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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 19:41

Côte d'Ivoire:Ouattara inaugure l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, commencée en 1975 :: CôTE D'IVOIRE

Inauguration ADO:Camer.beYAMOUSSOUKRO (Côte d’Ivoire) - Le président ivoirien Alassane Ouattara a inauguré mercredi l’autoroute du Nord, qui relie Abidjan à Yamoussoukro, les capitales économique et politique de la Côte d’Ivoire, dont les premiers travaux avaient débuté en 1975.Environ 60% de l’autoroute, soit 140 kilomètres sur une longueur totale de 230, avaient été construits sous Félix Houphouët-Boigny, qualifié de "père fondateur de la Côte d’Ivoire", président depuis l’indépendance en 1960, qui avait inauguré le premier tronçon en 1981.

M. Houphouët-Boigny avait fait de Yamoussoukro, sa ville natale, la capitale politique ivoirienne en 1983. Mais d’importantes difficultés économiques, après deux décennies de croissance continue, l’avaient notamment empêché de terminer l’ouvrage.

"Ce projet est l’un des rares, sinon le seul, qu’il n’a pas pu achever avant de nous quitter", a observé Alassane Ouattara, le dernier Premier ministre d’Houphët-Boigny, de 1990 jusqu’au décès de ce dernier en 1993.

"Trente-deux ans plus tard, c’est avec un sentiment de fierté que nous allons enfin faire de son rêve une réalité", a ajouté l’actuel chef de l’Etat
ivoirien, pour qui l’autoroute permettra d’"accroître le désenclavement" du centre et du nord du pays, dont il est issu.

Le lancement des travaux du deuxième tronçon, soit les 90 derniers kilomètres jusqu’à Yamoussoukro, avaient été lancés sous Laurent Gbagbo, l’ancien président, en 2007, sans être terminés, en raison de la crise politico-militaire ayant touché la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011, quand le pays était coupé entre un Nord hostile à l’ancien régime et un Sud qui lui était favorable.

Autoroute Côte d'Ivoire:Camer.be

Les travaux ont coûté 180 milliards de francs CFA (275 millions d’euros), financés notamment par la banque islamique de développement et par l’Opep.

Le premier tronçon de l’autoroute a également été rénové, pour un coût additionnel de 35 milliards de FCFA (53 millions d’euros), supporté par les bailleurs locaux, selon Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques.

D’après M. Ouattara, l’axe du Nord, "moderne", est doté de vidéosurveillance, de radars de vitesse, d’une police et d’une gendarmerie autoroutières "bien équipées" et de centre médicaux permettant la prise en charge rapide d’éventuels accidentés.

Plus d’une trentaine de personnes sont mortes dans trois accidents dûs à des dépassements dangereux sur le premier tronçon de l’autoroute, alors non achevé, le week-end dernier.

Fin novembre, le président ivoirien a annoncé la construction d’une autoroute Yamoussoukro-Bouaké, la deuxième ville du pays, sinistrée économiquement.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 19:38

Star mondiale du ballon rond, Didier Drogba est longuement revenu sur ses prochaines échéances. De la participation à venir de la Côte d’Ivoire à la Coupe du monde 2014 au match décisif de Ligue des champions contre la Juventus Turin, l’international ivoirien a abordé tous les sujets qui font l’actualité. A voir et lire sur Afrik-Foot.

- La situation actuelle du club et ses performances

"En ce moment nous traversons une période délicate. Certains supporters se plaignent mais dès que nous recommencerons à gagner cette situation sera oubliée. C’est le football. Ne devons nous serrez les coudes car nous représentons le Galatasaray et son histoire. De mon côté je veux bien jouer pour aider l’équipe à renouer avec la victoire."

- Le dernier match de Ligue des champions contre la Juventus

"C’est le match de la saison parce qu’il va déterminer la suite de notre saison. Se qualifier et figurer parmi les 16 meilleures équipes européennes est important car nous voulons continuer à faire grandir ce club. Pour ce match, il nous faut le soutien des fans du début à la fin de la partie. C’est un adversaire difficile qu’on aura en face, mais les battre n’est pas impossible."

- Son avenir à Galatasaray

"Il est trop tôt pour parler de la saison prochaine. Déjà, je ne partirai pas en janvier. Je veux être fidèle au club jusqu’à la fin de mon contrat. Je suis reconnaissant envers Galatasaray. Ils m’ont donné une chance de revenir jouer à un haut niveau."

- La 3e qualification de la Côte d’Ivoire pour la Coupe du monde

"Je pense que nous sommes entrés dans l’histoire de la Côte d’Ivoire en qualifiant l’équipe pour la première fois de son histoire pour la Coupe du monde (en 2006, ndlr). Aller au Brésil est aussi une grande réussite pour nous tous. Le groupe est difficile avec la Colombie, qui a été très bonne en qualifications (...) mais c’est quand même mieux par rapport aux précédents tirage où nous sommes tombés à chaque fois sur de grandes équipes comme le Brésil, le Portugal, les Pays-Bas ou l’Argentine dans notre groupe."

- Reportage sur Galatasara TV, "Didier Drogba Big Legend"

Le décès de Nelson Mandela

"Nelson Mandela est une grande perte pour le monde. Je ne dis pas ça parce que qu’il est Africain, mais parce qu’il a changé l’histoire du monde. Il était capable de réconcilier des groupes qui étaient divisés. C’est un message fort pour les jeunes et les gens tout autour du monde. Son combat lui n’est pas mort. il est resté humble lorsqu’il a été élu président après 27 ans en prison. Il aurait pu vouloir se venger, mais au lieu de cela, il a essayé d’unir tous les gens.

