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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 18:34

Cacao-café: une filiére pour faciliter le retour des jeunes de la diaspora

Photo: (c) PD

Débuté le 1er mai dernier, l’exposition universelle de Milan en Italie placée cette année sous le thème «Nourrir la planète, énergie pour la vie» s’achève le 31 octobre prochain. D’ici là, ce sont 20 millions de visiteurs issus de 147 pays qui se seront relayés dans les stands et autres espaces d’exposition réparti en 9 clusters et 5 aires thématiques étalées sur 1 million de mètre carrés de site… dont celui aménagé pour le compte du Cameroun par le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC).

Présent à Milan en Italie depuis quelques jours à la faveur de l’expo universelle et à l’invitation du CICC que cordonne Omer Gatien Malédy en sa qualité de Secrétaire Exécutif, le ministre camerounais du commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana préside le «Forum jeunes de New Generation» qu’organise ce mardi 20 octobre le CICC dans son espace d’exposition à l’exposition universelle de Milan.

Concrètement, en dehors de la communication du Ministre du commerce (Mincommerce) Luc Magloire Mbarga Atangana, il va s’agir pour Omer Gatien Malédy en sa qualité de Secrétaire Exécutif du CICC, de présenter aux jeunes camerounais de la diaspora dans le cadre du programme intitulé «Retour au pays», une communication visant à proposer à ces derniers, en guise de leur insertion dans les filières cacao-café comme «projet de retour au Cameroun».

Pour mieux convaincre les cibles du CICC et du Mincommerce, une poignée de jeunes encadrés depuis plus d’un an dans le cadre du programme New Generation ont été conviés à l’exposition universelle de Milan afin d’échanger et de partager leurs expériences avec leurs jeunes compatriotes de la diaspora.

Lancé il y a 3 ans, le programme New Generation vise non seulement le renouvellement total du verger cacao-café et des producteurs, d’où le clin d’œil aux jeunes de la diaspora ; que la formation à terme de près de 3 000 jeunes producteurs par an au lieu du millier actuellement formé.C’est l’un des messages phares du Mincommerce Luc Magloire Mbarga Atangana qui préside ce mardi 20 octobre à Milan le «forum jeunes de New Generation» organisé par le CICC.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 18:32

CAMEROUN :: Opération Epervier : Essimi Menye interdit d’évacuation sanitaire :: CAMEROON

L’étau se resserre autour de l’ancien Minader, interné à l’hôpital de la Cnps.

De source non officielle, l’ancien ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye est attendu ce jour au Tribunal criminel spécial (Tcs). Malade et interné jusqu’au moment où nous allions sous presse hier à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), à Yaoundé, l’ex-Minader, sorti du gouvernement le 2 octobre dernier, est-il en capacité physique et psychologique de se présenter ce mardi au Tcs ? Une source proche de cette juridiction répond, avec fermeté : « Malade ou pas malade, il doit déférer à la convocation des enquêteurs. Sa demande d’évacuation sanitaire a été rejetée vendredi dernier. L’acte consacrant ce rejet a été notifié à ses avocats ».

En un mot comme en mille, la descente aux enfers se précise pour l’ancien ministre des Finances. Peu après le 13 janvier 2015, date de sa première convocation au Tcs (il avait alors été finalement entendu, comme témoin, dans un bureau du ministère de la Justice), l’ancien Minader clamait son innocence sur les deux affaires qui pourraient lui coûter sa liberté dans les prochains jours. La première baptisée « Affaire Amity Bank Cameroon », dans laquelle l’ancien conseiller de l’administrateur du Cameroun au Fonds monétaire international (Fmi) doit s’expliquer sur un ordre de versement de 9.025.000.000 Fcfa à la Banque atlantique, pour que cet établissement bancaire reprenne les créances d’Amity. La seconde affaire, celle de la défunte Société camerounaise de tabacs (Sct), qui l’éclabousse aussi, met en jeu un peu plus de 50 millions Fcfa.

