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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 20:05

Camair-Co: Inauguration vols MA-60 - 23/01/2016

Photo: (c) Cameroon-Info.Net

L’événement a commencé ce samedi matin, 23 janvier 2016, à l’aéroport international de Douala. Les invités de marque, les hommes et femmes des medias et le personnel de Camair-Co ont embarqué dans les vols MA-60, après les traditionnelles formalités administratives.

Sous un ciel très clément, ce beau monde, s’est envolé peu après 8h, à destination de l’aéroport international de Nsimalen à Yaoundé. Dans la capitale politique du Cameroun, le Ministre des Transports et d’autres personnalités ont été aussi embarqués à destination de Douala, puis retour à Yaoundé où ont eu lieu les autres articulations de la cérémonie des vols inauguraux des MA-60. «Le voyage s’est très bien passé. Au départ, j’avais un peu peur compte tenu de la mauvaise pub qui a été faite sur la situation de ces avions chinois. Mais tout s’est bien passé, je suis satisfait» confie une consœur qui a fait ce samedi, Douala - Yaoundé - Douala à bord d’un des deux MA-60 mis en circulation.




Camair-Co: Inauguration des vols MA-60 - 23/01/2016

Photo: (c) Cameroon-Info.Net

Ces deux aéronefs qui viennent enrichir la flotte de Camair-Co, vont prioritairement desservir les réseaux domestiques. «Plusieurs aéroports nationaux ont été réhabilités et sont prêts pour recevoir les nouveaux aéronefs. Ces avions iront à Bafoussam, Bertoua, NGaoundéré, Garoua et bien sûr à Douala et Yaoundé aussi. Tous les aéroports nationaux ne sont pas prêts. Mais, il y a des opérations qui sont en cours pour apprêter tous les aéroports» indique Alain Edgar Mebe Ngo’o, le Ministre des Transports.

Dans le dossier de presse remis aux journalistes en fin d’année dernière lors d’une rencontre avec la Direction générale de Camair-Co, il est écrit que le MA-60 est un bi-turbopropulseur de transport commercial, l’un des produits phares du constructeur China Aviation Industry Corporation (AVIC), une holding publique chinoise spécialisée dans la construction aéronautique. On y apprend également que les MA-60 acquis par Camair-Co, ont été fabriqués en 2013 et immatriculés en 2015. D’une capacité de 48 passagers, le MA-60 a 42,31 mètres de longueur et 8,86 mètres de hauteur.




Camair-Co: Inauguration des vols MA-60 - 23/01/2016

Photo: (c) Cameroon-Info.Net

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 20:02

Interview de Amzat BOUKARI-YABARA sur le franc CFA Amzat BOUKARI-YABARA est historien et écrivain. Il est l’auteur de plusieurs articles et ouvrages d’histoire et de géopolitique africaine. Son dernier livre est Africa Unite ! Une histoire du panafricanisme[i], publié aux éditions La Découverte en 2014. Il est également l’un des animateurs de la Ligue panafricaine – Umoja (LP-U)[ii].

Bonjour Amzat BOUKARI-YABARA, pouvez-vous nous expliquer la genèse du franc CFA ?
La monnaie connue sous son acronyme CFA est le franc des colonies françaises d’Afrique. Le CFA a été créée par un décret signé le 25 décembre 1945 par le général Charles de Gaulle. La seconde guerre mondiale vient de se terminer, et la France se retrouve dans le camp des vainqueurs. Elle le doit en grande partie à la contribution militaire et économique de son empire colonial. Jusqu’en 1943, la capitale officielle de la France libre est bien Brazzaville, et c’est de là qu’en janvier 1944 le général de Gaulle organise une conférence pour annoncer que la France exclut absolument toute indépendance de ses colonies après la fin de la guerre. En juillet suivant, lors de la signature des accords de Bretton Woods, la France obtient l’inclusion parmi les monnaies reconnues du nouveau système monétaire international ce qui deviendra officiellement le CFA en décembre 1945.

Le système du CFA se met en place dans les deux blocs que sont l’AOF et l’AEF, ainsi qu’aux Comores. Le système qui permet de rapatrier les avoirs africains en France reprend le mécanisme mis en place par le régime nazi durant l’Occupation. La France imprime et injecte une somme de billets équivalent au montant des avoirs qu’elle récupère dans le cadre de l’économie coloniale. Une première faille intervient en septembre 1958, lorsque la Guinée de Sékou Touré prend son indépendance et, avec l’aide du Ghana de Kwame Nkrumah, lance sa propre monnaie. Sékou Touré lance la fameuse formule : « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’esclavage dans la richesse. »

Revenu au pouvoir et inquiet de voir l’exemple guinéen faire tâche d’huile, de Gaulle réagit en faisant de la question monétaire un enjeu stratégique. Outre le sabotage des économies des pays qui sortiront du pacte monétaire (Guinée, Mali sous Modibo Keita), la signature de ces accords monétaires devient l’une des conditions de l’octroi des indépendances. Les autres conditions étaient de maintenir des accords militaires, commerciaux, diplomatiques et culturels privilégiés avec la France. Depuis, ces accords se sont renforcés en dépit du retard cumulé pour les pays africains.

