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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 11:16
 
 
Côte d'Ivoire: Une infirmière anesthésiste se suicide au chu de Yopougon
 
Côte d'Ivoire: Une infirmière anesthésiste se suicide au chu de Yopougon
 
 
 
 
 
 
africapress.com-   Samedi 17 février 2018 -À la retraite depuis un an, une infirmière Rechercher infirmière anesthésiste accablée de problèmes n'a pas pu supporter son nouveau statut social. Dans la nuit de mercredi à jeudi, elle s'est donnée la mort, alors hospitalisée en service de gastrologie au chu de Yopougon, apprend  des sources internes ce samedi.

Quitter son activité professionnelle peut réveiller des sentiments inattendus, et cette nouvelle vie doit être soigneusement préparée. Hélas ! Cela n'aurait pas été le cas pour une infirmière Rechercher infirmière spécialiste en anesthésie et réanimation anciennement au chu de Yopougon, figurant dans ce registre.
 
À la retraite depuis le 31 décembre 2016, cette sexagénaire était régulièrement confrontée aux réalités liées à son nouveau statut social; manque d'argent, problème de santé, souci familial  mêlés.  En plus sans enfant ni mari, elle devait également supporter le poids de la solitude.

Déprimée donc et hospitalisée la veille à son ancien lieu de travail, précisément en service de gastrologie, l'infirmière expérimentée a préféré se suicider face à cette nouvelle situation contraignante, notamment en se sectionnant une artère, dans la nuit de mercredi à jeudi 15 février.

Toutes les tentatives alors réalisées par le personnel de santé pour maintenir en vie leur collègue sont restées vaines. Surnommée "Maman Mado", elle s'en est allée de la plus triste des manières.

En Côte d'Ivoire, le départ à la retraite s'accompagne de sentiments en demi-teinte, entre soulagement et peur de ne plus trouver sa place. Et cette situation fait bien de dégâts dans les familles moins aisées
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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 11:13
          
 
Ils sont 1954 ressortissants algériens qui sont actuellement détenus dans les prisons françaises. Un record pour l’Algérie qui est en tête, suivi de très près par son voisin le Maroc.
 

Selon le ministère français de la Justice, 1954 ressortissants algériens sont actuellement détenus en prison par la France, contre 1895 personnes originaires du Maroc. L’information, révélée cette semaine, a été rapportée par Le Figaro, ce vendredi 16 février 2018.

Le ministère français de la Justice précise toutefois que « la fiabilité des informations ne permet pas de détailler les prévenus des condamnés ». Sur une population carcérale estimée à 69 077 personnes, 14 964 ressortissants étrangers sont au total détenus actuellement dans les prisons françaises. Il se trouve toutefois que les ressortissants algériens représentent la nationalité la plus représentée parmi les détenus emprisonnés en France, suivis de près par les Marocains (1895 détenus). Ensuite viennent les Roumains (1496 détenus) puis les Tunisiens (1002 détenus). 10 apatrides, 43 personnes dont la nationalité n’est pas renseignée et 23 dont elle est inconnue sont par ailleurs présents dans la liste des détenus en France par ressortissants.

En 2008, indique Le Figaro, le ministère français de la Justice révélait qu’il y avait 11 140 détenus étrangers en 2007, représentant 19,2% de l’ensemble des détenus. Jusqu’en 2007, le nombre de ressortissants étrangers détenus en France a en réalité diminué depuis son pic de 1993, lorsqu’ils étaient estimés à 15 322 détenus, soit 31,1% de l’ensemble.

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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 11:11

En marge du match amical des préliminaires de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) prévu ce mardi contre le Deportivo Niefang, le club camerounais effectue le déplacement de la Guinée Equatoriale en trois vagues.

