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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:21

"Sécurité juridique" et "stabilité fiscale", conditions des entreprises françaises pour "venir" en Côte d’Ivoire (Nicole Bricq)

 



Nicole
©
Nicole Bricq,ministre française du Commerce extérieure



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La "Sécurité juridique" et la "stabilité fiscale" sont les principales conditions à satisfaire par la Côte d’Ivoire, pour encourager des entreprises françaises à "venir" y investir, a déclaré lundi à Abidjan la ministre française du Commerce extérieure, Nicole Bricq en mission à Abidjan avec des hommes d’affaires de son pays.
"Je crois que les opérateurs (économique) veulent venir, mais ils veulent venir dans des conditions de sécurité juridique", a affirmé Mme Bricq, qui est accompagné, dans le cadre de cette mission en Côte d’Ivoire, de 29 entreprises françaises, spécialisées notamment dans les domaines de la "sécurisation de la circulation de l’information, les infrastructures de transport, l’énergie".

"Nous sommes très attachés à ce que les entreprises françaises reviennent en Côte d’Ivoire (…)", a-t-elle assuré, soulignant que ces sociétés souhaitent "des procédures transparentes" dans le cadre des passations des marchés publics, "que tout le soit à armes égales", une "stabilité fiscale" et un "bon cadre juridique".

La Côte d’Ivoire s’est doté, en juin 2012, d’un nouveau code des investissements pour favoriser et promouvoir les investissements productifs, l’investissement vert et socialement responsables, mais également, encourager la création et le développement des activités orientées notamment vers la transformation de matières premières locales, la création d’emplois durables et décents.

Un guichet unique a été à cet effet créé pour réduire à 48 heures le temps de création d’une entreprise en Côte d’Ivoire.

Pour Nicole Bricq, les entreprises françaises font preuve d’"une responsabilité sociale et environnementale" dans les pays où elles sont implantées, ne sont pas gênées par la présence massives d’investisseurs d’autres pays en Afrique, "terre de concurrence".

Lors d’une visite d’Etat à Paris en janvier 2012, le président ivoirien Alassane Ouattara, avait appelé les entreprises françaises à revenir en Côte d’Ivoire, qui renouait avec la paix et la stabilité après une décennie de crise militro-politique.
«Je vous invite à vous associer à la renaissance ivoirienne et à reprendre vos investissements et je vous exhorte, Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises françaises, à accélérer votre retour en Côte d’Ivoire», avait-il exhorté à l’occasion d’une rencontre avec les patrons français au siège du MEDEF (Mouvement des entreprises de France).


 

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:19

Cameroun,Visite de Paul Biya à Douala: Fin de non recevoir pour la Cameroon Airlines Corporation :: CAMEROON

Paul Biya:Camer.beVoilà que les vieux démons de la Cameroon Airlines Corporation ont ressurgit et par voie de conséquence, privé  à la compagnie nationale, l’insigne honneur de transporter le couple présidentiel, comme fièrement annoncé sur les banderoles, les  jours  qui précédaient l’arrivée de Paul Biya et  sa suite.Douche froide donc pour Frédéric Mbotto Edimo, nouvellement porté à la tête de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-co), porte drapeau du pays dans le domaine aérien. Ce dernier, a  savouré un peu trop tôt,  le plaisir d’assurer l’aller-retour  du couple présidentiel, en laissant voir sur la dizaine de banderoles qui flottaient dans la capitale économique “ Camair-co  est heureuse d’acceuillir le couple présidentiel pour l’émergence du Cameroun”.   Simple effet d’annonce, ou réelle conviction? Dans tous les cas, le jeudi 14 novembre 2013, c’est à bord d’une compagnie étrangère,  que Paul Biya a attérit à  Douala et qu’il en est reparti. 

Pourtant, avec à son bord, le couple présidentiel, le  boeing 765-300 baptisé “le Dja” allait à coup sûr, redorer le blason de la compagnie aérienne nationale, ont pensé certains acteurs politiques à l’instar de Serge Espoir Matomba :  “Étant donné que c’est l’unique appareil, que possède en propre la Camair-Co, c’était l’occasion pour le Président de la République, d’affirmer son patriotisme d’une part et de remettre sur scène ce patrimoine nationale”, nous confie le  conseiller municipal de Douala IVè.

A l’évidence,  le ministre  des Transports, le Cabinet civil de la Présidence de la République, ont  jugé insuffisantes,  les capacités de Camair-co  d’assurer le transport du couple présidentiel et sa suite. Une gifle de trop pour la compagnie nationale, qui, il y a quelques mois  s’était vue refuser,  le transport des pèlerins à la Mecque. Perdant dans la foulée, la bagatelle  somme de 600 millions de F Cfa.

La déconfiture s’est répétée sous Frédéric Mbotto Edimo, qui avait certainement miser sur ce coup, pour remettre la compagnie sur orbite. Mais, c’’était sans compter sur les batailles de chiffonniers qui ont régulièrement opposé les hauts responsables de cette compagnie. On serait aujourd’hui fonder de croire,  que les luttes claniques qui prévalent depuis toujours pour le contrôle de Camair-co sont au dessus des intérêts nationaux.  Car comment comprendre, que le “fleuron national” soit  laissé en rade au profit d’une compagnie étrangère?Du côté de la direction générale, c’est un silence radio. Aucun responsable ne voulant prendre le risque, de se prononcer sur le sujet. 

