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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:37

 

 


Qualifiée pour la Coupe du monde après avoir obtenu un match nul en barrage retour (1-1), la Côte d’Ivoire va enchaîner une 3e participation de rang au rendez-vous mondial du ballon rond. Une fierté pour Didier Drogba, qui espère cette fois que les Eléphants auront plus de chance au moment du tirage au sort. "Ce sera la troisième Coupe du monde d’affilée pour un petit pays comme la Côte d’Ivoire. Je suis fier de faire partie de cette aventure-là et d’entrer dans l’histoire du football de mon pays avec cette troisième qualification consécutive (...) On est content, on va rentrer chez nous et savourer. On a envie de faire quelque chose d’intéressant à cette coupe du monde. Les deux précédents ont été difficiles. Là, on espère avoir un peu plus de chances et passer au moins le premier tour", a indiqué le capitaine ivoirien.



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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:33
Michel Kaham : « Jouer des matchs amicaux contre de grandes équipes »

Camfoot

Ancien Lion Indomptable et entraîneur de football, il fait la lecture du match et attire l’attention des uns et des autres sur la qualité de la préparation qui doit être faite pour aborder la Coupe du Monde.

 
 
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Quelle est votre réaction à la suite de cette qualification du Cameroun à la prochaine Coupe du Monde ?

Le Cameroun vient de démontrer qu’il est une référence en football. Pour la septième fois, nous allons disputer une Coupe du Monde. Comme on est à ce niveau, il faut que tous les organes, les composantes du football, tous les entraîneurs arriment leur comportement à ce nouveau standing. On est allé à l’extérieur pour faire un résultat, qui a été le match nul. Les Lions étaient contents, parce qu’ils savaient qu’à domicile, ils seraient imbattables et c’est ce qui s’est produit. On a été au-dessus de la Tunisie. La comparaison des effectifs des deux équipes est claire. Nous avons des joueurs qui jouent dans de grands clubs professionnels. On a l’un des meilleurs joueurs du monde, Samuel Eto’o. Or, la Tunisie n’a pas de grand nom, même si elle a une équipe. Il suffit simplement que les gars mettent de côtés leurs différends et on est imbattable. Cette Coupe du monde au Brésil sans le Cameroun aurait été une grosse déception. On est en voie de reconstruction du football au Cameroun. Les Lions ont ouvert la voie pour que le reste s’y arrime pour s’adapter à ce nouveau standing qu’on a aujourd’hui.

On a souvent reproché à l’entraîneur Finke d’aligner trop de milieux de terrain défensifs et on a vu une équipe transformée. Qu’en dites-vous ?

Il y a eu certainement concertation entre l’équipe et lui. Mais, surtout entre son capitaine et lui. Achille Webo, de l’avis de beaucoup, ne devait pas jouer. Mais, ils se sont concertés et se sont fait confiance et voilà le résultat. Faisons-nous confiance en sorte qu’entre l’encadrement technique et les joueurs, il y ait une osmose. Ensemble, ils ont trouvé le plan de jeu idéal pour obtenir cette qualification. Que les joueurs se parlent comme ils l’ont fait l’autre jour, à l’abri de toute caméra. Ils se sont confessés et trouvés la bonne solution et le reste, ils ont démontré dans ce match qu’ils sont de grands garçons. Ils doivent continuer de la sorte.

Un mot sur Achille Webo…

Il y a déjà des statistiques dans son club, qui parlent pour lui-même. Si c’était un jeune joueur, on ne l’aurait pas aligné dans ce match. C’est quelqu’un qui a déjà quelques années d’expérience dans ses jambes. Donc, il savait lui-même qu’il avait une revanche à prendre. Voyez comment il a été content de ce but. Il a demandé qu’on lui donne sa chance et il a su la saisir. C’est ça la marque d’un grand joueur.

Que faire pour mieux aborder cette Coupe du Monde ?

Il faut tout remettre à plat et travailler davantage. Ce sera très difficile. Il faut rouvrir le champ de sélection aux amateurs et faire une véritable concurrence dans cette équipe nationale. Nous sommes obligés de le faire, parce que la Coupe du monde sera très dure. Quand on voit les équipes qualifiées, il va falloir jouer mieux que ce qu’on a vu là. Il faudra que l’entraîneur travaille davantage sur les intérêts particuliers des groupes et autres.