Beaucoup d’économistes dénoncent le caractère inique de cette monnaie. Pouvez vous nous dire en quoi le franc CFA n’est pas du tout dans l’intérêt des pays africains qui l’utilisent comme monnaie depuis les Indépendances ?
La souveraineté d’un État se constate au niveau de sa diplomatie, sa défense et son commerce, plus précisément le commerce extérieur qui amène à échanger avec d’autres États également indépendants, et à défendre dans ce cadre-là ses intérêts. La monnaie est donc un élément d’identité nationale et un outil de souveraineté et de reconnaissance international. Il est difficile de se développer sans avoir le contrôle de tout le circuit monétaire qui ne se résume pas à la planche à billets. Le franc CFA a été créé en 1945, ce qui veut dire que les États africains sont devenus indépendants dans un système monétaire dépendant. Par conséquent, le maintien dans le franc CFA constitue une amputation réelle de leur souveraineté.

La France a toujours défendu le CFA en disant que cette monnaie faciliterait l’intégration de ses anciennes colonies dans le commerce international, leur donnerait de la stabilité et de la confiance pour attirer les investisseurs étrangers. Inutile. Le bilan aujourd’hui est sans appel. Outre la faiblesse du commerce à l’intérieur de la zone CFA, il convient d’ajouter l’inconvertibilité du CFA entre les deux zones, celles d’Afrique de l’Ouest et celle d’Afrique centrale, qui dépendent de deux banques centrales distinctes. Le CFA d’Abidjan n’est pas accepté à Libreville et inversement. En dehors des zones, il est impossible, voire interdit de convertir du CFA dans une autre monnaie. La parité fixe avec le franc français puis l’euro empêche toute cotation du CFA. Les pays concerné ne peuvent donc avoir aucune politique monétaire en dehors des limites définies par le CFA.

Comment peut-on expliquer le maintien du franc CFA après le passage à l’euro ? Pourquoi les États qui utilisent le Franc CFA ne peuvent pas créer leur propre monnaie ? Est-ce si compliqué que ça surtout quand on sait que c’est la base même d’une Indépendance ?
Le mécanisme du maintien du franc CFA dans le cadre du passage à l’euro a été mis en place par Dominique Strauss Khan, qui était à l’époque le locataire de Bercy. Entre parenthèse, ce n’est peut être pas une coïncidence de voir que DSK a été évincé de son poste au FMI la même année que Kadhafi et Gbagbo dont les projets monétaires nécessitaient des interlocuteurs au fait des accords initiaux. Le FMI de Christine Lagarde a d’ailleurs reconnu les rebelles libyens comme « gouvernement » légitime avant même la mort de Kadhafi.

Bref, logiquement, on pourrait penser que le passage du franc français à l’euro aurait entraîné la fin du CFA. Néanmoins, l’euro est juste devenu la nouvelle monnaie de rattachement du CFA et du franc comorien. Pour la France, il s’agissait de garder son contrôle exclusif et privilégié sur l’économie et le budget d’une quinzaine de pays africains. Les négociations menées entre la France et la Commission Européenne incluaient en échange du maintien de la tutelle française sur le CFA une ouverture des pays de la zone CFA aux investissements européens, notamment les futurs APE. Maintenant, les États qui utilisent le CFA ont les moyens techniques de créer leur propre monnaie, mais la volonté politique est totalement absente. Derrière la sortie du CFA, c’est toute la question de la rupture – absolument nécessaire – avec le système néocolonial. Or beaucoup de dirigeants africains refusent d’assumer leurs responsabilités ou sont ouvertement complices de cette inertie. Ceux qui ont voulu tenter ou suggérer une sortie de la zone CFA ont été soit assassinés comme le président togolais Sylvanius Olympio dès janvier 1963, soit neutralisé comme le président ivoirien Laurent Gbagbo. La question de l’indépendance est complexe et l’aspect monétaire est très sensible.