Dans l’entourage d’Essimi Menye, aussi convaincu de son innocence que lui-même, des sources voient derrière ces affaires la main noire de la chancellerie. « Lorsqu’il était Minfi, Essimi Menye avait refusé le mandat à Lazare Atou dont le cabinet devait gérer la liquidation des ex-sociétés d’Etat [Oncp, Onpc et Regifercam, ndlr], sur recommandation du secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso. C’est ce qui lui vaut aujourd’hui des ennuis judiciaires ». Jusqu’où ces informations, qui rendent compte d’une certaine ambiance au sein du gouvernement, sont-elles fondées ?

En tout état de cause, Essimi Menye est dans le viseur de la broyeuse judiciaire. Comme d’autres anciens ministres. Les noms de Jean-Pierre Biyiti bi Essam (ex-Minpostel) et Bernard Messengue Avom reviennent dans la presse. Tous ces hauts commis de l’Etat seraient déjà interdits de sortie du territoire national.

Cité parmi les ministres les plus « propres » du gouvernement camerounais, par le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif), dans un télégramme adressé au secrétaire d’Etat américain par l’ambassadeur Janet Garvey, Essimi Menye, déclarait au cours d’une conversation privée, en début d’année 2015, que le meilleur était à venir pour l’agriculture camerounaise, alors sous son magistère. Il confessait par la suite qu’il avait encore beaucoup à donner si quelque « ennemi » du gouvernement le laissait travailler. Son vœu n’a pas été exaucé et le pire semble se dessiner inexorablement pour lui.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 18:29

Pour faire face à la rareté des financements des projets agricoles, les représentants des organisations des producteurs agropastoraux, halieutiques et forestiers, regroupés au sein de la Capef, ont décidé du lancement, dès lundi 19 octobre 2015, d’une vaste campagne de collecte d’épargne, en vue de la création d’un établissement de microfinance agricole.

établissement de microfinance agricole.

Chambre d'Agriculture - Cameroun

Photo: (c) Archives


La Chambre d'Agriculture, des Pêches, de l'Elevage et des Fôrets du Cameroun (Capef) vient de décider de la création d’un établissement de micro finance. Il est question de trouver en cet organe un moyen de résoudre les besoins énormes des exploitants agricoles. Notamment en en termes de financement pour l’acquisition des intrants, la prise en charge de la main d’œuvre supplémentaire générée du fait de l’augmentation des exploitations, et bien d’autres charges diverses d’exploitation.

Sur la mise sur pieds de ce projet ambitieux, le président de la Capef, Janvier Mongui Sossomba, s’est exprimé sur les ondes de la radio nationale, la CRTV ce lundi 19 octobre 2015. Selon l’invité du journal de 7 heures, il s’agit dans un premier temps de sensibiliser les différentes parties prenantes, les Gic, les coopératives, les exploitations de moyenne et grande importance, ainsi que les fonctionnaires.

Par la suite : «nous allons distribuer des fiches de souscription sur l’ensemble du territoire à partir de ce jour, et les gens vont remplir ces fiches. Chacun dira sur la base de la valeur d’une part sociale de 10 000 F CFA, je souscris pour tel nombre de parts. Les fiches seront récupérées par nos délégations régionales, et le 12 décembre 2015 nous allons convoquer ici au siège l’assemblée générale constitutive de cet établissement de microfinance. Et c’est cet assemblée qui va, selon les règles de l’orthodoxie mettre en place les structures de direction, de gestion de cet établissement de micro finance», a-t-il indiqué.

Sur la viabilité de ce projet dans un environnement où plusieurs banques ont échoué, Janvier Mongui Sossomba se veut clair : «Il y a eu le Fonader, nous savons ce qui est advenu au Fonader. Il y a eu le Crédit agricole. Alors, qu’est-ce que nous allons faire pour éviter les dérives antérieures ? Nous n’accorderons des crédits qu’à ceux qui en ont véritablement besoin pour financer l’agriculture. Ce ne seront pas des crédits pour financer des voyages, pour aller se balader je ne sais où. Ça peut être des crédits pour financer l’écolage des enfants. Ça peut être des crédits pour agrandir la plantation, ou pour acheter des intrants. Nous n’allons pas donner de l’argent les yeux fermés».

