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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 09:09

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Guinée Équatoriale: Le procès de Gbagbo et Blé Goudé interdit sur les antennes de la télévision publique, la raison

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 09:05

Côte d'Ivoire: Affaire assassinat de Guéi et autres, l'aide de camp de Simone Gbagbo dément toute implication

Séka Yapo a affirmé qu’il n’était pas mêlé dans ces crimes d’autant plus que le jour des faits, il vaquait à d’autres occupations.


C’est pratiquement 1 heure 40 que le commandant Séka Yapo Anselme a essayé de convaincre le tribunal parquet et la partie civile à travers son exposé à la barre.


Longtemps mis en cause par voie de presse par le Commissaire du gouvernement qu’il est l’assassin de l’épouse du Général Robert Guéi, Séka Yapo Anselme a donné sa version des faits ce mardi en présence du Tribunal présidé par Dembélé Tahirou.


Dans ces explication, le Capitaine a déclaré que dans la journée du 19 septembre, il a combattu les assaillants au camp de Gendarmerie d’Agban qui était occupé au 2/3.


Après la libération du camp où résidait sa famille, le Capitaine se serait rendu à la Résidence du Commandant de la Gendarmerie, le Général Touvoly Bi Grégoire pour combattre des assaillants qui l’avait attaquée.


«J’étais à bord d’un engin RG12 accompagné d’une dizaine d’éléments. Nous avons exfiltré le Général Touvoly et l’avons conduit à la Résidence du Président de la République, Laurent Gbagbo. Il était environ 9 heures, 9heures 30, » a expliqué l’aide de camp de l’ex-première dame.


Selon lui, une fois à la Résidence, le ministre de la Défense, Lida Kouassi Moïse l’a commis à la surveillance de la Résidence de l’actuel chef de l’Etat ivoirien, Président du RDR au moment des faits.


« Une fois sur les lieux, nous avons appris qu’Alassane Ouattara s’était réfugié à l’ambassade d’Iran situé à quelques mètres de sa Résidence, où j’ai posté mes éléments,»a ajouté le Capitaine.


A la question du Tribunal, l’heure à laquelle, il était informé de la mort du Général Guéi Rechercher Guéi Robert, le prévenu a répondu que c’est au journal de 20 heures qu’il a reçu l’information.


Séka Yapo Anselme a également affirmé à la barre que c’est l’animateur Yves Zogbo Junior qu’il l’a informé de l’enlèvement de Fabien Coulibaly par des inconnus au moment où il était à son bureau à la Résidence de Gbagbo aux environs de 16 heures.


Selon lui, c’était après qu’il ait quitté la Résidence de l’ambassadeur d’Iran où Ouattara était refugié suite aux Instructions du ministre Lida.


«Officier de Gendarmerie, je ne suis pas un mythomane, un ambitieux, un tueur à gage. Le Commissaire du Gouvernement m’a présenté comme un tueur. Séka a trop tué. Il a même déclaré que j’ai tué le Général Guéi Rechercher Guéi avec deux balles, son épouse avec une balle. » a déploré le Capitaine.


L’aide de camp de Simone Gbagbo Rechercher Simone Gbagbo a poursuivi qu’il rejetait le rapport psychiatrique du docteur Ouattara puisqu’il avait toutes ses facultés en place.


Soutenant enfin qu’il n’était pas à la Résidence du Général encore moins à la Cathédrale, le Capitaine Séka Yapo Anselme révèle.


« Je n’étais pas à la Résidence du Général. Sinon j’aurais pu sauver Fabien Coulibaly, la Première dame et autres. C’est faux je n’ai pas donné la mort à Guéi, » a-t-il conclu.


