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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:23
Réseaux mobiles en Afrique : Les vidéos ne représentent que 6% du trafic, mais la croissance va être plus rapide que partout ailleurs par le passé - Rapport

LE CAP, Afrique du Sud, 11 novembre 2013/African Press Organization (APO)/ — Sandvine,(TSX:SVC) (http://www.sandvine.com), le leader parmi les fournisseurs de solutions intelligentes pour réseaux à haut débit pour les opérateurs fixes et mobiles, a publié aujourd’hui son rapport concernant les tendances du trafic sur le Web intitulé « Global Internet Phenomena Report 2H2013 » (http://www.sandvine.com/news/global...), fondé sur les données provenant d’une sélection de 250 clients opérateurs desservis par Sandvine s’étendant en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Europe, et en Afrique, dans les Caraïbes, l’Amérique latine et l’Asie Pacifique. Le « Global Internet Phenomena Report » de Sandvine est publié deux fois par an.

Logo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Photo : http://www.photos.apo-opa.com/index... (Dave Caputo, Président directeur général de Sandvine)

Infographic : https://www.sandvine.com/images/upl...

Selon Dave Caputo, président directeur général de Sandvine, « la part du partage de fichiers « peer to peer » est tombée pour la première fois sous la barre des 10% du trafic total en Amérique du Nord, ce qui représente un écart important comparé à la part de 60% que ce même « peer to peer » représentait il y a 11 ans ». « Depuis 2009, les services de divertissement à la demande ont consommé plus de bande passante que les application de partage de fichiers « peer to peer » en différé. Nous avions également prévu que la part de ces applications tomberait inévitablement sous la barre des 10% du débit total d’ici à 2015. Cela s’est produit bien plus tôt que prévu. Cette tendance, combinée avec la croissance connexe des applications vidéo telles que Netflix et YouTube, souligne la raison pour laquelle Sandvine est passé d’une activité de gestion de trafic à celle de création de nouveaux services ».

Le « Global Internet Phenomena Report 2H2013 » de Sandvine comporte des conclusions relatives aux réseaux fixes et mobiles à travers le monde.

• Les vidéos ne représentent que 6% du trafic sur les réseaux mobiles en Afrique. Cependant, il est prévu que cette croissance y devienne encore plus rapide que partout ailleurs par le passé.

• Utilisation de Blackberry en Afrique. La messagerie instantanée et l’e-mail Blackberry représentent 13% du trafic sur ce continent.

• La consommation de données moyenne mensuelle sur les téléphones mobiles en Asie Pacific dépasse désormais 1 Go, ceci s’explique principalement par l’utilisation de vidéos, qui représente désormais 50% du trafic descendant maximum. Cela représente plus du double de la moyenne mensuelle de 443 Mo constatée en Amérique du Nord.

• Netflix a été lancé en Europe il y a moins de deux ans et représente désormais plus de 20% du trafic descendant sur certains réseaux fixes en Grande Bretagne. Il a fallu presque 4 ans pour que Netflix atteigne une part de 20% du trafic de données aux États Unis.

• Instagram et Dropbox sont désormais des applications de premier plan à l’échelle mondiale. Grâce à l’ajout récent de fonctions vidéo, Instagram est désormais la 7ème application pour réseaux mobiles en termes de volume descendant en Amérique latine, ce qui permet désormais de l’inclure dans des forfaits de données plafonnés, très populaires dans cette région.

• Netflix (31,6%) demeure l’application leader en termes de trafic descendant en Amérique du Nord et représente 50% du trafic descendant avec YouTube (18,6%) sur les réseaux fixes.

• Le partage de fichiers « P2P » ne représente plus désormais que 10% du trafic quotidien en Amérique du Nord. Il y a 5 ans, le « P2P » représentait plus de 31% du trafic.

« Pour comprendre l’Afrique, vous devez y être déjà allé. Selon M. Caputo, « Sandvine a désormais des clients dans 20 pays en Afrique et nous sommes fiers de présenter des données représentatives concernant ce marché en pleine expansion dans le rapport de cette année. Le marché africain est très spécifique, car la plupart des utilisateurs se connectent à Internet pour la première fois via des appareils mobiles, en utilisant des applications telles que Skype, Facebook et WhatsApp ». Dans la plupart des autres régions du monde, les utilisateurs se sont connectés à Internet pour la première fois en utilisant une ligne fixe. Bien que les vidéos ne représentent qu’une faible part de la bande passante à ce jour dans cette région, nous pouvons prévoir que les vidéos seront adoptées en Afrique encore plus rapidement qu’ailleurs et que les opérateurs locaux s’adapteront à cette tendance en proposant des services et terminaux innovants basés sur des forfaits applicatifs.

Consultez régulièrement le « Internet Phenomena blog » de Sandvine (http://www.betterbroadbandblog.com) afin de connaître les dernières tendances, les prévisions et les phénomènes qui influencent l’utilisation d’Internet à travers le monde.

Venez voir Sandvine au « Broadband Traffic Management » (http://broadbandtrafficevent.com), stand N°19 et au « AfricaCom » (http://africa.comworldseries.com/ex...), stand N°17 pour obtenir plus d’informations à propos des tendances d’utilisation de l’Internet et la politique de contrôle du réseau.

Distribué par APO (African Press Organization) pour Sandvine Incorporated.

Contact presse :

Dan Deeth

Sandvine

+1 519 880 2232

ddeeth@sandvine.com

 

METHODOLOGIE DE RAPPORT GLOBAL INTERNET PHENOMENA

Les Global Internet Phenomena Reports de Sandvine sont fondés sur les données provenant d’une sélection de 250 clients desservis par Sandvine s’étendant en Amérique du Nord, le Moyen-Orient, l’Europe, et l’Afrique, les Caraïbes, l’Amérique latine et l’Asie Pacifique. Le Global Internet Phenomena Report est publié deux fois par année.

Les données sont rassemblées sur une période d’un mois et sont complètement anonymes. Les informations non identifiables comme les adresses IP sont rassemblées au cours de l’étude. L’équipement réseau de Sandvine analyse les données provenant du niveau d’utilisation d’une application et n’est pas axé sur le contenu.

À PROPOS DE SANDVINE

Les solutions de contrôle de la politique des réseaux de Sandvine (http://www.sandvine.com) permettent aux opérateurs d’ajouter plus d’intelligence aux réseaux fixes, mobiles et convergents afin d’activer des services permettant d’augmenter les revenus et de réduire les coûts relatifs aux réseaux. Optimisé par le moteur de règles Sandvine et le langage de règle « SandScript policy language », l’équipement réseau de Sandvine propose des fonctions permettant un contrôle de la politique de bout en bout, impliquant la répartition du trafic, les choix et la mise en œuvre de la politique concernant les données et les affaires. Les produits de Sandvine proposent des perspectives d’affaires exploitables ainsi que la possibilité de déployer de nouveaux services et outils pour les abonnés afin d’optimiser le trafic tout en offrant des services Internet de grande qualité à ces derniers.

Les solutions de contrôle de la politique réseau de Sandvine sont en place sur plus de 250 réseaux dans plus de 90 pays et desservent des centaines de millions d’abonnés dans le monde, http://www.sandvine.com.

