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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:33
Côte d’Ivoire : 9 millions par tête en cas de qualification au Mondial 2014

La fédération ivoirienne sait y faire pour motiver ses joueurs. Opposés au Sénégal le 15 novembre à Casablanca en barrage retour de la Coupe du monde 2014, les Eléphants seront récompensés comme il se doit en cas de qualification. En effet, d’après l’APA, ce sont près de 9 millions de franc cfa (soit environ 13 740 euros) qui sont prévus pour chaque joueur si la Côte d’Ivoire se qualifie pour le Brésil. De quoi motiver un peu plus les troupes qui sont déjà bien parties pour accomplir cette tâche après la victoire acquise à l’aller à Abidjan (3-1).

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:28

 

Lions A’ : La DTN écarte Emmanuel Ndoumbè Bosso
Emmanuel Ndoumbe Bosso

Il lui est reproché de convoquer les joueurs sans club. C’est finalement Jean Dieudonné Nké, le coach des Lions espoirs, qui va conduire les Lions A’ au tournoi de football de la Cemac qui démarre le 9 décembre au Gabon. 

 

Les Lions A’ vont prendre part au prochain tournoi de football la Cemac du 9 au 21 décembre à Franceville au Gabon, ceci sans leur entraineur principal, Emmanuel Ndoumbè Bosso. Ce dernier vient d’être mis sur la touche par la Direction technique nationale alors qu’il avait déjà, dans le cadre de la préparation de ce tournoi, publié une liste de 40 joueurs. Jean Dieudonné Nké qui entraine les Lions espoirs vient lui aussi de recevoir la mission de convoquer 40 joueurs pour préparer la même compétition sans que Emmanuel Ndoumbè Bosso, toujours officiellement en poste chez les A,’ ne soit informé, ni même notifié.

Plusieurs observateurs et partisans d’Emmanuel Ndoumbè Bosso accusent le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football d’être derrière ce croc-en-jambe fait à Ndoumbè Bosso. Nos investigations nous permettent de conclure avec force que Tombi A Roko Sidiki, une fois n’est pas coutume, n’est pas derrière cette rocambolesque affaire. C’est la Direction technique nationale qui a eu la tête de l’entraineur des Lions A’. Mais que reproche-t-on à Emmanuel Ndoumbè Bosso qui a tout de même conduit cette équipe nationale A’ à la finale de la Cemac à Bangui et en quart de final du CHAN au Soudan ?

La Direction technique nationale reproche à Ndoumbè Bosso de sélectionner tout le temps les joueurs qui sont sans clubs. On l’accuse aussi de sélectionner certains joueurs de manière automatique chaque fois qu’il a l’occasion de faire une liste pour une compétition. Le nom qui a fait chuter Ndoumbè Bosso, c’est celui de Tsondo Onobiono Yann, sociétaire de l’équipe Fondation TAFI de Yaoundé. Selon la DTN, ce joueur, en début de saison, a juste fait une licence dans ce club, mais en réalité n’a pas de club, puisque les responsables de la DTN disent être descendus à Ngoa Ekellé où s’entraine Fondation TAFI et les dirigeants de cette équipe ont affirmé sans ambages que ce joueur n’a jamais disputé le moindre match sous leurs couleurs, même s’ils reconnaissent qu’ils lui ont fait une licence en début de saison sous la pression de son géniteur qui a d’ailleurs payé lui-même les frais d’établissement de cette licence.

Il faut dire que Ndoumbè Bosso avait déjà amené le même joueur au match des éliminatoires du CHAN à Libreville au Gabon et la DTN lui avait adressé une demande d’explication afin qu’il se prononce sur la sélection de ce joueur sans compétition dans les jambes. Selon les sources à la DTN, c’est la présence de ce joueur une fois de plus sur la liste des 40 convoqués par Ndoumbè Bosso pour le tournoi de football de la Cemac qui a irrité les responsables de la DTN. La DTN reproche aussi au coach des Lions A’ d’avoir déposé sa liste des joueurs au ministère des Sports plutôt qu’à la Fecafoot ou à la DTN. La Direction technique nationale a donc demandé à Jean Dieudonné Nké, le coach des Lions Espoirs, de convoquer 40 joueurs et de les préparer pour le tournoi de football de la Cemac qui démarre le 9 décembre à Franceville au Gabon. Comme s’il s’y attendait, Jean Dieudonné Nké a déjà déposé sa liste à la Direction technique nationale et n’attend plus que l’ordre de sa hiérarchie pour convoquer les joueurs dans la capitale en vue du stage.

