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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:23

CAMEROUN::POLITIQUE

La pauvreté alimente l'islamisme dans le nord du Cameroun :: CAMEROON

La pauvreté alimente l'islamisme dans le nord du Cameroun::CameroonA Dougui au Nord Cameroun, Nafisa Isa n'a plus de maison depuis que son village dans le nord du Cameroun a été inondé après la rupture d'une digue; elle vit désormais dans un camp avec ses deux enfants, sous la menace de la famine et du paludisme. Et pourtant, elle ne réclame pas de soins mais une mosquée. "Seul Dieu peut nous sauver, nous devons donc prier. Il nous faut un endroit pour prier", dit cette mère de 38 ans.

La clinique la plus proche, à une journée de marche, est à court de médicaments. Les traitements distribués par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) à proximité du camp sont saisis par des fonctionnaires sans scrupules qui les revendent ensuite à des mères désespérées, affirme Nafisa Isa. Comme elle, de nombreux habitants du nord du Cameroun, majoritairement musulmans, se sentent abandonnés par le gouvernement à Yaoundé, dans le sud chrétien du pays où Paul Biya est installé depuis 1982 dans le fauteuil de président.

Cette négligence du pouvoir central, conjuguée à une décennie de sécheresse et de conflits, a favorisé le développement de la pauvreté et du radicalisme islamique dans le nord du Cameroun, où vit environ un cinquième de la population du pays, soit quatre millions de personnes.

BOKO HARAM
"C'est un phénomène qu'on constate à travers tout le Sahel. Beaucoup d'habitants ne veulent pas d'hôpitaux ni d'écoles, ils veulent des mosquées et des madrassas", souligne Nicolas Le Guen, coordinateur sur le terrain du service d'aide humanitaire de l'Union européenne (ECHO). "Cela signifie qu'ils ont davantage foi en Dieu qu'en l'Etat et ce sentiment est amplifié en période de crise."

L'organisation nigériane Boko Haram, qui a fait des milliers de morts dans sa lutte armée pour imposer la charia au Nigeria, a étendu ses activités au nord du Cameroun, où ont été enlevés une famille française, relâchée ensuite, en février puis un prêtre français ce mois-ci.

La prise du nord du Mali en 2012 par des combattants islamistes alliés à des rebelles touaregs a fourni une autre illustration de la capacité de ces groupes religieux, et parfois criminels, à profiter d'un vide du pouvoir dans certaines régions de cette partie de l'Afrique.

"La région du bassin du lac Tchad avec le Niger, le Cameroun et le Nigeria est gravement sous-développée", relève Elizabeth Donnelly, responsable adjointe du programme Afrique à Chatham House, un cercle de réflexion basé à Londres.

"Vous pouvez regarder les conditions politiques, la pauvreté, la corruption, la sécurité et l'absence de justice et constater comment tout cela peut fermenter en un sentiment de privation de tout droit. Le risque dans tous les endroits sans autorité, c'est ce qui va remplir ce vide", ajoute-t-elle.

POLARISATION

Le nord du Cameroun affiche les pires indicateurs de développement du pays.
"L'accès à des soins et à une éducation de qualité est directement proportionnel à l'accès au pouvoir", dit Nicolas Le Guen. "Comme le fossé se creuse entre le nord et le sud (du Cameroun), il finira par arriver quelque chose, comme cela a été le cas dans le nord du Nigeria." Plus que la religion, l'appartenance ethnique pourrait devenir un facteur essentiel.
"Il y a une polarisation évidente entre le nord et le sud en termes de développement mais des tensions émergeront plus probablement en raison de différences ethniques que religieuses", prévient un expert du groupe de consultants Africa Practice, en relevant des tensions entre les Peuls du nord et les populations du sud.

