Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:34

Cameroun - Medias: La DGSN et le CNC veulent-ils museler l’Oeil du Sahel? :: CAMEROON

Guibai Gaitama:Camer.beLe 22 octobre dernier, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, a adressé au président du Conseil national de la communication (Cnc), une correspondance, marquée du sceau de la confidentialité, dont la nervure centrale tient ceci: «En vous faisant tenir pour compétence, les parutions No 554 du 16 octobre 2013 de l'hebdomadaire (...) l'œil du Sahel (...), parlant respectivement à sa une, de 31 membres de Boko Haram livrés au Nigéria par la police et de 15 Nigérians tués dans des affrontements avec les forces de maintien de l'ordre, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance que ces informations (.,.) relèvent du secret et sont de nature à mettre en péril la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat».

Le patron de la police relève, par ailleurs, que «la ligne éditoriale de Guibaï Gatama incite à la haine tribale, en faisant passer les populations du grand Nord pour des victimes d'une supposée oppression. En effet, il n'a cessé de rappeler à la mémoire collective, les tristes événements du 06 avril 1984 (à l'époque, c'est Mbarga Nguélé qui dirige la police camerounaise), en publiant une liste de personnes qui ont été tuées, selon lui, par des forces de Défense et réclame par la même occasion la remise de leurs dépouilles aux familles». En réponse à ce deuxième sujet, Guibai Gatama indique que «ne pas parler du 06 avril 1984, c'est refuser de parler de l'histoire politique du Cameroun, de l'Upc».

Avant de conclure: «Il est indéniable que cette manière d'agir est susceptible de mettre en mal la cohésion et la paix nécessaires pour l'édification de notre nation. Par conséquent, des dispositions devraient être prises pour mettre un terme à de tels égarements». Le même jour, le président du Cnc, Mgr Joseph Befe Ateba, sommait par convocation, Guibaï Gatama à se présenter dans les locaux de l'organe dont il a la charge le 28 octobre courant pour, avait-il indiqué, «complément d'information». Sans plus de précisions. Invoquant une «absence indépendante de (sa) volonté», le patron de l'œil du Sahel s'est fait représenter au Cnc par un collaborateur. Les membres du conseil, selon une nouvelle convocation en date du 29 octobre, ont jugé «insuffisantes» les informations apportées par le représentant de Guibaï Gatama.

Musellement

Dans une correspondance adressée le 29 octobre au Cnc, le Dp de l'hebdomadaire l'œil du Sahel «réitère» son entière disponibilité à apporter tous les éclaircissements aux faits qui seraient reprochés à son journal. Tout en souhaitant avoir «copie de la plainte ou des plaintes recensées» contre son journal et lui-même, pour lui «permettre de présenter, par écrit», ses éléments d'explication au sujet des articles «incriminés».

Les différentes convocations et autres communiqués de Mgr Befe Ateba, depuis peu attisent beaucoup de curiosités. Dans un communiqué le 29 octobre 2013, le président du Cnc indiquait plutôt que l'ordre du jour de la réunion du 28 octobre portait principalement sur l'adoption des rapports de monitoring de la couverture médiatique du double scrutin législatif et municipal du 30 septembre dernier. Il indique dans ce même texte que la convocation des Dp de l'œil du Sahel et de Ouest Littoral était due à des atteintes à l'éthique et à la déontologie professionnelles. Par ailleurs, le «secret défense» invoqué par le Dgsn est lourd de confusions.

D'autant plus que, selon Ampère Simo, spécialiste du droit de l'information et de la communication, les informations relayées par l'hebdomadaire l'œil du Sahel ne posent aucun problème. «C'est des faits vérifiables par tout le monde, et qui n'ont rien à voir avec le secret défense qui, lui, relève plutôt des questions de stratégie de défense. La publication d'une telle information n'est pas de nature à porter atteinte à la défense du Cameroun», précise l'expert. Toutes choses qui portent à croire qu'il y a une volonté de museler l’hebdomadaire l'œil du Sahel.

Le président de l'Union des journalistes employés du Cameroun (Ujec), Norbert Tchana Nganté, qui constate un regain de tentatives de musellement de la presse depuis peu au Cameroun, aimerait «saisir quels sont les motifs de l'incursion de Martin Mbarga Nguélé dans le milieu de la presse. Lui appartient-il de juger les lignes éditoriales des journaux» ? s'interroge-t-il. Dénis Nkwebo, membre du bureau du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), pour sa part, considère que la «convocation de Guibaï Gatama par le Cnc est arbitraire. Et je lui conseillerais de ne pas s'y rendre». Selon lui, il est tout à fait normal que la police et la gendarmerie envoient ce genre de notes, mais c'est la démarche du Cnc, qu'il considère comme un organe de censure, qui est à questionner.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:31

Cameroun, Bamena, Abus:Un ministre exige un reexamen du titre foncier en faveur d'un colonel :: CAMEROON

Terrain Bamena:Camer.beNous publions ce jour l'intégralité de la lettre du FFCI adressée à Madame le ministre des Domaines, du Cadastre et des affaires foncières au sujet d'une observation  faite par le FFCI par rapport  à la descente sur le terrain du  25/10/2013 effectuée  par  le  Préfet du Ndé à Bamena, en vue de  constater  la  mise  en valeur et enquêter  sur la procédure  d’obtention du Titre Foncier par Monsieur NDJOUMENI  Vincent....

