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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 10:28

Cette signature du Memorandum of Understanding (Mou) pour la construction de la ligne Edéa-Kribi-Lolabé, vient traduire la volonté du Cameroun de rendre le transport multimodal opérationnel, dans le nouveau pôle économique de l’émergence qui est Kribi. Le Port en eau profonde y est déjà construit et prêt à être mis en service. Dans ce projet de chemin de fer, la République Populaire de Chine se présente comme un partenaire stratégique. La voie ferrée est indispensable pour le transport des produits lourds, des produits ligneux et autres richesses. C’est pour cette raison, que la procédure de construction de la ligne de chemin de fer devant desservir la plateforme portuaire de Kribi a connu un coup d’accélérateur.

Le Mou signé entre la société China Harbour Engineering Company et le gouvernement du Cameroun, permettra d’engager immédiatement les études de faisabilité technique, économique et financière du projet de construction de la ligne de chemin de fer. Edéa-Kribi-Lolabé. Cette étape préliminaire est incontournable dans la réalisation du projet. China Harbour Engineering Company Ltd (CHEC) est un entrepreneur international de renommée mondiale qui est une filiale de la China Communications Construction Company Ltd (CCCC). CHEC dispose de 50 succursales à l'étranger et les bureaux avec des activités commerciales couvrant plus de 80 pays et régions. CHEC compte plus de 8000 employés nationaux et internationaux pour entreprendre une valeur de 10 milliards USD de projets.

La cérémonie s’est déroulée ce mercredi 06 mai 2015 à Yaoundé, en présence de Xu Huajiang de la China Harbour Engineering Company et du ministre des Transports Robert Nkili.

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 10:26

Nombreux sont les acteurs de la société civile et les maires qui avaient fondé beaucoup d’espoir dans le projet DevHope.com. Ce programme novateur a été lancé tambours battants le 22 novembre 2013 à l’Hôtel Mont Fébé de Yaoundé en présence des membres du gouvernement. Le Cameroun semblait avoir trouvé une parade pour mobiliser des financements alternatifs et assurer la visibilité des grandes réalisations et du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE). Il était question de trouver 3500 milliards de FCFA en trois ans afin de compléter les besoins en financement des communes et des projets infrastructurels recensés dans la base des projets du Ministère de l’Economie du Plan de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT). Voici bientôt 3 années écoulées depuis les belles et grandes promesses. Rien à se mettre sous la dent. Absolument rien. Même pas 1 milliard dans les caisses. Pire encore on n’entend plus parler de DevHope.com.

DevHope.com est une solution cohérente et intégrée pour que l’amélioration de la gouvernance devienne le socle, la pierre angulaire de l’émergence du Cameroun. C’est un ensemble d’espaces personnalisés comportant chacun plus de 150 fonctionnalités articulées dans un Tout en Un, au service de la visibilité des réalisations et des financements des projets d’intérêt général. DevHope.com permet aux projets issus du DSCE d’accroître leur visibilité tant nationale qu’internationale et de mobiliser des financements alternatifs et complémentaires qui plus est, non générateurs d’endettements pour desserrer les contraintes budgétaires aggravées par la crise économique et financière. Ce réseau social novateur permet d’articuler une coopération décentralisée vertueuse, y compris entre les peuples d’ici et de là-bas, au-delà des seuls appareils étatiques.

Il contribue à valoriser les réalisations accomplies et à reconquérir progressivement la confiance des donateurs pour capter davantage des financements. Les donateurs sont réticents à donner davantage aux projets camerounais parce qu’ils craignent de financer un panier troué. DevHope.com propose deux types de financements novateurs à savoir le don affecté et l’achat contributif. Compétitivité des entreprises, stimulation de la concurrence, batterie de statistiques facilitant son rôle de régulateur, éradication de la corruption dans la gestion des budgets alloués aux projets d’intérêt général, réduction du déficit d’image du Cameroun à l’étranger dans l’exposition quotidienne des grandes réalisations au monde entier, canalisation des fonds de la diaspora, mobilisation des financements innovants et non générateurs d’endettement, tels sont autant de bénéfices attendus de DevHope.com.Ce mécanisme de financement qui devait générer 3.500 milliards de FCFA en trois ans au profit des populations camerounaises, après son lancement le 22 novembre 2013 n’a pas encore décollé

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 10:23


Amnesty international s’inquiète de l’arrestation des trois cadres du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo. L’organisation a dénoncé les pressions exercées par le pouvoir sur l’opposition politique à l’approche de l’élection présidentielle, dans un communiqué daté de jeudi.