Rappelons que l’aide de camp de Simone Gbagbo Rechercher Simone Gbagbo a souhaité avant l’entame de son propos que le procès verbal de son interrogatoire à la DST ne soit pas pris en compte par le tribunal puisqu’il a subi des tortures avant de le signe

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 09:04

Idriss Deby

Photo: (c) Archives

Le président du Tchad, Idriss Déby Itno, a été officiellement désigné pour occuper la présidence tournante de l’Union Africaine (UA) lors de la cérémonie d’ouverture du 26e Sommet, samedi 30 janvier. Dans une interview accordée au magazine panafricain Jeune Afrique, à paraître lundi 1er février 2016, le nouveau président de l’UA a indiqué que l’UA pourrait faire usage de la force au Burundi.

A la fin du 26e sommet de l’Union africaine tenu ce weekend à Addis-Abeba, les chefs d’Etat des pays membres de l’organisation ont renoncé à un plan qui prévoyait l’envoi de cinq mille soldats au Burundi. Ils ont préféré la poursuite des pourparlers entre le pouvoir et l’opposition au plan militaire africain, qui a été rejeté par les autorités burundaises, apprend-on. Bujumbura a déclaré que l’envoi de soldats de l’UA sur son territoire allait être considéré comme une atteinte à son intégrité territoriale. Les soldats de l’Union africaine devaient assurer la sécurité des civils, selon l’organisation panafricaine.

«Nous avons donné une chance au Burundi et au président Pierre Nkuruniza de résoudre cette crise. Nous souhaiterions que cela soit réglé par un dialogue avec une initiative du président burundais», a déclaré Idriss Déby Itno. L’UA n’a donc pas totalement renoncé à envoyer des troupes au Burundi. En revanche, il n’est plus question de les envoyer sans le consentement du gouvernement burundais. Pour tenter de l’obtenir, l’UA va mettre sur pied une délégation de «hautes personnalités» dont la mission sera de discuter «du dialogue inclusif et du déploiement de la force», a expliqué le commissaire Paix et sécurité de l’organisation panafricaine, Smaïl Chergui.

«Mais nous surveillons de très près. Nous ne pourrons pas accepter que la situation dégénère. Auquel cas, l’Union africaine interviendra militairement», a poursuivi le président tchadien qui a clairement énoncé les priorités de son mandat d’un an, que sont les crises sécuritaires sur le continent: «vous ne pouvez pas parler de développement sans la paix et la stabilité. Quand une partie du continent est malade, c’est l’ensemble qui en souffre. Donc il faut qu’on sorte de ce cycle de violence et d’instabilité pour pouvoir s’occuper du développement. Bien sûr, le développement est aussi une priorité. Mais cela va de pair. Nous allons agir sur les deux».

Au moins 469 personnes ont été tuées au Burundi depuis l’annonce, en avril 2015, de la candidature de Pierre Nkurunziza à un nouveau mandat. Selon les Nations unies, la crise politique engendrée par cette décision du président burundais a fait quelque 240 mille réfugiés, qui ont rejoint les pays voisins

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 09:02

France : Djemba Djemba s’engage avec un club de CFA

L’ancien Lion indomptable a encore des défis à réaliser au crépuscule de sa carrière de footballeur. A 34 ans, Eric Djemba Djemba n’est d’ailleurs pas totalement amorti car il vient de s’engager avec les Voltigeurs de Châteaubriant, pour ce qui est considéré par la presse française comme le plus gros coup du mercato hivernal en CFA française.

Le milieu camerounais évoluera pour les six prochains mois sous le maillot des Voltigeurs. La Loire-Atlantique ne lui est pas étrangère, puisqu’il a évolué à Orvault dans sa jeunesse, en arrivant du Cameroun.

L’ancien Nantais est un sacré glob-trotter et a déjà évolué dans les quatre coins du monde, entre autres en Angleterre (Manchester United, Aston Villa, Burnley), au Qatar (Qatar SC), au Danemark (OB Odense), en Israël (Häpoel Tel-Aviv), en Serbie (Partizan Belgrade), en Ecosse (Saint-Mirren, FC) et dernièrement en Inde (Chennaiyin FC).