A titre de rappel, signalons que pour ce 8eme tournoi de football de la Cemac, le Cameroun sera dans la poule A en compagnie de la Guinée Equatoriale et du Gabon, alors que la poule B est constituée du Congo, de la République centrafricaine et du Tchad. La DTN qui se plaint tout le temps de n’avoir aucun pouvoir vient donc de remplacer un entraineur nommé par le ministre des Sports et de l’Education physique. Il faut signaler que cette guerre entre le coach Emmanuel Ndoumbè Bosso et la DTN n’a vraiment pas lieu d’être puisque selon des sources bien introduites au Minsep, Adoum Garoua aurait d’ores et déjà procédé à la nomination des entraineurs nationaux dans les différentes sélections nationales. Et selon nos mêmes sources, Emmanuel Ndoumbé, tout comme Jean Dieudonné Nké auraient été remerciés. Ces nominations seront rendues publiques après le match du 17 novembre contre la Tunisie, tout comme la nomination et le remplacement de plusieurs membres du staff de la sélection nationale senior.


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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:22
La BAD lance une consultation en ligne sur sa nouvelle stratégie de gouvernance

TUNIS, Tunisie, 12 novembre 2013/African Press Organization (APO)/ — La Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) a lancé une consultation sur Internet relative à sa nouvelle stratégie de gouvernance pour 2014-2018 (http://j.mp/17izBEc) destinée à recueillir les commentaires de toutes les parties prenantes sur leurs attentes liées aux prochaines interventions de la Banque en matière de gouvernance.

Logo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

« La vision de la BAD est celle d’une Afrique administrée par des gouvernements transparents, responsables et compétents, dotée d’institutions fortes capables de stimuler une croissance inclusive et durable », a déclaré, en lançant la consultation sur Internet, Lobé Ndoumbe, directeur de la Gouvernance et des réformes économiques et financières.

La nouvelle stratégie de gouvernance du Groupe de la Banque africaine de développement se fonde sur la stratégie de l’institution pour la période 2013-2022, « Au centre de la transformation de l’Afrique », dans laquelle la gouvernance et la responsabilisation figurent parmi les priorités fondamentales, intégrées dans toutes les opérations de la Banque.

À travers sa consultation sur Internet, la BAD vise à informer toutes les parties prenantes sur son cadre stratégique de gouvernance proposé pour la période 2014-2018 et à recueillir leur vision de ce que devraient être ses futures interventions en matière de gouvernance.

« Nous sommes soucieux de savoir, à travers les avis exprimés en ligne, si notre « Cadre stratégique et plan d’action pour la gouvernance 2014-2018 » (GAP II) identifie les principaux défis de gouvernance auxquels l’Afrique est confrontée. Il nous importe également de savoir si les trois piliers stratégiques que nous proposons et les activités opérationnelles y afférentes suffiront pour relever ces défis », a déclaré Patricia Laverley, chef de projet GAP II.

En outre, le Groupe de la BAD encourage les acteurs concernés à suggérer comment le GAP II pourrait mieux compléter et consolider le travail sur la gouvernance mené par d’autres partenaires de développement en Afrique, de manière à renforcer les synergies dans la mobilisation de ressources supplémentaires pour le développement du continent.

Le « Cadre stratégique et plan d’action pour la gouvernance 2014-2018 » (GAP II) de la BAD s’articule autour de trois objectifs. Il vise à renforcer la capacité des États à assurer une utilisation transparente et responsable des ressources publiques et la capacité des citoyens à demander des comptes à leurs gouvernements. Il entend aussi améliorer les résultats dans les secteurs économiques et donner aux citoyens plus de moyens pour assurer le suivi de ces résultats. Il vise également à promouvoir un environnement des affaires qui favorise la transformation économique de l’Afrique, la création d’emplois et l’intégration financière. La lutte contre la corruption aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé prévaudra dans toutes les opérations de la BAD.

Le travail de la BAD en matière de gouvernance consolidera les acquis des « Orientations stratégiques et plan d’action pour la gouvernance 2008-2012 » (GAP I). Le GAP II permettra d’approfondir le soutien de la BAD à la gestion des finances publiques et de l’environnement des affaires. Il permettra également d’augmenter son appui à la gouvernance de secteurs clés tels que la gestion des ressources naturelles et des infrastructures. Par ailleurs, la BAD approfondira, sur la période 2014-2018, ses travaux de diagnostic pour renforcer l’activité de dialogue et de conseil sur les politiques. Elle accordera également une attention particulière aux indicateurs de résultats.

Le document sur les Orientations stratégiques et plan d’action pour la gouvernance 2008-2012 (GAP I) avait défini l’orientation générale de l’action du Groupe de la BAD en matière de gouvernance dans les pays africains. Les principaux domaines d’intérêt étaient liés à la gestion des finances publiques et à l’amélioration de l’environnement des affaires à l’échelle nationale, sectorielle et régionale.

Dans les pays où la BAD a apporté son soutien, les indicateurs de la gouvernance ont montré des améliorations constantes. Selon la « Revue sur l’efficacité du développement », consacrée en 2012 à la gouvernance, dans les 14 pays où la Banque africaine de développement a investi dans la réforme des systèmes fiscaux, les recettes fiscales ont augmenté de 10,5% à 14,7% du PIB, tandis que les taux d’imposition pour les entreprises ont baissé de 94% à 54% des bénéfices commerciaux.

