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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 08:49

CAMEROUN :: MINISTÈRE DES FINANCES : Comment Alamine Ousmane Mey a failli démissionner :: CAMEROON

La rumeur s’est répandue la semaine dernière comme une trainée de poudre. Même au sommet de l’Etat. Que s’est-il réellement passé ?

L’information est tombée aux yeux des observateurs comme une annonce de tombola, l’actuel argentier du Cameroun aurait voulu rendre son tablier. Pour certains il se serait agi d’une astuce stratégique pour coller un motif d’insubordination à l’encontre de ses collaborateurs et certains responsables qui ne seraient pas des nordistes et qui occupent des postes clés au sein de ce ministère. Madame le directeur général des douanes Libom Li Likeng née Mendomo Minette et celui du budget du budget Antoine Samba. Nos sources bien introduites évoquent une détermination d’Alamine Ousmane Mey de faire débarquer la patronne des gabelous coûte que coûte. Alamine Ousmane Mey n’a pas jugé opportun que le directeur général des douanes se retrouve à Douala sans qu’il ne soit mis au courant.

Mais face aux injonctions du Minfi, Minette Libom Li Likeng n’a écouté que son patriotisme et son sens de responsabilité. Des mauvaises langues parlent d’insubordination. Irrité, le Minfi aurait passé un coup de fil à son père, qui vit reclus à l’Extrêmenord. Ousmane Mey s’en serait remis au vice-Premier ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali. C’est ainsi que le chef de l’Etat, Paul Biya, aurait été mis au parfum des menaces de démission du Minfi. Amadou Ali aurait convaincu le Minfi de renoncer à son projet de démission, car, il lui aurait dit le moment n’est pas indiqué.

Alamine Ousmane Mey aurait ras-le-bol des murs et des pas mûrs que lui ferait subir la Dg des douanes, pourtant sa subordonnée. Selon des indiscrétions, Minette Libom Li Likeng ne serait pas la seule responsable à subir les foudres de l’argentier national. Le directeur général du budget, Félix Antoine Samba, est aussi indexé à tort ou à raison. Pour tout dire, rien ne va pour le mieux entre le Minfi et trois de ses collaborateurs. A savoir le secrétaire général du ministère des Finances Urbain Noël Ebang Mve, Antoine Félix Samba et Minette Libom Li Likeng. Il se dit que ces trois cadres, tous Betis, feraient plus allégeance au secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Par conséquent, ils bafouent l’autorité du Minfi. Par contre, le directeur général des impôts et celui du trésor selon des indiscrétions au Minfi seraient corps et âme avec Alamine Ousmane Mey. Le ministère des Finances serait ainsi plongé dans les clivages tribaux résultat des courses, le ministère hautement sensible est paralysé.

Au regard de l’incompatibilité d’humeur entre le Minfi et certains de ses collaborateurs, certains observateurs justifient cet état de chose par un abus de pouvoir de la part d’Alamine Ousmane Mey. Toujours est-il que ce climat malsain dégage une forte odeur d’intérêts économiques.

Paul Biya gardera-t-il tous ces responsables du MINFI ?

Cela n’est un secret pour personne, le ministère des Finances est au centre de toutes les convoitises. Les nominations dans ce ministère et surtout au sein des directions générales porteraient des estampilles diverses : présidence de la République, primature, ministère des Finances. La preuve si cela n’émanerait que de la seule volonté du ministre Alamine Ousmane Mey, les nordistes occuperaient selon des sources internes toutes les directions générales de ce ministère question pour l’homme fort du Logone et Chari de manipuler les Finances publiques à sa guise et d’amasser un trésor de guerre en prévision à l’alternance au sommet de l’Etat. Mais rattaché à la République, le président Paul Biya prône le respect de la hiérarchie.