Souleymane Kanon, de l'Unicef, souligne que les hôpitaux et les écoles sont rares et en mauvais état dans le nord du Cameroun. D'après une étude de 2011, 18% des ménages du Nord souffrent de malnutrition contre une moyenne nationale inférieure à 10%, et seulement 30% des enfants sont vaccinés contre 52,1% sur l'ensemble du pays.

"On a les installations médicales mais nous manquons de médicaments, d'équipements et de personnel", dit Dama Kadjou, l'un des rares médecins de la région. "Les médecins vont généralement dans la capitale pour avoir une meilleure formation, une meilleure vie et un meilleur salaire."
Beaucoup de musulmanes dans le nord du Cameron sont mariées alors qu'elles sont encore de jeunes filles, ce qui les prive d'accès à l'éducation et accroît la mortalité maternelle et infantile.

"En termes d'objectifs du millénaire pour le développement, le nord (du Cameroun) est vraiment loin derrière", constate Souleymane Kanon.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:12
CM 2014 : Le site de la FIFA piraté, les groupes dévoilés ?

C’est le sujet qui fait le buzz depuis près de 24 heures, après que des hackers aient pu réussir à pirater le site de la FIFA pour en sortir d’après eux le tirage au sort des groupes de la Coupe du monde 2014. D’après leurs dires, relayés par les médias espagnols, tout serait déjà prévu d’avance alors que le vrai tirage au sort doit lui se dérouler le 6 décembre prochain à Bahia, au Brésil. Info ou intox, difficile de le savoir pour l’heure, toujours est-il que les pirates se sont amusés à dévoiler ce qu’aurait donc réservé ce fameux tirage au sort.

Groupe A : Brésil, Mexique, Angleterre, France.
Groupe B : Uruguay, Ghana, Japon, Grèce.
Groupe C : Colombie, Costa Rica, Bosnie, Cameroun.
Groupe D : Allemagne, Pays Bas, Chili, Australie.
Groupe E : Belgique, Honduras, Côte d’Ivoire, Italie.
Groupe F : Suisse, Russie, Nigeria, USA.
Groupe G : Argentine, Portugal, Iran, Algérie.
Groupe H : Espagne, Croatie, Corée du Sud, Equateur.


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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:05

 

 

Cameroun - Présidence de la République : Mafia autour d’un marché de 16 milliards :: CAMEROON

Cameroun - Présidence de la République : Mafia autour d’un marché de 16 milliards ::CameroonIl avait été attribué au camerounais Foma Entreprises. Puis une lettre l’a retiré au profit d’une entreprise chinoise.

En date du 28 novembre 2012, par  décision portant publication du résultat de l’appel d’offres international ouvert n°0051/AO10/Mintp/Cpm-A/2012 du 24 mai 2012 pour la construction de l’immeuble devant abriter les services centraux du ministère des travaux publics, l’entreprise Foma Entreprises Sarl, a été retenue comme adjudicataire du marché relatif aux travaux de construction de l’immeuble devant abriter les services centraux du Mintp pour un montant de Fcfa 16 735 975 221 (seize milliards sept cent trente quatre millions neuf cent soixante quinze mille deux cent vingt et un)  Ttc et un délai de 36 mois. La décision est signée du ministre délégué à la présidence de la République chargé des marchés publics, Abba Sadou.

Le même jour, le ministre des marchés publics publie un communiqué dans lequel il indique, relativement au même marché, que «le soumissionnaire Foma Entreprises Sarl, est déclaré adjudicataire du marché relatif à la construction de l’immeuble devant abriter les services centraux du Mintp…».  Et il invite par ailleurs les autres soumissionnaires n’ayant pas été retenus  à venir «retirer leurs offres sous quinzaine dès publication du présent communiqué».

Ce que l’opinion ignore, c’est que c’est le début d’un interminable chassé croisé entre des réseaux filiformes qui n’entendent pas se plier au verdict de la commission de passation de ce marché. Conséquence, le chantier est paralysé. Mais entre temps, Foma entreprises qui hésite à confirmer l’information pour des raisons évidentes, aurait même déjà enregistré le dossier auprès des services du trésor public.
 