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 09:35

La ceremonie

Photo: (c) Peter KUM

Moussa Yaya Sarkifada, l'un des barons du régime du premier Président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo, a été honoré le 30 janvier 2016 dans la ville de Garoua. Décédé en 2002 à Paris, le boulevard qui longe sa résidence au quartier foulberé de Garoua a été baptisé en son nom, Moussa Yaya Sarkifada.
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Né en 1924 à Garoua, Moussa Yaya Sarkifada, qui fut nommé ambassadeur itinérant par le Président Paul Biya, était un homme pluridimensionnel qui de son vivant, a œuvré sans relâche pour défendre les intérêts du Cameroun. Cet ancien vice-président de l’Assemblée Nationale connu comme «le faiseur des rois» à l’époque du régime d’Ahmadou Ahidjo, a également marqué le régime de Paul Biya.

La ceremonie

Photo: (c) Peter KUM

«Nous avons étroitement travaillé ensemble, et j’ai pu apprécier ses grandes qualités humaines, ainsi que ses mérites d’homme politique avisé, toujours à l’écoute des populations. Je rends hommage avec émotion à la mémoire du Président Moussa Yaya qui, de par les importantes responsabilités qu’il aura assumées, laisse le souvenir d’une générosité et l’amour qu’il portait aussi bien à sa famille qu’à tous ceux qui l’approchaient … », avait écrit Paul Biya en Octobre 2002 dans son message de condoléances à la famille.

De la riche carrière politique de Moussa Yaya, l’on retiendra notamment qu’il a été Député, secrétaire général de l’Union Camerounaise (UC), membre du comité central et du bureau politique de l’Union Nationale Camerounaise (UNC), secrétaire aux Affaires syndicales et féminines de l’UNC et premier vice-président de l’Assemblée Nationale.

A côté de la politique, Moussa Yaya Sarkifada s’est profondément investi sur le terrain de l’économie. Il a ainsi participé à la création, à la mise en place et au contrôle de gestion de plusieurs sociétés d’Etat à l’instar de la Camair, Sonel, Snec, Sni, etc. «De manière générale, ce que le grand public retiendra probablement de lui pour la postérité, sera la place exceptionnelle qu’il occupa au sein du microcosme politique national et qui faisait de lui un homme incontournable quand il s’agissait de prendre des grandes décisions impliquant le devenir de la nation … », relève Pr Jean-Emmanuel Pondi.

C’est alors dans le sens de rendre hommage à ce haut commis de l’Etat que la Communauté urbaine de Garoua, dans le cadre d’adressage des noms des rues, a décidé de lui dédier tout un boulevard qui porte son nom. La cérémonie de baptême de ce boulevard a connu la présence d’imminentes personnalités telles que des membres du gouvernement, des ambassadeurs et des délégations des pays voisins comme le Tchad et le Nigeria et des élus du peuple des toutes les formations politiques confondues.

«Puisse Allah le Miséricordieux lui ouvrir grandement la porte du paradis», conclut sa fille, honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 09:33

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Lions A'

Photo: (c) -

Malmenés par une solide formation ivoirienne, Hugo Nyame et ses coéquipiers ont résisté jusqu’à la 90ème minute. Mais dès le début des prolongations, ils ont complètement craqué avant de se laisser humilier par les pachydermes. En 25 minutes, les poulains de Michel Dussuyer ont marqué trois fois par Koffi (95e), Atcho (104e) et Yao Serges N’guessan (112e). Les Lions qui avaient laissé beaucoup d’espoir face à la RDC ne feront pas mieux qu’en 2011 où ils ont terminé en quart de finale.

