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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:30
Cameroun # Tunisie : Eto’o et Nkoulou volent au secours de Chédjou
Nicolas Nkoulou

Alors qu’il s’en est pris à un journaliste du site internet camfoot.com mardi dernier pendant que celui-ci essayait de le prendre en photo, le joueur de Galatasaray a pu compter sur le soutien de ses coéquipiers.

« Je ne veux pas défendre mon frère, mais je peux vous dire que c’est un bon gars et il n’est pas comme ça. Je n’étais pas présent et je ne mets pas en doute ce que vous lui reprochez, mais tout dépends de l’état d’esprit dans lequel chacun se trouve. En tout cas, je tiens à vous présenter des excuses en son nom et que cette histoire soit oubliée car nous sommes là pour un même objectif qui est la qualification pour le mondial 2014. Nous avons besoin de vous et il ne faut pas qu’un incident vienne briser l’harmonie », a déclaré Nicolas Nkoulou

De son côté, Samuel Eto’o a tenu à dire quel que soit ce qui s’est passé, il demande aux journalistes de faire table rase de tout cela et de penser uniquement au match de dimanche. « Il ne faut pas qu’on entre au stade dimanche et que le match devienne difficile et qu’on se mette à crier sur mes petit-frères. Si vous avez des difficultés, criez sur moi. Je peux supporter ça. Criez sur moi, ne criez pas sur-eux. Permettez-les de jouer. Même quand ils vont rater, encouragez-les. C’est comme ça le chemin de la victoire. Criez Eto’o. Vous avez l’habitude de m’insulter depuis seize ans et ça n’a rien changé. S’il y a des frustrés, criez Eto’o. Ça ne doit rien changer. C’est pourquoi je suis aussi premier. Criez sur moi mais, laissez mes petit-frères jouer. Mettez-les à l’aise qu’ils ne soient pas crispés, s’il vous plait », a demandé le capitaine des Lions indomptables qui veut sans doute ainsi protéger ses coéquipiers de la pression d’un match couperet comme celui de dimanche


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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:30
Cameroun # Tunisie : Eto’o et Nkoulou volent au secours de Chédjou
Nicolas Nkoulou

Alors qu’il s’en est pris à un journaliste du site internet camfoot.com mardi dernier pendant que celui-ci essayait de le prendre en photo, le joueur de Galatasaray a pu compter sur le soutien de ses coéquipiers.

« Je ne veux pas défendre mon frère, mais je peux vous dire que c’est un bon gars et il n’est pas comme ça. Je n’étais pas présent et je ne mets pas en doute ce que vous lui reprochez, mais tout dépends de l’état d’esprit dans lequel chacun se trouve. En tout cas, je tiens à vous présenter des excuses en son nom et que cette histoire soit oubliée car nous sommes là pour un même objectif qui est la qualification pour le mondial 2014. Nous avons besoin de vous et il ne faut pas qu’un incident vienne briser l’harmonie », a déclaré Nicolas Nkoulou

De son côté, Samuel Eto’o a tenu à dire quel que soit ce qui s’est passé, il demande aux journalistes de faire table rase de tout cela et de penser uniquement au match de dimanche. « Il ne faut pas qu’on entre au stade dimanche et que le match devienne difficile et qu’on se mette à crier sur mes petit-frères. Si vous avez des difficultés, criez sur moi. Je peux supporter ça. Criez sur moi, ne criez pas sur-eux. Permettez-les de jouer. Même quand ils vont rater, encouragez-les. C’est comme ça le chemin de la victoire. Criez Eto’o. Vous avez l’habitude de m’insulter depuis seize ans et ça n’a rien changé. S’il y a des frustrés, criez Eto’o. Ça ne doit rien changer. C’est pourquoi je suis aussi premier. Criez sur moi mais, laissez mes petit-frères jouer. Mettez-les à l’aise qu’ils ne soient pas crispés, s’il vous plait », a demandé le capitaine des Lions indomptables qui veut sans doute ainsi protéger ses coéquipiers de la pression d’un match couperet comme celui de dimanche


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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:26

Cameroun : Samuel Eto'o se plaint d'être privé de ballons :: CAMEROON

Cameroun : Samuel Eto'o se plaint d'être privé de ballons:CameroonLe capitaine de l'équipe nationale du Cameroun, Samuel Eto'o a déclaré mercredi face à la presse que ses coéquipiers avaient décidé de lui priver de ballons et l'empêcher de marquer des buts lors du match aller des barrages zone Afrique disputé le 13 octobre à Radès contre la Tunisie, accusations que le coach Volker Finke a aussitôt comparées aux "histoires de l'école maternelle".

