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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 15:02

Déjà qualifié pour la CAN 2017, le Cameroun affronte la Gambie dans un match sans enjeu le 3 septembre à l’occasion de la dernière journée des éliminatoires, avant de défier le Gabon en match amical trois jours plus tard à Limbé. Comme pressenti depuis quelques jours, le sélectionneur des Lions Indomptables, Hugo Broos, a décidé de faire appel à un groupe largement remanié pour ces échéances, comme en atteste sa composition de la liste des 23 convoqués révélée ce lundi.

Vincent Aboubakar, Stéphane Mbia (déjà absent en juin), Nicolas Nkoulou, Aurélien Chedjou et Henri Bédimo manquent ainsi à l’appel. Tous ces cadres sont ménagés afin de permettre aux nouveaux-venus de saisir leur chance, mais surtout afin de les faire souffler avant d’entamer les éliminatoires du Mondial 2018 qui s’annoncent exténuants avec un groupe de qualification comprenant l’Algérie, le Nigeria et la Zambie.

"Avec ces deux matchs, j’ai l’occasion de faire jouer des joueurs qui n’ont pas été très utilisés lors des derniers matchs, et aussi de faire des expériences, en faisant jouer de nouveaux joueurs. C’est un moment d’essai", s’est justifié Broos devant la presse. Dans cette liste comptant beaucoup de joueurs inexpérimentés à ce niveau, Choupo-Moting, Njie, Nyom, Salli et Moukandjo feront office de cadres.

Les 23 Lions Indomtpables :

Gardiens : ONDOA Fabrice (FC Séville), ONANA André (Ajax Amsterdam), POUATY Moise (Union de Douala)

Défenseurs : OYONGO BITOLO Ambroise (Impact de Montréal), DJETTEI Mohamed (Gymnastic Taragone), NGADEU NGADJUI (Slavia Prague), MBIMBE Aaron (Coton Sport Garoua), MBAIZO Olivier (Union de Douala), TEIKEU Adolphe (Sochaux France), NGWEM Jonathan (FC Progresso de Luanda), NYOM Alan (Watford)

Milieux de terrain : KOM Franck (Karlsruhe), SIANI Sébastien (KV Oostende), TCHIANI Tony (Colombus Crew), DJOUM Arnaud (Hearts), BOYA Franck (Apejes de Mfou), SALLI Edgar (FC Nuremberg)

Attaquants : MOUKANDJO Benjamin (FC Lorient), NJIE Clinton (Totenham Hotspur), CHOUPO MOTING (FC Schalke 04), NDIP TAMBE (Spartak Trnava), ABANG Anatole (BK Avarta Danemark), TOKO Karl (Angers

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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 14:58

Amadou jongle Broos, les frères Matip disent « nein »

Contactés pour les matchs du 03 et du 06 septembre contre la Gambie en éliminatoire de la CAN 2017, et contre le Gabon en amical, les trois joueurs ont décliné la convocation, répondant chacun à sa manière à l’entraîneur national, Hugo Broos.

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Hugo Broos a donné une l’occasion à Ibrahim Amadou, de fêter sa première sélection avec le Cameroun, à 23 ans. Mais le milieu de terrain de Lille a décliné l’invitation à venir jouer pour son pays d’origine à l’occasion des matchs du 03 et 06 septembre qui vont respectivement opposer les Lions Indomptables à la Gambie en éliminatoire de la CAN 2017, et le Gabon, en match amical à Limbe. Actuellement pressenti pour une sélection avec les moins de 23 ans de France, le joueur formé à Nancy ne sera pas Lion Indomptable.

« J’ai contacté Amadou de Lille. Premièrement, il m’a dit qu’il devait parler avec sa famille, puis il a dit qu’il y avait sa blessure. Mais je vois qu’il a déjà joué deux matchs avec Lille (en championnat, Ndlr.). Or il trouve que c’est encore trop tôt pour lui venir jouer avec le Cameroun », a expliqué Hugo Broos, l’air dégouté, ce lundi en conférence de presse au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à Yaoundé. Comme Ibrahim Amadou, mais certainement plus directs, d’autres joueurs ont ouvertement dit non au sélectionneur national.