Les résultats mis en avant par la « Revue sur l’efficacité du développement, cas de la gouvernance » suggèrent également d’importantes améliorations dans l’environnement des affaires nées de l’assistance de la BAD. Dans les 18 pays où la BAD a accordé cet appui, le temps nécessaire pour démarrer une entreprise a été réduit de 43 jours en 2005 à seulement 23 jours en 2011. Le temps consacré par les entreprises pour le paiement des impôts a baissé de 10% à 254 heures par an, et le temps moyen nécessaire pour exécuter un contrat a chuté de 50 jours. Ces mesures favorables aux entreprises expliquent en partie pourquoi les investissements directs étrangers nets ont augmenté de 4% à 6% du PIB dans ces pays, en sus de la contribution d’un secteur des ressources naturelles extrêmement dynamique.

La BAD souhaite que la consultation soit le plus large possible et encourage toutes les parties prenantes à utiliser le lien suivant pour leurs contributions et commentaires : j.mp/17iy6G4

Distribué par APO (African Press Organization) pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

Contacts :

Chawki Chahed, chargé de communication principal, T. +216 71 10 27 02 / C. +216 98 70 31 68 / c.chahed@afdb.org

Patricia Laverley, chef de projet GAP II, T. +216 71 10 27 29 / p.laverley@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 34 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.

Pour plus d’information : j.mp/AFDB_Media


 
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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:18

Cameroun : Paul Biya – Jeune Afrique, la crise ? :: CAMEROON

Cameroun : Paul Biya – Jeune Afrique, la crise ?:CameroonL’hebdomadaire panafricain n’a pas été tendre ces dernières semaines avec le régime de Yaoundé.

A la Une du n°2753 de Jeune Afrique, deux photos. L’une d’un Paul Biya dont le visage porte les marques de l’âge, l’autre d’un Amadou Ahidjo fringant, au faîte de sa splendeur. Entre les deux premiers présidents du Cameroun, une marque de déchirure et en dessous un titre : « Cameroun :  les fantômes du palais ».

Dans ce numéro de la semaine allant du 13 au 19 octobre, il est question du rapatriement toujours attendu de la dépouille du président Ahmadou Ahidjo, mort en exil au Sénégal en 1989.

Un sujet dont on peut dire qu’il fâche dans l’entourage de Paul Biya. « Au regard de l’histoire du Cameroun et de la trace qu’il entend y laisser, il serait incompréhensible que Paul Biya ne fasse pas tout, avant de quitter lui-même le pouvoir, pour organiser les funérailles nationales de celui qui fut son mentor et son pygmalion. Savoir jeter la rancune à la rivière, n’est-il pas le propre des vrais chefs ? », écrit François Soudan dans son commentaire intitulé « Outrage post-mortem ».

Ce commentaire arrive peu de temps après un autre, toujours sur le Cameroun, et également sur un sujet qui fâche dans l’entourage de Paul Biya : l’affaire Marafa. C’était d’ailleurs le titre de l’éditorial du directeur de la rédaction de Jeune Afrique dans le n°2751 du 29 septembre au 5 octobre 2013. François Soudan y qualifie la condamnation de Marafa Hamidou Yaya d’aberration judiciaire.

« L’un des cas les plus flagrants, relevé par tous les observateurs et toutes les chancelleries, où l’opération Epervier, cette forme de justice extrême proche de l’extrême injustice, a pu donner corps  aux soupçons d’instrumentalisation politique », poursuit l’éditorialiste.

Deux numéros plus tôt (J.A. n°2749 du 15 au 21 septembre 2013), le Cameroun avait déjà eu les honneurs de la Une. Et pas dans son meilleur visage. « Malaise dans les rangs », titrait l’hebdomadaire qui consacrait un dossier aux problèmes de l’armée camerounaise. Celui-ci n’a pas été particulièrement apprécié du côté du pouvoir.

En s’appuyant sur ces quelques exemples, il y a de quoi être intrigué par cet intérêt de J.A. pour ce qui se passe au Cameroun. Pas que l’hebdomadaire n’a pas souvent ouvert ses colonnes au pays de Paul Biya, mais sa posture actuelle semble trancher avec celle d’il y a peu de temps encore.

P
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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:15

 

Fecafoot : La Femme de Iya Mohammed crache sur Tombi A Roko
Mon grand frère avec "Le Bamoun" et mon neveu A.A.K. en arrière plan en blanc

La femme de l’ancien président de la Fédération camerounaise de football reproche au secrétaire général de la Fecafoot d’avoir trahi son époux qui l’a pourtant fabriqué de toute pièce. Elle promet de lui faire la peau.