Le Sénégal, la Cote d’ivoire et plusieurs autres pays de l’Afrique de l’ouest ont signé les APE. Avec une monnaie indexée à l’euro, les états signataires ne sont ils pas de fait perdants avec de tels accords ?
De nombreux groupes de la société civile ont manifesté pour empêcher la signature des accords de partenariat économique, qui s’accompagnent d’un accord de libre-échange qui prétend ouvrir aux Africains un nouveau cycle d’aide au développement. Les Africains ne peuvent pas lutter contre les intérêts européens, et la signature de ces APE entérine un véritable suicide économique et social. Tout ce qui avait survécu aux programmes d’ajustement structurel des trois dernières décennies risque de ne pas survivre aux APE. En effet, le producteur africain et le consommateur africain ne disposent pas du tout des mêmes moyens que leurs homologues européens (syndicats, subventions…). Les différences de revenus sont de 1 à 40 ou 50.

Par ailleurs, les APE s’inscrivent dans la lignée des accords ACP/CEE puis ACP/UE dont on a vu qu’ils n’ont pas permis aux pays africains de vendre leur production de manière équitable sur les marchés européens. La réciprocité des APE qui ouvre les marchés africains aux produits et entreprises européennes risque de conduire un peu plus à la paupérisation des Africains. Il est d’ailleurs très intéressant de voir que la signature des APE a été médiatiquement masquée par de très nombreux articles et rapports sur le mythe de l’émergence et des classes moyennes africaines.

Le franc CFA est-il comme le pense certains un outil de domination des ex-colonies au service de la France ? Qu’en est-il de la participation française dans la gestion des banques centrales africaines ?
Oui, très clairement. Le franc CFA est fabriqué en France, près de Clermont-Ferrand. Les États africains ont pour obligation de placer officiellement un pourcentage de leurs avoirs sur un compte d’opérations bloqué et secret auprès du Trésor et de la Banque de France lesquels garantissent en échange la convertibilité du CFA. Le pourcentage varie, officiellement autour de 50% je crois, il semblerait qu’il soit plus proche de 80%, mais ce sont des informations qui sont classées et inaccessibles. Ce qui n’est pas pour améliorer la confiance en cette monnaie.

Ce mécanisme opaque, pour ne pas dire occulte, est contrôlé par les agents du Trésor et de la Banque de France disposant du nombre de sièges suffisants dans les conseils d’administration des trois banques centrales de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Centrale (BEAC) et des Comores (BCC) pour y bloquer toute décision contraire à leurs intérêts. Tout le mécanisme permet à la France de continuer à faire circuler dans une quinzaine de pays africains une monnaie qui est bel et bien, à l’insu des Africains et en dépit de ceux qui y portent une affection, une monnaie coloniale française.

Peut-on dire que la centralisation des réserves de changes ainsi que la parité fixe CFA-euro sont des principes qui bloquent l’économie des pays de la zone CFA et entrave la compétitivité des économies africaines dans le monde ?
Concrètement, dans un contexte où il est nécessaire de lever des fonds pour lancer de grands projets permettant de résorber le chômage de la jeunesse africaine, les pays utilisant le CFA ne sont pas en mesure de prendre des initiatives. Ils n’ont pas un accès immédiat aux avoirs déposés en France, ils n’ont pas la possibilité de dévaluer leur monnaie en fonction de la conjoncture et d’être ainsi davantage compétitifs sur les marchés internationaux. Ils n’existent même pas sur les marchés internationaux.

La situation de dépendance est telle que je ne suis pas certain que les différents ministres africains de l’économie, des finances ou du budget soient réellement au courant – au milliard près – des réserves dont disposent leur pays, et ce sans avoir à prendre un rendez-vous avec les agents parisiens de la Banque de France. La capacité des États à épargner, investir, prendre des risques, participer à l’économie et à la finance mondiale en toute connaissance de cause, est largement brimée, ainsi que toute la pensée économique africaine. Tout en sachant que cela n’empêche pas les banques françaises de jouer avec les avoirs des pays africains, ni certains dirigeants ou entreprises de faire sortir des fortunes colossales.

Quelles solutions voyez-vous pour régler la dépendance de l’Afrique vis à vis des pays impérialistes ? Partenariat sud-sud ? Accords au niveau africain ? Création d’une monnaie africaine ?
Il convient de rappeler que les pays utilisant le CFA ne sont qu’une minorité à l’échelle africaine, et ces anciennes colonies françaises occupent souvent les dernières places des classements de performance économique. La France se garde bien d’en faire l’écho. Beaucoup de pays africains ont leur propre monnaie, même si plusieurs sont également liés à Londres ou Washington, voire à Pékin. Le règlement de la dépendance passe par une rupture politique, économique et culturelle.

