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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 11:17

Cameroun - Affaire Ndédi Eyango : les preuves d’un envoûtement collectif - acte 2 :: CAMEROON

Cameroun - Affaire Ndédi Eyango : les preuves d’un envoûtement collectif - acte 2::CameroonLa force d’un régime policier réside dans sa capacité à restreindre les libertés et à maitriser la gouvernance de pitance, sans que l’ombre d’un soulèvement à court, à moyen ou à long terme ne se pointe à l’horizon. Engranger les lauriers sans visibilité réelle, sans aucune traçabilité dans la quête des résultats, est la stratégie gagnante à entretenir, car elle permet à coup sûr de renforcer le pouvoir du prince et de ramener tous les malheurs de la République à sa seule table. La seule évocation de son nom doit apparaître dans le subconscient de chacun comme la solution spectro-spirituelle à l’ensemble des problèmes posés, d’où qu’ils viennent. Cette approche a la « chance » de ramener tout le pays au seul palais de l’unité qui doit tout régenter.

Le football comme la culture à travers le droit d’auteur et le droit voisin du droit d’auteur, deviennent des instruments de gouvernance dont la santé est à la merci du prince, qui dans une approche perpétuelle de son pouvoir, fait des acteurs des marionnettistes qui doivent absolument être mis en branle pour exister. Non pas par leurs propres initiatives, mais par la volonté du « caput » à travers ses « notables ». Dans ce schéma, ces acteurs deviennent très peu enclins à une autonomie qui les émanciperait. 

Ndédi Eyango obéit-il vraiment à ce schéma, lui qui, de l’avis de nombreux observateurs, a été élu au cours d’un scrutin à tout le moins crédible comme on en voit rarement au Cameroun ? La double nationalité discutée au lendemain de son élection n’est-elle pas un cheval de Troie introduit pour le mettre en minorité et y positionner un « bon élève » ? N’est-on pas en train d’exclure, à travers un artiste, des millions de Camerounais dont le crime béant est d’avoir choisi de servir au dehors, le Cameroun ?

Le processus électoral à la SOCAM : un crime de lèse majesté !

Les politiques aiment à se rassurer que les Hommes qui animent les institutions de la République n’échappent aucunement au contrôle que leur confère le ad nutum. A majeure raison lorsqu’elles relèvent des instruments de gouvernance dilatoire, qui ont l’avantage de distraire et surtout de divertir le peuple quand il n’y a plus de solutions immédiates aux problèmes existentiels.

Il faudrait faire une brutale incursion dans l’alter égo du droit d’auteur et du droit voisin du droit d’auteur pour mieux cerner de quoi il est exactement question ici. Le régime du renouveau à qui on a toujours reproché de récupérer les victoires sportives sans se préoccuper de les inscrire dans la durée, a fait le choix de mettre les fonds publics dans le football, à travers la ligue de football professionnelle embryonnaire. Bien évidemment, il n’aurait pas mis autant d’argent dans le démembrement d’une association qu’il ne contrôle pas assez à cause de l’omniprésence de la dérangeante FIFA.

Le général Pierre Semengue dont on connaît la rigueur, est choisi pour contrôler la manne financière et entre autre restaurer la « discipline » qui manque le plus dans la famille football. Dans sa volonté de bien faire et même de parfaire, il annonce le jour de son installation que lui et tous ses collaborateurs vont déclarer leurs biens au moment où Paul Biya qui l’a élevé au perchoir, rechigne à mettre sur pied toutes les dispositions relatives à l’application de l’article 66 de la constitution. Au moment où toute la presse, la société civile et l’ensemble des amis du Cameroun font pression sur le chef de l’Etat afin qu’il  applique cette article qui serait pour tous, le point saillant d’une réelle volonté de lutte contre la corruption. 
Cet acte du général est perçu comme une défiance au sein de l’establishment gouvernement. Le général veut déclarer les biens là où Paul Biya refuse de le faire. Ceux qui connaissent la fermeté « du militaire » savent qu’il n’aurait reculé que parce qu’il aurait sérieusement mis en colère le prince. Iya Mohamed qui l’installait ce jour, le lui a d’ailleurs clairement signifié avec un zeste d’humour, qu’il avait ramassé le cailloux l’oiseau a vu. Finalité des courses, ni lui, ni aucun de ses proches collaborateurs n’a déclaré ses biens. Le général a oublié qu’il occupait désormais un poste éminemment politique, dans un environnement où l’envoûtement à la « dévotion chefale » est sanctuaire autant que la chapelle.

Au regard de ce qui précède, on peut, sur le plan de l’analyse, en faire un lien avec le processus électoral à la SOCAM. Il est important de rappeler que la fraude électorale tant décriée de tous, a elle aussi connut sa modernisation et a subi des mues. S’il n’est plus possible de bourrer les urnes parce qu’elles sont devenues transparentes, de faire des votes multiples face à « l’encre indélébile », les doublons avec le fichier biométrique, il faut avouer tout de même que la fraude existe toujours. Elle devient plus scientifique. L’achat des consciences et surtout les transactions financières à la fin du vote sont plus difficiles à éradiquer dans un contexte de paupérisation généralisée. C’est dans cette optique que le bulletin unique a été proposé par la plateforme nationale de la société civile aux différents scrutins au Cameroun. Elle a l’avantage de ne pas permettre aux électeurs de sortir avec les bulletins des candidats pour qui ils n’auraient pas voté.

L’élection du PCA de la SOCAM en novembre dernier a symboliquement montré qu’il est possible si on le veut de rendre plus transparent tout processus électoral. C’est donc la première fois qu’au Cameroun, au cours d’une élection au sein d’une association (institution) sous la tutelle de l’Etat, on utilise le bulletin unique. C’est malheureusement ici que le bas blesse. La Commission permanente de médiation et de contrôle qui est un organe politique, a pris sur elle, dans un environnement où l’opacité règne en maître, d’introduire le bulletin unique au cours d’une élection aussi courue et aussi sensible. Cette initiative bien que louable  pourrait être perçue par les apparatchiks du régime, comme un crime de lèse majesté. Qui connait le fonctionnement de l’Etat au Cameroun, ne parierait guerre que cette élection soit une offense à chef d’Etat, comme ce fut le cas dans l’exemple LFPC. 
Eyango, célèbre dans le monde du show-biz, risque de ne pas avoir le « corps docile », dans un contexte où le pouvoir se nourrit de l’embrigadement des œuvres de l’esprit et donc du savoir. Ndédi Eyango est-il connu comme militant du parti au pouvoir ? A-t-il jamais sympathisé avec le RDPC ? Qui lui reconnaît un soutien indéfectible à Paul Biya ? A-t-il un parrain dans la nomenklatura gouvernementale ? Qui lui a dit qu’il suffit d’être brillant, aimé et porté au perchoir pour gérer chez-vous ? Savait-il, avant d’être candidat, où se donnait l’agrément ? 

C’est pour ainsi dire l’histoire d’un PCA bien élu qui est appelé à côtoyer des personnes impopulaires avec une bonne marge de manœuvre et qui risque de sortir les artistes de la misère, les rendre indépendant et donc plus susceptibles de jouer véritablement leur rôle. Celui de l’oiseau rare du soir qui regarde la société et son système de gouvernance d’un œil plus adroit. Et ça ! On n’aime pas beaucoup à Yaoundé.