Amnesty international a dénoncé l’arrestation des trois cadres du Front populaire ivoirien (FPI), dans un communiqué ce jeudi 7 mai 2015. Elle constitue « un signal préoccupant » à l’approche de l’élection présidentielle en octobre prochain.

Violation d’une décision de justice

Ce lundi, trois cadres du Front populaire ivoirien (FPI), les anciens ministres Sébastien Dano Djédjé et Hubert Oulaye, ainsi que Koua Justin, ont été arrêtés. Ils sont accusés de trouble à l’ordre public et de défiance à l’autorité de l’Etat.

Sébastien Dano Djedjé et Justin Koua sont inculpés pour violation d’une décision de justice, violence et voies de fait sur les forces de l’ordre, rébellion et atteinte à l’ordre public. Hubert Oulaye est accusé d’assassinat de militaires de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) dans l’ouest du pays, en 2012.

Ces trois personnalités sont membres d’une frange du FPI, proche d’Abou Drahamane Sangaré, qui ne reconnait plus l’actuelle direction officielle, notamment le président du FPI Pascal Affi N’Guessan, qu’ils ont destitué au cours d’un congrès extraordinaire non reconnu par l’intéressé et invalidé par la justice ivoirienne, au début du mois de mars dernier.

« Pression sur les opposants »

Ces frondeurs ont récemment annoncé l’élection de l’ex-Président Laurent Gbagbo à l’issue d’une Assemblée fédérale élective organisée par leur soin. Ils ont fêté l’événement, jeudi dernier, à Mama, au village de naissance de leur champion, une célébration non-autorisée par les autorités locales.

« La proximité des élections présidentielles ne devrait pas justifier une quelconque pression sur des opposants politiques », peut-on lire dans le communiqué. L’organisation non-gouvernementale appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale pour éclaircir les circonstances de leur arrestation et déterminer les motifs de leur incarcération.

Le président du comité d’organisation du dernier congrès du parti, Sébastien Dano Djédjé, le Président du comité de contrôle du FPI, Hubert Oulaye et l’administrateur-financier Koua Justin ont été transférés aux prisons de Dabou près d’Abidjan, Toumodi dans le centre de la Côte d’Ivoire et Bouaké au nord du pays. Selon un membre de la communication du FPI, Franck Anderson Kouassi, ils ont été présentés mardi à un juge d’instruction.

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 10:13

Le journaliste-auteur Jean-Bruno Tagne vient de commettre un nouveau livre. "La tragédie des Lions indomptables" décrit en partie la foireuse expédition de l'équipe du Cameroun à la Coupe du Monde 2014.

Jean-Bruno Tagne

Photo: (c) J-B. T.

Le journaliste politique en service au quotidien Le Jour indexe le Comité de normalisation de la Fecafoot et son président, Joseph Owona. Il répond aussi à ceux de ses confrères qui l'accusent de rouler pour les actuels gestionnaires du football camerounais. Lisez plutôt.


Quelle est la trame de votre dernier livre « La tragédie des lions indomptables »?

« La tragédie des Lions Indomptables » c’est un ouvrage de 318 pages que je viens de publier aux éditions du Schabel à Yaoundé. Il est préfacé par Jean-Pierre Tokoto, un ancien Lion qui a mis fin à sa carrière internationale après la Coupe du Monde de 1982 en Espagne. Ce livre revient sur la mauvaise passe que traverse le football camerounais ces dernières années, surtout la sélection nationale fanion qui en est la vitrine. J’évoque ce qui s’est passé à la Can en Guinée équatoriale, la bérézina brésilienne, la sempiternelle querelle des primes, les dessous de la chute d’Iya Mohammed, qui continue de tourmenter la Fécafoot, la responsabilité du président de la République qui n’a pas toujours pris les décisions qu’il fallait pour le renouveau de ce football, lequel lui a pourtant tout donné, etc. Je ne manque pas non plus de parler du Comité de normalisation qui, comme vous le savez, a échoué.


Peut-on le considérer comme la suite de votre premier livre « programmés pour échouer » ?

Tout dépend de chacun. « Programmés pour échouer » et « La tragédie des Lions Indomptables » parlent du football camerounais, certes, mais la manière d’aborder est différente. Personnellement je pense que mon second livre n’est pas la suite du premier. C’est mon avis et les lecteurs peuvent avoir le leur.