Si l’euro permet un commerce intra-européen représentant 75% du commerce au sein de la zone UE, les chiffres dans la zone CFA ne dépassent pas 15%. Des pays qui ont la même monnaie, qui partagent grosso modo le même espace culturel, qui disposent d’une continuité géographique, restent individuellement dépendants de l’étranger, alors que réellement ensemble, avec un programme d’industrialisation, de production et de consommation à l’échelle ouest-africaine ou panafricaine, ils pourraient construire leur destin. La première solution, depuis les indépendances, reste celle de l’unité africaine et du panafricanisme. Je précise que le choix de l’Union africaine de construire l’intégration à partir des cinq Communautés économiques régionales (CER) est une impasse tant qu’on ne dessert pas l’étreinte des marchés étrangers sur le continent, avec un véritable protectionnisme continental et une abolition des frontières internes. Une véritable révolution politique et culturelle panafricaine.

Il faudrait mettre fin au système de l’aide, établir un fonds de paiement et de solidarité interafricain pour faciliter les échanges économiques continentaux, donner à la diaspora un cadre d’investissement économique structuré et planifié, et revoir localement les conditions de l’austérité. Thomas Sankara avait imposé au peuple burkinabé une politique d’austérité. Pourtant, sous Sankara, les indicateurs de la santé, la culture, la jeunesse, la condition féminine et l’agriculture ont progressé. Puis Sankara a été assassiné et le Burkina Faso a embrassé une autre politique d’austérité qui a détruit une partie des acquis de la révolution sankariste. Sankara a montré qu’un peuple doit pouvoir choisir le type d’austérité conforme au destin qu’il veut se construire. L’Afrique a besoin de bonds révolutionnaires, et si une expérience sankariste avait pu avoir lieu dans des pays grands, très peuplés et regorgeant de ressources comme le Nigéria ou le Congo-Kinshasa, le continent aurait connu une transformation radicale.

Un pays très peu peuplé comme la Libye de Kadhafi avait également les moyens de lancer effectivement une révolution monétaire continentale, qui aurait été le chapitre africain d’une révolution monétaire mondiale puisque la Chine et la Russie ont également leur agenda monétaire face aux intérêts occidentaux. La guerre de Libye visait à briser tout projet de rupture, tout en s’accaparant les réserves d’or et les fonds souverains libyens afin de renflouer les banques occidentales. La destruction du plan de la future monnaie panafricaine a servi à sauver l’euro et le dollar. La question monétaire est donc une question stratégique et géopolitique qui nécessite de tâter le terrain deux fois plutôt qu’une, et à anticiper pour mieux saisir les opportunités.

Les populations africaines ont-elles conscience que le franc CFA est un outil de domination au service de la France ? N’est ce pas la un véritable programme pour un parti africain qui se réclame de l’indépendance totale de l’Afrique ?
Oui, j’ai l’occasion de parler de la place de l’Afrique dans les enjeux économiques et monétaires internationaux avec la Ligue Panafricaine – Umoja (LP-U). Pendant très longtemps, les militants panafricains qui évoquaient le mécanisme du CFA étaient considérés comme des illuminés. Auteur de l’ouvrage de référence sur le mécanisme de racket du CFA, le professeur camerounais Joseph Tchundjang Pouemi a même connu une fin brutale en 1984.

Néanmoins, le sujet est de plus en plus présent dans l’opinion. Lorsque des Africains – y compris originaires de pays non concernés – découvrent le mécanisme du CFA, ils sont souvent frappés de stupeur. Comment est-ce encore possible en 2016 ? Il faut dire que le discours dominant est d’affirmer que la question du CFA est un enjeu technique réservé aux experts, ce qui permet d’écarter le citoyen lambda. Or en réalité, la monnaie est un enjeu démocratique. Qui en Afrique ou ailleurs ne doit pas gérer son portefeuille et son budget ? Quel intérêt dans ce cas d’élire un président dont la marge de manœuvre dépendra de sa visite à Paris ? C’est là toute la stratégie de la France qui soutient davantage des profils de banquiers, d’économistes ou d’affairistes à la tête de ses anciennes colonies, et qui surveille la production critique des Africains comme le lait sur le feu.

La France est de plus en plus interpellée, et Paris ne peut pas demander à ses anciennes colonies de faire des efforts démocratiques d’un côté, et de l’autre refuser de voir que le débat sur le CFA est éminemment démocratique. Chaque année depuis 1994, à chaque élection, les rumeurs de dévaluation visent à intimider les peuples qui feraient le mauvais choix dans l’urne. La dévaluation est une mini-bombe atomique, tout comme les fameuses annulations de dette qui n’empêchent pas les Africains qui ont la chance d’avoir un travail de voir une partie de leurs revenus disparaître dans le paiement d’une dette sans fin. Croire que les pays africains peuvent s’en sortir en restant dans un système comme celui du CFA revient à vouloir atteindre la Lune en creusant un tunnel. Donc il faut travailler les conditions de la rupture.

