Le blog de EVINA

1. Ndy Assembe voit jaune, mais gagne Le gardien de buts des Lions Indomptables Guy Rolland Ndy Assembe était heureux samedi dernier

au stade du Roudourou à Guingamp. Son club, l’En avant de Guingamp jouait pour le compte de la 15ème journée de la Ligue 1 contre le Fc  Nantes et le Camerounais a disputé tout le match sans encaisser. Son équipe a gagné sur le score d’un but à zéro grâce à un but de Younousse Sankharé. Au cours de ce match, Ndy Assembe a écopé d’un carton jaune. L’En avant de Guingamp est actuellement septième au classement avec 22 points.

2. Assou Ekotto a été battu Le latéral gauche camerounais de

Queen park rangers Benoît Assou Ekotto a disputé tout le

match de la 17ème journée de la Championship (deuxième division

anglaise) contre Doncaster Rovers. Assou et ses coéquipiers n’ont pas

pu arrêter leurs adversaires, qui ont profité de leurs erreurs pour les battre

sur le score de deux buts à un. Queen park rangers attendra donc

encore pour rattraper Leicester city en tête du classement, dans la mesure

où le club garde sa troisième place avec 35 points.

3. Difficile de passer Nkoulou Nicolas Nkoulou a fait preuve de

rigueur vendredi dernier au stade Vélodrome de Marseille, lors

de la 15ème journée de la Ligue 1 contre Montpellier. Le Camerounais

aura contribué à la victoire de son équipe (2-0), grâce à sa solidité en

défense. On l’a par exemple vu contrer Bakar et Cabella avec vigueur

au moment où les attaquants de Montpellier tentaient de revenir

au score. Ceci a permis à l’Olympique de Marseille de décrocher sa

troisième victoire d’affilée, d’avoir 27 points au classement et d’être

classé quatrième. 4. Kana n’a pas fini le match

Jean Armel Kana Biyik du Stade Rennais a été sorti à la mi-temps

par son entraîneur Philippe Montannier samedi dernier au stade Louis II

contre l’As Monaco. Au moment où le défenseur central camerounais

sortait son équipe était menée par deux buts à zéro (les buts ont été

marqués par James Rodriguez et Anthony Martial. Kana Biyik a été

remplacé par Cédric Hountondji, qui, semble-t-il, a mieux assuré que

lui, dans la mesure où la défense rennaise a été plus stable et n’a plus

encaissé de but. Jean II Makoun a regardé tout le match sur le banc de

touche. Après cette défaite, Rennes est resté, avec 18 points, 13ème du

classement de Ligue 1. 5. Nul pour Chedjou

Le défenseur central Aurélien Chedjou et ses coéquipiers n’ont

pas été bons dimanche dernier à Istanbul contre Kasimpasa, en match

comptant pour la Superlig turc. A domicile, Galatasaray a fait match nul,

alors que le club avait besoin d’une victoire pour prendre de l’avance en

tête du championnat. La faute au milieu de terrain syrien Malki Sanharib,

qui s’est joué d’Aurélien Chedjou pour marquer le premier

dès la 11ème minute. Heureusement pour Galatasaray, le club a

égalisé. A la fin du match, Roberto Mancini, l’entraîneur de Galatasaray

a accusé sa défense. Dany Nounkeu, l’autre Camerounais de Galatasaray

était absent du groupe. 6. Song laissé sur le banc

Alexandre Song n’a pas disputé le match de la 15ème journée

de la Liga entre Athletic Bilbao et Fc Barcelone dimanche dernier à Bilbao.

Il a été gardé sur le banc de touche par Gerardo Martino, son

entraîneur. Sergio Busquets a été préféré au Camerounais devant

l’axe de la défense durant toute la rencontre. Le club catalan a perdu

sur le score d’un but à zéro, mais n’a pas perdu la tête du classement.

Le Fc Barcelone garde la tête avec 40 points, suivi de l’Athletico Madrid

(40 points) et du Real Madrid (37 points).