Les ivoiriens ont largement dominé la première mi-temps. Le Cameroun ne s’est montré vraiment dangereux qu’une seule fois. C’était à la 5ème minute, avec Samuel Nlend, en retard sur un centre de Kombi qui avait pourtant traversé la défense. Les flottements au milieu de terrain ont très vite donné de la confiance aux Ivoiriens. Une passe mal exécutée par Atangana Mvondo finit dans les pieds de Yao Serge N’guessan dont le tir finit sur la barre transversale. Hugo Nyame était complètement battu 20e. Le même Yao, capitaine des éléphants est une fois de plus sur le point de surprendre Hugo Nyame. Son missile depuis l’entrée de la surface de réparation a failli être renvoyé dans les buts par Hugo Nyame qui saisit le ballon en deux temps 35e. Mais avant lui, Djedje Franck Guiza avait manqué l’occasion la plus franche du match à la 27ème minute. Seul devant les buts, il vendange le ballon au dessus de la barre. Les Lions regagnent les vestiaires complètement essoufflés. Elle n’a réussi à résister que grâce à une défense qui, bien que malmenée réussit à assurer l’essentiel. Contrairement au milieu et à l’attaque complètement neutralisés.

Balade

La deuxième période démarre sur un faible rythme. Stéphane Kingue MPondo, un peu à côté de la plaque et qui venait d’écoper d’un avertissement (52e) est vite remplacé par Aaron Mbimbe II, quatre minutes plus tard. Ndtoungou Mpile affiche ainsi, clairement son intension de muscler la défense qui n’a que trop subi durant le premier acte. Paul Serge Atangana Mvondo qui est monté d’un cran devrait mieux appuyer un Oum, presqu’inexistant. Les Lions essaient de lever la tête, d’abord par un tir (détourné en corners) de Mfede, à la conclusion d’une belle phase offensive du Cameroun (71e). Bien servi par Moumi Ngamaleu, Nlend manque d’inspiration dans la surface (72e). En manque de réussite, il devient même nerveux et écope d’un avertissement à la 79ème minute, tout comme Kombi, une minute plus tard. On a cru voir la lumière sur un tir de Mfede, difficilement repoussé par Barda Ali Sangare, le portier ivoirien 88e. Une dernière occasion avant les prolongations.

Début très poussif pour le Cameroun qui encaisse dès la 5ème minute sur une tête de Koffi Davy Mahinde Boua à la reprise d’un corner. Doté d’un grand gabarit, il est monté plus haut que tout le monde. Les ivoiriens salent l’adition par Atcho Herman Junior Djobo qui, abandonné par Kombi Mandjang, surgit du côté gauche pour reprendre un centre de Yannick Krahire (104e). Alors que les Lions poussaient leurs derniers souffles, ils ont été complètement refroidis par Yao Serge N’guessan qui surprend Hugo Nyame depuis le rond central (112e).

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 09:29

Côte d'Ivoire: Mis en cause dans l'assassinat du Général Guéi, le Capitaine Katé Gnatoa : «Guéi ne représentait aucun danger pour moi »

africapress.com – Jeudi 28 Janvier 2016 – Cinq prévenus dont le capitaine Katé Gnatoa Rechercher Katé Gnatoa Paulin ont comparu à la barre ce jeudi dans le cadre du procès des présumés assassins du Général Robert Guéi, son épouse, son aide de camp, sa garde rapprochée qui a démarré en début de semaine.


Cependant dans leurs explications certains de ces prévenus n’ont pas manqué de faire des révélations troublantes.
C’est d’ailleurs le cas du Caporal Yapi Agnissan Omer qui a reconnu devant le tribunal présidé par le juge Dembélé Tahirou que le véhicule de marque Galoper qui avait été emporté à la résidence du Général le 19 septembre 2002 s’est retrouvé dans le cortège du chef de corps, le Colonel Dogbo Blé.


Ce dernier a ajouté que le Colonel lui a offert gracieusement le véhicule quelque temps plus tard qu’il a changé les pièces à son nom.


« J’ai gardé le véhicule, parce que j’étais le chauffeur du Colonel Dogbo Blé Bruno. Il est resté en ma possession pendant neuf mois et j’ai fais les pièces en mon nom, » a précisé le Caporal Yapi Agnissan.


