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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 20:15

Les coupeurs de routes

Le Mayo Rey en général et l’arrondissement de Touboro en particulier sont devenus de véritables nids d'insécurité où des hommes armés sèment la terreur sur les axes routiers. La recrudescence du grand banditisme dans ce département qui partage ses frontières avec le Tchad et la RCA, fait paniquer les populations et freine énormément les activités économiques et touristiques.

Le phénomène des coupeurs de routes, des prises d’otage et des braquages à mains armées animent le quotidien des populations de ce département. Jeudi dernier, le convoyeur d’un camion de marchandises a été tué à bout portant par un groupe des coupeurs de routes dans la localité de Mbang Rey. Dans la nuit de vendredi, un autre groupe de coupeurs de routes a tué un berger et a emporté des centaines de têtes de bœufs. L’épouse du préfet dudit département était déjà tombée dans le filet de ces brigands. Une importante somme d’argent qu’elle transportait lui a été piquée par les coupeurs de routes entre Tcholliré et le carrefour Guidjiba.

Malgré la mise en place de l’opération Emergence 4 à Touboro par le Président Paul Biya, l’insécurité prend de l’ampleur dans le Mayo Rey et elle tend ses tentacules au-delà du département. La ville de Lagdo qui partage ses frontières avec le Mayo Rey, connait déjà des cas de prises d’otage

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 20:12

Les Lionnes U17 ont tenu bon cet après-midi à Addis Abeba. Menée au score pendant 87 minutes, sur deux buts de Tideg Fisseha (9’) et Yimesrach Lakew (18’), l’équipe nationale peut remercier Takounda Alexandra. L’attaquante a puisé dans ses tripes pour offrir les prolongations aux Lionnes qui vont finalement s’imposer aux tirs au but (5-4). L’aventure continue sur la route de la Coupe du Monde Jordanie 2016.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 20:09

Belgique:Les Camerounais de l’étranger s’engagent pour la libération de Marafa Hamidou Yaya :: BELGIUM

Initiée par l’Action solidaire pour Marafa (ASMA), une association basée en Belgique, la rencontre a connu la participation de quatre autres associations (voir compte rendu ci-dessous).

Compte rendu rencontre internationale pour Marafa à Bruxelles

Plusieurs représentants d'associations ayant en commun la défense des droits de l'homme se sont retrouvés ce jour à Bruxelles, la capitale belge au sujet de l'affaire de Monsieur Marafa Hamidou Yaya.
L'objectif de la rencontre était de coordonner leurs efforts en faveur de la libération de l'ancien ministre d’Etat camerounais chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, injustement détenu au Secrétariat d’Etat à la Défense de Yaoundé depuis plus de trois ans.

Ont pris part à cette rencontre :
1. Des représentants de l’Association solidaire pour Marafa (ASMA), basée à Bruxelles
2. Des membres du Cercle des amis de Marafa (CERAM) basé à Paris
3. Des membres du Comité de Libération Des Prisonniers Politiques (CL2P) basé à Paris
4. Des représentants du Cercle belgo-africain pour la promotion humaine (CEBAPH)
5. Des représentants de l’Association Pour la promotion de la justice et de l’éducation (APJE)

D’autres sympathisants de la cause de l’ancien ministre d’Etat basés aux Etats-Unis ont pris part à cette rencontre, par visioconférence.

Les participants ont débattu de trois points inscrits à l’ordre du jour.
6. Le rappel de la situation judiciaire de Monsieur Marafa Hamidou Yaya
7. Le point sur son statut de prisonnier politique
8. Les actions communes à mener en faveur de sa libération

Sur le premier point à l'ordre du jour

Après un exposé succinct de l'affaire, les participants ont retenu que Monsieur Marafa Hamidou Yaya est victime d'une cabale politico-judiciaire, dont le seul but est de l'éliminer de la course à la succession du président Paul Biya.

Il a ainsi rappelé que le 23 septembre 2012, l'ancien ministre d'Etat qui jouit d'une grande popularité au Cameroun a été condamné à 25 ans de prison, officiellement pour « complicité intellectuelle de détournement de fonds » alloués à l'achat d'un avion pour le président Paul Biya.

Or, ont constaté les participants, ce motif n'existe pas et n'a jamais existé en droit camerounais. Le juge avait d'ailleurs lui-même reconnu que l'ancien ministre n'avait pas eu à gérer un seul centime des fonds alloués à l'achat de l'avion cité et qui auraient prétendument été détournés. .