Nos peuples sont nés dans un système monétaire qu’ils n’ont à aucun moment choisi mais dont ils subissent l’incapacité à améliorer leur quotidien. C’est en cela que l’on peut parler de servitude monétaire. Le principe d’une monnaie est de refléter l’état de l’économie d’un pays, et les résultats économiques des pays africains sont très inférieurs à leur potentiel réel. Ce n’est pas une question d’afro-optimisme ou d’afro-pessimisme, mais de pris de conscience. Comme disait Tchundjang Pouemi, « aujourd’hui, faute d’accorder aux questions monétaires l’attention qu’elles méritent, l’Afrique inflige à ses enfants et plus encore à ceux qui ne sont pas encore nés, des souffrances tout à fait gratuites. »

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 19:58

Nathalie Koah est de retour dans « Revenge-Porn »

Intitulé « REVENGE PORN : Foot, sexe, argent : le témoignage de l’ex de Samuel Eto’o », cet ouvrage de 224 pages promet de révéler « le témoignage de Nathalie Koah » sur une « certaine élite du football qui se discrédite à coups de sextape et d’escort girl », d’après un communiqué récemment rendu public.

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Alors que l’on croyait que la tempête s’était calmée, voilà que l’on découvre que l’ex amante du meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) s’apprête à lancer sur le marché, un livre-révélation. L’auteure, ex-hôtesse de l’air révélée aux yeux du public lors d’un scandale qui l’opposait à la star du football Samuel Eto’o entend à travers son œuvre, prendre sa revanche sur le capitaine d’Antalyaspor qui l’a fait avant elle, « en publiant sur internet des photos d’elle dans les postures les plus intimes ». Ceci, après avoir vécu pendant près de sept ans, « une passion clandestine dans les somptueux hôtels de Paris, Londres, ou Monaco » et surtout après s’être « livré à lui corps et âme », raconte le communiqué.

Depuis le fameux scandale, Samuel Eto’o a épousé sa compagne de longue date, l’Ivoirienne Georgette Tra Lou et Nathalie Koah elle, a profité de sa nouvelle notoriété pour lancer une marque de lingerie. Pourtant, la hache de guerre n’est visiblement pas enterrée. « REVENGE PORN : Foot, sexe, argent : le témoignage de l’ex de Samuel Eto’o » dont le prix est fixé à 17,95€ sera mis en vente le 18 février prochain.

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 19:52

Patrick Belinga, président de l’Association des étudiants et stagiaires Camerounais au Maroc (Casam).

Pouvez-vous nous dire qui est Patrick Belinga ?
Je suis le président de l’Association des étudiants et stagiaires camerounais au Maroc (Casam). En anglais, c’est Cameroonian Students’ Association in Morocco). L’association existe depuis 1988. Je fais des études en sciences politiques, niveau master 2 ; et j’entame ma cinquième année d’études au Maroc.

Vous avez porté à la connaissance de notre journal un problème de complément de bourse 2014/ 2015 au bénéfice de 139 étudiants qui est toujours indisponible jusqu’à ce jour. A combien s’élève le montant du complément de cette bourse par étudiant et quelle en est la somme totale ?
Le montant du complément de bourse 2014/2015 s’élève à 125. 100. 000 (cent vingt-cinq millions cent mille) Fcfa, soit 900. 000 Fcfa par étudiant.

Qui doit payer ce complément de bourse et pourquoi est-il toujours indisponible?
Selon ce que nous avons appris de l’ambassade ici, le complément de bourse est déduit du budget alloué au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup). Jusqu’à présent, apparemment, seul le virement de crédit a été fait, pas les liquidités. D’après le Minesup, c’est le ministère des Finances (Minfi) qui devrait s’en charger. Or, tout le problème est là : aussi bien le chef comptable que le payeur général, les deux assurent n’avoir pas reçu de lettres portant demande de fonds devant normalement venir de l’ambassade. Seulement, nous savons que Son Excellence monsieur l’ambassadeur a déjà eu à envoyer près de 4 lettres ainsi que le percepteur de l’ambassade avant son décès. Son Excellence aurait même appelé le payeur, le 30 décembre 2015 à cet effet. Du reste, nous ne pouvons malheureusement pas connaître la raison de cette indisponibilité. Serait-ce une lourdeur dans le transfert ?

A quelle période doit-il être payé ?
Nous savons que le complément de bourse est annuel. Il peut être payé par tranche, ou, comme de tradition depuis un certain temps, on nous l’envoie en bloc directement. Très souvent, c’est en début d’année académique de l’année suivante qu’on reçoit le complément de la bourse de l'année académique antérieure. A titre d’exemple, pour l’année 2010/2011, la bourse avait été envoyée en octobre 2011 ; pour l’année 2012/2013, en septembre 2013 ; et pour l’année 2013/2014, en novembre 2014. Ce n’est qu’à l’année académique 2011/2012 que la bourse nous est parvenue en mai 2012.