Qu’espérez-vous en vous attardant sur ce thème-là ?

Chaque auteur espère secrètement que ses écrits fassent bouger les choses. C’est la plus grande victoire qu’une œuvre intellectuelle peut procurer à son auteur. C’est légitime. C’est pour cette raison que j’encourage tous ceux que je rencontre à écrire. Certes, ceux qui dirigent ce pays sont si arrogants qu’ils ne lisent pas, convaincus qu’ils ont la science infuse. Conséquence : les problèmes des Lions Indomptables se reproduisent de manière cyclique et quasi sisyphéenne comme s’il n’y avait personne pour prendre de bonnes décisions et qu’on avance. Savez-vous depuis combien d’années on parle de problèmes de primes chez les Lions ? Savez-vous depuis combien de temps la gouvernance est un souci à la Fécafoot ? Quand Jean-Lambert Nang a publié l’excellent « Desperate football house », j’étais convaincu qu’il venait de lancer une bombe. Eh bien, rien ne s’est passé. Tout cela ne doit cependant pas décourager ceux qui veulent écrire. Car je suis convaincu que ce pays ne sera pas éternellement comme il est aujourd’hui.


Pour vous qu’est-ce qui fait problème au sein des Lions indomptables ?

Résumons-les en un mot : le management. Les gens ne semblent pas encore avoir compris qu’il n’est plus possible de rivaliser avec les autres nations sans un minimum d’organisation, de planification, de vision. Que voulons-nous faire de notre football à l’horizon 2035 ? (Cette année est à la mode. Je la cite aussi.) Lorsqu’on se fixe un tel cap, on s’organise pour atteindre les résultats escomptés. Un exemple de cafouillage : comment les joueurs d’une équipe nationale du Cameroun peuvent-ils dormir sur les bancs d’un aéroport à l’étranger parce qu’un individu, pourtant grassement payé, a cru qu’on entre dans un pays comme dans une église : sans visa ? Et le personnage responsable de cet opprobre qui a été jeté sur le Cameroun continue impunément de trôner à un poste où il n’a manifestement pas la compétence pour y être. C’est à se demander de quel bois il se chauffe et de quels soutiens il jouit. Les dirigeants actuels de la Fécafoot ont échoué et il est temps d’en confier les rênes à d’autres personnalités plus compétentes et intègres.

Jean-Bruno Tagne

Photo: (c) J-B. T.


On constate que vous n’avez pas la plume tendre envers des joueurs comme Samuel Eto’o ou des responsables comme Joseph Owona, etc. N’est-ce pas là une sorte de petite revanche que vous vous offrez ?

Non, il ne s’agit pas de cela. Vous auriez pu citer le président Biya à qui j’impute aussi une certaine responsabilité dans la déchéance du football camerounais... Je suis resté très factuel dans ce livre parce que conscient qu’il va faire du bruit dans le landerneau, qu’il va susciter beaucoup de polémique. Ce qui est tout à fait normal. Je me base sur des faits vérifiés et vérifiables. Une production intellectuelle n’a pas vocation à rechercher l’unanimité ou l’unanimisme. Ce n’est pas ma philosophie au demeurant. J’ai écrit sans aucune acrimonie contre personne. Je suis peut-être quelqu’un de froid – c’est une déformation professionnelle – mais certainement pas d’haineux.

Parlant de Samuel Eto’o, il n’est pas possible de faire un travail de recherche sur les Lions Indomptables de ces dernières années sans parler de lui. Il a marqué cette sélection de son empreinte pendant presque 15 ans. Il a irradié cette équipe de son authentique talent. Meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables, meilleur buteur de la CAN et je vous fais l’économie de ses performances dans ses clubs respectifs ; ils sont tout simplement affolants. Je suis presque convaincu que le Cameroun n’aura pas un autre Eto’o de sitôt. Mais, pendant ces 15 ans, il y a eu aussi un autre Eto’o : intrigant, mesquin, manipulateur, autoritaire, vaniteux, d’un narcissisme démentiel, paranoïaque avec des tendances parfois schizophréniques... C’est cet autre Eto’o que les gens refusent de voir. Et pour ne rien vous cacher, je m’en moque. A un moment donné, il est devenu incontrôlable. A sa décharge, je montre dans le livre comment les politiques avec lesquels il a commercé ont contribué à lui donner cette image détestable...