Pourtant, l’arrivée d’un national aux commandes de la compagnie avait été applaudie à deux mains par  tout le gotha administratif, politique et financier et avait  fait dire à certains , que la Camair-co prenait un nouveau départ.  Surtout, après l’éviction des deux derniers DG (de nationalité néerlandaise), dont la gestion jugée calamiteuse, avait  vertement été dénoncée. Ce qui peut expliquer, que dès  sa prise de fonction, Frédéric Mbotto Edimo  ait donné la priorité à la  mise sur pied, d’un “comité de redressement” au sein de l’entreprise.  Entre autres plans de redressement,  la réduction des charges de Camair-Co,  de nouvelle stratégies commerciales attractives ( tarifs promotionnels) etc..

Sur le refus à la dernière minute, du couple présidentiel de voyager à bord du Dja, la direction générale de Camair-co s’est refusée à tout commentaire.  Toutefois, le sujet continue à alimenter les chaumières. “ Au lieu de faire des annonces pompeuses, comme celle  qui nous a été servie pour l’arrivée du couple présidentiel à Douala, la direction de Camair-co devrait plutôt activer ses leviers pour un véritablement redressement au sein de la compagnie”, s’insurge  un responsable d’une agence de voyage. Qui déclare également  recevoir les plaintes des clients de la compagnie éponyme au quotidien.

Toutefois, s’il est vrai que le souhait de tous, était de voir Paul Biya montrer le bon exemple aux camerounais en voyageant à bord du Dja, il n’en demeure pas moins vrai, que les récriminations des usagers à l’endroit de Camair-co sont fondées. Notamment, le manque de confort, (absence d’écrans télé),  irrégularité et non respect  des heures de vol etc… Toutes choses, qui ont valu à la défunte Camair (Cameroon Airlines) le surnom de “Air peut être”.

ROUP
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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:15

Cameroun : Ces rumeurs qui ont failli déstabiliser le pays :: CAMEROON

Cameroun : Ces rumeurs qui ont failli déstabiliser le pays :CameroonSexes disparus, numéro de téléphone mortel ou encore mort supposée de quelques personnalités sont des sujets prisés par la rumeur.

Elle fait certainement partie de ces rumeurs qui ont le plus prospéré au Cameroun. Parti de Yaoundé, une histoire savamment racontée fait état de personnes (au départ des ressortissants nigérians) dotées du pouvoir de faire disparaître le sexe ou les seins après un simple frottement ou salutation.

Une rumeur qui a occasionné de nombreuses bastonnades et autres interpellations de citoyens qui, en fin de compte se sont souvent avérés être des victimes innocentes. Comme en manque, l'affaire des numéros tueurs est largement répandue dans les principales villes du pays.
 
Le numéro qui comporterait le chiffre 666 aurait alors la capacité de foudroyer toute personne qui recevrait l'un de ses appels. Au cours de l'année qui s'achève, de nombreux Camerounais ont formellement été invités à s'abstenir de répondre à tout numéro de téléphone affichant l'indicatif téléphonique du Benin.

Selon les propagateurs de cette nouvelle, tout appel de ce type d'appel entraînerait le décès immédiat de celui ou ceux qui les reçoivent. Tirée du même cru, c'est une autre histoire de «Mamie tueuse» qui a défrayé la chronique il y a quelques années.
 
L'histoire racontée à l'époque avec forts arguments, évoque l'existence d'une vieille femme qui sillonnerait les rues de Yaoundé avec un bébé sur Le dos. La même histoire indiquait alors que la mystérieuse femme avait pour mode opératoire de demander de l'eau ou les toilettes. Une fois servie, toute personne l'ayant vue mourrait dès son départ. Il était alors recommandé à tous de se prémunir: Encens, eau bénite, arbre de la paix et autres talismans, n'ont jamais été autant sollicités. Question d'éloigner la «sorcière».
 
Autre histoire du genre qui va s'avérer tirée par les cheveux. Ce qui n'empêchera pas que quelques hauts commis de l'Etat meurent le temps d'une rumeur. Le Président de la République n'y échappera d'ailleurs pas pendant 72 heures jusqu'à ce que «son fantôme» réapparaisse à L'aéroport de Yaoundé Nsimalen, où il prenait rendez-vous avec les propagateurs de cette nouvelle qui avait paralysé le pays. Il en est ainsi de la démission de l'actuel Premier Ministre obligé de démentir une nouvelle faisant état de sa démission.

Tout comme l'artiste Lady ponce et l'animateur Tchop Tchop seront interpellés puis incarcérés par la rumeur qui les tient alors pour coupables de trafic d'organes humains. Heureusement dans le même temps, les deux présumés de la rumeur effectuent sereinement un voyage de travail en Europe. Idem des noces entre le footballeur Samuel Eto'o et la famille du Président de la République, Brenda que la rumeur entend marier dans les jours avenir?

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:13

 

Dans les coulisses de Cameroun-Tunisie

 

La Crtv dépannée en images. Les Camerounais ont qui ne sont pas allés au stade ce dimanche pour vivre le match en direct et qui ont choisi de le regarder sur le petit écran n’ont pas été déçus.