Un participant a relevé que le successeur de Monsieur Marafa au Secrétariat général de la Présidence camerounaise, Monsieur Jean-Marie Atangana Mebara, a été à son tour poursuivi et condamné pour les mêmes faits, condamnation que vient de confirmer la Cours Suprême. Or si le successeur du Monsieur Marafa Hamidou Yaya a été en mesure de détourner ces fonds, c'est bien la preuve que l'argent étaient disponibles et n'avaient pas été détourné par Marafa Hamidou Yaya.

Un autre a rappelé qu'en réalité, au moment de l'arrestation de Monsieur Marafa, tout le contentieux relatif à l'achat de cet avion avait été définitivement soldé depuis fort longtemps. Le tribunal de l'Oregon aux Etats-Unis, saisi par le Cameroun, avait en effet rendu une sentence arbitrale en 2006, c'est à dire six ans avant l'arrestation de l'ancien ministre, condamnant la société GIA Internationale qui avait servi d'intermédiaire entre l'Etat du Cameroun et Boeing dans les transactions pour l'achat de l'avion, et qui avait reçu les fonds, à remettre à l'Etat du Cameroun, pour solde de tous compte un Boeing 767-300 et 800 000 dollars. Cette sentence arbitrale précisait qu'aucune des parties impliquées dans le dossier ne ferait plus de poursuites. Lors d'une conférence de presse qu'il avait donnée à Yaoundé en 2014, l'avocat du Cameroun devant le tribunal de l'Oregon, le Bâtonnier Akere Muna, avait reconnu que le gouvernement camerounais avait bel et bien réceptionné l'avion et perçu l'argent.

Cette absence d'élément matériel doublé du mépris de l'autorité de la chose jugée prouvent à suffire que la justice camerounaise a été instrumentalisée pour mettre hors d'Etat de nuire un homme dont le seul tort est d'avoir manifesté son souhait de porter un projet d'alternance politique ambitieux pour son pays.

Les participants ont noté sur ce point que les malheurs du Ministre Marafa ont en réalité commencé au moins en 2010, c'est à dire deux ans avant son arrestation, et sont liés aux fuites d’informations mondiales connues sous le nom de Wikileaks.

En effet, dans le volet camerounais de ces révélations qui ont secoué beaucoup de pays dans le monde, un câble diplomatique daté de 2008 et envoyé au Département d’Etat américain par Mme Janet Garvey, alors ambassadrice des Etats-Unis au Camerounais, relatait une conversation qu’elle avait eue avec Monsieur Marafa Hamidou Yaya, alors ministre chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

L’ambassadrice lui avait alors demandé s’il n’envisageait pas un jour d’être candidat à la l’élection présidentielle. C’était avant la révision constitutionnelle de 2008, qui a permis à Paul Biya, atteint par la limitation des mandats de se représenter.
Monsieur Marafa lui avait alors indiqué qu’il n’excluait pas cette éventualité, au cas où toutes les conditions seraient réunies.

Dès la publication de cette conversation, le ministre Marafa était devenu un homme à abattre de la part des membres du clan présidentiel, pour avoir confié de la sorte ses ambitions présidentielles.

Monsieur Marafa sera ainsi l'objet d'attaques et vexations diverses de la part des proches de Paul Biya, qui le soumettront à un matraquage systématique dans les médias. C'est dans ce contexte que le ministre de la Justice de l'époque, Monsieur Amadou Ali, prendra à son encontre une mesure d'interdiction de sortir du territoire.

Nul ne fut donc surpris qu'après son départ du gouvernement, et au regard de l'accueil populaire qu'il reçut à Garoua, sa ville natale dans le nord du Cameroun, le gouvernement ne ressorte une affaire d'achat d'un avion présidentielle vieille de dix ans pour le jeter en pâture auprès de l'opinion camerounaise et justifier son arrestation.

Alors que toutes les autres personnalités interpellées dans les mêmes conditions ont attendu des années pour être jugées, le procès de Monsieur Marafa qui s'est ouvert quatre mois après son arrestation, en août 2012, a connu une célérité inédite.

Les participants ont également noté que cette volonté d’écarter Monsieur Marafa de la compétition politique se poursuit dans l’attitude actuelle de la Cour Suprême du Cameroun, caractérisée par un incompréhensible dilatoire.

Dès sa condamnation en septembre 2012, Monsieur Marafa avait en effet déposé un recours en annulation devant la haute juridiction qui siège à Yaoundé.