CONTACT INVESTISSEURS

Rick Wadsworth

Sandvine

+1 519 880 2400 poste. 3503

rwadsworth@sandvine.com

DÉCLARATIONS PROSPECTIVES.

Certaines déclarations dans ce document non fondées sur des faits historiques constituent des déclarations ou des informations prospectives au sens des droits de sûreté applicables (déclarations prospectives) et sont faites à titre de "dispositions refuges" de telles lois. Les déclarations concernant les avantages potentiels et la demande des produits Sandive sont des déclarations prospectives et font l’objet d’hypothèses, de risques et d’incertitudes qui peuvent affecter les résultats réels, le rendement et les réalisations ou le développement explicite ou implicite par lesdites déclarations prospectives. Il est recommandé au lecteur de ne pas se fier indûment à de telles déclarations.

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:20

Cameroun : "Very Important Prisoners", les VIP du secrétariat d'État à la Défense :: CAMEROON

Cameroun : "Very Important Prisoners", les VIP du secrétariat d'État à la Défense:CameroonAu secrétariat d'État à la Défense du Cameroun, on croise des gendarmes, mais aussi des condamnés. Même si nul ne sait pourquoi ils purgent leur peine ici et non à la prison de Kondengui.

Ils sont huit à y purger une peine de prison ferme. Trois anciens ministres, quatre ex-directeurs généraux d'entreprises à capitaux publics et un homme d'affaires, tous incarcérés dans des locaux aménagés au sein du secrétariat d'État à la Défense (SED). Aucun d'entre eux ne sait pourquoi il est ici plutôt qu'à la prison centrale de Kondengui. Ce n'est une question ni de grade (l'ex-Premier ministre condamné à vingt ans de prison Ephraïm Inoni est, lui, détenu à Kondengui), ni de dangerosité (tous sont là pour des infractions économiques), encore moins de gravité du délit ou de longueur de la peine.

Ils sont donc "logés" au SED : un camp militaire datant de la colonisation bâti non loin du lac municipal de Yaoundé. Des bâtiments ocre, rongés par l'humidité, sont séparés par des chemins sinueux ; des couloirs escarpés qui perdent le visiteur... Le SED, c'est le quartier général de la gendarmerie mais aussi, depuis mai 2012, une prison pour anciens dignitaires triés sur le volet. Une double fonction officialisée par un arrêté du ministre de la Justice qui a permis de légaliser a posteriori le transfèrement, en 1997, de Titus Edzoa et du Franco-Camerounais Michel Thierry Atangana, les premiers prisonniers du SED, qui y sont toujours détenus.

Jamais les autorités n'ont justifié leur décision. À Yaoundé, la rumeur veut qu'elle ait été motivée par le souci de mettre Edzoa à l'isolement. L'homme, qui fut le médecin, l'ami, le conseiller du chef de l'État et le très influent secrétaire général de la présidence - avant de tomber en disgrâce et d'être condamné à quinze ans de prison - devait être surveillé de près. Ses ambitions présidentielles déclarées, sa réputation de Machiavel féru d'ésotérisme auraient suscité la méfiance officielle et justifié une vigilance accrue. Non loin de là, Atangana paie cher sa proximité avec l'ancien médecin. Depuis seize ans, tous deux dorment dans des cellules de 7 m2 situées dans les sous-sols du SED.

Les règles de la communauté

D'autres "pensionnaires" résident dans le camp. Leur prison ? Trois bâtiments organisés en U. D'un côté, les cellules de Marafa Hamidou Yaya, l'ancien ministre d'État chargé de l'Administration territoriale qui s'est vu infliger une peine de vingt-cinq ans de prison, Gilles Roger Belinga, ex-directeur général de la Société immobilière du Cameroun qui a écopé de vingt ans ferme, et Joseph Edou, ex-patron du Crédit foncier du Cameroun, condamné à quarante ans de réclusion. De l'autre, celles de Polycarpe Abah Abah, autrefois ministre de l'Économie et des Finances, qui purge une peine de six ans de prison pour tentative d'évasion en attendant son procès pour détournement d'argent public, et d'Emmanuel Gérard Ondo Ndong, du Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale du Cameroun (Feicom) condamné à vingt ans d'enfermement. Quant à Yves-Michel Fotso, l'ancien patron de Cameroon Airlines (Camair), - vingt-cinq ans de prison -, il occupe une cellule dans une autre aile, attribuée à l'escouade du Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie nationale (Gpig), une unité d'élite des forces armées, gardienne de la prison.

La petite communauté a ses règles. Le matin, les portes des cellules s'ouvrent à 8 heures. Néanmoins, personne n'est obligé de sortir. On a laissé les prisonniers aménager leur réduit. Luxe suprême, certains ont installé un ballon d'eau chaude dans la douche exiguë. Ils ont l'air conditionné, un téléviseur connecté au câble, une femme de ménage... Craignant un incendie accidentel, Marafa a même fait refaire l'électricité. Quand ils ne lisent pas, ils font du sport. Fotso a investi dans un tapis de course. Des salariés de ses sociétés, ses enfants et sa femme Cécile - épousée à Kondengui en 2011 avant son arrivée au SED - lui rendent visite régulièrement.

Entre 12 heures et 14 heures, on laisse entrer familles, avocats et visiteurs munis d'un permis. Marafa est cependant soumis à un régime particulier : seule une dizaine de personnes, dont ses avocats, sont admises. Outre celle des visites, c'est aussi l'heure du repas, fourni par les proches. Pendant des années, une religieuse s'en est chargée pour Michel Thierry Atangana. Mais elle a été mutée, et Korneil Marie Nkoe, le frère aîné de l'ancien homme d'affaires, a pris sa suite.

À 17h30, silence total

Ici, il y a peu de droits, mais un régime de faveur, qui peut à tout moment être remis en question par un officier zélé. Comme le 26 septembre, quand un lieutenant a brutalisé les frères d'Atangana - autorisés à partager ses repas - et perturbé une visite du vice-consul de l'ambassade de France. Marafa, en revanche, s'est vu conduire par des gradés auprès de Robert P. Jackson, l'ambassadeur des États-Unis, le 5 juin. Avec l'accord de Paul Biya, le diplomate américain a rencontré le prisonnier dans le bureau du patron de la gendarmerie, Jean-Baptiste Bokam.

À 17 h 30, fin des visites et silence total. Même les gendarmes se font discrets. Ici, les prisonniers respectent les usages du microcosme politico-administratif. On se lève à l'arrivée de "monsieur le ministre", on salue "monsieur le directeur général"... Dans cet entre soi surréaliste, même ceux qui ne s'appréciaient pas naguère se parlent... Le SED et ses illustres pensionnaires sont une curiosité qui fait tache sur la vitrine démocratique que Yaoundé s'efforce de présenter aux yeux du monde.