«L’établissement de micro finance qui va être créé n’est pas un établissement de micro finance de la Capef. La Capef ne va pas intevenir dans la gestion de cet établissement de micro finance», conclut-il.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 18:25

Pierre Lescure, créateur de Canal+, et Jean-David Blanc, fondateur du site Allociné, comptent proposer gratuitement, fin 2015, plus de 80 chaînes en direct et en replay grâce à la plateforme Molotov TV.

En misant sur une navigation intuitive pour remplacer les box TV, Pierre Lescure, créateur de Canal+, et Jean-David Blanc, fondateur du site Allociné, comptent proposer gratuitement, fin 2015, plus de 80 chaînes en direct et en replay grâce à la plateforme tout simplement explosive : Molotov TV.

Avec ce service, la plupart des chaînes gratuites (France 2, TF1, M6 entre autres), sera accessible sur tout appareil connecté à internet, notamment les tablettes, mobiles, PC ou téléviseur connecté. Molotov TV, contrairement aux nouveaux services en ligne dont les contenus concurrencent la télé classique, utilise cette technologie pour promouvoir les chaînes classiques, notamment le direct. Le gros avantage de Molotov TV est qu’elle offre une interface visuelle et ergonomique, proche de celle d’un Netflix, permettant de mieux repérer les émissions en direct ou leur replay, toutes chaînes confondues. En outre, elle offre la possibilité d’un tri par acteur., horaire, genre.

Pour offrir ce nouveau service qui ne nécessite pas de box ADSL ou autre satellite, encore moins des antennes hertziennes), les deux fondateurs ont levé 10 millions d’euros et convaincu la plupart des chaînes gratuites. Sans compter que la start-up emploie déjà 35 personnes. Parmi les chaînes distribuées par Molotov TV : celles de TF1, France Télévisions, M6, Arte, NextRadioTV (BFMTV), Lagardère Active (Gulli...), LCP, Disney Channel, Turner, Viacom, Euronews, France 24, TV5 Monde, TRACE.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 18:22

Le Minader a présidé une rencontre dans son département ministériel hier à Yaoundé, après l’accident de circulation de jeudi dernier.

Il est 11 heures ce lundi 19 octobre 2015. Au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), les usagers vont et viennent dans les couloirs. «Le ministre est là», peut-on entendre au hall dudit ministère. Seulement, il est impossible de rencontrer l’un des responsables, y compris le ministre. En fait, Henri Eyebe Ayissi, patron de ce département ministériel, se porte plutôt bien, après l’accident de circulation dont il a été victime jeudi dernier, au lieu-dit Olembé II, à Yaoundé. Il a d’ailleurs présidé ce lundi matin, une rencontre de prise de contact et de mobilisation des responsables centraux et extérieurs de son département ministériel, ainsi que des coordonnateurs des programmes et projets sectoriels thématiques.

Ladite rencontre a porté sur deux principaux aspects, notamment : la communication du ministre et la présentation des différents responsables présents. Dans sa communication, Henri Eyebe Ayissi est revenu sur les directives prescrites par le président de la République le 15 octobre dernier, au cours du conseil ministériel. Ainsi, «vous devez cultiver l’esprit d’équipe dans votre travail, veiller sur la discipline et l’autodiscipline à tous les niveaux, avec une obligation solidaire de résultat positif», a martelé Henri Eyebe Ayissi aux responsables centraux. Les responsables des services déconcentrés doivent, quant à eux, veiller au strict respect des textes, cultiver l’esprit de travail en équipe, travailler en collaboration avec tous les acteurs œuvrant dans le monde rural. Tandis que les chefs de projets devront se mobiliser, afin de voir leurs projets se réaliser et s’auto-discipliner en matière de gestion des projets.