Quels sont les compartiments qu’il faudra renforcer ?

Sur les côtés, il faudra toujours continuer à chercher. Il y a ce côté droit où on a trouvé une formule. Il faudra jouer des matchs amicaux d’envergure contre de grandes équipes de niveau de la Coupe du Monde avant d’y arriver.


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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:30

CAMEROUN/COUPE DU MONDE BRESIL 2014

Quand la France rêve d’être une République Cacaoyère

"La Chronique décalée de François " #17*

Camfoot

En matière de président, il vaut mieux par ces temps de crise économique, de chienlit sociale, de moral à zéro, être président d’une République cacaoyère, qu’être le président de la République charcutière de France.

 
 
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François Hollande qui touche les sommets de l’impopularité comme jamais un président de la 5ème République, avec une opinion qui lui presse de dissoudre l’assemblée nationale au risque de frôler la cohabitation, ou encore de remplacer son premier ministre.

Côté diplomatie, la belle patate prise avec la libération du nord-Mali devient une patate chaude depuis que les zélateurs de Al Quaeda au Maghreb Islamique et les Boko Haram s’en prennent aux ressortissants Français, des journalistes à un homme de Dieu au nord du Cameroun.

Du coup, François Hollande rêve d’être président chez nous en République Cacaoyère : ici, il ne viendra jamais à l’idée d’un cultivateur de cacao de demander la dissolution de l’assemblée nationale, ou d’exiger un nouveau gouvernement.
François, trop de démocratie c’est pas bien hein ! Mais bon, faute des grives, viens manger un peu de cacao chez nous et demande une visite officielle à notre président, il te donnera quelques conseils pour que tu puisses finir ton quinquennat avec la pêche d’un cultivateur de cacao à demi-pompette qui vient de voir les Lions Indomptables se qualifier en coupe du monde au Brésil. François, si tu étais venu en visite officielle chez nous en République Cacaoyère, notre président t’aurai volontiers donné quelques conseils de démocratie apaisée en pleine marée noire d’impopularité présidentielle.

D’abord, il t’aurait dit : « Mon cher François, appelle le capitaine de l’Equipe de France, ou un Frank Ribérry, tu le reçois au palais de l’Elysée et tu lui donnes un ordre de mission pour battre l’Ukraine, quitte à ce que ce soit lui qui choisisse quel joueur doit jouer ou pas. »

Ensuite, pour que tout cela marche, demande à l’entraineur de transformer le principal attaquant des Bleus en milieu de terrain, tu verras d’illustres inconnus comme « Moukandjo », des serial looser comme Webo, ou des « sergent » Makoun se transformer en général sur le terrain. Tu admireras l’adresse devant les buts d’un Maxime Tchoupo Moting…Bon, tu ne connais pas ces noms, mais l’important, c’est que la France aussi se qualifie comme le Cameroun en Coupe du Monde au Brésil.

Les Français veulent le « Renouveau »

Hein François ! Dis que tu rêves d’avoir une République Cacaoyère comme la notre non, où une qualification en Coupe du monde c’est comme si on avait décroché un « Triple A » chez Moody’s, comme si on on avait atteint un taux de croissance à deux chiffres. Ce sont là les fruits de la démocratie apaisée : un peu de liberté d’expression, un peu de démocratie, beaucoup d’équilibre régional, du vin de palme en abondance pour tous les cultivateurs de cacao et des qualifications en coupe du monde à la dernière minute.

Si la République Charcutière de France se qualifiait aussi en Coupe du Monde, même si les carottes sont cuites, eh bien, tu verrais ta côté de popularité monter en flèche, on ne traiterait plus ta ministre de la justice de macaque, les Français ne seraient plus aussi déprimés et stressés par le chômage, l’immigration, le manque de compétitivité, l’absence de perspectives sociales, les taxes. Purée ! Donc les Français, grands consommateurs de vin et de champagne, comme nous en République Cacaoyère, n’arrivent plus à noyer leur soucis dans des bouteilles et des cuites carabinées de bière ?

Entre les bonnets rouges bretons qui vandalisent les installations publiques pour protester contre le trop d’impôts, ces Parisiens qui te conspuent au cris de « Hollande, démission ! » en plein Champs lysées lors d’une cérémonie du 11 novembre (centenaire de la première Guerre mondiale), ces volte-face telle une girouette sur le dossier Syrien…Il y a de quoi envier notre République Cacaoyère, où notre président est lui acclamé par des groupes de danse lorsqu’il s’en va prendre l’avion, où pleins de cultivateurs de cacao veulent lui serrer la main et quand il la lui serrent ne se la lavent plus avant plusieurs jours.