La double nationalité, un paravent qui étonne

Qui peut lever la main et jurer qu’il n’a jamais trinqué au rythme de « you must calculate » et de tous les autres tubes à succès de Ndédi Eyango ? Le problème que pose sa double nationalité, va loin au-delà des artistes musiciens qui, lasses de voir leurs conditions de vie s’améliorer avec la piraterie entretenue, partent chercher fortune ailleurs. Il s’agit en toile de fond d’une approche discriminatoire de la gouvernance dans un pays où le seul fait de quitter son pays vous ôte toute possibilité de retour volontaire. Elle est d’autant plus discriminatoire et contre-productive qu’elle trie sur le volet parfois des médiocres et rejette les meilleurs, ceux-là même qui sont allés à l’école du savoir et qui pèchent par le simple fait de n’avoir pas choisi de mettre la balle entre deux poteaux pour plaire aux politiques et leurs permettre de conforter leur strapontin, de n’avoir pas choisi pendant leur exil d’infiltrer les charters pour aller applaudir Paul Biya pendant ses séjours helvétiques.

Ndédi Eyango était déjà connu de tous avant de quitter son pays. A la différence de Thierry Michèle Atangana et autres Lydienne Eyoum… qu’on a connus généralement au moment où ils étaient adoubés par les politiques, qui les ont fabriqués sans qu’aucun Camerounais ne sachent réellement qui ils étaient et quels étaient leurs parcours. Sans qu’aucune enquête préalable n’ait été faite. A la différence de  ceux-là, le PCA mis à l’index est bien élu et donc accepté de ses pairs. 

C’est une discrimination qui montre bien que la loi de 1968, portant définition du code de la nationalité au Cameroun s’applique à la tête du client. La crainte du refuge derrière la seconde nationalité après détournement ne nous semble aucunement justifiée car la lutte contre la corruption ne peut pas résider exclusivement dans le reclus diplomatique, du moment où on connait des dizaines de Camerounais soupçonnés de corruption qui sont en exil aujourd’hui. C’est donc une approche très discriminatoire.
Discriminatoire aussi parce qu’on tolère ceux qui ont la même double nationalité et qui soutiennent le régime. Il occupe des hautes fonctions au sommet de l’Etat et se sont même permis d’aller voter au cours des élections dans les chancelleries de leurs secondes patries. Que dire des footballeurs ! Sont-ils plus camerounais, eux qui pour la plupart quittent le Cameroun dans un total anonymat, quand ils ne sont pas tout simplement nés ailleurs ? Si elle est utile, la joie qu’ils nous apportent le temps d’un match, la musique à travers les créateurs des œuvres de l’esprit nous en apportent davantage tous les jours de nos vies.

Discriminatoire encore parce que, lorsque Longue Longue qui menace de se suicider si sa demande d’extradition vers le Cameroun n’est pas prise au sérieux, a bénéficié au dire de la presse de l’attention du gouvernement. Pourtant, il est marié à dame Mbassi, de nationalité française. L’artiste reconnait lui-même qu’il s’agissait d’un mariage de complaisance dont la seule finalité était l’obtention de ladite nationalité. La prise au sérieux de ce dossier qui nous semble à tout le moins citoyen, introduit quand même une variable. Celle relative au comportement de la France dans le suivi du dossier Thierry Atangana.

Discriminatoire ensuite parce qu’il est impossible de renoncer à une nationalité en 10 jours, puisqu’on ne l’obtient guère dans le même intervalle de temps. Renoncer à une nationalité peut ainsi prendre plus de temps qu’on ne l’imagine parce que les autorités voudraient bien comprendre comment une nationalité, notamment celle américaine que l’oncle de Barak Obama a du attendre plus de deux décennies pour l’obtenir, peut être, pour ainsi dire abandonnée. S’auto-déchoir de sa nationalité pourrait être perçu comme une défiance et dans le cas d’espèce nécessiter plus d’enquêtes.

Sauf à penser que le Minacult est incompétente, il apparait plus clairement qu’elle a agi avec le « feu aux fesses », au terme des pressions comme seul le Cameroun a le secret. Cette panique pourrait d’ailleurs justifier le fait que sa lettre de mise en demeure ait transité par les bars et autres milieux mondains, avant même de parvenir à l’intéressé. Quand on a des doutes sur un processus électoral ayant conduit à l’élection d’un candidat, quand on a des preuves que le processus a été émaillé de graves irrégularités, quand on émet des réserves sur la qualification du dossier d’un candidat, on n’admet pas qu’il participe à la compétition et surtout, on ne l’installe pas. 

L’affaire Ndédi Eyango remet au goût du jour, entre les mains du régime en place, la patate inutilement chaude qu’est le vieux et déshonorant code de la nationalité dont l’application constitue l’une des plus graves discriminations et une atteinte aux droits de l’Homme, que le Cameroun moderne n’ait jamais perpétrées à l’endroit de ses fils, qui ne demandent qu’à rentrer librement servir et apporter leurs expertises dans les divers domaines qui sont les leurs. 

Quand la fine crème des juristes camerounais, membres du comité de normalisation, se retrouve à Zurich pour défendre les cas Joël Matip et Choupo Moting, on comprend aisément jusqu’à quel point la discrimination, sous le couvert de la tolérance administrative, jonche le quotidien de nos dirigeants. On comprend jusqu’à qu’à quel point les jeux sans enjeux nous occupent et nous hantent au point d’occulter les vrais débats qui peuvent nous amener vers l’émergence tant rêvée de tous. Quand Ndédi Eyango est au Etats-Unis, c’est la culture camerounaise qu’il vend à travers PREYA MUSIC. C’est le label Cameroun qu’il exporte. Il serait incongru de l’écarter de la gestion de la chose publique et de béatifier des footballeurs qui nous apportent certes du plaisir, mais un plaisir très souvent de très courte durée.

Le rejet d’Eyango pourrait sonner davantage le glas de la division et de la haine entre ceux de l’intérieur et ceux qui n’ont eu pour seul malheur, que de sortir chercher des jours meilleurs. Apprenons parfois à nous interroger sur les réelles motivations des fronts anti-Biya en Occident. Nous pourrions un jour, nous apercevoir au besoin, que c’est pour ainsi dire, le plus grand corolaire de cette politique de rejet à tête chercheuse.

© Correspondance de : Narcis Bangmo, Louvain-la-Neuve (Belgique)
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 11:15

RCA - Catastrophe humanitaire : Déjà 6 000 enfants-soldats en Centrafrique :: CENTRAL AFRICAN

RCA - Catastrophe humanitaire : Déjà 6 000 enfants-soldats en Centrafrique::CameroonC’est le décompte fait par l’UNICEF depuis le début des violences en République Centrafricaine jusqu’au 16 Décembre 2013.
La situation en République centrafricaine est préoccupante selon l’Unicef. Dans un communiqué rendu public le 16 Décembre 2013, l’organisme onusien œuvrant pour les droits et le bien-être des enfants révèle que ce conflit cruel affecte désormais 2,3 millions d’enfants. Certains d’entre eux sont tués parce qu’ils sont chrétiens ou musulmans.