Imaginez un joueur en plein regroupement avec un gendarme servile qui lui sert de garde du corps ; imaginez un joueur qui ne mange pas avec ses coéquipiers, ne porte pas les mêmes maillots qu’eux au prétexte qu’on veut l’empoisonner ; imaginez un joueur professionnel qui, en pleine Coupe du monde enfreint tous les règlements de la Fifa en matière de marketing et oblige le Cameroun à payer des amendes en milliers de francs suisses ; imaginez un capitaine en partance pour la Coupe du monde qui refuse le drapeau qu’il est supposer aller défendre, etc. je vous épargne des pépites du même type. Ce sont des faits qui me poussent à dire qu’en réalité, ces derniers temps, les faits et gestes de ce garçon montrent qu’il avait perdu la tête avant qu’on la lui coupât.


Vous semblez invectiver le président de la République et les autorités autant administratives que footballistiques d’être à l’origine de ces problèmes…

Votre constat est tout à fait exact. Mais je récuse le mot « invectiver ». Je mets tous les acteurs devant leurs responsabilités. Il eût été intellectuellement incohérent et malhonnête de pointer les responsabilités des uns et des autres en épargnant – peut-être par révérence – le chef de l’Etat. Non. Je me sens obligé de dire les choses comme elles sont ; pour l’histoire.


Ce livre peut-il être une contribution à la normalisation du foot camerounais ?

Je n’en sais rien. Ce sont les lecteurs qui doivent me dire s’ils y ont décelé quelque chose de digne d’intérêt. Si ce n’est pas le cas, je ferais mieux la prochaine fois.


Etes-vous confiant quant à l’avenir des Lions indomptables et du football camerounais ?

Rien de ce qui se fait en ce moment n’incite à l’optimisme. C’est à croire que les gens font tout pour tuer non seulement les Lions Indomptables, mais le football camerounais en général. Les gens ne peuvent pas imaginer ce que cette interminable normalisation à la Fécafoot coûte au football camerounais. Les clubs sont laminés en compétitions africaines, les équipes de jeunes se font battre partout, le championnat national patauge, etc. Comment peut-on être optimiste ?


Alors que votre livre vient à peine de sortir, un site Internet annonce qu’il aurait été financé par la Fécafoot. Qu’en est-il exactement ?

Quand j’ai publié « Programmés pour échouer » en 2010, le secrétaire général actuel de la Fécafoot (Tombi à Roko) a confié – et j’ai des témoins – que ce livre avait été financé par le G11 ! Cette fois, on prétend que « La tragédie des Lions Indomptables » a été financée par la Fécafoot. Je suis bien curieux de savoir qui à la Fécafoot. Le président du Comité de normalisation ? Le secrétaire général ? Non. Cette histoire est complètement fumeuse. Non seulement le texte en question utilise le conditionnel, mais en plus, pour toute source, on cite un fantomatique « administrateur de la Fécafoot »… Tout cela est dénué de sérieux.

Ceci dit, je suis conscient que ce type d’attaques va se multiplier dans les prochains jours. Et cela va descendre de plus en plus bas. Mais je suis vacciné, immunisé et bien cuirassé contre les ragots de bistrot. Quand on écrit un livre comme le mien au Cameroun, il faut surtout s’armer d’une chose : le courage. Je crois en avoir assez. Du courage parce que certains journalistes ou du moins ceux qui prétendent l’être, vous parleront de tout, sauf de votre bouquin. Et pour cause ; lire est pour eux une épreuve qui s’apparente à avaler la cigüe !


Vous ne pouvez pas vous défiler comme ça, Jean-Bruno Tagne. Les accusations sont graves. On dit que vous avez fait la part belle à la Fécafoot parce que c’est elle qui a commandé le livre…

Je vous retourne la question, puisque je suppose que vous avez lu le livre pour m’interroger : ai-je fait la part belle à la Fécafoot ? Pardonnez-moi, mais c’est n’importe quoi. Je le dis la main sur le cœur et sur tout ce que j’ai de plus cher au monde : je n’ai pas reçu un copeck de la Fécafoot pour écrire ce livre et je n’en étais pas demandeur. Je mets mes contempteurs au défi d’apporter la preuve de leurs allégations.