Il y a pire pour toi François, Sarkozy, le « roi-président » que tu as remplacé par le « moi-président » a surfé sur le « printemps Arabe », aujourd’hui il s’apprête à vouloir surfer sur un « printemps Français » pour t’envoyer aussi en chômage présidentiel.

Il paraît même que les Français veulent le « Renouveau »…Nous, mine de rien, on l’expérimente depuis 32 ans avec bonheur sous nos cacaoyères. Comme quoi, en matière footballistique comme en matière politique, la République Cacaoyère est l’avenir de la République Charcutière de France !

François Bimogo

*Un regard impertinent sur l’actualité socio-politique et culturelle du Cameroun et de l’Afrique. Histoires de Républiques Cacaoyères et de République Charcutière. Pour écouter ces chroniques, comme leur auteur, François Bimogo, il faut adorer les Républiques Cacaoyères.

**Droits de diffusion exclusifs : web : www.cameroun-online.com (texte et audio) / Radio : Nostalgie Cameroun. Droit de reproduction soumis à mention de la source.

(c) Team19 Works

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:25

Retour à la normale sur la Frontière Cameroun – RCA :: CAMEROON

Retour à la normale sur la Frontière Cameroun – RCA::CameroonDeux jours après l’attaque des groupes armés basés en République centrafricaine sur les terres camerounaises, dans la nuit du 16 au 17 novembre 2013, la situation est en train de se normaliser du côté de Gbiti, village situé dans l’arrondissement de Ketté,  à plus de cent cinquante kilomètres de Batouri, chef-lieu du département de la Kadey dont dépend cette localité. D’après les dernières informations communiquées par le gouverneur de l’Est, le bilan a évolué. 

On parle à présent de neuf morts au total, soit six assaillants un civil centrafricain froidement abattu par des rebelles lors de leur déroute. Côté camerounais, on déplore la mort d’un soldat, en la personne de Barrens Nkouo, élément du BIR de la base de Letta et d’une fillette qui a finalement succombé. 

Les mêmes sources ajoutent que des installations locales des téléphonies mobiles ont été saccagées, lors de cette attaque, plongeant ainsi dans le désarroi les populations locales. Aucune communication n’a été possible depuis lors. Le gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua fait le point de la situation.

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Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

 
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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:22
Assou Ekotto : « Le public a fait la différence »

 

Il y avait longtemps que l’on n’avait pas vu Benoit Assou-Ekotto au sein des Lions Indomptables du Cameroun. Il a livré une performance digne du grand joueur qu’il est dimanche dernier contre la Tunisie. Présent aussi bien en défense, en relance qu’en attaque, Benoit ne voulait certainement pas avoir de regret. Nous l’avons interrogé à Yaoundé.

 
 
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Comment vous sentez-vous après la victoire de dimanche face à la Tunisie ?

La chance qu’on a eue dans ce match, c’est qu’on avait un attaquant qui s’appelle Achille Webo, qui a su montrer sa force de caractère. Il y a bon nombre de nos compatriotes qui l’ont peut-être montré du doigt, parce qu’il avait manqué le but en Tunisie. Mais, un but n’est jamais marqué d’avance et il a démontré dimanche qu’il avait du caractère et qu’on pouvait compter sur lui et qu’il avait les épaules assez larges pour faire face aux attentes et à la pression qu’exige le football en marquant assez tôt dans ce match.

Vous voulez dire que c’est lui qui a montré la voie du succès …

Justement, après, les Tunisiens n’ont pas osé nous attaquer. Je pense qu’il a fait très chaud pour eux en première mi-temps (rires).

Comment appréciez-vous cette autre qualification pour la Coupe du Monde ?

On a pu voir tout l’engouement d’un pays derrière son équipe nationale. On a vu que c’était très important pour le Cameroun de se qualifier.

Et à titre personnel ?

C’est bien personnellement, parce que c’est toujours agréable de faire une Coupe du Monde et j’espère juste que ça se passera mieux que la précédente.

Selon vous, qui êtes joueur de cette équipe et qui connaissez pas mal de choses de ce groupe, qu’est-ce qu’il faut faire pour disputer une belle Coupe du Monde au Brésil ?

