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21 mai 2021 5 21 /05 /mai /2021 12:15
Paris (© 2020 Afriquinfos)- Après « Jolie Nana » (près de 34 millions de vues sur Youtube depuis juillet 2020), Aya Nakamura est revenue au-devant de la scène médiatique avec un tout nouveau single intitulé « Doudou ». Un titre sensuel annonçant à souhait l’arrivée de son troisième album qui est prévu avant la fin de l’année. Annonce faite par la chanteuse Franco-malienne elle-même.
Aya Nakamura
Paris (© 2020 Afriquinfos)- Après « Jolie Nana » (près de 34 millions de vues sur

Dans ‘Doudou’ (qui a déjà enregistré plus de 5 millions de vues sur Youtube) depuis sa mise en ligne voici seulement 7 jours, la chanteuse met en scène les débuts d’une idylle. Un titre beaucoup plus sentimental que ses derniers grands succès. Tourné au format super 8 avec un effet vintage, le clip se déroule dans un pool party. Aya dans le rôle principal évolue dans une tendresse passionnelle entrecoupée de moments de clashs avec un jeune homme qu’elle appelle «Doudou».
L’interprète de « Djadja » et de « Pookie » a vu son second album studio « Nakamura » être vendu à 1 million d’exemplaires dans le monde entier (500.000 en France et 500.000 à l’international). Une victoire musicale qu’elle n’a pas manqué de partager à profusion sur les réseaux sociaux,
L’impressionnant et étonnant parcours d’Aya Nakamura

De son vrai nom Aya Danioko, Aya Nakamura a vu le jour à Bamako, le 10 mai 1995. Elle arrive en France avec sa famille alors qu’elle n’était qu’enfant. «Je voulais être modéliste, mais cela a cessé de me plaire, alors j’ai chanté», se souvient-elle.
A l’âge de 19 ans, elle a fait sortir son premier titre «Karma». En 2015, sa carrière commence à réellement décoller avec «Brisé» qui fait plus de 13 millions de vues sur YouTube et «Love d’un voyou», en featuring avec le rappeur Fababy, plus apprécié. Depuis, l’artiste n’a accumulé que des succès surtout auprès d’un public jeune issu de la diversité de la France. Son premier album publié le 25 août 2017 a été certifié « Disque d’or », en France. Elle se fait ensuite connaître du grand public avec son deuxième album, un vrai chef d’œuvre, propulsé par le single «Djadja» qui a fait danser plus d’un.
 
Album certifié disque de diamant

En pr
élude à la sortie de son prochain 3ème album en novembre prochain, la jeune femme a aussi dévoilé un remix de son tube ‘Djadja’, en collaboration avec le chanteur colombien Maluma.

Aya Nakamura a atteint plus de 19 millions d’auditeurs par mois via ‘Jolie Nana’, elle est la 137e artiste mondiale la plus écoutée sur Spotify. ‘Jolie Nana’ est le troisième single d’Aya Nakamura à battre des records après ‘Djadja’ et ‘Copine’ en 2018. La chanson est restée en tête du classement des tubes pendant 4 semaines 25 jours et a été certifiée ‘Single de platine’ en France.

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13 janvier 2021 3 13 /01 /janvier /2021 10:33

 

La première réunion du Comité technique de concertation (CTC) de l’année 2021 consacrée aux PME, s’est tenue le jeudi 7 janvier à la salle de conférence du ministère de l’Economie et des Finances, au 20ème étage de l’immeuble Sciam au Plateau. Cette rencontre fait suite à celle que le Premier Ministre Hamed Bakayoko, par ailleurs, Président du Conseil de Concertation a accordée le 5 octobre 2020 aux PME.La

© Autre presse par DR


Le Ministre Adama Coulibaly de l’Economie et des Finances, Président du Comité Technique, dans son allocution d’ouverture a insisté sur l’engagement ferme du Gouvernement à apporter des solutions idoines aux préoccupations du Secteur Privé en vue de faciliter la relance économique après les durs impacts de la pandémie de la Covid 19 sur les entreprises en général et les PME en particulier.