Après trois ans, la Cour Suprême camerounaise qui doit examiner dans un délai de six (6) mois tous les pourvois qui lui sont soumis n'a toujours par rouvert le dossier de Monsieur Marafa.

Un participant a évoqué l'état de santé très préoccupant de Monsieur Marafa, qui a été hospitalisé plusieurs fois depuis son incarcération, sans obtenir de soins adéquats. Il a rappelé que le gouvernement camerounais avait simplement ignoré sa demande d'évacuation sanitaire, alors que tous les médecins qui l'ont examiné au Cameroun sont unanimes à reconnaître qu'il doit bénéficier d'examens et de soins poussés que n'offrent malheureusement pas les hôpitaux camerounais.

Dans le même contexte a souligné un autre participant, Monsieur Marafa est détenu dans un camp militaire et ses proches sont régulièrement soumis à toutes sortes de tracasseries administratives lorsqu'ils souhaitent le rencontrer.

Il a ainsi rappelé qu'en juillet dernier, Aïssatou Marafa, une des filles de l'ancien ministre qui vit et étudie à Paris et qui n'avait pas revu son père depuis son arrestation n'avait pas été autorisée à lui rendre visite, alors qu'elle s'était expressément rendue au Cameroun pour cela.

Les participants ont terminé le premier point de l’ordre du jour par un sujet d’une gravité exceptionnelle : l’assassinat le 26 janvier 2014 de Madame Christiane Soppo, l’assistante de Monsieur Marafa.
Madame Soppo qui a exercé ses fonctions pendant plus de 20 ans auprès du ministre a été torturée puis assassinée avec une extrême cruauté.
Le caractère politique de cet assassinat n’a jamais fait l’ombre d’un doute.
L’interpellation publique du président Paul Biya par Monsieur Marafa dans sa lettre du 24 mars 2014 n’a reçu aucune réponse.
Par ailleurs, l’enquête annoncée par les autorités de Yaoundé est au point mort.
Dans sa recherche du bouc émissaire idéal, la police camerounaise a arrêté arbitrairement un jeune réfugié rwandais qui a été libéré au bout de trois mois de détention sous la pression du HCR.

Sur le deuxième point à l'ordre du jour

Les participants ont noté avec satisfaction que la communauté internationale a reconnu Monsieur Marafa Hamidou Yaya prisonnier politique.
Ils ont noté que les Etats-Unis, pays où toutes les transactions relatives à l'achat de l'avion du président camerounais avaient eu lieu avaient ouvert la voie à cette reconnaissance, en menant leurs propres investigations sur la trajectoire prise par les fonds débloqués par l'Etat camerounais pour l'achat d'un avion présidentiel.

Conduites par le Département d'Etat américain notamment auprès de l'avionneur Boeing chargé de construire l'avion et auprès de la société GIA qui a servi d'intermédiaire pour l'achat, ces investigations avaient totalement blanchi Monsieur Marafa.

D'où la reconnaissance de son statut de prisonnier politique, régulièrement signalé dans les différents rapports sur les droits de l'homme dans le monde, publiés par Département d'Etat américain.

Les participants ont également relevé avec satisfaction l'appel à la libération de Monsieur Marafa lancé par l'Internationale Socialiste, qui a adopté une résolution sans équivoque dans ce sens, lors de son Conseil qui s'est tenu au siège des Nations-Unies à New York, les 6 et 7 juillet 2015.

Les participants ont enfin noté sur ce point que le maintien en prison de Monsieur Marafa, dont l'innocence a été amplement démontrée contribuait à ternir l'image du Cameroun dans le monde, en lui faisant la mauvaise publicité d'un pays qui ne respecte ni ses propres lois ni les droits de l'homme.

Sur le troisième point à l'ordre du jour

Les participants ont manifesté leur volonté d'agir ensemble et vigoureusement en faveur de la libération de Monsieur Marafa Hamidou Yaya.
Pour cela, ils ont décidé:

1. De mettre sur pied une plateforme commune. Celle-ci permettra de coordonner toutes les actions et manifestations en vue de sensibiliser l'opinion camerounaise et internationale sur les violations des droits de Monsieur Marafa Hamidou Yaya.
2. De saisir à travers cette plateforme toutes les organisations internationales des droits de l'homme, les organisations régionales et mondiales d'Etats comme l'ONU, l'Union Africaine, l'Union Européenne, au sujet de l'affaire de Monsieur Marafa Hamidou Yaya
3. D'organiser toutes manifestations de nature à sensibiliser l'opinion publique camerounaise et internationale au sujet des violations répétées des droits de Monsieur Marafa Hamidou Yaya.
4. D'interpeler directement le président Paul Biya au sujet de cette affaire.
5. D'appuyer toutes les initiatives en faveur de la libération de Monsieur Marafa.