Le football est un sport d’équipe, un sport collectif. En ce moment, je préfère qu’on ait moins de talents individuels, mais plus de solidarité, parce qu’on obtient plus de résultats avec de la solidarité qu’avec des individualités. Dans la tanière des Lions cette semaine qui a précédé le match, le mot d’ordre était la solidarité. Au match, on a pu constater la performance des Lions. J’espère que cette solidarité durera pour des années encore et tout d’abord pour la prochaine Coupe du Monde.

A titre personnel, en tant que l’un des aînés de ce groupe, comptez-vous faire quelque chose pour que cette solidarité perdure encore ?

(Rires) … Vous savez, il y a des gens qui sont leaders naturels et qui aiment parler pour le groupe. Donc, ils prennent leurs responsabilités quand la sélection ne va pas très bien. Ils prennent la parole pour éventuellement essayer de restaurer ce climat de solidarité. C’est ce qui a été fait tout au long de cette semaine. Je crois que ces mêmes leaders auront à cœur de reproduire cette tâche pour que cette sélection aille bien.

JPEG - 44.5 koAprès ce match, lorsque vous allez retourner en club, est-ce que les Lions Indomptables sont assez proches les uns des autres ?

Dans un groupe, on ne peut pas avoir des affinités avec les 22 joueurs. Mais, on a souvent certains joueurs avec qui on s’entend bien, pour de multiples raisons, de multiples passions. Entre les uns et les autres, on aime bien souvent se changer de maillots de nos clubs. Ce sont de petits détails qui font que ça passe entre nous et ensuite la solidarité.

Votre transfert à Queen Park Rangers a surpris tout le monde. Pourquoi quitter la Premier League pour la deuxième division ?

J’avais d’autres opportunités d’aller dans d’autres clubs de première division dans d’autres pays. Je sais que ça a choqué tout le monde que j’aille en deuxième division. Mais, je n’ai pas un égo surdimensionné pour ne pas aller en D2. Ça ne va pas baisser mon talent. J’aime travailler avec des gens avec qui je m’entends et c’est la cas avec Harry Rednapp. Quand tu as un entraîneur avec qui tu t’entends très bien, tu peux aller au bout du monde avec lui, parce que tu sais que tu seras bien dans ta tête à travailler avec lui.

Est-ce qu’il n’y a pas un niveau de compétition qui se pose ?

J’ai 29 ans maintenant et jouer en deuxième division ça ne va pas changer grand chose à ma façon de jouer. Je suis prêté là-bas juste pour un an.

Comment ça se passe là-bas ?

Tout se passe bien parce qu’on est avec un groupe avec lequel on joue depuis. Je ne veux pas dire qu’on survole le championnat, mais on domine pas mal d’équipes et notre objectif est de rentrer en première division. Et dès les premiers matchs on savait quels étaient ces objectifs.

Un mot pour ce public camerounais qui attend beaucoup de son équipe qui va à la Coupe du Monde …

J’espère qu’on retrouvera beaucoup de Camerounais au Brésil en 2014. Dimanche, le public a fait la différence comme douzième homme. Nous avons été très impressionnés. Le stade était vraiment chaud et ça nous donne des ailes de jouer devant un public qui nous soutient.

On a vu tous les joueurs en joie samedi lors de la dernière séance d’entraînement ; ce qui était rare. Est-ce que c’était là le déclic de la victoire ?

C’est le déclic si on arrive en finale de Coupe du Monde un jour. C’est un peu tôt de penser que c’était déjà le déclic.


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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:19
Dans les coulisses de Cameroun-Tunisie

 

La Crtv dépannée en images. Les Camerounais ont qui ne sont pas allés au stade ce dimanche pour vivre le match en direct et qui ont choisi de le regarder sur le petit écran n’ont pas été déçus.

 
 
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Ils ont pu regarder les actions du match bien filmées sur la Crtv. En fait, c’est Sport Five qui avait acquis les droits de retransmission de ce match et la télévision nationale a été obligée de s’abreuver à la source de cette télévision internationale. Le matériel de Sport Five installé à l’arrière de la tribune présidentielle était, à lui tout seul une curiosité. Un matériel arrivé dans un grand camion fourgon depuis jeudi soir. « Je comprends pourquoi, le match était bien diffusé sur la Crtv, avec des ralentis bien réussis », s’étonnait un téléspectateur resté vivre le match à la maison.