Les cas Matip

« Il y a des joueurs qui n’ont pas voulu venir jouer ces matchs contre la Gambie et le Gabon. Ils ont leurs raisons, mais ça montre aussi que si ces gens ne sont pas là, c’est une bonne chose. Ça veut dire qu’ils n’ont pas la volonté nécessaire », a ajouté le coach, faisant allusion aux frères Matip. « Les frères Matip ne sont pas là », regrette-t-il. Pour le cas de Joël, l’entraîneur aurait tenté plusieurs fois de nouer le contact, mais c’était sans retour. « Joël Matip, je l’ai téléphoné 15 fois peut-être, je lui ai fait des messages, mais il n’a jamais donné de réponses », raconte Hugo Broos. Quant au cas de son frère aîné Marvin Matip, capitaine d’Ingolstadt, l’entraîneur a indiqué que ce dernier « a préféré rester dans son club ». Hugo Broos ne croit pas trop à cet argument. « Ce que moi je dis martèle-t-il, c’est que, la balle est dans le camp de ces joueurs. S’ils veulent venir jouer avec le Cameroun, qu’ils m’appellent et qu’ils me disent : coach, je suis prêt. Moi je ne vais plus faire d’efforts. Je suis peut-être quelqu’un qui aime faire des efforts, mais à un moment, il faut que ça s’arrête. Je ne vais plus jamais téléphoner ces joueurs-là »

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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 14:57

Dynamo perd malgré Joseph Antoine Bell

L’emblématique gardien des Lions Indomptables du Cameroun, JA Bell, a pris place sur le banc de touche de Dynamo pour son match de ce weekend contre National Polytechnic de Bambui. Qu’à cela ne tienne, Samuel Essome Njangui et ses coéquipiers se sont inclinés sur la plus petite des marges, 0-1. C’est une seconde défaite de suite du club après celle en match en retard contre Douala Athletic Club et complique son maintien en Ligue 2.

La présence de Jo Bell aura donc fait parler. C’est l’opération sauvetage qui était ainsi mis en branle. Le Président du Comité des Sages qui a accueilli très favorablement la démission de Dinaly qui avait pris place comme présidente depuis 6 ans, a certainement su convaincre le gardien africain du siècle.

Mais pour un club comme Dynamo, même la présence de ce motivateur hors-pair n’a pas pu créer de miracle. Même s’il reste encore un peu plus de cinq journées au club pour refaire son retard, match en retard y compris, la peur d’un retour dans l’enfer des divisions régionales commence à hanter les esprits, ce d’autant plus que même avec Bell la formation du Littoral ne se retrouve pas sur le terrain.

Les prochains jours pourraient encore se compliquer davantage pour le club puisque la présence de Jojo sur le banc de touche a relancé le débat sur sa capacité à prendre place sur un banc technique d’un club de Ligue 2 puisqu’il ne détient pas de licence qui lui octroie ce droit. Affaire donc à suivre..

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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 14:54

Fidèle à son partenaire historique français, la Côte d’Ivoire a néanmoins développé de solides relations commerciales et diplomatiques avec d’autres pays étrangers depuis plusieurs années. Le Maroc, la Chine et les États-Unis démontrent ainsi un intérêt croissant pour Abidjan.

Plus d’un siècle de présence oblige, la Côte d’Ivoire entretient toujours des rapports privilégiés avec la France, qui a occupé le pays jusqu’à son indépendance en 1960. Mais si Abidjan demeure le premier partenaire commercial de Paris dans la zone franc et le troisième en Afrique subsaharienne après l’Afrique du Sud et le Nigéria, l’inverse n’est plus tout à fait vrai. Les investissements français restent certes conséquents en Côte d’Ivoire (1,125 milliard d’euros entre 2015 et 2020), mais la France se classe aujourd’hui seulement deuxième derrière le Maroc, qui a assuré 22 % des investissements directs dans le pays en 2015, contre 16 % pour la France. De même, Paris n’est plus le premier partenaire commercial d’Abidjan, dépassé par Abuja, la capitale nigériane.

