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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 22:19

Dans un ouvrage à paraître jeudi prochain Christophe Boisbouvier scrute la politique Africaine de François Hollande

Selon l’auteur, sur le sillage de Nicolas Sarkozy, l’actuel locataire de l’Élysée n’a toujours pas, rendu à la troisième année de son mandat, pu sonner le glas des réseaux incestueux et paternalistes qui existent depuis de Gaule, entre certains leaders du pré-carré Français du continent Africain, et les dirigeants de l’ancienne métropole.

Dans un virulent essai à paraître ce jeudi 15 octobre 2015 en France, sous le titre tonitruant «Hollande l’Africain», Christophe Boisbouvier, journaliste à RFI, collaborateur de Jeune Afrique, et fin connaisseur du continent, passe au crible de l’analyse, la politique Africaine du quinquennat de François Hollande.

D’après l’auteur, répondant à une interrogation de Mathieu Olivier du magazine Panafricain Jeune Afrique, dans une interview réalisée, en prélude à la parution de son livre: «Il a rompu avec une certaine Françafrique, celle du clientélisme et de l’affairisme, qui se caractérisait sous Nicolas Sarkozy par les visiteurs du soir qu’étaient Robert Bourgi ou Patrick Balkany. Mais François Hollande n’a absolument pas coupé les ponts avec la Françafrique institutionnelle, celle des bases militaires et du franc CFA. Il est aussi attaché à une certaine tradition qui fait de la France, un gendarme de l’Afrique», le 2ème président de gauche de la 6ème république n’a pas coupé les ponts avec la Françafrique. Pour preuve, notre confrère évoque la politique interventionniste de la France, au Nord Mali et en RCA (opérations Serval et Sangaris).

S’agissant de ses relations avec les chefs d’État Africains, le journaliste Français allègue qu’Hollande ne s’entend pas avec tout le monde, et plus loin : «Il s’entend beaucoup mieux avec les anciens camarades de l’Internationale socialiste, Alpha Condé et Mahamadou Issoufou, qu’avec les anciens amis de la droite française, Joseph Kabila ou Denis Sassou Nguesso. Avec l’IS, il y a un socle de convictions partagées et une certaine camaraderie qui s’est forgée, au fur et à mesure des congrès.», en guise de morceaux choisis et à Boisbouvier d’ajouter : «François Hollande et Alpha Condé continuent par exemple de s’envoyer des SMS en utilisant leurs anciens téléphones datant d’avant leurs élections respectives. De fait, cela fluidifie des relations et cela isole les opposants, comme Cellou Dalien Diallo en Guinée par exemple.

Yves Junior Ngangue

L’intégralité de l’interview de Boisbouvier

François Hollande a-t-il rompu avec la Françafrique, comme il l’avait promis avant son élection à la présidence française? Quelle politique mène-t-il sur le continent africain? Réponses de Christophe Boisbouvier, journaliste à RFI, collaborateur de Jeune Afrique et auteur du livre «Hollande l’Africain», en librairies le 15 octobre.

Que s’est-il donc passé pour que François Hollande passe, selon l’expression du journaliste Raymond Cartier, de la Corrèze au Zambèze? Réputé peu connaisseur des questions internationales, le chef de l’État français, économiste de formation, plus attiré par la Cour des comptes que par les joutes diplomatiques, n’avait, a priori, rien d’un africaniste.

Pourtant, entouré de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, de Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères, d’Hélène Le Gal ou de Thomas Mélonio, ses conseillers Afrique, le «Corrézien» a fourbi ses armes, au sens propre comme au figuré. Interventionniste au Mali et en Centrafrique, droits-de-l’hommiste à Kinshasa, calculateur à Bangui et à Bamako… Christophe Boisbouvier, journaliste à RFI, collaborateur de Jeune Afrique et auteur du livre «Hollande l’Africain», en librairies le 15 octobre, analyse la trajectoire récente du Chef de l’État français.

Jeune Afrique: François Hollande a-t-il rompu avec la Françafrique, comme il l’avait promis lors de sa campagne en 2012?

Christophe Boisbouvier: Il a rompu avec une certaine Françafrique, celle du clientélisme et de l’affairisme, qui se caractérisait sous Nicolas Sarkozy par les visiteurs du soir qu’étaient Robert Bourgi ou Patrick Balkany. Mais François Hollande n’a absolument pas coupé les ponts avec la Françafrique institutionnelle, celle des bases militaires et du franc CFA. Il est aussi attaché à une certaine tradition qui fait de la France, un gendarme de l’Afrique. La preuve: il est aussi interventionniste que Nicolas Sarkozy.

A-t-il soldé l’héritage de François Mitterrand, dont il a été le collaborateur, en Afrique ?

