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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:18
Communiqués
L’Allemagne lance un signal fort en saisissant du bois illégal provenant de la République Démocratique du Congo (RDC)

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 27 novembre 2013/African Press Organization (APO)/ — Les autorités allemandes ont saisi deux cargaisons de bois illégal de RDC. Cette saisie constitue le premier cas d’application du nouveau règlement européen sur le bois depuis son entrée en vigueur le mois de mars 2013. L’action du gouvernement a été déclenchée par une alerte de Greenpeace.

« Cette saisie lance un signal fort à toutes les entreprises d’exploitationforestièreainsi qu’à leurs clients européens afin qu’ils évitent toute pratique commerciale frauduleuse », a déclaré Danielle van Oijen, chargée de la campagne forêt à Greenpeace Hollande.

Le bois saisi est du Wengé, espèce d’arbre tropical en voie de disparition. Il a été enregistré par la société d’exploitation forestière libanaise la Bakri Bois Corporation (BBC) en RDC. Il était destiné à l’entreprise suisse Bois d’Afrique Mondiale. Il avait transité par le port d’Anvers, avant, finalement, d’être mis sur le marché européen via différents commerçants de bois allemands. Un lot séparé fini en République tchèque pour le traitement.

“Les autorités ne peuvent plus fermer les yeux. L’exploitation forestière illégale et destructrice doit cesser. Il en va de l’avenir des forêts et de millions de personnes qui en dépendent. Aucune écharde de bois illégal ne devrait se retrouver sur le marché européen », explique Raoul Monsembula, coordinateur national RDC, Greenpeace Afrique.

Rappelons encore que les troncs du bois confisqué avaient été abattus par BBC sous un permis d’exploitation illégal, ce qui a été soulevé à plusieurs reprises par l’organisation britannique « Resources Extraction Monitoring » (REM) et retenu par l’Union Européenne en tant qu’observateurs officiellement reconnus et indépendants du secteur forestier congolais. Le contenu du rapport de REM (1), qui révélait les activités illégales de Bakri Bois Corporation, a été approuvé par les autorités congolaises. Une mission conjointe sur le terrain par Greenpeace Afrique, Global Witness et les ONG locales a confirmé ces rapports indépendants et trouvé d’autres cas d’irrégularités

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:12
Blessure pour Samuel Eto’o

Camfoot

Titularisé ce mardi à Bâle pour le match de groupe de la Champions League Européenne, le capitaine des Lions Indomptables est sorti sur blessure après avoir été touché par Serey Die à la 42ème minute. C’est une très mauvaise nouvelle pour le Cameroun qui a plus que besoin de tout son effectif pour préparer au mieux la Coude du Monde brésilienne.

 
 

Il a été touché aux adducteurs. Les examens se feront dans la foulée pour déterminer la durée de l’indisponibilité.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:08

Cameroun : Ndedi Eyango, « Ma double nationalité est un faux débat » :: CAMEROON

Cameroun : Ndedi Eyango, « Ma double nationalité est un faux débat »::CameroonLors du premier conseil d’administration qu’il a présidé hier, à Yaoundé, le Pca de la Socam a tenu à rappeler les raisons de son élection.

Que pouvez vous dire au lendemain du mouvement d’humeur qu’il ya eu hier ?
Aujourd’hui (hier ; Ndlr) vous voyez que tout est calme ici. On ne dirait pas qu’il y a eu un problème hier, si on peut appeler cela problème. Car pour moi, il ne s’agissait simplement que de simples malentendus orchestrés par certains artistes très souvent manipulés. Ils sont venus manifester leur mécontentement. Heureusement tout a été résolu. Je suis le Pca de la Socam. Notre vision est toujours la même, celle de travailler ensemble.

Au regard de l’état financier de la Socam, quel sera donc votre feuille de route ?
Le plus important ici c’est que les gens doivent comprendre que la Socam n’est pas une société pauvre. Le droit d’auteur au Cameroun génère beaucoup d’argent. Il faut tout simplement que les camerounais paient les droits d’auteurs, que les sociétés coopèrent et que l’argent rentre dans les caisses. La Socam n’est pas en faillite

Que pouvez-nous dire à propos de cette double nationalité dont on vous accuse ?
Je pense déjà que c’est un faux débat et je ne veux pas m’étaler dessus. Parce que le problème du droit d’auteurs au Cameroun est un problème de malversations et de mauvaise gestion, on doit rester là-dessus et ne pas fausser le débat. On ne va pas rentrer dans les détails pour savoir qui à quelle identité parmi les artistes, parmi les administrateurs, ou encore parmi ceux qui ont gérer avant. C’est un problème que l’on a jamais soulevé, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va le faire.

Là on doit se mettre au travail rapidement. Nous sommes des ayants-droits sans chercher à savoir qui est né, qui a quelle identité. Je ne suis pas le premier et encore moins le dernier Pca de la Socam, et on ne sait pas qui à quel passeport parmi les gens qui parlent et se plaignent. Je dis tout simplement que les artistes doivent se mettre ensemble et ne pas se laisser distraire pour que nous puissions relever les défis qui nous incombent aujourd’hui. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour dire que les problèmes il y’en a partout dans les entreprises et ce n’est pas au devant de la scène, à savoir dans les radios, les télévisions, etc., qu’on les règlent.

Il faudrait que les camerounais et surtout les médias aident les artistes à se lever et améliorer leur carrière. Nous sommes là pour réorganiser le métier de la musique qui est dysfonctionnel au Cameroun. Il n’y a pas que le droit d’auteurs qui fait qu’on parle d’un artiste. Il y a les spectacles qui ne fonctionnent pas, il y a la piraterie, les problèmes des producteurs.