7. Nguemo a vécu le 4-0 Un doublé de Jussie et des buts

de Maurice-Belay et Sertic ont permis à Bordeaux, qui n'avait plus

gagné depuis le 3 novembre dernier, de corriger Ajaccio (4-0) lors de

la 15ème journée de Ligue 1. C’était dimanche dernier. Le Lion Indomptable

Landry Nguemo était de la partie lors de ce match aux allures

de séance d’entraînement pour Bordeaux au stade Chaban-Delmas.

L’ancien joueur de l’As Nancy-Lorraine a disputé « un match propre »,

de l’avis des commentateurs de la chaîne de télévision BeIn sport. Bordeaux

a 21 points au classement de la Ligue 1 et occupe la neuvième

place. 8. Nancy gagne sans Moukandjo

L’absence de Benjamin Moukandjo au stade Marcel-Picot de

Nancy samedi dernier n’a pas empêché la victoire de l’As Nancy-Lorraine

sur le Racing club de Lens (1-0), en match comptant pour la

16ème journée en Ligue 2 française. Nancy a su se défendre et attaquer,

au point de venir à bout de son adversaire grâce à un but

d’Alexandre Cuvilier à la 40ème minute. Sorti sur blessure le 22 novembre

dernier à Dijon (1-0), Benjamin Moukandjo souffre d’un décollement

de l’aponévrose est à l’arrêt pour deux à trois semaines.

9. Chelsea a fait sans Eto’o L’attaquant espagnol Fernando

Torres n’a pas su profiter de l’absence du capitaine des Lions Indomptables

pour briller dimanche dernier à Stamford bridge (Londres)

contre Southampton. Torres a disputé 84 minutes, mais n’a pas

trouvé le chemin des filets. La victoire des Blues (3-1) a été acquise

grâce à des buts de Gary Cahill (55ème mn), John Terry (62ème) et

Demba Ba (90ème). Touché à l'adducteur gauche mardi dernier en

Ligue des champions contre Bâle (0-1), Samuel Eto'o sera absent

deux semaines, a annoncé vendredi son entraîneur, José Mourinho. L'attaquant

souffre d'une légère blessure musculaire, un moindre mal à

la vue de sa sortie sur une civière. 10. Aboubakar a encore frappé

Le meilleur buteur du Fc Lorient se nomme Vincent Aboubakar.

L’ancien attaquant de Coton sport de Garoua a marqué son huitième

but de cette saison en Ligue 1 samedi dernier au stade du Moustoir

contre l’Ogc Nice, pour le compte de la 15ème journée. Titulaire, le Cameroun

a attendu la 90ème minute pour tromper, pour la troisième fois,

Veronese, le gardien de buts de Nice. Cette large victoire a permis à

Lorient d’obtenir 17 points en championnat. Aboubakar devra continuer

à trvailler pour aider son club à quitter la 14ème place.

11. Salli n’y pouvait rien Antoine Kombouaré, l’entraîneur

du Racing club de Lens a parlé d’ « une première mi-temps catastrophique

» après que son équipe a perdu samedi dernier au stade Marcel-

Picot contre l’As Nancy Lorraine en match comptant pour la 16ème

journée de la Ligue 2 en France. Le Camerounais Edgar Salli était l’un

des Lensois les plus attendus lors de ce duel, mais ses 90 minutes de

jeu ne lui ont pas permis d’inquiéter Nardi, le gardien de buts de Nancy

et ses défenseurs. Ils sont restés solides, malgré les tentatives de

l’ancien joueur de Coton sport de Garoua, aligné sur le côté droit de

l’attaque par Kombouaré. Heureusement, malgré cette défaite, Lens

a gardé ses 29 points et sa troisième place au classement.

12. Bedimo humilié à Paris Lyon a été humilié dimanche dernier

par le Paris Saint-Germain, en match comptant pour la 15ème

journée de la Ligue 1. Le Lyonnais Bedimo et ses coéquipiers ont été

laminés, par quatre buts à zéro. Nonobstant cette lourde défaite, Henri

Bedimo (29 ans, 13 matchs en Ligue 1 cette saison) constitue l'une

des bonnes surprises de l'Olympique Lyonnais. Avant d'affronter le

Paris Saint-Germain, le Camerounais n'a pas caché ses ambitions :

« Je peux encore en surprendre quelques-uns... Ceux qui en sont

restés au Bedimo champion de France seront surpris. Je peux faire

largement plus. Mais je veux d'abord aider le collectif à se stabiliser,

a confié le Lyonnais à L'Equipe. Chaque saison, c'est mon objectif

de faire partie des meilleurs et, sans être prétentieux, je ne suis pas loin

mais ça passera aussi par de bons résultats collectivement ».