L'univers carcéral en chiffres

Avec la création, en 2012, de deux prisons secondaires à Yaoundé et à Douala, le Cameroun compte désormais 76 établissements pénitentiaires, dont 10 prisons centrales (région), 48 principales (département) et 18 secondaires (arrondissement). En juillet 2010 s'y entassaient 24 000 prisonniers pour 17 000 places, avec une densité carcérale de 400 %. Depuis 2004, les prisons dépendent du ministère de la Justice et sont administrées par des gardiens formés à l'École nationale de l'administration pénitentiaire (Enap). L'État dépense en moyenne 70 F CFA (0,10 euro) par jour et par détenu. Mais les prisonniers peuvent être autorisés à faire préparer leurs repas à l'extérieur selon une pratique légalisée en... 1954 !

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:16

ameroun - Electricité : Pourquoi Aes Corporation quitte le Cameroun :: CAMEROON

Cameroun - Electricité : Pourquoi Aes Corporation quitte le Cameroun:CameroonSelon des informations puisées à bonne source, la filiale camerounaise du géant américain de l’électricité était devenue un gouffre financier. Avis d’ailleurs confirmé par son Pdg.
 
Pourquoi le groupe Aes Corporation quitte le Cameroun, alors même que son contrat de concession n’est pas arrivé à expiration ? Voilà la question qui taraude les esprits, depuis que le groupe américain à divulgué un communiqué de presse le 7 novembre 2013, annonçant la vente de la totalité de ses actions dans ses filiales du Cameroun, à savoir, Aes Sonel, Kribi power development corporation (Kpdc) et Dibamba power development corporation (Dpdc). Depuis l’officialisation de ce départ, après l’hallali sonné par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique en mai 2013, plusieurs Camerounais restent toujours surpris.

Officiellement, la cession des  parts d’Aes au Cameroun fait partie d’une « stratégie globale de réduction de sa présence dans le monde ». Et le Pdg du groupe en fait large écho dans le communiqué de presse susdit. «Nous poursuivons la mise en œuvre de notre stratégie qui vise à rétrécir notre présence géographique. Ces ventes marquent le désengagement d’Aes de 8 pays et de 21 filiales et elles permettront au groupe d’obtenir un produit d’1,4 milliard de dollars», justifie Andrés Gluski. « Nous pensons avoir de meilleures opportunités en investissant dans nos plateformes existantes, où nous estimons avoir un avantage concurrentiel », ajoute-t-il.

Voilà pour l’information officielle, qui est épouse un langage codé, pour éviter sans doute de choquer. Officieusement, on apprend qu’Aes Sonel est l’une des filiales qui donnent beaucoup de fil à retordre au géant américain de l’électricité. «Aes Sonel est la filiale où le groupe investissait beaucoup d’argent, alors que ses résultats ne sont pas du tout impressionnants, comparés à ceux d’autres filiales. C’est pratiquement un gouffre financier », analyse une source bien introduite. On apprend aussi que les Américains peuvent partir à cause des critiques et autres insultes qu’ils essuient au Cameroun, depuis leur implantation, qu’il y ait électricité ou pas. Même le gigantesque investissement réalisé à Kribi n’a pas permis aux Camerounais de modérer leurs propos vis-à-vis de cette entreprise étiquetée comme « fossoyeuse de fonds », et traitée de tous les noms d’oiseaux, même si elle a raison.

Au sujet des mobiles de ce départ, Jeune Afrique en a fait large écho également. Le journal de Béchir Ben Yahmed a parlé  en premier de «l’incompréhension de ses actionnaires ». Ceux-ci, a-t-on appris, reprochent au groupe d’Arlington un manque de lisibilité de sa stratégie. « Aes est un groupe très complexe, présent dans 25 pays, qui cherche à simplifier son fonctionnement », a souligné un analyste basé à New-York, cité par l’hebdomadaire international. Le journal a aussi appris que depuis 2011, à la faveur de l’arrivée d’un nouveau dirigeant, Aes  a décidé de quitter cinq pays (Chine, France, Hongrie, République Tchèque et Ukraine) et a vendu pour plus de 1 milliard de dollars d’actifs à travers le monde.

« Il s’agit d’actifs non clés, pour lesquels il n’a pas atteint la masse critique permettant de réaliser une marge intéressante, ou bien ceux qui ne constituent pas une plateforme assez solide pour assurer un développement ultérieur ». Le journal a aussi révélé aussi qu’en février, Aes  a revendu sa filiale ukrainienne pour 113 millions de dollars, « une filiale dont les revenus sont à peu près équivalents à ceux générés au Cameroun, mais dont les actifs sont dix fois inférieurs à ceux d’Aes Sonel ». Comme pour dire que la filiale camerounaise du géant américain ne représente pratiquement rien dans son portefeuille.

Un autre analyste cité par Jeune Afrique est allé jusqu’à évaluer  à moins de 1% la part du Cameroun dans les bénéfices d’Aes, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 18,1 milliards de dollars (plus de 9000 milliards Fcfa), soit trois fois le budget du Cameroun, et emploie 25.000 collaborateurs. En tout cas, la vente est déjà effective, 220 millions de dollars américains et on attend que la position du gouvernement qui aura le dernier mot. Trois hypothèses ici. Accepter Actis, infirmer la vente et rechercher un autre repreneur ou simplement reprendre totalement la gestion de l’entreprise, une option qui pourra être semblable à un suicide financier, au regard des sommes colossales à décaisser.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 10:27

 

Fecafoot : Joseph Owona snobe E. Gustave Samnick
Joseph-Owona

Le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football a refusé de recevoir le président de l’Association des journalistes sportifs du Cameroun. Avec l’arrogance qui le caractérise, l’enseignant de Droit a dit qu’il n’avait rien à cirer de la presse qui peut dire et écrire ce qu’elle veut sur son compte. 

Le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football, l’ancien ministre des Sports Joseph Owona, n’aime pas la presse. Depuis qu’il est à Tsinga, il le démontre à suffisance. Après le départ du responsable de la communication de la Fecafoot pour la Confédération africaine de football, le patron de la normalisation a voulu remplacer Junior Binyam par son Directeur de cabinet qui n’a rien à voir de près ou de loin avec la presse. Comme quoi, pour Joseph Owona, chef de département communication est un poste qu’on peut confier au premier venu. D’ailleurs dès que le nom de son proche collaborateur n’a pas été accepté par Tombi A Roko Sidiki pour occuper le strapontin de la communication, Joseph Owona a préféré laisser le poste vacant.

La semaine dernière alors que Raphaël Nkoa Tsanga, le Team Press officer des Lions indomptables, entretenait ses confrères dans la salle des conférences de la Fédération camerounaise de football, le président du Comité de normalisation qui était de passage avait poussé la porte et s’était dit « surpris » d’apprendre que c’est des journalistes qui étaient dans la salle. « Qui a autorisé les journalistes à se regrouper ici ? » avait demandé le patriarche de Mvengue avant de s’en aller.

Depuis trois mois qu’il est à Tsinga, il a accepté une seule fois de se pencher sur un dossier qui concerne la presse. Lorsque son secrétaire général, Tombi A Roko Sidiki lui avait proposé de financer le déplacement de 5 journalistes pour aller en Tunisie accompagner les Lions Indomptables. De cette opération de charme, Tombi et lui ont pu grappiller quelques millions. C’est peut-être pourquoi il a accepté d’accorder ce qu’on peut appeler une faveur à la presse.