Plus de 159 millions de primes aux joueurs

Après la victoire du Cameroun face à la Tunisie ce dimanche, Adoum Garoua, le ministre des Sports est descendu dans les vestiaires des Lions Indomptables pour féliciter les joueurs. Il était en compagnie du Pr Joseph Owona, le président du Comité de Normalisation de la Fécafoot et d’autres personnalités de l’Etat. Dans son propos, Adoum Garoua a annoncé que l’Etat du Cameroun a octroyé une prime de victoire d’un montant de 109 millions. Joseph Owona quant à lui, a annoncé que la Fécafoot offrait, en guise de prime de victoire, 50 millions aux joueurs. En dehors de ces deux primes, il y a les primes de Top Sponsors (Puma, Orange, Les Brasseries, Centuro, Bolloré) qui « sont tombées ».

Bedimo fonce vers Assou à la fin du match

Dans l’euphorie de la fin du match, les joueurs remplaçants du Cameroun ont tous envahi l’aire de jeu pour fêter leur victoire et surtout la qualification pour la Coupe du Monde, Brésil 2014. Un geste est passé inaperçu. Henri Bédimo, lui aussi défenseur latéral gauche, a foncé vers Assou Ekotto pour le porter en triomphe. Un geste de Fair-play à saluer.

Des journalistes tunisiens et Internet au stade

A quelques minutes du début de la rencontre de dimanche opposant le Cameroun et la Tunisie au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, un tunisien est en train de faire des va-et-vient dans tous les sens, son téléphone Blackberry en main. Il le pianote sans cesse et au fur et à mesure son visage se ferme. Nous sommes logés dans les box de reportage – ou du moins, ce qui en tient encore lieu- avec nos ordinateurs en marche, avec des connexions Internet. « Vous faites comment pour avoir Internet ? Donnez-moi le code Wi-Fi du stade Svp », demande-t-il au reporter de Camfoot. « Nous sommes connectés grâce aux clés Internet », lui répond le reporter de Camfoot. Grande a été sa désolation de constater que le stade Ahmadou Ahidjo n’a pas de connexion Internet, « même à l’occasion d’une rencontre d’une telle envergure ».

Moukandjo sans maillot après son but

Benjamin Moukandjo a disputé la première mi-temps du match contre la Tunisie avec deux maillots. Après son but à la 30ème minute de jeu, dans son élan de joie, il a enlevé son maillot et l’a balancé quelque part non loin des panneaux électroniques. Après avoir jubilé ce but, le deuxième du Cameroun, avec le « Shaba », il fallait retourner sur la pelouse continuer la partie. L’attaquant de Nancy (Ligue 1française) n’a plus retrouvé son maillots et l’arbitre s’apprêtant à lui donner son carton jaune, a été obligé d’attendre qu’un deuxième maillot vienne du banc de touche des Lions Indomptables. Le nouveau propriétaire de ce maillot de Moukandjo est parmi tous ceux qui se trouvaient sur la main courante (Photographes, cameramen, agent de sécurité) du côté du « Shaba ».


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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:15

Cameroun - Attaques de Gbitti : Les petits mensonges du gouverneur de l’Est :: CAMEROON

Cameroun - Attaques de Gbitti : Les petits mensonges du gouverneur de l’Est::CameroonLes populations locales remettent en cause les déclarations de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua au journal de 20 h à la Crtv-radio.

« Compte tenu des informations que nous avions reçues, nous avons pris certaines mesures pour parer à toute éventualité », déclarait le gouverneur de la région de l’Est dimanche 17 novembre 2013 sur les antennes du poste national de la Cameroon radio and television (Crtv). C’est sur le tarmac de l’aérodrome de Bertoua qu’il résumait ainsi le dispositif sécuritaire qu’il venait de survoler par hélicoptère à Gbitti, village situé à environ 43 km de Ketté, chef-lieu de l’arrondissement éponyme, et théâtre depuis la veille aux environs de 18 h 30 d’une invasion par les rebelles de la Séléka appartenant à la branche d’Abdoulaye Miskine plus connu sous le nom de Martin Koumtamadji, sous le régime du défunt président centrafricain Ange-Félix Patassé. 