Madame  le  Ministre,

Nous  FFCI( Frontline  Fighters  for  Citizens  Interest ),Organisation  des  Droits  Humains,  avions  l’honneur  de  vous saisir  au  sujet  du  litige  Foncier  qui oppose Monsieur  NDJOUMENI   Vincent  contre  le colonel WAKAM  Marius ayant fait   l’objet  d’un recours  gracieux en  retrait  du  titre  foncier  n° 2238/NDE  en faveur  du   Lieutenant  Colonel WAKAM  Marius. Relativement  à ce  recours  en  rétractation, en date  du  20 Août  2013, vous avez  instruis  le  Préfet  du Ndé  à Bangangté  de  constituer une  Commission  à l’effet de  procéder  à un  réexamen  de  la  procédure  ayant  abouti  à l’établissement  dudit  Titre  Foncier  ainsi que  la  détermination des  véritables  auteurs de  la  mise  en  valeur.

En effet, Madame  le Ministre,  en date du  25/10/2013, une commission  présidée  par  le  Préfet  du   Ndé  est   descendu  à  Bamena  à l’effet de  constater  la  mise  en valeur et enquêter  sur la procédure  d’obtention du Titre Foncier par sieur NDJOUMENI  Vincent.

Excellence  Madame  le Ministre, de  nos  observations  ce  jour,  nous avons  l’honneur de  vous  présenter  quelques  constatations.

En ce qui  concerne  la  mise  en  valeur,  la descente de ce  jour  nous a  permis  de  constater  une fois de plus, que c’est  Monsieur NDJOUMENI   Vincent  qui  met  en  valeur  cette  parcelle  de  terre  qu’il occupe  par dévolution successorale en  y  pratiquant  de  l’agriculture  et  à  même  hériter  quatre maison en brique de terre et y à construit  (deux  cases. Bien avant, son exploitation, cette  parcelle  jadis  fut  exploitée  par ses  parents et  lui-même est  né  là-bas, il y à plus de soixante dix ans aujourd’hui .

Sur  la  procédure  d’obtention  de  son  titre  foncier,  il  découles  des dires  faites  sur  les  lieux  que  régulièrement  NDJOUMENI  Vincent  en  (1996)  avait  fait une  demande de  bornage  et  la Commission  l’à  effectivement  fait,  et  le  jour  du  bornage le Lieutenant Colonel  WAKAM  Marius  avait même  aidait  NDJOUMENI  à transporter  les  bornes à l’aide de son véhicule,  pas d’opposition.

C’est  plus tard  en  (1998 et 2009)  que  WAKAM Marius  vient s’introduire sur cette  parcelle  pour  inhumer  ses  parents et bâtir   (une  cases) et  revendique  être  le  propriétaire  des  lieux. Egalement  son  intrusion  sur   les  lieux  a fait  même  l’objet  d’une  condamnation  pour  trouble  de  jouissance  de sa  part. Une décision rendue le 23 Juillet 2013 par la cour d’Appel de l’Ouest à Bafoussam.

Les  parties et  témoins entendus  sur  les  lieux  ont  bien  expliquer  la  procédure  allant  du  bornage  à  l’établissement  du  Titre  Foncier.

Nous  FFCI, vous  prions  très  respectueusement  Madame  le  Ministre  de  bien vouloir  accorder  plus de  vigilance  dans  cette affaire  qui dure.

Vous en remerciant  d’accorder une attention  particulière à notre correspondance,  veuillez  agréer  Madame le  Ministre,  l’expression de  nos  sentiments  les meilleurs.

Pour  le  FFCI

Ampliations :

-Préfet  du   Ndé
-Sous  Préfet  de  Bangangté
-Chef  Service  du  Cadastre  de  Bangangté

UP
Partager cet article
Repost0
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:25

Le Cameroun perd 7 places dans le classement Doing Business 2014 :: CAMEROON

Le Cameroun perd 7 places dans le classement Doing Business 2014 :CameroonLe pays se classe 168e sur 189 économies dans le rapport de la Banque mondiale.

Les facilités offertes par le Cameroun pour les affaires ont régressé en l’espace d’une année. La preuve, c’est la contre-performance du pays dans le classement Doing Business 2014 de la Banque mondiale intitulé : « Comprendre les réglementations pour les petites et moyennes entreprises ». En effet, comparé au rapport 2013, le Cameroun passe de la 161e place (sur 185 pays classés) au 168e rang, cette fois, sur 189 pays.