D’autres sont forcés de fuir leur foyer et de se cacher, terrorisés, pour éviter  les combattants. « Des enfants sont témoins d’actes horribles de violence. Des enfants sont recrutés dans des groupes armés- jusqu’à 6 000 d’entre eux, peut-être. Ces attaques brutales perpétrées contre les enfants sont un affront à l’humanité », le Directeur General de l’Unicef, M. Anthony Lake.

Selon les estimations de l’UNICEF, plus d’un demi-million de personnes ont été déplacées jusqu’à présent par le conflit centrafricain. Les dernières informations indiquent que trois personnes par heure environ ont péri dans les combats au cours de la seule deuxième semaine de Décembre. En dépit d’une situation sécuritaire volatile, l’organisme onusien dit continuer de soutenir les services essentiels pour les régions du pays touchées par le conflit, notamment à Bangui, Bossangoa et Kaga Bandoro.

Jusqu’à présent cette année, l’Unicef et ses partenaires déclarent avoir vacciné plus de 480 000 enfants de moins de cinq ans contre la rougeole. Plus de 47 000 personnes déplacées- pour la plupart à Bossangoa-ont reçu des couvertures, des bâches en plastique, du savon et des jerrycans fournis. Environ 280 000 personnes ont maintenant accès à de l’eau salubre. L’UNICEF continue également à soutenir la mise en place d’espaces sûrs pour leurs activités d’éducation et de loisirs, dans le cadre des efforts menés pour les traumatismes subis par des enfants.

Vendredi 13 Décembre 2013, l’UNICEF déclare avoir transporté par avion jusqu’à Bangui, la capitale, 77 tonnes de fournitures diverses : couvertures, savons, jerrycans, médicaments, matériel de purification de l’eau, bâches en plastique, kits de santé et trousses obstétriques. Au cours des 12 derniers mois, l’organisme dit avoir envoyé quatre autres avions cargos remplis de fournitures essentielles à destination des familles touchées par la guerre.

« Nous devons tous en faire davantage. Mais c’est à ceux qui s’engagent dans la violence qu’incombe la responsabilité ultime de mettre fin à ce conflit cruel et amer. Il est impératif de protéger les écoles, les établissements de santé et les centres de transit. Et ceux qui continuent à faire du mal aux enfants doivent être tenus responsables », déclare M. Anthony Lake

CAMER GROUP
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 11:12

USA-Cameroun:Déclaration de Conscience du Cameroun (CDC) suite à la récente humiliation de Paul Biya à Paris :: UNITED STATES

Corantin Talla:Camer.beCertains Camerounais de la diaspora, membres du Code et du Ccd et par ailleurs membres du front uni de la diaspora dont fait parti la Cdc, ont récemment  usé de leurs  droits légitimes de dénoncer la dictature  régnante au Cameroun.  Cette fois-ci cette dénonciation s’est faite de manière spectaculaire  dans le hall de l’hôtel Meurice à Paris et visait directement  le principal agent de la dictature et de la mauvaise gouvernance au Cameroun, en l’occurrence Paul Biya.

Au risque de voir de tels actes patriotiques se répéter en s’intensifiant a chaque fois que le dictateur et sa suite obèse se rendront en villégiature a l’étranger au frais du contribuable Camerounais, Paul Biya gagnerait non seulement a limiter ses voyages a l’étranger afin de s’occuper des problèmes des Camerounais mais surtout a créer promptement des conditions propices pour des reformes institutionnelles, constitutionnelles et électorales susceptibles de promouvoir une démocratie participative et la bonne gouvernance dans notre pays. Nous n’allons pas ici nous appesantir sur les chapelets de reformes qu’il faut mener afin que les Camerounais puissent  enfin voir le bout du tunnel tant  promis par Biya depuis plus de trois décennies, car elles ont déjà été a plusieurs reprises énuméré par la cdc et d’autres compatriotes. Il va sans dire que Biya est toujours reste sourd face à ces demandes légitimes des citoyens.  Ce qui l’intéresse c’est la conservation de son pouvoir et la protection des biens mal acquis par lui et son entourage constitue de kleptocrates comme lui.

C’est ici l’occasion de rappeler  que le Cameroun va mal, très mal même. En effet, le rapport  de transparency international de 2014 sur l’état de la corruption au monde indique que le Cameroun, classe 144 sur 177 pays,  reste l’un des pays les plus corrompus du monde. Les supposées stratégies de lutte contre la corruption de Mr Paul Biya, que d’ailleurs beaucoup de camerounais assimilent a des règlements de compte politiques, n’endiguent pas la montée exponentielle de la corruption dans notre pays.  Par exemple, malgré l’arrestation et l’emprisonnement des gestionnaires de fonds publiques, parmi lesquels les anciens ministres et autres créatures de Biya, d’autres gestionnaires de biens publiques continuent a voler la richesse du peuple.  Comment ça pouvait être autrement quand on sait que le suppose principal agent de la lutte contre la corruption au Cameroun, a savoir Paul Biya et sa famille , se sont illustre par le pillage de certaines banques  (dixit Messi Messi accusant Biya et sa famille de pillage de la SGBC) .  Qui plus est la plupart des institutions de lutte contre la corruption sont dirigées par des personnes corrompues.

Sur un autre plan, le Cameroun est parmi les pays a risque au monde en terme d’investissement, selon l’index d’évaluation des risques d’investissement dans les pays du monde, ‘doing business index’. Les résultats obtenus a partir de cet index en 2014 montrent que le Cameroun est l’un des pays au monde qui comporte le plus grand risque pour les investisseurs du fait des pesanteurs bureaucratiques qui favorisent les pratiques de corruption multiformes au cours du processus de création d’entreprises.

Par ailleurs, d’après l’organisation pour la coopération économique et le développement (OECD), la banque mondiale a démontré en 2010 que le Cameroun est en retard par rapport a la plupart des autres pays Africains en terme de transparence économique, administrative, et politique.  De ce fait, L’OECD recommande au gouvernement Camerounais de combattre  systématiquement les actes de corruption, favoriser la promotion du débat publique, et l’accès libre a l’information publique comme des étapes nécessaires pour l’amélioration de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques afin de réaliser un développement économique, social , et politique durable dans notre pays.

Malheureusement, la corruption endémique au Cameroun est entretenue par une élite politico-administrative, économique, et militaire  prédatrice qui est  constituée des partisans du statu quo a la tête de l’état afin de préserver leurs biens mal acquis du fait du pillage des ressources du pays et du vol de la fortune publique.  Tout cela au détriment de la majorité des Camerounais paupérisés , et en particulier les segments les plus vulnérables de notre population tels que les jeunes et les femmes qui pour la plupart mènent une existence précaire pendant que ces élites s’adonnent a l’hédonisme et aux pratiques maléfiques de toutes sortes.  Les éléments de cette élite prédatrice qui sont soupçonnes a tort ou a raison d’avoir des velléités pouvoiristes susceptibles de mettre a mal ce statu quo nocif au bien-être des populations sont embastilles et jetés en prison.   Ceux des voleurs de la république qui n’ont montre aucune ambition politique susceptible de mettre a mal le pouvoir de leur créateur sont exonérés de leurs crimes économiques. Et en retour, ils continuent de travailler dans l’ombre ou ouvertement afin de renforcer le statu quo politique, dans l’espoir de revenir un jour aux affaires.