Ces déclarations ont provoqué des haut-le-cœur chez les proches des populations de Gbitti que nous avons rencontrées depuis le déclenchement de ces évènements et même ce lundi 18 novembre 2013 à Bertoua. « Nous nous demandons si le gouverneur a déjà visité Gbitti avant ces troubles. S’il l’avait fait, il aurait constaté qu’aucune disposition sécuritaire n’a jamais été prise pour, comme il dit, parer à toute éventualité. Si cela avait été le cas, et avec le flot d’informations que nous mettions à la disposition des autorités camerounaises sur les menaces qui pesaient sur notre village et sur nos vies, Gbitti n’aurait jamais connu cette invasion », fulmine l’un de nos interlocuteurs, proches d’une des victimes abattues. 

En effet, et le gouverneur de l’Est le reconnaît, « depuis un certain temps, nous avions reçu certaines informations qui faisaient état d’un groupe armé qui se préparait à attaquer nos bases au niveau du Cameroun, venant du côté de la Rca. […] C’est ainsi que depuis quelques jours, ces informations persistaient et les assaillants sont passés hier (dimanche 17 novembre 2013, ndlr) aux environs de 18 h pour s’attaquer au village de Gbitti dans la Kadéy ». Selon les populations locales, « en fait de dispositif sécuritaire, nous avons en tout et pour tout pour notre protection permanente depuis plusieurs années trois policiers et sept éléments de la base du bataillon d’intervention rapide (Bir) de Ketté qui se relaient toutes les semaines. 

Tous, en plus des douaniers, ont d’ailleurs fui devant l’assaut d’un important nombre d’hommes en tenue militaire et lourdement armés venus de leur base arrière de Banga, premier village centrafricain après la rivière Bombé qui sépare le Cameroun de la Rca à ce niveau. Pendant longtemps, nous avons été molestés et séquestrés avant l’arrivée des renforts de l’armée camerounaise qui sont venus déclencher les hostilités ». Selon un communiqué du ministère de la Défense, « le bilan des accrochages est de cinq morts, plusieurs blessés et un prisonnier du côté des assaillants, un mort et un blessé du côté de nos éléments, un mort et un blessé au sein de la population civile camerounaise ». 

Gbitti fait partie des localités constamment exposées à la menace d’attaques centrafricaines surtout de la branche armée du Front démocratique du peuple centrafricain (Fdpc) d’Abdoulaye Miskine qui avait fait alliance avec la Séléka aujourd’hui au pouvoir. Depuis que l’ex-rébellion est au pouvoir en Rca, on note un divorce entre les deux entités sans que l’on sache pourquoi. Toujours est-il que les tenants actuels du pouvoir à Bangui ont fait de l’arrestation de Martin Koumtamadji une priorité et engagé une lutte armée contre son mouvement. C’est au cours d’un de ces combats que le fondateur du Fdpc serait blessé. Et c’est pour se soigner qu’il avait traversé la frontière pour se retrouver à Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est, où il serait cueilli en septembre 2013 par des éléments de la Direction de la surveillance du territoire (Dst) et conduit à Yaoundé. 

L’assaut de Gbitti, selon des témoins, avait alors pour but de revendiquer sa « libération ». Ce qui vient de se passer à Gbitti ne surprend que les esprits peu ou prou éveillés. Il y a quelques mois, l’ancien président centrafricain a fait des confidences à l’hebdomadaire Jeune Afrique. Des confidences qui auraient dû aiguiser l’attention des autorités camerounaises. Et si Gbitti n’était qu’un galop d’essai ?

for CAMER GROUP
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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:31
CM 2014 : la Tunisie déboutée

La réserve déposée par la Tunisie après sa défaite contre le Cameroun, dimanche soir en barrage retour de la Coupe du monde 2014, a été rejetée par la FIFA. Les Aigles de Carthage fois définitivement une croix sur le Brésil.

Cette fois-ci, la Tunisie n’aura pas gain de cause. Eliminés dimanche soir à Yaoundé par le Cameroun en barrage retour de la Coupe du monde 2014 (4-1), les hommes de Ruud Krol avait vu une réserve technique être déposée contre les Lions Indomptables par l’intermédiaire du bureau fédéral de la Fédération tunisienne. Une requête visant deux joueurs camerounais, Eric-Maxim Choupo Moting et Jöel Matip.