Espérez-vous que le paiement sera effectif au regard du retard accusé?
Oui, nous restons confiants. Le retard est certes exceptionnellement un peu long, mais les efforts de monsieur l’ambassadeur et la mobilisation du payeur lui-même nous permettent de rester optimistes. Le payeur nous a demandé de patienter encore un peu, nous encourage à demeurer confiants. Même la Sous-Direction des Affaires estudiantines (Sdae) du Minesup nous a tenu les mêmes propos rassurants.

Qui avez-vous contacté et qu’est-ce qu’on vous dit ?
Au niveau du pays, et sans parler du personnel de l’ambassade que nous avons contacté ici, nous avons appelé madame Mballa qui est la sous directrice des Affaires estudiantines; nous avons également appelé monsieur Mouhtar Mey qui est le secrétaire général du ministère camerounais des Arts et de la Culture; nous avons aussi contacté, toujours par téléphone, le chef comptable de la Paierie générale du Cameroun, sans oublier que nous avons rédigé une lettre que nous avons adressée à monsieur Jacques Fame Ndongo et que nous avons envoyée via le mail de la Sdae. En général, jusque-là, on a demandé que le Service de la perception de l’ambassade envoie une demande de fonds. Ce qui, comme je l’ai déjà dit, a été fait au moins quatre fois par l’ambassadeur et le percepteur. Nous n’avons pas aussi négligé de contacter des médias camerounais : Canal 2 et la Crtv en l’occurrence. Si Canal 2 ne nous a pas encore répondu, la Crtv, elle, nous a recommandé de nous adresser directement au chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, en passant par le canal des services de la Présidence.

Cette indisponibilité du complément de bourse a-t-elle une incidence sur vos études ?
Evidemment. Un étudiant qui ne peut payer son transport, qui ne peut se nourrir et qui ne peut s’endetter, aura recours au Call center à temps plein pour subvenir à ses besoins. Cela crée une déconcentration dans les études, et vu que dans certaines facultés et écoles ici, les absences sont notées, il est facile de prévoir que des étudiants abandonnent leurs études.

De combien avez-vous besoin pour vivre ? Ce complément de bourse vous permet- t-il de subvenir à vos besoins ?
En moyenne, et sans exagérer, nous avons besoin de 30. 000 dhs par an, c’est-à-dire d’environ 1.800.000 Fcfa par an. Car les loyers sont élevés, le transport dans certaines villes est exorbitant et nous courons souvent des grands risques en habitant dans des ghettos ou dans des sous quartiers. De fait, même s’il est vrai que le gouvernement a augmenté le montant de la bourse (qui est passée de 600.000 Fcfa à 900.000 Fcfa cette année), 15.000 dhs ne sont honnêtement pas suffisants pour assurer une vie loin de tout risque, de toute difficulté et de toute déconcentration à un étudiant camerounais au Maroc.

Le problème que vous posez aujourd’hui, est-il récurrent ou ce n’est que l’année dernière qu’il s’est posé ?
En général, depuis 2011/2012, cette situation n’a jamais eu lieu, même si des anciens rapportent qu’à leur époque, ça a souvent été le cas.

Qu’en est-il pour 2015/2016 ?
Pour le complément de bourse 2015/2016, j’ai demandé aux étudiants concernés d’envoyer au Bureau exécutif de la Casam, comme chaque année, leurs dossiers pour effectuer un renouvellement de leur complément de bourse. Pour être bref, la procédure n’a pas encore commencé ; elle ne débutera que ce mois comme à l’accoutumée.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 10:04

Yaoundé : Ahmadou Ahidjo à l’épreuve de la métamorphose

Construit en 1972 et d’une capacité de 38 509 places assises, ce stade va engloutir près de 26 milliards Fcfa, pour ses travaux de réhabilitation et de rénovation. Lesquels, sont axés sur la réfection de la pelouse et de la piste d’athlétisme, la réfection de la tribune présidentielle, l’éclairage de l’air de jeu, l’équipement des gadins par des sièges entre autres.

Klaxons et ronflements de moteur ! C’est un défilé de camions benne qui accueille le visiteur ce mercredi 20 janvier 2016 à l’entrée Sud du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Sous un soleil caniculaire, ces engins transportant sable, gravier, terre sélectionnée et autres matériels lourds ont juste le temps de franchir le seuil de la clôture fait de feuilles de tôles en aluminium de couleur bleue, que l’imposant portail qui ceint tout le pourtour du stade se referme derrière eux. En dépit de toutes les formules d’usage et des explications sur les raisons de notre présence en les lieux, les vigiles font la sourde oreille. Ils respectent fermement les consignes à eux données par les responsables de la société chinoise chargé de réaliser les travaux de réhabilitation du stade quarantenaire. Le reporter est donc poliment prié de quitter le périmètre. D’ailleurs, c’est bien écrit en lettres capitales sur un écriteau et cloué à presque toutes les entrées « Visites interdites ». Il faut aller se percher sur un immeuble en étage situé au voisinage de l’édifice pour apprécier de loin, le début de la métamorphose.