Depuis son élection en octobre 2010, Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, a prouvé sa volonté d’ouvrir le pays au monde entier, notamment en encourageant les investisseurs étrangers. Le 19 juillet 2016, une table ronde a ainsi réuni le gouvernement ivoirien, le Royaume du Maroc et plusieurs bailleurs de fonds du Golfe arabe (Arabie Saoudite, Koweït, Dubaï, etc.) afin de lever 468 millions de dollars destinés à financer la sauvegarde et la valorisation de la baie de Cocody à Abidjan. Au même moment, Mamadou Sangafowa, ministre de l’agriculture et du développement rural ivoirien, était en visite à Pékin pour présenter le potentiel ivoirien pour l’agriculture chinoise en matière de riz, de noix de cajou et de cacao, et promouvoir l’exportation de cacao, de café, d’anacarde, de mangue et d’ananas vers la Chine. La Côte d’Ivoire est en effet le premier producteur mondial de cacao, avec près d’1,4 million de tonnes annuelles de fèves.

Bond dans le classement « Doing business »

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Depuis plusieurs années, la Côte d’Ivoire multiplie les échanges avec la Chine, avec qui elle entend renforcer sa coopération à titre commercial, mais aussi diplomatique. En avril, le président du Sénat chinois, Yu Zhengsheng, a ainsi effectué une visite officielle à Abidjan, où il a été reçu par Alassane Ouattara dans l’optique d’accélérer les rapports sino-ivoiriens. Après le rapprochement entre les agences de presse nationales des deux pays début juillet, Alain Richard Donwahi, ministre de la défense ivoirien, a déclaré fin juillet vouloir s’inspirer des réformes engagées par les autorités chinoises pour moderniser son armée, preuve des relations de plus en plus suivies entre Pékin et Abidjan.

Outre-Atlantique, la Côte d’Ivoire entretient aussi des rapports privilégiés avec les États-Unis. Quelques jours après avoir souligné la volonté des deux pays de renforcer leur coopération commerciale et diplomatique, Terence McCulley, ambassadeur américain à Abidjan, a inauguré début juillet le Centre Andrew Young, dédié à la promotion de l’entrepreneuriat. Ouvert gratuitement au grand public, le centre permettra notamment aux usagers d’apprendre l’anglais, de suivre des MOOCs et d’obtenir des renseignements pour poursuivre des études aux États-Unis. Preuve de son ouverture économique au monde entier, la Côte d’Ivoire progresse chaque année dans le classement « Doing business » établi par la Banque mondiale. En 2016, elle a ainsi gagné trois places au niveau mondial et cinq rangs parmi les pays d’Afrique subsaharienne (17e, contre 22e en 2015)

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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 14:53

Cameroun - Gambie : les 23 de Broos avec des surprises

avait annoncé les couleurs et c’est chose faite. Pour affronter la Gambie et le Gabon respectivement les 03.09.2016 et 06.09.2016 à Limbe, Hugo Broos a fait appel à un groupe remodélé avec plusieurs surprises.

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Liste des joueurs convoqués pour les matchs du 03 Septembre 2016 comptant pour le dernier tour qualificatif de la CAN Gabon 2017 et du 06 Septembre 2016 contre le Gabon en amical.

GARDIENS DE BUTS

  • 1. ONDOA Fabrice (FC Séville)
  • 2. ONANA André (Ajax Amsterdam)
  • 3. POUATY Moise (Union de Douala)

DEFENSEURS

  • 4. OYONGO BITOLO Ambroise (Impact de Montréal)
  • 5. DJETTEI Mohamed (Gymnastic Taragone)
  • 6. NGADEU NGADJUI (Slavia Prague)
  • 7. MBIMBE Aaron (Coton Sport Garoua)
  • 8. MBAIZO Olivier (Union de Douala)
  • 9. TEIKEU Adolphe (Sochaux France)
  • 10. NGWEM Jonathan (FC Progresso de Luanda)
  • 11. NYOM Alan (Watford)