 
 
commentaires

Ils ont pu regarder les actions du match bien filmées sur la Crtv. En fait, c’est Sport Five qui avait acquis les droits de retransmission de ce match et la télévision nationale a été obligée de s’abreuver à la source de cette télévision internationale. Le matériel de Sport Five installé à l’arrière de la tribune présidentielle était, à lui tout seul une curiosité. Un matériel arrivé dans un grand camion fourgon depuis jeudi soir. « Je comprends pourquoi, le match était bien diffusé sur la Crtv, avec des ralentis bien réussis », s’étonnait un téléspectateur resté vivre le match à la maison.

Plus de 159 millions de primes aux joueurs

Après la victoire du Cameroun face à la Tunisie ce dimanche, Adoum Garoua, le ministre des Sports est descendu dans les vestiaires des Lions Indomptables pour féliciter les joueurs. Il était en compagnie du Pr Joseph Owona, le président du Comité de Normalisation de la Fécafoot et d’autres personnalités de l’Etat. Dans son propos, Adoum Garoua a annoncé que l’Etat du Cameroun a octroyé une prime de victoire d’un montant de 109 millions. Joseph Owona quant à lui, a annoncé que la Fécafoot offrait, en guise de prime de victoire, 50 millions aux joueurs. En dehors de ces deux primes, il y a les primes de Top Sponsors (Puma, Orange, Les Brasseries, Centuro, Bolloré) qui « sont tombées ».

Bedimo fonce vers Assou à la fin du match

Dans l’euphorie de la fin du match, les joueurs remplaçants du Cameroun ont tous envahi l’aire de jeu pour fêter leur victoire et surtout la qualification pour la Coupe du Monde, Brésil 2014. Un geste est passé inaperçu. Henri Bédimo, lui aussi défenseur latéral gauche, a foncé vers Assou Ekotto pour le porter en triomphe. Un geste de Fair-play à saluer.

Des journalistes tunisiens et Internet au stade

A quelques minutes du début de la rencontre de dimanche opposant le Cameroun et la Tunisie au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, un tunisien est en train de faire des va-et-vient dans tous les sens, son téléphone Blackberry en main. Il le pianote sans cesse et au fur et à mesure son visage se ferme. Nous sommes logés dans les box de reportage – ou du moins, ce qui en tient encore lieu- avec nos ordinateurs en marche, avec des connexions Internet. « Vous faites comment pour avoir Internet ? Donnez-moi le code Wi-Fi du stade Svp », demande-t-il au reporter de Camfoot. « Nous sommes connectés grâce aux clés Internet », lui répond le reporter de Camfoot. Grande a été sa désolation de constater que le stade Ahmadou Ahidjo n’a pas de connexion Internet, « même à l’occasion d’une rencontre d’une telle envergure ».

Moukandjo sans maillot après son but

Benjamin Moukandjo a disputé la première mi-temps du match contre la Tunisie avec deux maillots. Après son but à la 30ème minute de jeu, dans son élan de joie, il a enlevé son maillot et l’a balancé quelque part non loin des panneaux électroniques. Après avoir jubilé ce but, le deuxième du Cameroun, avec le « Shaba », il fallait retourner sur la pelouse continuer la partie. L’attaquant de Nancy (Ligue 1française) n’a plus retrouvé son maillots et l’arbitre s’apprêtant à lui donner son carton jaune, a été obligé d’attendre qu’un deuxième maillot vienne du banc de touche des Lions Indomptables. Le nouveau propriétaire de ce maillot de Moukandjo est parmi tous ceux qui se trouvaient sur la main courante (Photographes, cameramen, agent de sécurité) du côté du « Shaba ».

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:10

Cameroun,AES Sonel:Sortie de crise du Conflit collectif de travail des 72 jeunes releveurs et distributeurs des factures :: CAMEROON

Aes Sonel:Camer.beAprès la rencontre tripartite DRH de AES Sonel, Bolanga Pierre Narcisse, le groupe travailleur représenté par le Président Confédéral de la CSTC, Jean Marie Zambo et deux délégués des releveurs dont Onambele Joseph et Song Abada Alves Nadine par devant le délégué régional du travail pour le Centre, M. Tchoum Benjamin le 13 Novembre 2013 au bureau du délégué Régional, de fortes résolutions ont été prises.Un happy end se profile désormais à l’horizon, raison pour laquelle aucune autre grève n’a ébranlé ces derniers jours les portes de la Direction Régionale Centre-Sud-Est.

 Selon des informations glanées à bonnes sources, cette rencontre a permis de cadrer la future sortie des droits et intérêts des travailleurs revendiquant un contrat à durée indéterminée pour avoir eu plus d’un renouvellement de leurs contrats de travail initiaux à durée déterminée de trois mois.

La concertation des travailleurs avec leurs mandataires, Jean Marie Zambo, dans la salle de conférence de la délégation a permis de se rappeler les maitres mots de la revendication savoir :

1 – les contrats de travail à durée indéterminée après 16 mois d’activités au sein de AES Sonel en application avec l’article 25 alinéa 3 du code du travail 
2 – Le paiement des cotisations sociales auprès de la CNPS 
3 – La régularisation catégorielle rétroactive dès le 7e mois d’ancienneté avec bénéfice de la titularisation et d’un classement le plus avantageux suivant la convention collective de AES Sonel entre les considérations du diplôme, des sommes perçues et du poste de travail. Cette cote de départ de classement permet de définir les autres droits liés notamment le salaire et les accessoires de salaires comme le logement, le transport, la prime de technicité, la prime de salissure, la prime d’ancienneté, les cotisations sociales à la CNPS, l’impôt sur le revenu des personnes physiques, etc.
Jusqu’à ce jour (13 Nov 2013), AES Sonel n’a procédé à aucune notification de mouvement du personnel à l’administration du travail ou à la CNPS.