D'un pas lent et mesuré, Samuel Eto'o arborant une casquette noire, a fait son entrée dans la salle de conférences du Centre technique d'Excellence de la Confédération africaine de football (CAF) de Mbankomo, à une trentaine de kilomètres au Sud de la capitale.

Aux côtés de l'entraîneur sélectionneur Volker Finke, et les deux vices-capitaines Nicolas Nkoulou et Eyong Enoh Tarkang, le capitaine de la sélection camerounaise, l'air crispé, la voix enrouée, a dénoncé un "complot" orchestrée par des coéquipiers dont il n'a cependant pas cité de noms, pour lui priver de ballons et l'empêcher de marquer des buts.

"Mes coéquipiers ont décidé de ne plus me passer le ballon. C'est pourquoi, ayant eu cette information avant, j'ai décidé d'évoluer au milieu de terrain pour me ravitailler moi-même lors du match aller contre la Tunisie", a-t-il déclaré face à la presse.

"L'entraîneur doit tout faire pour mettre fin à cet état de chose avant le match retour contre la Tunisie", a précisé Samuel Eto'o.  

Il a ensuite demandé à ses coéquipiers d'oublier leurs rancoeurs personnelles et de le mettre "dans les meilleures conditions pour marquer des buts dimanche".

Toutefois, l'attaquant emblématique (55 buts en 16 ans passés en sélection camerounaise) a précisé qu'il n'était pas "un obsédé des buts".

Visiblement gêné par les déclarations de son capitaine, le coach du Cameroun n'a pas mâché ses mots à son tour. Pour Volker Finke, Samuel Eto'o en fait trop.

"Je ne crois pas à ça. Allez visionner encore ce match. Je l'ai fait plus d'une fois et je n'ai pas eu l'impression qu'un joueur avait refusé de faire la passe à Eto'o ou à un autre coé quipier. Il peut y avoir animosité entre les joueurs dans un groupe, mais il n'a jamais été question de refuser la passe à Eto'o", a affirmé Volker Finke, en comparant les complaintes de Samuel Eto'o à des "histoires de l'école maternelle".

Finke et Eto'o entretiennent des relations exécrables depuis leur désaccord tactiques survenus en septembre à l'occasion du match Cameroun-Libye (1-0) à Yaoundé, comptant pour la sixième journée des éliminatoires du Mondial 2014, groupe I zone Afrique.

La non titularisation d'Achille Webo lors de cette rencontre avait été mal perçue par son ami et parrain Samuel Eto'o. Celui-ci, pour exprimer son mécontentement, avait menacé de ne plus jouer avec l'équipe nationale.

L'ambiance extrêmement tendue entre Samuel Eto'o et ses coé quipiers de l'équipe nationale peut impacter négativement sur le moral des vingt-cinq joueurs camerounais en stage bloqué depuis lundi, pour préparer le match retour contre la Tunisie le 17 novembre à Yaoundé, comptant pour les barrages retour zone Afrique de la Coupe du monde 2014 au Brésil.

C'est pourquoi le 1er vice-capitaine Nicolas Nkoulou appelle au calme et au rassemblement pour maximiser les chances de qualification du Cameroun. "Pensons plutôt à notre pays. Pour ce match, nous avons besoin de tout le monde".

Malgré un bon nul (0-0) ramené de Radès à l'aller, le dé fenseur central Nicolas Nkoulou est conscient que la rencontre retour sera plus difficile.

C'est aussi l'avis de Samuel Eto'o. Selon cet attaquant pétri d'expérience internationale, "la Tunisie est une très bonne équipe du niveau de la Côte d'Ivoire".

Les Tunisiens n'ont jamais perdu en trois rencontres à l'extérieur lors de la phase de poule des éliminatoires du Mondial 2014.

Ils ont obtenu des nuls en Sierra Leone (2-2), au Cap Vert (2- 2) et en Guinée équatoriale (1-1) avant d'être repêchés après la disqualification des leaders capverdiens, qui avaient aligné un joueur suspendu lors de leur rencontre de poule.

La Tunisie, championne d'Afrique 2004 pour quatre phases finale au Mondial (1978, 1994, 2002 et 2006), occupe la 47e place dans le classement publié en octobre par la Fédération internationale de football association.

Quadruple champion d'Afrique en 1984, 1988, 2000 et 2002 pour sept participations en Coupe du monde (1982, 1990, 1994, 1998, 2002 et 2010), le Cameroun occupe quant à lui la 59e place mondiale.