Des mois s’égrainent. Et les protagonistes de  l’affaire à rebondissement en étaient encore à se demander ce que le marché est devenu, lorsque le 2 septembre dernier, s’appuyant sur une «lettre n° B157 /Sg/PR du 23 aout 2013 du ministre secrétaire général de la présidence de la République», Ferdinand Ngo Ngo, le ministre Abba Sadou a rendu publique une autre décision selon laquelle, «l’entreprise Sinohydro Corporation LMD, un constructeur chinois, a été retenue comme nouveau adjudicataire du marché relatif à l’appel d’offres susmentionné pour un montant de  de Fcfa 16 100 130 882…». Presque le même montant que Foma Entreprises.

La décision cite toujours «l’appel d’offres international ouvert n°0051/AO10/Mintp/Cpm-A/2012 du 24 mai 2012 pour la construction de l’immeuble devant abriter les services centraux du ministère des travaux publics». Que s’est-il donc passé pour qu’une lettre vienne remplacer les résultats d’une commission des marchés ? Les différents camps au sommet de l’Etat continuent de s’affronter.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:07
Cérémonie
© Autre presse par Tresor Public
Cérémonie d`ouverture du 7e colloque de l`Association internationale des services Tresor
Jeudi 28 novembre 2013. Abidjan. Le 7e colloque de l`Association internationale des services du Tresor (AIST) qui se déroule jusqu`au 29 novembre, s`est ouvert en présence de la ministre auprès du premier ministre chargée de l`Economie et des Finances, Kaba Nialé.




Le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba a officiellement ouvert à Abidjan le jeudi 28 novembre, le 7ème colloque annuel de l’Association international des services du Trésor (AIST). C’était en présence du directeur de la Décentralisation, Parfait Gohourou, qui représentait le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.

Articulé autour de ‘’la gestion financière des collectivités locales’’, le colloque a servi de tribune à la ministre pour un plaidoyer en faveur de la diversification des sources du financement des collectivités locales. «Il revient à l’Etat de mettre à la disposition des collectivités, le financement nécessaire. Or le contexte actuel de rareté des ressources rend difficile l’adéquation entre les moyens financiers dont disposent les collectivités et les missions qui leur sont dévolues», a plaidé Kaba Nialé. Pour elle, la question de l’efficience de la gestion des finances locales se pose avec intérêt, vue, la pertinence du thème. La ministre a mis en exergue un rapport de la Banque mondiale sur la décentralisation en Côte d’Ivoire, qui indique que le transfert de ressources financières est indispensable à l’objectif de la politique de décentralisation. Selon Nialé Kaba, les obstacles à surmonter dans la gestion financière des entités décentralisées sont communs aux pays membres de l’Association. Avant de souhaiter que les 2 jours de réflexion aboutissent à proposer des solutions idoines, susceptibles d’impulser efficacement le développement local. Adama Koné, directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, président en exercice de l’AIST, pour sa part, a insisté sur le fait que pour jouer leur rôle de relais de l’action publique, les collectivités locales doivent bénéficier des effets induits de l’autonomie financière. Et devant les difficultés de mobilisation des ressources financières, la question du financement devient un défi majeur pour les collectivités locales. «Quelles solutions adopter pour maintenir ou restaurer une bonne santé financière et répondre au mieux à la demande économique et sociale de nos concitoyens», s’est interrogé le directeur du Trésor ivoirien. Il a indiqué que loin d’être un forum de discussions non productives, chacune des rencontres de l’AIST permet d’apporter des solutions ou réformes à même d’optimiser les performances et d’améliorer les prestations des services du Trésor des différents états membres. Le Secrétaire général de l’AIST, Gilles Berteau, a lui souligné que dans le cadre de la décentralisation, les services du Trésor doivent répondre à une triple exigence. Celle du citoyen, des élus locaux et enfin celle des bailleurs de fonds. Puis d’adresser ses remerciements aux 16 intervenants qui vont enrichir les différents échanges par des tables-rondes et ateliers.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:42