Après quoi, le Ministre de l’Economie et des Finances a ouvert les travaux avant de laisser son collègue, le Ministre Moussa Sanogo, du Budget et du Portefeuille de l’État, conduire la suite des travaux. Au titre des informations, le ministre Adama Coulibaly a fait le point du Fonds de Soutien aux PME (FSPME), au terme de l’année 2020. Il ressort qu’après des débuts mitigés, 590 PME ont pu bénéficier de prêts directs de la part du FSPME. Ce qui donne un taux d’absorption de 95%. Au titre de la Garantie FSPME, un montant de 10 milliards FCFA a été mis à la disposition du FGPME le 6 novembre 2020. Et concernant l’instrument de refinancement des microfinances, une convention d’un montant de 4 milliards FCFA a été signée avec l’UNACOOPEC-CI qui est en phase de constitution des dossiers des Toutes Petites Entreprises de son portefeuille-client désireuse de se faire financer.
Les statistiques sectorielles des bénéficiaires de ce fonds sont les suivantes : 3% pour l’agro-industrie, 14% pour le BTP, 24% pour le commerce, 2,5% pour l’industrie. Les prestations de service s’arrogent 34,5%, la restauration 4%, le tourisme et l’hôtellerie 11% et le transport 7%. Le Ministre Adama Coulibaly a rassuré l’ensemble des acteurs des PME présentes de la continuité en 2021 des fonds tout en tenant compte des fonds alloués.

Après ces deux informations majeures, la rencontre s’est poursuivie avec l’examen de la matrice des préoccupations des PME. Celles-ci étaient réparties en deux groupes. Le premier est celui des dossiers à approfondir. Cinq sujets ont été abordés. Il s’agit du plan de relance Covid en faveur de PME, la rationalisation de la parafiscalité ainsi que l’intégration des organisations des PME aux cadres paritaires avec les Douanes. Les deux autres points examinés toujours au titre des dossiers à approfondir sont ceux de la quote-part de la TSE au profit des PME ainsi que le mécanisme de suivi de l’accès des PME aux marchés publics.

Les dossiers en discussion qui représentaient le second groupe de matrice des préoccupations a porté sur la réglementation du télétravail, l’instauration d’un mécanisme de prise en charge du chômage partiel à travers la CNPS ainsi que sur la révision du décret sur l’avitaillement maritime. Les trois derniers points concernent l’adoption d’un cadre réglementaire adapté sur le crowdfunding, la mise en place d’une procédure de paiement accéléré des arriérés fournisseurs dédiés aux PME ainsi que les points critiques du secteur privé de la santé sur la loi sur la réforme hospitalière.

L’importance et la transversalité des sujets traités, ont pleinement justifié en plus des deux ministres, la présence de représentants du ministère de la Promotion des PME ainsi que ceux de la Santé.Cette réunion du CTC consacrée aux PME fait suite à celle du 21 septembre qui avait porté sur les préoccupations du patronat ivoirien après la rencontre que les représentants des grandes entreprises avaient eue avec le Chef du gouvernement, le 16 septembre 2020.

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13 janvier 2021 3 13 /01 /janvier /2021 10:32

Bureau cambriolé

 

Après le cambriolage d'une entreprise de décoration et d'aménagement où trois coffres forts contenant des fortes sommes d'argent ont été emportés à Marcory, il y a quelques jours, une autre entreprise d'aménagement urbaine située au Plateau, centre des affaires vient de subir l'assaut de trois (03) présumés bandits, apprend KOACI de sources sécuritaires.

Sur place, les scélérats, dont les visages étaient dissimulés par des caches-nez ont désactivé le système de sécurité et ont eu accès au bureau de la caissière où était caché le coffre fort.