Quels sont les chantiers immédiats ?
Immédiatement nous alors faire un audit financier, recruter un directeur général et faire un redéploiement du travail des employés. Nous allons également nous intéresser au nettoyage du fichier des artistes inscrits à la Socam. Je tiens à dire que le capital dans une société de gestion collective, ce sont les oeuvres, ce sont les artistes. On doit vraiment prendre du temps pour savoir qui est artiste et qui ne l’est pas, combien d’oeuvres musicales nous disposons, etc. Il y a beaucoup de choses à faire et nous souhaitons qu’on nous laisse faire notre travail.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 15:03

Cameroun : Le prochain gouvernement échappera-t-il à la logique de broyage des successeurs supposés ou réels? :: CAMEROON

Cameroun : Le prochain gouvernement échappera-t-il à la logique de broyage des successeurs supposés ou réels?::CameroonLe prochain gouvernement échappera-t-il à la logique de broyage des successeurs supposés ou réels?

Le rapprochement est à peine exagéré. Au japon, la pêche des dauphins relève d'une «tradition barbare»: Tous les mois de septembre, ces mammifères marins sont massacrés ou pris dans les filets, par milliers, au bénéfice des supermarchés et restaurants haut de gamme ou des delphinariums (aquarium pour dauphins).
 
Au Cameroun, chaque formation du gouvernement est désormais l'occasion pour le Président de la République de se livrer à la pêche aux dauphins sur fond de cynisme propre aux pêcheurs nippons. On connaît la déchéance de Titus Edzoa, parti du secrétariat général de la présidence de la République, pour le ministère de la Santé publique, avant d'échouer au Sed, désormais prison secondaire de Yaoundé.
 
On a encore frais à l'esprit, la chute de Joseph Owona, qui a dégringolé du même secrétariat général pour le même ministère de la santé. Après un bail au ministère des Sports, «Massayo» va «se retrouver au quartier» suite à un remaniement ministériel. Plus proche de nous, la disgrâce de Jean-Marie Atangana Mebara. Du secrétariat général de la présidence, le «vice-Dieu» est fait Minrex. Limogé, il est happé par l’épervier le 9 décembre 2011. Le cas de Marafa Hamidou Yaya, L'ancien Sg/Pr perd son maroquin de Minatd et est jeté en prison, quatre mois plus tard.
 
Dénominateur commun de ces personnalités?

Leur déclin du gouvernement a été, à chaque fois, précédé des clameurs au sein de l'opinion publique, les présentant, à tort ou à raison, comme des dauphins putatifs du Chef de l'Etat, Paul Biya. Avec un timing digne de Kang Full (auteur des bandes dessinées et scénariste sud-coréen qui a théorisé le fantasme de certains hommes qui consiste à contrôler le temps pour vaincre la mort), le Chef de l'Etat s'est appliqué à sortir, un à un, ces «mohicans» des écrans-radars de la succession.
 
Quinté

A qui le tour ? La question tombe comme carême en mars, en cette veille de remaniement ministériel. Si l'on s'en tient aux câbles successifs de Wikileaks sur la question de la succession au Cameroun, la liste des Aspirants (déclarés ou susurrés), encore en poste au sein du gouvernement, s'est réduite comme peau de chagrin au fil des remaniements et arrestations. Tout compte fait, elle tient à une demi-dizaine de personnalités se recrutant (suivant la classification des diplomates américains) parmi «les aînés», «les jeunes loups», «les .fidèles» ou «les non-alignés»: Amadou Ali, Laurent Esso, Edgard Alain Mebe Ngo'o, René Emmanuel Sadi et Philémon Yang.

  1. Amadou Ali (70 ans) est entré au gouvernement en 1982 comme délégué général à la gendarmerie nationale. Il a occupé toutes LES fonctions au sein cru gouvernement. Notamment Sg/Pr. Mindef et vice-Pm/ Minjustice, et depuis 2011, vice-Pm/ministre délégué chargé des Relations avec les Assemblées.
  2. Laurent Esso (71 ans) a également déjà «bourlingué» au sein de l'appareil gouvernemental. Directeur du cabinet civil, Sg/ Pr, Minrex et deux fois Minjustice.
  3. L'actuel Minatd, René Emmanuel Sadi (65 ans) a, quant à lui, passé près de 30 ans à la présidence de la République (comme conseiller technique, conseiller diplomatique et directeur adjoint du cabinet civil) et a été le patron administratif du parti au pouvoir, le Rdpc.
  4. Edgard Alain Mebe Ngo'o (56 ans) est, pour sa part, à créditer d'une carrière fulgurante au sein de l'équipe aux affaires. Préfet du Mfoundi 1996 1997), directeur du cabinet civil (1997-2004), délégué général à la Sûreté nationale (2004-2009) et ministre de la Défense depuis le 30 juin 2009.
  5. Enfin, Philémon Yang (66 ans). Premier ministre depuis quatre ans, il a été précédemment directeur adjoint du cabinet civil (2004-2009), vice-ministre de l'Administration territoriale (1975-1979), ministre des Mines et de l'Energie (1979-1984) et ambassadeur du Cameroun au Canada (1984-2004). Sur le maintien ou non de cette quinte (en désordre) au sein du gouvernement, le dernier mot appartient à Paul Biya.
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frank... c`est le vrai champion dans l`ombre.
le reste c`est le bruit.

Mardi 26 Novembre 2013 18:12:05
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non vous nous prenez meme pour les qui on attend aucun ne sera president aucun meme dans leur tête de cafard et voleurs on vous attend c ou casse ou ça passe mais cet meme quoi avec la malchance de pombiya

Mercredi 27 Novembre 2013 09:14:28
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Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

 
© Camer.be 2005 - 2013 Camer.be
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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 10:51

Cameroun : Qui est Alice Nkom, gagnante du prix Amnesty des droits de l’homme ? :: CAMEROON

Cameroun : Qui est Alice Nkom, gagnante du prix Amnesty des droits de l’homme ?::CameroonL’avocate camerounaise de 68 ans vient de recevoir le prix des droits de l’homme de la branche allemande d’Amnesty International, pour son combat pour le droit des LGBT au Cameroun, où l’homosexualité est considérée comme un délit.