MILIEUX DE TERRAIN

  • 12. KOM Franck (Karlsruhe)
  • 13. SIANI Sébastien (KV Oostende)
  • 14. TCHIANI Tony (Colombus Crew)
  • 15. DJOUM Arnaud (Hearts)
  • 16. BOYA Franck (Apejes de Mfou)
  • 17. SALLI Edgar (FC Nuremberg)

ATTAQUANTS

  • 18. MOUKANDJO Benjamin (FC Lorient)
  • 19. NJIE Clinton (Totenham Hotspur)
  • 20. CHOUPO MOTING (FC Schalke 04)
  • 21. NDIP TAMBE (Spartak Trnava)
  • 22. ABANG Anatole (BK Avarta Danemark)
  • 23. TOKO Karl (Angers)
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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 17:35

Lydienne Yen Eyoum, condamnée à 25 ans d’emprisonnement ferme Archives

L’information figure dans l’édition de l’hebdomadaire parisien en kiosque cette semaineL’avocate française d’origine camerounaise Lydienne Yen Eyoum aurait eu l’intention de remercier Paul Biya pour l’avoir fait libérer après sa condamnation à vingt-cinq ans de prison pour détournements de fonds publics. C’est ce qu’affirme l’hebdomadaire dédié au continent noir Jeune Afrique. « (…) selon nos informations, elle s’est renseignée sur le moyen de faire parvenir une lettre de remerciements au président Paul Biya qui l’a fait bénéficier d’une remise de peine sous la pression de l’Elysée » écrit le journal édité à Paris dans son édition en kiosques cette semaine. Notre confrère se demande ce qu’il adviendra de « la plainte pour torture qu’elle avait déposée contre le chef de l’Etat camerounais ». Celle-ci avait été déposée le 29 juillet 2011 en France avec constitution de partie civile. La plaignante y dénonçait des faits de torture et des actes de barbarie qui se seraient déroulés du 8 janvier 2010, jour de son incarcération, au mois de mars 2011, date à laquelle, écrit Lydienne Yen Eyoum, son régime d’incarcération s’était durci.

Lydienne Eyoum a été libérée le 04 juillet 2016 après six années passées à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. Elle bénéficiait là d’une « remise totale de la peine à purger », précisée par le décret présidentiel qui lui accordait la grâce. Elle voyait ainsi annulée la peine de 25 ans de prison à elle infligée par le Tribunal criminel spécial pour le détournement de la somme de 1, 077 milliards de Francs Cfa. Cette somme représentait le total de la somme retenue par la juriste en 2004 après une opération de recouvrement au près de la Société générale de banques au cameroun (Sgbc) pour le compte du ministère des finances. Lydienne Yen Eyoum considérait ce milliard comme étant ses honoraires alors que la justice camerounaise soutenait qu’elle avait volé ce pactole

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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 17:32

Abuja, capitale du Nigéria Archives

«Le Nigéria est soudainement devenu un pays pauvre», a reconnu le Président Muhammadu Buhari, jeudi, lors d’une conférence en présence de représentants des Nations Unies à Abuja.

«Avant que je ne prenne mes fonctions, le pétrole se vendait à quelque 100 dollars le baril. Ensuite, il s’est effondré à 37 dollars, pour osciller maintenant entre 40 et 45 dollars le baril», s’est défendu le Président nigérian pour expliquer cette descente aux enfers de l’économie nigériane, relaie Jeune Afrique.

C’est que, ec la chute du prix du baril, inflation, insécurité au Sud, crise humanitaire au Nord, pénurie d'électricité, en quinze mois, l'économie du Nigéria s'est effondrée au point de perdre sa première place en Afrique, ainsi que celle de premier exportateur de pétrole. Le géant d’Afrique de l’Ouest, qui tire 70% de ses revenus de sa production de pétrole, a laissé la place de première économie africaine à l’Afrique du Sud, selon les derniers calculs des PIB en dollars par le Fonds Monétaire International (FMI) mercredi.