Il a viré tous ceux qui ont affiché une attitude de mépris vis-à-vis de leur supérieur hiérarchique raconte les témoins. Augustin Kontchou Kouomengni, Edouard Akame Mfoumou ne diront pas le contraire. Ils auraient été débarqués du gouvernement pour insubordination vis-à-vis du Premier ministre Peter Mafany Mussongue entre 1996-2004. Mais face à ce qu’on peut appeler guerre froide au ministère des Finances, une question préoccupante se pose : pourquoi le Minfi en veut tant à Madame le directeur général des douanes ? Que lui reproche-t-il ? Pourquoi la même animosité n’existait-elle pas sous Essimi Menye ? Paul Biya tranchera-t-il cette affaire à travers un remaniement ministériel ? Quel avenir politique pour Alamine Ousmane Mey ? Depuis presque quatre ans l’ancien DG d’Afriland First Bank voudrait-il tribaliser les postes stratégiques du ministère des Finances ?

Depuis l’accession à la magistrature suprême du président de la République Paul Biya le 06 novembre 1982, le gouvernement en place a connu des démissions dont la plupart trahissait des appétits de pouvoir. Titus Edjoa ancien secrétaire général de la présidence, Garga Haman Adji ancien ministre de la Fonction publique, Maurice Kamto ancien ministre délégué auprès du ministre de la justice sont sortis du gouvernement de leur propre gré et ont déclaré leur candidature à l’élection présidentielle. En sera-t-il de même pour l’actuel Minfi ? Difficile de le savoir toujours est-il que depuis le début de la guerre àl’Extrême-nord, la situation financière du Cameroun est inquiétante.

L’effort de guerre en faveur des soldats a apporté certes un ouf de soulagement à la trésorerie bien que teinté d’inquiétudes dans la gestion de ces fonds et les denrées qui périssent. Les tensions de trésorerie au Minfi persisteraient à cela s’ajoute le manque de collaboration entre le Minfi et certains de ses collaborateurs. Est-ce la raison pour laquelle il pourrait pousser le bouchon trop loin, en rendant son tablier de ministre des Finances ?

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 21:18

Malabo

Photo: (c) Wiliam Tchango

Carole B vit à Malabo depuis plus de 9 ans. Stripteaseuse professionnelle à Candy, un des plus grands clubs de la ville, elle jouit d’une popularité impressionnante auprès des habitués des lieux qui l’adulent pour son talent hors du commun. Chacune de ses apparitions sur la scène constitue toujours un petit évènement. L’on apprend que c’est elle qui a donné une « autre dimension » à cette activité dans la capitale équato-guinéenne. Elle se sent plutôt à l’aise dans cette ville insulaire, où son activité a visiblement le vent en poupe.

Arrivée comme simple danseuse, elle a déjà gravi plusieurs échelons au point de se voir confier le prestigieux poste de Directrice générale de l’établissement qui l’emploie. « Je gagne 500 000 francs de salaire mensuel. J’ai commencé à 200 000. Je suis logée, nourrie, avec chauffeur et médecin », indique notre interlocutrice.

Avant de déposer ses valises à Malabo où elle a été conviée par une importante autorité du pays, elle avait déjà fait le tour des salles de danse au Cameroun : « Chat noir », « Gogo dance »… Sans pour autant réussir à côtoyer une telle fortune. « Au pays, on ne gagne pas grande chose dans la danse », remarque-t-elle. Grâce à cette activité, elle subvient aux besoins de sa famille dont elle est l’ainée. « Je n’ai pas de père, ni de mère. Je m’occupe de plusieurs enfants, de mes frères, de mes sœurs et de moi-même. Je paie leur loyer. Je suis le moteur de ma famille. C’est vers moi qu’on se tourne quand il y a n’importe quel problème », confie celle qui remercie la Guinée Equatoriale, un pays qui lui a porté beaucoup de chance. « Je n’oublierai jamais la Guinée Equatoriale. Si je pars d’ici, j’y reviendrai constamment même si c’est pour quelques jours », lâche-t-elle toute souriante.

La trentaine sonnée, Carole B ne cache non plus sa reconnaissance envers ses patrons qui l’ont portée si haut. «Je suis à la tête d’une société avec des blanches, des personnes issues de toutes les tribus, les dominicaines, paraguayennes, gabonaises… » Se réjouit-elle. Un poste qui lui donne plusieurs pouvoirs, comme celui d’aller dénicher de nouveaux talents au Cameroun ou ailleurs. Tirole L, Annette et Claire qui l’accompagnent sur la piste de danse cette nuit du vendredi 30 janvier 2015 devant pas moins d’une centaine de spectateurs, sont quelques camerounaises arrivées dans la capitale guinéenne grâce à son concours.

