Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:50

nté

Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire: Le gouvernement s'attaque au «Tcha Tcho»

africapress.com – Mercredi 29 avril 2015 - Il était temps diront certains, une annonce de plus diront d'autres. La fabrication et la commercialisation des produits cosmétiques éclaircissants ou d’hygiènes contenant de l’hydroquinone au-delà du seuil internationalement admis de 2% est interdite en Côte d’Ivoire.

Il s’agit du mercure et ces dérivés, des corticoïdes, de la vitamine A etc. qui permettent de dépigmenté la peau.
Le gouvernement ivoirien a pris cette mesure à l’occasion d’un conseil des ministres tenu ce jour à travers un projet de décret qui porte sur la règlementation des produits cosmétiques et des produits d’hygiène corporelle.

L’objet est de rationnaliser la fabrication et l’usage des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle afin de sauvegarder la santé publique.

«C’est-à-dire que désormais on ne pourra plus vendre n’importe quel type de produits qui est dangereux pour la santé publique en Côte d’Ivoire, et pour pouvoir apprécier le suivi de cette mesure, un comité national d’évaluation et d’autorisation de commercialisation a été mis en place qui va donc organiser les activités qui sont liés à la fabrication, à l’importation, et à la distribution des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, » a précisé Affoussiata Bamba-Lamine au cours de la conférence de presse d’après conseil.

Le gouvernement ivoirien entend veiller à l’application de ces mesures pour protéger la santé des ivoiriens
«Depuis son accession au pouvoir, le président a à cœur la santé des populations, si vous vous souvenez, dans les toutes premières années en 2011, nous sommes allés faire une grande opération de démantèlement à Adjamé sur des médicaments frauduleux, » a rappelé la porte-parole adjointe.

L’interdiction des corticoïdes est enfin selon elle, la suite des opérations entreprises par les autorités pour protéger la santé des ivoiriens même si en Côte d'Ivoire, "être clair", vous permet de vous hisser socialement. Très rares sont les ivoiriens qui ont réussi qui se montre ou se marie avec des femmes de teint noir et très rare encore de rencontrer une femme de teint noir dans les hautes sphères de la société. De fait, contenu de la noirceur de la grande majorité de la population ivoirienne, tout est bon pour s'éclaircir.

Le "tcha tcho", ou l'art de s’éclaircir, est même remarqué sur l'apparence de certains membres du gouvernement.

Reste désormais à savoir si au regard d'autres annonces d'interdiction tels les transport illégaux, la mendicité ou encore les vendeurs ambulants, celle de ces produits à défaut de leurs publicités, partout visibles dans l'espace public, qui inondent massivement les marchés et commerces anarchiques Abidjan, pourra se concrétiser au risque d'être relayée au rang des "annonces de plus"

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:48

La formation est assurée par un Détachement d’instruction opérationnelle (DIO) de l’armée de Terre de la France.

La base aérienne de Garoua sert de moule depuis le 21 Avril 2015 à un certain nombre des soldats de l’armée camerounaise qui suivent une formation adaptée à la lutte contre les engins explosifs improvisés. Huit spécialistes français du Génie du DIO vont jusqu’au 15 mai 2015, transmettre leur savoir faire aux soldats camerounais retenus pour la formation.

Cette formation est dans le cadre des accords militaires qui existent entre le Cameroun et la France. « S’inscrivant dans le cadre de l’accord du 21 mai 2009 instituant un partenariat de défense entre le Cameroun et la France, cette formation qui se déroulera Garoua du 21 avril au 15 mai, donnera aux futurs spécialistes l’aptitude à déminer et désamorcer les engins explosifs improvisés souvent utilisés par la secte Boko Haram dans l’Extrême-Nord du pays », explique l’ambassade de France au Cameroun, dans un communiqué publié le 23 avril 2015.