Le DRH de AES Sonel, Bolanga, attaché aux normes internationales du travail et à la législation n’a aucune objection quant au déroulement du processus de séparation sur la base des lois. Il a ainsi remis la convention collective d’AES Sonel ainsi que les tableaux récapitulatifs de tous les traitements financiers des 72 jeunes concernés au délégué régional du travail et de la sécurité sociale du centre.

La CSTC quant à elle avait déjà remis l’état de service avec les cursus et les prétentions de classement sur la base des qualifications. Il faudra donc confronter les couloirs des uns et des autres et trouver une interface acceptable légitimement et légalement par les deux parties sous l’arbitrage de l’administration du travail.

Il ne reste qu’à faire les calculs des droits. Les releveurs d’AES Sonel ont obtenu l’accord du paiement de leurs salaires de Septembre pour la période du 2 au 29 Septembre. Il faudra justifier les états de service après cette date notamment jusqu’au 4 Octobre, date de l’idée de licenciement qui a mis le feu aux poudres. Dans tous les cas, les travailleurs affirment mordicus que les preuves de leur travail existent à AES Sonel pour cette période réservée à l’examen des anomalies.

Fait normal du dialogue social, la CSTC va se retrouver par devant le secrétaire général par intérim du MINTSS pour appuyer son syndicat national d’énergie électrique le plus représentatif dans l’entreprise AES Sonel pour confirmer le nouveau bureau exécutif conduit par Monji Paul. Affair à suivre.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:08

Cameroun : Destruction programmée de l'Université des Montagnes :: CAMEROON

Cameroun : Destruction programmée de l'Université des Montagnes:CameroonL'Organisation Jeunesse Africaine saisit l'UNESCO

1. Qui sommes-nous?

L'Organisation Jeunesse Africaine (OJA) est un organisme de la société civile, qui a pour but de recenser, à l’échelle globale, les problèmes dont sont victimes les jeunes Africains (violence étatique, guerres, famine, éducation, santé, environnement, etc.), de les évaluer, les traiter et les soumettre aux autorités et institutions compétentes afin que celles-ci transforment les solutions élaborées en faits durables. Face aux multiples  problèmes auxquels ils sont confrontés, et en raison du déficit de diffusion des informations sur leur vécu à l'échelle mondiale, la place qu’occupe l'OJA en tant que cadre institutionnel qui porte leurs voix auprès des décideurs est reconnue. L’OJA comble donc un grand vide, non seulement en alertant l’opinion publique et les institutions compétentes sur les abus de toutes sortes, mais aussi en proposant des solutions de nature à faciliter le réveil et le développement de la jeunesse africaine, jouant ainsi un rôle majeur dans la prévention de ces abus.

2. Pourquoi l’OJA saisit-elle l’Unesco ?

Dans le préambule de la charte des commissions nationales de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la Science et la Culture (Unesco), les intellectuels et les hommes de science sont appelés à apporter leur concours actif à la réalisation des objectifs éducationnels de cette institution de l’Onu, et ce, en coopérant avec les populations. Quant aux États membres, ils ont le devoir de prendre des dispositions appropriées pour associer aux travaux de l’Unesco les principaux groupes nationaux qui s’intéressent aux problèmes d’éducation, de recherche scientifique et de culture. Les commissions nationales instituées en vertu de l’article VII de l’acte constitutif ont alors pour mission non seulement de faire connaître les objectifs de l’Unesco, mais aussi et surtout d’exécuter son programme en y intéressant l’opinion publique, les institutions nationales, les associations ou organisations non gouvernementales et les personnalités du monde de l’éducation de la science et de la culture de manière à mettre tous les États membres en mesure de contribuer au maintien de la paix, de la sécurité et de la prospérité commune de l’humanité. Pour y parvenir, l’Unesco travaille à promouvoir  l’éducation de qualité comme un droit humain fondamental, ce qui entre en droite ligne des aspirations de la jeunesse africaine et rejoint le credo de l’Université Des Montagnes (UdM).

3. Les faits dont il est question

Le 1er novembre 2013, le Ministre de l’enseignement supérieur du Cameroun, Jacques Fame Ndongo, signe l’ordonnance n° 2013/175/AED/BE ayant pour objet: «Conditions de formation des filières Médicale, pharmaceutique et Odontostomatologique». Dans cet arrêté, quatre points attirent l’attention de la jeunesse africaine :