Le 18 février 2018
 
 
 
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Le vainqueur de la Coupe du Cameroun 2017 arrive en Guinée Equatoriale en pièces détachées. Vainqueur à Limbe 2-1, New Stars de Douala a en effet rendez-vous avec le Deportivo Niefang mardi, à l’occasion du match retour des préliminaires de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Une partie de l’équipe camerounaise s’est envolée jeudi dernier. Ce dimanche, un autre petit groupe de joueurs va rallier le pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations 2015. Demain lundi, c’est au tour du staff technique dont l’entraîneur principal, Bernard Fotso qui mettra le cap sur la Guinée Equatoriale. Ce déplacement en vagues dit-on, s’explique « en raison de problèmes administratifs ». « New stars ne pouvait en conséquence pas disputer son match de la deuxième journée d’Elite One contre Union de Douala jeudi dernier ».

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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 11:08
          
 
Au Maroc, des informations circulent depuis deux jours et font état de la cessation d’activités de Coca-Cola à cause de la fin des subventions du sucre annoncées par le gouvernement. Qu’en est-il ?
 

Le bruit a couru et la presse l’a relayé à grands fracas. La société Coca-Cola est annoncée mettre la clé sous le paillasson en raison de la fin des subventions du sucre annoncées par le gouvernement. Sauf que la firme a catégoriquement démenti les rumeurs.

Dans un communiqué, la société souligne que « The Coca-Cola Export Corporation–Succursale du Maroc dément catégoriquement les allégations parues dans les articles en question concernant la cessation de ses activités industrielles au Maroc ». Mieux, la compagnie a souligné que « The Coca-Cola Export Corporation – succursale du Maroc se réserve le droit de recourir aux instances compétentes pour protéger ses intérêts et son image, auxquelles ces fausses informations ont porté préjudice ».

Des informations faisaient état de la volonté de la compagnie de transférer son activité marocaine, principalement celle de son usine de Tanger, vers la Turquie. La raison : la volonté du gouvernement de décompenser le sucre en poudre que les industriels des boissons gazeuses utilisent dans leur processus de fabrication, détaille Le360, qui insiste que cet argument ne semble pas tenir. Car si les industriels utilisent bien ce sucre subventionné, ils reversent par la force de la loi l’équivalent de la subvention aux caisses de l’Etat. Une suppression de la subvention n’aurait donc pas grand effet sur les coûts.

Le site va plus loin expliquant que l’usine de Tanger citée comme celle devant être transférée vers la Turquie n’est pas une unité de la compagnie américaine. Elle appartient, au même titre qu’une autre usine à Oujda, à Atlas Bottling company du groupe Diana Holding (famille Zniber). Ce dernier n’est qu’un franchisé de la marque et distribue principalement dans le nord et l’Oriental. Le reste du territoire national étant couvert par l’usine d’Agadir de la Société de boissons gazeuses du Souss (SBGS) de la famille Belahssen, mais surtout par North Africa Bottling Company (NABC) qui dispose de plusieurs unités dans le centre du pays et qui couvre quasiment 70% du réseau marocain. Ce qui pourrait rassurer plus d’un Marocain.

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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 11:02
          
 
 
Originaire d’Obala, dans la Lekié, Région du Centre, Vincent Nguini fait partie des artistes les plus doués et des guitaristes les plus réputés de sa génération.
 

Ses états de service sont pour le moins impressionnants. Ancien directeur musical de son compatriote Manu Dibango, et chef d’orchestre de la vedette américaine Paul Simon, Vincent Nguini naviguait entre divers styles musicaux : afro-pop, afro-folk, afro-funk, afro-jazz, afro-blues ou afro-soul, avec des influences bikutsi, makossa, etc.

Vincent Nguini débute sa carrière musicale en 1969 en interprétant dans les clubs et hôtels du Cameroun des standards jazz et pop de groupes et artistes comme les Beatles, Jimmy Hendrix, Deep Purple, The Who, Crosby, Stills & Nash ou Frank Zappa…

Par la suite, il prend la direction de l’Afrique de l’Ouest en 1973. Il se frotte alors entre autres genres musicaux à l’Afro-beat au Nigeria, au Highlife. En 1978, il va rejoindre son compatriote Manu Dibango et devient son chef d’orchestre. Il participe alors aux enregistrements de Henry Salvador, Slim Pezin et Jean Dikoto Mandengue.