La raison de ce recours, les deux joueurs camerounais ont joué avec l’Allemagne en sélection de jeunes et ne seraient pas en règle auprès de la FIFA, d’après les dirigeants des Aigles de Carthage. Sauf que si le défenseur polyvalent et l’attaquant ont bel et bien joué avec l’Allemagne notamment chez les Espoirs, ils ont depuis eu l’aval de la FIFA pour jouer dans l’équipe nationale du Cameroun. Rendant ainsi la réserve tunisienne infondée pour l’occasion.

Le Cameroun en règle avec la FIFA

Et pour cause, comme le stipule le nouveau règlement de la FIFA, tout joueur n’ayant pas encore évolué dans une compétition officielle à la sélection nationale A de son pays d’accueil peut maintenant à jouer pour une autre sélection sans limite d’âge. La seule condition étant de pourvoir fournir les papiers administratifs prouvant la nationalité pour le pays concerné.

Ce qui est le cas Pour Choupo-Moting et Matip, internationaux camerounais confirmés, qui ont même participé à la Coupe du monde 2010 avec les Lions Indomptables, en Afrique du Sud. La Tunisie va donc devoir se faire une raison et définitivement fermer le volet Mondial 2014.


 



 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:28

Cameroun - Tunisie : les tunisiens reconnaissent leur défaite et abandonnent la piste Choupo-Matip :: TUNISIA

Cameroun - Tunisie : les tunisiens reconnaissent leur défaite et abandonnent la piste Choupo-Matip:CameroonLa réserve émise par la fédération tunisienne de football (FTF) sur la régularité de la participation des deux camerounais sus-cités  n’a pas mis long feu. En effet, il n’a  pas fallu longtemps aux tunisiens de se rendre compte de leur erreur, comme ils l’ont écrit ci-dessous :
Matip et Choupo-Moting ont eu l'aval de la FIFA pour jouer avec les seniors du Cameroun

Les deux joueurs envers lesquels la Fédération Tunisienne de Football (FTF) a émis une réserve après la défaite de la Tunisie 4 à 1 contre le Cameroun se sont révélés autorisés par la FIFIA pour jouer avec l’équipe sénior du Cameroun.

Les deux joueurs Joël Matip et Eric Choupo-Moting ont bel et bien joué avec l’équipe nationale allemande dans les catégories junior et espoir mais ont eu chacun l’autorisation préalable de la part de la FIFA pour jouer dans l’équipe sénior du Cameroun. Nos recherches sur Internet ont montré que les deux joueurs avaient eu l’aval de la FIFA pour jouer avec les séniors du Cameroun après leur passage à la Mannschaft dans la catégorie junior et espoir.

Selon le nouveau règlement de la FIFA tout joueur n'ayant pas encore évolué en compétition officielle à la sélection A de son pays d’accueil, est désormais autorisé à jouer pour une autre sélection sans limite d'âge, à condition que le joueur fournisse avant tout à la FIFA des pièces justificatives prouvant sa nationalité du pays d'origine.

Il n’ y aura pas bataille d’arguments dans les instances de la FIFA entre les deux pays pour démontrer qui a raison.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:26

Cameroun - Deuxième pont sur le Wouri : Jean Michel NINTCHEU réagit :: CAMEROON

Cameroun - Deuxième pont sur le Wouri : Jean Michel NINTCHEU réagit :Cameroon« M. BIYA n’a pas eu le courage de dire aux camerounais que le nouveau pont sur le Wouri n’est second que de manière apparente et provisoire.»
Au cours de sa dernière visite à Douala, le Président de la République a procédé à la pose de la première pierre du nouveau pont sur le fleuve Wouri et à l’inauguration de certaines industries à capitaux privés.

Pour ce qui concerne le nouveau pont, les proclamations officielles servies aux populations font croire que cette nouvelle infrastructure diminuera considérablement les embouteillages dans la ville de Douala du fait de l’existence de deux ponts sur le fleuve Wouri.

Il convient de rappeler que le premier pont, construit avec des technologies et des matériaux anciens qui ne sont plus adaptés et conformes aux normes actuellement en vigueur, supporte aujourd’hui un trafic 100 fois plus dense qu’au moment de son inauguration en 1954. Les travaux de réhabilitation effectués en catastrophe  et à coup de dizaines de milliards du contribuable sur le premier pont par l’entreprise togolaise UDECTO, qui n’avait par ailleurs jamais réalisé par le passé un pont de cette envergure, visaient tout simplement à renforcer les piliers usés sans garantie ferme sur la stabilité et la durabilité de l’ensemble de l’ouvrage.