S’il y a un homme qui est persécuté à la Fédération camerounaise de football depuis quelques semaines c’est bien le Secrétaire général de cette institution, Tombi A Roko Sidiki. Imposé par la FIFA au moment d’installer la normalisation à Tsinga il y a trois mois, le SG de la Fecafoot reçoit depuis un moment les flèches de partout. Les acteurs du football affirment à tort ou à raison qu’il est celui qui induit en erreur le président du Comité de normalisation puisque Tombi A Roko Sidiki raconte à son entourage qu’il sera le futur président de la Fecafoot et qu’il est prêt à tout pour assouvir ses envies.

Le Secrétaire général de la Fecafoot aurait eu moins de soucis si la protestation venait simplement du milieu du football puisqu’il y est habitué et il a toujours affronté toutes les critiques sur sa manière de gérer le football avec arrogance. Tombi A Roko Sidiki a perdu le sommeil parce que le dernier carré du clan Iya Mohammed dont il faisait lui-même partie il y a encore quelques mois et qui lui a donné gratuitement ce strapontin, jure d’avoir sa peau.

Mercredi dernier, 30 octobre, Tombi A Roko Sidiki était à la prison centrale de Kondengui pour rendre visite à l’ancien président de la Fecafoot, Iya Mohammed. Avant de prendre le chemin qui mène à la prison central de Kodengui, l’homme fort du secrétaire général de la Fecafoot s’est arrêté à une boulangerie et a prit des croissants et autres yaourts pour le prisonnier de luxe. Ce que Tombi ignorait, c’est qu’il allait trouver sur les lieux Aboubakar Alim Konaté, le neveu du président Iya Mohammed. C’est justement pour ne pas avoir à faire à Aboubakar Alim Konaté que Tombi A Roko a préféré venir le mercredi puisque Aboubakar Alim Konaté qui réside à Douala vient toujours les vendredis jour de la grande prière pour apporter le réconfort à l’ancien Directeur général de la Sodecoton. Dès qu’il est arrivé en prison mercredi dernier et a trouvé sur place Aboubakar Alim Konaté et l’épouse de Mohammed Iya, il a compris qu’il allait passer un sale moment dans le pénitencier de Kondengui.

Le neveu d’Iya Mohammed n’est pas passé par quatre chemins pour apostropher Tombi A Roko Sidiki. « Tu es un traitre et je reconnais aujourd’hui devant le président Iya que je me suis trompé sur ton compte. C’est moi qui ai convaincu tout le monde et même le président de te nommer au Secrétariat général de la Fecafoot alors que tu n’as aucun diplôme ni aucune formation. Tout le monde me disait que tu étais un serpent à deux têtes, c’est maintenant que je le réalise », a-t-il balancé au visage du Sg de la Fécafoot. Tombi A Roko Sidiki a essayé de se justifier, c’est à ce moment qu’Alim Konaté lui a révélé que ses téléphones étaient sur écoute et qu’il sait avec qui il s’est entretenu depuis que la crise a éclaté à la Fecafoot. Il reproche donc à Tombi d’avoir trahi Iya Mohammed en donnant toutes les informations à ceux qui ont tout manigancé pour écrouer l’ancien président de la Fecafoot.

La femme d’Iya Mohammed qui digérait mal la politesse va se lever et cracher au visage de Tombi, devant témoins. Le SG de la Fecafoot va faire preuve de beaucoup de maitrise devant ces actes d’agression qui se sont passés devant Iya Mohammed qui n’a pas ouvert la bouche, se contentant de sourire. Dans cette ambiance électrique, Tombi A Roko Sidiki va repartir avec ses provisions, non sans recevoir une énième pique d’Aboubakar Alim Konaté qui va lancer, « si tu es un vrai musulman comme tu le prétends, tu vas payer pour tout ce que tu as fait ».

Cet autre affrontement a mis les partisans de Tombi A Roko Sidiki dans tous leurs états. Pour eux, Alim Konaté en veut à Tombi parce qu’il croyait qu’il allait toujours avoir la main mise sur le Secrétariat général de la Fecafoot comme du temps où Iya trônait à la tête de l’instance faitière du football national. Selon eux, c’est Konaté qui gérait en réalité le secrétariat quand son frère était aux affaires. De toutes les façons Tombi A Roko Sidiki semble avoir fait une croix sur le règne d’Iya Mohammed et pense à sa carrière. Ce qui est normal. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il a affirmé sans ambages que son patron, désormais, c’est le Pr Joseph Owona, que s’il lui demandait même un milliard et que cette somme était disponible dans les caisses de la Fecafoot, il n’hésiterait pas à lui donner. C’est d’ailleurs comme cela qu’il travaillait avec son ancien patron qui est aujourd’hui en difficulté.


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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:13

 

Lions indomptables : Les maillots 2014-2015 ont été dévoilés
Maillot Lions 2014-2015, Domicile

Si à distance il n’y a pas beaucoup de modifications par rapport à l’actuel maillot, vu de près, la différence est flagrante. 

Pour la première fois depuis la collection 2008-2009, les maillots domicile (Vert) et extérieur (jaune) sont en tous points identiques, excepté la couleur bien entendu. Les motifs sont identiques et désormais, en plus de la tête de lion sur la gauche de la poitrine, les nouveaux maillots sont dardés de lions à la queue leu-leu. En dessous des rangées des lions, l’on pourra lire « Les Lions indomptables » suivi de « Cameroun ».