Pourtant, les deux pays sont en difficulté. «Mais le Nigéria est très lent à s’engager sur la voie de la croissance, je ne pense pas qu’il puisse retrouver sa première place bientôt», note analyste financière spécialisée sur l’Afrique de l’Ouest pour Teneo Holdings Intelligence.

Il y a quelques mois déjà, le Nigéria perdait la première place d’exportateur d’or noir sur le continent au profit de son rival angolais. Selon les chiffres de l’OPEP publiés vendredi, le Nigéria produit 1,5 million de barils par jour - contre 1,78 million pour l’Angola -, et accuse une chute de 21,5% par rapport au mois de janvier (soit un manque à gagner de 41.300 barils par jour), notamment à cause des insurrections de groupes rebelles dans la région pétrolifère du Delta.

«Les Vengeurs du Delta, nouveau groupe armé aux velléités indépendantistes, font régulièrement exploser des installations pétrolières depuis le début de l’année et ont promis de mettre le pays à genoux tant que leurs revendications ne seraient pas entendues», rapporte Jeune Afrique.

L’agriculture est le seul secteur à enregistrer de la croissance, alors le secteur bancaire s’effondre, suivi de celui des services, et de l’industrie, en déclin depuis le début de l’année. Le gouvernement prend d’ores et déjà des mesures pour relever la pente. La première est la fiscalité des entreprises. C’est ainsi que, dans les rues de Lagos, des publicités fleurissent, rappelant aux particuliers que «ne pas payer ses impôts est un crime». Selon Oxfam, le Nigéria perd l’équivalent de 12% de son PIB dans des circuits illicites. Un record pour le continent.

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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 17:29

(Extrait)… Les grands vecteurs du tribalisme au Cameroun à ce jour, sont avant tout les «élites», dont certaines se servent de leur appartenance ethnique pour négocier des positions de pouvoir dans l’administration publique, comme dans la politique. Elles embarquent, pour cela, leurs congénères tribaux dans leurs batailles, en leur brandissant l’épouvantail du «retard» de leur groupe ethnique, ou de la discrimination dont ils doivent prémunir celui-ci, et doivent pour cela demeurer « vigilants ».

Les « élites » importent ainsi, au Cameroun, le comportement du « pouvoir Hutu » au Rwanda, à savoir un discours au-dessus des classes sociales, et par voie de conséquence occultant de leur antagonisme.

Les « élites », du monde des affaires, quant à elles, se servent de l’appartenance tribale commune avec des personnes, pour les exploiter économiquement. Des hommes d’affaires et commerçants, abusent très souvent de ce fait, de la solidarité tribale pour rémunérer, à moindre coût, leurs employés, contrecarrer des grèves dans leurs entreprises, etc. (…)

La contre-vérité des 250 ethnies.

Le peuple camerounais est communément présenté comme composé de 250 ethnies, et par voie de conséquence, de 250 dialectes, l’expression langues n’étant généralement pas admise pour l’Afrique.

Qu’en est-il réellement ?

Il faudrait tout d’abord critiquer la sémantique introduite auprès de nous par les Européens, et qui répartit le continent africain en tribus, clans, dialectes et patois, et accrédite la fiction d’une extrême division de celui-ci.

D’un point de vue européen, les Osananga, les Manguisa, les Eton, les Ewondo, les Bene, les Akonolinga, les Bam-vele,

les Mbidambani, les Mvele, les Etenga, les Fong, les Bulu, les Fang, les Ntumu, les Mvaé, les Okak, forment dix-sept tribus différentes.

Or, d’un point de vue camerounais, tel n’est pas le cas.

De même, vu d’Europe, les Babete, les Galim, les Babadjou, les Mbouda, les Baleng, les Bafoussam, les Bandjounais, les Bangoua, les Bangangté, les Bamena, les Bazou, les Bangou, les Bachingou, les Bana, les Baham, les Badenkop, etc, ne forment qu’une seule et même tribu, les Bamiléké.