En rappel, jeudi dernier, le véhicule du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi, avait été percuté par un grumier à Olembé II. Il avait été transporté aux Centre national des urgences de Yaoundé, où il avait passé une nuit sous observation. Ainsi, Henri Eyebe Ayissi s’est remis du choc, même si l’on observe encore un léger claudiquement du pied gauche, dans sa démarche.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 20:52

Pas de poste pour Aminatou Ahidjo

Photo: (c) CIN

Selon L’œil du Sahel N°748 du lundi 19 octobre 2015, Aminatou Ahidjo vit aujourd’hui accrochée à toutes sortes de promesses et de rumeurs, comme celle qui est répandue et qui l’annonce à la tête de la Société Nationale des Investissements (SNI), en remplacement de Yaou Aïssatou.

En effet, le journal indique que c’est une grande surprise qu’Aminatou Ahidjo ne fasse pas parti de l’équipe gouvernemental après son étonnant encartage dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti au pouvoir, en septembre 2013, à quelques jours seulement des élections législatives et municipales. Une absence qui surprend bien d’observateurs politiques, lesquels n’ont eu de cesse de supputer sur l’épaisseur du strapontin ministériel qui devait lui être royalement attribué.

Aujourd’hui, Aminatou Ahidjo est plongée dans le doute. «Elle n’est pas sereine en ce moment. Après tout, ses conseillers lui avaient mis en tête qu’elle devrait normalement être récompensée et cela n’a pas été le cas», a expliqué au journal un de ses rares fidèles qui croit encore à son étoile. La «petite» a pourtant bousillé jusqu’à sa propre génitrice, indique L’œil du Sahel qui s’appuie sur le témoignage d’un proche de Germaine Ahidjo.

Cette source indique: « Elle [Aminatou Ahidjo] a poignardé dans le dos sa mère qui, moralement et physiquement, est sérieusement affaiblie. Paul Biya n’a pas eu besoin de déployer un trésor d’imagination pour lui faire payer ses interviews virulentes dans les médias. Sa fille s’en est chargée. Quand Mohamadou Ahidjo a été nommé ambassadeur itinérant, elle n’a pas été particulièrement gênée parce qu’elle s’attendait un peu à cette trahison. Mais là, c’est son propre sang qui est passé avec armes et bagages chez l’ennemi. Dans son fort intérieur, il me semble qu’elle ne souhaite pas une carrière politique à sa fille».

Paul Biya aurait donc dérogé à la règle qui veut que soient récompensés tous ceux qui ont trahi à son profit. Pour ce qui est des régions septentrionales, les exemples sont légion. L’œil du Sahel cite ainsi Issa Tchiroma: «Une de ses plus belles prises». Grand pourfendeur du Renouveau, il a amorcé son rapprochement avec le régime en février 2008, à la faveur du débat sur la modification de la Constitution pour être récompensé quelques années plus tard par une entrée au gouvernement.

Des mauvaises langues affirment que ce n’est pas Issa Tchiroma que le Président récompensait de sa magnanimité. «En offrant sa «grâce ministérielle» à Tchiroma, il encourageait ses détracteurs à faire volte-face, à renier leur engagement politique, à marcher tête baissée, bref à se vider d’une certaine substance», écrit le Bi-hebdomadaire.

Avant lui, en 2004, Dakolé Daïssala, leader du Mouvement démocratique pour la défense de la République et Hamadou Moustapha, président de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (Andp), qui avaient tous les deux tordu férocement le cou à une dynamique régionaliste organisée autour du «Mémorandum sur les problèmes du Grand Nord», avaient eux aussi été récompensés par des fauteuils ministériels. Un membre du bureau politique du Rdpc, originaire du Grand-Nord et qui accompagne le Président depuis plusieurs années a indiqué dans les colonnes du journal que: «Le chef de l’Etat est un parfait politique, qui sait tirer partie de toutes les situations. C’est sa grande force. En politique, il n’y a pas de place pour les émotions».