Quand elle n’enfile pas la robe noire pour plaider, Alice Nkom se vêt  toujours de tenues amples et flamboyantes, auxquelles elle associe avec bon goût le turban qui cache ses cheveux coupés courts. Mais ne vous fiez pas à ses allures de grand-mère gâteau. Alice Nkom est une militante, une battante en constant danger de mort, qui n’a jamais baissé les bras.
 
La branche allemande d’Amnesty International ne s’y est pas trompé, en attribuant à cette Camerounaise de 68 ans le prix des droits de l’homme. La récompense, accompagnée d’un chèque de 10 000 euros, lui sera remise à Berlin le 18 mars 2014. Elle rend hommage à l’engagement d’Alice Nkom en faveur des droits LGBT (lesbiennes, gays, bi, transgenres), dans un pays où tout rapport sexuel homosexuel est passible de six mois à cinq ans de prison depuis 1972.
 
Trois ans de prison pour un SMS
 
Dès l’âge de 24 ans, Alice Nkom s’est fait connaître au Cameroun pour avoir été la première femme noire à réussir l’examen du barreau, alors que le métier était traditionnellement réservé aux hommes. Elle dédie sa carrière à la défense de Camerounais victimes de violences policières, de discrimination aussi de ceux “accusés d’homosexualité”.
 
Un de ces accusés les plus célèbres est Jean-Claude Roger Mbede, arrêté en 2011 et condamné à trois ans de prison pour avoir envoyé une déclaration d’amour par SMS à un autre homme. Le verdict, contre lequel les associations Human Rights Watch et Amnesty International ont protesté, a également été contesté par Alice Nkom son avocate, qui en a fait appel en 2012.
 
“Un peu provocateur”
 
La gagnante du prix Amnesty des droits de l’homme se bat pour les droits des plus faibles depuis le début de sa carrière (longue de 40 ans), mais elle a poussé son combat plus loin en 2003, lorsqu’elle a fondé l’Association de défense des droits des homosexuels au Cameroun (ADEFHO), première organisation non gouvernementale du Cameroun à s’engager pour la protection et la défense des gays.
 
“J’ai essayé de faire enregistrer l’association à la préfecture. Je savais que c’était un peu provocateur. Je voulais que tout le monde sache que les homosexuels avaient aussi des droits. L’employé de la préfecture m’a dit que je mériterais d’être virée”, confiait-elle au “Guardian” en 2011.
 
Menaces de mort
 
Depuis 2006, elle dédie entièrement sa carrière à la défense de Camerounais accusés d’homosexualité. Un combat qui lui attire les foudres d’un bon nombre de des concitoyens ainsi que du gouvernement camerounais. Régulièrement menacée de mort, elle a dû faire face à l’assassinat de plusieurs de ses proches. Concernant les tentatives d’intimidation qu’elle reçoit par SMS sur son portable, elle explique avoir porté plainte depuis octobre 2012, mais que “la police n’a jamais ouvert d’enquête.”
 
Si elle avoue prendre ces menaces au sérieux, elle affirme au Guardian que même s’il y a un risque, “lorsque vous faites quelque chose qui est juste, vous le faites, tout simplement. Quelqu’un doit le faire.”
 
Peine de mort dans neuf pays
 
Le prix d’Amnesty International vient s’ajouter à une longue série de récentes consécrations. Classée parmi les “Africains les plus fascinants” de 2012 par le New Yorker, l’avocate a conseillé les plus grands comme Hillary Clinton, et est régulièrement invitée à prononcer le discours d’ouverture des conférences de Human Rights.
 
“Je suis très contente que ce travail soit reconnu” a-t-elle déclaré après l’annonce de la remise du prix des droits de l’homme, “C’est très courageux de la part d’Amnetsty de s’aventurer dans cette voie.” Une chose est sûre : cette reconnaissance ne pourra que donner encore plus de visibilité au travail de ce vétéran des batailles pour les droits des minorités sexuelles.
 
Rappelons qu’au-delà du Cameroun, l’homosexualité est pénalisée dans 88 Etats dans le monde, et passible de peine de mort dans neuf pays (Afghanistan, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Soudan, Somalie, Somaliland, Yémen).

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 10:48

Sommet France/Afrique :Le Cameroun dans l’œil du Cyclone :: FRANCE

Biya Hollande:Camer.beLe poumon de la CEMAC, le Cameroun, qui vient de mettre dans sa « gibecière » de coopération le Niger qui va utiliser les infrastructures du Pipeline Tchad/Cameroun pour convoyer son pétrole ne semble pas avoir la sympathie de son « ancien maître » la France. A ce jour, des perspectives sûres poussent à croire que même la RCA sera obligé dans les mois avenirs de coopérer pour l’exploitation de son gisement de pétrole ; ce qui fera du Cameroun en définitive le pays central des investissements de la sous-région. Comment comprendre donc jusqu’ici le subit désintérêt de la France vis-à-vis d’ « un monstre économique » comme le Cameroun ? Est-ce une stratégie de « Cheval de Troie » qui se prépare ? 

La visite en terre française entre Janvier et Février 2013 du Président Paul Biya accompagné d’une suite « kilométrique » ne semble pas avoir rasséréner ou raviver la relation entre le Cameroun et la France. Même après les rencontres d’affaires avec le Medef et le CIAN, jusqu’ici aucun engagement de ces « grands investisseurs » ne sait ressenti. 

La France, Ancien colon pour plusieurs observateurs, qui n’ont pas pris en compte la participation d’un peu plus de 20% pendant plusieurs années de la France dans le budget camerounais d’après indépendance, a depuis des lustres une influence considérable sur les affaires camerounaises.