France: INVITATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CCD :: FRANCE

Communiqué:Camer.beCher(e)S  Compatriotes,Nous vous prions de bien vouloir assister à l’Assemblée Générale Ordinaire de notre association « C.C.D », qui se tiendra le SAMEDI 30 NOVEMBRE 2013 à 18h30 au centre de conférences AGECA, sis au 177 Rue de Charonne 75011 Paris (en face de l’église située à 100 m du métro Alexandre Dumas Ligne 2).Une Assemblée Générale au  cours de laquelle chacun de nous sera appelé à contribuer au dessein du Cameroun que nous voulons pour nos enfants et pour les générations futures. 

Lieu :  AGECA  177 Rue de Charonne  75011 Paris, Métro Alexandre Dumas Ligne 2

Date : SAMEDI 30 NOVEMBRE 2013              
Heure :   18h30 à  21h30                                                              
Collation : 21h30 – 22h  

© Correspondance : CCD
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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:36
Fabrice Ngah : Le diamant brut
Fabrice Ngah

Le défenseur latéral gauche en stage au centre technique de la Fecafoot à Mehandan avec les Lions A’ est, malgré son jeune âge, l’un des atouts majeurs de cette sélection nationale qui prend le départ de la Coupe de la Cemac le 9 décembre prochain.

  

En confiant les Lions A’ à Dieudonné Nké, la Fecafoot lui a donné pour mission de préparer une équipe pour aller gagner la Cemac au Gabon, mais surtout de monter une équipe avec les jeunes joueurs talentueux qui vont représenter le Cameroun aux prochains jeux olympiques. C’est à ce dernier critère que répond la sélection de Fabrice Ngah, capitaine de Jeunesse Sportive de Ngoulemekong, un club de la région du Centre.

Depuis vendredi dernier qu’il est en stage, les entraineurs de cette sélection nationale sont plutôt contents des efforts qu’il fournit à l’entrainement. Ce qui ne surprend pas, d’autant plus qu’il connait bien le maillot national et ce qu’on attend d’un joueur qui porte la tunique vert, rouge, jaune. Fabrice Ngah a été deux fois au mondial de Montaigu avec les minimes, il a fait les Lions cadets et même les Lions juniors. Joueur très discipliné, c’est d’ailleurs pourquoi ses dirigeants lui ont confié le brassard de capitaine. « C’est un joueur très talentueux, mais aussi travailleur. La plupart du temps, les génies n’aiment pas le travail, ce qui n’est pas son cas. En plus, il est très discipliné. S’il continue sur cette lancée, il fera une grande carrière », explique François-Xavier Adiaba Ambassa, l’entraineur de la Jeunesse Sportive de Ngoulemekong.

Le joueur qui aime la musique et les voyages ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son président lorsqu’on lui demande d’où il tire sa confiance. « Le président Essomba nous met dans de très bonnes conditions pour nous permettre de progresser. Je profite de l’occasion que vous me donnez pour lui dire merci et lui souhaiter longue vie », clame-t-il.

Outre sa solidité et sa rudesse, ses autres qualités sont : le sang-froid, la concentration et l’intelligence de jeu, notamment dans le placement. Il a également un bon coup de pied et n’hésite pas à l’utiliser pour sortir son club des situations compliquées. Bien qu’évoluant sur le flanc gauche de la défense il a fini meilleur buteur de Jeunesse Sportive de Ngoulemekong cette saison. Et du coup, plusieurs équipes de l’Elite One veulent l’enrôler. Après un match amical entre son équipe et Union de Douala au stade de la Réunification de Bepanda, Franck Happi, le président des Nassaras Gamakai, a fait du recrutement de Fabrice Ngah l’une de ses priorités pour l’intersaison. Le président de l’Union a d’ailleurs pris langue avec son homologue de la Jeunesse Sportive de Ngoulemekong, mais Joachim Essomba garde la tête sur les épaules, malgré les sommes promises pour qu’il se sépare de son jeune prodige. Celui qui a pour modèle, le défenseur des Lions indomptables Benoit Assou Ekotto, a pour ambitions de jouer au très haut niveau. Et si l’on en croit les différents témoignages, il en a les qualités et, surtout, un encadrement approprié dans son club formateur. A lui de faire le reste en restant discipliné, travailleur et toujours respectueux.