Leurs déhanchements et leurs parties intimes presqu’à découvert semblent ne laisser personne indifférent. Elles n’hésitent pas à se rapprocher du public pour qu’il les apprécie de plus près, non sans glisser quelques billets de banque entre les fines cordes de leurs strings. Ces trois virtuoses de la danse érotique avaient déjà également fait leur preuve au Cameroun, sans véritablement réussir à s’épanouir. « Aujourd’hui, je gagne trois cent mille francs de salaire chaque mois. Sans compter les pourboires qui peuvent parfois dépasser 150 milles Francs par nuit », confie Tirole L, une autre orpheline presque désormais à l’abri du besoin. En plus de s’occuper de toute sa famille restée au pays, ses revenus lui permettent d’effectuer une épargne hebdomadaire de 200 000 Francs Cfa dans une tontine entre stripteaseuses. Cette chanteuse en herbe promet d’abandonner ce métier lorsqu’elle aura réussi à réunir une somme capable de financer son premier album musical.

Selon des informations, les danseuses camerounaises de Malabo ne mènent cette activité que le temps d’amasser suffisamment d’argent pour poursuivre d’autres rêves. Beaucoup qui sont passées avant celles que nous avons rencontrées ont réussi à regagner l’Europe où cette activité, apprend-on, rapporte davantage. Une attitude que regrette Carole B qui doit forcément des explications à sa hiérarchie après chaque départ.

Mais des écueils aussi ne manquent pas. « Il y a beaucoup de risques comme dans tout métier. Déjà, être étranger ici, ce n’est pas facile. Il faut savoir comment marcher. La nuit, c’est davantage compliqué », confie Carole B. Leur position de prostituées de luxe les expose davantage. Elles ont souvent affaire à des « clients mal intentionnés » et essuient les regards stéréotypés que leur portent leurs compatriotes présents dans la ville. Qu’importe, les stripteaseuses camerounaises de Malabo rêvent toutes d’un retour glorieux au pays où elles projettent beaucoup de réalisations.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 21:14

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Cameroun

Cameroun: Sur la paix dans le pays: Le régime Biya s'en prévaut, l'opposant Fru Ndi en reçoit la reconnaissance internationale

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Paul Biya et John Fru Ndi (ph) -

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africapress.com-Mercredi 29 Avril 2015- John Fru Ndi, le leader du Social Democratic Front (Sdf), le principal parti de opposition camerounaise, vient de recevoir un prix pour sa « contribution à la préservation de la paix Rechercher paix au Cameroun, entre 1990 et 2015 », période qui correspond aux 25 années passées à la tête du Sdf, né dans le sang, le 26 mai 1990, à Bamenda, région du Nord-Ouest.

John Fru Ndi, a reçu le 25 avril 2015, sa distinction, à Los Angeles, aux Etats-Unis, des mains d’African Focus, une organisation internationale afro-américaine,

Pour cette distinction, le leader s’est dit «honoré par ce choix », et a remercié tous les camerounais, ceux de la diaspora et surtout des Etats-Unis qui-selon lui- « ont forcément joué un rôle pour qu’il reçoive cette distinction ».

Visiblement, l’attitude « triomphaliste » de l’opposant, gène un peu comme nous avons pu le constater.

La polémique est aussitôt née et elle enfle dans les débats sur les médias locaux et même sur les réseaux sociaux. Les proches et membres du régime et autres thuriféraires du Rdpc, le parti au pouvoir pensent qu’une telle distinction, irait mieux à Paul Biya, lui qui, dès sa prise du pouvoir le 6 novembre 1982, dans les premiers mots de son discours, a fait « de la paix, de la sécurité, de la stabilité du Cameroun, de la rigueur et de la moralisation, ses axes majeurs de gouvernance ».

« La participation du numéro un camerounais aux sommets internationaux, où le sujet sur la paix Rechercher paix est évoquée et la stabilité du Cameroun dans cet îlot d’insécurité qu’est l’Afrique Centrale, plaident en la faveur du président Paul Biya », a martelé un auditeur dans une FM privée de Yaoundé.