Pour ce 11e rapport annuel étudiant les réglementations applicables aux entreprises du secteur privé et notamment aux petites et moyennes entreprises (Pme), quatre économies se sont ajoutées. Il s’agit : de la Libye (187e), le Nyanmar (182e), Saint-Marin (81e) et le Soudan du Sud (186e). Singapour conserve la tête du classement, comme dans le rapport 2013.

L’édition 2014 du rapport Doing Business relève une accélération des réformes au cours de l’année écoulée. Les chiffres font état de 283 réformes mises en place dans 114 économies, contre 201 réformes pour 108 économies en 2011-2012. Soit une progression de 18% cette année. En Afrique, 66% de pays ont appliqué au moins une réforme l’année dernière, contre 33% en 2005. Si on note que le Cameroun n’a pris aucune réforme, la Côte d’ivoire, elle, en a mis sur pied quatre permettant au pays de passer du 177e au 167e rang (+10 places), devant le Cameroun.

Les réformes visant à réduire la complexité et les coûts des procédures réglementaires restent les plus courantes. « Neuf des 20 économies ayant le plus progressé depuis 2009 font partie de l’Afrique subsaharienne, région qui a aussi enregistré l’amélioration la plus remarquable sur les indicateurs Doing Business au cours des cinq années précédentes », précise le rapport.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:23
Infrastructure : Nouveau siège de la Fecafoot - projet mort-né ?

Camfoot

La réception de l’ouvrage était initialement prévue le 13 octobre 2013. Plus de deux semaines après la date butoir librement arrêtée par les autorités camerounaises il y a un an, les travaux piétinent. L’immeuble supposé servir de catalyseur du football camerounais vers le professionnalisme peine à sortir de terre.

 
 
commentaires

Au moment de la pose de la première pierre, le 13 novembre 2012, à Yaoundé, l’ancien président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Iya Mohammed, avait clairement indiqué que le chantier serait livré le 13 octobre 2013. Malgré ces assurances, c’est plutôt le statut quo. Pour tout dire, les travaux n’ont véritablement pas évolué.

Seuls le laxisme et l’incompétence avérés des autorités sportives camerounaises peuvent expliquer l’incroyable retard qu’accusent le chantier. Et pourtant, tous les financements étaient disponibles puisque issus essentiellement des retombées de la participation du Cameroun à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. L’argent cantonné dans un compte de la Fifa en Suisse peut être utilisé à tout moment, à condition que la fédération fasse la demande.

Le coût de construction de cet immeuble de cinq étages sur une surface de 2500 m2, soit 1 milliard 786 millions de Fcfa, n’a pas mis fin aux souffrances des employés du chantier qui crient à la maltraitance. Récemment entrés en grève, ces « Misérables » réclament plusieurs mois d’arriérés de salaire à Guimar Cameroun S.A, l’entrepreneur. Conséquence, ils ont rangé pelles, brouettes et autres truelles. En même temps, les populations autochtones expropriées posent d’autres problèmes d’indemnisation.
Nous avons appris, de sources internes à la Fecafoot, que si l’entrepreneur ne paye pas ses ouvriers régulièrement, c’est parce qu’il n’a plus reçu le moindre copeck de la Fecafoot depuis belle lurette. Selon la même source anonyme, les premiers 400 millions décaissés pour la première phase des travaux auraient été déjà utilisés. Personne, à la Fecafoot, n’est en mesure de dire quand sera débloquée la deuxième tranche pour relancer les travaux.

Ce chapelet de revendications contraint le président du Comité de normalisation de la Fecafoot, Joseph Owona, à effectuer, dans les prochains jours, une descente sur le site de Warda pour s’enquérir de la situation. Mais, il ne faudrait surtout pas s’attendre à ce qu’il apporte des solutions miracles pour le nouveau siège de la Fecafoot.
Car, cet ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et ex secrétaire général de la présidence de la République nommé par la Fifa dans un contexte de crise en juillet, a, essentiellement, au-delà de la gestion des affaires courantes, pour mission principale la relecture des textes querellés de la fédération camerounaise de football et l’organisation de nouvelles élections à la date butoir du 31 mars 2014.

Ainsi, au grand dam des Camerounais, ce nouveau siège de la Fecafoot qui devait comprendre des bureaux, une salle de conférence de 200 places, un restaurant de 52 places, des locaux techniques de 30 mètres carrés, un rez-de-chaussée et des parkings, reste hypothétique.
Cette situation rappelle le triste souvenir encore frais dans les mémoires, du Programme national de développement des infrastructures sportives (Pndis). Lancé en 2007, ce projet d’infrastructures modernes prévoyait la construction du Grand stade Paul Biya de 66000 places couverts à Yaoundé et d’autres stades de football modernes dans tous les chefs-lieux de régions et départements, grâce à l’apport financier d’Exim bank China, pour un coût total de 272 milliards de Fcfa.