 

 

Repères

Nom : Ngah

Prénom : Fabrice

Date et lieu de naissance : 16 octobre 1997 à Yaoundé

Poids : 73 kg

Taille : 1m 75

Poste : Latéral gauche, milieu de couloir

Club actuel : Jeunesse Sportive de Ngoulemekong

Ancien club : Formé au club

International : minime, Cadet, junior et Lions A’

Modèle : Benoit Assou Ekotto

Hobby : musique

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:31

Cameroun - Tunisie : Joseph Antoine Bell «Les Tunisiens sont dans leur droit» :: CAMEROON

Cameroun - Tunisie : Joseph Antoine Bell «Les Tunisiens sont dans leur droit» ::CameroonLe regard de l’ancien gardien des buts des Lions indomptables sur les réserves émises par la Tunisie contre le Cameroun.
 
Après le match retour du barrage qualificatif pour la phase finale du mondial 2014 de football, perdu 1 but contre 4 devant le Cameroun le dimanche 17 novembre dernier, la Tunisie tente de gagner ce match administrativement en mettant en doute la « Camerounité ». Comment réagissez-vous à cette contestation tunisienne sur la «camerounité» de Choupo-Moting et Jöel Matip?
Je pense que les Tunisiens sont dans leur droit s’ils pensent que le Cameroun a fauté. C’est logique qu’ils portent des réserves. Maintenant, qu’ils le pensent ne signifie pas que cela est exact. Ce n’est pas à la Fifa de leur répondre, c’est au Cameroun d’apporter des réponses et donc que, on va attendre. Mais, comme observateur, je me dis quand même que les Tunisiens se sont dit qu’ils ont de la chance et qu’ils vont continuer à jouer leur chance jusqu’au bout parce que, il faut savoir qu’ils ont été qualifiés administrativement pour ce dernier tour et ils continuent à espérer que la chance leur sourit à nouveau.

Maintenant, quelque part même sans être Camerounais, on est tenté de leur dire qu’il faut savoir être de bon perdant, il faut être fair-play. Eric-Maxim Choupo-Moting et Joël Matip, jouent pour l’équipe du Cameroun depuis un certain temps. Ils ont même déjà été à une phase finale de coupe du monde. Il est surprenant qu’aujourd’hui, quelqu’un espère faire disqualifier le Cameroun à cause de deux joueurs qui ont toujours joué pour le Cameroun. Quelque part aussi, c’est faire preuve pas seulement d’absence de fair-play, mais c’est aussi ne pas avoir peur du ridicule. Ils pourraient peut-être gagner, mais, je ne sais pas par quelle magie !
 
Sur ce terrain, la Tunisie joue sa dernière carte, donc, prête à tout pour avoir gain de cause...
Oui, mais, je crois que ce va-tout là n’est pas ni très fair-play, ni très honorable parce que ces joueurs querellés sont, au risque de me répéter, des garçons qui jouent avec l’équipe du Cameroun depuis la dernière coupe du monde. La Tunisie veut dire à la Fifa qu’elle-même la Fifa ne fait pas correctement son travail. Comment a-t-elle fait pour ne pas s’en apercevoir que les Lions jouaient avec des non Camerounais ? Et comment se fait-il que le ou les pays de la nationalité sportive supposée ne se soient jamais signalés ?  Il faut aussi savoir que la Fifa qui demande le dossier administratif de ces joueurs tient simplement à remplir une formalité. Est-ce que ces garçons ont joué pour l’équipe A en République d’Allemagne? Non ! Est-ce que ces garçons avant de jouer pour l’équipe A du Cameroun ont signalé à la Fifa le fait d’avoir  joué avec l’équipe des jeunes d’une autre nationalité? Oui ! Sur la base de ces quelques éléments,  je pense que la plainte tunisienne est anachronique.
 