A noter que cette nouvelle collection sera d’actualité entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2015. Néanmoins, comme il est de coutume, les sélections étrennent généralement leur nouvel équipement au cours de la dernière rencontre officielle de la saison précédente. Et si donc la tradition est respectée, les Lions pourraient arborer leur nouveau maillot ce dimanche face aux Aigles de Carthage à Yaoundé. Si tel est le cas, espérons qu’il leur portera chance.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:11

 

Cameroun # Tunisie/Les coulisses: Chédjou rabroue un journaliste!!!
Aurelien Chédjou ok

Un match de football se joue certes sur le terrain, mais également dans les coulisses. Aujourd’hui, premier jet de ces informations qui pimentent l’avant match, le match lui-même et aussi l’après match.

 

Aurelien Chédjou rabroue un journaliste

Alors qu’il se trouve dans le hall de l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé ce mardi midi en pleine causerie avec un proche visiblement, Aurelien Chédjou voit arriver un confrère, appareil photo en main et le rabroue vertement, visiblement en colère. « Ne me filmez pas. Vous devez me demander ma permission et en plus je ne veux pas apparaître dans vos journaux-là », lance-t-il méchamment au confrère qui, étonné, se contente de rebrousser chemin sans dire un seul mot. Une attitude qui pourrait laisser penser que le joueur de Galatasaray n’est pas dans l’esprit de l’union sacrée décrété par le team-press officer il y a quelques semaines déjà. Dans le même temps, Dany Nounkeu, jacques Zoua, Jean II Makoun, Nicolas Nkoulou et même Achille Webo qui est copieusement et violemment vilipendé dans les médias camerounais se sont volontiers laissé filmer et ont semblé dans un bien meilleur état d’esprit que l’ancien lillois. Après sa brillante prestation contre la Libye à Yaoundé, Aurelien Chédjou avait été célébré par la presse camerounaise qui l’avait affublé de tous les superlatifs et il ne s’était pas plaint d’être apparu dans nos « journaux-là ». Aujourd’hui que son association avec Nkoulou est décriée et que l’on lui préfère largement le joueur de l’Olympique de Marseille, il ne semble pas le digérer. Vous avez dit professionnel ?

Les Lions peuvent enfin disposer de leur bus

Lors des deux derniers matches disputés à Yaoundé, les Lions indomptables ont été obligés de monter dans un bus de location de la compagnie Butrans. Un bus vieillot et très bruyant dans lequel le confort était loin d’être du même standard que leur propre bus dont ils étaient privés pour une sombre histoire de climatisation en panne. Une panne de climatisation dans le bus qui, de l’avis d’un technicien de Tractafric que nous avions interrogé il y a quelques mois, ne devait pas coûter plus de 500 000 FCFA pour être dépannée. Au lieu de cela, nos dirigeants avaient préféré louer un bus à hauteur de 800 000 FCFA par jour, à raison de 4 800 000 FCFA pour les 6 jours aux cours desquels il a été utilisé pour la préparation de chacun de nos deux matches. Belle surprise aujourd’hui donc de constater que le bus à l’effigie des Lions est bien disponible pour ce dernier match et du coup, nos footballeurs ont fière allure. Il a dû leur manquer ce bus, du moins si l’on se fie aux sourires sur leur visages lorsqu’on a dit à certains que leur bus était garé dans le parking et les attendait pour les emmener à Mbankomo.

Le programme des Lions

Les Lions ont quitté l’hôtel Mont Fébé en début d’après-midi ce mardi en direction du Centre d’Excellence de la Confédération africaine de football situé à Okoa Maria par Mbankomo. Là bas, ils vont passer les trois prochains jours et vont avoir droit à deux séances d’entraînement demain mercredi, deux autres jeudi et une dernière le vendredi matin, en plus de celle effectuée ce mardi après midi. Vendredi en début d’après-midi, Volker Finke et ses poulains vont quitter Mbankomo pour regagner Yaoundé où ils vont avoir leur premier contact avec la pelouse du stade omnisports Ahmadou Ahidjo avant de s’installer sur hauteurs de Yaoundé du côté de l’hôtel Mont Fébé pour y passer les deux nuits précédant la rencontre de dimanche. Samedi matin, ils vont pouvoir s’entraîner de nouveau sur la pelouse du stade Omnisports. Dimanche en matinée, ils vont se plier à la traditionnelle balade avant d’embarquer en début d’après-midi en direction de la cuvette de Mfandena où ils jouent leur présence à la Coupe du Monde 2014.