En Février dernier, le génie militaire de l’armée camerounaise avait lancé une campagne de déminage dans les villages frontaliers du Nigeria. Les bœufs achetés en quantité avaient servi les soldats dans la campagne de déminage. Avant cette campagne, l’armée camerounaise avait eu à perdre plusieurs de ses éléments suites à des explosions des engins explosives enterrés par les islamistes de Boko Haram. Une fois que la formation de Garoua va s’achever, les lauréats seront déployés dans les zones frontalières pour désamorcer les engins explosifs implantés par les hommes de Shekau et les troupes camerounaises pourraient alors faire leur progression tranquillement vers la frontière.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:43

La dépouille du très célèbre opposant Gabonais est à Libreville où il y a risque de débordement

Tout a été gardé au secret ! De l’hôpital où est décédé André Mba Obame jusqu’à la morgue dans lequel son corps a été gardé. Mais, Cameroon-Info.Net a finalement appris ce Mardi auprès des sources familiales, que le célèbre homme politique gabonais en séjour à Yaoundé, a rendu l’âme des suites de maladie le 12 avril 2015 alors qu’il était en train d’être transporté d’urgence à l’hôpital de la Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale). C’est à la morgue de ce même hôpital que le corps sans vie d’André Mba Obame a été gardé jusqu’à ce mardi 28 avril, jour choisi par sa famille pour le rapatriement de la dépouille à Libreville, la capitale du Gabon.

Levee du corps - Yaounde, 28 Avril 2015

Photo: (c) Stephane Tessa

La levée du corps a eu lieu dans une ambiance lourde aux premières heures de la matinée dans la capitale politique camerounaise, autour de 9h en présence des membres de la famille et des amis de l’illustre disparue. Les organisateurs ont tenu à ce que tout se passe dans la plus grande discrétion. Le cercueil recouvert d’un drapeau au vert -jaune-bleu du Gabon, a été embarqué dans un vol commercial de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen pour Libreville.


Arrivee a Libreville, Gabon - 28/04/2015

Photo: (c) Jonas Moulenda

Dans la capitale gabonaise, ce sont des milliers de partisans presque tout de blanc vêtu, qui se sont retrouvés à l’aéroport pour accueillir dans une ambiance pleine d’émotion autour de 12h, la dépouille de l’opposant gabonais. La même effervescence a été notée tout au long des rues empruntées par le cortège. Les forces de l’ordre ont été mobilisées en nombre pour encadrer les mouvements de foule. L’objectif est d’éviter les débordements comme ceux enregistrés le jour du décès d’André Mba Obam. Après un tour au domicile du défunt, la dépouille sera exposée au stade de l’Amitié Sino-gabonaise pour un grade veillé. L’inhumation est prévue demain mercredi 29 avril 2015.

Âgé de 58 ans, André Mba Obame a été un ponte du régime qui a dirigé pendant 42 ans, le Gabon avec aux commandes Omar Bongo. Au lendemain du décès de ce dernier en 2009, celui qui était alors ministre de l’intérieur, bascule dans l’opposition contre son ex grand ami Ali Bongo Ondimba, devenu président de la République du Gabon après des élections controversées d’aout 2009.

Candidat malheureux à cette présidentielle, André Mba Obama a sombré dans une grave maladie trois ans plus tard. Depuis lors, il n’a plus repris une vie politique normale jusqu’à sa mort

P

Sport

Côte d'Ivoire

.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:41

Hervé Renard (ph)-

CAN Orange 2015 : Hervé Renard réclame ses primes et menace


africapress.com – Samedi 25 avril 2015 - L’actualité footballistique en Côte d’Ivoire est dominée par le non-paiement des primes Rechercher primes des éléphants Rechercher éléphants après avoir remporté la CAN en février dernier en terre Equato-Guinéenne.

Le sélectionneur ivoirien Hervé Renard, interrogé en France vendredi sur cette nouvelle affaire qui secoue le pays, a confirmé l'information avant de révéler le dû, pour ce qui le concerne, de deux primes Rechercher primes de matchs.

L’ex entraineur de la Zambie invite les autorités à jouer leur partition, afin d’éviter tout désagrément lors du match contre le Gabon en juin prochain, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2017..

« Personnellement, il me manque la prime pour la qualification pour la finale et celle pour la victoire finale » , a révélé le technicien avant d ‘ajouter: « Cette situation est regrettable : on gagne la CAN après 23 ans d’attente, on célèbre l’évènement, et il y a des questions de primes Rechercher primes qui arrivent. On veut bien laisser encore un peu de temps pour que tout s’arrange, mais il faut que cela intervienne avant la prochaine échéance (le match amical face au Gabon le 12 juin à Abidjan, ndlr), sinon, cela sera catastrophique…".