Dans une sortie médiatique à Tunis, le président de la Fédération tunisienne de football explique la réserve contre les Lions par le fait que, la loi camerounaise n’autorise pas la double nationalité. Or, ces deux joueurs selon lui revendiquent les nationalités allemande et camerounaise.
Ecoutez bien son argumentation, il se met à la place des autorités camerounaises pour dire que les joueurs n’ont pas abandonné la nationalité allemande ; donc ils sont condamnables.
Qu’est-ce qu’il en sait ? Autre chose, je crois que le Cameroun n’aura aucun mal pour prouver que ces deux garçons sont Camerounais: Choupo Moting entre nous, quand on vous donne ce nom, je ne crois pas qu’il y a un Allemand qui puisse dire que ça, c’est un nom allemand. Quand on vous dit Matip, vous pouvez le prononcer de la manière la plus allemande possible, ça restera à consonance de chez nous. Je crois que dans cette affaire, il n’y a pas de discussion possible. A cette allure, la Tunisie doit avoir regretté depuis 89 (cette année là, la sélection camerounaise avait éliminé celle de la Tunisie pour se rendre à la mémorable phase finale du Mondial 90, Ndlr) de n’avoir pas porté de telles réserves parce que, à cette époque déjà, l’équipe du Cameroun avait plusieurs joueurs qui avaient des passeports camerounais et français et qui n’avaient renoncé à rien du tout.

Pour tout dire, je ne vois pas en quoi le football serait concerné par cette loi sur la double nationalité. Qu’ils aient renoncé ou pas, ça ne regarde ni la Tunisie, ni la Fifa. Et de telles situations sont courantes. Le Cameroun ne reconnait pas la double nationalité, ça veut dire tout simplement que, quand ces garçons viennent au Cameroun, s’ils viennent avec un passeport camerounais, ils sont chez eux. Et donc, ça ne remet aucunement en cause leur nationalité camerounaise. Je voudrais aussi préciser qu’on parle de nationalité sportive. Donc, le reste n’intéresse pas le sport.
 
Vous qui êtes habitué de la maison Fifa, vous estimez qu’il y a de fortes chances que la Tunisie n’ait pas raison dans cette affaire. Mais, ne faut-il pas rester cependant vigilant côté Cameroun ?
Ce qu’il y a à faire, c’est qu’il faut respecter les instances. C’est comme un tribunal, si quelqu’un vous a porté plainte, vous ne donnez pas le résultat du procès avant que les magistrats ne les donnent eux-mêmes. Donc, tout le monde attend que la Fifa se prononce. On commente simplement en disant que cette requête a peu de chance d’aboutir. Est-ce que la plainte de la partie tunisienne est recevable dans la forme ? Si c’est oui, la Fifa va ouvrir les débats. Mais, la Fifa ne peut pas répondre à la place de l’autre partie qui est le Cameroun. Cette autre partie est amenée à produire elle-même sa propre réponse. La Fifa est là pour juger. Si vous ne savez pas vous défendre, vous pouvez perdre un procès. Dans ce cas, il faut être compétent. Et si vous êtes compétent, vous donnerez la réponse juste. La Fifa ne peut pas répondre à votre place. Si vous vous défendez mal, vous pourriez perdre.