Pour les opposants, Fru Ndi, a été plusieurs fois victimes d’abus et de vexations, et à chaque fois, il a appelé ses partisans au calme.

C’était le cas lors de la première élection présidentielle pluraliste de 1992, lorsqu’il a battu-selon eux- le candidat Biya, mais, le chef d’Etat, a réussi à conserver le pouvoir grâce à l’entremise de la Cour suprême et du ministre de l’intérieur de l’époque.

John Fru Ndi, avait été placé en résidence surveillée dans sa résidence de Ntarikon Palace à Bamenda, pendant plusieurs mois. « Le chairman -nom donné à John Fru Ndi par ses partisans- après sa libération, a tendu la main au pouvoir pour un dialogue constructif », exposent à coups d’arguments, les proches du leader anglophone.

Arguments et contre arguments, fleurissent donc dans le débat politique, pour justifier le choix de John Fu Ndi ou de Paul Biya sur celui qui mérite une distinction pour la contribution à la préservation de la paix Rechercher paix dans le pays.

Un collectif a vu le jour il y a quelques, pour plaider en faveur de la remise du prix Nobel de la Paix à Paul Biya. Le 06 juin 2014, Paul Biya, a reçu le prix de l’Union panafricaine des avocats, pour la résolution pacifique des conflits. Il l’a reçu des mains de Thabo Mbeki, l’ancien président sud-africain, en présence des membres de Transparency international.

Dans le paysage politique camerounais, le débat sur la paix Rechercher paix a toujours fait l’objet de surenchère politique. Opposition et pouvoir s’en prévalent. «Paix et stabilité », sont toujours les points principaux du bilan de Paul Biya en presque 33 ans de pouvoir.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 21:12

Préparation CAN 2017 : ce qu’il faut retenir de la tournée asiatique

Le Cameroun devrait affronter, selon toute vraisemblance, les étalons du Burkina le 06 Juin à Paris. Avant sa prochaine sortie, nous revenons sur sa dernière tournée Asiatique. Les habituels problèmes de prime, les deux victoires difficiles de la sélection nationale fanion du Cameroun, les forfaits d’Eric-Maxim Choupo-Moting et Joël Matip, la fraîcheur des jeunes nouveaux, le départ soudain de Jacques Zoua, le calvaire des "11 sans visa"… Retour sur cette période Fifa de mars 2015, dans la tanière.

Le Cameroun frôle l’humiliation

Affronter l’Indonésie et la Thaïlande, respectivement 159e et 142e au dernier classement Fifa des meilleures nations de football au monde pouvait, à raison, ressembler à un vrai « jeu d’enfants ». Même si le football se joue à 11 contre 11. Mais la vérité est que sur le terrain, la mission de la sélection camerounaise s’est avérée plus compliquée que ça. Les Lions Indomptables se sont certes imposés devant leurs deux adversaires, mais ces résultats ont été acquis…dans la douleur. Déjà difficiles vainqueurs en Indonésie (le 25 mars), les Camerounais ont frôlé l’humiliation à Bangkok (le 30 mars) où ils ont été menés 2-0 à la demi-heure. Heureusement, Moukandjo, Njié et Ngweni étaient-là pour renverser la vapeur.

Les nouveaux font bonne impression

De sources proches de l’encadrement technique, les nouveaux de la tanière ont obtenu une bonne note à l’issue de ces deux rencontres notamment Dani Ndi du Sporting Gijon, Ngweni Ndassi de l’Unisport du Haut Nkam et Guy Christian Zonck de Cosmos du Mbam. Les trois bleus ont montré beaucoup d’engagement, de discipline et de bonne volonté sur et hors du terrain, contrairement à Yaya Banana qui, pour son retour, a été très timide même aux entraînements.

Encore une histoire de prime

Les mauvaises habitudes ont la peau dure, et les problèmes de primes sont une tradition chez les Lions Indomptables. A l’occasion de leurs deux derniers matchs amicaux internationaux, Stéphane Mbia et ses coéquipiers ont vécu un autre feuilleton lié à leur prime de participation à ces rencontres. Selon des informations de camfoot, c’est 20 minutes avant le second match contre la Thaïlande que Volker Finke et ses hommes ont reçu leurs enveloppes respectives. Le montant reste cependant secret.