Les mêmes personnages ont prétendu que j’avais perçu 800 000 FCfa de la Fécafoot en janvier 2015 pour aller à la Coupe d’Afrique des nations en Guinée équatoriale. C’est faux. Je n’y étais pas. J’ai regardé la CAN à Yaoundé au Cameroun. Des journalistes ont effectivement reçu des appuis de la Fécafoot comme c’est souvent la pratique au Cameroun. Mais moi je n’en faisais pas partie. Et la liste est disponible au service presse de la Fécafoot pour ceux qui sont vraiment animés par la recherche de la vérité. Il y en a qui ont perçu de l’argent et n’ont pas effectué le voyage. C’est un détournement de fonds. J’espère que la Fécafoot va les poursuivre devant la justice.

Sous la cagoule lâchement confortable de l’anonymat, on peut écrire toute sorte d’ineptie. Il faut au demeurant rappeler à vos lecteurs que le fameux texte qui m’incrimine est signé d’un pseudonyme. C’est vous dire le niveau de crédit qu’on peut lui accorder. C’est bien dommage que des « journalistes » n’aient pas le courage d’assumer ce qu’ils publient. Les mêmes ont écrit que Bell Joseph Antoine avait été corrompu par la Fécafoot à hauteur de dizaines de millions. Décidément ils voient l’argent partout. Comme ce sont des mercenaires sans envergure au service d’un homme qui digère mal sa déchéance, ils pensent que tout le monde peut se constituer esclave du Cfa. Eh bien, dites-leur de ma part que je ne fais pas partie de leur caste !


Vous pensez donc qu’il s’agit d’un acharnement contre vous ? Et pourquoi donc ?

Je n’aime pas beaucoup la victimisation. La réponse à votre question est dans mon livre. Le site donc vous parlez est financé par un ancien Lion sèchement déchu à qui je consacre quelques sympathiques pages dans « La tragédie des Lions Indomptables ». Incapables d’apporter des réponses intellectuelles à ce qui est dit de leur dieu, ils sont allés fouiller là où ils se sentent le mieux : dans la fange, mieux dans les caniveaux.

C’est fou ce qu’un homme peut être si célèbre et ne pas savoir trouver des gens intelligents et au moins élégants pour l’aider à faire ses basses besognes. Quand vous menez des combats d’une telle bassesse, ayez au moins la jugeote de choisir des combattants qui peuvent élever le niveau et lui donner une apparente légitimité. L’objectif de cette manœuvre abjecte est simple : tuer « La tragédie des Lions Indomptables ». Hélas ! c’est si cousu de fil blanc que cela me fait une petite publicité que je n’ai pas demandée. « Programmés pour échouer » a vécu ; « La tragédie des Lions Indomptables » vivra. On peut me jeter tous les anathèmes qu’on veut maintenant, mais dans 5 ans, 10 ans, 20 ans et plus, ce sont les livres que j’ai écrits qui resteront et non les calomnies et les injures que me profèrent des individus en panne d’arguments. Des gens avant moi ont écrit. J’essaie modestement de suivre leurs pas. Nous avons choisi d’écrire l’histoire. Pour m’arrêter, il en faut un peu plus que des ragots de tournedos.


Quel est le programme de présentation de « La tragédie des Lions indomptables » ?

Une cérémonie de dédicace suivie d’un débat se prépare. Elle aura lieu à Yaoundé avant le 20 mai prochain. J’y travaille avec mon éditeur. S’agissant de Douala et d’autres villes, cela se fera selon la disponibilité de mon éditeur. Je vous tiendrai au courant du programme quand il sera arrêté. Je suis en déplacement en ce moment et dès mon retour en fin de semaine, les choses devraient pouvoir bouger. Enfin, publiquement, on mettra la balle au centre pour parler des choses sérieuses. Ceux qui veulent des vrais débats ne se laisseront pas distraire. En ce qui me concerne, je n’ai rien à cacher.

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 10:09

Dans le but de le faire entrer illégalement en Espagne, un petit Ivoirien de 8 ans avait été enfermé dans une valise. Lui et sa passeuse ont été interceptés par les douaniers de l’enclave de Ceuta.

C’est dans l’enclave espagnole de Ceuta, au Maroc, que les douaniers ont découvert un enfant caché dans une valise. Cet enfant de 8 ans devait passer la frontière dans le but de rejoindre son père.