En dehors de deux droits de réponse servis à la presse et le communiqué relatif à son déplacement au siège de Puma en Allemagne, Joseph Owona n’a jamais donné ne serait-ce qu’un point de presse pour informer les Camerounais de comment il entend mener cette mission à lui confiée par la Confédération africaine de football et la Fédération internationale de football association. Malgré tout ce qu’on lit dans la presse sur les scandales financiers à la Fecafoot, le président du Comité de normalisation de l’instance faitière du football national reste de marbre. Certains diront que la bouche qui manque ne parle pas, mais bon… A côté de nous au Gabon, le président du comité de normalisation est constamment face à la presse pour situer les Gabonais sur le niveau d’avancement des travaux dudit comité qu’il a l’honneur de présider.

Quelques jours avant le match aller des barrages pour la qualification à la Coupe du monde Brésil 2014 contre la Tunisie à Rades, Emmanuel Gustave Samnick, le président de l’Association des journalistes sportifs du Cameroun et secrétaire général de l’Union des journalistes sportifs d’Afrique a effectué le déplacement de l’immeuble siège de la Fecafoot à l’effet de rencontrer Joseph Owona. Il était question pour le président de l’Ajsc de faire des propositions au patron de la Fecafoot dans le sens de mieux préparer les deux sorties très importantes de la sélection nationale. Tombi A Roko Sidiki, le Secrétaire général de la Fecafoot qui l’a reçu va l’installer dans la salle d’attente avant d’aller informer Joseph Owona. Ce dernier va demander à Gustave Emmanuel Samnick, par l’intermédiaire du sieur Tombi, de remplir une demande d’audience. Ce que le journaliste a fait avec plaisir. Après trois heures de temps à attendre d’être enfin reçu, Tombi reviendra dire au président Samnick que Joseph Owona dit qu’il ne reçoit pas la presse. Bien plus, il ajoute qu’il n’a pas été nommé par la presse et qu’il ne partira pas à cause de ce que la presse aura écrit.

Du coup, l’on se demande bien pourquoi notre ami Raphaël Nkoa se bat pour réunir les hommes des médias, alors que ceux-là mêmes qui bénéficieraient assurément des retombées de la qualification des Lions indomptables à la Coupe du monde méprisent la presse.


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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 10:24
Fecafoot : Vol d’équipements sportifs à Tsinga!!!
Siège Fécafoot

Ces équipements envoyés par la FIFA étaient destinés au stage de formation des entraineurs de football féminin. La chambre de l’instructeur en entrainement de football féminin, l’Algérien Azzedine Shih, dépêché à Yaoundé pour ce stage, a été aussi cambriolée. 

Samedi dernier, La direction technique nationale a clôturé à Yaoundé un stage de formation pour entraineurs de football féminin. Ledit stage patronné par la fédération internationale de football association (Fifa) a connu la présence d’un instructeur FIFA en entrainement de football féminin, en la personne de l’Algérien Azzedine Shih, dépêché dans la capitale camerounaise par la FIFA pour coordonner ce stage de formation qui a vu la participation de tous les entraineurs de nos différentes équipes nationales de football féminin et aussi les entraineurs des clubs d’Elite de football féminin. Ce stage rentrait dans le cadre de la préparation de la coupe d’Afrique des nations de football féminin 2016 dont l’organisation a été confiée au Cameroun par la Confédération africaine de football.

Ce stage aurait été un succès s’il n’y avait pas eu les scandales qui ont entouré son organisation. Comme il est de tradition chaque fois que la FIFA organise un stage de formation dans un pays membre, Sepp Blatter et ses hommes envoient des équipements pour les stagiaires et les encadreurs. La Fecafoot qui réceptionne ces équipements les remets ensuite à la Direction technique nationale qui coordonne le stage afin d’habiller les stagiaires qui ont au préalable versé au secrétariat général de la Fecafoot d’importantes sommes d’argent représentant leurs frais de participation.

Pour ce stage de recyclage des entraineurs de football féminin qui s’est achevé samedi dernier, la FIFA a envoyé les cartons d’équipement. Mademoiselle Ngo Touyé (alias Marchés publics), qui s’occupe des achats à la Fecafoot est allée réceptionner les colis à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Au lieu de convoyer les cartons d’équipements à la Direction technique nationale comme il est de coutume, elle les a déposés dans le bureau de Boubakary Sahabo, le responsable des équipements des Lions indomptables. Ce dernier affirme qu’il a ouvert quelques cartons et s’est rendu compte qu’il ne s’agit pas des équipements Puma qu’il a l’habitude de gérer, mais plutôt des équipements de marque Adidas et qui portaient le logo de la FIFA. Il dit avoir refermé les cartons qu’il avait déjà ouverts. Mais seulement, au moment où les responsables de la DTN viennent récupérer les équipements, ils constatent que huit cartons ont disparu. A la Fecafoot les gens jurent la main sur la bible et sur le coran qu’ils n’ont pas volé ces cartons.

Qui a donc détourné ces huit cartons d’équipement qui sont pourtant arrivés à l’immeuble siège de la Fecafoot ? Aucune réponse à ce jour. La conséquence de cet acte de voyoutisme d’une autre époque est que plusieurs stagiaires qui ont pourtant payé des centaines de mille pour prendre part à ce stage se sont retrouvés sans survêtement, short, maillot et tennis, envoyés par Sepp Blatter. Après ce feuilleton d’équipements volés, l’instructeur de la FIFA, l’Algérien Azzedine Shih, va quand même commencer avec la formation, loin de s’imaginer qu’il allait lui-même être victime de mécréants.

Le deuxième jour du stage, alors qu’il est sur le terrain avec les stagiaires, sa chambre est « visitée » à l’hôtel des Députés où la Fécafoot avait choisi de le loger. Les malfrats qui ont pourtant fouillé son sac de fond en comble ont emporté la somme de 150 dollars soit moins de 75 000 FCFA. Il est revenu dans sa chambre et a constaté le forfait, mais a été surpris que les bandits n’aient emporté que 150 dollars alors que dans le même sac, il affirme qu’il avait plusieurs centaines de dollars. Les responsables de la DTN qui ont constaté que l’Algérien était sous le choc, vont tenter de le convaincre en prétextant qu’il s’agissait simplement d’un petit bandit qui avait faim. L’instructeur algérien va exiger qu’on le change d’hôtel, même si c’est lui qui va supporter les frais parce que, a-t-il argué, le bandit pourrait revenir et s’en prendre physiquement à lui.

C’est ainsi que, nuitamment, l’instructeur algérien qui est également entraineur sélectionneur de l’équipe nationale de football féminin d’Algérie va quitter l’hôtel des députés pour le Djeuga Palace. Et même là-bas notre frère Algérien dit qu’il dormait avec un œil et était obligé d’aller partout avec son agent dans la poche. Au final, il a été bien content de quitter le Cameroun sans connaître de nouvelles mésaventures. Voilà les affaires de notre pays et c’est apparemment tout ce que nous méritons.