Signatures (voir liste ci-dessous)

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 20:02

Le Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a procédé à l’installation des membres de la commission nationale de lutte contre la concurrence déloyale mercredi 20 janvier 2016 à Yaoundé. Léopold Noël Boumsong est le président de la commission, Félix Fotso en est le Vice président et Edgar Roger Pamphile y occupe le poste de secrétaire permanent.

La commission a été mise sur pied pour «lutter contre les pratiques anticoncurrentielles qui sont des pratiques occultes, souterraines sournoises. Et qui en réalité empêchent l’activité économique de s’épanouir. Ce sont des agissements fautifs de la part des opérateurs économiques qui sont susceptibles d’engager leurs responsabilités et qui détournent les profits issus du libre exercice de la concurrence au profit d’une minorité dominante au détriment de l’intérêt majeur», prévient Léopold Noël Boumsong, président de la Commission, dans les colonnes du journal Le Messager paru le vendredi 22 janvier 2016.

«Lorsque nous avons une information ou un soupçon d’une pratique anticoncurrentielle, nous pouvons nous autosaisir. Mais nous pouvons aussi être saisis par les opérateurs économiques qui ont intérêt à soumettre leurs affaires à l’examen de cette commission. Nous avons donc des pouvoirs d’auto saisine, des pouvoirs d’enquêtes des pouvoirs de poursuites et surtout des pouvoirs de juridiction, parce que nous pouvons infliger des sanctions. Nous pouvons également faire des injonctions, parce qu’en se déployant, il y a des activités préventives, c'est-à-dire de mener des plaidoyers» explique le président de la commission.

Les téléspectateurs camerounais ont bien remarqué une publicité d’un opérateur de téléphonie mobile qui commence par la destruction d’un fruit représentant un concurrent, ou encore une publicité d’un autre qui a une mélodie quasiment identique à celle de la publicité de son principal concurrent. Si ces cas de figures sont des exemples de concurrence déloyale, la commission aura très vite de quoi commencer son travaiLes membres ont été installés mercredi 20 janvier 2016 à Yaoundé.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 19:59

Quart de finale du CHAN 2016 : Ndtoungou Mpile reste confiant

Malgré le match nul réalisé jeudi dernier contre l’Ethiopie, l’entraîneur national des Lions A’ pense le Cameroun est a des chances de se qualifier pour les quarts de finale de cette compétition. La sélection nationale A’ du Cameroun joue sa qualification ce lundi 25 janvier 2016. Dans cette rencontre comptant pour la troisième et dernière journée de poule, Hugo Nyame et ses coéquipiers seront opposés à la RD Congo leader incontesté du groupe avec 6 points.

Si le Cameroun, qui n’a besoin que d’un point pour se qualifier, a en face de lui une équipe assez expérimentée et solide, Martin Ntoungou Mpile, l’entraîneur des Lions A’ est serein. Il compte sur l’expérience de ses poulains pour arracher son ticket de qualification : « Le Cameroun est deuxième de la poule B et est bien parti pour trouver sa qualification. Pour le match contre la RD Congo ce lundi, 25 Janvier 2016, on va essayer de confirmer. Donc, je pense que le Cameroun peut se qualifier à la 3ème journée », a t-il déclaré.

Au sujet de la sortie manquée de son équipe lors de la deuxième journée face à l’Ethiopie, Martin Ntoungou Mpilé affirme que l’adversaire du jour n’était pas facile à manœuvrer : « Le match était très difficile. L’Ethiopie a présenté une équipe coriace et nous avons eu beaucoup de problèmes à trouver des solutions. Néanmoins, avec un point obtenu dans ces conditions, je pense que ce n’est pas mauvais ».

Selon lui, la progression de son équipe est appréciable. « L’équipe du Cameroun est jeune. Elle n’a que trois mois d’existence. Nous pensons qu’elle est entrain de progresser. Les 23 joueurs sélectionnés font beaucoup d’efforts et je suis certain qu’on fera encore du chemin dans cette compétition », a t-il tenu a préciser

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 20:20

Patricia Bakalak, Bruno Henry et Alain Bomo Bomo sont les têtes d’affiche du film WAKA réalisé par Françoise Ellong. Le film sorti en 2014 a déjà remporté de nombreux prix tels que le prix de la meilleure réalisation au Mashariki African Festival à Kigali au Rwanda, le prix spécial du jury respectivement au 17è festival du cinéma africain de Khouribga au Maroc, au Dikalo Award d’encouragement, première œuvre de long métrage de la 11è édition du Festival international du film panafricain de Cannes et une mention spéciale du Jury Jeune à la 14è édition du festival Lumières d’Afrique à Besançon en France.