Cet état de chose ne peut que justifier le ras le bol des camerounais en général et ceux de la diaspora en particulier qui ne loupent aucune occasion d’humilier le dictateur Biya et son entourage et de réitérer leurs demandes légitimes de démocratie véritable et de bonne gouvernance.  Biya doit accéder a ces demandes afin d’éviter des humiliations multiples qui n’honorent ni la fonction présidentielle ni le Cameroun.

© Correspondance : Pour la CDC, CORANTIN TALLA
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 11:03

Cameroun -Projets C2D : la France accuse le gouvernement de laxisme :: CAMEROON

Cameroun -Projets C2D : la France accuse le gouvernement de laxisme::CameroonChristine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun, a l’air un peu gêné au moment de donner ses impressions à la presse qui l’attend depuis plus d’une heure à l’entrée de la salle des travaux. Le nouvel ambassadeur de France au Cameroun, quoique émue par la pertinence des échanges et les belles promesses faites par les membres du Comité de suivi et d’orientation, cache mal son embarras. « Je retiens trois choses essentiellement de cette séance de travail : un constat de la pertinence des projets et programmes développés par les différentes parties qui sont membres de ce comité d’orientation.

Mais en second, une déception partagée par tout le monde de la lenteur de la mise en œuvre sur le terrain des programmes : la lenteur à voir les choses changer sur le terrain », lâche-t-elle finalement. En effet, sur une enveloppe globale de 241 milliards Fcfa alloués au Cameroun par la France dans le cadre du premier volet du Contrat de désendettement et de développement, 170 millions restent actuellement en instance de décaissement à la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac).

A quoi vont-ils donc servir lorsqu’on sait que les retards pris par certains programmes pourraient remettre en cause les délais retenus d'un commun accord entre les deux parties et faire craindre une prolongation excessive des échéances initiales ? Alamine Ousmane Mey, en sa qualité de co-président du Comité, reconnaît l’existence de certains goulots d’étranglement, mais promet de tout mettre en œuvre pour résorber cette situation de nature à décourager la France. D’où le souhait partagé de voir accélérer la mise en œuvre pour corriger cette lenteur. Ce d’autant plus que les dates limites de versement des fonds des conventions de financement issues du premier C2D sont fixées à fin décembre 2013.

Plus grave, la sous-consommation des crédits, laisse également entrevoir ou présager la possibilité d'un réaménagement des composantes des programmes, voire une réaffectation pure et simple des fonds au bénéfice de programmes jugés plus performants. Et Christine Robichon d’espérer que ce tort sera très vite réparé. « J’ai compris que les perspectives pour l’année 2014 sont bonnes. A en croire les différentes parties, beaucoup de programmes ont mis du temps pour être préparés et on verra des choses qui auront des impacts concrets pour les populations du Cameroun ».
 
Montage de dossiers
 
Promesses renforcées par Alamine Ousmane Mey qui espère que ce solde positif de 170 milliards en souffrance dans les caisses de la Béac seront réinvesties dans notre économie dans différents secteurs. « Nous avons scruté cette question au niveau de la préparation des projets, du montage des dossiers, en passant par les passations des marchés pour aboutir  au niveau de l’exécution. Tous ces points, nous les avons revus et nous nous sommes engagés  à travers un audit qui va être réalisé en début d’année 2014, à apporter les solutions idoines à cette situation.

Nous nous préparons d’ailleurs à traiter certaines de ces problématiques notamment sur le plan de l’éducation et de la santé, au point où nous escomptons enregistrer une absorption beaucoup plus importante des ressources, de manière à ce que le retard que nous avons accusé pourra être rattrapé. Ceci pour le bien-être de nos populations », annonce-t-il.

En rappel, le premier C2D d’un montant total de 352 milliards de Fcfa signé le 22 juin 2006 s’est achevé le 27 avril 2011. Il portait sur quatre volets : l’éducation (59 milliards de Fcfa), la santé et la lutte contre le Sida (59 milliards de Fcfa), les infrastructures routières (150 milliards de Fcfa), l’agriculture et la sécurité alimentaire, y compris le Pndp et le Psfe (61 milliards de Fcfa).

Le second C2D pour la période 2011-2016 qui représente environ 213 milliards de Fcfa devra mettre l’accent sur l’agriculture et le développement rural, le développement urbain et les infrastructures, la formation professionnelle et le pilotage et les études de projets. Le Cameroun a donc tout intérêt à se mettre au pas.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 11:01

ALTERNANCE EN AFRIQUE: La mauvaise foi de nos dirigeants africains :: AFRICA

Dictateurs:Camer.beDans leur argumentaire pour justifier leur volonté de demeurer pour l’éternité au pouvoir, les « rois » qui nous gouvernent en Afrique et qui, par snobisme, ont revêtu la camisole forcée de la démocratie, n’hésitent pas à invoquer des exemples de vieilles démocraties occidentales où aucune clause ne limite le mandat présidentiel. Ainsi, la reconduction d’Angela Merkel à la tête de l’exécutif allemand pour la troisième fois consécutive, pourrait leur servir de pain bénit qu’ils ne manqueront pas d’opposer à tous ceux qui en appellent à l’alternance par une observance sacrée de la limitation des mandats, inscrite dans la plupart de nos Constitutions.

En réalité, l’alternance sous nos tropiques est perçue comme un crime de lèse- majesté, voire un blasphème qui doit être vite exorcisé

Décidément, les présidents qui portent ce genre de projets funestes sont mal inspirés d’oser la comparaison avec l’Occident pour plusieurs raisons.

D’abord, dans les pays occidentaux où la clause limitative des mandats n’existe pas, les règles du jeu ont été définies à l’avance et il ne viendrait à l’esprit d’aucun acteur politique, une fois aux manettes, de les modifier de manière à pouvoir s’éterniser au pouvoir. L’Occident, en effet, a été suffisamment instruit par les dictatures qui lui ont causé tant de mal dans son cheminement vers la liberté et la démocratie, que plus jamais, il ne pourra s’accommoder d’hommes politiques de la pire espèce comme Franco en Espagne, Salazar au Portugal ou Mussolini en Italie. D’ailleurs, les tenants du pouvoir à vie en Afrique feignent d’oublier que les pays occidentaux où les mandats ne sont pas limités par la Loi fondamentale, ont justement eu la lucidité d’adopter un type de régime qui ne permet pas à un individu, fût-il président ou chancelier, de disposer de l’Etat comme il le ferait de son jardin potager. De ce point de vue, l’Occident et l’Afrique, visiblement, ne se référent pas au même paradigme. Dans ces conditions, les Africains feraient preuve de mauvaise foi en s’évertuant à comparer des expériences qui n’ont pas le même référent. Pire, dans leur promptitude à faire certaines comparaisons, ils ne retiennent que des exemples qui les arrangent. Dans leur pédagogie par l’exemple, ils ferment les yeux sur l’expérience démocratique américaine où le principe des deux mandats n’a jamais été remis en cause. En réalité, l’alternance sous nos tropiques est perçue comme un crime de lèse- majesté, voire un blasphème qui doit être vite exorcisé. Pourtant, en Occident, elle s’inscrit dans l’ordre normal de la démocratie et aucun président n’en est déjà mort. S’il y a un mot qui ne fait pas partie du corpus politique des « rois » qui nous gouvernent, c’est bien le mot « alternance ». Lorsqu’un président y est contraint par la Loi fondamentale, il existera toujours d’ « éminents » intellectuels ou prétendus tels qui, à force d’arguties et d’interprétations criminelles et éhontées du droit, réussiront à abuser de la crédulité et de l’ignorance des populations rendues ignares par la misère et l’analphabétisme, et à donner ainsi un quitus académique à nos princes pour redimensionner la Constitution, à coups de référendums dont l’enjeu n’est pas de savoir si le « Oui » passera, mais de réaliser un score à la soviétique, qui sera immédiatement brandi comme la preuve de l’adhésion du « peuple souverain » à la stabilité, à la continuité et à la paix.