Il a notamment dit : "A l’avenir, nous devrons nous réunir’. Cette approche m’a beaucoup inspiré . J’ai eu la chance de le rencontrer. Je lui ai parlé plusieurs fois, de choses qui m’étaient personnelles. Il était un grand homme. Il impossible d’être comme lui, on peut juste essayer de s’en inspirer. Nous avons la chance d’avoir une grande personne comme lui."

Toutes les informations sur le club de Galatasaray

   

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 19:35

CAMEROUN::POINT DE VUE

Vers un probable conflit entre l’Hexagone et le Cameroun? :: CAMEROON

Vers un probable conflit entre l’Hexagone et le Cameroun?::CameroonLe Cameroun qui a une réputation sur le double plan international et diplomatique de «pays sans problème», en raison de son flegme à la limite de l’effacement va-t-il entrer lui aussi dans le cycle infernal des pays africains que la convoitise des grandes puissances installe souvent dans le trouble et l’instabilité ? 

Plaise à Dieu que cela n’arrive jamais, mais quelques signes précurseurs dévoilés par les derniers développements de la crise politique qui sévit en République Centrafricaine laissent à penser que les choses peuvent ne pas toujours aller dans le sens souhaité. C’est ainsi que sont appréhendées quelques informations fusant ça et là, émanant quelques fois de sources dont il est difficile de douter de la fiabilité, sur un probable désaccord larvé entre l’hexagone et le pays du « Char des dieux », au sujet d’une possible installation d’une base militaire française au Cameroun. De Préférence dans le Septentrion, apprend-on. 

Cette éventualité ne serait pas pour plaire à Yaoundé, qui depuis l’indépendance, et nonobstant les accords de défense secrets ou officiels passés avec la France s’est toujours montré très sourcilleux sur la question : des consultants et autres experts français en techniques et politique de défense au Cameroun, oui, mais une base militaire comme au Tchad, au Gabon, à Djibouti ou même en Rca, non ! Telle a toujours été en tout cas la position du Cameroun, et c’est même l’un des points à mettre à l’actif de nos dirigeants dont on décrie pourtant les nombreuses compromissions avec l’ancienne puissance tutrice au détriment du peuple. Et il semble que les autorités camerounaises veulent que la France s’en tienne à cela. Sans plus.

Le Cameroun veut sa vraie indépendance, la France résiste?

Sauf que, du moins selon nos sources, la France évoquerait les récentes incursions itératives des rebelles centrafricains à l’Est du Cameroun qui ont fait de nombreux dégâts matériels et humains et les tout aussi récents enlèvements de citoyens français sur notre sol par de présumés éléments de la secte Boko Haram pour appuyer sa volonté « d’aider en permanence » le Cameroun en installant ses militaires ici. Ce qui inquiète d’autant les Camerounais qu’ils savent quel rôle le 43ème Bataillon d’Infanterie de Marine des Troupes Françaises stationnées en Côte d’Ivoire (plus connu sous son acronyme 43ème BIMA) a joué dans ce pays pour la déstabilisation de 2002 à 2011 du régime de Laurent Gbagbo. 

C’est à juste titre donc que les partisans du président Biya qui ont conscience du fait que les contestations tantôt bruyantes, tantôt timorées de l’opposition après chaque consultation populaire font peser une plus ou moins lourde hypothèque sur la légitimité du régime de Yaoundé, craignent que « l’aide » militaire française d’une telle nature ne soit qu’un tremplin pour permettre à la France de régler son compte aux dirigeants Camerounais qui manifestent de plus en plus leur volonté de rompre avec la pesante tutelle du pays de François Hollande. Une volonté de se démarquer qui se matérialiserait par l’option prise depuis un certain temps de renforcer la coopération entre le Cameroun et des pays asiatiques comme la Chine dans de nombreux domaines dont les travaux publics, l’exploitation pétrolière, l’acquisition d’aéronefs...

L’idée avancée aussi par certains que le Cameroun puisse recourir à la Chine dans le cadre de sa politique de défense apparaitrait aux yeux de la France comme une manière d’agiter le torchon rouge à la face d’un taureau. Et comme partout ailleurs, où la France croit avoir établi un pré-carré, Paris entendrait reprendre le contrôle de la situation. Or en pareille occurrence, rien n’est exclu. 

Démenti formel mais non officiel

Ces informations qui nous ont été fournies par des sources crédibles ont cependant été démenties par une source militaire elle aussi crédible, qui affirme qu’il n’en a jamais été question : « Le gouvernement a accepté que le Cameroun serve de base arrière à la force militaire qui devait intervenir en RCA, parce que la guerre civile centrafricaine commençait déjà à avoir de sérieuses répercussions sur notre pays, au risque d’engager le Cameroun dans une guerre contre les Centrafricains qui auraient été interprétée par l’opposition armée, c’est-à-dire les rebelles, comme une ingérence dans leurs affaires intérieures » a expliquer notre interlocuteur qui a bien sûr requis l’anonymat. 