WAKA c’est l’histoire d’une mère prête à tout pour subvenir aux besoins de don enfant. Mère le jour et prostituée la nuit, elle fait tout pour que son petit garçon ne manque de rien. Au Cameroun, les prostituées sont vulgairement appelées «waka», d’où le titre du film tourné dans la ville de Douala avec des acteurs camerounais.

Le film a récemment été diffusé sur A+, une chaîne du bouquet Canal+, les 4, 5, 6 et 9 janvier 2016. Une diffusion qui a été favorablement accueillie par les téléspectateurs qui n’ont pas hésité à jeter des fleurs à la réalisatrice et aux acteurs par le biais des réseaux sociaux. Le film sera bientôt commercialisé en DVD.

Francoise Ellong est une Camerounaise de 28 ans qui est allée s’installer en France à l’âge de 11ans. En 2002, elle participe au concours du jeune écrivain francophone, et au bout de quelques années, elle est redirigée vers le scénario. En 2006 elle fait ses premiers essais en tant que scénariste, mais également réalisatrice.

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 20:17

Jean Marie Dongou : "motivé et excité"

Jean-Marie Dongou a été officiellement présenté au public de Saragosse ce vendredi après-midi dans l’antre du stade de la Romareda. Le jeune international était plutôt satisfait de se retrouver dans cet endroit pour débuter finalement une carrière qui ne lui était pas promise à Barcelone. "Quand j’ai reçu l’apple de Saragosse, ma motivation a simplement décuplé", dira t-il.

Le 22 janvier 2016

Il devra s’adapter rapidement puisque le club compte sur son talent offensif pour se relancer.

Le Lion Indomptable a confirmé qu’il est "prêt à jouer et à aider le Real Saragosse" et n’a pas peur de la pression : "Il y a toujours de la pression, qui est le football. Il faudra travailler et être à la hauteur de ce qu’attend le club ".

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 20:14

Si le don de véhicules de service de mercredi passé a donné le sourire à ses bénéficiaires, ce n’est pas le cas pour quelques leaders de partis d’opposition qui ont désapprouvé l’action du président de la République Paul Biya. Il en est ainsi du secrétaire national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Sosthène Médard Lipot et de la présidente de l’Alliance des forces progressistes qu’Equinoxe télévision a interviewés. « Tout ça c’est de la diversion dans un pays où les Camerounais en zone urbaine comme en zone rurale manquent d’eau à boire. Chacun des gouverneurs a une dotation d’environ 80 millions en termes de parc automobile. Donc ça s’ajoute à ce qu’ils ont déjà. C’est trop de luxe pour eux », critique Sosthène Médard Lipot. Pour lui, l’argent des grosses cylindrées aurait pu servir à aider les populations démunies. « 80 millions ça fait 80 puits d’eau ou les forages dans environ 80 villages camerounais pour un seul gouverneur. Et comme ils sont 10 gouverneurs ça fait donc 800 forages. Il manque de l’eau potable en zone rurale comme en zone urbaine. Il y a l’équivalent de 800 forages d’eau potable qui ont été donnés gracieusement aux gouverneurs de régions », dénonce-t-il.

Pour sa part, Alice Sadio considère que les autorités de Yaoundé infantilisent le peuple camerounais. « Le gouvernement de ce pays nous prend pour des totos. J’ai du mal à comprendre que pour exercer leurs fonctions ces braves gouverneurs-là aient besoin de deux véhicules. Et de surcroit des véhicules de 50 millions ». Elle pense que Paul Biya et ses ministres ont violé leurs engagements, leurs promesses. « Il y a une contradiction criarde entre ce qui nous a été annoncé à savoir qu’on réduisait les dépenses de fonctionnement de l’Etat pour l’exercice budgétaire de 2016. Mais à peine avons-nous commencé l’exercice qu’on met à disposition plus de 80 millions pour un individu », s’étonne-t-elle.

Sosthène Médard Lipot et Alice Sadio condamnent l’acte attribué au Chef de l’Etat.