A la question du juge s’il savait la provenance du véhicule, le Caporal a répondu qu’il n’avait aucune idée.
« Je ne savais pas d’où venait le véhicule, » a déclaré Yapi Agnissan Omer.


Ce dernier a par ailleurs soutenu à la barre que la carte grise du véhicule qu’il avait en sa possession ne portait pas le nom du Général mais celui d’un certain Cissé et a fait la mutation sans même informer son chef de corps.
Poursuivi pour assassinat Rechercher assassinat ou complicité d’assassinat, le Caporal a tout comme ces prédécesseurs indiqué que c’est à la télévision qu’il a appris le décès du Général et des autres à 20 heures.


Alors qu’il est également poursuivi pour les mêmes délits, il est reproché au Caporale Brou Serge Pacôme Durand d’avoir volé les épaulettes du défunt Capitaine Fabien Coulibaly et que le capitaine Katé Gnatoa Rechercher Katé Gnatoa l’aurait interpelé.


Faux a rétorqué le prévenu qui a juré sur tous les cieux qu’il ne s’était pas rendu à la résidence du Général Guéi où son aide de camp a été enlevé puis tué par la suite, puisqu’il tenait son poste à la Résidence du Président Laurent Gbagbo.


Brou Serge Pacôme a indiqué qu’il ne sait pas ce qu’il fait dans cette procédure alors qu’il a été interpelé le 8 mars 2012 sur le VGE pour atteinte à la sureté de l’Etat.


En attendant les confrontations, le Capitaine Katé Gnatoa Rechercher Katé Gnatoa Paulin, officier de permanence à la Résidence de Laurent Gbagbo le 19 septembre 2002, a confirmé la présence du Caporal au moment des faits et a ajouté qu’il n’avait jamais vu Brou Serge avec des épaulettes d’un Capitaine.


«Moi personnellement, je n’ai jamais vu des épaulettes de Capitaine en sa possession. Je sais que Brou nous a rejoint à la Résidence le 19 septembre après l’attaque du Domicile du ministre de la Défense Lyda Kouassi Moise, »a-t-il précisé.


Est-ce que vous avez envoyé vos petits tuer Guéi ? En réponse à cette question du président du Tribunal, le Capitaine a déclaré que le Général ne représentait aucun danger pour lui.


Est-ce que vous trouvez normal qu’on extrait une personne dans une église pour la tuer ? Ce n’est pas normal a ajouté Katé Gnatoa.


Arrêté le 8 mars 2012 à Grand-Bassam par les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire en provenance du Ghana, le Capitaine a révélé à la barre qu’il a subit des tortures où il a eu le bras gauche fracturé et l’abdomen perforé.


C’est dans ces conditions et pendant qu’il était interné à la PISAM il a été présenté à la DST où il a selon lui signé par contrainte une déposition qu’il n’a pas lue.


C’est pourquoi, aujourd’hui, il a donc mis en cause tout ce qui a été mentionné dans le procès verbal de son interrogatoire.


Les autres prévenus qui se sont succedés à la barre sont, les caporaux, Niamkey Konan, Zahui Gouli Darius.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 09:25

Côte d'Ivoire: Accusé d'être proche de l'ancien pouvoir, le president du Haut conseil des imams et oulemats : « Je n'ai jamais demandé de l'argent à Gbagbo »


africapress.com - Dimanche 31Janvier 2016 - Le président du Haut conseil des imams et Oulemats de Côte d’Ivoire (HCIO-CI) et guide spirituel du Front de la ouma islamique, Bakary Cherif n’est pas du tout content du président du Conseil supérieur des imams (COSIM), Boikary Fofana.

Il l’a signifié à l’occasion d’une rencontre avec la presse où il a déclaré que le président du COSIM n’est pas humble.

«Celui qui n’est pas humble quand tu le respecte, il pense que tu as peur de lui, » a soutenu Bakary Chérif.