Vendredi, le ministre des sports qui au début de l'affaire avançait une rumeur, pointait désormais le trésor public et réitérait sa volonté d'une confrontation avec ce dernier pour que lumière soit faite sur cette affaire qui pourrait bien révéler un détournement de fonds public à grande échelle.

Reste désormais à savoir, qui du ministère des sports, principal suspect, et du trésor public détient encore la somme de 720 millions. Somme qui était initialement destinée à la prime des 23 joueurs et encadreurs pour la CAN 2015

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:40

© Autre presse par DR
Essy Amara invité spécial de Jacob Zuma à la fête nationale de l’Afrique du Sud
Lundi 27 avril 2015. L’ex-ministre Essy Amara, candidat déclaré à la présidentielle 2015 en Côte d’Ivoire a pris part à la fête nationale de l’Afrique du Sud. Il y était en tant que seul invité spécial du Président sud-africain, Jacob Zuma.

Share on facebook

Share on email Share on print


Les proches d’Essy Amara ne cachent pas leur joie. Ils sont heureux d’apprendre que leur leader a été « l’unique personnalité ivoirienne » à avoir été invitée par le président sud-africain, Jacob Zuma lors du « Freedom Day ».

Le « Freedom Day » est un jour marquant l’accès au droit de vote à toute la population noire d’Afrique du Sud après le régime de l’Apartheid. Cette cérémonie commémorative s’est déroulée, le lundi 27 avril 2015, à l’Union Building de Pretoria, la capitale administrative. Et, selon le cabinet d’Essy Amara, en invitant l’ex-ministre d’État, ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire et candidat déclaré à la présidentielle de 201

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 08:32

Politique

Afrique du Sud

Afrique du Sud: Le Nigeria rappelle son ambassadeur pour protester contre la xénophobie

Faire découvrir l’Info

Commenter l’Info

Share on facebook Share on print Share on stumbleupon Share on twitter More Sharing Services 1

Goodluck et Zuma

africapress.com- Dimanche 26 Avril 2015 - L’ambassadeur nigérian en poste en Afrique du Sud a été rappelé suite aux violences xénophobes qui ont fait 7 morts ces dernières semaines.

Le gouvernement nigérian a décidé de rappeler Martin Cobham, le chef de la représentation diplomatique nigériane, et son adjoint, Uche Ajulu-Okeke pour protester contre la vague de violences xénophobes en Afrique du Sud .

Les autorités sud-africaines ont condamné le rappel de l’ambassadeur du Nigeria en Afrique du Sud. Elles affirment que leur gouvernement n’avaient pas protesté contre leurs homologues nigérianes lorsque 84 Sud-Africains sont morts dans l’effondrement d’une église, au Nigeria, en 2014.

Pour rappel, les députés sud-africains ont décidé de faire campagne la semaine prochaine dans leurs circonscriptions afin de lutter contre la xénophobie.

Le Roi des zoulous , Goodwill Zwelithini accusé d’avoir provoqué une vague de violences d'avoir provoqué qui a fait au moins sept morts et des milliers de réfugiés en Afrique du Sud, a rejeté toute responsabilité dans ces incidents.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 08:29

Cameroun - Culture: Trois journalistes exposent leur «Regard citoyen»

Monique Ngo Mayag de Mutations, Mathias Mouendé Ngamo de Le Jour et Rita Diba de Cameroon Tribune font voir leurs œuvres photographiques depuis le 24 avril 2015 à Douala

L'affiche de l'exposition "Regard citoyen"

Photo: (c) Robert Ndonkou


Le « Carré des artistes », une galerie d’art de Douala domiciliée au quartier chic Bonapriso retient depuis vendredi l’attention des passionnés de photographie. C’est ce jour-là qu’a démarré par un vernissage l’exposition « Regard Citoyen », une activité initiée par le collectif « 3M », un groupe de trois journalistes qui a en commun d’avoir des prénoms commençant par la lettre M. Monique Ngo Mayag de Mutations, Mathias Mouendé Ngamo de Le Jour et Rita Madeleine Diba de Cameroon Tribune ont présenté au public venu en nombre 27 tableaux. 27 photos en noir et blanc artistique représentant des scènes de vie, des scènes de l’actualité captées par l’objectif de ces jeunes reporters à la fibre culturelle très prononcée. Les images ont plus que parlé. Elles ont ému.