  1. Limitation du nombre d’étudiants : Alors que le Cameroun compte plus de 20 millions d’habitants et que l’Université des Montagnes forme les étudiants originaires de plusieurs pays africains, l’ordonnance ministérielle limite l’admission en première année à 500 étudiants en médecine, 150 en pharmacie et 150 en chirurgie.
  2. Organisation unilatérale et secrète du concours d’entrée : L’ordonnance ministérielle institue un examen national obligatoire qui se déroule dans le secret absolu et instruit la commission d’examen de transférer les étudiants retenus à l’UdM. L’université des Montagnes, qui a toujours organisé ses concours selon les critères du mérite, ne peut désormais  contribuer qu’au niveau de la constitution de la banque des sujets. Elle ne participe plus  à l’élaboration des critères de sélection des candidats, ni à la correction, ni à la délibération, encore moins à la proclamation des résultats comme l’atteste le dernier concours organisé par le ministère de l’enseignement supérieur.
  3. Fixation des frais de scolarité à la baisse : L’ordonnance ministérielle fixe, dans cette institution privée, les frais de scolarité à 50.000 Francs Cfa. Les frais d’entrée de 1.295.000 Francs Cfa étaient pratiqués par l’UdM et tenaient compte des paramètres objectifs liés à la valeur des infrastructures et à la qualité de l’enseignement. À la place, l’arrêté prévoit d’aider les étudiants à payer les frais à hauteur de 600.000 frs. Mais quand on sait que depuis sa création le ministère de l’enseignement supérieur et le gouvernement n’ont jamais accordé la moindre subvention à cette institution, la question reste de savoir quel type d’État émergera de cette ordonnance, et pour quel type d’interventionnisme.
  4. Injonction autoritariste et menace de fermeture de l’UdM : L’ordonnance ministérielle se termine par une injonction antidémocratique et très autoritaire qui stipule que le non-respect scrupuleux de son contenu entrainerait le retrait, à l’UDM, de son agrément, en d’autres termes, l’institution sera fermée.

4. En quoi la jeunesse camerounaise et africaine est-elle concernée?

La respectabilité internationale que l’Université des Montagnes a acquise sur le terrain du déploiement des valeurs du mérite a eu pour effet que les étudiants désirant s’y inscrire ne proviennent pas seulement du Cameroun, mais de toute la sous-région d’Afrique centrale et au-delà. Comme le révèle le professeur Ambroise Kom, «une symphonie multiculturelle autour des valeurs de travail, de probité, de productivité, bref de la recherche de l’excellence dans le respect de l’éthique s’est mise en marche à l’université des Montagnes.» La jeunesse africaine a donc trouvé dans cette institution des valeurs qu’elle recherchait et qui lui manquaient pour se réaliser de façon à être apte à la compétition internationale.  À ce niveau, il importe de rappeler que l’Université des Montagnes avait été créée pour donner un avenir différent à cette jeunesse à un moment où le régime avait renforcé une politique dite d’équilibre régional qui s’était traduite finalement dans les faits par la mise à l’écart des plus compétents et la promotion des médiocres, ce qui a favorisé l’exacerbation de la corruption dans les milieux universitaires.

Si donc le contenu de l’ordonnance susmentionnée venait à entrer en vigueur, ce serait un retour aux pratiques obscurantistes vis-à-vis desquelles l’Université des Montagnes a pris des distances depuis sa création. Et ce sont les jeunes de 18 à 23 ans qui seront sacrifiés à l’autel de la volonté de puissance de ceux qui ont la charge du ministère de l’enseignement supérieur. Car, cette ordonnance ne pouvait voir le jour que dans un régime où chaque directeur, sous-ministre ou ministre, comme un roi en puissance, fait la pluie et le beau temps dans sa sphère d’influence. Que le ministre veuille absolument organiser des concours échappant au contrôle de ceux qui ont la charge d’une université, qu’il veuille y imposer des étudiants choisis par ses services et qu’il décide unilatéralement de baisser les frais universitaires pour susciter le désengagement des partenaires et paralyser son fonctionnement, participe d’une stratégie de phagocytose destructrice qui sied à une praxis politique bien connue au Cameroun.

Il s’agit, dans cette stratégie, de semer à l’Université des Montagnes les germes qui faciliteront son autodestruction à terme. Les raisons économiques de la mise en mouvement de cette stratégie ne sont pas des moindres : la dernière convention de financement signée entre l’Agence Française du Développement et l’Université des Montagnes à hauteur de 7,72 millions d’euros est perçue par la hiérarchie ministérielle comme un acte favorisant l’émergence d’un pôle de puissance (financière) pouvant à la longue faire ombrage à son propre pouvoir. Telle est la réalité décevante au prisme de laquelle on peut comprendre l’origine du retard du Cameroun et de l’Afrique, ce que la jeunesse du continent n’est plus prête à accepter.

L’OJA en appelle donc au retrait de cette ordonnance, d’autant plus qu’au-delà de la destruction de l’institution même, c’est la déconstruction du rêve de la jeunesse camerounaise et africaine qui est visée. De plus, faut-il le rappeler, la menace du retrait de l’agrément à l’université des Montagnes est une violation des principes fondateurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui, en son article 26, alinéa 1, stipule que «toute personne a droit à l'éducation et que l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite».
Enfin, l’ordonnance du ministre entre  en contradiction avec la politique d’aide au développement paraphée entre les gouvernements français et camerounais. C’est pour exécuter les clauses de cette politique que l’État français, à travers l’Agence Française de Développement (AFD), s’est engagé à encourager et à financer le développement des structures et infrastructures de l’université des Montagnes.

Lors de la signature de la convention de prêt, le 21 décembre 2012, M. Bruno Gain, ex-ambassadeur de France au Cameroun, a salué le mérite de l’UdM comme suit : «...Votre Université a démontré, par sa démarche et sa volonté, ses capacités à avancer dans cette voie de l’excellence ; c’est une voie exigeante, mais aussi porteuse d’espoir et d’avenir comme en attestent ses résultats. A ce jour, si j’en crois les statistiques disponibles, l’UDM accueille près de 1500 étudiants et a déjà mis sur le marché du travail 463 diplômés dont 216 médecins, 31 pharmaciens, 216 diplômés en technologies diverses (génie biomédical, informatique et réseaux, réseaux et télécommunications).