Nouveau visage

Le terrain gazonné a passé le relais à une vaste étendue de terre cuite. Tout comme la piste d’athlétisme a été rasée pour être reconfectionné. Caterpillar, bulldozers et autres engins lourds s’activent. Non loin du shabba, des ouvriers vêtus de combinaisons et de casques sont entrain de démonter ce qui tenait lieux des tableaux électronique et autres pylônes géants. En effet, le travail ici se fait en petits groupes de jour comme de nuit avec des équipes qui se relaient. Une source au ministère des Sport et de l’éducation physique (Minsep) nous confie que les places assises seront augmentées, l’éclairage sera refait, la hauteur de la clôture sera augmentée, un nouveau système de surveillance sera également installé, la pelouse, les salles de presse, tous les bureaux (dont l’état n’est pas très différent des salles de classes abandonnées avec des murs fissurés, l’absence d’un service d’entretien, les toiles d’araignées nichées dans les coins des murs ou sur le plafond) seront réhabilités, apprend-on. Les entreprises chinoises et françaises à qui une demi-dizaine de marchés a été accordée, promettent de redonner à ce stade qui a accueilli en 1988 le jubilé Roger Milla, un nouveau visage, conformément aux standards Fifa.

26 milliards de Fcfa pour la toilette

Moins de huit mois pour boucler les travaux d’un stade de la taille de la « cuvette de Mfandena », c’est visiblement une tâche herculéenne que le camerounais lamda trouve utopique. Pour certains techniciens qui se confient sous cape, ce n’est pas la technicité qui est importante, mais la masse des travaux à réaliser en si peu de temps. Ce stade dont les travaux de relooking vont coûter à l’Etat camerounais une bagatelle de 26 milliards de Fcfa a même abrité par le passé, certaines compétitions de la Confédération africaine de football (Caf). Mais 44 ans plus tard, l’infrastructure, quoique parfois rafistolée, avait du mal à survivre à l’usure du temps. La « vieille dame », comme on l’a rebaptisé, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Dieu merci, ces travaux de réfection et de rénovation redonner un air de neuf à chantier qui a été abandonné. Fin de la métamorphose : juin 2016.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 10:03

Garga Haman Adji

Photo: (c) Archives

24 heures après avoir rendu public un rapport au vitriol sur les écarts de comportement et de gestion au sein des entreprises de téléphonies mobiles au Cameroun (Orange, Mtn, Camtel et Nexttel), Garga Haman Adji, membre de la Conac et chef de la mission de contrôle qui a séjourné dans ces entreprises, est revenu plus en détail sur son rapport dans un entretien avec nos confrères de la Crtv-Radio. C’était hier Mercredi 20 Janvier 2016, lors du journal de 13h.

Avec la verve qu’on lui connait, Garga Haman Adji, dénonce avec vigueur les comportements répréhensibles des dirigeants d’Orange, Mtn, Camtel et Nexttel.

L’intégralité des propos de Garga Haman Adji dans l’audio ci-dessous:Garga Haman Adji, dénonce avec vigueur les comportements répréhensibles des dirigeants d’Orange, Mtn, Camtel et Nexttel

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 10:00

CHAN 2016: Après la victoire face au Maroc, Dussuyer: «Voici ce qui a fait la différence»


africapress.com – Jeudi 21 Janvier 2016 –Les éléphants Rechercher éléphants se sont relancés mercredi en battant les lions du Maroc Rechercher Maroc 1-0, dans le cadre de leur deuxième match, à la quatrième édition du Championnat D’Afrique des Nations (CHAN) au Rwanda.

Très heureux de la réaction de ses poulains après la défaite contre le pays organisateur, le sélectionneur Michel Dussuyer Rechercher Michel Dussuyer est revenu sur les points qui ont fait la différence face à l’adversaire.

Pour ce dernier, l’état d’esprit et la volonté ont permis aux pachydermes de venir à bout des Chérifiens.

« Le Maroc Rechercher Maroc eu deux occasions en première mi-temps qu’il n’a pas su concrétiser. Nous avons su gérer le match. Le but marqué juste avant la pause nous a fait du bien et a fait du mal à la sélection marocaine », a-t-il indiqué en conférence de presse, avant de souligner .