Comme cette réalisation forte de Mathias Mouendé Ngamo qui fait voir des commerçants sur les décombres du marché Congo, ravagé par un grave incendie voilà près de trois ans. Le délégué de la culture pour le Littoral ainsi que des confrères se sont littéralement extasiés devant l’œuvre de Mathias, Monique et Rita Madeleine. Josiane Kouagheu, une collègue de Mathias Mouendé Ngamo est ressortie du vernissage conquise. « J’apprécie l’initiative. C’est la première fois que trois journalistes culturels exposent leurs travaux. Cette photo de Monique Ngo Mayag sur les écailleurs de poissons. Ce sont en fait des oubliés de la société qui font un travail que d’autres refusent de faire ».

Les exmplaires de journaux servant de tapis sur lesquels on a marché pour accéder à la salle d'exposition

Photo: (c) Zacharie Ngnogue


Les initiateurs de « Regard Citoyen » ont voulu par cette action montrer ce que le journaliste peut apporter à la société en plus de ses écrits. « C’est surtout pour montrer que le journaliste ne sait pas qu’écrire des articles mais peut faire passer un message à travers l’image ». Pour son confrère Mathias c’est « un questionnement sur la profession et sur la société ». Il explique qu’au-delà du côté esthétique, chacune des photographies à un message à véhiculer. Le projet a reçu le soutien des « aînées » Marion Obam et Aretha Louise Mbango. Elles ont aidé leurs jeunes confrères à peaufiner l’organisation de leur événement. Celui-ci se termine le 4 avril 2015.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 08:27

La 18e édition des Jeux Universitaires prévue pour démarrer le 02 mai et pour s’achever le samedi 09 mai, n’aura plus lieu à ces dates qui avaient été communiquées aux chefs des Institutions universitaires en février 2015 par le Ministre de l’Enseignement supérieur.

Il y a deux semaines, la première modification avait déplacé le coup d’envoi des Jeux pour le dimanche 03 mai. Hier samedi 25 avril, le Comité d’organisation a décidé d’une seconde modification en reportant les 18e Jeux Universitaires du 24 au 31 mai 2015.

Aucune explication officielle n’est jusqu’ici donnée pour justifier ces multiples reports. Mais, selon des indiscrétions, le retard accusé dans la livraison des infrastructures sportives serait à l’origine de ces contre temps. Des sources au sein de la Fédération nationale des jeux universitaires pointent du doigt le déblocage tardif des fonds par les pouvoirs publics. Le site qui va abriter les cérémonies d’ouverture et de clôture, situé au cœur de l’enceinte de l’Université de Yaoundé I au quartier Ngoa-Ekellé est encore en chantier, tout comme bien d’autres sites éparpillés aux quatre coins de la ville capitale politique. Ces incertitudes sur le calendrier des jeux suscitent particulièrement le courroux des chefs des Etablissements privés qui estiment que leurs programmes académiques vont en prendre un coup.

Les Jeux universitaires au Cameroun sont un mélange de compétitions sportives et des activités culturelles et commerciales.A chaque saison, la même chanson: les Jeux Universitaires, initialement prévus à telle date, sont reportés à telle autre date. En cette année 2015, l’air est le même !

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 08:25

Roger Milla brandit son carton Jaune

Photo: (c) Robert Ndonkou


Le Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc) a lancé depuis le 22 avril 2015 l’opération « carton jaune ». C’est une campagne qui consiste à dénoncer les présidents de clubs qui ne respectent pas leurs engagements vis-à-vis des joueurs. Lors de l’opération qui se termine le 18 juin 2015, les organisateurs vont exiger le paiement des salaires et primes des joueurs évoluant dans les championnats de Ligue 1 et 2 du Cameroun. Ceux-ci expliquent qu’ils initient cette action à cause de « l’insolvabilité généralisée des clubs camerounais ».