 

 
  

 

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 10:07

 

Egypte # Cameroun : Gaël Mahé va verser 10 000 euros à la Fécafoot
Gaël Mahe

Ce match amical qui devait avoir lieu l’année dernière et qui avait été annulé à la dernière minute connaît un nouveau rebondissement. 

Décidément, l’on croyait avoir fini d’entendre parler du match amical avorté Egypte # Cameroun et l’on se trompait. Le 11 septembre 2012, une rencontre internationale amicale devait opposer les Pharaons d’Egypte aux Lions indomptables du Cameroun à Alexandrie. Mais environ une semaine avant la date prévue pour la rencontre, la Fédération camerounaise de football a publié un communiqué annonçant l’annulation de ce match pour des raisons de sécurité, l’Egypte étant en proie à de vives tensions sociopolitiques qui persistent encore aujourd’hui.

Seulement, il se trouve que la partie égyptienne, pour éviter que le Cameroun ne se défile au dernier moment comme cela avait été le cas face à l’Algérie une année plus tôt, les Egyptiens avaient décidé de verser la somme de 100 000 USD (environs 50 millions de FCFA) à l’agent organisateur de match, le nommé Gaël Mahé dont le représentant au Cameroun n’était autre que Soleil Nyassa Nyassa, agent de joueurs. N’ayant pas reversé l’argent à la fédération camerounaise, Gaël Mahé avait promis d’organiser un autre match aux mêmes conditions lorsque la situation sociopolitique du pays se serait assainie. Chose qui n’a toujours pas été faite malgré plusieurs mois d’accalmie au pays des Pharaons et des Pyramides.

Aujourd’hui, un peu plus d’un an après les faits, Gaël Mahé a été approché par Tombi à Roko pour lui demander de verser la part qui revenait à la Fécafoot. Après d’âpres discussions, le sulfureux agent de matches, ami de Nyassa Soleil, lui-même proche de Tombi à Roko, a finalement accepté de verser la somme de 10 000 euros dans un compte que lui a indiqué Tombi à Roko car ce dernier lui a confié qu’une commission d’enquête avait été mise sur pied par l’exécutif de la Fécafoot et qu’il était urgent que l’argent soit viré dans le compte mentionné plus haut. Seulement, ce compte n’est pas celui de la Fécafoot et l’argent que l’agent de match s’apprête à faire virer dans ce compte logé dans la succursale d’une banque au quartier de la Défense à Paris, pourrait bien finir dans les poches des sieurs Tombi à Roko et Soleil Nyassa.

Joseph Owona, le président du Comité de normalisation devrait se pencher sur ce dossier et demander des comptes à son Secrétaire général. Car il est inconcevable que pour un match qui devait se disputer il y a un an et pour lequel une importante somme d’argent a été déboursée par la partie égyptienne, que cet argent se retrouve dans des comptes de particuliers et non dans celui de la Fécafoot. Une plainte de Joseph Owona devant la Fifa devrait permettre de tirer définitivement cette affaire au clair. Et si l’on en croit un employé de la Fécafoot, le professeur de Droit serait dans la logique de porter l’affaire devant les juridictions internationales si l’agent de match essaye de flouer la Fécafoot.


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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 10:01

Europe- Cameroun:SIMON HERVE NKO'O “Je n'avais aucun rapport particulier avec Etoundi Oyono” ::

Simon Hervé Nko'o:Camer.beTrois ans déjà que le journaliste Bibi Ngota est décédé. Plusieurs personnes se sont prononcées pour tenter de donner les raisons de sa disparition. Et beaucoup de choses se sont dites. Des vérités et des contrevérités, venant parfois des spéculateurs ou des  personnes  sans  une réelle connaissance des tenants et les aboutissants  de ce dossier. Condamné par contumace à 15 ans d'emprisonnement ferme, Simon Hervé Nko'o, l'un des protagonistes de cette affaire vient d'être une fois de plus cité  au tribunal. Cette fois ci, à travers, une lettre faisant office de procès-verbal dont on lui attribue la paternité  dans le cadre de l'Affaire opposant le ministère public à Etoundi Oyono, une prolongation  de l'affaire Bibi Ngota. Depuis son exil européen, l'ancien journaliste de l'hebdomadaire  Bebela, sort de son silence et  donne sa version des faits. Il revient de long en large sur cette affaire. De ses débuts jusqu'à l'assassinat de Bibi Ngota. Sur sa condamnation, ses relations avec Etoundi Oyono et  de la fameuse lettre qui circule au tribunal, tout en apportant des démentis aux nombreuses déclarations déjà faites à ce sujet et à son encontre. Exclusif !

Trois ans que vous avez quitté le Cameroun. Comment se porte Simon Hevé Nko'o. Que faites-vous aujourd'hui ?

Bonjour je me porte très bien moralement et physiquement. J'ai repris le chemin de la fac et je termine en ce moment un master II en journalisme et affaires internationales une formation unique en Europe répondant à une double exigence ; l'alliance de savoirs académiques, enseignés par des professeurs d'universités de renom et d'acteurs majeurs du champ international et l'apprentissage du métier de journaliste par l'intervention de professionnels des médias.

On se souvient que vous avez quittez le Cameroun  dans des conditions assez particulières. Dites-nous pourquoi vous avez été obligé de partir ?

J'ai été contraint à quitter mon pays en raison de cette affaire dite " Bibi Ngota " sous injonction des services de renseignements du Cameroun. A mon retour du tour cycliste du Cameroun 2010 au petit du 28 Février, je reçois la visite de deux policiers se présentant comme de la police judiciaire qui m'informe de ce que sous haute instruction de leur hiérarchie, je devais quitter le Cameroun sous 48h. Les raisons ? Je n'en sais rien. Pas même le colonel Bomono de la DGRE qui me remet mon personnellement mon passport le lendemain et me dit  que Mintya est un malade mental ; sabouang a déjà pris ses documents, bibi n'a malheureusement pas de passport. Une action judiciaire sous ordre du ministre d'Etat  secrétaire Général de la présidence est en cours. L'affaire a des relents de manipulations et de règlements de comptes " Vous allez périr "

Comment avez-vous quitté le Cameroun. Avez-vous bénéficié d'un soutien quelconque ? Peut-on avoir une idée sur votre itinéraire ? Enfin pourquoi Sabouang  n'est pas parti avec vous ?

Je suis parti du Cameroun  pour les circonstances que vous connaissez bien. Ils m'ont remis mes documents de voyages sois disant sur haute instruction de je ne sais qui je devais quitter le Cameroun. Voilà je suis parti vers ceux qui pouvaient au mieux assurer ma protection. Je ne suis pas Sabouang pour le savoir. Peut être il n'a pas cru à la menace raison de son incarcération et assassinat de Bibi après agression de Mintya en prison. Trop de similitudes n'est ce pas ?

Beaucoup de choses ont été dites sur cette affaire. De quoi s'agit-il exactement ?