Poussé par l’envie d’explorer de nouveaux horizons, Vincent Nguini rejoint les Etats-Unis en 1987. Il y collabore avec Paul Simon comme lead guitar dans son célèbre album Rhythm of the Saints. Véritable requin des studios. Très rapidement, Nguini fait l’unanimité dans les milieux artistiques, ce qui lui vaut d’être sollicité par les grands noms de la scène américaine tels que Chris Botti, George Benson, Jimmy Buffet, Eric Gale, Earl Klugh, Ethnita Hernandez, Ruben Blade, Hugh Masekela, Stanley Clark, Paul McCartney, Michael Brecker, Thelma Houston, et bien d’autres. Vincent Nguini ne fait pas seulement dans la musique populaire puisqu’il écrit des partitions musicales pour l’orchestre philharmonique de Philadelphie (Etats-Unis).

Nguini a aussi accompagné de sa guitare le batteur Ebeny Donald Wesley qui a composé de nombreux tubes comme “All Night Long” de Lionel Richie, “Reggae Dancing” de Kool & The Gang, “Dady Cool” de Boney M ou Pata Pata de Sylvie Vartan, une reprise du fameux tube de Dorothy Masuka popularisé par Miriam.

En France, des célébrités telles Joe Dassin, Sheila et Karen Cheryl et au Canada Diane Dufresne, ont bénéficié de sa collaboration…

Bien qu’il ait fait le tour du monde, Vincent Nguini reste très attaché à ses racines. C’est ce qui justifie son morceau Esani consacré à une danse traditionnelle exécutée lors des cérémonies funéraires des notables Béti.

Fondateur du label Vincent Nguini Records, il compose, arrange et produit ses propres albums : Symphony-Bantu (1994), Mezik Me Mvamba (1997), Sunshine Day (1999) Traveler (2002) ou encore Douma (2005).

La musique camerounaise vient de recevoir un nouveau coup. Après les icônes du Bikutsi Mbarga Soukous et Elysée Essomba, c’est au tour du guitariste Vincent Nguini d’avoir cassé sa pipe. C’était le vendredi 8 décembre dernier au Brésil.

 
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18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 11:01
 

 

 
CAN 2019 : menace sur le stade Paul Biya

 

Moins d’un mois après la première visite d’inspection de la Confédération africaine de football, les nouvelles du Complexe multisports d’Olembé ne sont pas bonnes. Le chef du projet de construction de cette infrastructure qui va abriter en son sein le stade Paul Biya a démissionné.

 
 
 
 
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Le chef du projet de construction du Complexe multisports d’Olembé a jeté l’éponge. Marc Debandt a démissionné ce 16 février 2018. Officieusement, des sources avisées croient savoir que l’ingénieur belge « subissait des pressions de la part de fonctionnaires tapis au sommet de l’Etat, qui lui réclamaient des retro-commissions ». Ce que l’entreprise qui l’employait nie en bloc. « Marc Debandt, ingénieur chargé de conduire le projet de construction de l’infrastructure d’Olembé n’est responsable, ni de la gestion financière, ni des achats, ni des contrats de l’entreprise », écrit la Direction générale de Gruppo Piccini. Et donc, « n’étant pas de la chaine de décision stratégique ou de gestion des deniers, il ne pouvait par conséquent pas être exposé à quelque pression et exigence de retro-commission que ce soit  », poursuit le top management de l’entreprise italienne.

La démission du désormais ex-chef du projet de construction du Complexe multisports d’Olembé arrive pourtant moins d’un mois après la première visite d’inspection de la mission de la Confédération africaine de football (CAF) au Cameroun. Or, c’est en effet ce dernier qui avait rassuré les inspecteurs du Cabinet Roland Berger, au point de se porter caution morale pour le respect des délais. Lui qui assurait à cette occasion que « la majorité des poutres et une bonne partie des élément sont en place. Côté Nord, on a bien avancé avec les poutres, on a coulé sur place, et l’équipe de pré-montage va commencer dans les jours qui viennent. Côté Est, ça suit le programme. En même temps, on a commencé les gradins ». Et d’annoncer l’arrivée d’autres pièces préfabriquées au Port autonome de Douala à la fin du mois de février en cours. Sur le chantier, près de 700 techniciens s’attellent à poursuivre le travail.