13. Choupo buteur, Matip vainqueur Eric Maxim Choupo Moting a

marqué le seul but de Mayence 05du match, son club, lors du match

de la 14ème journée de la Bundesliga contre Borussia Dortmund au

Coface arena. Entré à la mi-temps, le Camerounais a marqué un penalty

à la 74ème minute, mais n’a pu empêcher la défaite de son club,

battu trois buts à un. Mayence est huitième au classement. Pour le

compte de cette même journée, Joël Matip et Schalke 04 l’ont emporté

sur Vfb Stuttgart, 3-0. Matip a disputé tout le match en défense

centrale et a écopé d’un carton jaune à la deuxième minute.

Schalke est cinquième avec 24 points.

14. Jaune pour Mbia, Nyom absent Allan Nyom n’a pas disputé le

match de la 15ème journée de la Liga entre Granada et Fc Seville

dimanche dernier au stade Nuevo los Carmenes de Granada. Le Camerounais

n’a donc pas assisté à la défaite de son club contre le Fc Seville.

Mais en face, un autre Camerounais s’est illustré : Stéphane

Mbia. Le Lion Indomptable a été efficace sur le terrain, avec une lecture

de jeu appréciée par son entraîneur Unai Emery. Le carton

jaune dont il a écopé à la 29ème minute ne lui a pas fait perdre sa lucidité

et sa rigueur. 15. Avec Olinga, sans Kameni

Fabrice Olinga n’a pas mis long avant d’entrer dans l’aire de jeu

lors du match de la 15ème journée de la Liga entre Villareal et Malaga

vendredi dernier au stade El Madrigal de Villareal (1 – 1). L’attaquant

camerounais est entré à 20ème minute, après la sortie de Garcia Sanchez.

Le plus jeune buteur de l’histoire de la Liga a joué pendant

73 minutes, mais, n’a pas marqué de but. Après avoir été mené au

score, Malaga a égalisé aux arrêts de jeu, grâce à son défenseur Weligton.

Bernd Schuster, l’entraîneur de Villareal a encore gardé Idriss

Carlos Kameni sur le banc de touche pendant ce match.

16. Carton jaune et victoire pour Ekobo Au stade Gabriel Montpied de

Clermont vendredi dernier, le défenseur camerounais et capitaine

de Clermont foot Eugène-Claude Ekobo a encore fait valoir ses talents

contre le Stade Brestois. Clermont foot est venu à bout de son

adversaire (1-0), grâce à un but de Yannis Salibur sur penalty à la

90ème minute. Le Camerounais a fait preuve d’engagement du début

à la fin du match, à travers son jeu dur, mais technique et respectueux

des règles. Cet engagement lui a néanmoins valu un carton jaune à la

86ème minute. Clermont foot occupe la sixième place au classement

avec 25 points. 17. Bekamenga a encore sauvé Laval

Le footballeur le plus en vue de la 16ème journée au Stade Lavallois

se nomme Christian Bekamenga. Motif : en plus d’avoir

marqué le seul but (14ème mn) lors du déplacement de son équipe

contre Niort au stade René Gaillard de Niort, il se positionne comme un

véritable sauveur pour ce club. Grâce à ce but, le huitième de Bekamenga

cette saison, Laval poursuit sa remontée au classement et

occupe actuellement la 14ème place du classement avec 18 points,

juste derrière Niort. 18. La tasse pour Loé et Osasuna

Osasuna Pampelune a bu la tasse (0-3) lors de la 15ème

journée de la Liga contre Valence au stade Mestella de Valence. Le

bourreau d’Osasuna se nomme Jonas. C’est cet attaquant brésilien

qui a marqué les trois buts de Valence (45ème, 48ème et 53ème minute).

Raoul Cédric Loé, le milieu de terrain d’Osasuna a vécu cette déculottée

assis sur le banc de touche. A la traîne dans ce championnat,

Osasuna occupe la 16ème place avec 13 points. Pis, le club n’a

qu’un seul point de plus que Valladolid et Almeria, deux clubs reléguables.