En réalité, c’est l’attitude très hésitante de la jeune femme de 19 ans qui transportait la valise dans laquelle se trouvait l’enfant qui a attiré l’attention des douaniers. A ce moment, où elle passait la frontière, et les douaniers croyaient avoir affaire à une trafiquante. Décision est alors prise de passer la valise au scanner. C’était la stupéfaction et la consternation, à en croire le porte-parole de la Garde civile, qui précise que « l’opérateur a observé quelque chose d’étrange, ce qui paraissait être une personne dans la valise. Lorsqu’il l’a ouverte, il a trouvé un enfant mineur dans un état lamentable ».

Une fois sorti de la valise, le petit garçon visiblement sous le coup de la frayeur, a dit s’appeler Abou et venir de Côte d’Ivoire. La jeune femme qui l’accompagnait, qui n’est pas sa mère, avait été payée par le père pour faire passer l’enfant. Le père du garçon, originaire de la Côte d’Ivoire, a assuré ne pas savoir que son fils avait voyagé dans ces conditions, et qu’il souhaitait simplement lui faire passer la frontière pour l’emmener avec lui aux Canaries. Lui et la dame ont été arrêtés. Ils ont été accusés de délit contre les droits des citoyens étrangers. En attendant de passer devant le juge.

lire auss

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 10:06

Après Etienne Wala Zock (AS Visé /Belgique) et Raoul Kenne (KAS Eupen/Belgique), le projet qatari, Aspire Football Dreams, a révélé une nouvelle pépite camerounaise. Abdel Nassere Mfouatah, 14 ans, est le seul lauréat de la 6e édition, copté parmi près de 32 000 jeunes talents au terme des détections à travers le monde.

Ce jeune milieu offensif, né le 27 février 2001 à Douala, a réussi à passer entre les mailles du filet sur la pléiade de jeunes aspirants, et à se faire une place au soleil au détriment de son compatriote Manga Kingue, lui aussi retenu pour représenter le Cameroun aux tests finaux au Sénégal. « Sur les 32 000 jeunes, il fallait retenir les 30 meilleurs du Cameroun. Ensuite ont été retenus Mfouatah et Kingue, après avoir passé une semaine avec des joueurs qui venaient d’un peu de partout dans le monde : Du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Guinée, de l’Ouganda, de la Gambie, du Sénégal, du Kenya, du Costa Rica et du Vietnam. Vous voyez que si vous êtes retenu parmi les 22, c’est que vous êtes d’un très, très grand niveau », décortique l’ancien portier emblématique des Lions indomptables, Thomas Nkono, par ailleurs Directeur du projet Aspire Football Dreams, filiale du Cameroun.

Depuis, le rêve est devenu réalité pour le jouvenceau de 14 ans, alors qu’il n’avait jamais flirté avec un quelconque centre de formation au Cameroun. Il fourbit son talent brut à l’Académie Sally-Portudal à l’Ouest du Sénégal, creuset des futures virtuoses du football africain, appartenant à l’institution qatarie. Et la marge de progression de Nassere Mfouatah lui vaut même déjà de compter dans la colonne vertébrale du centre, avec lequel il explore souvent le monde pour prendre part aux compétitions des catégories jeunes. « Mfouatah est un joueur doté d’une bonne technique individuelle, d’une très bonne vision du jeu. Et je pense que ce sont ces qualités qui lui ont permis de faire la différence avec les autres », l’encense Thomas Nkono.

Trois camerounais dans le moule d’Aspire

Cependant, Nassere Mfouatah n’est pas le seul Camerounais en session de Sports-études au Sénégal. Il y a retrouvé Gédéon Gamamba (milieu de terrain) et Jean-Jules Sepp Mvondo (arrière-latéral gauche), deux autres pépites actuellement dans le moule d’Aspire Academy, vainqueurs lors des précédentes éditions au Cameroun. Il convient également d’ajouter qu’au terme de leur formation, les meilleurs éléments de l’académie du Sénégal seront placés au sein du KAS Eupen, un club affilié en deuxième division du championnat de Belgique. Un tremplin pour permettre à ceux-ci de démarrer leur carrière professionnelle, comme c’est le cas depuis quelques saisons avec le latéral droit Raoul Kenne, l’un des premiers cadeaux du Qatar au Cameroun. En attendant la 7e édition dudit projet qui (re)démarre au pays en juillet 2015, les inscriptions sont ouvertes depuis mars dernier.

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 07:28


Ces ressortissants camerounais ont été enlevés par des hommes armés dont on ignore s’il s’agit des rebelles Rechercher rebelles de la Seleka Rechercher Seleka ou des antis Balaka, «tout ce que nous savons, c’est que ce sont des hommes armés, venus de la RCA qui commettent ces enlèvements. Ils traversent notre frontière avant de repartir sans être inquiétés », a précisé la source.