La menace persiste

Mais alors que sur le chantier les techniciens s’attellent à poursuivre le travail, le départ de Marc Debradt laisse présager de gros risques sur le projet. « D’autres techniciens pourraient le suivre dans sa démarche », apprend-on. D’autant plus que la menace du président de la CAF continue de planer sur le pays hôte de cette première CAN à 24 équipes. « Entre le rapport d’inspection et le cahier de charges, il y a un déficit énorme qu’on demande au Cameroun de rattraper dans la mesure du possible », avait indiqué le Malgache, bottant en touche les observations des inspecteurs ayant séjourné en terre camerounaise. Confortant la thèse selon laquelle il souhaiterait retirer la CAN au Cameroun au profit du Maroc qui s’est déjà déclaré candidat à la reprise

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 09:09
 

Interview

Raymond Kalla : « Je laisse la place aux autres... J’ai fait mon temps »

"...Nous rencontrons l’Allemagne ce mercredi. C’est à nous de prendre notre revanche." »

Camfoot.com

On le savait discret et on n’en avait plus entendu parler que par l’entremise de la presse allemande. Sans s’y attendre, c’est à un véritable chemin de croix qu’a dû se plier notre reporter pour le sortir d’un mutisme délibéré. Le jeu en valait la chandelle, car c’est un Raymond Kalla Nkongo enjoué qu’il a rencontré ce samedi, au sortir du dernier entraînement de son club Bochum, avant le choc contre le Bayern de Munich.

 
 
 
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Au pas de course après une douche bien sentie dans les vestiaires du club, c’est à la cadence des sonorités d’un Makossa old school dans sa voiture (et quelle voiture !), qui donnent le la de la série de question-réponses, un peu plus tard dans les salons d’un hôtel huppé du centre-ville de Bochum. Un rien désinvolte, mais toujours aussi imposant sous son mètre quatre-vingt-dix, il parcourt une fois de plus les chemins du désastre nippon, son "vrai-faux" retour en équipe nationale, son club, sa blessure, les Lions. "Baresi" s’ouvre sur tout ou...presque.

Camfoot.com : Raymond Kalla, nous sommes ici à Bochum après votre dernier entraînement en vue de votre match contre le Bayern. Comment le préparez-vous ?

Raymond KALLA : Pour le moment ça ne va pas très bien pour le club. Nous avons eu un gros mouvement de joueurs à l’intersaison. Notre position est un peu inquiétante. Le match de demain (dimanche soir, perdu 1-3, ndlr) est très important et nous avons besoin des trois points de la victoire. Nous sommes conscients de l’enjeu du match.

Kalla aux entraînements d’avant match contre le Bayern

Camfoot.com : Est-ce la raison pour laquelle ces entraînements étaient si intenses et si physiques ?

Raymond KALLA : L’entraîneur a insisté sur le fait qu’il fallait aller au choc et être très concentré. Vous savez qu’avec le Bayern, à la moindre faute, le cuir se retrouve dans les filets. L’équipe des réservistes qui simulait le Bayern s’est arrangée à jouer dans leur style. Si demain (dimanche soir, ndlr) on fait la même chose, je pense que cela devrait aller.

Camfoot.com : Il y a 2 semaines, votre club vous annonçait indisponible pour plusieurs semaines. Après moins de 15 jours, vous êtes sur pied. Votre blessure était-elle si sérieuse ?

Raymond KALLA : En effet, j’ai eu une élongation à la cuisse et c’était assez sérieux. Nous avons tous cru que ma mise à l’écart serait très longue. Le club est dans une mauvaise passe et il me fallait revenir rapidement. Les soins intensifs, avec l’aide de Dieu et des médecins, m’ont permis de revenir 12 jours après. C’est une bonne chose pour tout le monde.