De plus en plus, les Africains grandissent et se départissent ainsi de la peur et de l’indifférence pour poser les bonnes questions relativement à leur liberté et à leur bien-être

A bien observer les choses, en Afrique, on a l’impression que l’on a peur de la démocratie. Elle est célébrée tant qu’elle peut permettre de canaliser le ras-le-bol des populations pour le ramener à l’Assemblée nationale dont les députés, surtout ceux de la majorité présidentielle, n’ont d’autres mérites que ceux d’avoir été inscrits sur une liste concoctée en réalité par quelques gourous sur instructions du grand manitou et de sa famille. Mais qu’on se le tienne pour dit ! On ne peut tricher indéfiniment avec la démocratie. Déjà, des peuples d’Afrique, lassés et dégoûtés des pratiques tronquées de la démocratie, ont dit non à la vaste supercherie par des manifestations hâtivement mises sur le compte de l’incivisme. L’on oublie que les méthodes comme celles qui ont été expérimentées par Eyadema père, qui a réussi la prouesse de transformer le peuple togolais en un peuple aliéné qui ne savait que danser et chanter à la gloire de l’enfant de Pia, ne peuvent plus prospérer aujourd’hui en Afrique.

En effet, de plus en plus, les Africains grandissent et se départissent ainsi de la peur et de l’indifférence pour poser les bonnes questions relativement à leur liberté et à leur bien-être. Tant que les hommes politiques ne leur apporteront pas de réponses conformément à leurs attentes qui, au demeurant, sont légitimes, rien ne pourra arrêter ce sursaut patriotique et citoyen. Si l’alternance ne peut pas se réaliser par des voies légales et républicaines comme tout démocrate le souhaite, elle risque d’être prise en charge par la rue. Ce sera peut être malheureux, mais au rythme où vont les choses et dans un contexte où l’opposition politique susceptible de porter l’alternance, a été suffisamment ringardisée à force de coups bas et d’intrigues dont seuls « nos rois » ont la recette, il n’est pas exclu que les sans-culottes s’invitent au débat politique.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 10:58
Lion Blessé de Fotouni – Dynamo de Douala (2-1) : Les réactions

 

 
 
commentaires
Stanislas Beuche, l’entraîneur de Lion Blessé

« Nous avons exploité notre force qui a été la jeunesse de nos éléments ; ce qui nous a permis de prendre le dessus sur notre adversaire. C’est la première fois que nous sommes menés depuis le début de la saison. Et le discours que j’ai tenu à mes joueurs avant le match les prévenait qu’on pouvait être mené. Et dès ce moment, il fallait se surpasser. Pour la saison prochaine en Elite Two, je crois que le football moderne est assis sur les bases financières. Je crois que notre président (Gabriel Bomgning, ndlr) a les moyens qui nous permettront de jouer les premiers rôles la saison prochaine pour accéder en Elite One. Il a mis assez de moyens. Les enfants sont à l’abri du besoin et dans cet élan, notre montée en division supérieure la saison prochaine ne surprendrait personne ».

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Nicolas Tonyè, membre de Dynamo de Douala

« Si cet arbitre ne faisait pas exprès, c’est qu’il est ignorant. Le match en lui-même n’a pas ressemblé au football. Les autres sont venus jouer au karaté. L’arbitre savait qu’il allait faire des fautes et ne pas les sanctionner. Vous avez vu le carton rouge qu’il nous a donnés et le penalty qui pose contre nous. L’adversaire n’a eu que deux cartons jaunes avec tout ce qu’il a joué. Je crois que le dernier des spectateurs, même celui de Bafang ou de Fotouni va dire qu’ils ont gagné parce qu’ils sont venus cogner les gens. Je dis une chose, si c’est ce genre d’arbitre qu’on a au Cameroun, ça ne sert à rien de continuer à jouer au football. Je repète, s’il n’a pas fait exprès, c’est qu’il est ignorant et ne doit plus arbitrer. Et s’il a fait exprès, il récoltera. Techniquement, on n’a rien observé. A chaque fois que nous avons voulu jouer au ballon, les joueurs adverses se sont interposés pour donner de coups de poing et de coude. Et dans ces conditions on ne pouvait pas gagner. Ce qui m’intéresse, c’est ce match qu’il fallait gagner et on ne l’a pas fait. La montée dans les bureaux n’est pas ce qui m’intéresse ».

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Tchokouaya Djippatche, capitaine de Lion Blessé

« Nous avons pu dominer notre adversaire grâce à notre tactique collective. Nous avons joué en bloc équipe. Même menés, nous n’avons pas paniqué. Pendant les matchs amicaux, nous avons été souvent menés et nous sommes toujours revenus au score. Nous étions convaincus de remonter ce but et remporter le match. Dynamo est une très bonne équipe sur le plan tactique et physique. Malheureusement elle a péché dans la maladresse sur les occasions qu’elle s’est procurées pendant le match ».

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Pierre Ndjessi, capitaine de Dynamo de Douala

« Nous n’avons pas respecté les consignes des entraîneurs. C’est ce qui entraîne chaque fois une défaite. Sur des erreurs individuelles nous avons encaissé deux buts. Nous espérons maintenant sur la décision de jouer à 18. Si elle tombe ainsi, nous n’aurons pas démérité. On attend patiemment. Notre adversaire a été très coriace. Nous nous attendions à cette réplique qu’il nous a donnée. On s’attendait à ce qu’il vient avec l’impact physique dans le jeu. Nous avons tenu ce duel physique mais à la fin on a craqué en encaissant deux buts. Je regrette énormément d’être sorti sur blessure et d’abandonner mes coéquipiers. Un capitaine n’abandonne jamais. Mais, j’ai préféré sortir pour ne pas tricher, parce que ne n’arrivait plus à courir ».


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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:47

Côte d'Ivoire: PASCAL AFFI N’GUESSAN « Si la CPI ne libère pas Gbagbo, elle se rendrait complice d’un complot » :: CROATIA

Affi Nguessan:Camer.beL’homme semble avoir pris un coup de vieux, quelques mois après sa sortie de prison où il a passé un peu plus de deux ans au Nord de la Côte d’Ivoire. Lui, c’est Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), qui, malgré tout, ne se sent pas affaibli politiquement, puisqu’après avoir repris les commandes de son parti, il multiplie les sorties sur le terrain pour remobiliser les troupes en vue des prochaines batailles électorales. De son séjour carcéral en passant par la réconciliation nationale, les relations avec le pouvoir ou encore la libération de leur mentor, l’ex-Président Laurent Gbagbo en prison à la Haye, le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, a accepté d’échanger avec nous pendant quelques minutes, alors qu’il avait des engagements très importants. La rencontre s’est déroulée, non pas à sa résidence située dans la commune de Cocody qui, dit-il, a été sinistrée lors de la crise post-électorale par des forces proches du président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, mais dans un appartement d’une résidence au Plateau, quartier administratif d’Abidjan où sa famille et lui ont élu domicile présentement.