Journalistes tunisiens cherchent accréditations

Depuis hier, plusieurs confrères tunisiens nous appellent pour savoir comment faire pour s’accréditer pour le match de dimanche prochain. L’un d’eux, très énervé et avançant l’hypothèse du « complot », ne comprend pas que le site internet de la Fécafoot ne soit pas fonctionnel et qua par conséquent ses confrères et lui n’aient aucun moyen d’entrer en contact avec la Fécafoot pour envoyer des demandes d’accréditation. Il faut dire que depuis plusieurs mois, la Fécafoot est sans site Internet et les informations officielles sur le football camerounais n’existent pas. Pour l’heure, les seuls moyens de communication de l’instance faitière du football camerounais sont leurs sms à la tête du client et quelques communiqués de Jean jacques Mouandjo que tous les journalistes ne reçoivent du reste pas. En attendant, nos confrères tunisiens sont inquiets et ne savent à quel saint se vouer pour avoir une accréditation en bonne et due forme pour dimanche. A noter que pour le match aller, tous les journalistes camerounais désireux de s’accréditer pour le match pouvaient le faire en ligne… sur le site internet de la fédération tunisienne de football.

La défense tunisienne décimée

Les forfaits s’accumulent dans la défense tunisienne. Après Aymen Abdenour, la Tunisie vient de recevoir un autre coup dur et va devoir se passer des services d’Alaedine Yahia pour son barrage retour de la Coupe du monde 2014 face au Cameroun. Victime d’une entorse du genou lors du dernier match de Lens, le défenseur pourtant retenu par le sélectionneur Ruud Krol a dû se résoudre à déclarer forfait pour le déplacement à Yaoundé. Pour faire face à cette défection, c’est Karim Haggui du VFB Stuttgart qui a été appelé en renfort. Avec la défense qui se décime et les attaquants camerounais, Eric Choupo Moting, Vincent Aboubakar et surtout Samuel Eto’o, en pleine forme actuellement, il y a de quoi faire dimanche prochain.

Par René Mouandjo et Joël Atanga

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:08
La Une du journal d’extrême droite Minute sur Christiane Taubira a indigné beaucoup de politiques en France, qui se sont empressés de réagir. De son côté l’association SOS Racisme a condamné cette Une d’ « absolument intolérable et abjecte ».

C’est à croire que les insultes raciste contre la ministre de la Justice Christiane Taubira ne cesseront jamais. Après avoir été comparée à un "singe" par une élue du Front National, traitée de "Guenon" par une petite fille lors d’une manifestation contre le mariage pour tous à Angers, la voici de nouveau sous le feu des brimades. « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ». Telle est la Une publiée ce mardi par le journal d’extrême droite Minute. Avec cette nouvelle provocation, Minute voulait sans doute faire parler de lui. L’initiative du journal a indigné une grande partie de la classe politique française, qui la vivement condamnée. Sur les réseaux sociaux tels que Twitter, les réactions ont été particulièrement vives. De nombreux internautes et responsables politiques ont exigé à ce que le journal soit condamné.

Couverture abjecte

Le secrétaire général du Parti socialiste Harlem Désir a indiqué sur son compte Twitter être « révolté par l’ignoble Une de Minute. Ça suffit le racisme et l’extrémisme. Ce numéro doit être saisi. Républicains debout ». Même son de cloche pour la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, qui a dénoncé « une Une inacceptable. J’apporte tout mon soutien à ma collègue Christiane Taubira devant ces propos honteux et nauséabonds ». De même, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a écrit un tweet pour dénoncer cette Une « incitant à la haine raciale ». L’affaire a également provoqué une pluie de réactions d’internautes, réclamant "un procès" contre Minute, estimant que sa « Une tombait sous le coup de la loi ». D’après ces derniers c’est "Couverture abjecte", "à vomir", "du papier toilette", "couverture honteuse"...

De son côté, l’association SOS Racisme a qualifié la Une de minute « d’ absolument intolérable et abjecte ». Selon la présidente de l’organisation Cindy Leoni, « le journal d’extrême droite Minute s’inscrit sans détour en soutien aux plus violentes attaques racistes. Cette nouvelle provocation confirme que les insultes envers la garde des Sceaux n’étaient pas un acte isolé ». Pour la dirigeante de SOS Racisme, il est évident qu’« il y a bien une stratégie globale de l’extrême droite, qui tente de légitimer l’utilisation de la haine raciale comme forme acceptable du débat démocratique, fustige la responsable. Avec cette ligne éditoriale, le journal Minute tente de s’imposer dans le débat politique français en occupant l’espace médiatique par le moyen du scandale. Ces méthodes, nous les connaissons : ce sont celles de l’extrême droite qui a pour matrice non pas l’amour des siens mais la haine de l’Autre.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:06

Cameroun : Déclaration du SNJC sur les dérives du Conseil national de la communication :: CAMEROON

Cameroun : Déclaration du SNJC sur les dérives du Conseil national de la communication:CameroonLe 28 octobre 2013, les directeurs de publication du quotidien Ouest-Littoral et de l’hebdomadaire L’œil du Sahel, Benjamin Zebaze et Guibaï Gatama respectivement, ont été convoqués par le Conseil national de la communication (CNC) pour répondre de faits «manquement à l’éthique et à la déontologie».