 
Cliquez pour agrandir l'image  
Côte d'Ivoire : Plateau, 14 millions d'une  entreprise d'aménagement contenus dans un coffre fort emportés
 

Côte d'Ivoire : Plateau, 14 millions d'une

Ces individus qui sont entrés dans les bureaux de l'entreprise située au niveau du cercle des rails au Plateau ont réussi à emporter un coffre fort contenant la somme de 14 millions Fcfa, sans être identifiés par les caméras de surveillance.

 

Une enquête a donc été ouverte après constatation d'usage pour mettre la main sur les trois malfrats qui se sont introduits par effraction dans les locaux de cette entreprise pour y dérober un coffre fort contenant 14 millions.

Les événements se sont déroulés dans la nuit du dimanche 10 janvier 2021 dernier dans la commune du Plateau aux environs de 02 heures du matin.

 

03 individus, dans leur projet savamment orchestré et non moins bien renseignés sur la cible de leur funeste entreprise ont usé de malice pour entrer dans l'enceinte de l'entreprise au Plateau.

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13 janvier 2021 3 13 /01 /janvier /2021 10:30

 

Lutte

© Abidjan.net par Atapointe

Pour la sécurisation des budgets des mairies, il est mis en place des mécanismes pour « contrôler, tracer et recouvrer les recettes fiscales ». C’est un projet piloté par l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), avec l’appui du ministère du Budget, sur recommandation du Gouvernement. Hier, ce projet qui connaît déjà une phase pilote a été présenté au cours d’une conférence de presse, au siège de l’Uvicoci, au Plateau. Avec ce projet, la digitalisation fait son entrée dans le recouvrement pour permettre aux mairies de « récolter l’intégralité des ressources, » selon le président de l’Uvicoci, le ministre Danho Paulin, maire d’Attécoubé. Ce système remplace les modes de recouvrement manuels favorisant des pertes énormes de recettes. Une autre innovation consiste en l’émission de nouveaux timbres sécurisés différents de ce qu’on appose habituellement sur les papiers administratifs. Ce nouveau timbre va permettre d’éviter les fraudes. Il est fait de matières spécifiques, magnétisé, non lavable et dégradable au contact de l’eau. La distribution va se faire par le réseau des services décentralisés du Trésor public. Plus question pour les communes de l’intérieur de venir s’approvisionner à Abidjan. Le mécanisme est fait de sorte que les timbres d’une localité ne sont pas utilisables dans une autre. Les anciens timbres seront retirés sur le marché dès la fin du mois de janvier 2021. Pour permettre aux usagers de s’approprier cette politique d’optimisation des ressources fiscales, une campagne de sensibilisation est mise en place, avant la mise en circulation des timbres sécurisés. Du 17 au 27 janvier, des missions de sensibilisation seront envoyées dans les 31 régions pour présenter les initiatives, le nouveau timbre aux utilisateurs, expliquer le mécanisme de basculement et communiquer sur les échéances jusqu’à la mise en circulation du nouveau timbre. Cette phase est assurée par la Direction générale de la Décentralisation et du développement local, qui était représentée par Noël Tahé, Dga. Selon Danho Paulin, la phase pilote fait déjà ses preuves avec des recettes inespérées, qui vont largement au-delà des prévisions escomptées.

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13 janvier 2021 3 13 /01 /janvier /2021 10:27

Brizoua Bi 

 

Nous le relevions dans un précédent article qu’un comité d’urgence s’est tenu samedi dernier et a pris de nouvelles décisions concernant le processus électoral de la CAF.

 

Il a été exigé à la Commission de Gouvernance de soumettre, à la Commission de Contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le Poste de Président de la CAF, étant entendu que le Président de la CAF a vocation à devenir le Vice-Président de la FIFA.

D’ailleurs le président de la commission de gouvernance de la CAF, l’ivoirien Michel Brizoua-Bi fait part de son désaccord.