Malgré cette position peu honorable, les Camerounais partent avec un ascendant psychologique sur leurs adversaires maghrébins, qu'ils avaient battus à Yaoundé par 2 buts à 0 et à Tunis 1-0 pour au dernier tour des éliminatoires du Mondial de 1990 en Italie.

Le Cameroun avait en outre éliminé la Tunisie (3-0) en demi- finale de la Coupe d'Afrique des nations organisée conjointement par le Nigeria et le Ghana en 2000.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:21


Cameroun : Douala qui attend Paul Biya :: CAMEROON

Cameroun : Douala qui attend Paul Biya:CameroonLe dispositif sécuritaire mis en place depuis des mois est visible depuis quelques jours. A l’aéroport international de Douala, « Il y a des militaires sur les toitures » s’exclame une dame dans un taxi. Bonanjo, le quartier administratif de la ville est sous haute surveillance. Une réunion interministérielle s’est d’ailleurs tenue hier dans les locaux du gouverneur de la région du littoral.

Consigne a été donnée aux bidasses  de « veiller à la réussite de la visite du chef de l’Etat ». Non loin des services du gouverneur, se dresse la résidence officielle du chef de l’Etat. Les lampadaires se sont allumées, depuis quelques jours, une garde prétorienne, armes aux poings veille au grain.

Les choses se sont précisées après l’annonce officielle par le cabinet civil de la présidence de la visite de Paul Biya à Douala. Ce sera les 14 et 15 Novembre. Du coup les choses se sont accélérées. Bonanjo se pare des autres attributs, dans une ambiance de campagne. On dirait que les massages de la double élection du 30 Septembre ont été mis en veilleuse. On peut lire ici « 2eme pont sur le Wouri, les grandes réalisations » Ou bien « Monsieur le président, les populations du wouri vous disent Merci » Le programme prévoit la pose de la première pierre sur le pont du wouri et l’inauguration de la centrale à gaz de Ngobpassi.

A Deido, rive droite du pont sur le wouri, on est dans l’expectative, « Nous attendons ce qu’il nous dira demain. Nous voulons du travail, nous espérons que les travaux de la construction du pont sur le wouri viendront  alléger le problème  de chômage à Douala et Deido qui abrite le pont en particulier » Un message que lance le jeune Ebongue, militant du Rdpc en attente de récompense. A Ndogpassi, on est plutôt laconique « On nous a construit un godron provisoire » qui ne dessert pas tout le quartier. Et puis surtout « Nous attendons les indemnités de notre déguerpissement du site de la centrale à gaz » Kamdem le taximan est un habitant du quartier.

En attendant l’arrivée de Biya, Douala retient son souffle, la ville est sous haute surveillance. Une psychose inhabituelle plane dans les rues qui se vident au fur et à mesure que tombe la nuit.

Cameroun : Douala qui attend Paul Biya:Cameroon

 

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:14

 

Samuel Eto’o : « Si on est éliminés, que notre sang reste sur ce stade »
Eto'o Confé de presse

Face aux médias hier en conférence de presse, le capitaine des Lions indomptables s’est montré très offensif et a clairement adressé des tacles à plusieurs personnes, que ce soient ses coéquipiers ou le sélectionneur Volker Finke. Extraits

 

 

Question d’Ulrich Ateba Biwolé du quotidien Le Jour : « Dans certains medias, on a lu des informations qui laissent croire que certains de vos coéquipiers ne veulent pas vous faire des passes pour ne pas que vous marquiez. Dans quelle mesure cela est-il possible et si d’aventure c’est vrai, peut-on encore dire que nous avons une équipe ? ».

Réponse de Samuel Eto’o : « C’est regrettable de dire que c’est vrai. Comme l’entraîneur est là, je vais lui demander de tout faire pour que ça n’existe plus dans notre équipe nationale. Si nous n’étions pas à la veille d’un match capital, je vous aurais demandé de regarder certains matchs, afin que vous voyiez vous-mêmes ».