Le double champion d’Afrique est une vraie star à Bochum
Ici sollicité par de jeunes fans après les entraînements.

« J’ai fait mon temps et j’aimerai vraiment que l’on respecte ma décision. »

Camfoot.com : Au moment même où le Vfl Bochum annonçait votre blessure, le coach du Cameroun Winfrield Schäfer annonçait votre retour en équipe nationale. Il est passé à l’acte en vous mettant sur sa liste pour le match du 17. Vous avait-il prévenu ? Votre club était-il au courant ?

Raymond KALLA : Je pense que la moindre des choses est qu’avant de mettre quelqu’un sur la liste, il faut l’aviser. C’est vrai que le président de la fédération, le directeur administratif et le coach m’ont téléphoné dans cette période là. Je leur ai expliqué mon cas et je les ai assuré que c’était une décision personnelle pour moi. Vous savez, j’ai passé de bons moments en équipe nationale, j’ai gagné des trophées et ma décision, qui est ferme, a été prise pour consacrer mon temps à ma famille qui a besoin de moi et aussi à mon club. J’ai appelé le coach pour lui dire de ne pas compter sur moi et que je ne comptais pas retourner en équipe nationale. Je laisse la place aux autres joueurs talentueux que nous avons et qui veulent représenter leur pays tout comme je l’ai fait pendant plusieurs années. J’ai fait mon temps et j’aimerai vraiment que l’on respecte ma décision

Raymond Kalla après l’entrainement de samedi à Bochum
« La moindre des choses est qu’avant de mettre quelqu’un sur la liste, il faut d’abord l’aviser... »

Camfoot.com : Cette semaine également Modeste Mbami a fait état de certains problèmes justifiant son retrait en équipe nationale. Avec votre expérience, que peut-il s’être passé ?

Raymond KALLA : (Silence...) Ah bon ! Je n’étais pas au courant. Je n’en sais rien.

Camfoot.com : Avez-vous gardé le contact avec les anciens ? Je fais allusion à Lauren, Womé, Boukar, etc...

Raymond KALLA : Vous savez, nous avons passé tellement de bons moments ensemble que nous avons gardé nos liens d’amitié. Que ce soit Lauren, Womé, Alioum, on se communique assez fréquemment.

Camfoot.com : Avez vous une idée de la raison pour laquelle Lauren Etamè refuse de rejouer en équipe nationale ? Il n’a pas trop communiqué là dessus...

Raymond KALLA : Quand nous causons, on parle de nous, de la famille. C’est vrai qu’à certains moments on parle de l’équipe nationale comme maintenant où ça ne va pas bien. On espère que l’équipe réagira. Mais on ne parle pas du pourquoi. On parle de la famille, des vacances, etc... C’est sa décision.

Raymond Kalla répondant à nos questions
« ...Les Lions Indomptables réagissent en Lions quand ils sont cloués au mur comme c’est le cas en ce moment. »

« J’ai passé de bons moments en équipe nationale, j’ai gagné des trophées et ma décision, qui est ferme, a été prise pour consacrer mon temps à ma famille qui a besoin de moi et aussi à mon club. »

Camfoot.com : Étant encore jeune pour jouer et puisque vous êtes son ami, pensez-vous qu’il reviendra un jour ?

Raymond KALLA : Je ne sais pas. Allez lui poser la question ! C’est à lui de vous répondre, pas à moi.

Camfoot.com : Si nous revenions un moment sur votre séjour en équipe nationale. Quel est votre meilleur souvenir.

Kalla, visiblement à son aise en Allemagne

Raymond KALLA : Avec les Lions, les souvenirs sont intarissables. Durant la majorité de mon passage, j’ai eu beaucoup de plaisir. Bien sûr qu’il y a eu quelques mauvaises périodes, ce genre de passage à vide où rien ne vous réussi. Ce fut par exemple le cas durant la période de 95 à 98. Mais juste après 98, la sensation était superbe. On a dominé toute l’Afrique avec en primes deux coupes d’Afrique des Nations. C’était de très bons moments, des moments inoubliables.