Le guide spirituel du Front de la ouma islamique reconnait néanmoins qu’il y a un antécédent entre le président du COSIM et lui.

«Il veut que je lui présente mes excuses parce que je l’ai désavoué quand Gbagbo était président de la république lorsqu’il s’est auto-proclamé président de tous les musulmans de Côte d’Ivoire, » a-t-il ajouté.

L’homme de main du pouvoir en place, Boikary Fofana n’est pas apprécié du président du Haut conseil des imams et Oulemats qui affirme qu’il ne souhaite pas s’accrocher à un homme politique.

Bakary Cherif a rappelé qu’il n’a jamais eu de relations privilégiées avec les présidents qui se sont succédés, alors que ses détracteurs soutiennent qu’il était dans les bonnes grâces du pouvoir de Laurent Gbagbo.

«Houphouët m’a reçu deux fois en France à Paris où nous avons déjeuné ensemble. Henri Konan Bédié ne me connait pas, Guéi Robert non plus. Laurent Gbagbo Rechercher Laurent Gbagbo nous a reçu avec toute la communauté musulmane à la salle des pas perdus. Je ne lui ai jamais demandé de l’argent. Il ne m’a jamais reçu seul, » a expliqué Bakary Chérif.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 09:22

Nigeria: Les raisons qui ont poussé Goodluck à quitter pouvoir


africapress.com– Dimanche 31 Janvier 2016 – L’ex Président nigérian Goodluck Jonathan Rechercher Goodluck Jonathan a brisé le silence pour se prononcer sur le pourquoi il a reconnu la victoire électorale de son adversaire politique, l’actuel Président Muhammadu Buhari, et l’origine des équipements Rechercher équipements utilisés dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram.

A la faveur d'un dîner en son honneur organisé le 27 janvier dernier par le Cercle Diplomatique en Genève (Suisse), Goodluck a lâché qu'il a quitté le pouvoir après la présidentielle de mars 2015 au Nigeria parce qu'il ne voulait pas que le Nigeria soit transformé en une zone de guerre et que des nigérians ne fuient vers dans des pays africains et au-delà comme des réfugiés.

En acceptant de livrer les raisons qui l’ont motivé à passer à Buhari, le natif de l’Etat de Bayelsa a confié aux journalistes qu’à l’époque, de nombreuses idées parcouraient sa tête et il entrevoyait son pays au bord de l'effondrement.

En présageant ce qu’allait advenir le Nigeria en cas de crise électorale, l’ex Chef d’Etat a rappelé que « La tension dans le pays était élevée et palpable pendant les mois qui ont précédant l'élection. Le pays est devenu plus polarisé plus que jamais car l'écart entre le Nord et le Sud et entre chrétiens et musulmans s’est accru ».

Conscient de cette réalité et des risques qu’encourait le pays, Goodluck a confessé s’être rappelé que le gouvernement qu’il dirigeait avait investi tant d'efforts dans l'édification du pays mais aussi encouragé les investisseurs tant nationaux qu’expatriés à investir au Nigeria.

Pour ce qui concerne la lutte contre Boko Haram, Goodluck a déclaré être fier d’avoir posé les bases pour Buhari de sorte qu’il puisse combattre et vaincre les terroristes. Sur ce point, il a soutenu que les équipements Rechercher équipements achetés par son administration sont ceux que le Président Buhari utilise pour combattre et avoir des victoires sur Boko Haram.

Enfin à l’adresse de ceux qui l’acculent de n’avoir pas assez fait pour le pays durant sa présidence, Goodluck a répondu qu’il a présidé aux destinées du Nigeria seulement pour cinq années mais certaines personnes parlent comme s’il a commencé à diriger le Nigeria depuis son accession à l’indépendance.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 09:19

Cameroun : Exactions de l'armée: À la place de Biya, Tchiroma assume et s'explique

africapress.com- Samedi 30 Janvier 2016- Accuser d'exactions l'armée camerounaise contre les populations civiles, hérisse le poil de Yaoundé.