Voulant faire une fausse politique de figuration lors de la pose de la 1ere pierre du 2e pont sur le Wouri, Paul Biya a semblé magnifier la coopération entre le Cameroun et la France alors même qu’elle s’est considérablement détériorée depuis quelques années. Pour preuve dans l’élaboration du « Rapport Secret » du Sommet France/Afrique, le Cameroun n’est pas cité une seule fois comme une « destination d’investissement » privilégiée pour la France. Seul peut-être en préparation d’un probable régime successoral, la France voudrait installer en premier lieu une base militaire au Cameroun. L’orientation de cette politique de défense se basant uniquement sur la préservation des acquis. Selon quelques informations, aucuns troubles n’émailleront la fin du règne de Biya qui a su à la dernière minute présenter plus d’intérêt économique aux partenaires du Cameroun ; mais plusieurs indices porteraient à croire que l’avenir nous réserve la « construction d’une toile bien tissée » qui au final sera « fabriquée » pour circonscrire plusieurs velléités de succession qui ne cadreraient pas avec les volontés des « alliés » ou « maitres » : Le Cheval de Troie.

Quel avenir !

Les grands chantiers de l’émergence n’auront jamais la paternité du Chef de l’Etat, Paul Biya, car ayant été initié en grande partie avant l’indépendance au travers d’exploration pour estimer la rentabilité de ceux-ci. Aujourd’hui à grand coup de publicité pour une génération jeune à qui on a réussi à cacher la « genèse » de leur pays, il a fallu les persuader d’une quelconque émergence à l’horizon 2035, qui semble faire le dilatoire de ces principaux auteurs qui estiment que l’horizon pourrait soit arrivé tôt soit à point. Sans se leurrer, tout le monde sait que les principaux acteurs de cette « bêtise » seront soit morts soit assez vieux pour ne même plus savoir quel a été leur rôle réel.

Où va le Cameroun ? Dans un mensonge perpétuel où nous mène un régime en panne d’inspiration, la question de l’avenir de notre pays ne cessera jamais de tarauder les esprits tant que ceux qui nous gouverne ne transcendent pas le milieu ou la réalité dans laquelle ils rêvassent à longueur de journée ; semblant magnifier un « être supérieur » qui fait et défait qui veut le renverser. Le Dauphinat étant un mot maudit à l’intérieur d’édifice public fait fuir le débat ouvert pour ceux qui ne veulent voir un affidé se faire épingler dans une affaire banale ou monter de toutes pièces. « Chutttt ! » on ne doit pas penser à la succession avant la fin du jeu.

Dans les murmures des tenants du pouvoir le peuple est toujours cité comme celui-là qui va trancher lorsque la vacance du pouvoir adviendra. Que non ! pensent plusieurs observateurs. Dans la pratique toujours décriée, le RDPC qui aura formaté un dauphin utilisera toujours les moyens de l’Etat avec la bénédiction des autorités en poste. On s’attend donc à s’acheminer inexorablement vers un grotesque trucage et bourrage d’urnes pour valider une imposture électorale. Ce jour-là et comme d’habitude, l’armée sera mise à contribution avec une descente d’hommes, de chars, de missiles et de hauts gradés sur le terrain spécifiant de quel côté ils se sont toujours trouvés.  La Cote d’Ivoire dira-t-on est passé pat là ; mais avec le soutien d’une France forte qui avait préparé la mort sans la succession désignée d’Houphouet Boigny. Notre « Dictateur » actuel lui, dans un subtilité dont lui seul a le secret ne voudrait révéler son « successeur » mais posséderait à n’en point douter plusieurs indices sur le prochain dauphin.

Comme le dit très souvent l’adage : Malin à malin et demi, la vigueur cassée, le Président Paul Biya semble avoir quatre priorités : Le salaire des fonctionnaires chaque fin de mois pour éviter un soulèvement populaire ; sa sécurité personnelle en octroyant tous les avantages aux acteurs ; le bien-être de son épouse et de ses enfants qui ne devraient après son départ souffrir de rien. Le reste étant secondaire, la haute considération de l’Etat ne figurant pas parmi ses priorités. Vols, détournements, corruption s’étant accentués au fil des années continuant à donner 70% pour le fonctionnement des fonctionnaires et 30% pour l’investissement dans le pays. Aucun résultat jusqu’ici avec au finish plus de prétexte pour l’élaboration des DAO que de plaintes sur l’achat de véhicules devant servir pour des « safaris » dans les villages. La réalité est triviale et les mécanismes d’avenirs se mettent peu à peu en place dans un schéma déjà vu dans plusieurs pays ; reste seulement à chaque pion du jeu de Dame de disparaitre pour laisser place à la fin d’une empoignade de deux « sages ».

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 10:45

Cameroun # Tunisie : Pas d’accréditations pour mboafootball et RSI !!! Posté le 15 novembre 2013 par Webmaster 21 Fecafoot siège Les deux médias sont accusés d’être les pourfendeurs de la fédération camerounaise de football et c’est la raison de leur mise à l’écart à l’occasion de ce match décisif. Alors que les demandes d’accréditation de Radio Sport Info et du site Internet www.mboafootballl.com ont été envoyées depuis le dimanche 03 novembre dernier, les journalistes et techniciens de ces médias sont toujours dans l’attente de leurs accréditations. Depuis mercredi, certains confrères sont entrés en possession de leurs accréditations alors même qu’ils en avaient fait la demande deux ou trois jours plus tôt simplement. Pour ce qui est des journalistes de mboafootball et de RSI, ils se font tourner en bourrique depuis deux jours. Lorsqu’ils arrivent vont dans le bureau du responsable de la communication. « Vos badges arrivent », « vos badges sont là mais le gars qui les a est allé au sport du mercredi », « revenez tout à l’heure le temps que je classe tous les badges », « en fait je pensais que vos badges étaient là mais ils doivent encore être à la fabrication », « revenez demain samedi car je suis fatigué et je n’ai pas encore vos badges qui vont sans doute arriver ce soir ou demain matin », vont s’entendre dire les journalistes des deux médias qui appartiennent tous au Groupe Media Sport. Mais c’est ce vendredi en fin d’après midi que nous apprendrons finalement par une source à la cellule de communication de la Fécafoot que « en réalité vos noms ont été enlevés des listes des journalistes et ce sont des consignes claires qui nous ont été données. En plus, pour ce qui concerne Martin Camus Mimb, Steve Djouguela et Guy Nsigué, on ne devait pas vous le dire car le plan était de vous laisser dans l’incertitude et que vous constatiez par vous-mêmes et le plus tard possible que vous n’avez pas été accrédités, mais que vous n’ayez aucun moyen ni le temps matériel nécessaire de renverser la situation ». A la question de savoir qui a pris une telle décision, notre source nous répond : « Il y a deux personnes ici qui valident les listes de journalistes à accréditer, c’est Joseph Owona et Tombi à Roko et si vos noms n’y figurent pas, c’est qu’au moins une de ces personnes en a décidé ainsi ». Ainsi donc, comme il y a environ 1 an, les mêmes trois journalistes sont exclus des listes de journalistes accrédités et sont invités à rester chez eux devant leur petit écran pour regarder le match de dimanche. Les responsables de la Fécafoot qui pensent régler ainsi leurs comptes à ces journalistes se doutent bien tout de même qu’ils n’ont pas fondamentalement besoin de badges pour accéder au stade et que comme face au Cap Vert, même sans badge, ils seront au stade et travailleront pour informer leurs auditeurs et leurs nombreux lecteurs. Vive l’union sacrée!