Pour quelle raison ? N’est-ce pas là deux poids deux mesures ? Quels critères ont-ils été retenus pour effectuer ces deux classements ? Est-ce le critère de la langue ? Dans ce cas, des Osanaga aux Okak, c’est la même langue qui est usitée, comment donc parler de dix-sept tribus différentes ? Et dans le même temps, les Bangangté, Mbouda, Dschang, Bafoussam, etc., parlant des langues différentes, pourquoi les appeler tous Bamiléké ?

On le voit bien, il y a problème. En parcourant les régions du Cameroun, et en y dénombrant les communautés linguistiques et culturelles, il n’est guère possible d’atteindre simplement cinquante groupes ethniques, cinquante tribus ainsi que l’ont fait les anthropologues français et l’ont entériné les intellectuels camerounais.

La contre-vérité d’un peuple désuni avant 1958.

Seconde contre-vérité monumentale, et qui s’est enracinée dans la tête des gens : la division du peuple camerounais avant l’avènement de son second gouvernement en 1958.

Ceci est totalement inexact. Le peuple camerounais a prouvé son unité dès le lendemain du partage de notre territoire par les colonisateurs français et britanniques le 04 mars 1916, en deux : une « zone française » à l’Est, et une « zone anglaise » à l’Ouest.

Notre peuple n’a jamais accepté cet acte ignoble, l’a toujours rejeté, et a manifesté de diverses manières ce rejet.

I- La rédaction d’un mémorandum pour les diplomates réunis à Versailles en 1919.

Aussitôt la paix rétablie en Europe en 1918, et la conférence destinée à garantir celle-ci convoquée en 1919 à Versailles dans la banlieue parisienne, des chefs, rois, et autres personnes éveillées du Cameroun, ont adressé aux diplomates européens représentant leurs pays à cette rencontre un mémorandum pour réclamer deux choses :

1/- l’indépendance du Kamerun, conformément aux traités du 12 juillet 1884 instaurant le protectorat allemand sur nos terres et qui n’était valable que pour une durée de trente ans, et, de ce fait, s’achevait le 12 juillet 1914 ;

2 /- la reconstitution du Kamerun originel, c’est-à-dire dans ses frontières d’avant la division du 04 mars 1916.

Naturellement, les conférenciers de Versailles ont froissé le document et l’ont jeté à la poubelle.

II – Le rejet des orthographes Cameroun et Cameroon au profit de Kamerun.

Aussitôt la division du 04 mars 1916 opérée, les Français et les Britanniques ont entrepris de « franciser » et « d’angliciser » l’orthographe du nom de notre pays. Les premiers l’ont transformé en « Cameroun », tandis que les seconds en « Cameroon », abandonnant tous « Kamerun ». Bien mieux, les Français avaient même tenté de l’abolir purement et simplement. Ce sont les traités de Versailles avec la naissance de la Société des Nations, SDN, qui sont venus leur faire renoncer à leur projet. En effet, de 1916 à 1923, ils n’ont fait que désigner notre pays sous l’appellation « Territoires occupés de l’ancien Cameroun ». C’est après 1923 qu’ils l’ont finalement abandonnée pour ne plus utiliser que l’orthographe Cameroun. (…)

En « zone française », il n’était guère possible d’écrire Kamerun, sans provoquer le courroux de l’administration et par voie de conséquence, subir de terribles représailles. C’est pourquoi, lors-que naît en 1948 l’Union des Populations du Cameroun, UPC, ses membres fondateurs ont recours à « Cameroun » plutôt qu’à « Kamerun » comme leurs homologues de la « zone anglaise ». Néanmoins, dans tous ses documents, l’UPC utilisera l’orthographe originelle, à savoir « Kamerun ». De leur côté, les étudiants camerounais en France et en Grande-Bretagne, après avoir un moment opté pour l’orthographe modifiée, sont retournés en 1958 à celle originelle, sur proposition d’un étudiant de la « zone anglaise » à Londres, Bernard Fonlon. L’Union Nationale des Etudiants du Cameroun, UNEC, deviendra ainsi, Union Nationale des Etudiants du Kamerun, UNEK, dès le mois de janvier 1959.