Malheureusement, les premiers stades du Pndis, qui devaient être inaugurés en 2012 sont également tombés dans une profonde léthargie. A l’image du nouveau siège de la Fecafoot, le Pndis agonise. Preuve évidente dans ce pays gouverné depuis trois décennies par des slogans, que l’émergence à l’horizon 2035 ne passera pas par le développement des infrastructures sportives. Le bout du tunnel est encore loin. Très loin même !


Partager cet article
Repost0
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:21

Cameroun - Lions Indomptables : Achille Webo ne doit plus jouer! :: CAMEROON

Cameroun - Lions Indomptables : Achille Webo ne doit plus jouer! :CameroonLa titularisation de ce joueur en équipe nationale suscite de plus en plus de polémiques au sein des supporters. Accusé d'avoir cédé aux pressions de Samuel Eto'o et des autorités politiques pour l'aligner face à la Tunisie, le coach Volker Finke s'en défend.

Le 13 octobre, à Radès, banlieue à une dizaine de kilomètres de Tunis, l'attaquant des Lions' indomptables du Cameroun a une occasion en or à la 65e minute du match contre les Aigles de Carthage de Tunisie, comptant pour les barrages aller zone Afrique de la Coupe du monde Brésil 2014. Mais, alors que les buts sont complètement vides, Achille Wébo, curieusement se loupe et ne parvient pas à mettre le ballon dans les filets tunisiens.
 
Le Cameroun, qui avait là la balle de match, l'occasion de réaliser le hold-up parfait à l'extérieur, n'obtiendra qu'un nul (0-0). Pour une occasion moins franche, Aboubakar Vincent n'a plus revu la sélection depuis le match contre la Rd Congo en juin. Si le Cameroun veut avoir une chance de se qualifier pour la Coupe du Monde au Brésil, Volker Finke devra trouver des moyens de ressusciter une attaque totalement amorphe avant la rencontre retour qui se jouera le 17 novembre au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.

Un match où aucun faux-pas n'est permis, au risque de ne pouvoir participer pour la septième fois à la phase finale de la Coupe du monde de football, après les éditions de 1982 en Espagne, 1990 en Italie, 1994 aux Etats-Unis, 1998 en France, 2002 à Corée-Japon et 2010 en Afrique du Sud. Depuis l'incroyable raté d'Achille Webo, les commentaires vont bon train.

La plupart des chroniqueurs sportifs se posent la question de savoir effective¬ment «A quoi sert Achille Webo?». Son dernier but en match officiel avec la sélection nationale du Cameroun remonte au mois de novembre 2009 à Fès, contre le Maroc, en éliminatoires de la Coupe du monde 2010.
 
Aujourd'hui, il semble davantage faire ombrage aux jeunes que sont Eric Choupo-Moting, Vincent Aboubakar, Fabrice Olinga et autres. Achille Webo ne sait ni contrôler la balle, ni dribbler. Un tir dans les buts venant de lui relève du miracle depuis son fameux triplé historique à Abidjan en 2005, dans le cadre des éliminatoires du Mondial Allemagne 2006 contre la Côte d'Ivoire. Malgré ses carence techniques et tactiques, Achille Webo, éternel intermittent en équipe nationale, a le soutien de Samuel Eto'o Fils, son ami capitaine. D'ailleurs, les menaces proférées par ce dernier de ne plus jouer avec l'équipe nationale du Cameroun étaient dues à sa non titularisation contre la Libye en septembre.
 
Après les interventions des pouvoirs publics, Achille Webo a été aligné le 13 octobre contre la Tunisie. Résultat: nul! Son retour au sein de l'équipe nationale est surtout dû au lobbying des autorités et surtout du chantage du capitaine. Ce qui voudrait dire que le coach manque de personnalité, qu'il est manipulé, qu'il a les mains liées. Allégations que le patron technique des Lions indomptables a tenu à démentir cette semaine à Yaoundé. «Je suis le seul à savoir qui aligner comme titulaire dans cette équipe. Le classement relève de la responsabilité de l'entraîneur. Chacun doit travailler dans son domaine de compétence», a-t-il indiqué cette semaine à Yaoundé.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:15

Présent à la Coupe du monde des moins de 17 ans avec la Côte d’Ivoire, l’attaquant Franck Kessié est soupçonné d’avoir triché sur son âge pour pouvoir disputer la compétition.

Depuis l’élimination du Maroc par la Côte d’Ivoire (2-1), en 8es de finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans, des doutes sont apparus par rapport à l’âge réel de l’attaquant ivoirien, Franck Kessié, qui dispose de deux fiches différentes sur le site de la Fédération ivoirienne et sur celui de la FIFA.