Excellence, sachez que la présence sur votre territoire du chef de l’Etat Camerounais qui a plongé pendant 31 ans son peuple dans un chaos indescriptible animé par la corruption, les détournements des fonds public, l’impunité, le favoritisme etc. risquera de hanter vos relations bilatérales avec l'Afrique en général et le Cameroun en particulier Monsieur le Président, nous attirons votre attention sur le fait qu’une présence sur le sol français d’un dictateur entacherait vos ambitions pour la France de demain, surtout qu'il ne fourni aucune garantie pour protéger ses citoyens, ainsi que les étrangers en particulier les Français au Cameroun 

Palais de l’Elysée 
55, rue du Faubourg- Saint-Honoré 
75008 Paris 
République Française

Son Excellence Monsieur le Président de la République française, 

Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France auprès du Royaume de Belgique, 

Monsieur le Président, 

Les 6 et 7 Décembre 2013 se déroulera à Paris le sommet de l’Elysée consacré à la Paix et la Sécurité en Afrique.Monsieur le Président, vous avez invité à cette occasion de nombreux chefs d’Etat et de Gouvernement Africains dont Paul Biya, Président du Cameroun depuis 31 ans au pouvoir. 

Vous êtes sans ignorer Monsieur le Président Hollande que l’Etat du Cameroun est depuis trois décennies épinglé pour les violations répétées des droits de l’Homme : Arrestations et Détentions Arbitraires, Justice Expéditive, Séquestrations, Tortures, vols des bébés, enlèvements des citoyens français …sont le lot quotidien d’hommes et de femmes à la merci des pires infamies.

Nous osons croire que malgré vos lourdes tâches, vous aurez le temps de nous lire. 

Excellence, en ce moment où nous, Collectif National contre l'Impunité au Cameroun (CNI), Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine(CEBAPH), Mouvement de février 2008 (MF2008), vous écrivons, Paul Biya se trouve déjà sur votre territoire 

Excellence, vous savez d'ores et déjà que M. Biya n'est qu'un piètre élève de la démocratie, qui fait obstruction à l'alternance ou dont les réélections contestées depuis son accession au pouvoir en 1982 sont sujettes à contestations 

Excellence, sachez que la présence sur votre territoire du chef de l’Etat Camerounais qui a plongé pendant 31 ans son peuple dans un chaos indescriptible animé par la corruption, les détournements des fonds public, l’impunité, le favoritisme etc. risquera de hanter vos relations bilatérales avec l'Afrique en général et le Cameroun en particulier Monsieur le Président, nous attirons votre attention sur le fait qu’une présence sur le sol français d’un dictateur entacherait vos ambitions pour la France de demain, surtout qu'il ne fourni aucune garantie pour protéger ses citoyens, ainsi que les étrangers en particulier les Français au Cameroun 

Le Cameroun n’arrive pas à décoller économiquement parce qu’il a toujours eu à sa tête, des dirigeants incapables, violents, corrompus et dilapidateurs des deniers publics 

La répression chasse les Camerounais de leur propre pays et les poussent à venir s’exiler en occident bien qu’ils soient solidement attachés à leur terroir. Il suffit qu’on leur laisse choisir librement leurs dirigeants, et la ruée camerounaise vers l’Hexagone tout comme vers d’autres pays occidentaux s’estompera aussitôt.. 

Aujourd’hui, le peuple camerounais désarmé continue à subir les affres d’un pouvoir qui ne dit pas son nom. Doit-il continuer à s’appauvrir alors que ses dirigeants bradent les richesses nationales et s’enrichissent insolemment ? 

Excellence Monsieur le président de la République française, nous nous opposons par contre à toute caution de la France à un gouvernement dont le niveau de corruption attire tous les médias du monde avec plus d'une vingtaine de ministres et autres pontes emprisonnés, pour détournements de fonds publics… 

Monsieur Paul Biya a pris le pouvoir au Cameroun le 06 Novembre 1982 à la suite de la démission du Président Ahidjo, premier Président de la République. Depuis lors, il n'y a plus eu d'alternance au sommet de l'Etat. Toutes les élections organisées jusqu'ici au Cameroun ont été systématiquement frauduleuses. 