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 19:51

Cameroun : Mathias Eric Owona Nguini, "On n’a jamais rendu compte des fonds de la Fifa" :: CAMEROON

Cameroun : Mathias Eric Owona Nguini, "On n’a jamais rendu compte des fonds de la Fifa"::CameroonIntellectuel éclectique, l’enseignant d’université se prononce sur l’ambiance autour des Lions Indomptables et les retombées possibles à l’issue de Brésil 2014.

Comment avez-vous accueilli la qualification de l’équipe nationale du Cameroun pour la coupe du monde de football prévue au Brésil en 2014?
C’est avec plaisir que j’ai accueilli la qualification des Lions indomptables qui, pour moi, sonne comme une demi-surprise, en raison du caractère assez moyen des dernières prestations de notre sélection nationale. Cela voudrait dire que j’avais un certain scepticisme quant à leur capacité de se qualifier. Maintenant, en ce qui concerne la compétition à venir, il y a encore beaucoup de travail à faire. Car, cette équipe n’a pas encore le niveau mondial.

A quel niveau cela clocherait-il, puisque vous vous intéressez à l’aspect technique ?
L’équipe du Cameroun joue trop lentement et elle est incapable, comme elle le faisait par le passé, d’alterner entre de longues phases de lenteur et quelques moments d’accélération. Il n’y a pratiquement plus du tout d’accélération dans son jeu. Or, dans le football moderne aujourd’hui, il faut savoir utiliser la vitesse parce que c’est ce qui permet de déséquilibrer l’adversaire. On obtient cette vitesse en particulier quand on peut avoir de la, percussion au niveau des milieux de couloir. Et, en la matière, le Cameroun a un sérieux déficit. La précédente génération, notamment la génération triomphale de 2000/2002 avait précisément sur les côtés gauche et droit de très bons couloirs assez complémentaires aussi bien dans les phases offensives que dans les phases défensives avec Salomon Olembe et Pierre Wome Nlend à gauche, Geremi Ndjitap et Etame Mayer à droite.

Un contemporain a dit, il y a quelques jours qu’il n’était pas bénéfique pour le Cameroun de garder l’encadrement technique en place, pour le rendez-vous brésilien. Etes-vous aussi de cet avis ?
Je partage largement cet avis. Non pas que tous ceux qui constituent cet encadrement ne soient pas de qualité. Mais, je demeure assez réservé sur la qualité de l’entraîneur principal. Jusqu’ici, il ne m’a pas convaincu. Cela malgré la victoire de l’autre jour. S’il faut agir, il faut le faire rapidement, en changeant de sélectionneur pour avoir un sélectionneur de format mondial. L’actuel ne me semblant pas en être un.

Alors, lorsqu’un pays en qualifié pour une phase finale de la coupe du monde, quelles peuvent en être les retombées directes et indirectes?
Il y a des retombées directes qui tiennent au faut que la Fifa alloue des fonds aux pays qualifiés. Notamment les fonds destinés à la préparation, qui concernent l’ensemble des aspects. Il y a des fonds alloués à l’issue de la phase finale, qui viennent établir, pour le pays participant, quel est le retour qu’il peut avoir du fait de sa participation.

Peut-on espérer des retombées indirectes, notamment sur le plan économique ?
Les retombées économiques ne sont évidemment pas directes, pour ce qui concerne l’économie extra-sportive. Elles dépendent de la qualité de la stratégie d’un pays à convertir en ressources sa participation à une coupe du monde. Surtout lorsque cette participation donne lieu à une prestation honorable. Voilà pourquoi il est important d’inclure dans la préparation de l’événement des volets ayant trait à la communication non seulement autour de l’image de marque de l’équipe, mais aussi autour de l’image de marque du pays, pour éventuellement préparer le terrain à profiter d’un effet d’aubaine si l’équipe réalisait une participation honorable. Le Cameroun à cet égard n’a pas suffisamment tiré profit de sa prestation fort honorable de 1990.

Nous avons eu 1982, 1990, 1994, 1998, 2002 et 2010. Si le Cameroun n’a pas capitalisé sa prestation de 1990, pensez-vous de ce fut le même sort pour les autres participations?
Les autres rendez-vous l’ont été encore moins. Non pas que des ressources ne sont pas rentrées ; mais, on connaît le caractère chaotique, erratique et même cleptocratique de la gouvernance de notre football. Jamais, il n’y a eu de transparence sur ces fonds, qui ont été alloués au Cameroun : d’abord pour la préparation de ces différentes participations, mais aussi pour les fonds alloués à l’issue desdites participations. Jamais, au niveau fédéral, il n’a clairement été établi le niveau de fonds reçus et, surtout, on n’a jamais indiqué comment lesdits fonds devaient être utilisés. On n’a non plus jamais rendu compte de leur utilisation effective. Cela voudrait dire qu’autour de ce pactole, il y a eu des appétits qui se sont exprimés.