Un point que s’est empressé de pointer du doigt le camp marocain, mais qui serait le fruit d’une erreur de manipulation, indique t-on dans le camp ivoirien. Contacté par espoirsdu football, un représentant de la FIF indique qu’en réalité, le site officiel de la FIF, où figure la date de naissance en question (1er janvier 1991), génère des dates de naissance aléatoire quand les informations officielles ne sont pas renseignées. Ce qui aurait été le cas pour Franck Kessié.

Une théorie dont le camp adverse dira qu’elle vaut ce qu’elle vaut, mais dont on peut se demander si elle tient réellement la route, tant les interrogations commencent à être nombreuses autour du joueur. Sur les réseaux sociaux, son âge est décrié par de nombreux internautes, là où d’autres tentent de prendre sa défense en expliquant que le joueur était présent à la CAN U17 et que rien d’illégal n’a été signalé à ce moment-là.

Mais d’un autre côté, le fait que plusieurs joueurs ivoiriens se soient fait recaler de cette même CAN, en raison de fraudes sur leur âge après des examens osseux, incite les plus septiques à rester vigilent sur ce dossier. D’autant plus que depuis l’éclatement de cette affaire, la fiche de l’Eléphanteau a mystérieusement disparu du site de la Fédération ivoirienne. Affaire à suivre.


 

 

 



 
 
Partager cet article
Repost0
31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 09:04

Cameroun,Argent des élections:Des chefs d’antennes Elecam accusés de détournements :: CAMEROON

Fonkam Azuu:Camer.beDes remous provenant des chefs secteurs et des présidents des bureaux de vote  font état du détournement d’une grosse part des sommes d’argent destinées à la gestion des élections municipales et législatives du 30 septembre dernier. Le train du double scrutin des législatives et municipales du 30 septembre dernier, est définitivement entré en gare. En dépit de quelques grincements de dents et d’une dose de mécontentements observés, les résultats sortis des urnes, sont connus. Mais au moment où la locomotive semble définitivement immobilisé sur les rails, on observe des troubles et des dysfonctionnements au niveau des wagons.

De nombreuses interrogations portent sur les couacs, les malversations et les détournements liés à l’organisation matérielle et la gestion des faramineuses sommes d’argent débloquées pour la circonstance. Si l’on a vidé le contentieux en termes de la proclamation des résultats, un autre contentieux, celui de la gestion de l’argent décaissé pour l’organisation matérielle et financière des premières élections biométriques par Elections Cameroon (Elecam). « Beaucoup d’argent affecté à certaines rubriques de ces élections n’est pas arrivé à bon port. Du fait de l’émiettement, ces sommes ont disparu au contact de certains chefs d’antenne d’Elections Cameroon (Elecam) » se plaint un président de bureau de vote ayant travaillé à Yaoundé 6ème.

Le courroux et la grogne du président de bureau de vote suscité rejoigne ceux d’un chef de secteur en service à Yaoundé 3ème ; lui aussi se plaint de nombreuses forfaitures ; mais surtout de la cupidité des chefs d’antenne. « On ne peut pas expliquer les incohérences, la désharmonie et le deux poids, plusieurs mesures observés dans le traitement des présidents de bureaux de vote et des chefs secteur. A Ydé I et Ydé 4, chaque chef de secteur avait une somme de 10.000fcfa ; le président du bureau de vote recevait une somme identique, pour le casse-croute des membres qui composaient le bureau. Ce qui n’a pas été le cas dans les cinq autres arrondissements du département du Mfoundi » s’indigne un chef de secteur. Visiblement vexé d’avoir découvert le pot aux roses.

En grattant le verni, l’on se rend compte à l’évidence que sachant que chaque parti politique, avait sur le terrain, des émissaires chargés de distribuer de modestes repas aux leurs, des chefs d’antenne, se sont assis sur les fonds destinés à cette rubrique. Des informations tirées à bonne source, révèlent que ces distractions des fonds et plusieurs autres forfaitures ont fait leur lit dans plusieurs autres circonscriptions  électorales du pays. Petite illustration, sur les 182 bureaux de vote de Yaoundé 6ème, une simple arithmétique fait observer qu’une retenue de 10.000 Fcfa affectée au casse-croûte, par bureau de vote, fait un total de pratiquement, 1.820.000fcfa. On accuse les sous-préfets, d’avoir usé de la même ruse, en empochant l’argent qu’aurait débloqué le Minatd, pour faciliter le travail des représentants de l’administration.