Comment le savoir ? Les gens ne diront que ceux qu'ils ont entendu et chacun après ira de son commentaire. Plus sérieusement, si vous enquêtez sur les limogeages  M OBELABOUT ancien Directeur général de la Dgre et de M Edou l'ancien Délégué général de la police quelques mois après le déclenchement de cette affaire, vous comprendriez mieux le rôle des uns et des autres. Peut être eux, ils ont la vérité et les autres ne la voulaient pas.

Après votre départ vous avez été condamné en 2011 à 15 ans de prison dans une affaire de faux et usage de faux. Vous êtes même présenté comme cerveau du " gang " ayant fabriqué le document controversé. Quel rôle avez-vous joué dans cette affaire ?

Je sais, maintenant que je suis parti du Cameroun, on m'a présenté comme le petit " voyou " qui a fabriqué le document querellé. Une grande aberration de notre police qui a induit la justice en erreur par un manque de pertinence dans leurs enquêtes. C'est bien dommage ! Je m'en raille de leurs 15 ans. Pourquoi pas la perpétuité ? Chacun est allé de son commentaire bourré de jugements alors que  personne ne connaît la réalité du dossier sinon ceux qui ont fait tuer Bibi. Car par lui tout a commencé et par lui tout devait finir. La seule chose que je peux dire et redire c'est que je ne suis pas ce que donne à penser aujourd'hui la justice et certains médias de moi. Tout est parti d'une homonymie de noms avec un certain Medime me Nkoo employé à la Snh (société nationale des hydrocarbures) que Bibi aurait dit à Mintya qu'il serait mon père ou mon frère aîné. Il m'a donc appelé et m'a présenté le document qu'il aurait eu de la Snh et qu'il voulait rencontrer le monsieur que je ne connaissais d'ailleurs pas. Nous nous sommes retrouvés en face de la CNPS où il m'a donné cette lettre qu'il avait aussi donné  à Mintya quelques jours auparavant me disant que ce dernier selon ses informations avait rencontré le DG Maetur (Emmanuel Etoundi Oyono) et aurait pris de l'argent sans lui reversé un centime. Un certain Steve Manga qui est un proche du Dg a pu lui trouver un rendez vous et je devrais l'accompagner à ce rendez vous. Voilà le début mes malheurs.

Savez-vous que ce document était faux ?

Journaliste, le document me donnait des pistes d'enquêtes vers un scoop mais en ce moment, je travaillais dans un journal " bebela " et non Nation d'Afrique comme c'est dit au tribunal. bebela devait donc être le premier à publier le document mais je ne l'ai jamais fait ni même le proposer à ma rédaction.

Si elle était, fausse, qui l'aurait donc fabriqué ?

C'est ce travail non fait que je reproche à notre police et à notre justice. Au moment des faits, je suis bien plus diplômé que mes compagnons d'infortunes et les règles de bases dans une rédaction administrative d'un supérieur à un subordonné ne le sont pas dans ce document. Bibi peut être, pouvait mieux nous dire. Paix à son âme. J'ai appris pas mal de choses sur moi à ce sujet. Heureusement, l'éternel Dieu ne sommeille ni ne dort ; ils sont encore allés sortir de leurs laboratoires pareils document soit disant signé et daté de moi un an avant mon arrestation.

Vous avez été arrêté ainsi que trois autres journalistes (BIBI NGOTA, SABOUANG  et MINTYA) par les éléments de la  DGRE (Service de renseignement du Cameroun). Comment avez-vous été arrêté ?

Je suis arrêté un vendredi soir aux alentours de 20h au niveau du quartier Emombo où quatre hommes m'obligent à monter dans une voiture banalisée de marque Mercedes et après m'avoir délesté de mes portables. Je pense en premier lieu à une agression que non ; le conducteur se présente comme officier supérieur des renseignements généraux du nom de "Dakolé "  démasqué plus tard comme étant le capitaine Akono Zé et passe toute suite à l'offensive dans un langage codé "  628 retour case bas " quelques instants après je suis dans les locaux de la DGRE.

Le séjour dans les locaux de la DGRE a duré combien de temps ?

Une bonne semaine d'enfer

Dans quelles conditions étiez-vous incarcéré ? Comment s'est déroulé votre interrogatoire ? Etiez-vous assisté par un Avocat par exemple ?

Cellules sans ouvertures extérieures Application de coups de barres de fer à béton de 10 sur ma plante des pieds entraînant blessures et ecchymoses, puis  passage au chalumeau allumé à quelques centimètres des blessures pour en raviver la douleur, sauts et courses sur du gravier en me forçant à chanter l'hymne national Balançoire : ligoté comme une bête prête à rôtir, on fait tourner la barre de fer tandis que des coups pleuvent sur mon dos. Des coups assénés au choix, avec des tuyaux en caoutchouc, des chaînes ou du fer à béton de 10. Supplice du fût d'eau, où l'on plonge ma tête dans l'eau jusqu'à la limite de la noyade. Isolement total, pas de contact avec l'extérieur. Perte de toute notion du jour ou de nuit. Etc. Personne n'était autorisé à me voir pas même ma directrice de publication venue chercher à savoir pourquoi j'étais là et comment je me portais…

Qu'est ce que les agents de la DGRE voulaient savoir ? Avez-vous été entendu sur procès-verbal ?

Mes bourreaux voulaient savoir mes connaissances à la SNH. Si j'avais des liens de familles avec ce monsieur Medime Me Nko'o  et d'un autre monsieur du nom d'Angoula Nkoto.
Il n'y a pas eu un seul procès verbal si oui une décharge de sortie signée dans le bureau du capitaine Akono zé le vendredi 12 février 2010 à 19h.

Au cours de l'interrogatoire avez-vous signé un quelconque document ?

Je dis et je répète je n'ai signé qu'un document à ma sortie le 12 février à 19h.

Comment avez-vous été libéré ? Avez-vous rencontré un médecin après votre libération ?

J'ai été libéré sur ordre du directeur général de la DGRE  M Obelabout après toute la pression médiatique qui a eu  et les nombreux soutiens que les confrères m'ont apporté. Je ne le dirai jamais assez merci. Je suis sincèrement très reconnaissant de cet acte et remercie de m'avoir sauvé la vie.
J'ai bel et bien rencontré un médecin à ma sortie et un certificat médical a été établi et envoyé à tous les organismes de défense des droits de l'homme et des libertés afin que nul n'en ignore sur les actes barbares de tortures qui continuent à exister dans un pays qui se veut de droit.

Quels étaient vos rapports avec ETOUNDI OYONO  (ex DG de la MAETUR). Comment l'avez-vous rencontré ?

Je n'avais aucun rapport particulier avec ce Monsieur qui je répète ne peut coller un nom à mon visage.

Comment as-tu appris la mort de BIBI NGOTA, ton compagnon de fortune ?

Par la presse et le mouvement des journalistes Camerounais qui demandaient la manifestation de la vérité sur sa mort.

Quels rapports entretenais-tu  avec les autres (MINTSA, SABOUANG et NGOTA) ?