Publicite

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 20:51

Dépouillés lors du mercato d’été, les clubs ivoiriens vont avoir l’occasion de se renforcer. A partir de ce lundi 19 octobre et jusqu’au 8 janvier 2016 se tient en effet le mercato hivernal, a annoncé la Fédération ivoirienne. Cette fenêtre des transferts est placée à une période stratégique alors que le coup d’envoi de la Ligue 1 doit normalement intervenir fin novembre.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 20:49

Pierre Moukoko Mbonjo: l'ancien MINREX, déchu de ses fonctions

Photo: (c) Archives

Pierre Moukoko Mbonjo, ex Ministre camerounais des Relations Extérieures, Minrex, s’est vu enlevé à son poste alors qu’il représentait la Cameroun au siège des Nations-Unies à New York. «Il semble qu’il n’en revient toujours pas, au point de contacter sans cesse les chefs d’Etats d’Afrique centrale afin qu’ils interviennent pour lui auprès de Paul Biya», tire-t-on des colonnes du journal L’anecdote du lundi 19 octobre 2015.

D’après le journal, cet originaire du Nkam nourrirait l’espoir de se voir nommé Directeur général d’une grande société ou encore Secrétaire général du comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc), parti au pouvoir. Curieuse ambition car, très impopulaire, Moukoko Mbonjo n’avait pas réussi à faire triompher les listes de son parti dans son propre Nkam natal aux dernières élections.

Moukoko Mbonjo n’avait pas non plus une popularité positive au sein de son département ministériel. Très peu de collaborateurs ont regretté son départ. Ses collaborateurs «Le soir de son limogeage ont fêté son départ» lit-on. Beaucoup se plaignaient du favoritisme qui régnait dans les services. «Je ne suis pas de chez lui» ou encore «je ne fais pas partie de son réseau», sont les raisons pour lesquelles ses collaborateurs se seraient sentis mis à l’écart de certains avantages dus, apprend-on.

Son successeur Le Jeune Mbella Mbella quant à lui, est un peu perçu comme un messie, qui vient bouger les choses. «L’ordre revient peu à peu à la maison», lit-on dans le journal. Le nouveau Minrex serait à pied d’œuvre pour tout remettre à sa place. Il entend ainsi nettoyer le grand bazar laissé par son prédécesseur.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 20:47

Plus de voiture de service, plus de garde du corps. Le quotidien redevient «normal» pour les exclus du réaménagement gouvernemental du 2 octobre 2015. Si pour certains cette nouvelle vie est difficile à appréhender du fait de la nostalgie ou des regards de la société, pour d’autres par contre, la réintégration au sein de la société se fait sans véritable heurts. Dans son édition n°4004 du lundi 19 octobre 2015, le quotidien Mutations plonge dans la vie des ex-membres du gouvernement après leurs hautes fonctions, et indique que ces derniers connaissent des fortunes diverses.

Au lendemain du dernier réaménagement gouvernemental, Ama Tutu Muna ancienne Ministre des Arts et de la Culture (Minac) a reçu toute la journée à son domicile situé près de l’hôtel de ville, famille et amis, à en croire l’un de ses garçons de course posté devant son portail. Entre temps ces autres collègues d’infortune (Pierre Moukoko Mbonjo, Robert Nkilli et Catherine Bakang Mbock) sont préoccupés par les activités de leur parti politique, le Rdpc.

Beaucoup se sont reconvertis dans la littérature. Le cas de Joseph Owona en dit long. Après avoir occupé différents postes ministériels, sans discontinuer, entre 1982 et 2004, soit 21 ans, l’agrégé a repris la craie dans les amplis de l’université de Yaoundé II-Soa à sa sortie du gouvernement. Avant sa nomination à la présidence du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Joseph Owona a fait paraître aux Editions L’Harmattan des livres. Entre autres «La décentralisation camerounaise», «Droit de la Fonction publique camerounaise», «Droit international humanitaire», «Droits constitutionnels et institutions politiques du monde», «Le contentieux administratif de la République du Cameroun».

D’autres ministres qui ont choisi pour occupation la littérature sont Bernard Messengue Avom, ancien Ministre des Travaux publics, Ebenezer Njoh-Mouellé, ancien Ministre de la Communication, et David Abouem à Tchoyi, ancien Ministre des Finances et chargé des missions à la présidence de la République (Prc). Ce dernier a publié en 2013 un livre intitulé «50 ans de réforme de l’Etat au Cameroun». En dehors de ces activités livresques, le Ministre Abouem à Tchoyi vit de ses consultations, indique Mutations.