Et d’ajouter « Ce ne sera pas le cas si c’est une force multinationale à laquelle participe le Cameroun participe bien sûr, qui vole au secours de la Centrafrique pour arrêter le carnage qui est en train d’y sévir. Mais en dehors de ce coup de main que nous avons accordé aux forces françaises, dans l’intérêt bien entendu du Cameroun qui peut y gagner dans le cadre de la sécurisation du trafic routier sur le corridor Douala-Bangui, il n’a même jamais été question que la France envisage seulement d’installer une base militaire au Cameroun ». 

On peut bien rétorquer à notre général que la France dispose en RCA, à Bangui notamment, de plus de 1200 soldats qui y sont dans le cadre de l’opération de soutien de la mise en place de la première force multinationale africaine en Centrafrique (FOMUC) de la CEMAC, et de bien d’autres forces et que les soldats de l’opération Epervier (plus de 1000 hommes) sont encore stationnés au Tchad qui donne aussi un accès plus facile à la Centrafrique, que la France n’aurait pas eu besoin de recourir à la base arrière Cameroun. Mais peut-être faut-il s’en tenir à ses explications. 

R GROUP
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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 19:32

Sporting de Lisbone mise sur le jeune Lewis Mbah Enoh

 

Evoluant dans le modeste club de Sourense en D3 au Portugal, le jeune Lewis Enoh va vivre une expérience unique. Il a paraphé un contrat de cinq ans et demi avec le Sporting de Lisbone, club formateur de Cristiano Ronaldo. C’est que le club a une pépinière de détection très poussée et réussi d’année en année, malgré son budget modeste, à fabriquer des talents. Après avoir observé pendant presqu’une année le jeune camerounais, ils ont décidé de le mettre sous contrat puisque les autres clubs l’avaient déjà aussi repéré.

 
 
commentaires

"Ce n’est pas usuel de voir un joueur de D3 faire un transfert au Sporting", avoue le club. "Mais la réalité est que Sporting a bossé sur ce dossier de manière aggressive. Quand nous avons su que d’autres clubs importants l’avaient repéré et puisque nous sommes sur ce dossier depuis un certain temps, il nous fallait aller vite pour le sécuriser".

Le Sporting lui a offert un contrat de cinq ans et demi avec une clause de rupture de 60 millions d’euros.

Lewis Enoh devra se rapporter en Janvier au Sporting B, question de débuter son intégration dans le club.

Le Sporting est convaincu d’avoir déniché un joueur avec un fort potentiel, malgré son âge avancé de 21 ans. "Nous l’avons déniché à Alcanenense, il y a deux ans par pure chance", déclare un dirigeant de Lisbone. "Un de mes adjoints et moi sommes allés le voir lors d’un match de coupe à Alcanenense et nous avons été impressionné. Nous l’avons suivi le reste de la saison et cet été, nous avons discuté avec son manager. Il a été formel. Le jeune s’est merveilleusement bien intégré dans le club et lors des entraînements. En douze matchs, incluant un match de coupe du Portugal, il a marqué neuf buts. C’est un joueur physique et aggressif, qui n’abandonne jamais, et qui est un bon finisseur. Il peut marquer dans toutes les positions. Il n’a certes pas beaucoup de vitesse, mais il comprend le jeu, et a cette force qui découle du jeu de passe. Le plus important ce sont ses qualités humaines : modeste, humble, bosseur, a un bon caractère et ne se cache pas quand les choses vont mal. Autrement dit, il prend la responsabilité du jeu et marque des buts importants".


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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 19:58

Cameroun - Cinquantenaire de la Réunification : Le doute qui vient de Buea :: CAMEROON

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 19:50
La France a perdu deux de ses soldats dans la nuit de lundi à mardi à Bangui, la capitale centrafricaine, dans le cadre de l’opération « Sangaris ». Il s’agit des soldats de 1ère classe, Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, du 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIM) de Castres.

Déjà deux soldats français sont tombés en Centrafrique dans la nuit de lundi à mardi lors d’accrochages à Bangui. Les soldats de 1ère classe, Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, du 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIM) de Castres, sont décédés des suites de leurs blessures à l’antenne chirurgicale de l’aéroport. Ils sont les premiers morts de l’armée française depuis le lancement de l’opération "Sangaris", qui vise à rétablir l’ordre dans le pays, à commencer par désarmer les milices rebelles. Quelque 1 600 soldats ont ainsi été déployés aux côtés de 2 500 soldats de la force africaine.

Ces soldats tués « ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d’autres », a déclaré l’Elysée dans un communiqué, après avoir annoncé un peu plus tôt que le chef de l’Etat se rendra dans la journée à Bangui, depuis l’Afrique du Sud où François Hollande a assisté à la cérémonie d’hommage en l’honneur de Nelson Mandela.

« Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat » de ces deux militaires, a poursuivi la présidence, ajoutant qu’il adressait « avec émotion ses sincères condoléances à leurs familles et à leurs proches et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances ».

Une opération qui tourne au vinaigre ?

« Le chef de l’Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats et il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l’accès de l’aide humanitaire », a encore écrit l’Elysée.

Selon le Président PS de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone, les deux soldats ont été blessés durant une patrouille nocturne. Transportés d’urgence vers l’antenne chirurgicale, les deux soldats « n’ont pas pu être sauvés », a expliqué M. Bartolone.