Parlant de l’image de marque du Cameroun, pensez-vous que le football a mieux travaillé que la diplomatie pour reprendre l’un de vos collègues ?
Je pense que c’est une formule lapidaire qui voudrait dire qu’à leur niveau, les Lions indomptables ont permis au Cameroun de cultiver son image de marque dans le monde. Mais, on ne saurait pour autant penser que la diplomatie camerounaise, quelles que soient les contraintes qu’elle rencontre, ne travaille pas à promouvoir l’image de marque du Cameroun. Il est vrai que les grandes compétitions sportives à l’instar des Jeux olympiques ou particulièrement de la coupe du monde de football, sont de véritables plateformes, qui peuvent permettre de promouvoir l’image de marque d’un pays, quand ses représentants s’expriment de manière honorable et prestigieuse dans ces compétitions. L’on a souvent constaté une présence des accompagnateurs, plus nombreux que les athlètes concernés par la compétition.

Est-ce un bien ou un mal, si l’on se met dans la perspective des retombées indirectes ?
La solution serait que ne soient présents que ceux qui sont véritablement indispensables. Notablement sur le plan technique. Quant aux accompagnateurs institutionnels, il paraît utile d’en limiter le nombre pour ne pas créer un certain nombre de dysfonctionnements dans l’environnement de notre sélection nationale. Car, la présence massive de hauts fonctionnaires du ministère de tutelle ou de la fédération favorise aussi un certain nombre de man?uvres de grenouillages et d’intrigues autour de l’équipe.

Sur le plan politique, les Lions indomptables étaient devenus un mot clé des discours du chef de l’Etats et bien d’autres acteurs de cet espace. Mais, étaient jetés au placard. Comment appréciez-vous cette gymnastique ?
C’est de bonne guerre puisque l’utilisation que les politiciens ont pu en faire est une utilisation opportuniste. Celle qui faisait des lions indomptables un symbole édifiant pour l’ensemble de la nation et particulièrement pour la jeunesse était évidemment liée à des calculs politiques précis. Il s’agissait pour le pouvoir en place et particulièrement pour le président de la République de profiter de l’image de marque des Lions indomptables et de se positionner comme la source fondamentale de ces victoires sportives qu’on mettait au compte du système gouvernant en place. Les victoires devenant en quelque sorte le bilan des gouvernants en place.

Que proposeriez-vous pour que le Cameroun s’en tire avec de bonnes retombées, à l’issue de la prochaine coupe du monde ?
Pour assurer une bonne participation du Cameroun, il faut qu’au niveau de la présidence de la République, on commence à préparer le dispositif qui va permettre de conduire le Cameroun jusqu’en coupe du monde. Qu’on veille à ce que ce dispositif travaille de manière sereine et sérieuse. Il s’agira surtout d’éviter qu’il y ait des délégations pléthoriques et folkloriques pour la coupe du monde. Du moins en ce qui concerne ceux qui peuvent approcher les Lions indomptables.

   
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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 10:04

Cameroun: On prend les mêmes et on recommence

Les pays d'Afrique de l'ouest ont dominé la compétition préliminaire pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014, mais l'Algérie a réussi à leur arracher un strapontin. Les cinq qualifiés pour le Brésil sont les mêmes qui avaient fait le déplacement en Afrique du Sud en 2010.

FIFA.com vous propose un compte rendu de ce long marathon à suspense.

Les équipes qualifiées

Algérie, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana , Nigeria

Cinq moments-clés

- Un bijou contre son camp : Le Sud-Africain Bernard Parker n'oubliera pas de sitôt le match des Bafana Bafana contre l'Ethiopie disputé à Addis Abéba. C'est lui qui a donné l'avantage aux siens en ouvrant le score dans ce match décisif pour la qualification. Plus tard, il a encore fait trembler les filets sur une surpuissante tête plongeante... mais il s'agissait de ceux de son propre gardien ! Getaneh Kebede ayant égalisé un peu plus tôt pour les Antilopes Walya, ce but a permis aux locaux de l'emporter 2:1 et aux Éthiopiens de fêter bruyamment la victoire aux quatre coins du pays.

- De la joie au désarroi : Autre surprise avec le Cap-Vert, petit pays insulaire comptant 500 000 habitants qui a infligé à la Tunisie, quatre fois mondialiste, une cuisante défaite à domicile lors de la dernière journée des poules. Malheureusement pour les Tubarões Azuis, un joueur inéligible avait été aligné lors de ce match et la victoire est revenue sur tapis vert aux Aigles de Carthage, qui se sont ensuite inclinés en barrages contre le Cameroun.

- L'avalanche ghanéenne : Toujours en barrages, le Ghana a dû affronter l'Egypte dans ce qui s'annonçait comme un match très indécis. Même si les Black Stars étaient donnés légèrement favoris, ils ne s'attendaient certainement pas à une telle démonstration de force à Kumasi, lors du match aller. Grâce à un doublé d'Asamoah Gyan, des réalisations de Majeed Waris, Sulley Muntari et Christian Atsu, et un but contre son camp de Wael Gomaa, les Ghanéens se sont imposés 6:1 et ont quasiment assuré leur présence au Brésil avant même leur déplacement au Caire.

- Les Étalons caracolent en tête : Après avoir pris 10 points sur les quatre premières journées, le Congo semblait bien parti pour créer la surprise dans le Groupe E. Il comptait alors quatre longueurs d'avance sur le Burkina Faso, qu'il devait accueillir lors de la journée suivante. A Pointe-Noire, les finalistes de la Coupe d'Afrique des Nations 2013 ont relancé le suspense en s'imposant 1:0 grâce à Aristide Bance. Les Burkinabés ont ensuite parachevé leur come-back à la faveur d'un succès 1:0 à domicile sur le Gabon, tandis que les Diables Rouges de Kamel Djabour étaient tenus en échec au Niger (2:2).