Des membres parmi les plus illustres de l’unique syndicat de footballeurs du Cameroun se sont joints au mouvement. L’on reconnaît sur les visuels de la campagne, Pierre Beb « Solo », Isaac Sinkot ou Roger Milla. Ce dernier pense que les footballeurs sont des travailleurs qui doivent être traités comme tel. « Le salaire est un droit inaliénable du travailleur. Au Cameroun, les joueurs professionnels évoluant dans les championnats de Ligue 1 & 2 sont des travailleurs à part entière au même titre que tous les autres travailleurs des différents secteurs d’activités. A ce titre, ils méritent des rémunérations salariales en contrepartie des services rendus. Nous connaissons les difficultés financières que traversent les clubs, toutefois, nous exhortons les dirigeants à faire plus d’efforts afin que chacun honore sa part de contrat. »

L’ancien capitaine de l’Union de Douala, Pierre Ismael Beb « Solo » se montre moins compréhensif. Il pointe la mauvaise foi des dirigeants de clubs. « C’est inadmissible que chaque saison le gouvernement verse de l’argent aux clubs pour le paiement des salaires des joueurs et que les enfants ne soient pas payés. Il faut que cela cesse(…) Il faut que les choses changent. Il faut que les mentalités changent et que chacun assume sa part de responsabilité », clame-t-il.

Une campagne visant à exiger le paiement des salaires et primes de joueurs évoluant en Ligue 1 et 2 se tient pendant deux mois.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 08:20

Mamadou Touré, conseiller technique du président de la République ivoirienne Alassane Ouattara à la Jeunesse et aux Sports revient, pour Afrik.com, sur la crise politique de 2011, son impact sur la jeunesse ainsi que l’évolution du pays depuis la chute de Laurent Gbagbo. Il évoque également l’élection présentielle de 2015. Rencontre avec cet homme engagé pour la jeunesse ivoirienne.

Mamadou Touré, natif d’Abidjan, après des études de droits dans la capitale ivoirienne, quitte son pays pour la Suisse afin d’y faire un Master 2 en affaires internationales puis un second Master 2 en diplomatie au Centre d’études stratégiques de Paris. Une fois ses études achevées, il travaille dans plusieurs cabinets ministériels en tant que conseiller au ministère de l’Intégration africaine. Avant d’être chargé de la Jeunesse et des Sports à la présidence de la République, Mamadou Touré a été en charge des questions liées à l’enseignement supérieur et aux organisations étudiantes au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Afrik.com : Comment se porte la jeunesse ivoirienne aujourd’hui, sa situation a-t-elle évolué depuis 2011 ?
Mamadou Touré : En 2011, tous les efforts ont été centrés sur la sortie de crise, donc on avait pas de politique en faveur des jeunes, surtout qu’ils étaient instrumentalisés politiquement . Ils ont été des victimes, beaucoup d’entre eux sont morts au combat. Depuis la sortie de crise, leur situation s’est nettement améliorée. Le gouvernement a fait d’importants investissements en faveur de la jeunesse, en réhabilitant l’ensemble des universités. Par ailleurs, 45 collèges ont été construits, 23 000 enseignants ont été recrutés.

Afrik.com : Quel est le programme pour la jeunesse ivoirienne ?
Mamadou Touré : Le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures. Tout d’abord, il a créé des structures pour les jeunes combattants qui sont 77 000 en Côte d’Ivoire, dans le cadre de programme de désarmement et de réinsertion. Pour l’emploi, le gouvernement a créé une loi de politique nationale de l’emploi, afin de tenter de résorber le chômage. De plus, une agence de la promotion de l’emploi des jeunes a été mise en place pour permettre de rationaliser les initiatives en faveur de l’emploi jeune. Parallèlement à cela, avec la Banque mondiale, le gouvernement a instauré un programme emploi jeune afin de donner des opportunités de stage et d’emploi à 27 000 jeunes.

Afrik.com : Quatre ans après la chute de Laurent Gbagbo, où en est la Côte d’Ivoire en matière socio-économique ?
Mamadou Touré : En quatre ans, la Côte d’Ivoire s’est totalement transformée, les stigmates de la crise ont disparu. Le pays est devenu un modèle de performance économique dans la sous-région. La croissance a été de 9% par an durant ces trois dernières années. Le PIB par habitant a augmenté de 12%. Le gouvernement a beaucoup investi dans les secteurs sociaux comme les hôpitaux, l’électricité. Dans le secteur de l’agriculture, une réforme a été initié pour le cacao afin de garantir aux paysans un prix qui répond à leurs besoins.