 
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Côte d'Ivoire : « Ingérence » de la FIFA dans le processus électoral de la CAF  , le président de la commission de gouvernance, Michel Brizoua-Bi  fait part de son désaccord
 

Côte d'Ivoire : « Ingérence » de la FIFA

Selon ce dernier, il « résulte des dispositions de l’article 17, paragraphe 6, que la convocation formelle se fait par écrit au moins soixante jours avant la date fixée de la réunion de l’Assemblée générale du 12 mars 2021. En pratique et conformément au chronogramme validé par le comité exécutif, la convocation et la liste des candidats doivent être adressées au plus tard le 11 janvier 2021. » Et de mettre en garde : « Le non-respect du délai d’envoi des convocations formelles accompagnées des noms des candidats exposerait l’assemblée générale élective du 12 mars 2021 à un risque d’invalidation pour vice de forme. »

 

La juriste dit s’en tenir s’en tenir au calendrier décidé la semaine dernière, convoquant les candidats Yahya et Motsepe le 28 janvier.

 

« Les travaux de vérification complémentaires d’éligibilité et les auditions programmées se poursuivront selon les termes des décisions prises par la commission de gouvernance, lors de ses délibérations des 5 et 6 janvier 2021 », poursuit le texte, avant de conclure. « Aucun organe de la CAF n’a compétence pour interférer dans le mode de scrutin ni dans le calendrier de ces travaux dont la mission essentielle est d’assurer une protection optimale de l’institution ».

 

Pour rappel, la commission de gouvernance habilitée à valider les candidatures, a retenu celles de l’ivoirien Jacques Anouma et du sénégalais Me Augustin Emmanuel Senghor. Va-t-on assister à bras de fer entre la CAF et la FIFA sur le processus électoral en cours ?

Elle devra aussi déterminer, avec la Commission de Contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : membres du Comité Exécutif, membres Conseil de la FIFA et Président de la CAF.

 

Des décisions vues par des observateurs sportifs africains comme une nouvelle ingérence de la FIFA dans les affaires du football africain.

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13 janvier 2021 3 13 /01 /janvier /2021 10:25
"L’Ambassade sera fermée jusqu’à nouvel ordre " a annoncé l’Ambassade de Côte d’Ivoire aux Etats Unis dans une note de service signée du Chargé d’affaires a.i Dieket Sanganoko Minata le lundi 11 janvier 2020.Covid-19:
© Autre presse par DR
Covid-19: L’Ambassade de Côte d’Ivoire aux Usa fermée au public

Cette décision a été prise en raison du nombre croissant de cas de contamination à la pandémie du coronavirus aux Etats Unis.

Mais "Le fonctionnement se poursuivra par télétravail " et " les demandes de visas et l’établissement des passeports biométriques ainsi que des actes consulaires sont suspendus jusqu’au 1er février 2021 ".

... suite de l'article sur Le Banco.net

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13 janvier 2021 3 13 /01 /janvier /2021 10:22

Une mauvaise nouvelle pour l’international ivoirien, Souleymane Bamba dit Sol Bamba 35 ans, qui évolue en Angleterre à Cardiff City.

 
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Côte d'Ivoire : Souleymane Bamba souffre d'un cancer, il a débuté une chimiothérapie
 

une chimiothérapie. «Sol a commencé son combat dans un état d'esprit positif et continuera à faire partie intégrante de la famille des Bluebirds» indique le communiqué du club gallois.

 

Pendant le traitement, l’éléphant soutiendra ses coéquipiers lors des matches et nos jeunes joueurs au sein de l'Académie, avec lesquels il poursuivra sa formation d’entraîneur. Sol Bamba a été finaliste de la CAN 2012 jouée au Gabon avec la Côte d’Ivoire.

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13 janvier 2021 3 13 /01 /janvier /2021 10:19

L’actualité politique ivoirienne est dominée par les élections législatives prévues le 06 mars prochain.