Le Conseil électoral d’Elecam et la Conac interpellés

Des voix s’élèvent déjà, pour crier à l’injustice, l’iniquité et les inégales répartitions des fonds alloués aux élections. Pour beaucoup, le Conseil électoral d’Elecam, en ce moment penché sur l’élaboration d’un bilan des élections, doit braquer ses projecteurs sur ce scandale ; en ouvrant une enquête sur les détournements, les magouilles et divers autres pillages des fonds publics. Selon certaines langues, au niveau de la direction administrative et financière d’Elections Cameroon, une enquête est ouverte. Même si l’on affirme que certains chefs d’antenne, bénéficiant de la protection et de la couverture de leurs mentors, ne craignent pas pour leurs frasques, convaincus que l’enquête ne va pas prospérer. Aussi, la commission anticorruption (Conac) est invitée à investiguer sur lesdites distractions d’argent par les chefs d’antenne et les sous-préfets. Il s’agit également d’ouvrir les yeux pour enquêter également sur les primes promises à grand renfort de publicité par la direction générale d’Elecam. La longue attente, fait peser des soupçons de détournement.


Focal. Un scandale financier de plus dans la fortune publique

Au rythme où s’amoncellent des révélations, des indiscrétions et certains aveux sur les faramineuses sommes englouties dans l’organisation des élections municipales et législatives du 30 septembre dernier, l’on peut admettre que l’évènement aura été un tonneau de Danaïdes, pour le contribuable camerounais. C’est à attendre que le Conseil électoral et la direction générale d’Elecam, s’accordent et nous donnent les vrais bilans en termes de chiffres.

Souvenons-nous que, quelques jours seulement après les deux échéances, l’on avait décrié la cupidité des sous-préfets chargés de la désignation et l’affectation des représentants de l’administration dans les bureaux de vote. Informés que chaque représentant de l’administration devait percevoir, une somme de 40.000fcfa, en multipliant le nombre par deux ou même en créant des représentants fictifs, les chefs de terre avaient des marges de manœuvres importantes leur permettant de frapper de grands coups. D’abord, ils se sont arrangés dans plusieurs bureaux de vote, à ne reverser à chaque représentant, qu’une somme de quinze mille fcfa ; plutôt que vingt-mille ; en gonflant et créant le surnombre des effectifs, l’opération ainsi mise en place, leur a permis de faire des coupes sombres et des retenues sur les sommes débloquées.

Les distractions et les détournements d’importantes sommes d’argent des élections, en rajoutent à la diversité des vices qui gangrènent Elecam. Au rang de ceux-ci, l’on peut citer : un climat délétère empreint d’animosité et de morosité, des rapports conflictuels entre le Conseil électoral et la direction générale ; les iniquités et les petites injustices permanentes,  l’arbitraire dans les promotions, le traitement à plusieurs vitesses des personnels (au Conseil électoral, à la direction générale, dans les différents autres démembrements), la gestion aléatoire et à la tête du client des carrières, les répartitions disproportionnelles des primes…  Souhaitons que l’organe en charge des élections se relève de ces avatars et mette le cap vers la modernité.

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 08:59

Cameroun - Diplomatie : Le nouvel ambassadeur de France au Cameroun est là :: CAMEROON

Cameroun - Diplomatie : Le nouvel ambassadeur de France au Cameroun est là:CameroonElle a présenté, vendredi 25 octobre dernier, les copies figurées de ses lettres de créance au ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo. Désormais, les Camerounais devront s’habituer à Christine Robichon. C’est la nouvelle représentante du gouvernement français à Yaoundé. Agée de 60 ans, elle est la première femme à occuper la fonction d’Ambassadeur de France au Cameroun.

Itinéraire

Avant sa nomination à Yaoundé, la diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris a été en poste comme ambassadrice au Soudan (2004 - 2008), au Sri Lanka et aux Maldives (2010 - 2013). Elle a par ailleurs été consule générale à Oran en Algérie (1993 - 1994), à Johannesbourg en Afrique du Sud (1998 - 2001) et aussi chef du service des Français de l’étranger (2001 - 2004).

C’est le 16 septembre 2013 que Christine Robinchon a été désignée à sa nouvelle fonction par un décret du chef de l’Etat français, François Hollande. Elle remplace Bruno Gain, 65 ans. Ce dernier, qui a fait 4 ans au Cameroun, a été admis à faire valoir ses droits à la retraite dès le 5 novembre prochain.

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 08:53
Au Cameroun, le projet pharaonique et controversé de la société américaine Herakles Farms de planter des palmiers à huile semble avoir tourné court. Et le pdg de la firme a disparu comme par enchantement.