Particularité, les rebelles Rechercher rebelles enlèvent les personnes capables de payer des rançons, « parmi les personnes enlevées, figurent des éleveurs, des commerçants et des agriculteurs. Des hommes, des femmes et quelques fois des jeunes gens ayant des parents nantis capables de payer des rançons», a poursuivi notre interlocuteur.

Les prises d’otages, ont eu lieu dans les villages d’Ouro Djodi, Barkari, Ouro Salama, Ouro Seyo, Flay, Fragon, Sri, Karang et Pandjama…. qui partagent une longue frontière de plus de 300 km avec la RCA.

« Nous sommes sur plusieurs fronts, l’armée ne peut assurer la sécurité et le contrôle sur toute la ligne frontalière du Cameroun, avec tous les pays voisins », a déploré, la source sécuritaire, jointe par «koaci ».

Au cours de leurs incursions, les rebelles Rechercher rebelles emportent aussi du bétail : Chèvres, moutons, bœufs, et des vivres.

De plus, les rebelles Rechercher rebelles sont soupçonnés de bénéficier des complicités internes au sein des populations autochtones.

Le gouvernement aide les populations desdites localités du pays, à s’organiser en « groupes d’auto- défense, et comités de vigilance, pour assurer leur propre sécurité », avons-nous appris au cours de l’échange téléphonique.

C’est en réaction à une incursion, que des preneurs d’otages centrafricains, ont été tués, le weekend du 28 au 29 mars 2015, par des populations à Garoua-Boulaï.

Ces preneurs d’otages, tentaient de s’échapper avec 8 personnes qu’ils venaient de kidnapper, dans les environs de Garoua-Boulaï.

D’autre part, plusieurs habitants des villages exposés aux attaques des rebelles Rechercher rebelles centrafricains, se sont enfuis à l’intérieur du pays, vers des localités moins exposées aux incursions des groupes armés centrafricains.

La 20 mars dernier, plus d’une quinzaine de personnes dont le maire de Lagdo, avaient été enlevées dans le village Babio, à Garoua-Boulaï Rechercher Garoua-Boulaï (Est du pays), par des rebelles Rechercher rebelles centrafricains.
A la suite de cet enlèvement, Bachir Modibo Walidou, le ministre centrafricain de l’Administration du territoire et porte-parole du gouvernement de transition, avait dénoncé l’enlèvement, à l’Est du Cameroun, de plus d’une quinzaine de personnes par des hommes armés venus de Rca.

La RCA, avait annoncé qu’elle lancera des « actions diplomatiques et ouvrira une enquête » pour éclaircir les conditions de l’enlèvement des camerounais et leur lieu de détention.
De son côté, le Cameroun avait indiqué que son armée s’était lancée aux trousses des ravisseurs. Jusqu’à ce jour, le pays est toujours sans nouvelles des personnes kidnappées.

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 07:25

’est à la faveur d’une semaine d’activité baptisée «semaine de l’excellence» qui s’est ouverte le 30 avril dernier, et s’achève au 8 mai prochain.

Salle d'attente

Photo: (c) Olivier Bailly

L’hôpital de district de Biyem-Assi, dans l’arrondissement de Yaoundé 6, compte s’inscrire parmi les structures sanitaires de la capitale camerounaise où il fait bon de se rendre. C’est dans cette visée que son directeur, le Dr Joseph Essama, en poste depuis 2009, a institué la « semaine de l’excellence ». « La semaine de l’excellence consiste à primer les meilleurs employés. Elle nous permet également de réfléchir sur deux points. A savoir : comment la structure marche, et qu’est-ce que nous projetons pour l’avenir ? Cette célébration nous permet aussi d’informer les usagers sur les offres que nous avons dans notre structure », confie celui par qui l’hôpital de district de Biyem-Assi retrouve peu à peu son prestige d’antan.

En effet, il y a trois ans, cette structure hospitalière trainait derrière elle l’image d’un hôpital où les détournements de malades, les ventes parallèles et illicites de médicaments faisaient le bonheur du personnel médico-sanitaire. La Commission nationale anticorruption (Conac), à travers son rapport sur l'état de la lutte contre la corruption au Cameroun réalisé en 2011, et rendu public en novembre 2012, révèle que l’hôpital de district de Biyem-Assi a fait de grands efforts dans la lutte contre la corruption, à travers notamment les Initiatives à résultats rapides (irr). Aujourd’hui, selon le personnel de cet hôpital, il fait bon de s’y rendre. Cela est en partie grâce à l’institution de ces semaines de l’excellence au cours desquelles le personnel reçoit des distinctions et diverses primes.