 

La question de la participation de Pascal Affi N’Guessan, Maurice Kakou Guikahué et d’Albert Mabri Toikeusse commence à être posée dans leurs différents Etats-majors.

L’ancien premier ministre bénéficie d’une liberté conditionnelle et placé sous contrôle judiciaire. Selon ses proches, il peut prendre part au scrutin législatif, parce qu’il bénéficierait de la présomption d’innocence et n’a pas été encore été condamné, il a donc un casier judiciaire vierge.

 
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Côte d'Ivoire : Législatives 2021, Affi, Guikahué et Mabri accusés de « complot contre l'Etat » peuvent-ils se présenter ?
 

Côte d'Ivoire : Législatives 2021, Affi,

Quant au secrétaire Exécutif du PDCI-Rda qui a été évacué en France suite à un malaise, il devrait connaître son sort à son retour en Côte d’Ivoire.

 

Le président de l’UDPCI qui est réapparu après deux mois de cachette l’on ignore pour l’heure sur la suite judiciaire a donné à son dossier.

 

Mais selon des observateurs, le dialogue politique entamé entre le gouvernement et l’opposition, pourrait avoir raison des poursuites judiciaires engagées contre Affi, Guikahué et Mabri et leur permettre de se présenter aux élections législatives du 06 mars 2021.

Ces trois personnalités sont poursuivies par la justice pour « complot contre l’autorité de l’État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme ».

 

C’est dans ce cadre que les deux premiers nommés ont été arrêtés et le troisième activement recherché avait fui le pays avant de réapparaitre le week-end dernier.

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16 décembre 2020 3 16 /12 /décembre /2020 09:26

Le Chef de Division des Affaires juridiques, au Ministère des Arts de la Culture, dans cette interview, apporte des éclairages à propos de certaines questions relatives au processus de restructuration de la Société Camerounaise de l’Art Musical (SONACAM).

Monsieur le Directeur pouvez-vous éclairer nos lecteurs sur les accusations de tripatouillage des textes de la SONACAM portées par certains artistes à l’endroit du Ministère des Arts et de la Culture (MINAC) ?

 Oui bien sûr. Mais, permettez-moi avant tout de procéder à une mise en contexte du processus ayant conduit à l’établissement des textes de la SONACAM. Après, l’on comprendra mieux que cette grave accusation n’est qu’une tentative de manipulation de l’opinion à des fins inavouées.

Le premier acteur qui façonne le contexte est bien évidemment le MINAC. Je tiens à rappeler que le Ministre des Arts et de la Culture est investi d’une douzaine d’attributions en vertu du décret n°2012/3181 du 14 septembre 2012 portant organisation du Ministère des Arts et de la Culture. A ce titre, il est chargé notamment « du suivi des activités des structures nationales de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins du droit d’auteur ». On ne le souligne pas assez souvent, pour la réalisation de cette importante mission, le Ministre des Arts et de la Culture, s’appuie sur un organisme spécialisé placé auprès de lui qui est en l’occurrence la Commission de Contrôle des Organismes de Gestion Collective (CCOGC). Deux fonctions sont assignées par les textes pertinents à la CCOGC, à savoir le contrôle de la création et du fonctionnement des Organismes de Gestion Collective.

Le deuxième élément de contexte est centré sur la Société Nationale Camerounaise de l’Art Musical (SONACAM). Elle a été agréée à la gestion collective du droit d’auteur dans la catégorie B–Art musical en 2017, par arrêté du Ministre des Arts et de la Culture, complété par une Décision portant cahier de charges.

Le troisième élément est la légalité qui structure le contexte. J’entends par là que les acteurs suscités sont astreints, chacun en ce qui le concerne, au strict respect des lois et règlements en vigueur, mais aussi des décisions de justice ayant l’autorité de la chose jugée ou des décisions de justice passées en force de chose jugée.