L’opération de désarmement des milices en Centrafrique promis par Paris a débuté ce lundi 9 décembre, bien que le « travail » ne soit pas « facile », selon le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, sur France Inter. Car en effet, les anciens rebelles de la Séléka ont pour l’heure conservé les armes, tournant ainsi le dos à l’avertissement lancé par la France. « Mais nos militaires sont très, très professionnels et préparés, avait-t-il ajouté. La difficulté c’est que beaucoup d’ex-Séléka (l’ancienne rébellion, ndlr) ont enlevé leur treillis et se sont mis en civil (…) et il est difficile de reconnaître les individus »

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:58

CAF-Awards 2013 : les élus de la short-list sont…

Glo CAF-Awards 2013 : les élus de la short-list sont… 

Dans la catégorie «Joueur africain de l’année 2013 ils sont désormais dix (10) après les votes des membres de la Commission technique et du développement et ceux de la Commission des médias de la CAF.

Dans la catégorie meilleur joueur africain évoluant en Afrique, il reste plus que cinq prétendants (5) pour les des Glo-Caf Awards 2013 qui rendront leur verdict le 9 janvier 2014 à Lagos au Nigeria. L’heure à présent est au vote des sélectionneurs nationaux des 54 associations membres de la Confédération Africaine de football qui vont départager les protagonistes.

L’Ivoirien Yaya Touré, distingué en 2012 est toujours en course, de même que Mohamed Aboutreika qui avait été élu pour la catégorie «joueur de l’année basé en Afrique».

Présentation des Top 10 et Top 5 par ordre alphabétique

Joueur de l'année 2013

Ahmed Musa Date de naissance: 14 octobre 1992

Club: CSKA Moscou (Russie) Poste: Attaquant

Pays: Nigeria Quart de finaliste de la Coupe du monde juniors en 2011 en Colombie, Ahmed Musa n’a depuis cessé de grandir s’affirmant comme un des hommes de base du groupe monté par Stephen Keshi pour la CAN 2013, en dépit d’une concurrence très vive au niveau des attaquants. En finale à Johannesburg il a joué presque toute la deuxième période après avoir remplacé Ikechukwu Uche. Avec son club il a réalisé cette année le doublé Coupe-championnat de Russie.

Asamoah Gyan

Date de naissance: 22 novembre 1985 Club: Al Aïn (Emirats Arabes Unis)

Poste: Attaquant Pays: Ghana

Finaliste de la CAN en 2010, demi-finaliste en 2012, il a encore raté le coche en 2013 échouant avec ses camarades en demi-finale mais il a été bien présent lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, auteur de six des vingt-quatre buts de son équipe. Il a également remporté avec Al Aïn le championnat des Emirats Arabes Unis pour la deuxième année consécutive, terminant en tête du classement des buteurs avec 30 buts. Pour la saison en cours il a déjà inscrit 8 buts en 6 matches.

Didier Drogba Date de naissance: 11 mars 1978

Club: Galatasaray (Turquie) Poste: Attaquant

Pays: Côte d’Ivoire Couronné en 2006 et en 2010, Drogba, à bientôt 36 ans, reste le capitaine de route des Eléphants. Même s’il a accepté de ne plus être un des titulaires indiscutables de la sélection ivoirienne, il n’en demeure pas moins un joueur dangereux. C’est ainsi qu’il a marqué une fois à la CAN et inscrit trois buts en éliminatoires de la Coupe du monde. Avec son club, Galatassaray, il a remporté le champion pour la saison 2012-2013, inscrivant 5 buts en 13 apparitions. Pour la saison en cours son compteur affiche déjà 9 buts toutes compétitions confondues parmi lesquelles la Ligue des champions.

Emmanuel Emenike

Date de naissance: 10 mai 1987 Club: Fenerbahce (Turquie)

Poste: Attaquant Pays: Nigeria

A 26 ans, il fait partie de la force de frappe de la nouvelle équipe du Nigeria qui a remporté son troisième titre continental, dix-neuf ans après le dernier sacre de 1994. Avec les Moses, Ideye, Musa, il a ouvert de grosses brèches dans les défenses adverses à la CAN, s’offrant à titre personnel le trophée de meilleur buteur du tournoi avec quatre buts. Privé de la Coupe des confédérations pour cause de blessure il est revenu bien fort et a contribué à la qualification du Nigeria pour la Coupe du monde en marquant 3 buts lors des éliminatoires. Le même nombre qu’en championnat turque pour l’instant avec Fenherbace.

John Mikel Obi Date de naissance: 22 avril 1987

Club: Chelsea (Angleterre) Poste: Milieu de terrain

Pays: Nigeria Il fait partie de ces joueurs qui ne sont pas souvent dans la lumière médiatique et qui pourtant sont les piliers d’une équipe. Adresse dans la maîtrise du ballon, précision dans les passes, le milieu de terrain nigérian sait à peu près tout faire, attaquer et frapper, gérer le jeu, défendre. Il a été un des instruments de la victoire des Super Eagles à Johannesburg et de la qualification pour Brésil 2014.