Le taux d’insertion de ses diplômés atteint plus de 80%. La qualité des formations de cette institution est reconnue au plan national mais aussi à l’étranger, puisque la France, pour ne parler que d’elle, valide, via l’Université de Toulouse, les enseignements dispensés dans le cadre du doctorat de médecine. Les ambitions de l’Université des Montagnes soutenues par le financement de l’AFD, qui porteraient ses effectifs de 1 500 étudiants à 3 500 se veulent très encourageantes...Cette cérémonie me donne donc une fois de plus l’occasion de rappeler tout l’engagement et la volonté de la coopération française à participer à la formation de la jeunesse camerounaise, celle qui fera le pays de demain et lui donnera la dynamique nécessaire à sa croissance.»
Voilà, Madame la directrice générale,  les acquis de la jeunesse africaine, des acquis décrits par l’une des voix les plus autorisées. Nul n’a le droit de les sacrifier.

5. La place de l’Unesco dans la solution

L’objet de la présente requête est d’évaluer les différentes façons dont l’Unesco peut apporter son soutien à la défense des valeurs de l’université des Montagnes, lesquelles sont d’ailleurs inscrites dans la charte de cette organisation mondiale dont le Cameroun est membre et en possède une commission nationale.  L’OJA souhaite donc que la commission nationale pour l’Unesco, en collaboration avec le Conseil exécutif de l’Unesco, fasse au ministre de l’enseignement supérieur des recommandations qui conduiront à l’annulation de l’arrêté ministériel en cause, et ce, afin d’éviter que l’État du Cameroun ne tombe dans le piège de la violation des conventions internationales en relation avec les valeurs de l’éducation qu’ils a lui-même signées.

Une autre recommandation serait d’exiger au ministre, qui menace par sa circulaire de fermer l’université des Montagnes, d’éviter de s’installer dans une logique de l’arbitraire, tant qu’il est établi que son ordonnance a été rendue publique sans consultations préalables et après que l’Université des Montagnes eût arrêté son calendrier académique 2013-2014 et publié les dates des concours d’entrée.
Madame la directrice générale,

Quand des institutions qui poursuivent des causes nobles sont sollicitées par la jeunesse pour intervenir dans des cas d’abus dans la mesure où elles croient en l'éducation comme base de l'édification des sociétés humaines justes, démocratiques et pacifiques, elles ne peuvent rester indifférentes. Ainsi, en restant dans l’attente de la suite que vous donnerez à ce dossier, nous vous paraphrasons: «Le Cameroun a besoin de plus d'UNESCO encore», et vous prions de croire en l’expression de notre sincère collaboration.

Pour l’Organisation Jeunesse Africaine
Maurice NGUEPE
Le Secrétaire général

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:05
Achille Webo : "Les critiques, quand elles sont objectives, sont constructives"

 

Achille Webo a rencontré la presse ce Lundi à Yaoundé pour un brin de causette. Ayant vécu difficilement l’occasion de but raté à Radès, il a aussi été fortement critiqué non seulement par cette même presse, mais aussi par le public qui est allé jusqu’à être réfractaire à sa sélection pour le match retour, malgré l’insistance de son capitaine Samuel Eto’o et de son sélectionneur Volker Finke. Interview...

 
 
commentaires

Achille Webo a eu un échange avec des journalistes ce lundi à Yaoundé. Lisez plutôt.

« Les critiques, quand elles sont objectives, sont constructives »

« Je dois d’abord saluer l’œuvre de notre capitaine qui a fait un travail énorme dans l’ombre pour que tout se passe comme ça s’est passé. Et aussi pour la bataille personnelle qu’il a menée pour moi ces dernières années, particulièrement ces derniers mois. Je dis encore merci à Samuel Eto’o. je ne vais pas oublier le public de Yaoundé, en pensant au match d’hier (dimanche, ndlr) qui a été fabuleux, avec nous et pour moi particulièrement, parce que ça faisait aussi longtemps que je ne me sentais pas aussi bien accueilli, aussi bien aimé par mon public. Vous savez, quand on est ensemble et qu’on converge vers le même objectif, les résultats viennent seuls. Déjà on a été très bien dans la semaine et on a bien travaillé aux entraînements, l’harmonie y était et comme on le dit souvent, on joue comme on s’entraîne. On a fait table rase sur tout. On s’est dit, voilà une opportunité qu’il y a à aller en Coupe du Monde et qu’il est question de donner une grande fierté à notre peuple. Et ça s’est passé comme nous le souhaitions tous. Nous, les footballeurs, on a la chance de gagner beaucoup d’argent. Et la fierté que tout le peuple camerounais avait dimanche, l’argent ne peut pas l’acheter. On a pris conscience avant le match et on a fait ce qu’il fallait. Je dois aussi dire merci aux journalistes, parce que nous allons de paire et je pense que dans notre métier comme dans le vôtre, nous avons besoin de vous et vous avez aussi besoin de nous. Tout s’est bien passé entre nous pour la préparation de ce match et le résultat est là. Avec mon expérience dans le football, je pense que les critiques, quand elles sont objectives, elles sont constructives à mon sens, parce que ça fait que le football avance, le Cameroun avance. Ça fait avancer le football, comme vous l’avez vu ces derniers moments. On a un match de référence qui est celui de dimanche et à partir de là, on peut faire beaucoup de bonnes choses.