Des joueurs en classe économique

Les joueurs ont regagné le camp de regroupement en pièces détachées. Et toujours selon nos informations, Stéphane Mbia et 10 de ses coéquipiers dont Clinton Njié ont même été contraints de voyager en classe économique après s’être vu refuser l’accès à bord pour défaut de visa. Pour un long périple de près de douze heure en avion, les 11 Lions ont souffert avec comme conséquences directes, des pieds lourds sur le terrain. Un long voyage qu’Eric-Maxim Choupo-Moting et Joël Matip n’ont pas pu entreprendre. Leur club, Schalke 04 n’était pas très emballé à l’idée de voir ses deux camerounais « souffrir » entre deux avions.

Zoua abandonne le match

Appelé en « renfort » deux jours avant le match contre la Thaïlande, Jacques Zoua a passé moins de temps que prévu dans la tanière. Passeur dans le premier but camerounais (2-1, 41e), signé Benjamin Moukandjo, l’attaquant du Kayseri Erciyesspor a dû abandonner ses coéquipiers dans l’arène. Volker Finke l’a remplacé à la 50e, parce qu’une voiture l’attendait à l’entrée du stade. Jacques Zoua est arrivé quelques minutes plus tard à l’aéroport de Bangkok où il a pris un vol direct pour la Turquie

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 21:09

45, c’est le nombre de naissances enregistrées en moyenne chaque mois dans le camp de réfugiés de Minawao. Afin de donner une existence légale et juridique à ces enfants issus de parents réfugiés et nés en terre camerounaise, le Haut-commissariat des nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a initié le processus d’établissement des actes de naissance à ses enfants, en collocation avec la commune de Mokolo.

538 actes de naissance ont ainsi pu être établis à ce jour, ce qui porte le nombre total de nouveau-nés possédant des actes de naissance à 773, 235 bébés ayant obtenus leurs actes de naissance au mois de décembre 2015 toujours à l’initiative du HCR.

« Ce geste revêt une double signification, sur le plan juridique et même sur le plan social. Nous les encourageons à persévérer dans cette voie », a indiqué à Crtv Maroua Théophile Ngueya Beyina, le sous-préfet de Mokolo dans la région de l’extrême-nord. Ces actes de naissance constituent non seulement une porte d’accès à l’éducation mais surtout un moyen de lutte contre les mariages précoces et forcés.

Mais une fois ces enfants rentrés chez eux, il se posera la question de la validité de ces actes de naissance établis en terre étrangère. A ce propos, Baïwon Mahamat, Administrateur de protection HCR Maroua est formel « la question des actes de naissance que ces enfants vont avoir au niveau du Cameroun seront traitées au cours de réunions tripartites. C’est des rencontres qui vont se dérouler entre les deux Etats et aussi le HCR avant le rapatriement de ces réfugiés chez eux ». Il ajoute que la question des enfants nés avant leur admission au camp sera aussi examinée au cours de ces tripartites, et il reviendra aux parents de collaborer en fournissant des informations fiables les concernant.

Cette mesure ne concerne évidemment pas les enfants dont les parents auront sollicités et obtenus le droit de résider en permanence en territoire camerounais à travers un changement de nationalité.Le haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et ses partenaires ont entrepris depuis ce lundi 27 avril 2015, avec la bénédiction des autorités camerounaise, l’établissement des actes de naissance aux enfants nés en terre ca

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 21:05

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africapress.

Côte d'Ivoire: Des individus armés s'attaquent aux enseignants et élèves pour «casser» la grève

com – Mercredi 29 avril 2015 – Des enseignants Rechercher enseignants et élèves Rechercher élèves en grève Rechercher grève depuis des jours sont victimes d’agressions de la part individus armés à l’intérieur du pays, comme indiqué par une source syndicale à KOACI.