Depuis le début du championnat d’Angleterre, il a joué tous les matches avec Chelsea où il a débloqué son compteur le 21 septembre 2013 en inscrivant son 1er but sous les couleurs des «blues» en 185 matchs…

Jonathan Pitroipa

Date de naissance: 12 avril 1986 Club: Rennes (France)

Poste: Attaquant Pays: Burkina Faso

Elu meilleur joueur de la CAN 203, il n’est pas étranger à la remarquable performance de son équipe, finaliste de la CAN contre le Nigeria. Mais il a eu du mal à digérer tous les honneurs qui lui sont tombés dessus et a connu à son retour d’Afrique du Sud un assez long passage à vide, peut-être aussi en raison d’un départ longtemps annoncé et jamais concrétisé. Il a continué à tenir son rôle de leader en sélection nationale avec trois buts inscrits lors de la campagne des éliminatoires de la Coupe du Monde où les Etalons sont sortis à l’issue des play-offs. Avec son club Rennes Il est redevenu le joueur rapide et très fort techniquement, malheureusement pas toujours à cent pour cent efficace.

Mohamed Aboutreika Date de naissance: 7 novembre 1978

Club: Al Ahly (Egypte) Poste: Milieu de terrain

Pays: Egypte Prêté quelques mois à Baniyas Sport aux Emirats, il a repris sa place à Al Ahly au mois de juillet pour conduire son club au 8e sacre continental de son histoire. Il a eu un rôle déterminant lors des deux finales, inscrivant le premier but à chaque fois pour s’offrir sa cinquième Ligue des champions personnelle. En éliminatoires de la Coupe du monde il a contribué, avec six buts, à hisser l’Egypte au dernier tour et entretenir un mince espoir de miracle en étant l’unique buteur des Pharaons lors de la déculottée contre le Ghana à Kumasi, 6-1. La victoire au retour au Caire, 2-1 n’aura pas été suffisante. Une victoire inutile et des adieux à un Mondial qu’il ne disputera jamais.

Pierre-Emerick Aubameyang

Date de naissance: 18 juin 1989 Club: Borussia Dortmund (Allemagne)

Poste: Attaquant Pays: Gabon

A son avantage à la CAN 2012 organisée conjointement par son pays et la Guinée Equatoriale, il a ensuite montré tout son talent offensif sous le maillot de Saint-Etienne, auteur de 19 buts et de 8 passes décisives en 37 matches. Très sollicité au mercato d’été il a relevé le difficile défi de la Bundesliga et du Borussia Dortmund. Après 14 journées il a marqué 8 buts, trois de moins que le meilleur buteur actuel, confirmant ainsi son sens très élevé du but.

Vincent Enyeama

Date de naissance: 29 août 1982 Club: Lille (France)

Poste: Gardien Pays: Nigeria

Meilleur gardien de la CAN 2013, il est assurément le meilleur à son poste sur le continent. Il l’a prouvé avec les Super Eagles. Il le prouve depuis avec Lille en Ligue 1 française. En 16 titularisations cette saison en championnat, il n’a encaissé que 4 buts et garde sa cage inviolée depuis le 15 septembre, soit un total de 1035 minutes. Série en cours au 3 décembre 2013. Sans lui pas sûr que l’équipe occuperait la deuxième place derrière Paris Saint Germain. Arrivé dans le Nord de la France en 2011, il a ensuite été prêté au Maccabi Tel Aviv avant de revenir il y a quelques mois à Lille où tout le monde l’encense.

Yaya Gnégnéri Touré Date de naissance: 13 mai 1983

Club: Manchester City (Angleterre) Poste: Milieu de terrain

Pays: Côte d’Ivoire Consacré Meilleur joueur africain en 2011 et 2012, il tente la passe de trois cette année. A 30 ans, il a la pleine maîtrise de son art. Figure de proue des Eléphants, autant buteur (4 réalisations) lors des éliminatoires de la Coupe du monde) qu’inspirateur du jeu, il continue de jouer un rôle déterminant avec Manchester City. Ce n’est pas par hasard s’il est un des joueurs les mieux payés de Premier League. Cette année il est le seul joueur africain sélectionné pour le Ballon d’Or de la FIFA.

 Joueur de l'année 2013- Basé en Afrique

Ahmed Fati-Abd El Moneim

Date de naissance: 10 novembre 1984 Pays: Egypte

Club: Al-Ahly du Caire (Egypte) Poste : Défenseur

En club comme en sélection nationale d’Egypte il est utilisé pratiquement à tous les postes défensifs. Arrière-droit, défenseur central ou milieu défensif. Son énergie a été d’un apport déterminant dans la conquête du 8e titre en Ligue des champions d’Al Ahly, le 3e pour lui sous les couleurs du club cairote. Il s’est aussi offert l’occasion de participer à une 3e Coupe du monde des clubs après 2008 et 2012.

Mohamed Aboutreika

Date de naissance: 7 novembre 1978 Pays: Egypte

Club: Al Ahly (Egypte) Poste : Milieu de terrain

Prêté quelques mois à Baniyas Sport aux Emirats, il a repris sa place à Al Ahly au mois de juillet pour conduire son club au 8e sacre continental de son histoire. Il a eu un rôle déterminant lors des deux finales, inscrivant le premier but à chaque fois pour s’offrir sa cinquième Ligue des champions personnelle. En éliminatoires de la Coupe du monde il a contribué, avec six buts, à hisser l’Egypte au dernier tour et entretenir un mince espoir de miracle en étant l’unique buteur des Pharaons lors de la déculottée contre le Ghana à Kumasi, 6-1. La victoire au retour au Caire, 2-1 n’aura pas été suffisante. Une victoire inutile et des adieux à un Mondial qu’il ne disputera jamais.