Imposé chez les Lions par Eto’o ?

Après le match de la Tunisie, ça été très difficile et comme en club, au jour-le-jour on travaille et le match de dimanche était très important pour moi. En club, c’est le travail, la passion. Mais, l’amour pour un pays, c’est déjà le maillot qu’on porte, ce qu’on ressentait en 1990 quand le Cameroun jouait, en 1994. C’est notre pays et j’ai encore ressenti cela. Quand on était en route pour le stade, j’ai vu des mamans au bord de la route qui nous encourageaient et quand j’ai marqué le premier but, j’ai pensé à tout cela et ça m’a fait chaud au cœur.

Samuel est quelqu’un de toujours positif, qui veut le bien du Cameroun, comme tout Camerounais. En tant que capitaine il protège ses coéquipiers et après le football, nous sommes des amis. Et les statistiques le disent. Ce n’est pas Samuel Eto’o qui m’impose aussi en club. Il y a eu des listes du Cameroun où je ne figurais pas et je pense que si en club je fais certaines choses, il est normal que je sois aussi présent en équipe nationale. Je pense que Samuel Eto’o défend la bonne cause.

A vous, les journalistes, quand on a donné un rendement comme celui de dimanche, vous, à votre tour, essayez aussi, je ne demande pas de nous protéger, de faire des critiques sur le plan footballistique, sur le terrain, sur les problèmes tactiques du football. Ça choque quand c’est hors de cela. Nous aussi, on a de la famille qui en souffre. Ça fait 14 ans que je suis professionnel. Quand la famille vous appelle pour vous dire qu’elle passe de mauvais moment parce qu’on dit ceci et cela, ça fait mal.

Ce qu’il a ressenti après son but

Franchement, quand je vois que le ballon rentre dans les filets, dans ma tête, je dis merci au Seigneur pour tout ce qui s’est passé. Et quand je tourne la tête, j’appelle tous mes compagnons pour qu’on vive la joie ensemble, parce que c’est grâce à tous mes coéquipiers que cela est arrivé. Si vous aviez vécu les entraînements à Mbankomo toute la semaine, vous deviez constater qu’on ne pouvait pas perdre ce match. Sincèrement. Je ne vais pas m’arrêter de dire merci au public, parce qu’après tout ce qui s’est passé, tout ce qui s’est dit, je crois que c’est un public sage, intelligent, qui sait sur qui il peut compter. C’est pour cela qu’il est exigeant et en demande, parce que je l’ai habitué à cela (à marquer des buts).

« Eviter le faux pas qu’on a eu en Afrique du Sud »

La prochaine Coupe du Monde ne va pas être comme celle de 2010. Il y a une chose qui est claire, pour nous les joueurs. Je le dis ici solennellement. On est uni, on sait ce qu’il y a à faire. Nous savons aussi que c’est une grande opportunité qu’on ne doit pas rater et partir de maintenant, on fera tout pour rester unis et forts, parce qu’on a eu un match de référence et on va continuer comme ça, pour éviter le faux pas qu’on a eu en Afrique du Sud.

Il n’y a pas une guerre entre nous, avec le public. Comme j’avais déjà montré quelque chose au public, c’est pour ça qu’il attend toujours. Je suis un attaquant. C’est normal que si je ne marque pas dans un, deux, trois matchs, que le public soit déjà exigeant.

Je suis footballeur et j’aime mon pays comme tout le monde. Je ne pense pas à ce qui va se passer dans deux ou trois mois. Je pense au prochain match. Toutes les fins de semaines, on a des examens. Si je pense à l’après fin de semaine, je vais louper des choses que j’ai sous la main.

« Aboubakar Vincent, le meilleur attaquant que nous avons »

Je vous dis non. Je ne suis pas sélectionneur, qui a ses critères de sélection. Pour moi, le meilleur attaquant que nous avons, c’est Aboubakar Vincent. Il a bien commencé la saison. Mais, le meilleur attaquant avec qui j’ai joué depuis toute ma carrière, c’est Samuel Eto’o. J’ai eu cette chance d’être à côté de lui, comme Ronaldinho le dit aussi au Brésil, peut-être que vous ne le savez pas. Le football se vit chaque jour et c’est à nous de savoir tirer les leçons du passé pour avancer. Tous les samedis, j’ai des examens. Il y aura des matchs de préparation pour cette Coupe du Monde, je l’espère bien, et là, j’invite aussi nos dirigeants à mettre la main à la pâte pour qu’il y ait une bonne organisation. Il y aura des matchs de préparation et il y a d’autres attaquants. Si à ce moment je ne suis pas en forme, un autre va être choisi et je n’irai pas à la Coupe du Monde. Je vais travailler dur chaque jour pour pouvoir jouer cette Coupe du Monde.

Il faut qu’il y ait désormais ces échanges entre nous. Vous aussi, aidez-nous. Quand vous écoutez des choses, ça fait qu’on commence à se méfier de la presse. On sait ce qu’on doit faire et ce qu’on ne doit pas faire. On est de grands garçons. Il faut aussi que vous, les journalistes, je ne demande pas de nous protéger, mais de nous aider à ce que tout aille bien.