L’oiseau s’est envolé. Bruce Wrobel, le pdg d’Herakles Farms, l’entreprise américaine très contestée qui ambitionnait de créer une plantation géante de palmiers à huile au Cameroun, est aux abonnés absents. Les équipes dirigeantes sur place ont aussi quitté le navire : d’Herakles Farms au Cameroun, il ne reste qu’un chantier de défrichage et des arbres abattus, stockés dans l’attente de leur sort définitif. Les 750 employés ont été presque tous remerciés, selon le journal Modern Ghana News. Seules resteraient 27 personnes pour veiller sur les jeunes plants de palmiers. La société américaine Herakles Farms avait obtenu du gouvernement camerounais, dans des conditions opaques, une concession de 73 000 hectares de terres situées dans une zone de forêt primaire au sud-ouest du pays. Objectif : développer une activité de palmiers à huile. Mais cette affaire avait mobilisé des ONG locales, un grand nombre d’habitants privés de leurs terres par le projet, ainsi que Greenpeace et l’ONG américaine Oakland Institute (voir article HYPERLINK "http://www.afrik.com/cameroun-une-h..."http://www.afrik.com/cameroun-une-h...).

Les ONG ont démontré une série d’irrégularités et de fraudes, des méthodes douteuses de la part d’Herakles Farms et un impact très négatif d’un projet industriel de grande envergure sur l’équilibre économique local et l’environnement riche en biodiversité de la région. Après une succession de péripéties, le gouvernement camerounais suspendait les activités d’Herakles Farms en mai 2013, tandis que deux ONG camerounaises portaient plainte pour corruption aux Etats-Unis -où la société a son siège- contre la filiale camerounaise d’Herakles Farms, la SGSOC. Il y est question d’intimidation et de corruption de chefs coutumiers et de membres de la communauté par Herakles Farms. De nouveaux développements ont, ces derniers mois, apporté un éclairage supplémentaire sur l’ambiguïté de ce projet et de son protagoniste principal, Bruce Wrobel.

Curieuses disparitions

Premier fait marquant, la disparition d’ une ONG présidée par Bruce Wrobel (le pdg d’Heraklès Farms), "All for Africa". L’ONG s’est évaporée aussi discrètement que son mentor, Bruce Wrobel. Cette organisation qui prônait le développement en Afrique via la culture intensive de palmiers à huile a, elle aussi, disparu des radars. Le lien Internet vers le site Mouline dans le vide, la page Facebook n’a pas été actualisée depuis janvier 2013. Voici quelques mois, le site ouvrait sur un appel aux investisseurs pour planter 1 million de palmiers à huile et soutenir ainsi le développement durable au Cameroun. Pourtant, la très sérieuse coopération allemande, la GIZ, a établi que le projet de 73 000 hectares -une superficie énorme - d’Herakles Farms au Cameroun se situe en partie sur une zone forestière de grande valeur de par sa biodiversité. Un constat qui remet en question le principe de développement durable vanté par Herakles Farms et Bruce Wrobel sur le site (disparu) de l’ONG "All of Africa". Cette ONG servait-elle de vitrine honorable pour collecter des fonds aux fins de nourrir le projet camerounais d’Herakles Farms sous couvert de développement ? Ni la nature du projet qui vise à défricher une vaste zone de forêt primaire ni les agissements, sur le terrain, de cette société via sa filiale camerouaise SGSOC, ne semblent répondre à des critères de "développement" et encore moins "durable". En interceptant des échanges confidentiels entre Bruce Wrobel et ses actionnaires, Oakland Institute avait découvert une gestion des ressources humaines pour le moins irrespectueuse, voire ironique [cf article de juin 2013, HYPERLINK "http://www.afrik.com/cameroun-une-h..."http://www.afrik.com/cameroun-une-h...].

Cet été, après la suspension par le gouvernement camerounais des droits alloués à Herakles Farms sur ces terres, la société a continué à défricher malgré l’injonction publique, rapportait un quotidien camerounais. http://www.journalducameroun.com/ar.... Selon plusieurs témoignages, Herakles Farms s’apprêtait manifestement à vendre ce bois coupé, bien que la loi ne l’autorise pas à le commercialiser.

Finance spéculative et discours humanitaire dans le même sac

Second fait troublant, Bruce Wrobel n’était pas seulement le pdg d’Herakles Farms et l’animateur de l’ONG "All for Africa", il était aussi, jusqu’en juillet 2013, le fondateur et pdg de Sithe Global, un groupe industriel américain actif dans l’énergie qui construit notamment des centrales hydrauliques à l’étranger. Sithe Global lui-même appartient à 99% à la banque américaine de capital-investissement, Blackstone. Ce groupe a annoncé fin juillet la démission de Bruce Wrobel et a gommé de son site l’essentiel des mentions se rapportant à son ancien pdg. Comme s’il s’agissait d’une personnalité désormais non grata. Un coup d’œil sur l’ organigramme des liens d’Herakles Farms avec une nébuleuse de sociétés, reconstitué par l’ONG Oakland Institute, montre qu’Herakles Farms est l’émanation de fonds spéculatifs via Herakles Capital Management et via Blackstone, holding de Sithe Global dont M.Wrobel était le pdg jusqu’en juillet 2013. En 2005, Blackstone avait pris 80% des parts dans le groupe Sithe Global et placé Bruce Wrobel à la tête de ce groupe. C’est le groupe Sithe Global, et donc Bruce Wrobel son (ex)-pdg, qui a créé l’ONG All for Africa.