Le Pays : A vous voir, vous ressemblez à une personne qui respire la très grande forme, alors que nous savons que vous venez de sortir de prison où vous avez passé plus de deux ans.

Pascal Affi N’Guessan  : Grâce à Dieu, nous nous portons bien. Mais aussi grâce à la famille, aux amis, aux connaissances et aux convictions politiques, parce que la prison, c’est aussi une question de moral, d’état d’esprit. Ainsi, nous avons pu garder le moral et je me porte assez bien.

Comment avez-vous retrouvé votre parti dès votre sortie de prison ?

Nous avons retrouvé le parti dans le combat politique grâce à la dextérité, à l’engagement des camarades qui sont restés en liberté et ont animé la direction intérimaire. Les fondamentaux du parti ont été préservés et nous avons repris le flambeau pour qu’ensemble nous dynamisions davantage les structures tout en poursuivant la lutte pour les libertés, la dignité, la paix, la réconciliation dans notre pays.

Est-ce vrai tout ce qui a été dit sur votre séjour carcéral, à savoir les humiliations que vous auriez subies de même que vos camarades, de la part de vos geôliers ?

Le fait de procéder à l’arrestation d’un ancien Premier ministre est déjà une forme d’humiliation, de même que sa déportation. On constate qu’il y a une volonté de nuire, d’anéantir. Cela s’est poursuivi dans les geôles du pouvoir. Nous avons été arrêtés dans des conditions dégradantes, déportés dans l’extrême-nord du pays, dans des conditions que je qualifierais de rocambolesques, et avons subi des sévices, des exactions. C’est aussi cela la réalité des systèmes qui s’installent dans la violence, qui refusent d’engager un jeu démocratique apaisé, et s’enferment dans une logique de dictature en espérant anéantir l’opposition politique pour gouverner sans contre-pouvoir. C’était cela l’ambition du régime, mais heureusement, la réalité est venue rappeler aux uns et aux autres que la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens avaient changé, qu’ils avaient adhéré aux valeurs de la démocratie et des libertés. Ils ont montré qu’ils ne sont pas prêts à revenir en arrière, à reculer face à la tyrannie et à la dictature. Aujourd’hui, le régime est obligé de se rendre à l’évidence qu’il ne peut pas anéantir la démocratie et accepter que l’opposition incarnée par le FPI existe. Nous travaillons présentement à élargir le champ des libertés pour pouvoir nous exprimer librement, manifester et mener nos activités sans entraves. Ce n’est pas encore effectif, mais c’est l’objectif à court terme que nous nous sommes fixé.

Ressentez-vous de la rancune par rapport à ce que vous avez vécu ?

Non, aucunement, et je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, que nous mettons ces sévices et humiliations sur le compte de notre engagement pour la Côte d’Ivoire. Nous n’avons aucune rancune ni volonté de revanche, parce que cela ne serait pas dans l’intérêt du pays, ni de la réconciliation nationale. Nous sommes engagés dans le processus de réconciliation, et cela exige que nous fassions preuve de dépassement, que nous ayons une capacité de pardon.
Ne craignez-vous pas de retourner en prison, puisque dès votre sortie, vous tenez des propos que les observateurs de la scène politique ivoirienne qualifient de provocateurs vis-à-vis du pouvoir, alors que vous êtes en liberté provisoire ?
Je considère mon arrestation et ma détention en prison comme un acte politique, de même que ma sortie de prison, qui signifie que ceux qui m’ont mis en prison ont bien compris que ce n’était pas là que se trouvait leur intérêt ni celui de la Côte d’Ivoire, et que ma place n’était pas en prison, mais dehors. Une fois dehors, je continue mon travail parce que, dans la vie politique, chacun doit faire le sien. Nous sommes aujourd’hui dans l’opposition et le rôle de celle-ci est d’être un contre-pouvoir, une force de critique et de contre- proposition. C’est ce que ne souhaitent pas ceux qui sont au pouvoir, mais c’est ce que nous devons instaurer. Nous comprenons que certains assimilent ces critiques et contre-propositions à des choses inacceptables, mais c’est ce que nous allons faire parce que c’est le rôle que nous avons accepté de jouer, et nous le jouons franchement. Nous n’insultons, ni n’injurions personne, mais nous faisons notre part du travail et il appartient aux autres d’en faire la leur. J’espère qu’ils la feront dans le respect des libertés et des droits, notamment ceux de l’opposition. S’ils sont sincères dans leur volonté de gouverner conformément aux valeurs de la démocratie et des libertés, logiquement ils devraient nous laisser nous exprimer librement, parce que c’est dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire qu’il y ait une opposition forte qui dénonce les travers du régime et l’amène à rectifier le tir.
Pour certains, vos discours ne sont pas favorables à une véritable réconciliation prônée par le pouvoir en place.
Je crois que c’est le contraire, parce qu’aujourd’hui, nous sommes la seule formation politique qui fait des propositions concrètes en matière de réconciliation. Nous avons beaucoup entendu parler en Côte d’Ivoire de réconciliation, et il y a même une Commission dialogue, vérité, réconciliation (CDVR) qui a été mise en place depuis 2011. Elle vient de rendre ses conclusions, puisqu’elle avait été mise en place pour deux ans, mais la réconciliation nationale est au point mort. Cela veut dire que rien n’a bougé, que le pays reste divisé et les problèmes politiques restent entiers. Face à cet échec et à cette impasse, le Front populaire ivoirien vient de faire des propositions précises que nous avons baptisées « les états généraux de la république ». Nous demandons, à travers ces états généraux, que le pouvoir organise le rassemblement de toutes les forces vives de la nation pour parler des questions qui divisent l’ensemble des Ivoiriens, afin que nous trouvions des solutions consensuelles qui puissent permettre de normaliser la situation politique et sociale et ensuite, de fonder un nouveau contrat social pour la paix et la stabilité. Nous avons transmis le document au gouvernement, à toutes les forces nationales, aux représentations diplomatiques et nous sommes dans la phase de promotion de cette initiative. Aujourd’hui, notre parti est le seul à avoir fait des propositions concrètes. Le pouvoir parle de réconciliation, mais pour le moment sans contenu, sans procédure, sans démarche précises qui puissent nous permettre de savoir que nous sommes sur la voie de la réconciliation. Nous avons intérêt à la réconciliation parce que cela est nécessaire pour permettre au pays de tourner la page de toutes les violences que nous avons connues ces vingt dernières années. Notre constat est que ces violences et affrontements n’ont pas servi les intérêts du pays. Au contraire, la pauvreté que nous vivons aujourd’hui, les difficultés de toute nature, résultent de cette instabilité qui devient endémique. Nous ne pouvons pas nous en sortir en menant la politique de poursuites judiciaires d’un camp, de justice à sens unique, de justice des vainqueurs que le pouvoir mène actuellement et qui ne peuvent qu’accumuler les frustrations et créer les germes d’explosions futures. Si nous voulons sortir de ce cycle de violences et d’instabilité, il faut s’asseoir ensemble et se parler. On ne peut pas le faire si les partisans d’un camp sont en prison, contraints à l’exil, traqués, voire leurs domiciles occupés, leurs biens confisqués, leurs comptes gelés. Il faut résoudre tous ces problèmes, et si on est vraiment sincère dans la volonté de réconciliation nationale, il faut en créer les conditions. C’est ce que nous mettons dans le dialogue politique avec le gouvernement. Nous insistons pour que celui-ci se tienne de façon franche et sincère, pour qu’une fois les conséquences de la crise résolues, que l’environnement sociopolitique aura été apaisé, nous nous concentrions sur les causes réelles des crises en Côte d’Ivoire, à savoir la question de l’éligibilité à la présidence de la République qui a divisé le pays pendant de nombreuses années. Même l’élection de 2010 s’est faite sans application de ces dispositions de la constitution qui faisaient l’objet de controverses. Comment ferons-nous pour nous donner une nouvelle constitution conforme à la volonté de tous ? La question de la nationalité divise également, de même que celle du foncier rural.