III – La préparation des Missions de visite des Nations Unies de 1949 et de 1952.

Le Cameroun étant devenu en 1946 un territoire sous tutelle des Nations Unies, le Conseil de Tutelle de l’ONU y a dépêché quatre « Missions de visite » entre 1946 et 1960. Ces missions visaient à s’assurer, par des enquêtes sur le terrain, de l’application effective et convenable des clauses de l’accord de tutelle du 13 décembre 1946, tant par le gouvernement britannique que français. La première s’était déroulée en 1949, la seconde en 1952, la troisième en 1955, et la quatrième et dernière en 1958.

En préparation de la première, à savoir celle de 1949, les populations de la « zone anglaise » avaient donné naissance à un parti politique dont le programme était d’œuvrer à la reconstitution du Kamerun, à travers une réunification des deux parties arbitrairement séparées le 4 mars 1916, et à qui ils avaient attribué pour dénomination, Kamerun National Fédération, K.N.F., en abrégé, K.N.F. Ils cherchaient ainsi à démontrer aux diplomates onusiens qui allaient, quelques mois plus tard, séjourner sur notre sol, que tout comme leurs parents, ils rejetaient la division de 1916.

Lorsque la mission de visite est arrivée au Cameroun, l’administration coloniale britannique avait soigneusement empêché tout contact entre celle-ci et les fondateurs du K.N.F. On imagine aisément la forte déception des populations du Southern Cameroon qui s’en était suivie mêlée d’une profonde frustration. Ils s’étaient ainsi mis à attendre de pied ferme la prochaine mission de visite. Celle-ci devait avoir lieu en 1952, soit, trois années plus tard.

En préparation de cette seconde mission, des délégués de la « zone anglaise » et d’autres de la « zone française » s’étaient réunis à Tiko, le 22 août 1952, et avaient signé et rendu public un document qu’ils avaient intitulé « Proclamation de Tiko ». Que disait-elle ? Les populations des deux rives du Mungo s’engageaient à ne jamais renoncer à leur rejet de la division de leur patrie par les colonialistes franco-britanniques le 04 mars 1916, et d’œuvrer par conséquent pour la reconstitution du Kamerun dans ses frontières d’avant cette date, autrement dit, la réunification de notre territoire.

Ainsi donc, lorsque le 18 février 1958 est investi le second gouvernement de la « zone française », celui-ci ne vient tout simplement qu’emboîter le pas à toute cette bataille que mènent les Camerounais des deux rives du Mungo, depuis qu’ils ont connu une division administrative et non des cœurs, en 1916. Il n’en est guère l’initiateur. Il n’en est que le continuateur, tout comme le gouvernement de Buea issu des législatives du mois de février 1959. (…)

V – L’accueil d’Ahmadou Ahidjo à Yaoundé par les Ewondo et les Eton, le 18 février 1958.

Lorsque Jean Ramadier, Haut-commissaire de la République française au Cameroun, obtient, le 16 février 1958, la démission d’André-Marie Mbida et désigne à sa place Ahmadou Ahidjo, il redoute un soulèvement des Ewondo et des Eton, groupe ethnique dont Mbida était issu et qui contrôlait la capitale du Cameroun « français ». En effet, il estime que, de par son appartenance ethnique, un Fulbé de Garoua, du faible nombre de ses congénères à Yaoundé à l’époque, en comparaison avec le nombre écrasant des Ewondo et des Eton, et enfin de sa religion musulmane alors que Mbida était catholique, en plus religion du Sud du pays, Ahmadou Ahidjo ne sera guère accepté par la population locale. En prévision de ce rejet qui, selon lui, pourrait se traduire par des massacres de Nordistes à travers la ville, autrement dit, une guerre civile, il avait fait venir l’armée française de la base de Koutaba, et l’avait postée à Obala, prête à mâter cette insurrection imaginaire. Mal lui en a pris, c’est dans sa tête de colon uniquement que les choses pouvaient se passer ainsi qu’il le redoutait, et non dans la réalité. Les populations de Yaoundé et des environs, à savoir les Ewondo, Eton, Mvele, Bene, etc., ont plutôt souhaité la bienvenue à Ahmadou Ahidjo, et ont accepté de bonne grâce son pouvoir. Elles ont prouvé aux colons qu’elles n’étaient pas les tribalistes prêts à organiser des massacres que ceux-ci voyaient en eux. Au bout d’une semaine, Jean Ramadier a été bien obligé de reconnaître l’évidence. Les Camerounais n’étaient pas prêts à se lancer dans une guerre civile…