Mintya je ne le connais pas particulièrement. J'avais appris qu'il était directeur de publication d'un journal que je n'avais jamais vu. Je confirme d'ailleurs le qualificatif du colonel Bomono de malade mental. Je l'ai rencontré deux fois en compagnie de Bibi Ngota et une fois dans le bureau de mon ami serge Saboaung qui, il faut le dire s'est pas mal défendu en m'enfonçant pour se tirer d'affaires grâce à son avocat. Bravo à ce dernier. J'ai lu la décision de justice et j'apprécie le dilettantisme de son celui ci. Opportunistes sans morale ni talent, faiseurs de leçons, menant ainsi la cour n'importe où.

Le nom de Steve MANGA  a été cité il y a  quelques jours au cours de l'audience de l'affaire ETOUNDI OYONO. Connaissez-vous ce journaliste ? A-t-il joué un rôle dans cette affaire de " fausse lettre " ?

C'est lui qui nous introduit chez M Etoundi. Son rôle ? C'est me prêter les dons divins. La justice et la police auraient dû faire leur travail. Il n'a jamais été interpellé pourquoi ? Pourquoi est t-il venu donner de l'argent à Sabouang à la Dgre  lorsque " dakolé " et sa bande ont demandé 150000 Fcfa pour le libérer ?

Depuis votre départ  du Cameroun, avez-vous gardé les contacts avec les autres (MINTYA  et SABOUANG ou quelqu'un d'autre ?
Qu'est ce que je ferai avec le contact de Mintya ? Ça ne rapporte rien le contact ou l'amitié de Mintya C'est  quelqu'un qui est atteint de démence et c'est bien dommage pour lui qu'il n'existe pas encore de traitement  clinique pour cela. Serge Sabouang ce fut un grand frère et ami. J'ai son numéro de téléphone mais depuis la police judiciaire où il a menti sur moi en cherchant lui et son avocat de mettre tout sur moi. J'ai mieux compris cette parole de la bible qui dit " que chacun se tient en garde contre son ami car l'ami répand des calomnies " raison pour laquelle, je n'ai plus cherché à le contacter. J'ai gardé mon silence car la parole de Dieu dit qu'il faut le faire et l'Éternel Dieu combattra pour toi. C'est ce qui s'est passé.

Selon nos informations,  vous avez été approché par les personnalités camerounaises, notamment des ministres comme Biyiti Bi Essam et Kontchou Koumegni. En quels lieux  et en quelles circonstances ?

 Non non j'ai gardé des bons contacts avec plusieurs personnalités du Cameroun qui étaient déjà mes amis avant mon départ  du pays. C'est pourquoi certains peuvent vous dire que j'ai été vu à  Milan, Bruxelles Paris... avec certaines personnalités du Cameroun.  Des gens que vous évoquez Non je refuse qu'on interprète mes relations. Le professeur Kontchou est un homme rempli de patriotisme et d'amour pour son pays. Il était à Bruxelles je n'en sais pas trop sur les raisons mais lors d'une soirée chaleureuse, il a bien voulu répondre aux questions de ses concitoyens sur les opportunités d'investir  au Cameroun et par ricochet faire un tour d'horizon de l'actualité au Cameroun et a ainsi évoqué mon cas. Comprenez qu'au Cameroun, il n'y a pas que mes bourreaux. (Rires). La preuve je vous parle aujourd'hui.

Ils roulaient pour le compte de qui et que voulaient-ils savoir ?

Il faut dire beaucoup de ceux qui ont gardé les contacts avec moi me proposent pas mal de choses. Je vais vous dire d'ailleurs qu'un haut gradé du Cameroun m'a demandé d'aller à paris faire une déposition auprès du chef d'antenne Dgre un certain Ongolo. Ma sécurité et mon retour au pays seront garanti selon lui avec toutes les assurances possibles. Je ne crois pas beaucoup parce que justement je me pose bien des questions comme vous pour qui rouleraient t-ils ? Je n'en sais pas trop. Je suis passé à autres choses aujourd'hui et le Cameroun est devenu la préhistoire pour moi.

Depuis le mois de Mai dernier, un procès a été ouvert à Yaoundé. Cette fois, c'est Etoundi Oyono (DG du PAD) qui est poursuivi pour complicité de faux et usage de faux. Tu y es présenté comme le principal artisan de la fausse lettre attribuée à Laurent ESSO. Une fois de plus, Avez-vous rencontré  Etoundi Oyono ? As-tu perçu d'une manière que ce soit de l'argent pour une mission quelconque ?

Disons simple Je ne veux pas revenir sur des inepties de déclarations des uns ou les hystéries des autres. J'ai dit, j'ai rencontré Monsieur Etoundi mais je le répète tout s'est passé si vite en cinq minutes dans son bureau à la Maetur en présence de M Manga, Bibi et M Mebiam. Je n'ai pas pris un seul moment la parole. Si ces personnes sont en vie au Cameroun  ceux qui craignent Dieu peuvent le témoigner. J'accompagnais Bibi et Manga. C'est ce dernier (Manga) qui parlait et a demandé à la fin de son discours à M Etoundi du carburant pour sa voiture et M Etoundi lui a remis à lui, un carnet de bon de carburant.

Il y a pourtant cette lettre présentée comme écrite, signée et certifiée par vous lue à la barre dont toute la procédure de fabrication de la fausse lettre y est décrite ?

J'ai moi aussi reçu les six pages de cette lettre. Très amusant le scénario est digne d'une série américaine (rires)  disons en simple c'est une belle et étonnante anticipation de ma part de raconter une histoire qui va se passer un an après. Me voilà un Dieu après avoir été un " truand ". Non nul n'est dupe nous connaissons tous comme cela se passe lorsque vous êtes déjà accusé. Pour moi. Je m'en moque mais c'est bien regrettable que dans mon pays la police et la justice ne puissent apporter des preuves concrètes dans un procès. On établit un procès sur des supputations, les  " ont dits ", les " ils pareils que ". Voilà les débats de la cour. Voilà les enquêtes de notre police. Dommage ! Je ne serais pas surpris d'apprendre autres choses bientôt. Des gens qui ne savent une seule chose de vous que votre nom. Ridicule. Six pages ! Comment font t-ils leurs interrogatoires. Où est le procès verbal d'audition ? Aucun. Vous comprenez que La Dgre est un grand service de brutes sans scrupules, ni cervelles. Non je ne crois pas, j'ai des amis là bas qui sont allés comme moi à l'école.