Par la suite, l’attaquant de Chelsea en Premier League anglaise a donné plus de détails, surtout pour ce qui est du match aller : « Si je suis descendu au milieu de terrain contre la Tunisie, c’est parce que j’avais eu cette information avant. J’ai joué comme ça, je l’ai fait, mais dimanche, il s’agit du Cameroun, il s’agit de notre pays. Nous devons oublier les problèmes que nous avons, les uns et les autres et jouer pour le Cameroun. Après, si quelqu’un ne veut pas me dire bonjour, ce n’est pas grave. Le football est un sport où vous êtes obligé de demander le ballon, même à votre pire ennemi ». Eto’o a d’ailleurs profité de la présence de Volker Finke, l’entraîneur des Lions pour lancer cet appel : « L’entraîneur est là, il m’écoute. Ceux qui défendent la Fécafoot, ceux qui sont contre la Fécafoot sont tous des Camerounais. Même le sélectionneur, bien qu’il soit Allemand de nationalité. Nous sommes là pour nous qualifier, moi je ne veux rien savoir et je ne veux pas de polémique avant ce match. Nous devons sortir du stade avec la qualification. Et si Dieu décide autrement, que notre sang reste sur ce stade ! »

« Vous savez, il n y a pas de magie dans le football. On va jouer et on va mouiller le maillot pour notre pays. Personnellement, chaque jour qui passe, je me sens de mieux en mieux. Ça fait 16 ans que je suis là et je sais que le plus important c’est l’honneur du Cameroun. J’espère pouvoir marquer des buts dimanche et que cela serve l’équipe à nous qualifier. Mon seul devoir c’est d’aider mes coéquipiers à remporter le match. C’est vrai que lorsqu’un attaquant marque il se met en confiance mais pour moi ça n’a jamais été ma préoccupation. J’ai toujours aimé jouer au ballon, prendre du plaisir à jouer. C’est ça ma devise. Même si je n’avais pas marqué en club ces deux dernières semaines, je me préparais à aborder positivement cette rencontre de dimanche. Je sais que je vous ai habitué à marquer des buts mais je ne suis pas égoïste. Je sais marquer et je sais aussi faire marquer. Mon rêve c’est ça. Dimanche, j’espère que je vais marquer pour que l’équipe aille au Brésil. Nous devons tous travailler pour être du Mondial. C’est la fierté d’une nation et nous ne devons pas l’oublier ».

« « Il ne faut pas qu’on entre au stade dimanche, que le match devienne difficile et qu’on se mette à crier sur mes petit-frères. Si vous avez des difficultés, criez sur moi. Je peux supporter ça. Criez sur moi, ne criez pas sur-eux. Permettez-les de jouer. Même quand ils vont rater, encouragez-les. C’est comme ça le chemin de la victoire. Criez Eto’o. Vous avez l’habitude de m’insulter depuis seize ans et ça n’a rien changé. S’il y a des frustrés, criez Eto’o. Ça ne doit rien changer. C’est pourquoi je suis aussi premier. Criez sur moi mais, laissez mes petit-frères jouer. Mettez-les à l’aise afin qu’ils ne soient pas crispés, s’il vous plait »


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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:12

Cameroun - Alerte : encore un Français enlevé au Cameroun :: CAMEROON

Cameroun - Alerte : encore un Français enlevé au Cameroun:CameroonLe Curé de la paroisse de Nguetchewe dans le département du Mayo Tsanaga (arrondissement de Mayo Moskota, limitrophe de l arrondissement de kolofata) a été enlevé dans la nuit de mercredi à jeudi par des individus non identifiés.

Le Père Georges est de nationalité française. C'est la consternation dans la famille missionnaire du Diocèse de Maroua Mokolo.

 
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:09
Lions indomptables: Le préparateur psychologique évincé
Emmanuel Ambane, préparateur psychologique, face aux journalistes ce mercredi matin

Hier en conférence de presse, la question sur la mise à l’écart cavalière d’Emmanuel Ambane a passablement embarrassé Volker Finke. 

Le sélectionneur a d’abord voulu nier les faits avant de se raviser et d’avouer qu’il n’a rien à voir avec l’éviction d’Emmanuel Ambane, le préparateur physique de la sélection nationale, nommé en 2012 par Adoum Garoua, en même temps que Jean Paul Akono. « Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé, mais vous savez tous qu’il a été malade à Lisses, qu’il a été soigné en France et depuis, on m’avait dit qu’il suivait un traitement et que c’était en bonne voie. J’ai simplement appris ces jours-ci qu’il n’était pas encore dans les dispositions psychologiques adéquates pour le match du 17 novembre, mais je n’en sais pas plus », s’est contenté de dire l’Allemand.