- Le Cameroun a de la ressource : Le Burkina Faso n'est pas le seul pays à avoir réussi un improbable retour, car l'Afrique a aussi vibré au rythme du Cameroun, son représentant le plus assidu en Coupe du Monde. Pour Volker Finke, le sélectionneur des Lions Indomptables, c'est lors de l'avant-dernière journée de poules que tout a basculé, à l'occasion d'un match en RD Congo. "Il fallait absolument éviter la défaite pour avoir le destin entre nos mains et nous y sommes parvenus", confie le stratège allemand. Le nul sans buts de Kinshasa a permis au Cameroun de disputer une dernière journée haletante face à l'autre leader de la poule, la Libye. Et un but d'Aurélien Chedjou a qualifié les Lions Indomptables pour le tour final de qualification.

Les joueurs à suivre

Kevin-Prince Boateng (GHA) - Après avoir quitté l'équipe nationale pendant la saison 2011/2 pour se concentrer sur son club, le milieu de terrain né en Allemagne s'est mis à la disposition de son pays juste avant le match aller des barrages contre l'Egypte, mais il n'a pu prendre part à la victoire 6:1 en raison d'une blessure. Entré en cours de jeu au Caire, il a signé le but ghanéen lors de la défaite 2:1.

Gervinho (CIV) - L'attaquant ivoirien a quitté Arsenal pour l'AS Rome à l'intersaison et pris une part considérable au merveilleux début de saison de la Louve. Sous la houlette de Rudi Garcia, le club de la capitale a effectué une série de dix victoires consécutives. Si l'ancien Lillois reste à ce niveau, il pourrait bien marquer la Coupe du Monde de son empreinte.

Emmanuel Emenike (NGA) - Au contraire de Boateng et Gervinho, Emenike n'a jamais disputé une phase finale de Coupe du Monde. L'attaquant de Fenerbahçe a su récompenser la confiance placée en lui par Stephen Keshi, sélectionneur des Super Eagles, avec  de nombreux buts. A 26 ans, le meilleur buteur de la dernière CAN, à égalité avec le Ghanéen Wakaso, a signé un doublé décisif en Ethiopie, lors du match aller des barrages, ce qui a placé les siens dans les meilleures dispositions en vue de la qualification.

Entendu...

"Maintenant que nous sommes qualifiés, nous devons nous mettre au travail dès demain. Le but est de faire mieux que le Ghana il y a trois ans en Afrique du Sud" - Samuel Eto'o, attaquant du Cameroun

"Depuis que j'ai pris les rênes de l'Algérie, il y a 29 mois, j'ai essayé de travailler dur sans trop parler, car c'est toujours le travail qui paie. J'essaie de parler moins et de travailler plus. Nous avons réalisé quelque chose de grand. Ce n'est pas tous les jours que l'on se qualifie pour une épreuve mondiale, en particulier si elle se déroule au Brésil" - Vahid Halilhodzic, sélectionneur de l'Algérie

"Il était vraiment déterminé à emmener l'équipe en Coupe du Monde. Nous avons tout fait ensemble pour y parvenir, nous sommes frères de sang. C'est un type bien. Je suis très fier de l'avoir eu dans mon équipe. J'ai entraîné de très grands joueurs dans ma carrière, mais Aboutrika fait partie des meilleurs. Quand on l'a dans l'équipe, on sait que tout le monde sera motivé et concentré sur le bon objectif" - Bob Bradley, sélectionneur de l'Egypte

La stat

28 - Comme la série d'invincibilité du Nigeria en qualification pour la Coupe du Monde. Sa dernière défaite remonte à 2004, où les Super Eagles avaient chuté face à l'Angola. Avec la Côte d'Ivoire et sa série de 21 matches d'affilée sans défaite, le Nigeria est la seule nation à avoir franchi le marathon qualificatif africain sans subir la moindre défaite.

Les meilleurs buteurs

1 - Asamoah Gyan (Ghana), 6 buts

2 - Mohamed Aboutrika (Egypte), 6 buts

3 - Mohamed Salah (Egypte), 6 buts


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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 09:56

Cameroun-Diaspora: Qui sont véritablement ceux qui ternissent l'image du Cameroun à l'étranger ? :: AFRICA

Cercueil Biya:Camer.beRépondre à cette question sans jeter un coup d’œil dans le vécu quotidien des Camerounais paraîtra insensé dira t-on. pourtant les faits sont là pour nous édifier. Chers lecteurs et lectrices, nous avons à la proposition de Tchamo Waffo Oscar, lecteur assidu de camer.be soumis ce sujet à votre sagacité, dans le cadre du débat hebdomadaire. A chaque acte posé aussi bien à l'intérieure ou à l'extérieure du Cameroun, les auteurs de l'acte posé sont sur le champ taxé d'avoir terni l'image du Cameroun. Les faits sont là et le constat est dur

En  septembre 2010, des camerounais membres du Code (Collectif des Organisations Démocratiques et patriotiques des Camerounais de la Diaspora, ndlr)sont aller manifester à l'hôtel Intercontinental de Genève où se trouvait le chef de l'Etat camerounais. Le ministre camerounais des Relations Extérieures les  a qualifié d' « une bande d’antipatriotes qui ternissent l’image du Cameroun et de l’homme qui l’incarne »

Nous avons également vu depuis des années des Camerounais emprisonnés pour des affaires de mœurs, sans oublier ceux qui excellent dans la "feymania". La mécanique bien huilée de l'escroquerie la plus célèbre du pays et qui continue à faire des victimes avec au menu quelques uns parmi leurs auteurs arrêtés et emprisonnés à l'étranger. Ces derniers sont ils parmi ceux qui aménagent ou détruisent l'image du Cameroun ? That's the question

Du 23 au 28 février 2008, les zones urbaines du Cameroun ont connu un déchaînement de fortes violences, durement réprimées dans le sang par le pouvoir en place . Ce pays a vécu une des révoltes populaires les plus soudaines de son histoire. Contre toute attente la jeunesse du pays, qui semblait déjà usé avant même d’avoir servi, a montré qu’il était loin d’être définitivement rouillé. ‏Face à cette jeunesse qui battait le pavé sans arme, pour réclamer un mieux être, les forces de l’ordre n’ont pas fait dans la dentelle. Elles tirent sans sommation. De nombreux morts et de blessés sont enregistrés. Plus de 3000 jeunes arrêtés seront incarcérés dans les prisons. Plusieurs y séjournent encore parmi lesquels  Paul Eric Kingué, l’ex maire de Njombe-Penja

A ce jour, aucune enquête n’a permis d’établir les responsabilités et il est un peu difficile pour les familles des victimes de faire le deuil. 