Le premier, comme son confrère, a été convié à s’expliquer sur la base d’un document signé du président de l’organe, Mgr Joseph Befe Ateba, qui est lui-même le plaignant. L’objet de sa plainte est un article, paru le 10 octobre 2013, consacré à la polémique sur l’interdiction par le CNC de la publication des tendances des élections législatives et municipales du 30 octobre au Cameroun et intitulé : «On va voir ce qui se cache derrière la soutane de Befe Ateba».

A Guibaï Gatama, il a été exigé un «complément d’informations» sur un article paru le 15 octobre 2013 dans L’œil du Sahel sous le titre : «Amchidé : 15 Nigérians tués dans les affrontements avec les forces de l’ordre».

Empêchés, les patrons de Ouest-Littoral et L’œil du Sahel se sont faits représenter à l’audience du CNC par des collaborateurs, une précaution qui n’a visiblement pas été du goût des membres du CNC, qui exigent la comparution physique des principaux responsables de ces publications de nouveau convoqués le 15 novembre 2013.

L’un et l’autre ont, sans suite, exigé le respect des procédures de saisine, permettant à un mis en cause de prendre connaissance de l’acte d’accusation pour mieux préparer sa défense. De plus, leurs délégués se sont, sur place et à leur grande surprise, vus exiger des explications sur des faits – bien que sommairement – qui n’étaient pas portés sur leur convocation. Leur attitude a été jugée «irrévérencieuse» par le CNC.
S’agissant de L’œil du Sahel, l’on apprendra plus tard que le plaignant est en réalité le patron de la Police, Martin Mbarga Nguele, qui accuse le journal de mettre à la disposition du public des informations «sans recoupement préalable», qui «relèvent du secret défense et sont de nature à mettre en péril la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat». Le délégué général à la Sûreté nationale estime par ailleurs que «la ligne éditoriale de Guibaï Gatama incite à la haine tribale, en faisant passer les populations du Grand Nord pour des victimes d’une supposée oppression».
D’autres informations du SNJC font état de manœuvres parallèles du président du CNC, qui multiplierait des rencontres occultes avec des dignitaires du régime de Yaoundé dans la perspective d’une vaste campagne répressive contre des médias à capitaux privés pouvant aller jusqu’à l’interdiction de certains titres, et à des arrestations massives de journalistes mis en cause.

A cet effet, apprend-on, Mgr Joseph Befe Ateba aurait, depuis le 31 octobre 2013, reçu une correspondance du ministre de l’Administration territoriale, René sadi, l’assurant des «dispositions» prises à son niveau pour que les gouverneurs de région, les préfets et les sous-préfets veillent à l’application de toutes les décisions prises par le CNC. En clair, le gouvernement camerounais entend faire assumer et légitimer une démarche dictatoriale arrêtée d’avance par l’institution mise sur pied par le chef de l’Etat pour réguler l’espace médiatique national.
Cette stratégie secrète de musellement intervient au moment où d’autres procédures, moins médiatisées, sont enclenchées par le CNC contre d’autres médias camerounais à capitaux privés.

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) constate, pour le déplorer et le condamner, que :

  • - Les méthodes du CNC, à travers son président, par ailleurs évêque de Kribi, s’apparentent à de la dictature ;
  • - Le CNC n’a jamais donné des gages d’indépendance, se présentant davantage comme un instrument au service de lobbies occultes ;
  • - Le CNC, attendu sur le terrain de la formation, de la sensibilisation et de la mobilisation pour la paix sociale et le développement, n’a à ce jour rien entrepris allant dans le sens d’un mieux être du secteur de la communication ;
  • - Le CNC ne s’est jamais préoccupé des dérives éditoriales continues des médias à capitaux publics, transformés en caisses de résonnance du pouvoir camerounais ;
  • - Le CNC se pose en organe d’accompagnement de la politique d’un régime qui tolère à peine le débat contradictoire ou la critique ;
  • - Le CNC n’a jamais appelé à la fin du harcèlement contre les journalistes et médias du secteur privé par des dignitaires du pouvoir et ne s’est jamais ému de l’enlèvement, le 28 décembre 2012 à Yaoundé, par des gendarmes en civil, du directeur de publication de L’œil du Sahel, Guibaï Gatama, qui n’a été arraché des mains de ses boureaux que grâce à la vigilance et à la mobilisation de confrères alertés ;
  • - Le CNC, placé sous l’autorité du Premier ministre et donc d’inspiration contraire à la Charte des devoirs et des droits des journalistes, encore appelée Charte de Munich, la plus admise dans le monde entier et qui stipule que «(…) le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre», se pose résolument en bras séculier des ennemis de la liberté d’expression ;
  • - A travers ses dérives répétées, le CNC est devenu un dangereux vecteur de haine susceptible de compromettre la paix sociale et l’unité nationale.
  • Face à ce qui précède, le SNJC :
  • - Apelle les membres du CNC soucieux du respect des libertés et du tribunal de l’Histoire à résister à toute tentative d’instrumentalisation, à ne pas engager leur responsabilité dans les oukases actuels, ou à venir, de cette institution fortement discréditée ;
  • - Exige l’arrêt de toutes les poursuites actuellement engagées, au mépris de tout bon sens, contre des médias à capitaux privés ou leurs promoteurs ;
  • - Met en garde le CNC contre toute nouvelle tentative d’intimidation et de harcèlement de médias à capitaux privés ou de leurs promoteurs ;
  • - Appelle les professionnels des médias, toutes obédiences confondues, à la plus grande vigilance et à rester mobilisés, en toute responsabilité, face aux dérives répétées du CNC.

