L’ambiance est électrique dans cette maison où une caste de privilégié se la coule douce, pendant que, le personnel qui se tue à la tâche, trinque. Un mouvement d’humeur illimité se profile à l’horizon.
C’est une vérité de lapalissade, l’imprimerie nationale, entreprise appartenant au portefeuille de l’Etat, se meurt. D’après nos sources, les employés de cette structure, avoir été longtemps nourris d’espoir, se demandent si un jour, ils sortiront de l’auberge. Comment expliquer qu’après l’exécution des grandes commandes avec tout ce que cela génère comme revenus, les agents continuent de trinquer.
Illustration : en 2011, après livraison des commandes du Minesec et Minedub, le personnel a pu percevoir le salaire après plusieurs mois d’âpres négociations excepté les heures supplémentaires desdits dossiers, qui restent impayés jusqu’à ce jour.
Lors de la présidentielle 2011, pour les travaux liés à ELECAM, le personnel a travaillé d’arrache-pied et les a livrés. Le mois d’après, il n’a pas perçu le salaire à temps raison évoquée : « la sous-traitance a tout absorbé ».
Municipales et législatives 2013, toujours pour les travaux d’Elecam, le personnel, une fois de trop, s’est saigné aux quatre veines et ce, nettement mieux que par le passé. Ce qui s’est justifié par la livraison dans les délais des travaux, sans cette fois, la sous-traitance. « D’après nos responsables, nos responsables, nous ont engrangé plus d’un milliard et demi de revenus. Grande est alors notre surprise de constater qu’un mois seulement après, le salaire ne suit pas, encore moins le paiement des heures supplémentaires réduites en ration. Comme si cela ne suffisait pas, un autre mois vient de s’ajouter », confie, sous anonymat, un employé dépité. Selon les mêmes sources, sous la pression des délégués du personnel, la direction de l’imprimerie nationale a fait une avance de 50% sur le salaire du mois d’octobre 2013. Le directeur général déclare, toute honte bue, avoir retiré de cet argent dans son propre compte pour accorder un prêt au service comptable de l’IN.
La question qui revient comme une rengaine est celle de savoir : Où est passé l’argent généré par les travaux inhérents aux élections couplées de Décembre 2013, nos sources indiquent que, la direction générale de l’imprimerie nationale vient encore de donner les 50% restants du mois d’Octobre 2013. D’où ce questionnement : quelle est véritablement le salaire brut d’un agent lorsqu’il est ainsi émietté ? Et les engagements dans les banques ?
Etats des lieux des dépenses et revenus pendant les élections législatives et municipales
Il est souligner qu’il y a eu l’avance d’un véhicule de livraison : la rémunération des temporaires venus plier les enveloppes à la main pourtant l’on a investi près d’un milliard en 2011 opour l’achat de la machine à enveloppe. Cette mission avait été confiée à M. Nanga Thomas, qui est allé, en Allemagne, tous frais compris, se taper une machine vétuste dont le fonctionnement n’a duré que le temps d’une rose. Cette démarche a été baptisé ironiquement « l’albatros » en référence au coucou volant qu’on acheta à Paul Biya. Comment oublier l’achat d’un transformateur et d’un groupe électrogène pour ce « gadget » ne donne aucun signe de vie ? Les employés de l’imprimerie nationale ne passent plus par quatre chemins pour poser la question de savoir : quelle est l’importance d’une machine qui, chaque année, absorbe des centaines de millions de nos francs ? A Quand son rendement,
Chaud et froid
Des sources concordantes, l’homme qui souffle le chaud et le froid dans cette maison ne serait autre que ce Thomas Nanga. Il se retrouverait dans tous les coups sous la ceinture. Si ce n’est une histoire d’achat fictif de machine, ce sont les détournements par le biais des commandes fictives et la surfacturation. « Ici, Thomas Nanga, c’est le chef des chefs. Il est à la fois le chef de section et le chef de service de production. Il fait ombrage même au DG M. Abessolo Nna. A la moindre revendication, il vous brandit la menace de licenciement (sic) » explique en triple off un autre employé.
Autre interrogation et pas des moindres : comment une imprimerie peut-t-elle fonctionner sans machines, ni papier, qui est la première matière dans l’entreprise sans oublier les autres consommables ?
De guerre-lasse, le personnel comme un seul homme, déclare, pince-sans-rire que, Abessolo Nna Gabriel, Directeur General, Nguenang Salomon, Directeur Adjoint, Mme Elogo Juliette, Chef service comptable, Pen Ngolo Bernard, Chef service commercial, Nanga Thomas, Chef service adjoint à la production…..tout en bombant le torse et criant sur tout les toits soutiennent mordicus que, Paul Biya, pour une vieille amitié, leur a abandonné une mine d’or.
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