Le Cameroun, jadis pays à revenus intermédiaires et reconnu comme tel par les institutions de Brettons Woods, est passé en 2004 dans la classe des PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) 

Le Cameroun est devenu un pays où l'insécurité a pris le temps de construire son nid, où les forces dites de l'ordre répriment de façon arbitraire et sauvage tout mouvement de contestation pourtant reconnu par la constitution. 

Le Cameroun a connu aux yeux du monde entier en février 2008 le massacre de plus de 150 jeunes Camerounais par l'armée nationale. Ces jeunes Camerounais assassinés avaient, semble t-ils commis le crime de manifester leur désespérance et leur ras-le-bol dans une société où simplement manger à sa faim ou s'acheter les produits de toute première nécessité relevaient presque des travaux à la Sisyphe. 

Monsieur François Hollande, la République française peut-t-elle croiser les doigts malgré toutes ces atrocités commises par Monsieur Biya au Cameroun ? 

Monsieur François Hollande, si vous avez reçu quelques présidents africains au Palais de l'Elysée, à l'instar de M. Macky Sall du Sénégal, M. Boni Yayi du Bénin, M. Issoufou du Niger, etc., c'est surtout au regard de leur élection dans des conditions jugées acceptables. 

Les grandes banques, pillées par Biya, sa famille et les cadres de son parti, ont fait banqueroute et ont confisqué des milliards de francs CFA de dépôts des épargnants paralysant ainsi  l’économie du pays avec pour corollaire  la  mise dans la rue des milliers d’employés  laissant des  familles sans revenus et désemparées.

La criminalité a pris des proportions alarmantes et les gens ne savent plus à quels saints se confier. Même retranchés chez eux, ils sont assassinés, dépouillés de leurs biens et leurs femmes et filles sont violées devant eux. Cette insécurité est t-elle que le Cameroun est devenu, sur le plan international, une destination à risques que beaucoup de pays déconseillent à leurs citoyens et qu’on n’ose pas vous le signifier de façon officielle.

Les hôpitaux, ainsi que les centres de santé des zones rurales  sont  abandonnés et manquent d’équipements, de remèdes de première urgence et de personnel, et sont devenus de vrais mouroirs  et des lieux de prédilection des vols et des trafics des nouveau-nés.

De ce fait, accepter les mensonges que vous débilera Monsieur Paul Biya, c’est cautionner la misère généralisée au Cameroun, cautionner le désespoir de toute la jeunesse camerounaise et favoriser son exil vers le grand continent à la première occasion 

Nous vous prions Monsieur le Président de la république 

1- A appeler le président Biya à renoncer au pouvoir après 31 années de règne sans partage et à laisser la classe politique camerounaise le soin de mettre en place un code électoral véritablement démocratique seul capable de pacifier, de réconcilier et de développer le Cameroun. 

2- Que la France se désolidarise de toutes les violations des droits humains dont le régime de M. Paul Biya s’est rendu coupable depuis 1982, et notamment des crimes de masses du mois de février 2008, à ce jour impunis. La France soutiendrait et recommanderait alors l’ouverture sans délai des procès qui doivent sanctionner les forces criminelles du régime Biya, à ce jour entretenues dans leur illusion d’irresponsabilité alors que les familles camerounaises endeuillées depuis février 2008 pleurent encore leurs nombreux morts. Le dernier rapport d’Amnesty International sur le Cameroun rappelle utilement la gravité de la situation, véritable prélude à une insurrection de résistance citoyenne en légitime défense.

Monsieur le Président, 

Dans l’espoir que vous agirez pour la bonne cause et que vous regarderez la situation camerounaise avec les yeux d’un démocrate épris de paix, de justice et de liberté, nous osons croire que vous donnerez à la présente la suite qu’elle comporte. 

Si ce sommet Afrique-France, voulu par le Président de la République, a un sens, ce sera de signer l'avènement d'une ère nouvelle, celle de la refondation d'un partenariat gagnant-gagnant au service du triptyque, développement économique, culture, sécurité.