Camfoot.com : Y a-t-il un match particulier que vous aimeriez garder en mémoire et le raconter à vos petits-enfants ?

Raymond KALLA : Il m’est difficile de ne citer qu’un seul match tellement il y en a eu de mémorables. Prenons le match amical contre l’Argentine à Genève. On a vu une équipe des Lions affamée, tenace, talentueuse. À chaque but argentin suivait une réplique des Lions. Nous sommes passés très prêts de la victoire. Je peux vous en citer plusieurs comme celle-là.

« Au Mondial 94, je venais de signer dans le Canon de Yaoundé et j’ai tout de suite après été appelé en équipe nationale. Et j’ai aussi été directement titularisé. Ce fut sensationnel pour moi... »

Camfoot.com : En 1994, vous avez participé à la coupe du monde aux USA. Malgré la débandade camerounaise, comment avez-vous vécu cette période ?

Raymond KALLA : C’était ma première grande compétition et c’était ma première sélection. Je venais de signer dans le Canon de Yaoundé et j’ai tout de suite après été appelé en équipe nationale. Et j’ai aussi été directement titularisé. Ce fut sensationnel pour moi et je ne pense pas pouvoir oublier cette période. Vous vous imaginez côtoyer des joueurs talentueux et de grands noms comme Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Omam Biyick... Mais c’était incroyable. Si je peux me permettre, tout nouveau dans l’équipe avec Rigobert Song et feu Marco Vivien, nous étions jeunes et vraiment pas sûrs de nous. Nous avions réussi à nous intégrer dans le groupe et à être titularisés. Je vous assure que c’est inoubliable.

Camfoot.com : Avez-vous le temps de suivre le parcours des Lions en ce moment ? Leur position est délicate dans le groupe qualificatif pour la coupe du monde.

Raymond KALLA : Bien sûr que je suis de près notre évolution. Je suis très déçu par ce qui se passe. Nous sommes à 4 points de la Côte d’Ivoire et aussi derrière la Libye. Nous avons une bonne équipe, j’en suis convaincu. Il faudrait que les gars restent soudés et qu’il y ait une complicité comparable à celle des années 2000 à 2002.

« La défaite face à l’Allemagne en 2002 est un souvenir qui m’est aujourd’hui aussi douloureux que ce jour-là. Maintenant, nous les rencontrons ce mercredi. C’est à nous de prendre notre revanche... »

Camfoot.com : Beaucoup de connaisseurs pensent que l’entraîneur n’arrive pas à bien diriger son groupe et qu’il est responsable de nos déboires. Qu’en pensez-vous ?

Raymond KALLA : Je ne suis pas dans l’équipe et donc je suis incapable de faire un bon diagnostic. Est-ce un problème de coach, de système de jeu ? Les joueurs et les dirigeants qui côtoient l’équipe pourront mieux répondre à la question.

Raymond Kalla face à Camfoot
« ...Si le Cameroun convainc Marvin Matip de jouer pour lui, ce sera une formidable prise. »

Camfoot.com : Ce mercredi, il y aura une possibilité de venger notre défaite du Japon, votre dernier match en équipe nationale. Deux ans après, pensez-vous que nous aurions pu gagner cette équipe ?

Raymond KALLA : L’équipe de 2002 était une formidable équipe, capable de gagner n’importe quelle équipe du monde. Mais on avait la manie de ne bien jouer que la première mi-temps. On baissait les bras en 2e mi-temps. Pourquoi l’équipe ne jouait-elle qu’une seule mi-temps sur deux ? Certains ont accusé les joueurs, mais la vérité est qu’il y a beaucoup de choses qui se sont passées. Quand on regarde ce match, on comprend qu’à la première mi-temps on aurait pu marquer au moins deux buts. Perdre à la fin du match comme nous l’avons fait est vraiment malheureux. C’est un souvenir qui m’est aujourd’hui aussi douloureux que ce jour-là. Maintenant, nous les rencontrons ce mercredi. C’est à nous de prendre notre revanche. Vous savez que le Cameroun c’est le Cameroun. Si on y va pour la victoire, on gagnera. On sait ce qu’il faut faire pour y arriver.