C’est en 1989, que l’hôpital de district de Biyem-Assi voit le jour, avec pour principal objectif de rapprocher les structures sanitaires des populations des quartiers Biyem-assi, Etoug-Ebe, Melen, Mendong… entre autres. A ce jour et grâce à l’amélioration du plateau technique mais aussi du service, l’hôpital a déjà reçu près d’un million de patients venant même de quartiers plus éloignés et compte 17 spécialistes. L’hôpital de district de Biyem-Assi est un hôpital qui compte près de 250 personnels toutes catégories, avec une douzaine de spécialistes, une quinzaine de médecins généralistes, le reste constituant le personnel d’appui.

Toutefois, des difficultés subsistent de ce côté. D’où la demande de son directeur, d’obtenir une extension de l’hôpital, afin de permettre au personnel de mener à bien sa mission auprès des populations

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 07:19

Paul Biya (ph)-

africapress.com-Jeudi 7 Mai 2015- D’après un rapport Rechercher rapport parlementaire français, relayé par les médias, Paul Biya, le chef d’Etat camerounais, est «illégitime».

Le 15 avril 2015, après la présentation du rapport, Élisabeth Guigou, qui préside la commission des Affaires étrangères, a demandé aux parlementaires français, « d’enrichir et de préciser leur texte »,- sous-entendu d’enlever les mots qui fâchent-. Trop tard, les médias avaient déjà repris des extraits dudit rapport Rechercher rapport parlementaire.

Le député socialiste rapporteur du texte, pour sa part indique que le mot [illégitime], à l’endroit de Paul Biya, a été utilisé par «un expert», lors d’un compte-rendu de débat.

Ce désaveu des parlementaires français, qui critiquent Biya, à 3 ans de la fin de son mandat, -même s’il rejoint les critiques de l’opposition- qui depuis plusieurs années, clame que Biya est un chef d’Etat « illégitime Rechercher illégitime », pourrait surprendre quelque peu les camerounais, au regard du contexte de guerre, que traverse le pays.

Car, au lendemain de la réélection de Biya, en octobre 2011, -pour un autre mandat de sept ans-, la France estimait que, « l’élection s’était déroulée dans des conditions acceptables », tandis que les Etats-Unis, par la voix de leur ambassadeur à Yaoundé, relevaient, « une élection Rechercher élection entachée d’irrégularités ».

Le régime de Yaoundé, pourrait faire valoir, que Paul Biya est bel et bien légitime, par ce qu’ayant été réélu par 77,989 % de suffrages, d’après la Cour suprême, dans une élection Rechercher élection démocratique, face à 7 autres candidats.

Les thuriféraires du Rdpc, pourraient même ajouter, qu’ils n’ont pas de leçons à recevoir de paris, le Cameroun étant un pays souverain et indépendant.

Christine Robichon, «le sentiment anti-français Rechercher anti-français est une réalité au Cameroun»
L’image de la France se dégrade chaque jour au Cameroun. Les parlementaires français ont relevé le fait.

Interrogée par une radio privée de Douala, sur les relations entre la France et le Cameroun, Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun, a fait remarquer que, « le sentiment anti-français, est une réalité au Cameroun ».

Pour elle, -Bien qu’existant-, cette réalité est difficile à mesurer, car, « il n y a pas beaucoup d’indicateurs pour évaluer la réalité », d’une part la France reste le partenaire économique historique du Cameroun, et d’autre part le nombre croissant des camerounais -7 000- qui poursuivent actuellement leurs études supérieures en France, et des mariages mixtes.

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 07:15

Cameroun

Cameroun: Crise au sein du gouvernement (?), vagues de désaccords entre le PM et ses ministres

Immeuble étoile, services du PM Rechercher PM (ph1), vue d’un conseil de cabinet (ph 2 A.O) -

africapress.com-Mercredi 6 Mai 2015- Le gouvernement camerounais traverse une période de turbulences. Philémon Yang, le Premier ministre (PM), et quelques- uns de ses ministres sont en désaccords publics, ce qui donne l’image d’une pétaudière.

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