Il faut être capable de répondre juste. Et je crois que la Fédération camerounaise de football est capable de répondre à cette question absolument simple : à partir de quand ces garçons jouent-ils avec le Cameroun ? Comment sont-ils arrivés à jouer avec le Cameroun ? Étiez-vous au courant qu’ils avaient joué avec les équipes nationales jeunes en Allemagne? Etc.

Je crois que la partie camerounaise aura de bonnes réponses à ces questions. Je pense que tout a été correctement bien fait. Souvenez-vous qu’à l’époque Joël Matip n’a pas pu prendre part à la Can Angola 2010 parce qu’on disait qu’on attend l’autorisation de la Fifa pour l’enrôler dans la tanière des Lions. Il n’a pas débarqué comme ça un jour pour jouer avec le Cameroun. On a attendu parce que la situation administrative était en cours et puis le jour où elle a abouti il a joué. Ce que fait la Tunisie aujourd’hui, c’est de la mauvaise foi, de la bassesse et tout ce qu’on n’aimerait pas voir dans le football.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:30

La Ligue camerounaise des consommateurs appelle au boycott d’Orange Cameroun :: CAMEROON

La Ligue camerounaise des consommateurs appelle au boycott d’Orange Cameroun//cAMEROONLa Ligue camerounaise des consommateurs a lancé ce mercredi 27 Novembre 2013 l’opération « Orange mort » : un appel au boycott des services de cet opérateur télécom afin « qu’il ne fasse plus subir aux abonnés  la mauvaise qualité des services, la publicité mensongère et la réception des messages intempestifs ».

Delor Magellan Kamgaing, le président de cette association, a déclaré que cette entreprise de télécommunication à jusqu’au 1er  Janvier 2014 pour améliorer  de façon satisfaisante la qualité de ses services.

« Si rien n’est fait d’ici le 1er  Janvier  2014, nous allons certainement demander une mise hors tension de cet opérateur  de téléphonie. Et si cela ne fonctionne pas, alors nous allons certainement aller  au tribunal pour nous battre pour que les droits des consommateurs soient préservés», a expliqué le président de la Ligue des consommateurs. Il indique par ailleurs qu’une requête écrite sera déposée chez cet opérateur de téléphonie mobile.

La Ligue camerounaise des consommateurs appelle au boycott d’Orange Cameroun

 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:24

Régulièrement cible des critiques de la part de la presse ivoirienne et des fans depuis qu’il est arrivé comme sélectionneur des Eléphants, Sabri Lamouchi a reçu un soutien de poids ces dernières heures. Longtemps détracteur du technicien franco-tunisien, le ministre ivoirien des Sports, Alain Michel Lobognon, est revenu à de meilleurs sentiments pour encourager le fait que l’ancien joueur de l’Inter Milan reste en poste pour emmener l’équipe à la Coupe du monde. "Il serait ingrat de chasser Lamouchi après avoir qualifié la Côte d’Ivoire pour la Coupe du Monde 2014. Il a qualifié les Eléphants pour le Mondial, permettez-lui de prouver le travail qu’il a abattu au cours de la Coupe du monde", a ainsi indiqué le dirigeant à la télévision nationale ivoirienne. De quoi accorder du sursis à un technicien qui se sait impopulaire malgré ses résultats.


 
 
 
 
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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:21

Qualifié pour la Coupe du monde 2014 avec la Côte d’Ivoire, Sabri Lamouchi n’en reste pas moins décrié au pays des Eléphants. Sans cesse critiqué depuis son arrivée comme sélectionneur, le technicien franco-tunisien doit encore faire face aux attaques malgré ce ticket pour le Brésil. Pas la meilleure ambiance pour préparer les prochaines échéances de son groupe.

Jamais sélectionneur des Eléphants n’aura été autant critiqué. C’est le constat fait par bon nombre d’observateurs au moment de se pencher sur la situation de Sabri Lamouchi. A la tête de la première nation africaine au classement FIFA, le technicien n’a jamais eu la tâche facile, et ce depuis sa prise de fonctions peu avant l’été 2012.