Rainford Kalaba

Date de naissance : 14 août 1986 Pays : Zambie

Club : TP Mazembe Poste : Milieu de terrain

Pour un milieu de terrain parfois assigné aux tâches défensives, ses statistiques pour l’année 2013 sont impressionnantes. 14 buts marqués, 2 passes décisives en seulement 20 matches dont 19 comme titulaire. Il a été décisif lors du dernier match de poule et des demi-finales en Coupe de la confédération mais en finale pas assez pour permettre à Mazembe de remporter le trophée. Après une expérience professionnelle au Portugal, le champion d’Afrique 2012 avec la Zambie se sent revivre à Lubumbashi et donne à admirer cette palette du joueur complet découvert lors de la CAN 2010 en Angola.

Sunday Mba Date de naissance: 28 novembre 1988

Pays: Nigeria Club: Warri Wolves (Nigeria)

Poste: Milieu Il fait partie de ces joueurs du championnat local (7) que Stephen Keshi avait décidé d’incorporer pour la CAN. Il est entré dans l’équipe pour ne pas la quitter. Et il a marqué le but de la victoire en finale contre le Burkina Faso. Il est peut-être la meilleure surprise du onze nigérian champion d’Afrique. L’autre surprise est qu’il soit resté dans le championnat nigérian où il a été prêté aux Enugu Rangers par les Warri Wolves après la CAN. C’est vrai qu’après un transfert annoncé en France à Bastia, club de deuxième division, la transaction fut annulée par Warri Wolves. Le CHAN en Afrique du Sud lui offre une occasion de confirmer.

Trésor Mputu Mabi Date de naissance : 6 juin 1985

Pays: RD Congo Club: TP Mazembe (RD Congo)

Poste: Attaquant


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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:55

Cameroun - Commune de Bangangté : les conseillers municipaux à l’école. :: CAMEROON

Cameroun - Commune de Bangangté : les conseillers municipaux à l’école.::CameroonLe 06 décembre 2013,  les conseillers municipaux nouvellement élus de la commune la plus propre du Cameroun étaient sur les bancs. La chambre des délibérations de la mairie a servi de salle de classe. Il a été question pour Célestine Ketcha, chef de l’exécutif, d’imprégner ses « hommes d’actions » sur leurs rôles dans  la décentralisation.

Rendue opérationnelle avec la loi No 2004/017 du 22 juillet 2004 portant orientation de la décentralisation, qui «  consiste à un transfert de compétences particulières et des moyens appropriés par l’Etat aux collectivités territoriales décentralisées ». A partir de ce processus, la commune peut étendre son pouvoir et se permettre de s’administrer, de se gérer et définir ses projections et perspectives elle-même. Somme toute, ce processus est « une chance pour les citoyens de la localité ».

En parcourant les généralités de cette mue territoriale impulsée par le Chef de l’Etat du Cameroun, le  Préfet du département du Ndé  a ouvert l’atelier  en s’appuyant que le cas de figure de  la décentralisation appliquée au Cameroun et l’exercice de la tutelle sur les communes. Même si pour plusieurs maires, la  tutelle est encore considérée comme celle qui « donne la chèvre et arrête la queue ».

En analysant dans ce sens, les communes ont-elles réellement les mains liées ?  Le partenariat de coopération étrangère bien ficelée par Célestine Ketcha montre inéluctablement que sa commune est majeure, de se fait, peut oser toute seule. Un tel séminaire valait-il la peine quand on sait que nouveaux ou anciens conseillers, les terminologies sur cette politique restent incomprises. Pour madame le maire, « il s’agissait de dire aux conseillers ce que l’Etat, les populations attendent d’eux. C’est pourquoi il est impérieux qu’ils connaissent leur commune dans sa création, son organisation et les difficultés auxquelles elle fait face. Dans un environnement de la décentralisation, ils doivent connaitre leurs rôles pour pouvoir jouer leur partition».

Logées au départ à la même enseigne
Que l’on se trouve en zone urbaine ou en milieu rural, les difficultés auxquelles faisaient  face les populations au départ étaient presque les mêmes. Les plus récurrentes étaient : l’accès aux services sociaux (voies d’accès, accès à l’eau potable, accès aux soins de santé, accès à l’électricité, accès à l’éducation appropriée pour ne citer que celles là. C’est à dessein que madame le maire a invité les délégués départementaux de l’éducation de base, des mines et de l’énergie du Ndé pendant ces travaux. Ces sectoriels ont communiqué au cours de cet atelier sur les réalisations de la commune et les relations merveilleuses qui les  lient. Facile de comprendre le souci exaltant du maire de donner de l’eau potable aux populations et construire les infrastructures scolaires pour les enfants et les jeunes  de Bangangté.

Le service communal de l’eau et les réalisations dans le domaine de l’école en sont une parfaite illustration. Toute fois, madame le maire n’a pas manqué de déceler quelques insuffisances : pour question de traçabilité, les délégués départementaux et régionaux des marchés publics devraient travailler de concert avec le maître d’ouvrage qui est la mairie. Si rien n’est fait dans ce sens, les mairies seront-elles encore comptables des incongruités et dysfonctionnements observés après les travaux ? L’une des solutions proposée par Gall Charles, sous-préfet de Bangangté, est l’appropriation par les conseillers du code de passation des marchés publics. Faut-il encore rappeler que le citoyen lamda ne se retrouve pas dans toujours la décentralisation ? Qui mieux que les conseillers municipaux peuvent dire à ces populations les bienfaits de la décentralisation ? D’où la connaissance parfaite de son rôle  dans ce chantier.