« ...Si le Cameroun convainc Marvin Matip de jouer pour lui, ce sera une formidable prise. »

Camfoot.com : Au niveau de votre club, vous évoluez avec un jeune joueur du nom de Marvin Matip qui est considéré comme étant l’un des quatre futurs meilleurs joueurs allemands. Le connaissez-vous ?

Raymond KALLA : Marvin est un très bon joueur avec un excellent avenir et qui évolue en équipe espoirs allemande. Il est né d’une mère allemande et a grandi ici en Allemagne. C’est un défenseur central moderne, très technique qui peut aussi évoluer au milieu de terrain. Si le Cameroun le convainc de jouer pour lui, ce sera une formidable prise.

Camfoot.com : Un dernier mot pour le public camerounais ?

Raymond KALLA : Le public camerounais est un public formidable qui supporte ses joueurs chaque fois. Qu’il sache que les Lions Indomptables réagissent en Lions quand ils sont cloués au mur comme c’est le cas en ce moment. Je leur dirais de continuer à supporter cette équipe et de l’aider à passer cette mauvaise période en leu

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 09:08
 

 

 
Elite One : Feutcheu leader, Coton étouffe Colombe

 

La deuxième journée d’Elite One a livré son verdict ce jeudi. Vainqueur d’Apejes de Mfou 2-1 il y a quelques jours, Feutcheu s’empare seul de la première place au classement, grâce à son succès (1-0) face à Fortuna.

 
 
 
 

Au Centre technique de la Fédération camerounaise de football à Odza, Coton Sport a trouvé le chemin de la victoire en dominant Colombe (0-1), après le nul concédé face à Fovu (2-2). Le club de Baham qui reprend lui-aussi des couleurs face au promu, Yaoundé II (1-0). Eding a battu Stade Renard (1-0), pendant que le club des Astres s’est défait d’Apejes (1-2).

Elite One : résultats partiels de la 2e journée

YOSA – Bamboutos : 0-0
Fovu – Yaoundé II : 1-0
Feutcheu – Fortuna : 1-0
Unisport – Dragon : 1-1
UMS – Aigle : 2-0
Colombe – Coton : 0-1
Apejes – Astres : 1-2
Eding – Stade Renard : 1-0

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 09:00
 
 
 
 
 
 
Côte d'Ivoire: Un 14 février qui marque les dix ans de disparition de l'artiste Joëlle C
 
 
 
 
Joëlle C-

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Côte d'Ivoire: Un 14 février qui marque les dix  ans de disparition de l'artiste   Joëlle C
africapress.com – Mercredi 14 Février 2018 -14 février 2008-14 février 2018, voilà exactement dix ans que l’artiste Joëlle Seka connu sous le pseudonyme de Joëlle C Rechercher Joëlle C a quitté le monde des vivants.

Promu à une grande carrière musicale, celle qui aurait eu 48 ans en juillet prochain, a été fauchée par la mort à l’âge de 37 ans, laissant sur la terre un enfant incasable.

Elle a débuté comme choriste à l'Orchestre Assiikongo qu'elle intègre en 1984. Au bout d'une année seulement, Joëlle convainc tous les sceptiques.

L'année suivante, elle rejoint le célèbre orchestre TP Audiorama considéré en Côte d'Ivoire et en pays Akyé comme l'un des meilleurs Ainsi elle réalise l'un de ses rêves qui était de faire partie de ce groupe.

Elle fera aussi ses classes dans d’autres formations musicales comme le « King vision » de Gadji Celi.

En 1996, Joëlle C Rechercher Joëlle C sort son premier album baptisé Ayela, et se fait appeler Joëlle Séka. Cet album chanté en baoulé, bété et Akyé, ne connaît pas le succès escompté.