Principal grief retenu contre le Franco-tunisien, son manque d’expérience. Depuis son intronisation, sa première expérience sur un banc de touche, Lamouchi ne cesse d’être décrié par la presse ivoirienne et des supporters qui lui préféraient d’autres choix comme sélectionneur.

Un salaire jugé excessif

Un manque de vécu comme entraîneur et un salaire, à l’époque annoncé à plus de 130 millions de francs cfa (200 000 euros), qui avaient fait couler beaucoup d’encre. Chiffre revu à la baisse depuis, l’intéressé ayant lui même annoncé toucher 40 millions de francs cfa (60 000 euros) par mois.

Pas de quoi trouver grâce auprès de ses détracteurs, car l’ancien de l’Inter Milan est aussi victime du timing de sa nomination, qui est intervenue après l’éviction de François Zahoui alors qu’il restait sur une finale perdue à la CAN 2012... avec un salaire près de dix fois inférieur à celui de son successeur.

Dans ces circonstances, l’élimination en quart de finale de la CAN 2013 face au Nigeria, sacré champion par la suite, est très mal passée auprès des fans, qui ont immédiatement réclamé sa tête. Certains journalistes y sont également allés de leurs reproches, transformant les conférences de presse en véritables joutes verbales. Une simple annonce de joueurs retenus pour un match allant à devenir une remise en question de ses méthodes de travail.

Lamouchi : "Mon objectif a été atteint"

De quoi finir par susciter de l’incompréhension pour un technicien qui avait compris qu’il fallait qu’il fasse avec les critiques au moment de son arrivée. Sauf qu’à présent, Lamouchi a de plus en plus de mal à digérer, au point d’en faire part publiquement pour la première fois.

"Mon arrivée fin mai 2012 avait été accompagnée de certaines critiques, liées à mon inexpérience. Je les avais comprises. Ma mission était de qualifier la Côte d’Ivoire pour la Coupe du monde. Cet objectif a été atteint, sans concéder la moindre défaite (5 victoires, 3 nuls), et en éliminant des équipes comme le Maroc et le Sénégal. Il y a des gens qui souhaitent mon départ. Est-ce un problème de personne ? J’ai eu des échos en ce sens. Ce n’est pas forcément agréable à entendre", a-t-il confié lors d’un entretien avec Jeune Afrique.

Lassé de cette impopularité qui le suit alors qu’il s’apprête à disputer une phase finale de Coupe du monde, objectif qui lui avait été fixé, Lamouchi attend désormais que des voix s’élèvent pour lui apporter du soutien, à l’image du capitaine Didier Drogba lors de sa nomination. Chose faite par le président de la Fédération ivoirienne, à l’origine de sa venue, mais surtout par le ministre des Sports, Alain Michel Lobognon, pourtant considéré comme un opposant à l’ancien joueur de Parme.

Le ministre des Sports, un soutien inattendu

"Il serait ingrat de chasser Lamouchi après avoir qualifié la Côte d’Ivoire pour la Coupe du Monde 2014. Il a qualifié les Eléphants pour le Mondial, permettez-lui de prouver le travail qu’il a abattu au cours de la Coupe du monde", a ainsi indiqué le dirigeant, visiblement revenu à de meilleurs sentiments, à la télévision nationale ivoirienne.

De quoi sans doute accorder un peu de répit à un sélectionneur qui sait que d’ici le début du Mondial, chacun des matches de préparation des Eléphants sera l’occasion pour ses détracteurs de le critiquer, et ce quel que soit le score. Et lorsque l’on sait qu’au lendemain de la qualification des Ivoiriens pour le Mondial, un sondage chez nos confrères de Koaci.com indiquait 74,2% des suffrages, sur 4632 votes, en faveur un départ de Lamouchi, sa côte de popularité n’est pas prête de grimper.

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