Pour rappel, mardi dernier, alors que les Lions sont au Mont Fébé, Emmanuel Ambane débarque à l’hôtel avec sa valisette, mais alors qu’il veut monter dans le bus, il est poliment éconduit et on lui dit d’attendre que les joueurs soient dans le bus et que s’il n’y trouve aucun inconvénient, ce serait préférable qu’il se rende à Mbankomo dans un autre véhicule. Martin Ndtoungou se propose donc de le prendre dans sa voiture. Arrivé à Mbankomo au centre d’Excellence de la Caf, les chambres sont reparties et seul Emmanuel Ambane n’est pas logé. Son nom ne figure d’ailleurs pas sur la liste des personnes qui doivent loger à Mbankomo. Jusqu’à 19h mardi, tout le monde le fuit et personne ne lui donne aucune explication. Il promet d’appeler Adoum Garoua pour savoir si c’est lui qui a donné des instructions pour qu’il soit ainsi jeté hors de l’équipe, et qui plus est d’une façon aussi cavalière et sans aucun ménagement. Vers 19h30, le commandant de brigade de Mbankomo le transporte dans son pick-up et le laisse au bord de l’axe lourd pour qu’il emprunte un véhicule qui va le ramener à son domicile.

Alors qu’on parle d’union sacrée ces dernières heures, voilà un événement qui n’est pas de nature à fédérer toutes les énergies. Et la gêne de Volker Finke est également celle d’autres personnes à qui nous avons posé la question au sujet de la mise à l’écart cavalière du préparateur psychologique.


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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 16:15

Cameroun : Au cœur des réseaux mafieux d'enrichissement illicite d'Alamine Ousmane Mey et d'Ebang Mve :: CAMEROON

Cameroun : Au cœur des réseaux mafieux d'enrichissement illicite d'Alamine Ousmane Mey et d'Ebang Mve :CameroonAucune lisibilité sur le processus d'évolution d'un dossier et de son aboutissement et 25 000 ou 50 000 FCFA à débourser à un intermédiaire pour les avances de solde et parfois sans succès.

Balade au cœur de la corruption qui pourrit l'administration des affaires courantes au Cameroun.
 
L'assainissement annoncé par le Minfi est bloqué par les caïds de la maison dont la haute mafia est une feuille de route honteusement affichée. Au quartier, le plus naïf a toujours tendance à assimiler le fonctionnaire en service au Ministère des finances comme un richissime. Le constat est alarmant. L'on parle des services payant qui aboutissent aux pourcentages de 10 à 40% lors des décaissements. Ce qu'on peut retenir pour le fonctionnement de ce ministère, c'est des parrainages pour le suivi des dossiers sensibles où on se fait parfois escroquer.
 
Comme dans plusieurs autres administrations, dans les tribunaux ou au ministère de la fonction publique, des individus gênants interpelleraient des demandeurs de services se prenant pour des particuliers des hauts cadres de ces différentes structures. Il s'agirait des intermédiaires qui sont véritablement des proches des Ministres et des Directeurs Généraux. Ils joueraient en même temps des espions et aussi, ils ne tardent pas à récupérer et à orienter des vrais dossiers qui peuvent permettre au réseau de la mafia de s'engraisser. Ici, l'on reçoit dans les bars ou tournedos de la zone, laissant les bureaux vides. Les visiteurs qui attendent sont aux abois. Si parmi ces demandeurs de service il y a un étranger, celui-ci rentrera dans son pays avec une mauvaise image du Cameroun. Sur place, les observateurs avertis parlent de république bananière. En clair, l'on serait dans un système de corruption, de réseaux, de l'homo¬sexualité, de pillages et des recrutements canapés.
 
Bref, la peinture est entièrement noire. Le citoyen qui se revendique sérieux ne se reconnait pas dans ce tableau triste. Et se trouve en quelques sortes au crucifix. On comprend maintenant que l'action donne conseils à celui qui agit.
 
Alamine Ousmane Mey, à peine arrivé à la tête du Ministère des finances, a été applaudi par tous. Très rapidement, la mafia l'a accueilli. Présentement, des insuffisances qui tournent autour de l'incompétence sont visibles. On le tient, à ce fait, il n'a aucune possibilité de sanctionner ces hauts cadres qui sont des véritables coupables. Dans ce Ministère, «tout le monde est grand, personne n'est petit». Difficile de donner des ordres même aux plantons encore moins les sanctionner. Parmi eux, se recrutent des espions, des services de lutte contre la corruption du pays et des ONG internationaux. La compréhension est simple, avec ce système de réseaux, pourri par la tête, l'assainissement par le Ministre en poste est difficile, voire impossible. Car, dans ce cas, la raison prend peur, si les promesses sont sans limites.