« Ce qui a fait la différence, c’est notre volonté, notre état d’esprit. On n’avait rien à perdre. C’était presque comme un dernier match, puisqu’on était sûr de rentrer à la maison en cas de défaite. C’est bien d’avoir désormais notre avenir entre nos mains. Ça va pousser les joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes face au Gabon. »

La Côte d’Ivoire jouera son dernier match de la poule A face au Gabon dimanche prochain.

Les panthères bien que battues par le Rwanda est mathématiques toujours dans la course pour une place en Quarts de Finale .Les éléphants Rechercher éléphants devront donc s’en méfier.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 09:59


Selon des sources concordantes, la cour d’appel de Versailles a relaxé mercredi Basile Boli, l’ex-footballeur d’origine ivoirienne, qui était poursuivi pour abus de confiance dans la gestion d’une association de coopération avec l’Afrique (ERA).

« C’est une grande satisfaction pour Basile Boli », s’est félicité, le 20 janvier, Me Grégoire Lafarge, avocat de l’ancien footballeur. Pour lui, cette procédure judiciaire engagée contre son client « n’était pas justifiée ».

Après avoir été mis une première fois en garde à vue en 2009, Basile Boli était poursuivi depuis 2013 pour une affaire d’abus de confiance dans la gestion de l’association Entreprendre et réussir en Afrique (ERA) qu’il dirigeait. ... suite de

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 09:58

Le financement du Plan d’urgence triennal et de l’organisation des CAN 2016 et 2019 était au centre d’un entretien accordé ce jour au Palais de l’Unité. Le ministre Secrétaire Général de la présidence, Ferdinand Ngo’o Ngo’o, a reçu au nom du président Paul Biya, Mohammed Aboumi, le Directeur général des activités internationales de la Banque marocaine du commerce extérieur. Les deux hommes ont échangé pendant une quarantaine de minutes sur les grands projets qui tiennent à cœur le président Paul Biya, a-t-on appris au journal parlé de 20 heures sur la radio nationale, la CRTV.

Face à la presse à la sortie de l’audience, Mohamed Aboumi a déclaré: «nous avons présenté un certain nombre de projets dans le cadre du plan d’urgence, et dans le cadre de la préparation de la CAN. J’ai assuré monsieur le SG de l’appui total de la BMCE et du Maroc pour l’aider à financer ces projets (…) il y a l’entreprise marocaine Dixpresso qui a soumissionné pour la construction des villages d’accueil, la construction d’hôpitaux… Et, tout cela concourt en fait à réussir cette CAN (2016), mais surtout de laisser derrière des infrastructures viables pour le pays. Comme vous le savez le nerf de la guerre c’est l’argent, donc, le fait que ces entreprises marocaines soient appuyées par le banques marocaines et par le commerce international est une excellente chose pour l’avenir de ces projets».

«Pour le Plan d’urgence, monsieur le ministre nous a assuré qu’un choix sera fait pour identifier le reste des projets à attribuer à Dixpresso, mais il nous a bien dit que c’était bien dans le cadre du plan d’urgence et non de la CAN qu’il souhaitait que nous intervention (…) nous sommes prêts à jusqu’à 200 millions d’euros», a poursuivi l’homme d’affaire.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 09:49

Sénégal : Menacée d'expulsion de la France, Pauline Diédhiou va finalement rester

africapress.com–Mercredi 20 Janvier 2016 : La jeune sénégalais Pauline Diedhiou Rechercher Pauline Diedhiou peut bien remercier le ciel puisse qu’elle pourra bien un jour devenir française. La préfecture de la Mayenne Rechercher Mayenne a annulé l’arrêté qui refusait le titre de séjour à une jeune Sénégalaise qui est mariée à un habitant de Gorron comme rapporté par

La préfecture de la Mayenne Rechercher Mayenne a annulé l’arrêté qui refusait le titre de séjour à une Sénégalaise de 25 ans, Pauline Diedhiou-Danvel, qui est mariée à un habitant de Gorron, âgé de 71 ans, Jean-Yves Danvel.

Il lui était demandé de quitter le territoire dans un délai d’un mois. Au motif «que le mariage était uniquement matériel et non affectif». En clair, la préfecture de la Mayenne Rechercher Mayenne soupçonnait un mariage blanc entre les deux époux que 46 ans séparent.

L’avocate du couple, Me Gouedo, avait porté plainte contre cette décision auprès du tribunal administratif de Nantes. Selon elle, la préfecture de la Mayenne Rechercher Mayenne «n’a pas à se mêler de l’intimité d’un couple qui vit sous le même toit».

Au pays de la Téranga l’opinion a fini de s’indigner sur ce qu’il convient d’appeler suite aux internautes du pays « l’affaire Pauline Diedhiou Rechercher Pauline Diedhiou ». Nombreux ont été ceux qui ont manifesté leur mécontentement de voir que les sénégalaises deviennent de plus en plus des femmes matérialistes

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