Quelle est la réaction du pouvoir en place suite à votre proposition ?

A l’heure actuelle, nous attendons officiellement une réaction. Dans ce cadre, nous avons sollicité une rencontre avec le parti au pouvoir, le RDR en particulier, ensuite le PDCI/RDA, comme nous l’avons déjà fait avec plusieurs partis proches de nous pour faire connaître le contenu de nos propositions. Nous pensons que c’est une proposition qui est dans l’intérêt de toute la Côte d’Ivoire.

N’est-ce pas demander trop en exigeant la libération du Président Laurent Gbagbo actuellement à la CPI 

Le problème n’est pas de savoir si nous demandons trop ou pas assez. Il s’agit de savoir si c’est légitime ou pas. Nous considérons que c’est légitime de notre part pour plusieurs raisons. La première est que la CPI elle-même, à l’issue de l’audience de confirmation ou d’infirmation des charges, a conclu qu’il n’y avait pas d’éléments substantiels pouvant donner à croire que l’ex-Président Laurent Gbagbo a commis des crimes qui lui sont imputés. Nous disons que s’il n’y a pas d’éléments, il faut libérer Laurent Gbagbo, parce qu’on ne peut pas maintenir une personne en prison alors qu’on n’a pas d’éléments substantiels prouvant qu’elle a commis des crimes. Si la CPI ne le libère pas, c’est comme si elle se rendait complice d’un complot visant un adversaire politique. Une autre raison, c’est que le pouvoir refuse une justice internationale impartiale, puisque l’ex- Président Laurent Gbagbo n’est pas le seul sur la liste des personnes faisant l’objet de poursuites par la CPI. Il a même décidé dernièrement de ne plus coopérer avec la CPI et de ne plus livrer d’Ivoiriens où qui que ce soit. Maintenant que le pouvoir s’est débarrassé de Laurent Gbagbo, il veut arrêter les procédures pour éviter à ses partisans de comparaître devant cette juridiction, et si la CPI ne le relâche pas, elle se rendrait complice de la justice des vainqueurs. Et si nous sommes dans la logique de la réconciliation nationale, elle ne peut pas se faire sans la présence d’un acteur aussi essentiel que l’ex-président Laurent Gbagbo qui a géré le pays et est impliqué dans la crise post-électorale. Il est donc bon que tous les fils de la Côte d’Ivoire se retrouvent sans exclusivité, pour se parler, s’entendre et prendre un nouveau départ.

Qu’est-ce qui explique le fait que vous ne viviez plus dans votre résidence ?

Je ne suis pas chez moi parce que la prise du pouvoir par Alassane Ouattara s’est traduite par de graves exactions, de nombreux pillages, de grandes violences politiques, des arrestations, des déportations, des morts, la fuite de milliers d’Ivoiriens allant de responsables politiques aux simples citoyens, surtout dans l’Ouest du pays où ce sont des millions de personnes qui ont dû trouver refuge au Liberia. Aujourd’hui, un certain nombre d’entre eux est rentré, mais une bonne partie reste refugiée au Ghana et au Togo. C’est une prise de pouvoir qui a été un vrai drame pour la Côte d’Ivoire, et nous en avons tous subi les conséquences. Personnellement, ma maison à Abidjan a été totalement pillée, désossée et tout a été emporté, même les portes et les fenêtres. C’est une maison qui est donc sinistrée, et cela a été la même chose au village où des maisons ont été incendiées. Sorti de prison, je vis dans une sorte de précarité. Mes comptes étant gelés, je n’ai pas les moyens de réhabiliter ces maisons, et c’est ce qui explique le fait que je vis un peu comme un « Sans domicile fixe ».

Des dispositions sont-elles prises pour que vous soyez réhabilité dans vos biens ?

C’est tout cela que nous mettons dans le dialogue politique et dont nous voulions discuter avec le pouvoir pour qu’il favorise la restitution des biens de tous ceux qui en ont été dépossédés de façon illégale, arbitraire. Ce n’est pas digne d’une république. Le respect de la propriété privée est un principe cardinal d’une république démocratique, et nous ne pouvons pas comprendre ni accepter que parce qu’on est au pouvoir, on autorise ses partisans à occuper illégalement et arbitrairement les maisons des autres, de s’approprier leurs terrains, plantations et bien d’autres choses. Cela n’a pas de sens et ce n’est pas ainsi que nous allons organiser le fonctionnement du pays et faire participer l’ensemble des populations au développement national. Le pouvoir d’Etat n’est pas un pouvoir partisan ni au service d’un clan contre un autre. Il faut que l’égalité des citoyens soit restaurée, que la propriété privée soit respectée, de même que la liberté des uns et des autres, car ce sont ces valeurs cardinales d’un Etat moderne qui sont aujourd’hui violées et que nous voulons voir restaurées à travers le dialogue que nous avons sollicité avec le pouvoir.

Quelle est la réaction de votre parti sur les lois votées à l’Assemblée nationale concernant la nationalité et le foncier rural ?

Nous considérons que ce sont des questions sensibles, fondamentales pour la paix et la stabilité de notre pays. Nous devons en discuter de façon démocratique à l’intérieur des états généraux de la république. L’Assemblée nationale, qui a adopté ces lois, est monocolore, partisane et dominée par l’exécutif. C’est une Assemblée qui n’est pas vraiment une institution de contrôle de l’action du gouvernement. Dans le passé, le fait que l’Assemblée nationale ait tenté de faire son travail correctement avait déclenché une crise politique. Aujourd’hui, c’est une chambre d’enregistrement qui n’organise pas un vrai débat sur des questions aussi vitales que celle par exemple de la nationalité. Il faut trouver un autre cadre pour discuter de ces questions afin d’adopter une posture qui soit conforme à la volonté générale et qui puisse garantir la paix et la stabilité.

Votre parti, le FPI, sera-t-il de la partie pour la présidentielle de 2015 ?

Le principe pour un parti politique est de participer aux élections, les gagner pour appliquer son programme de gouvernement, et c’est pour cela que le Front populaire ivoirien a été créé. Par principe, nous sommes candidat à toutes les élections et par rapport aux modalités pratiques, c’est au parti de les définir au moment venu.