Simon Hervé Nko'o:Camer.be

En principe toute démonstration contraire discréditant les explications dites officielles établies par ceux qui ont le pouvoir est interprétée comme une échappatoire. On m'a lancé des pierres qui m'ont atteints au plus profond de moi même et je porte encore des séquelles  Je voudrais donc préciser que je ne  prends pas la parole aujourd'hui trois ans après les faits pour défendre un tel ou enfoncer un autre.  Au nom des mes amis et connaissances mon silence n'était pas un aveu. Je suis passé à autres choses. J'ai repris mes études et mes activités sous d'autres cieux bien plus reconnaissants de ma valeur. Je  voulais juste dire  si nous avions une justice dans notre pays, si nos forces de police faisaient correctement leur travail on n'en serait pas là. A mon avis la calomnie à frapper plus largement que les faits cela revient à affirmer que tous les événements sont la résultante d'actions délibérées par des personnes qui auraient des intérêts communs et non contradictoires à ces résultats, et qu'il leur est possible de prévoir avec certitude les conséquences futures sur les uns. Moi j'ai été présenté comme le magicien d'oz face à ces privilégiés du fait de leurs fonctions, sans compétence, libres de tout, jamais stoppés, fidèles vassaux ou collabos de  la justice. Il y a des questions que je me pose jusqu'à présent.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 09:56

Afrique-Cameroun, le débat: Le Cameroun peut-il encore rêver du Brésil 2014? :: AFRICA

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Depuis l’épopée de  de 1982 en Espagne ou celle de 1990 en Italie, chaque Coupe du Monde à laquelle a participé les Lions Indomptables du Cameroun a été une pilule difficile à avaler pour les fans de cette équipe. Le Cameroun dispose d’excellents joueurs de foot qui évoluent dans les plus qrands championnats d’Europe et du monde entier. Leur talent ne fait plus de doute. Mais la plupart du temps, on a l’impression que l’équipe est condamnée à ne fournir que de mauvais résultats.

Les Camerounais et les fans des Lions Indomptables du Cameroun regardent  désormais les prestations de cette équipe d’un œil désabusé. Ils assistent impassibles à la valse des entraineurs. Ils savant que ce n’est pas ces derniers qui sont responsables de la situation que vit cette équipe, mais le système qui dirige le football au Cameroun.

En 1990, c'est la victoire des Lions Indomptables du Cameroun sur l'Argrentine de Diego Armando Maradona qui avait bercé la colère des camerounais face à des revendications sociales générées par le vent d'Est.

Depuis lors, de déceptions en déceptions, l'équipe du Cameroun a fini par décourager ceux qui croyaient que l’esprit de leurs aînés continuerait de les porter vers les sommets. Les Lions Indomptables ne nous font plus rêver. Ils sont devenus une équipe sans âme, sans tripes, une équipe banale, incapable de susciter le moindre enthousiasme.

Savoir être patient est le lot de bien des supporters. Mais que dire à ceux qui n’ont pas vécu les heures glorieuses des Roger Milla, Théophile Abéga, Emmanuel Kundé, Mbida Arantes, Thomas Nkono et tous les autres ! Qu’après la pluie vient le beau temps ? On ne s’habitue jamais à la pluie. On rêve de victoires et de trophées, pas de présences plongées dans les profondeurs de l’anonymat. De quels maux souffrent donc nos Lions Indomptables ? (1)

Encore un dernier obstacle à franchir à Yaoundé avant d’apercevoir le Brésil en 2014, cette destination qui fait rêver tous les Camerounais. Et pas seulement pour ses beautés exotiques, ses plages, ses femmes et ses carnavals. Engagés depuis près d’un an dans la course à la qualification pour la coupe du monde 2014, les Lions indomptables ont donc leur destin en mains.
Après un deuxième tour plutôt coriace dans lequel le facteur chance a joué un rôle déterminant,  les Lions Indomptables qui ont réussi à décrocher un bon match nul à l’aller avec les Aigles de Carthage (0-0), le 13 octobre à Radès, jouent leur qualification pour le grand rendez-vous planétaire, le 17 novembre à Yaoundé.

A Yaoundé le 17 novembre prochain, le Cameroun peut-il encore rêver du Brésil 2014? Telle est la question de la semaine

La rubique le débat est la vôtre. Vous pouvez vous aussi nous soumettre des thèmes et des sujets à débattre aux courriels suivants: seumo@hotmail.com  ou mieux encore à webmaster@camer.be

La rédaction de camer.be se charge de transmettre des suggestions constructives aux autorités compétentes. Bon débat
Nous vous souhaitons un bon dimanche et à dimanche

(1)Gérard Dreyfus, dans la préface du livre de Jean-Bruno Tagne intitulé Programmés pour échouer, paru aux Editions du Schabel

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 09:53
Algerie : Ebosse propulse la JSK à la tête de la Ligue 1 (vidéo)

Camfoot

Grâce à son doublé face à la formation de Bordj Bou Arréridj, ce samedi 9 novembre, lors de la 11e journée de la Ligue 1, Le Camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé, permet à son équipe de s’installer sur le fauteuil de leader. La victoire acquise à Tizi Ouzou va booster cette formation kabyle qui veut décrocher le titre honorifique de champion d’hiver.

 
 
commentaires

Avec 21 points à son compteur, la JSK partage le fauteuil de leader avec l’ESS. Ebossé, quant-à lui prend la tête des meilleurs buteurs du championnat avec 6 réalisations à son actif. Hamza Boulemdaïs (CS Constantine, 5 buts ) et Abderrahmane Hachoud (MC Alger, 5 buts ) sont restés muets pendant la 11e journée

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 09:48

La Guinée Equatoriale rejette la libre-circulation des personnes en Afrique centrale :: EQUATORIAL GUINEA

La Guinée Equatoriale rejette la libre-circulation des personnes en Afrique centraleLe gouvernement équato-guinéen a annoncé samedi son refus d'appliquer l'accord de libre circulation des personnes devant entrer en vigueur en janvier dans six Etats d'Afrique centrale, sur fond de craintes d'une immigration massive vers ce pays peu peuplé devenu un des premiers producteurs de pétrole du continent.

"Le gouvernement de la Guinée équatoriale constate ces jours-ci une situation (...) de préoccupation qui prévaut parmi les habitants équato-guinéens par rapport à l'entrée en vigueur de cet accord" et a donc décidé de ne pas l'appliquer à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire réuni vendredi à Malabo, a annoncé samedi un communiqué du Bureau d'information du pays.

Après des années de négociations laborieuses, les six membres de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cémac: Gabon, Congo, Cameroun, Centrafrique, Tchad, Guinée équatoriale), étaient parvenus récemment à un accord sur la libre circulation de leurs ressortissants au sein de l'espace communautaire, avec la suppression des visas et l'instauration d'un passeport biométrique commun.

Inspiré de la réglementation en vigueur au sein de Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), cet accord avait été bloqué pendant des années par le Gabon, lui aussi gros producteur de pétrole et terre d'émigration pour de nombreux ressortissants d'Afrique centrale et de l'ouest, attirés par des salaires nettement supérieurs à ceux de leurs pays d'origine. Ainsi le revenu minimum mensuel obligatoire est de 150.000 francs CFA (230 euros) par mois au Gabon, contre environ 30.000 FCFA au Cameroun voisin.

Devenue en quelques années le 3e producteur de pétrole d'Afrique sub-saharienne pour une population d'environ 700.000 habitants, la Guinée équatoriale attire désormais immigrés venus du Cameroun mais aussi et surtout du Nigeria et a pris la suite du Gabon dans le refus de la libre circulation des personnes.

D'autant que le président Téodoro Obiang Nguema, arrivé au pouvoir en 1979 par un coup d'Etat, a mis sur pied un régime policier de crainte de toute tentative de déstabilisation, intérieure, ou venant des nombreux Equato-Guinéens établis dans les pays voisins.

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