En 1990, après les matchs du Cameroun, j’étais à Bafoussam. On sortait tous, on courait dans la ville. Cela veut dire que si en Coupe du Monde, nous gagnons le premier match, on a la chance de gagner de deuxième, puis le troisième. Match après match, on peut faire de bonnes choses. Je vous dis sincèrement, je le dis, parce que j’y crois, si nous les joueurs, on a la même harmonie qu’on a eu dimanche, je ne suis pas Dieu, on peut faire de très grandes choses. Il y a de la qualité et en plus de l’envie. Quand j’ai été remplacé, je suis revenu sur le banc de touche et j’ai vu cette fraternité, comment tout le monde poussait les autres ; Si on garde cet esprit, on va faire de grandes chose, pas seulement au Mondial. C’est une génération de 2010, qui est arrivée avant le Mondial. Même après nous, il y aura une bonne équipe. Ce sont ces valeurs de fraternité, d’union que je veux qu’on cultive, avec ce match de référence de dimanche.

Racing de Bafoussam

Ça fait très mal de voir que cette équipe est là où elle est. Dans ma vie je supporte deus équipes. La première, c’est l’équipe nationale et j’ai grandi avec Racing de Bafoussam. Ça fait très mal, parce que ce sont des valeurs qu’il faut préserver. J’ai joué en Amérique du Sud et quand vous voyez Boca Junior, Rver Plate etc… ce sont les enfants de ces régions qui jouent d’une certaine manière et c’est comme ça qu’est l’équipe d’Argentine. C’est la même chose au Brésil, en Uruguay.

« Maintenir cette flamme allumée »

Je dis encore à mes frères Camerounais, merci, pour tout ce qu’ils ont fait pour que les choses se passent bien dimanche. Nous sommes fiers de notre côté de la joie que nous avons mis dans leurs cœurs, le fait qu’ils aient oublié leurs problèmes, le temps de 90 minutes de match. Nous en sommes conscients de tout l’amour qu’ils ont pour nous. Merci à mes coéquipiers, à notre capitaine, pour son travail, son enthousiasme et tout ce qu’il fait pour nous dans le terrain et en dehors. Je pense à Nicolas, Enoh, Chedjou et bien d’autres. Ce sont des gens qui ont fait de très grandes choses pour que ce qui s’est passé dimanche ait lieu. On est au Mondial 2014 et on fera tout pour ne pas avoir l’image qu’on a eue en 2010. Entre nous les joueurs, on sait qu’on est une grande famille et on fera tout pour maintenir cette flamme allumée.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:46
Sénégal : Djilobodji demande du temps

Eliminé par la Côte d’Ivoire en barrage retour de la Coupe du monde 2014, le Sénégal a tout de même relevé la tête à Casablanca en poussant les Eléphants dans leurs derniers retranchements (1-1). A l’issue de la partie, Papy Djilobodji qui fêtait sa première titularisation s’est félicité de la prestation des Lions et demandent de se servir de cette rencontre pour l’avenir. "Nous sommes déçus de cette élimination, car il y avait la place pour faire quelque chose. L’équipe a bien joué. Il ne nous a manqué que de la réussite pour créer l’exploit. Mais, je pense que les Sénégalais peuvent être fiers de leur équipe nationale. On a prouvé qu’on sait jouer au football. Nous avons pu montrer un autre visage différent de celui du match aller. Il y a du chemin à faire. On va continuer à travailler pour être au top. Nous avons un bon groupe avec de jeunes joueurs de qualité. Il faut continuer le job et ne pas chambouler cette équipe qui peut nous valoir d’ici quelques années de réelles satisfactions", a confié le défenseur de Nantes.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:43
Cameroun : Un bonus de 50 millions en plus de la prime

Qualifié pour la phase finale de la Coupe du monde 2014, le Cameroun va récompenser ses Lions Indomptables comme il se doit. En plus des primes initialement prévues pour le match et la qualification, les joueurs vont se voir verser une prime supplémentaire de 50 millions de francs cfa (soit environ 77 000 euros) que les joueurs vont se partager. De quoi célébrer un peu plus la qualification.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:40
CM 2022 : Le Qatar pas contre un Mondial en hiver

Pays hôte de la Coupe du monde 2022, le Qatar est ciblé par les attaques de la part de ses détracteurs, qui ne comprennent pas l’attribution de l’événement mondial du ballon rond à ce pays du Golfe. La raison principale réside dans la capacité du Qatar à organiser une Coupe du monde en plein été sous des chaleurs caniculaires. Les griefs auquel a tenté de répondre Hassan Al-Thawadi, le Secrétaire général du Comité suprême d’organisation Qatar 2022, en expliquant que la compétition pourrait être organisée en hiver, si la FIFA le recommandait. "Quelle que soit la décision de la FIFA. Le Qatar est prêt à organiser le Mondial en hiver comme en été [...] A ce jour, toutes les options sont ouvertes. Le président de la FIFA Sepp Blatter a expliqué ici-même à Doha la semaine passée que la période novembre- décembre 2022 était une bonne hypothèse. Mais il a aussi dit que si les résultats de la consultation étaient négatifs, la Coupe du monde serait maintenue en été", a expliqué le dirigeant au Parisien. reste à attendre les conclusions définitives des consultations qui sont actuellement menées.

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