À la place de Biya,-le chef suprême des armées-, et du ministre chargé de la Défense, Issa Tchiroma Rechercher Tchiroma Bakary, le ministre camerounais de la communication (Mincom), a pris sur lui "d'assumer" et de "reconnaitre " les exactions de l'armée camerounaise contre des civils nigérians.

"Notre armée commet peut être des exactions", a reconnu le porte parole du gouvernement, répondant à une question de journaliste, ce vendredi soir à l'issue de sa déclaration face à la presse.

Tout en nuançant son propos, il a ajouté, "l'armée camerounaise n'est pas la seule au monde à poser des actes incontrolés".

La sortie du porte parole du gouvernement était une reaction aux accusations d'Amnesty international, reprises par les médias internationaux. Notamment un civil nigérian interrogé par "Associated Press".

L'armée camerounaise est régulièrement accusée d'avoir la gâchette facile contre des civils.

Quelques faits sur les 6 derniers mois

Le 10 juin 2015, deux orpailleurs sont tués par des éléments du BIR dans le Mayo Sava, (Extrême-nord), ils réagissaient apprend-on, à une attaque au couteau d'un des orpailleurs.

Les tirs par balles, font une trentaine de blessés parmi les orpailleurs.

Toujours en juin 2015, trois militaires sont jetés en prison à Garoua (Nord), pour " agressions " et "extorsions de fonds ".

En octobre de la même année, des militaires soupçonnés de braquages sont arrêtés à Mokolo (Extrême-Nord). Quelques jours avant, des commerçants de ladite localité manifestent contre les braquages attribués aux militaires et autres gendarmes et policiers.

Dans la nuit du 11 au 12 novembre 2015, à Kousseri, un militaire abat un cvil avec son arme de guerre, après une dispute.

Le 23 novembre 2015 à Mbalmayo Rechercher Mbalmayo (Centre), un gendarme tue froidement son collègue et se donne la mort.

Le 12 janvier 2016, à Maroua (Extrême-Nord), un militaire fait usage de son arme de guerre et abat un gendarme.

Le 14 janvier toujours à Maroua, après une dispute dans un bar, un militaire va chercher sa kalachnikov, pour tuer un civil. Ce dernier prend la fuite.

Le 24 janvier 2016 à Wum Rechercher Wum (Nord-Ouest), un militaire poignarde mortellement un civil. En réaction un camp militaire est attaqué, des armes et munitions sont incendiées.

Dans la guerre contre Boko Haram, Yaoundé se dit être victime d'une " cabale "et d'un " acharnement " médiatiques de la part des médias internationaux qui voient mal, prétend le régime Biya, "la victoire de l'armée sur la horde des barbares de la secte islamiste".

Le bouillonnant ministre camerounais, de la Communication, a même poussé le bouchon en appelant au journalisme patriotique, " chers Journalistes, vous ne devez jamais faire la moindre place à cette entreprise de manipulation. Cette responsabilité - celle de prêter main forte au combat que mène la Nation toute entière, votre Nation, celle dont vous faites partie intégrante – vous incombe au premier plan. Vous le faites déjà si bien ; je vous demande simplement de continuer dans cette voie, de rester vigilants et d’une vigilance de tous les instants", va-t-il déclarer en promettant plus de moyens financiers aux médias dociles.

À titre de rappel, plus de 1200 personnes dont 70 militaires et policiers ont perdu la vie dans la guerre contre Boko Haram.

Depuis le 13 janvier 2016, soit en l’espace de 17 jours seulement, les attentats suicides perpétrés par Boko Haram Rechercher Boko Haram ont déjà fait 57 morts et 70 blessés, tous des civils comprenant en outre femmes et enfants, soit 11 morts à Kouyapé le 13 janvier 2016, 5 à Nguetchewe le 18 janvier 2016, 37 à Bodo Rechercher Bodo le 25 janvier 2016 et 4 à Kerawa

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