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 20:12

A

Martin Ndtoungou Mpile

Photo: (c) Raphael Happi Mbieleu

Le sélectionneur des Lions Indomptables A’, Martin Ndtoungou Mpile s’est exprimé après le nul compromettant, concédé par le Cameroun face à l’Ethiopie (0-0) comptant pour la deuxième journée de la phase de poule du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2016 dans la poule B. Si beaucoup d’observateurs ont accusé ses joueurs de n’avoir pas suffisamment mouillé le maillot, le technicien camerounais a sagement évité de les diaboliser. «Le match était très difficile. Lorsque les joueurs arrivent sur le terrain, ils ont toutes les consignes mais en face, il peut arriver que l’adversaire soit très bon et ça remet en question les dispositions qu’on aura prises pour le match. Et c’est ce qui s’est passé. L’Ethiopie a présenté une équipe très coriace cet après-midi, nous avons eu beaucoup de problèmes à trouver des solutions. Voila, ça existe au football, on prévoit des choses et puis, l’adversaire ne vous permet pas d’atteindre vos objectifs. Mais un point dans ces conditions, je pense que ce n’est pas mauvais», a-t-il relativisé.

Autre argument avancé par l’ancien sélectionneur adjoint des Lions séniors, la jeunesse de son effectif. «L’équipe que vous avez observée aujourd’hui a trois mois d’existence mais nous pensons qu’elle est en train de progresser et c’est par rapport à ce qui n’existe même pas. Je pense que les joueurs, ils font même beaucoup. Je pense qu’on va encore faire du chemin dans cette compétition.» Indique le coach. Pour l’entraineur camerounais, pas question de s’inquiéter. «Contre la RDC, nous allons chercher à confirmer la qualification. Je pense que quand vous regardez le classement dans ce groupe, le Cameroun est bien placé, pour trouver la qualification. Actuellement, on a 4 points et je pense que le Cameroun peut se qualifier», assure celui-qui dit n’avoir pas peur de la redoutable sélection congolaise qui a remporté sur de larges scores, ses deux première sorties face à l’Ethiopie (3-0) et contre l’Angola (4-2).

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 20:08

Volker Finke au stade de Huye

Photo: (c) Raphael Happi Mbieleu

Volker Finke, l’ex sélectionneur des Lions Indomptables était l’invité surprise des deux rencontres du Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN), jouées ce jeudi 21 janvier 2016 au Stade de Huye (RDC-Angola 4-2 et Cameroun-Ethiopie 0-0). Le technicien allemand était confortablement installé à la tribune officielle, tout juste devant la forte délégation officielle camerounaise, constituée entre autres de Tombi A Roko Sidiki, président de la Fecafoot et Albert Roger Milla, ambassadeur itinérant qui n’avait jamais entretenu de bonnes relations avec le germanique tout au long de son séjour à la tête des fauves.

Alors que des indiscrétions faisaient savoir que l’ancien patron du banc technique de l’équipe nationale du Cameroun venait superviser la formation A’ de l’Angola, où il est annoncé à la tête de la sélection sénior, le technicien n’a pas confirmé cette information. Il a dit plutôt être venu accompagner un ami, spécialiste du football africain. S’il a refusé d’accorder une interview normale à la presse camerounaise présente au stade, prétextant qu’elle «raconte trop de mensonges», l’ex patron de l’encadrement technique des Lions a au moins accepté d’aborder, son passage à la tête de l’équipe du Cameroun dans un bref échange avec les reporters.

Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la sélection du Cameroun ne rappelle visiblement que de très mauvais souvenirs à Finke qui estime par ailleurs que le feuilleton avec les lions est loin d’être terminé. «Avec le Cameroun, ce n’est pas encore fini. Ils ont abusivement rompu mon contrat mais je préfère qu’on fasse un arrangement à l’amiable pour éviter des procès devant la FIFA», a-t-il expliqué. Mais si rien n’est fait d’ici deux semaines, l’ancien coach des Lions menace de commettre ses avocats à la FIFA.

Commentant l’actualité du football camerounais, il ne prédit pas un très bon avenir pour la sélection fanion malgré l’arrivée d’un nouvel exécutif à la tête de la Fédération Camerounaise de Football. «Ce sont les mêmes personnes qui sont là. Après près de deux années et demies passées à la tête de cette équipe nationale, je connais à peu près les mentalités», a-t-il indiqué.

Volker Finke n’a pas aussi loupé les journalistes camerounais, qu’il accuse de «raconter trop de mensonges». Il croit même connaitre les personnes qui «tiennent» certains médias avec lesquels il n’avait jamais entretenu de bonnes relations.

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