LA CORRUPTION : UNE INSTITUTION AU MINFI

Un fonctionnaire, chef service de l'Agriculture dans le département du Nyong-et -Kellé, avec 22 ans de service, nous fait part qu'il est déjà à plus de 800 000 FCFA de dépenses au sujet des avancements et de la prime de non-logement. Il s'est fait arnaquer sans succès par les bandits selon ses termes du Ministère des Finances. C'est un dossier clos conclut-il.

TÉMOIGNAGES DES VICTIMES

«A la fin du mois d’août 2008, je dépose un dossier complet pour l'obtention de la prime de non logement au service du courrier du Ministère de l'Education de Base à Yaoundé. La réponse c'est l'échec parce que je n'ai rien donné. Après 12 mois sans suite, je suis guidée par une amie aussi fonctionnaire qui m'avait présenté un réseau au ministère des finances qui lui a permis d'avoir facile¬ment son argent. Le même mois, mon dossier abouti mais sans rappel.
 
A cet effet, J'ai déboursé la somme de 25000 FCFA à mon intermédiaire facilitateur du Minfi que m'a proposé ma copine. La même somme est dépensée premièrement pour mon dossier concernant cette fois ci le rappel, mais avec un surplus de 2000 FCFA de timbres. Après plusieurs mois d'attente infructueuse. Il faut reprendre le dossier avec les mêmes dépenses celui-ci reste également sans suite jusqu'à la prise de fonctions du nouveau Ministre des finances Alamine Ousmane Mey qui, cette fois-ci à tout bouleversé. Ce dossier de rappel reste infructueux jus¬qu'aujourd'hui après avoir dépensé plus de 100 000 FCFA dans trois réseaux à raison de 25 000 FCFA par-personne sans compter les timbres taxis et autres.
 
Pour finir, au début du mois de juin, en un groupe de cinq jeunes fonctionnaires, nous introduisions les dossiers de demandes d'avance de solde en remettant chacun 25 000 FCFA dans un même réseau toujours au Minfi. A la grande surprise de tous au moment des salaires du même mois, une seule fille reçoit la somme demandée. Nous qui attendons encore pensons déjà à une nouvelle arnaque.

LE CHEMIN DE CROIX DES SALARIÉS

Les salariés de l'Etat n'ont d'autres choix que de recourir au CENADI (Centre National de Développement de l'Informatique), organe de l'Etat en charge de la mise en œuvre des orientations du Gouvernement dans le cadre de l'informatique et de la Téléinformatique ainsi que des administrations publiques, parapubliques, des collectivités locales et éventuellement des entreprises privées. Le bulle¬tin de solde est obtenu dans cette structure moyennant quelques billets de banque (1000 à 3000fcfa) somme qui n'entre pas dans les caisses de l'Etat.
 
Le fonctionnaire en service à Niete, Moloundou, Bakassi, Akom 2 et autres, intéressé par son bulletin de solde, est obligé de se rendre au CENADI. Il doit prévenir en plus du forfait de la somme à lui exigée par l'agent sur qui il tombe, ses frais de transport, de restauration et d'héberge¬ment, sans oublier les risques d'accident, la perte de temps, l'absence à son poste de travail et la séparation avec la famille. Des ennemis de la nation tapis dans l'ombre en service au Minfi et au CENADI se contentent de maintenir du flou. Cela leur permet d'en tirer profit, dans le registre de la récolte des retombées de la haute mafia. Or, la révolution annoncée par le SIGIPES permettrait de ne plus se livrer à cette gymnastique du bulletin de solde. Tout agent public devrait savoir chaque mois, sa situation salariale. Entretenir le mystère dessus, est une insulte aux salariés publics et à l'intelligence nationale.

DÉCÈS

L'actualité pour l'heure au Minfi, tourne autour des décès bizarres qui se succèdent et s’enchaînent à la queue-leu¬leu. On enregistre environs deux décès par semaine. Les disparus sont coupables d'avoir escroqué l'argent, soit des retraités, ou des fonctionnaires, ou encore des prestataires de services. Des observateurs avertis, parlent de la punition de Dieu qui s'abat déjà dans ce ministère faute d'impunités des pouvoirs publics. D'autres croient plutôt que ce sont des pratiques mystiques dues aux règlements de comptes. Choses curieuses, dans les domiciles de ces décédés, on ne manque pas de trouver des piles de dossiers des avancements, de non logement ou des prestataires de services qui avaient pourtant mouillé la barbe, c'est-à-dire corrompu ces imposteurs avant de leur confier leurs dossiers. Du fait que tous sont coupables de vol, sur les lieux, c'est la panique totale. Ils ont tous peur de mourir, même le patron des lieux, Alamine Ousmane Mey.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 16:14
 



Désarmement:

Désarmement: réunion interministérielle sur la situation dans le Mont Péko
Mardi 12 novembre 2013. District d`Abidjan. Ph: Hamed Bakayoko, d`Etat, ministre de l`intérieur et de la secrurité.