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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 17:27

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Le staff technique des lionnes indomptables du Cameroun pourrait voir l’arrivée d’un expatrié dans les prochains jours. Si à la Fécafoot, on ne souhaite rien confirmer, notre informateur nous indique cependant que ce n’est plus qu’une question de temps. Mathieu Degrange sera greffé au staff technique pour conduire les filles vers le sacre. "Tombi veut que le Suisse aide notre staff. Vous savez que l’année dernière, il a travaillé avec nos différentes sélections féminines, question de les remettre à point physiquement. Et vous même vous avez vu les résultats. Pour le président Tombi, ce Monsieur peut parfaitement aider aussi Enow à la CAN, raison pour laquelle il sera avec nous là-bas", explique notre source.

Ainsi donc, à 100 jours de la compétition, la sélection nationale aura ce spécialiste en préparation physique qui aura pour mission de physiquement préparer l’équipe afin qu’elles répondent parfaitement sur le terrain.

L’arrivée de cet autre entraîneur risque de perturber l’état d’esprit du staff qui dispose déjà d’un préparateur physique depuis les dernières grandes compétitions, CAN et Coupe du monde fémininMathieu Degrange, de nationalité suisse et exerçant le métier professeur d’Education Physique et Sportive avait déjà séjourné au Cameroun en fin d’année dernière. Il avait pour mission d’évaluer les performances physiques de certaines de nos footballeuses en vue des échéances sportives futures. Depuis quelques jours et selon nos informations, Tombi A Roko Sidiki souhaiterait intégrer le technicien au banc de touche de la sélection nationale de football féminin.

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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 17:25


Bouaké - L'Unité de formation et de recherche (UFR) des Sciences juridiques et de gestion administrative de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké forme à des Masters professionnels en Contrats publics et des prélèvements sociaux, Fiscalité, Droit rural et activités agricoles et Droit humanitaire, afin d'offrir des opportunités d’emplois aux étudiants après leur cursus.


Cette UFR forme en sept Masters dont les quatre professionnels ci-dessus. Elle a procédé, vendredi au lancement du quatrième intitulé Master des Contrats publics et des prélèvements sociaux. Le vice-président de l’université Alassane Ouattara, le professeur Kodo Michel, a indiqué, à cette occasion, que son institution œuvre pour l’employabilité de ses diplômés en encourageant la professionnalisation des filières, saluant tous les acteurs qui les y accompagnent.



Tout comme lui, le doyen de l’UFR des sciences juridiques et de gestion administrative, Pr. Silué Nanga, a remercié les acteurs du monde professionnel impliqués dans la formation des étudiants pour l’obtention de ces Masters qui se préparent en deux ans après la licence dans le système Licence, Master, Doctorat (LMD).



Pr. Nanga, a expliqué que le Master des Contrats publics et des Prélèvements sociaux, tout comme les autres, va «offrir beaucoup d’opportunité aux étudiants», parce qu’au départ «les personnes ressources qu’il faut» y ont été associées et des spécialistes de la question apprécient le parcours de formation et participent à son élaboration.



Le directeur des marchés publics, Coulibaly Yacouba, a dit une conférence sur le thème: «Marchés publics et émergence». Le directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAM), Bamba Karim, avait également instruit les étudiants, le 2 août, sur le projet de Couverture maladie universelle (CMU)

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