Le quatrième et dernier élément est la concertation, corollaire de la dynamique d’inclusion, destinée à associer tous les artistes de la catégorie B–Art musical, à chaque étape du processus.

Quant au processus, il est enclenché le 09 septembre 2020. Usant de ses prérogatives de suivi des activités des Organismes de Gestion Collective, S.E BIDOUNG MKPATT, Ministre des Arts et de la Culture, reçoit les membres du Conseil d’Administration de la SONACAM conduit par M. Sam Fan Thomas, son PCA. Il se trouve que la CCOGC a déclenché l’alarme sur les graves dérives de la SONACAM qui seront portées séance tenante à l’attention du Conseil d’Administration. A l’issue de la rencontre, les deux parties conviennent de :

  • engager, sous la supervision de la CCOGC, la réforme interne de la Société en régularisant et en réorganisant son fonctionnement ;
  • élaborer les textes fondamentaux de la Société sous la supervision de la CCOGC ;
  • convoquer, par le Conseil d’Administration, une Assemblée Générale Inclusive Elective également sous la supervision de la CCOGC.

Pour l’opérationnalisation de cet accord, une Commission chargée du suivi de l’élaboration des textes fondamentaux de la SONACAM est mise sur pied. Forte de vingt (20) membres, la Commission est présidée par un Magistrat assisté par trois (03) responsables du Ministère et un expert invité. Les autres membres sont constitués par les représentants de la SONACAM et les autres artistes. Pour la compréhension de la suite du processus il est nécessaire de faire trois (03) précisions importantes :

D’un, ce sont les artistes eux-mêmes qui ont proposé les projets de textes d’où est sorti les avant-projets des textes fondamentaux de la SONACAM : Statuts, Règlement Général et Code Electoral. Conscients des dérives antérieures, les mêmes ont proposé les innovations dans les structures et mécanismes en vue d’endiguer ces dérives.

De deux, au sein de la Commission, on a veillé à ce que toutes les propositions soient conformes aux lois, règlements et décisions de justice ayant l’autorité de la chose jugée.

De trois, enfin, une vaste concertation a été ouverte sur les avant-projets via les Délégations Régionales du Ministère des Arts et de la Culture. Cela va s’avérer opportune, puisque des amendements vont être remontées des Régions pour parvenir sur la table en vue de corriger au besoin, corriger et améliorer lesdits avant-projets de textes.

Tout ceci pour dire que le Ministère des Arts et de la Culture dans son rôle de suivi des opérations d’élaboration des textes fondamentaux de la SONACAM n’a point falsifié lesdits textes. Il a veillé à ce que les amendements reçus soient conformes à la légalité. En tant que vigie de la légalité, il a obtenu que les amendements non conformes aux lois, règlements et décisions de justice soient systématiquement écartés. Comme certains amendements ont été rejetés pour les motifs sus-indiqués, les auteurs se sont déportés dans les médias et les réseaux sociaux pour organiser la fronde contre les textes qui ont été adoptés finalement par l’Assemblée Générale de la SONACAM du 24 octobre 2020.

Justement venons-en à la contestation de l’article 68 des Statuts de la SONACAM qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Le choix fait à l’article 68 des Statuts a consisté à ouvrir l’Assemblée Générale Inclusive de la SONACAM du 24 octobre 2020 à tous les artistes de la catégorie B—Art musical. Cela n’est pas du goût de certains qui estiment que l’ouverture devait être réalisée plutôt en faveur des Sociétés de Gestion Collective. Pour ces derniers, cette formule serait celle qui avait été retenue dans la mouture des Statuts adoptés par l’Assemblée Générale Ordinaire de la SONACAM du 24 octobre 2020.