 Vos outils


L’enquête ordonnée par le gouvernement ivoirien sur la situation qui prévaut dans la forêt classée du Mont Péko et ses périphéries après l’arrestation d’Amadé Ouéremi a livré ses conclusions le mercredi 12 novembre 2013 au district d’Abidjan, Plateau. Restituée par le Directeur de l’Addr, Fidèle Sarrassoro, l’enquête révèle que l’arrestation d’Amadé Ouéremi n’a crée aucun incident majeur dans la zone. 6715 ménages ont été recensés dans la forêt classée du Mont Péko. Les résultats montrent que le parc est occupé par 54 % de nationaux, 46% de non nationaux dont des Burkinabé. Cette dernière frange représente 99% du vivier des squatters du mont Peko. La situation des enfants est plus préoccupante, car ils représentent 50% de la population dans le parc ; ils constituent le principal vivier de la main d’œuvre. Ils ne sont ni déclarés, ni scolarisés et ne sont non plus vaccinés. Le Directeur de l’Addr affirme qu’une grande partie du Parc est cultivée. Les cultures de rentes, concernent le Cacao, le Café, l’hévéa. « La quasi-totalité des ménages vivant dans le parc accepte de quitter le parc mais demande un délai de grâce jusqu’en décembre 2013 avant de quitter les lieux, après les cueillettes et saignées », souligne le directeur de l’Adrr. Concernant les ex-combattants d’Amadé Ouéremi, le directeur de l’Addr affirme que ceux-ci constituent en réalité, les éléments de la garde rapprochée de la famille d’Amadé Ouéremi. Ils ont été déjà démobilisés et remis à l’Onuci. Aujourd’hui ils ne constituent plus une menace et ils sont prêts à retourner sur leurs lieux d’origine. Apres la restitution des résultats de l’enquête, un court moment d’échanges a eu lieu entre la délégation gouvernementale, les ambassadeurs et les partenaires au développement présents. A la fin des échanges, le ministre d’Etat, ministtre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko qui n’a pas voulu s’attarder sur la question d’Amadé Ouéremi, a précisé que la priorité demeurait le règlement de la situation qui prévalait dans la forêt classée du Mont Péko : « Amadé Ouéremi a fait l’objet d’un processus judiciaire qui reste en cours. Nous devons préserver la forêt classée du Mont Péko. Le Mont Péko est classé parc national. La gestion de cette question doit respecter certaines contraintes humanitaires, liées aux droits de l’enfance et de l’Homme. Pour aborder une telle question, nous devions au préalable sensibiliser nos partenaires techniques. Ensuite, à travers un groupe de travail, mettre ensemble nos compétences pour élaborer un plan d’action à court et long terme. Nous avons donc convenu que rapidement ce groupe de travail soit mis en place et que des conclusions soit proposées dans des délais très bref».

S.M

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 16:12

Cameroun : Sam Mbende, «Je peux accepter la main tendue de Ndedi Eyango, mais dans la vérité» :: CAMEROON

Cameroun : Sam Mbende, «Je peux accepter la main tendue de Ndedi Eyango, mais dans la vérité» :CameroonLe président du Conseil d'administration de la Cameroon music corporation (Cmc) réagit à la dernière actualité du droit d'auteurs à la Socam. Il revient sur leur cohabitation difficile, et son impact et des possibles moyens de sortie de cette crise qui ne profite finalement pas aux artistes musiciens.

La Socam a tenu une Assemblée générale élective que certains ont qualifiée d'illégale le 2 novembre 2013. Au cours de celle-ci, Ndédi Eyango a été élu comme nouveau Pca. Une réaction?
Je préfère garder mes sentiments peur moi, étant donné que je suis président du conseil d'administration de la Cameroon music corporation (Cmc) et que je ne suis pas membre de la Socam. Les membres se sont prononcés donc, je préfère franchement garder le silence face à leur décision.
 