Selon notre source, ces individus qui pour la plupart seraient des « Gnambros Rechercher Gnambros », et syndicalistes dans le milieu du transport, armés de machettes et de gourdins pourchasseraient les grévistes dans certaines localités. On dénombrerait une dizaine d’enseignants blessés, ce qui pourrait rendre la situation plus dégradante dans le secteur éducation formation.

« Le gouvernement ne pouvant pas trouver des solutions à nos revendications, des cadres proches du pouvoir suscitent les badauds armés pour nous attaquer dans le but de casser notre grève Rechercher grève », a révélé un syndicaliste de l’enseignement secondaire avant de poursuivre.

« Je me demande si les hommes du pouvoir savent à quel jeu ils jouent. Si ces badauds tuent un élève ou un enseignant, ils assumeront les conséquences. Dans quel pays sommes-nous ? Où le droit de manifester est interdit. Après la police, maintenant ce sont les Gnambros Rechercher Gnambros et autres illettrés qu’on met à nos trousses. Mais nous ne nous laisserons pas faire. Tant que l’Etat ne trouve pas de solution à nos revendications et surtout le cas des salaires ponctués, nous n’allons pas reprendre les cours. Ce sont là nos conditions pour reprendre les cours. »

Pour rappel, les enseignants Rechercher enseignants sont en grève Rechercher grève depuis des semaines pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.

Le gouvernement a fait des ponctuations sur les salaires des grévistes. Une décision qui a envenimé la situation dans de nombreuses localités du pays depuis lundi

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 21:03

Heineken et CFAO vont investir 100 milliards de F CFA dans leur brasserie d’Abidjan

© Autre presse par DR
Marque de bière, Heineken

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Le géant néerlandais des boissons et le groupe de distribution panafricain CFAO vont investir 100 milliards de francs CFA (152 millions d'euros) pour construire une brasserie à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire.

Heineken, numéro 3 mondial de la bière, et le groupe de distribution panafricain CFAO vont investir 100 milliards de F CFA (152 millions d'euros) dans la construction d'une brasserie à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, a indiqué Siep Hiemstra, président de Heineken pour l'Afrique et le Moyen-Orient, selon des propos rapportés par l'agence Reuters. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 21:01

©

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La Haute cour de Justice britannique a intimé à l’ancien dirigeant d’Ecobank de ne pas demander le versement des 13,2 milliards de FCFA (environ 20 millions d’euros) auxquels la banque avait été condamnée à Lomé et Abidjan.

Le contentieux qui oppose Ecobank ‎(ETI) à Thierry Tanoh, son ancien directeur général, licencié en 2014 après une longue crise de gouvernance, a enregistré un nouveau rebondissement. Après avoir été condamné par le tribunal de commerce d’Abidjan et par le tribunal du travail de Lomé, le groupe bancaire panafricain a contrattaqué à Londres devant le tribunal de commerce de la Haute Cour de Justice, en vertu d’une clause figurant dans le contrat de travail par signé l’ex-dirigeant d’Ecobank.

Selon nos informations, le 17 avril, le groupe panafricain a obtenu du juge Peregrine Simon, du Tribunal de commerce de Queen’s Bench, dépendant de la haute Cour de Justice de Londres, une ordonnance intimant à Thierry Tanoh de ne pas prendre de mesures pour reconnaître ou exécuter les versements de dommages et intérêts de 7,5 et 5,7 milliards de FCFA (soit 20 millions d’euros en tout), respectivement décidés à Abidjan et Lomé. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:59

L

A un mois de la fin de son contrat, le remplacement de Volker Finke à la tête des Lions indomptables est une option plus qu’envisageable pour la Fecafoot qui, selon certaines sources, réfléchirait sur plusieurs candidatures. Si de nombreux noms circulent, certains reviennent avec insistance.