Tout en vous remerciant d'avance pour votre disponibilité, le peuple camerounais, victime des infamies de Monsieur Biya, prend votre conscience à témoin et vous prie par nos voix, de bien vouloir agréer l’expression de ses sentiments les meilleurs. 

Fait à Bruxelles le 04 décembre 2013

- Tchamo Waffo Oscar, Mouvement de Février 2008 au Cameroun 
- Kadji Toukam Tchuessa Elie,Asbl Cebaph
- Simplice KAMEGNI , Représentant Mouvement de février 2008
- Evarist Mohbeu,Collectif National contre l'Impunité au Cameroun
- Aboubakar Mouminou, Mouvement de février 2008 au Camer

Porte-parole de la Communauté Sawa et des élites du Littoral respectivement lors du culte œcuménique d'action de grâce en l'honneur du Président du Sénat et de la cérémonie de la pose de la première pierre de la construction du deuxième pont sur le Wouri, ses allocutions continuent d'être au centre des conversations les plus controversés.

I- Campagne de sabotage? 

Les langues les plus fourchues soutiennent que ce n'est pas lui qui avait été désigné pour être le porte-parole des élites du Littoral lors de la Cérémonie de la pose de la première pierre de la construction du deuxième pont sur le Wouri. Cérémonie présidée par le Président de la République, Paul Biya, le 22 septembre 2013 à Douala. Pourtant, depuis quelques années, lors des cérémonies aussi grandioses, notamment de sortie du Chef de l'Etat à Douala, c'est toujours, à ce digne fils du Littoral que revient l'insigne honneur de porter la voix des élites de cette région. C'était déjà le cas lors de la venue à Douala du candidat- Président Paul Biya, dans le cadre de la campagne électorale de la présidentielle d'octobre 2011. Et par la suite lors de la cérémonie œcuménique d'action de grâce en l'honneur de l'élection de Marcel Niat Njifenji à la présidence du Sénat. 

Pourtant, ceux qui ont cru qu'il en faisait une position privilégiée en ces occasions exceptionnelles pour tirer des intérêts essentiellement personnels, ont très vite déchanté, lorsque d'entrée, il a reconnu qu'il n'était que «le modeste porte-parole» que la grande communauté a choisi. A cet effet, il a porté la Voix véritablement des filles et fils de Littoral pour non seulement remercier le Président de la République et son épouse, pour les réalisations qu'il a fait bénéficier à cette région et partant son chef- lieu Douala, qui est par ailleurs la capitale économique; mais pour démontrer que cette région qu'on a longtemps présenté comme la grande rebelle, la frondeuse, a décidé de s'assagir pour l'accompagner dans ses nombreux chantiers. A l'instar des «Grandes ambitions», signe sous lequel, il avait placé le mandat précédent et des, «Grandes réalisations», signe sous lequel, il a placé ce septennat en cours. 

A cet effet, Laurent Esso dira: «Les populations du Littoral, quant à elles s'honorent du très grand privilège que constitue votre présence à Douala qui, de ce seul fait, vaut pour nous félicitations et encouragements en raison du bon comportement des électeurs à ses différentes consultations». Ceci à la suite d'un bref rappel des performances remarquables effectuées lors des élections par le Rdpc dans le Littoral. 

Particulièrement, les 60, 01% de voix que Paul Biya a obtenu lors de l'élection présidentielle de 2011 face à 23 candidats en lice. Ou encore des 98,43% de taux de participations réalisées lors des élections sénatoriales dans le Littoral. Et cerise sur le gâteau, les 76,70% de taux de participation réalisé lors du double scrutin législatif et municipal du 30 septembre 2013. Et de soutenir que: «Douala que l'on dit frondeuse, Douala que l'on dit rebelle, Douala que l'on dit insaisissable, sait pourtant reconnaître les siens; Douala sait reconnaître ceux qui lui sont chers et pour lesquels, elle sait présenter le visage de fraternité, de l'amitié et du respect». 