Afrik.com : S’agissant de la justice, pourquoi Alassane Ouattara a décidé de ne plus envoyer de prisonniers à la Cour Pénale Internationale ?
Mamadou Touré : En 2011, la Côte d’Ivoire n’avait pas les moyens de juger ses prisonniers, il fallait totalement reconstruire l’appareil judiciaire. C’est désormais chose faite, donc les prisonniers sont maintenant jugé dans le pays de manière équitable et juste.

Afrik.com : Que pensez-vous du déroulement du procès de Simone Gbagbo, d’autant que l’opposition a dénoncé un procès politique ?
Mamadou Touré : L’opposition est dans son rôle. Simone Gbagbo a été identifiée dans différents rapports, par les ONG, comme étant la marraine des escadrons de la mort. Ses actes avaient été mis en avant par certaines organisations internationales. La Côte d’Ivoire est un état de droit, avec un véritable appareil judiciaire. Je n’ai pas de jugement particulier à émettre. J’ai pas de commentaires particulier par rapport aux sentences de la justice. La justice a fait son travail.

Afrik.com : Alassane Ouattara a promis de juger tout le monde y compris son camp, pourtant aucun jugement de membres de son camp n’a eu lieu, qu’en est-il ?
Mamadou Touré : Il y a eu des violations des droits de l’Homme dans tous les camps, la justice a procédé à une contre-enquête. Les procès en cours n’ont pas de rapport avec la commission nationale d’enquête faite actuellement. Les personnes jugées ont été prises sur le fait. Indépendamment de cette procédure, l’enquête a donné des pistes, et au bout, certains seront indexés. On aura des personnes qui seront dans tous les camps, la justice prendra son temps. Sur la crise post-électorale, il n’y a pas de protection particulière de personnes car elles sont proches du pouvoir.

Afrik.com : Où en est-on avec les clivages politiques en Côte d’Ivoire, entre les pro-Gbagbo et les pro-Ouattara ?
Mamadou Touré : Le gouvernement a initié la dialogue avec l’opposition qui a permis la mise en place d’une commission électorale consensuelle. Le dialogue a permis au gouvernement d’initier une requête de la justice en vue de la mise en place d’une liberté provisoire de certains détenus proches de Laurent Gbagbo. Le dialogue politique a été amorcé et suit son cours, le climat est aujourd’hui apaisé, le pays pacifié.

Afrik.com : Alassane Ouattara est largement favori à l’approche du scrutin alors que l’opposition est en crise, quel regard porte le Président sur la situation au FPI ?
Mamadou Touré : Le contexte de crise qui prévaut au sein de l’opposition plaide en sa faveur. Toutefois, le Président ne s’immisce pas dans les problèmes internes des partis politiques. Il a pris des engagements envers les Ivoiriens, en 2010, il fera son bilan face aux Ivoiriens en 2015. Il va à la rencontre d’un peuple pour lui demander de lui renouveler sa confiance.

Afrik.com : Qu’en est-il des scissions au PDCI (Parti démocratique de la Côte d’Ivoire) ?
Mamadou Touré : Le PDCI soutient la candidature du Président, cependant, certaines voix s’étaient levées contre la candidature d’Alassane Ouattara. Mais l’instance du PDCI a choisi Alassane Ouattara comme candidat. Six délégués sur 3 000 se sont opposés à sa candidature, pour eux le PDCI devrait prendre une autre option. Néanmoins, à mon sens, il n’y a pas de scission au sein du PDCI.

Afrik.com : Beaucoup s’inquiètent de l’état de santé d’Alassane Ouattara, qu’en est-il réellement ?
Mamadou Touré : Le président de la République se porte très bien, il va aborder ces élections avec beaucoup de sérénité et d’enthousiasme. Il pense qu’il a beaucoup d’énergie pour conduire le pays à l’émergence, à l’horizon 2020

Partager cet article
Repost0