Ce grief est socialement inopportun et juridiquement mal fondée. Je m’explique : entre l’ouverture sans exclusive de l’Assemblée Générale à tous les membres de la catégorie B—Art musical telle qu’envisagée à l’article 68, et l’ouverture de l’Assemblée Générale aux seules Sociétés de Gestion Collective, c’est la première qui matérialise mieux la politique sociale prônée par l’Etat et qui vise la recherche du rassemblement de tous les artistes musiciens minés comme on le sait par des divisions et des factions. Cet objectif ne peut être atteint avec la seconde variante d’ouverture si l’accès à l’Assemblée Générale était limité de façon arbitraire aux sociétés de Gestion de Collective. Il faut observer de façon surabondante que c’est moins en qualité de sociétaire de tel ou tel Organisme de Gestion Collective que de membre de la catégorie B—Art musical, que les musiciens ont été convié à l’Assemblée Générale du 24 octobre 2020.

Juridiquement, plaider pour la prise en compte des Sociétés de Gestion Collective dans les Statuts, c’est remettre insidieusement en scelle certaines ex-Sociétés qui ont sans doute fait la pluie et le beau temps de la gestion collective par le passé, mais qui n’ont plus d’existence juridique à l’heure actuelle. On comprend d’autant la charge des auteurs de la proposition et leur haine contre les responsables du MINAC accusés de tous les maux, qu’ils tentent par là leur dernier va tout pour passer en force. C’est le lieu de préciser que la question de l’existence juridique de l’une de ces Sociétés, la Cameroon Music Corporation en l’occurrence (CMC) a été scellée définitivement par un Arrêt des Sections Réunies de la Chambre Administrative de la Cour Suprême en date du 29 mai 2020. La Chambre Administrative a anéanti le dernier espoir sur lequel les dirigeants de la Société

équipe dirigeante de la SONACAM va prendre le relais de la Commission pour examiner les cas non résolus ou les nouveaux cas qui pourraient advenir plus tard. A quelques jours de l’Assemblée Générale Elective, place est désormais aux préparatifs des élections.

A propos des élections de la SONACAM, il se raconte que le Ministère des Arts et de la Culture a son candidat pour les élections…

Le Ministère n’a aucun candidat, il ne parraine non plus une candidature parmi toutes celles qui se sont déclarées.

Juridiquement, plaider pour la prise en compte des Sociétés de Gestion Collective dans les Statuts, c’est remettre insidieusement en scelle certaines ex-Sociétés qui ont sans doute fait la pluie et le beau temps de la gestion collective par le passé, mais qui n’ont plus d’existence juridique à l’heure actuelle. On comprend d’autant la charge des auteurs de la proposition et leur haine contre les responsables du MINAC accusés de tous les maux, qu’ils tentent par là leur dernier va tout pour passer en force. C’est le lieu de préciser que la question de l’existence juridique de l’une de ces Sociétés, la Cameroon Music Corporation en l’occurrence (CMC) a été scellée définitivement par un Arrêt des Sections Réunies de la Chambre Administrative de la Cour Suprême en date du 29 mai 2020. La Chambre Administrative a anéanti le dernier espoir sur lequel les dirigeants de la Société pouvaient encore s’accrocher en jugeant les appels principal et incident de la CMC irrecevables. Du reste, cet Arrêt des Sections Réunies n’a pas été juridiquement contesté par la CMC.  Ce ne sont donc pas les dénégations de son PCA dans les médias qui changent quoi que ce soit à cette vérité juridique.  Qui plus est, l’ex-CMC, l’ex-SOCAM et l’ex-SOCACIM sont actuellement en instance de liquidation judiciaire devant la juridiction compétente en la matière. Par voie de conséquence, le Ministère des Arts et de la Culture n’aurait pas pu laisser prospérer cette formule tendant à inviter les Sociétés de Gestion Collective dans les Statuts de la SONACAM sans se faire manipuler et violer impunément l’autorité de la chose jugée attachée aux Arrêts de la Cour Suprême.

Certains accusent le Ministère des Arts et de la Culture de manipuler le fichier des artistes de la catégorie. Qu’est-ce qu’il en est exactement ?