La voix des OSC
Le rôle du conseiller dans la décentralisation a été bien élucidé par le PADDL-giz. A mieux comprendre, le conseiller est astreint à des devoirs et obligations de résultats. En précisant le rôle de la société civile et l’expérience des OSC dans la gouvernance locale, Zenu Network et APADER présentent entre autres les difficultés et les contraintes des conseillers municipaux : l’ « impréparation des citoyennes et citoyens, la méconnaissance des rôles par les conseillers municipaux en tant animateur du développement local».

L’intervention des OSC dans cet atelier démontrent sans ambages que tous les acteurs de développement sont pris en compte dans la commune de Bangangté. Reste à dire : « aux grands maux, les grands remèdes ».Une évaluation en fin de journée a montré à Célestine Ketcha, maire heureuse que le cours a été bien maitrisé par ses hommes et femmes d’actions.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:52

Afrique:Croissance et corruption sont-ils compatibles ? :: AFRICA

Yaounde Elig Edzoa:Camer.beIl n’est pas hasardeux de trouver des arguments qui soutiennent que les effets de la corruption diffèrent selon que l’on se trouve à tel ou tel autre coin de la planète. Cet argument poussé à l’extrême a donné naissance au fameux « paradoxe asiatique » : en simplifiant, il signifierait une compatibilité entre croissance et corruption. Ce paradoxe est-il vrai ?

Pour y répondre, examinions le cas d’un pays très souvent mis en avant ; il s’agit de la Chine. D’abord, il est vrai et argumenté que les effets de la corruption tiennent compte de spécificités locales. C’est dans ce cadre là d’ailleurs que certains ont mis en exergue le fameux problème de la corruption comme moyen « d’huiler la machine », freinée par une bureaucratie inutile, lente ou trop encombrante. Le raisonnement part du constat selon lequel la corruption serait un symptôme des défaillances institutionnelles. Par ailleurs, la corruption présente des effets différents selon qu’elle est décentralisée (où tout le monde peut prélever des pots-de-vin sans coordination aucune) ou centralisée.

Le cas chinois est intéressant à plus d’un titre. Aujourd’hui, on dispose de plus en plus d’études pour nous permettre de tenter de formuler un avis à ce sujet.

Considérons les résultats des études de Bin Dong et Benno Torgler d’une part et ceux de Abe et Wilson d’autre part. Les deux premiers auteurs, dans leur étude sur les causes de la corruption en Chine, constatent notamment, à partir des données régionales (provinces et villes), que les régions où les efforts de lutte contre la corruption sont présents, on trouve une plus grande ouverture d'esprit, davantage de moyens de contrôle ou de surveillance de la part des citoyens (notamment l'accès aux médias) et des salaires relativement élevés (un salaire élevé étant une incitation positive pouvant réduire la tentation à la corruption), sont nettement moins corrompues que celles où il y a davantage de réglementation, d'abondance des ressources (naturelles ou financières) et des entreprises étatiques.

Abe et Wilson constatent de leur côté, à partir d’un modèle d'équilibre général calculable, un gain potentiel énorme du commerce et du bien-être pour les membres de l'Asie-Pacifique dans le cadre d’une coopération économique, avec en toile de fond une amélioration de la transparence mais aussi la réduction de la corruption. En effet, leurs résultats suggèrent que le commerce dans la région augmenterait de 11 pour cent et le bien-être général de l’équivalent de 406 milliards de dollars si on renforçait la transparence dans la région. Les pays comme le Vietnam, la Thaïlande, la Russie et les Philippines pourraient voir augmenter d'environ 20 pour cent leur PIB. Les avantages pour la Malaisie et la Chine ne sont pas non plus insignifiants.

Dans une étude consacrée uniquement à la Chine, Bin Dong et Benno Torgler trouvent que la corruption augmente considérablement l'inégalité des revenus et réduit fortement les recettes fiscales. En regardant les choses d'un point de vue des dépenses, nous observons que la corruption diminue de manière significative les dépenses de l’État en matière d'éducation, de R&D et de santé publique en Chine. En outre, la corruption régionale réduit de manière significative l'investissement direct étranger dans les régions chinoises. Enfin, ces auteurs notent que la corruption aggrave sensiblement la pollution.

Que faut-il conclure ? Au regard de résultats des études évoquées ici, il est clair qu’en situation de faible corruption, la Chine aurait pu beaucoup plus qu’elle ne réalise maintenant. Et les économistes de manière générale reconnaissent qu’il est de plus en plus difficile de soutenir l’idée d’une corruption « bénéfique » qui huilerait les rouages économiques.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:49
M. Joseph Owona, il faut savoir partir !

 

Le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ne tient pas à quitter ses fonctions après les élections attendues à la date butoir du 31 mars prochain. Dans un courrier qu’il aurait envoyé au président de la République, l’ancien ministre des Sports jusque-là réputé pour sa probité morale, laisse finalement tomber le masque et fait clairement savoir qu’il tient à gérer les retombées de la participation du Cameroun au Mondial 2014.