Le président du Bureau exécutif national du SNJC

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 14:58

Cameroun : Ahidjo, le Fmi et les rencontres secrètes avec Biya :: CAMEROON

Cameroun : Ahidjo, le Fmi et les rencontres secrètes avec Biya:CameroonA chaque anniversaire des martyrs de la liberté, la problématique du rapatriement de leurs corps par l’Etat refait surface. Comme à chaque fois à l’approche du 06 novembre, date de commémoration de l’emprise du pouvoir de Paul Biya au Cameroun le 06 novembre 1982, des voix s’élèvent pour revendiquer la réhabilitation des illustres disparus.

Comme par exemple, Félix Moumié, dont on a encore beaucoup parlé ces derniers jours, puisqu’on commémorait l’anniversaire de ce combattant de la liberté, mort de suite d’empoisonnement un certain 03 novembre 1963 en Suisse, par un soi-disant journaliste, au demeurant, membre des services secrets français, pour ne pas citer William Bechtel, de si triste mémoire.

Pareillement, plus que jamais, la problématique du retour des restes du défunt ex président de la République du Cameroun est d’actualité. D’une part, il y a sa benjamine, la « petite » Aminatou qui n’en fait qu’à sa tête, à savoir, tout et n’importe quoi, pour redorer le blason paternel, au grand dam de sa famille, et malgré les avis controversés. Il y a enfin Maurice Kamto, le grand favori du Mrc, qui prend le relais pour réclamer, à  son tour, le retour imminent de la dépouille de l’ancien chef de l’état, un retour officiel.

Car pour ce qui est du reste, on sait tous que le président Paul Biya a amnistié tous les martyrs de la liberté, dont notamment, le feu président Ahmadou Ahidjo, qui a de ce fait, bénéficié, lui aussi, de la grâce présidentielle. Maintenant, obtenir autre chose de Paul Biya que cette possibilité qu’il donne aux familles et notamment à la famille de l’ancien président d’enfouir dignement mais dans le privé les restes de leur défunt, c’est une autre paire de manches. Car, ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que depuis toujours, de son vivant comme dans sa mort, le retour d’Ahmadou Ahidjo a toujours été une sacrée épine dans le pied de Paul Biya.

Ceux qui sont dans le secret des dieux racontent que même après le putsch du 06 avril 1984, Paul Biya aurait continué d’aller rendre visite à Ahmadou Ahidjo à Dakar, où la problématique de son retour avait été évoquée en tête à tête pour la 1ère fois avec l’ancien président. On parle, par exemple, de cette rencontre au cours de laquelle l’ancien président aurait conseillé à Paul Biya de refuser d’aller au Fmi, ce qui serait un suicide et un gouffre financier sans fin.

L’homme se proposait aussi de donner, dans un premier temps, 80 milliards de Fcfa au Cameroun pour essayer de tenir entre temps, le temps pour lui de rentrer chez lui à Garoua, même en résidence surveillée, mais avec un minimum de garanties de tranquillité. En retour, il libérerait certaines mannes financières auxquelles lui seul avait accès, en tant que Ahmadou Ahidjo, président de la République du Cameroun, ce qui, pour certains faisait une seule et même personne. La suite de l’histoire raconte que Paul Biya était d’accord.

On l’a ainsi vu dire non au Fmi. Mais quand il en a informé ses proches au nombre desquels des généraux, ces derniers l’auraient menacé de perpétrer un putsch contre lui Biya, si Ahidjo revenait au Cameroun, car ils jugeaient sa seule présence au pays très dangereuse, de nature à donner des idées à ceux qui voulaient remettre l’ancien chef de l’Etat au pouvoir. Ils craignaient, semble-t-il aussi, pour leurs vies et celles de leurs familles. Biya s’est donc vu dans l’obligation de perpétrer un parjure.

Le Cameroun a finalement accepté d’aller au Fmi. Ahidjo est resté au Sénégal jusqu’à sa mort en 1989. C’était le 30 novembre. Sa dépouille y est encore à ce jour. Pas pratique, ce mois de novembre, mois des morts, qui oblige les vivants à penser aux morts, et qui à chaque fois, gâche à Popaul la joie de son anniversaire…

UP
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