Dans les colonnes du journal, l’on apprend que l’ancien Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Augustin Thierry Edjoa, est quant à lui souvent consulté pour la correction de certaines œuvres. Mais, il reconnait tout de même qu’il est difficile de rester à la maison alors qu’on était habitué à sortir quotidiennement et très tôt. Son successeur au Minsep, Michel Zoah, passe, pour sa part, les jours de la semaine dans son village Nkolmewouth, dans l’arrondissement de Mbankomo, département de la Mefou et Akono, confie l’un de ses proches.

Par contre, beaucoup d’anciens ministres ont disparu de la circulation. Parfois enfermé dans leur maison et occupations pas toujours connues. D’autres ont rebondi après leur limogeage, soit au Sénat, à Elecam, à la Communauté urbaine de Yaoundé, ou comme président de Conseil d’administration (Pca) d’une entreprise publique ou parapublique.

Certains ministres, à l’instar de Titus Edzoa, Marafa Hamidou Yaya, Jean Marie Atangana Mebara et Urbain Olanguena Awono ont été happés par l’Epervier, dans le cadre de la lutte contre les atteintes à la fortune publique. Selon Mutations, il est fort possible que des Ministres mis sur la touche le 2 octobre dernier connaissent le même sort dans les tous prochains jours.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 20:46

Six jours après le drame, les circonstances du decès d’Armand Ekane demeurent floues. «On m’a réveillé brutalement au petit matin du 13 octobre 2015 vers 6h pour me dire que mon neveu est décédé. Je suis arrivé à l’Hôpital Laquintinie ce même jour où j’ai trouvé la maman d’Armand et ses frères autour du corps. Ils m’ont informé de ce que des gens ont tiré sur le jeune et que ce sont des inconnus qui ont amené le blessé à l’esplanade de ladite formation sanitaire. Sans aucune intervention médicale, mon neveu alors abandonné au sol, a rendu l’âme. D’après ce qui a été rapporté à la famille d’Armand, des gens ont certifié qu’en amenant mon neveu à l’hôpital, il était bel et bien vivant, mais n’a pas été soigné. Il a reçu trois balles entre la cuisse et le mollet» raconte Anicet Ekane dans les colonnes du quotidien La Nouvelle Expression edition du lundi 19 octobre 2015.

D’ après l’homme politique et militant du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie, ce sont deux policiers qui ont vraisemblablement tiré sur le jeune homme. «Les informations en notre possession désignent comme auteurs de cet assassinat un policier en retraite ayant officié au Commissariat du 11ème arrondissement et un policier en service à la PJ . Ce sont ces deux messieurs qui doivent nous dire ce qui s’est passé. Des témoins oculaires ont certifié qu’il s’agit d’eux. Ils doivent nous donner les mobiles ou raisons de cet acte» soutient Anicet Ekane.

« j’ai rencontré certains responsables de la PJ qui donnaient l’impression de ne pas être au courant de l’affaire. Et chaque fois que je posais les questions, les différents services de police et de gendarmerie se renvoyaient la balle. Mais en recoupant les informations par les témoins, leurs descriptions, et leurs dires au sujet de la réputation par exemple d’un des policiers, connu de triste mémoire au Quartier Scdp-Carrefour Agip (lieu où mon neveu a reçu les balles), tout laisse à penser que nous sommes sur la bonne piste», confie t il.

La famille a annoncé son intention de porter plainte afin que les circonstances de la mort d’ Armand Ekane soient connues. A en croire Anicet Ekane: «ce sera à la justice de rendre justice dans cette affaire. Il y a des dizaines de jeunes qui sont abattus comme ça par les éléments de police sans que cela n’aboutisse à quelques procès que ce soit. Malheureusement pour ces derniers, ils s’en sont pris à mon neveu. La famille et moi ne sommes pas disposés à laisser tomber l’affaire».

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