 
 
commentaires

Le département communication de la Fecafoot tarde à démentir l’information publiée cette semaine dans les colonnes du quotidien privé Mutations, attestant que le président du comité de normalisation de la Fecafoot, Joseph Owona alias « Massayo » a supplié, dans une correspondance, le président de la République, d’intercéder auprès de la Fédération internationale de football association (Fifa), pour une prorogation de son mandat, au motif que l’organisation d’une élection à la Fecafoot à la date butoir du 31 mars 2014 comme fixée en juillet par la Fifa, entraînerait de graves troubles à l’ordre public et surtout, viendrait perturber la préparation des Lions indomptables pour la Coupe du monde au Brésil.

Le mutisme béant de la Fecafoot laisse penser que le Pr Joseph Owona a effectivement commis la maladresse historique de demander la prolongation de son contrat, ainsi que celui de tous les membres du comité de normalisation de la Fecafoot, dont la nomination et l’installation au mois de juillet dernier en pleine crise dans la maison de football de Tsinga à Yaoundé, avaient pourtant été saluées des deux mains par la communauté sportive nationale et internationale. Le Pr Joseph Owona, qui séjourne actuellement au Brésil sur invitation de la Fifa pour la cérémonie du tirage au sort des matches de poules du Mondial 2014 et un séminaire sur la billetterie, vient ainsi de nous dévoiler son vrai visage et ses ambitions secrètes.

En réalité, soutient-on dans les milieux sportifs, s’il sollicite une prolongation de son bail à la Fecafoot, c’est davantage pour gérer le bifteck de la Coupe du monde 2014. Nul ne l’ignore, chaque pays qualifié reçoit environ 4,5 milliards de Fcfa de la Fifa pour la préparation et la participation à la phase finale du Mondial. Le privilège de participer à ce grand rendez-vous de football et surtout les avantages matériels et financiers qui en découlent aiguisent les appétits comme une viande faisandée. Et en tête de ces personnes insoupçonnées, on retrouve les membres du comité de normalisation de la Fecafoot dont les principales missions à leur assignées en juillet sont pourtant bien définies : relecture des textes, organisation des élections à la date du butoir du 31 mars 2014 et gestion des affaires courantes.

Au lieu de se consacrer entièrement à son cahier de charge, le Pr Joseph Owona essaye de brandir au sein de l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que dans l’entourage du chef de l’Etat, le spectre de la guerre civile. Foutaises ! Si la Fifa a donné jusqu’au 31 mars pour la tenue des élections, c’est justement pour donner du temps nécessaire aux futurs dirigeants de la Fecafoot, pour préparer le Mondial qui démarre en juin.

Dans tous les cas, « Massayo » vient de se discréditer. Ceux qui le pensent trouvent qu’il est à l’image de ces vieux chefs d’Etats africains qui s’accrochent au pouvoir, contre vents et marrées. Une fois au perchoir, ils ne veulent plus lâcher prise. Sinon, on n’arrive pas toujours à comprendre pourquoi il tient absolument à rester à la tête du comité de normalisation, passée la date du 31 mars prochain, alors qu’il avoue ne pas avoir perçu le moindre copeck depuis plus de cinq mois.

Du coup, dans les avis de nombreux observateurs, l’on pense qu’il est souhaitable que le président Paul Biya ne donne pas une suite favorable à cette requête qui ne vise qu’à servir les intérêts d’un groupe d’individus et d’un homme qui fût il y a quelques années la pierre angulaire du gouvernement, en qualité respectivement de ministre de l’Enseignement supérieur, de l’Education nationale, de la Fonction publique ou patron des Sports…

Traduction : M. Joseph Owona, il faut donc savoir partir ! C’est d’ailleurs le même conseil qui avait été prodigué à M. Iya Mohammed, votre prédécesseur, il y a quelques mois. Mais, l’ancien Dg de la Sodecoton n’en a fait qu’à sa tête. Aujourd’hui, seul dans sa cellule étroite de 4 mètres, il n’a plus que ses yeux pour pleurer. Il y a quelques années, notre « Massayo » soutenait mordicus qu’un bon ministre des Sports ne saurait s’entendre avec le président de la Fecafoot. Peut-il aujourd’hui affirmer que lui-même peut s’entendre avec un bon ministre des Sports ? Question à un sou.
Ce serait une décision illogique que de permettre aux membres du comité de normalisation de gérer la Coupe du monde. Dans la mesure où, dans leur appétit vorace déclaré, ils vont à nouveau, au lendemain du Mondial brésilien, demander une autre prorogation de mandat, pour gérer éventuellement la Can 2015 au Maroc et celle féminine que s’apprête à organiser le Cameroun en 2016, sans oublier d’autres compétitions majeures comme les jeux olympiques de Rio prévus la même année, des rendez-vous situés à quelques mois d’intervalle.

D’autres questions ne manquent pas d’être posées dans la même veine, du genre, où en est-on avec le processus de normalisation de la Fecafoot ? Où en est-on avec la relecture des textes après des centaines d’auditions des footballeurs, des arbitres et des présidents de clubs pour recueillir leurs propositions ? A ces questions cruciales, le Pr Joseph Owona et son équipe de juristes qualifiés, sous la houlette du secrétaire général Tombi A Roko , un véritable miraculé de la « Iya Mohammedgate » tardent encore d’y apporter des réponses précises. Préoccupés qu’ils sont par l’envie d’aller en Coupe du monde, par tous les moyens.


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