Elle se remet au travail et sort deux ans plus tard, en 1998, Jala. Un album de variété musicale qui reçoit un très bon accueil des mélomanes.

Elle enchaîne en 2000 avec Yéka (héritage), son 3e album. Une manière pour elle de dire à tous qu'elle est une digne héritière de la famille Séka. Mais le succès n'est toujours pas au rendez-vous. Il faudra attendre Prends-moi C’ l’amour, pour qu’enfin le succès lui sourit.
Joëlle C est révélée, en 2002, en Côte d’Ivoire et dans d'autres pays africains (Ghana, Mali...) par son quatrième opus, Prends-moi C’ l’amour. Cet album connaît un grand succès et lui attribue Le Top d’or de la meilleure artiste ivoirienne, dans la catégorie variété, pour l’année 2003.

Quatre années après les fans savouraient encore Prends-moi C' l'amour. Forte de cela, Joëlle C Rechercher Joëlle C décida de faire un concert live. En juillet 2006, elle donna donc son premier show live au Palais de la Culture. Elle fait salle comble à la salle climatisée (1500 places).

En 2007, Joëlle C Rechercher Joëlle C annonce sa rentrée artistique avec un nouvel opus baptisé Kita. Un album de variétés qui comporte 10 titres (Samba II, Seigneur, Elékèké, Amigo, Comme Dieu et Attié Mix, etc). Kita, un pagne tissé dans une symphonie de couleurs, symbole de noblesse et de prestige en pays Akan, s'est révélé une véritable source d'inspiration pour Joëlle. Kita, c'est le brassage des cultures, « l'universalité de l'amour » avec lequel Joëlle C Rechercher Joëlle C entend non seulement se maintenir au sommet de son art, mais également aller à la conquête de l'extérieur. Kita a montré à tous que la jeune Joëlle C Rechercher Joëlle C a grandi et mûri artistiquement.

Joëlle C Rechercher Joëlle C décide d'offrir à nouveau un concert en réponse à ses fans qui la réclamaient. Ainsi, le 22 septembre 2007, c'est dans la salle Anoumabo (4000 places) du Palais de la Culture, pleine à craquer, que Joëlle C Rechercher Joëlle C communie musicalement avec ses fans.

Une carrière prometteuse brisée par la mort le 14 février Rechercher 14 février 2008 suite à une longue maladie
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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 08:55
 


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Côte d'Ivoire: Affaire du forum des marchés à Adjamé, Affou Keita s'attaque aux Libanais
africapress.com – Jeudi 15 Février 2018 -Dans une vidéo postée via son réseau social en langue française et en Malinké (Ndrl Dioula) , l’artiste Affou Keita Rechercher Affou Keita s’attaque aux Libanais.

« L'heure est grave. Levez-vous. Je ne peux pas accepter que des ivoiriens soient complices des Libanais Rechercher Libanais pour aller déloger leurs propres compatriotes commerçants. Ceux-là se sont des lâches. Au Liban, il y a des rues interdites aux noirs. Si c'était un africain je peux comprendre mais un Libanais, je dis non. Libanais, il ne faut pas que je croise un dans la rue, sinon je suis capable de le renverser avec ma voiture. Enfin, moi je n'ai pas de magasin à Adjamé Rechercher Adjamé mais chacun défend ses intérêts. Moi je défends mes intérêts. Ce sont les commerçantes qui me font vivre en tant que chanteuse. Je demande aux autorités ivoiriennes de faire quelque chose. Car un seul magasin peut nourrir 20 à 100 personnes », sont autres les grandes lignes de la déclaration de l’artiste Mandingue.

N’est-ce pas un appel à la vindicte populaire des Libanais Rechercher Libanais que lance l’épouse de l’un des responsables de l’armée ivoirienne , Gaoussou Koné dit Jah Gao ?

Le procureur de la République va-t-il se saisir de cette déclaration à caractère xénophobe qui ne dit pas son nom
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