Même si le mélange des genres n’est pas en soi réfutable -qu’on en juge avec la Fondation Rockfeller ou celle de Bill Gates-, la concentration des pouvoirs en une seule personne (Bruce Wrobel), des affaires à l’humanitaire, et les liens de filialisation entre les entités -Herakles Farms, All for Africa, Herakles Capital Management- ont de quoi surprendre. Et faire douter : pourquoi Bruce Wrobel a-t-il précipitamment disparu des radars des entreprises tout comme de l’ONG suite à l’affaire camerounaise ? Mais surtout, ce mélange des genres se traduit par un double discours qui laisse sceptique sur la sincérité de la bonne fée.

D’un côté le blabla du développement, de l’éradication de la pauvreté ; de l’autre, mais sur les mêmes pages, celui du business, de la rentabilité pour l’investisseur. Dans un document officiel d’Herakles Farms à l’intention des investisseurs, on peut ainsi découvrir des argumentaires très business. "Retours sur investissements attractifs avec un taux de 25%..."Forte demande internationale en huile de palme" (alors que de grands noms de l’agro-alimentaire se sont engagés soit à l’abandonner, soit à n’acheter que de l’huile de palme durable). Et aussi : "10 ans d’exonération d’impôts sur la société, aucune restriction sur les mouvements de capitaux, absence de droits de licence, de charges administratives et fiscales sur l’exportation". Logée à cette enseigne, comment l’entreprise pourrait-elle restituer au Cameroun une bonne part de la manne financière ? Par l’emploi peut-être ? Alors, qu’on s’en souvienne : dans un autre document, confidentiel, Bruce Wrobel confiait à ses actionnaires qu’il espérait pouvoir faire pression, et longtemps, sur les salaires des employés de la plantation. Pendant ce temps, des habitants se sont vus chassés des parcelles qu’ils exploitaient jusque-là. Au nom du développement durable.

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 08:46
Valéry Nyaba, victime d’un malaise sur un terrain de foot, est décédé

Le père de famille de 28 ans, footballeur à l’Isle-Adam et victime d’une crise cardiaque en plein match, dimanche, est mort dans la nuit de lundi à mardi.

Gazette Val d’Oise

Dimanche après-midi, Valéry Nyaba, un joueur de l’Olympique Adamois a été victime d’une crise cardiaque en plein match. Hospitalisé dans un état critique, l’homme de 28 ans, père de trois enfants âgés de 7 ans, 4 ans et six mois, qui avait été placé sous assistance respiratoire, lundi, est décédé durant la nuit.

 
 
commentaires

Dimanche après-midi, Valéry Nyaba, un joueur de l’Olympique Adamois a été victime d’une crise cardiaque en plein match. Hospitalisé dans un état critique, l’homme de 28 ans, père de trois enfants âgés de 7 ans, 4 ans et six mois, qui avait été placé sous assistance respiratoire, lundi, est décédé durant la nuit.

L’incident est survenu lors d’une rencontre pour le compte du 3e tour de la coupe de Paris face au Csl Aulnay-sous-bois (Seine-Saint-Denis). Le match avait commencé depuis une dizaine de minutes seulement, lorsque subitement.
Le président de l’Olympique Adamois, Alphonse Pagnon, raconte :

« Valéry s’est écroulé sans aucune raison apparente, il n’y a pas eu de choc ou autre. Immédiatement, l’un de ses coéquipiers lui a porté les premiers soins. Il lui a fait du bouche-à-bouche et un massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des secours moins de cinq minutes après. »

Aucun trouble médical

Pendant plus d’une heure, les pompiers et le médecin du Smur ont tenté de ranimer le joueur, en vain. Domicilié à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), Valéry Gnaba a été évacué par hélicoptère de la sécurité civile vers l’hôpital Necker, à Paris, avant d’être transféré, vers un autre centre hospitalier dans un état critique.
Arrivé du club de Persan en août dernier, le joueur ne présentait aucun trouble cardiaque ou respiratoire confirme le président de l’Olympique Adamois.

« Il avait fourni un certificat médical d’aptitude lorsqu’il est arrivé au club, c’est obligatoire pour obtenir la licence. »

Ses coéquipiers, « très choqués », sont également dans « l’incompréhension car c’est très rare qu’il arrive cela à un joueur sur un terrain », explique Alphonse Pagnon.
Alors que les joueurs doivent de se réunir pour apporter leur soutien à la famille de Valéry, ils ont déjà prévenu qu’ils ne joueraient pas le week-end prochain en hommage à leur coéquipier.


Partager cet article
Repost0