On constate que malgré les Ordonnances de la Cour suprême en votre faveur, la Socam continue d'exister même sans agrément. Est-ce que pour le bien des artistes, une fusion Cmc/Socam ne serait pas envisageable?
Pour le bien des artistes, la Cameroon music corporation a toujours été là pour tendre la main de la tolérance et de la patience. Je pense que vous avez raison de dire que l'intérêt des artistes doit être en réalité un leitmotiv pour nous. Sur ce point, la Cmc est prête. Mais vous savez que dans toute réconciliation, la vérité, l'étique et la justice doivent primer. Pour cela, nous sommes ouverts pour réfléchir à ce que les artistes avancent désormais en rangs serrés. Pour être plus clair, nous sommes dans un Etat de droit. Lorsque vous avez une Ordonnance qui n'est pas exécutée par la personne qui est censée l'exécuter, ça pose un problème. Au-delà de ce problème, nous savons tous que la Socam a été créée de manière illégale. On ne peut pas l'occulter, c'est la vérité. Comment faire donc pour rattraper tout cela? Donc, je dis éthique, vérité et justice pour une bonne réconciliation. Mais réconciliation avec qui? Avec soi-même. Les artistes camerounais doivent accepter leurs torts et les réparer eux-mêmes.
 
A vous entendre, vous n'êtes pas partant pour une fusion mais plutôt pour la création d'une autre société de droit d'auteur...
Peu importe! Du moment où c'est ce que la majorité des artistes-membres souhaitent. Je ne suis que président du Conseil d'administration. Si les membres du Conseil d'administration de la Cmc décident et admettent qu'il faut dissoudre notre société ou accepter une fusion avec une société quelconque, je suis obligé de l'accepter et de le faire parce que je ne suis pas le patron, c'est l'Assemblée générale qui est au-dessus. Si les artistes camerounais dans leur ensemble au cours des Etats généraux de la musique camerounaise, décident aujourd'hui ou demain, de créer une nouvelle entité, je suis obligé de les suivre parce que c'est eux qui nous ont donnés le pouvoir, donc peuvent nous le retirer, Qui peut le moins peut le plus.
 
En tant qu'artiste, seriez-vous prêt à accepter une main tendue de Ndédi Eyango?
Forcément. Je l'accepterai pour plusieurs raisons. D'abord parce que Ndédi Eyango est un artiste émérite. Peut-être les gens ne le savent pas, nous sommes des amis. Quand je vais aux Etats-Unis, c'est Ndédi qui me prend dans sa voiture pour faire des courses, même si je dormais chez Rosy Bush. Nous formons une famille, nous sommes des amis. Troisièmement, c'est un aîné. Même par respect pour lui, je dois M'asseoir, l'écouter et lui dire ce que je pense. Donc ceux qui attendent un clash entre Sam Mbende et Ndédi Eyango perdent leur temps. S'il ne tend la main, je l'accepterai. J'ai tendu la main à Mme Ngaska qui n'a pas su saisir cette occasion. Peut-être que si elle l'avait accepté, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Je ne suis plus candidat à rien. Etant donné que j'ai fait mes deux mandats et la Cmc. Je reste un président sortant de transition parce qu'il y a des actions pendantes en justice. Aussi longtemps que ces actions seront là, il faudra que je les mène jusqu'au bout, c'est pourquoi je suis encore là. Je le répète. Si on m'appelle autour d'une table pour aller parler des intérêts généraux et non égoïstes des artistes, je serai là. Je ne prendrai pas part à quelque conseil d'administration que ce soit ou à l'exécutif, je pourrai leur apporter mon expertise dans les recouvrements ou l'interprétation des textes. Pour le reste, j'ai déjà été Pca et il faut donner la chance à une autre génération et à de nouvelles personnes.
 
Votre confrère Ottou Marcelin lors de son passage à Douala récemment pour manifester son soutien à Ndédi Eyango, déclarait qu'il n'y a pas de problème de droit d'auteurs au Cameroun mais plutôt des problèmes avec les artistes eux-mêmes. C'est aussi votre position?
Je pense qu'il a raison. En commençant par lui-même puisqu'il est artiste. Je pense qu'il comprendra maintenant qu'il est aux affaires, que ce n'est pas facile. La critique est très aisée mais l'art est difficile. Maintenant qu'il sera au feu de l'action, il saura que ce sont les artistes qui créent les problèmes. Je suis content qu'il l'ait compris enfin. Il n'est jamais trop tard. S'il l'avait compris depuis, je pense, qu’en 2008, il aurait une position différente vis-à-vis de la mienne. Je ne l'ai pas trop entendu parler des problèmes de la Socam. On l'a par contre entendu trop parler de la Cmc. Pourtant, la Socam est un vrai gouffre. Comme c'est une continuité, il aura l'occasion de dresser un état des lieux et nous dire ce qui s'est réelle¬ment passé.

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