L’Etat du Cameroun est responsable des violations commises par ses agents de la police, la gendarmerie, les unités spéciales du GSO et du BIR. Toutes ces unités ont participe de manière coordonnée aux massacres de jeunes désarmés, sur instruction de leur hiérarchie. Face à ce constat l'Etat du Cameroun a-t-il contribué à ternir l'image du Cameroun ?

Après l’émotion, les manifestations publiques diverses, plusieurs mois plus tard, l’affaire du bébé de Vanessa «volé» continue à défrayer la chronique. Même s'il est vrai que les activistes autour de cette cause ont pris du recul. Cette jeune femme avait vu disparaître son enfant, après son accouchement dans un hôpital de Yaoundé, la capitale du Cameroun. L’affaire a suscité une vive émotion dans le pays, avant de prendre un véritable tour politico-judiciaire.

La jeune Vanessa n'a toujours pas vu son bébé, mais elle a gagné une gloire et a suscité la vigilance dans certains hôpitaux occidentaux. En effet, avant cette affaire, jamais les Camerounais ne s’étaient autant indignés. Les réseaux sociaux ont tous été en ébullition, pour ainsi dire. Tous clament haut et fort que cet enfant se trouve chez une magistrate mais, les autorités locales affirment que cet enfant est décédé. Informations floues qui ternissent l'image du Cameroun. Cette affaire a permis de mettre en évidence de graves dysfonctionnements dans la communication du gouvernement camerounais et une absence de solidarité entre ses membres.

L’on a découvert une méconnaissance étonnante des dossiers de la part de certains ministres. Le ministre de la Communication et la ministre des Affaires sociales, par exemple, ont été abondamment moqués dans la presse, en raison de leurs balbutiements, voire de leur ignorance.

Un autre phénomène, Non, ce n’est pas le titre d’une nouvelle comédie britannique, mais bien celui d’un reportage de Catherine Lorsignol pour le compte du magazine judiciaire Devoir d’enquête de la RTBF 1. La journaliste s’est intéressée à la mort mystérieuse d’une quinzaine d’hommes belges, tous partis au Cameroun pour refaire leur vie. Le modus operandi est toujours le même : une première rencontre sur Internet, un voyage au Cameroun, une maladie «bizarre» et une mort inexpliquée. Si ces informations d'assassinats de belges au Cameroun s'avèrent vraies pourra t-on être tenté de dire que ces compatriotes victimes font partie de ceux qui ternissent l'image du Cameroun ?

Depuis le mois de février dernier, la partie nord du Cameroun est devenue un territoire hostile aux français. Déjà deux enlèvements en moins d'un an. Depuis l'enlèvement récent d'un prêtre français dans cette région, la France a demandé à ses ressortissants demeurant encore dans l’extrême nord du Cameroun à quitter la région face au risque élevé d’enlèvement par des islamistes dits armés, même si les autorités camerounaises assurent avoir pris des mesures «pour protéger les Français» Qui se cache derrière ces enlèvements ? Ternissent-ils l'image du Cameroun à l'étranger ? 

Après 30 années sous la coupe du parti unique, les 31 années que le Cameroun a passée sous le régime Biyaïste de la fraude électorale ont certainement été les pires à tout point de vue : elles ont vu exploser la corruption et le pillage des ressources du pays, la  régression du développement humain, la résurgence de la misère et le désespoir, dans une absence totale de perspectives d’avenir pour des générations de jeunes. Certains semblent s’en inquiéter à juste titre, mais un peu tard, d’autres continuent à soutenir l’insoutenable, sans craindre de nier toute responsabilité dans une situation désastreuse. En organisant systématiquement des élections truquées, Paul Biya aménage t-il l'image du Cameroun de l'extérieure ?

Selon vous, qui sont ceux qui ternissent l'image du Cameroun à l'étranger ? Telle est la question de la semaine.

La rubrique le débat est la vôtre. Vous pouvez vous aussi nous soumettre des thèmes et des sujets à débattre aux courriels suivants:   ou mieux encore  Pour ceux d'entre vous qui nous ont soumis des sujets à débattre et qui ne sont pas encore publiés, prière de bien vouloir patienter. Ils seront diffusés

La rédaction de camer.be se charge de transmettre des suggestions constructives aux autorités compétentes. Bon déb

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1
MVOG-ADA(Brussels) BELGIUMbe.png
1

l'enfant tombe à terre
c'est la faute au pépère
et mange son caca
c'est la faute à biya

on est riche à etoudi
à cause de pulchérie
et pauvre à ongola
c'est la faute à biya

on s'enrichit par le vol
c'est la faute à paupol
et on rejoint la tôle
encore la faite à paupol

on est bête à l'école
toujours à la faute à popaul
et......etc, etc , etc....

oui,tout cela est vrai: biya est pour beaucoup,dans les malheurs actuels du
cameroun;mais,il n'est pas le seul;il est
faux d'affirmer que le vol,la corruption
l'escroquerie(feyman),le tribballisme
datent depuis que biya est au pouvoir;
ces phénomènes existaient déjà bien avant;
nous devons nous-mêmes individuellement
ou collectivement faire notre auto-critique
tout en faisant la critique de biya
la situation actuelle du cameroun est fort
bien illustrée par cette phrase de castro
qui disait:"un peuple a le gouvernement qu'il
mérite"

Dimanche 24 Novembre 2013 09:24:13
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