Votre mot de fin.

En guise de conclusion, je tiens ici à répercuter les exhortations de S.E BIDOUNG MKPATT qui invite tous les artistes de la catégorie à la sérénité et à tourner le dos à la manipulation. Nous avons cheminé ensemble depuis le mois de septembre dans la concorde, la fraternité et la paix. Une situation exceptionnelle dans ce milieu. Nous devons continuer sur la même lancée pour terminer en apothéose avec les élections du 12 décembre 2020 qui signe le renouveau souhaité de la SONACAM

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16 décembre 2020 3 16 /12 /décembre /2020 09:23

La 6ème édition des Journées d’Excellence de la Recherche Scientifique et de l’Innovation de la Région du Centre (JERSIRC 2020) s’est tenue du 9 au 10 Décembre 2020 à l’esplanade de la maison du parti de Mbalmayo, petite ville située non loin de la capitale Yaoundé. C’était sous le thème  « Recherche Scientifique, Innovation et Pharmacopée traditionnelle face à la pandémie de la COVID 19 dans la Région du Centre : défis, enjeux et perspectives ».Zoom sur cet évènement organisé par le centre

Mais il faut noter que l’exposition qui a sous-tendu l’évènement a connu une participation

régional de la recherche scientifique et de l’innovation de la région du Centre (CRRI-CE) au Mais il faut noter que l’exposition qui a sous-tendu l’évènement a connu une participation massive, notamment 8 instituts de recherches publics et 49 instituts et acteurs privés, au moins 4000 visiteurs curieux de découvrir les résultats de la recherche. Selon un rapport transmis à la presse et rédigé par messieurs David Emery Tsala, Motia Raphael, Minkoumou Augustin Fernand, Abessolo Zang Anatole, l’on retient que les échanges qui ont meublé l’ensemble des activités ont permis de démontrer que la pandémie de la COVID 19 est « sous oxygène » dans la Région du Centre Cameroun et que la contribution des institutions publiques et des acteurs de la médecine  traditionnelle dans la recherche des solutions endogènes à la lutte contre la COVID 19 est effective. En outre, les experts ont proposé que les prouesses des technologies locales mises en exergue dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire en cours soient davantage valorisées. Aussi, les procédés conçus  par les chercheurs publics et privés doivent être vulgarisés pour la relance économique et le bien-être des populations.Cameroun.Il était question au cours de ces deux jours d’activités, de la vulgarisation dans des stands d’exposition des produits de la pharmacopée et de l’agroalimentaire des chercheurs institutionnels, indépendants et bien d’autres. Mais les JERSI-CE, n’étaient pas seulement des expositions mais aussi des sessions plénières sur des thématiques variés. Les présentations scientifiques faites sous forme d’exposés en plénière pendant les deux jours qu’a duré la manifestation ont marqué cet évènement. le 9 Décembre 2020, l’on a eu droit à la présentation de deux exposés, le premier fait par le Professeur David Emery Tsala, Chef de la Cellule d’Appui Scientifique au Centre de Recherche Agricole de Mbalmayo avait pour thème : « La COVID 19 vue par l’IRAD : la prévention et le traitement par la production agricole, animale et halieutique » ; le deuxième exposé, celui de M. Mouche Seidou Mohamed Adji, acteur privé du laboratoire BIOMOSEMA portait sur le thème : «  Apport des acteurs de la Médecine traditionnelle dans le lutte contre la COVID 19 dans la Région du centre ». Au deuxième jour, le Dr Gabriel AGBOR AGBOR, Directeur de Recherche à l’Institut de Recherches Médicales et d’Etude des Plantes Médicinales a animé deux exposés intitulés : «  Médecine traditionnelle dans la lutte contre la COVID 19 : cas du Cameroun » et « Economic importance of Medicinal Plants in Cameroon : The role of Research and Innovation ».

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