Au cours de la cérémonie de la pose de la première pierre, M Biya  n’a malheureusement pas eu, au moins pour une fois durant ses 31 années de règne, le courage de programmer le deuil du premier pont en déclarant officiellement et avec clarté aux camerounais que le chantier qui sera lancé ne débouchera pas sur un second pont qui sera opérationnel en même temps que l’ancien, mais plutôt sur un nouveau pont qui remplacera l’existant en termes de volume de trafic. Il n’a pas eu le courage d’avouer que ces travaux visent en réalité à remplacer le premier pont qui représente un danger réel et permanent pour les usagers du fait de sa vétusté. Il n’a davantage pas eu le courage de dire que le nouveau pont sur le Wouri  n’est second que de manière apparente et provisoire.

Il y a également lieu de relever qu’en termes de fluidité de la circulation, ce nouveau pont n’améliorera pas autant qu’on le pense les conditions d’accès de part et d’autre du fleuve Wouri. Le problème de bouchons sur cet axe stratégique pour l’économie du pays n’est pas la circulation sur le pont mais plutôt l’accès au pont depuis ses deux extrémités. Que ce pont ait 100 m de largeur ne résoudra aucun problème.

Une décongestion efficace et efficiente de la circulation dans la ville de Douala tant réclamée par les usagers en général et les opérateurs économiques en particulier impose dans l’urgence de :

  •  Construire le second pont sur le Wouri qui est prévu à Akwa Nord.
  •  Edifier des échangeurs aux deux extrémités du nouveau pont
  •  Eriger de véritables voies de contournement autour de la ville à partir de ses pénétrantes Est et Ouest.
  •  Déplacer loin de la ville la station de pesage de Yassa.
  •  Développer les infrastructures routières en bitumant tous les axes principaux de la ville et en entretenant les voies secondaires dégradées et abandonnées.

 
Toute initiative prise dans le cadre de l’amélioration de la mobilité urbaine qui n’intègre pas simultanément ces cinq exigences fondamentales ne sera pas à la hauteur des défis que doit relever une métropole comme Douala. Le régime ne doit pas s'exonérer de toute responsabilité, tenter de passer entre les gouttes et surtout traiter légèrement de ces moteurs déterminants pour la croissance économique en invoquant l’absence de ressources financières substantielles à dégager pour une ville comme Douala, poumon économique du pays et de l’Afrique centrale.

Au demeurant, il convient de prendre acte de ce que le régime ait pu sur le tard tenir compte du risque majeur encouru par les populations en lançant les travaux du nouveau pont dont l’ouvrage définitif aura tout au moins l’avantage de sauver des vies humaines, en espérant vivement que l’ancien pont ne s’effondrera pas avant 44 mois, comme c’est prévisible à tout moment.

Pour revenir aux grandes articulations de la visite par ailleurs digne des Républiques bananières en ce sens que le dispositif sécuritaire folklorique a paralysé toute l’administration publique ainsi que l’essentiel des activités économiques  dans la ville de Douala, le nouveau pont est financé essentiellement par les fonds extérieurs. La quote-part du Cameroun est infime. Le premier pont a été financé par la France depuis 59 ans. Le nouveau pont est également financé par la France à travers l’Agence Française de Développement. La Centrale à gaz de Ndogpassi est également presque entièrement financée par les anglais.

Pourtant notre pays, qui présente la curieuse et détestable particularité d’organiser des cérémonies de pose des premières pierres plutôt que celles de l’inauguration des ouvrages définitivement achevés, a 53 ans d’indépendance. Si nos gouvernants étaient des hommes d’honneur, ils n’auraient pas dépensé plusieurs centaines de millions du contribuable- soit plus de cent mille fois le SMIG qui n’est que de 28.500 FCFA par mois- pour fêter ce que d’autres ont réalisé chez nous. Paresseux et sans vision pour notre pays, nos gouvernants ont définitivement décidé de contracter en toute opacité des dettes pour les générations futures plutôt que d’investir avec nos ressources budgétaires propres qu’ils n’ont de cesse de dilapider inutilement. A titre d’illustration, le régime est resté, comme toujours, muet sur les modalités de remboursement de la dette.
 
Honorable Jean Michel NINTCHEU
Député de Wouri Est.

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