Comme celui d’Hervé Renard, champion d’Afrique avec la Côte d’Ivoire. Le bagage du technicien en Afrique semble en effet un atout puisqu’il connait les réalités locales après ses expériences en Zambie, au Ghana comme adjoint de Claude Le Roy, et en Côte d’Ivoire. Le caractère trempé du Français constitue également un point en sa faveur dans un environnement où il faut faire preuve de poigne pour enfin remettre de l’ordre. Nommé sélectionneur de l’Angola en 2010 par exemple, il n’hésite pas à démissionner après six mois en raison des conditions de travail compliquées. Durant les éliminatoires de la CAN 2015, il est sévèrement critiqué par les médias et même la fédération. Sans que cela l’émeuve outre mesure. Et Renard peut se targuer d’être le seul sélectionneur à avoir remporté la CAN avec deux pays différents. A 47 ans, celui qui a également entraîné des clubs comme Sochaux et USM Alger, dispose en tout cas d’arguments solides pour ce poste. Et il ne serait pas, non plus, contre une expérience avec les Lions indomptables.

Dans le même temps, le nom du Camerounais François Omam-Biyick, 49 ans, circule également dans certains milieux où l’option d’un sélectionneur local est privilégiée. D’autant que ce dernier connaît bien la maison. Il a en effet disputé comme joueur trois coupes du monde (1990, 1994, 1998) avec les Lions indomptables avant d’occuper le poste d’entraîneur adjoint, aux côtés de Javier Clemente. Il avait d’ailleurs été appelé un peu en renfort après la coupe du monde foireuse de 2010 et déjà, à l’époque, on parlait de reconstruction. Mais l’aventure a très vite tourné court puisqu’il sera limogé en fin 2011. François Omam-Biyick a également entraîné des clubs, notamment du côté du Mexique et de la France. En 2013, il remplace son compatriote Thomas Libiih à la tête de l’US Bitam, club de première division gabonaise. Les pourfendeurs de l’ancien Lion indomptable pour leur part estiment que sa personnalité , jugé par certains malléable, peut être un handicap. Ou pas.

D’autres noms tels que Richard Towa ou encore Bonaventure Djonkep sont régulièrement cités.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:55

Particulièrement indexé par les riverains des plantations de la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm) qui manifestent depuis le 23 avril 2015, le Groupe Bolloré a tenu à apporter des précisions sur son implication dans cette situation de crise. « Le Groupe Bolloré rappelle qu’il n’est que actionnaire minoritaire et non gestionnaire du Groupe Socfin (propriétaire de la Socapalm, ndlr) qui, depuis plus de 70 ans, est contrôlé majoritairement et dirigé par la famille belge Fabri. » A-t-il indiqué dans une mise au point parvenue à la rédaction de africapress.com Le Groupe français renvoie le tort à son partenaire Socfin, à l’origine selon lui du blocage actuellement observé dans la mise en œuvre du Plan d’action pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de la Socapalm et des populations riveraines des plantations. Le Groupe Bolloré qui s’était engagé à user de son influence pour négocier avec son partenaire d’affaire, indique avoir fait venir les responsables de Socfin au Cameroun, en mars 2014. Le holding français se targue aussi avoir mis en place un dialogue avec les représentants des riverains des plantations de Socfin (du Cameroun, Côte d’Ivoire, Sierra Léone, Libéria, Cambodge), qui a abouti à la rencontre de Paris le 24 octobre 2014.

Depuis le 23 avril 2015, les riverains des plantations de la Socapalm manifestent pour réclamer la prise en compte de leurs nombreuses revendications par les Groupes Socfin et Bolloré qui contrôlent cette entreprise, leader dans la production de l’huile de palme au Cameroun. Les manifestants réclament entre autres : la rétrocession des terres extorquées aux riverains de leurs différentes plantations ; la réalisation d’infrastructures et missions de service public (éducation, santé, sanitaires, routes, électricité, eau…) ; le développement économiques ; les compensations financières, la protection de l’environnement…. « Ces terres nous ont été volées. Nous venons maintenant les reprendre et les occuper jusqu’à qu’un accord avec Bolloré et la Socfin soit trouvé», indique Michel Essonga, un des manifestants dont les propos sont rapportés par le site de l’Ong française Réact. Celle-ci soutient le mouvement qui s’observe dans tous les pays qui abritent des plantations appartenant au Groupe Socfin (Cameroun, Côte d’Ivoire, Sierra Leone, Cambodge, Libéria). Les manifestants entendent mener leurs actions jusqu’à la tenue des assemblées générales du Groupe Socfin, le 27 mai 2015 et du Groupe Bolloré, le 4 juin 2015.

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