Non content de reconnaître, le talent oratoire de celui que d'aucun ont toujours présenté comme une grande muette, qui a fini par l'ouvrir pour porter la voix de la région du Littoral, on a très vite fait de scruter ce discours pour lui chercher la petite bête. En l'accusant d'avoir fait dans la chasse aux allogènes par des menaces voilées. Et pour cause, on lui reproche d'avoir dit que «Nous souhaitons que, plus jamais, le débat politique ne s'exprime dans la violence». Quoi de plus normal! Puisque précédent ces lignes, il va situer le jeu et les enjeux d'une bonne liberté d'expression et par ricochet des indicateurs d'une bonne démocratie. En soutenant que: «Nous voulions que dans le Littoral, et notamment à Douala, les opinions s'expriment démocratique¬ment par un débat respectueux des différents points de vue». Avant de poursuivre: «Nous voulons engager tous les citoyens à dire devant vous aujourd'hui: D'accord pour le débat politique constructif, plus jamais de débordements stériles». 

II- Apôtre de la cohésion nationale 

Pour ceux qui y ont vu une volonté tribale d'expulsion, on très vite été battus en brèche lorsque dans la suite de son discours, il va reconnaître le lien que cette ville de Douala a avec d'autres régions du Cameroun pour qu'elle joue pleinement son rôle de capitale économique. «Un pont qui, au-delà de sa fonction économique de facilitation des échanges renforcera le lien parfois fragilisé entre deux partis du Cameroun. C'est aussi un lien qui améliore les rapports entre les populations des différentes Régions de notre pays, qui vont et viennent sans encombre, et vivent à Douala en bonne intelligence». C'est pourquoi, au nom des populations du Littoral, il va reconnaître l'importance de la pose de la première pierre de la construction du deuxième pont sur le Wouri qui «vient nous donner l'espoir de sortir bientôt du cauchemar qu'est devenue la traversée du pont sur le Wouri». C'est dire que contrairement au visage de démon que Certaines personnes, pour des raisons inavouées, ont voulu le peindre, il est loin de l'être. 

On se souvient encore que le 22 septembre 2013 à Douala à la cérémonie œcuménique d'action de grâce pour la confiance placée en Marcel Niat Njifenji par le Chef de l'Etat, en faisant de lui le Président du Sénat, Laurent Esso de sa position de porte-parole a témoigné, sans fioriture toute la reconnaissance de la communauté Sawa en particulier et des populations de la région du Littoral, qui savourent cette ascension, d'un de leur fils. «Nous sommes particulièrement fier de vous avoir parmi nous dans cette Vielle de Douala que vous connaissez mieux que la plupart d'entre nous. Vous qui, bien qu'originaire de la magnifique région de l'Ouest, êtes installés dans cette capitale économique depuis plus de 50 ans». Non sans ajouter que: «Vous comprenez pourquoi votre élection à la présidence du Sénat est une grande fierté pour nous. Elle est porteuse de grandes attentes pour les populations du Littoral et de Douala en particulier». Pourtant sans fuir l'épineux débat, il va saisir cette occasion pour rappeler au président du Sénat que «La Région du Littoral est complexe. Elle est parfois bousculée par différents problèmes d'actualité». 

Mais aussi, il va soutenir que: «Vous savez que vos concitoyens veulent avoir l'espoir d'un avenir serein». 

Malheureusement, cette région cosmopolite est traversée par divers courants. Ce qui fait planer une menace d'électrocution sociale plus dangereuse que le courant électrique. C'est pourquoi, il va reconnaître que les problèmes que cet aspect cosmopolite de sa population pose, reste une grande préoccupation pour tous ceux qui observent la société camerounaise. Mais s'inspirant de l'évangile, il va puiser dans les paroles de l'Apôtre Paul dans Galates 3-28, pour dire qu'au-delà de toutes les différences, nous sommes des frères, nous devons être unis. Car quand on a revêtu le Christ «il n'y a plus ni juif ni grec, car nous sommes tous un en Jésus Chris». 

Il va de ce fait, insister pour dire que: «quand nous parlons d'unité nationale, quand nous parlons d'intégration nationale, il ne faudrait pas que cela reste une vue de l'esprit». Et de poursuivre: «Nous devons donc, à chaque instant, éviter des discordes inutiles, des insinuations stériles». Non sans lancer un appel à tous: «Dans notre société, dans notre ville de Douala, dans notre région, et pourquoi pas dans notre pays, ne soyons pas cet homme qui sème et entretient la discorde entre frères. Ne soyons pas cet h