Mais pourquoi n’étiez-vous pas candidat aux précédentes élections législatives et municipales ?

Le parti n’avait pas jugé le contexte approprié pour une participation efficiente qui pourrait garantir sa survie politique et ses intérêts. C’est dans ce sens que je disais que les modalités pratiques d’une participation dépendent du parti et il décidera, le moment venu, pour les élections à venir
.
Avez-vous cette ambition d’être le candidat de votre parti à la prochaine présidentielle ?

C’est le parti qui a des ambitions et nous sommes tous des militants au service des ambitions du parti.

Qu’est-ce que vous auriez aimé dire que nous n’avons pas pu aborder ?

Je voudrais adresser un message à nos frères et sœurs du Burkina, parce qu’il est important que l’opinion burkinabè ait une lecture objective de la situation en Côte d’Ivoire et comprenne la démarche des différents partis politiques. Le FPI est intimement impliqué dans le processus de réconciliation nationale. Que cette opinion sache que le pays a connu une grave crise, a de grosses difficultés depuis plusieurs années et a des contradictions fondamentales sur la manière d’organiser l’Etat, de vivre ensemble, en communauté. Mais, que le Front populaire ivoirien a toujours travaillé à faire en sorte que ces problèmes trouvent des solutions de façon pacifique, négociée, et nous continuons dans cette voie à travers notre volonté de participer à la réconciliation nationale, aux questions qui divisent les Ivoiriens et qui peuvent aussi gêner nos rapports avec nos frères et sœurs de la sous-région.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:43

Cameroun - Feicom : 94 milliards de FCFA recouvrer en 2012 :: CAMEROON

Cameroun - Feicom : 94 milliards de FCFA recouvrer en 2012::CameroonLe 7e rapport du Fonds spécial, d’équipement et d’intervention intercommunal (FEICOM) outre la question des recettes, revient sur la participation des magistrats municipaux camerounais au forum mondial de l’eau, au Sommet de la terre (Rio+2) et aux journées européennes de développement (JED)
Selon le 7e rapport annuel d’activités du Feicom, 2012, au plan mondial, a été riche en évènements pour le mouvement municipal camerounais.

En effet, grâce aux concours financiers et techniques de l’organisme, des magistrats municipaux ont pris part au forum mondial de l’eau en France, au Sommet de la terre (Rio+2) au Brésil, aux journées européennes de développement (JED) tenues en Belgique et au Conseil d’administration de Guangzhou en Chie.

Ces différentes assises avaient pour dénominateur commun, l’évaluation des objectifs du millénaire pour le développement, le partage des bonnes pratiques de gestion locale et l’élaboration de l’agenda international post 2015.

Améliorer les ressources destinées au financement des budgets communaux reste un objectif majeur du Fonds. Sur ce plan, 2012 aura été marqué par le relèvement significatif du niveau de ressources mobilisées et leur mise à disposition à temps aux communes et communautés urbaines. Ainsi, les recettes recouvrées se sont élevées à 94 444 641 463 FCFA sur des prévisions initiales de 100 350 472 468 FCFA, soit un taux de réalisation de 94,11%. Les ressources mises à disposition des communes et communautés urbaines se répartissent comme suit : 53 347 463 224 FCFA de recettes et 26 823 448 958 FCFA consacrés au financement des projets communaux

A ce niveau, l’objectif était de financer les projets concourant à la lutte contre la pauvreté et au renforcement du tissu économique local. Sur ce chapitre, le Feicom a accordé 10 149 565 293 FCFA à 168 communes et communautés urbaines pour la réalisation 222 projets. Au cours de la même période, 939 décomptes d’un montant cumulé de 25 444 367 107 FCFA ont été payés et l’organisme a procédé à 309 réceptions provisoires et 69 réceptions définitives de projets. A la fin de l’année, le portefeuille du Feicom comptait 894 projets en cours, pour un montant total de 97 904 539 023 FCFA.

Prix

Treize (13) communes (Bagangté, Zoétélé, Yingui à l’échelle nationale, et Yaoundé II, Sangmélima, Mindourou, Mayo Baléo, Rey Bouba, Buéa, Kumbo, Mora, Dschang et Douala II) à l’échelle régionale ont été primées. Les récompenses financières qui varient de 2 à 50 millions sont destinés soit au financement de nouveaux projets présentés par les lauréats, soit à l’amélioration des initiatives primées. Pour toutes ces réalisations, le Feicom a été primé à Naples en Italie, aux cotés d’autres institutions venant du Brésil, de la Chine, du Nigeria et du Zimbabwe.

De manière générale, le rapport d’activités 2012 du Feicom sur 73 pages en quadrichromie pour la version française, aborde d’autres thèmes importants tels que la valorisation du capital humain, la reconnaissance des Nations Unies, la participation « remarquable » du Feicom au 6e Sommet d’Africités, la promotion de l’éthique, des partenariats fructueux pour un développement local durable et quelques réactions au Rapport annuel 2011. Etc.
Dans son éditorial, M. Phillipe Camille Akoa, affirme ainsi que la vocation du rapport du Feicom est de « rendre compte des actions que l’organisme mène au profit des communes dans le cadre de l’approfondissement du processus de décentralisation »

Crée en 1974 et opérationnel depuis 1977, le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal accompagne les communes dans leur quête de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations ; ceci à travers le financement des travaux d’investissements communaux ou intercommunaux, la couverture des frais relatifs à la formation du personnel communal et du personnel d’Etat-civil, la centralisation et la distribution des centimes additionnels communaux et autres impôts communaux, notamment la redevance forestière annuelle, les droits de timbres automobiles et la taxe de développement local. Etc.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:42
Tottenham :
Les excuses d’Adebayor
INFOS ASSOCIEES

Accusé par certains fans de Tottenham de s’être ouvertement moqué de la lourde défaite des Spurs contre Liverpool (5-0), sur une photo postée par Benoît Assou-Ekotto, Emmanuel Adebayor a tenu à réagir. Sur son compte Twitter, l’attaquant des Londoniens s’est expliqué sur ce cliché, sur lequel il apparaît avec un large sourire, alors que l’équipe perdait. "Je m’excuse auprès de tous les fans des Spurs qui ont pensé que je me moquais de la défaite sur la photo avec Assou-Ekoto. Cette photo a été prise AVANT la rencontre. Je ne pouvais pas connaître le score. Je ne ferais JAMAIS ÇA. Cette pose est celle que je fais sur toute mes photos", a indiqué l’Epervier, qui va désormais sans doute éviter de faire circuler des photos de lui alors que son équipe est sur le terrain et lui même pas retenu dans le groupe.

 

 

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:39
CHAN 2014
Un groupe de 28 joueurs pour la RD Congo

La Fédération congolaise a publié la liste de 28 joueurs pré-sélectionnés pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2014) qui se déroulera du 11 janvier au 1er février 2014 en Afrique du Sud. Le programme prévoit une mise au vert du vendredi 13 au jeudi 26 décembre à Kinshasa. Cinq des 28 seront éliminés à l’issue de cette étape. Les 23 qui seront retenus rallieront la ville de Polokwane en Afrique du Sud jusqu’au démarrage de la compétition le 11 janvier 2014.

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