Non seulement il ne l’a pas soldé, mais il l’assume, au moins en partie. Il continue de penser, comme le faisait Mitterrand, que l’Afrique est un champ d’action et un vecteur d’influence de la France, à la fois au niveau du «hard» et du «soft power». En revanche, il n’est pas à l’aise avec la partie la plus polémique de cet héritage : les interventions au profit d’un clan contre un autre, au profit d’un chef d’État contre son peuple, le dossier rwandais.

Pense-t-il, comme le faisait Mitterrand, que la France a un « pré carré » à défendre en Afrique ?

Il ne le dira pas comme ça. C’est une expression trop connotée «vieille France», issue d’idéologie qui date en fait de Louis XIV et du 17e siècle. Mais, d’une certaine façon, en partageant le socle de la politique extérieure mitterrandienne, il le pense.

Le tournant de sa politique, c’est l’alliance avec Idriss Déby Itno, qu’il n’aime pas.

Le sommet de la Francophonie de Kinshasa, en 2012, lorsqu’il se montre particulièrement glacial envers Joseph Kabila, symbolise-t-il le pan «droit-de-l’hommiste» de sa politique africaine?

C’est en tout cas le seul moment où François Hollande essaie de marquer sa différence par rapport aux anciennes relations de la France avec les régimes autoritaires. Il n’avait pas envie d’aller à Kinshasa et de serrer la main de Joseph Kabila. Mais il se décide à y aller, notamment parce qu’Abdou Diouf lui fait comprendre que la survie de la Francophonie se joue. Il a vis-à-vis de Kabila un comportement à la limite de la désinvolture et de la discourtoisie, mais ses obligations de chef d’État priment. Il recevra d’ailleurs le même Joseph Kabila quelques temps plus tard à l’Élysée.

François Hollande a donc basculé dans la «realpolitik» après Kinshasa ?

Le véritable tournant serait plutôt l’intervention au Mali, quelques mois plus tard. François Hollande se rend compte qu’il est obligé de trouver des alliances, sous peine de perdre beaucoup d’hommes dans le nord malien. Le tournant, c’est avant tout la nécessité de s’allier avec le Tchad, avec un président, Idriss Déby Itno, qu’il n’aime pas et que le Parti socialiste a beaucoup critiqué, notamment au moment de la disparition de Ibni Oumar Mahamat Saleh.

Alors dans l’opposition, il a soutenu les interventions françaises en Côte d’Ivoire puis en Libye. Pouvait-on déjà y voir les premiers signes du chef de guerre que l’on découvrira au Mali ?

Oui, dans une certaine mesure. En ne s’opposant pas à ces interventions, il prouvait qu’il faisait partie d’une classe politique française imprégnée de l’héritage gaullo-mitterrandien. Pour lui, dès cette époque, la France a un rôle à jouer dans le monde, plus important que ses moyens économiques et politiques. De ce point de vue, il y a une continuité claire entre le François Hollande opposant et le François Hollande au pouvoir. Mais il faut bien comprendre qu’il n’est pas un homme de doctrines. C’est un pragmatique, certains disent même opportuniste. Dans chaque situation, que ce soit au Mali ou au Burkina au moment de la chute de Blaise Compaoré, il a toujours plusieurs plans en poche.

François Hollande et Alpha Condé continue de s’envoyer des SMS en utilisant leurs anciens téléphones.

Quelles relations entretient-il avec les chefs d’État du continent ?

Le courant ne passe pas avec tout le monde. Il s’entend beaucoup mieux avec les anciens camarades de l’Internationale socialiste, Alpha Condé et Mahamadou Issoufou, qu’avec les anciens amis de la droite française, Joseph Kabila ou Denis Sassou Nguesso. Avec l’IS, il y a un socle de convictions partagées et une certaine camaraderie qui s’est forgée, au fur et à mesure des congrès. Aujourd’hui, cela a donné une sorte de club dans lequel on se tutoie, on se téléphone, etc… Aujourd’hui François Hollande et Alpha Condé continue par exemple de s’envoyer des SMS en utilisant leurs anciens téléphones datant d’avant leurs élections respectives. De fait, cela fluidifie des relations et cela isole les opposants, comme Cellou Dalien Diallo en Guinée par exemple.

On sent tout de même François Hollande plus méfiant que ses prédécesseurs au sujet des relations personnelles avec les présidents africains.

C’est vrai. Il l’est depuis longtemps. Dès 1998, en tant que Premier secrétaire du PS, il dit à Guy Labertit, Monsieur Afrique du parti : «En Afrique, il n’y a que des coups à prendre». Il a volontairement gardé ses distances avec le continent dans les années 80 et 90: il avait peur de se salir les mains. En 1998, il est par exemple membre de la commission de la Défense nationale à l’Assemblée mais ne participe pas à la mission d’information sur le Rwanda. Il se dit que c’est un sujet brûlant et qu’il ne vaut mieux pas s’en approcher.

Il reste donc à distance. Sauf sur le cas de Laurent Gbagbo?

François Hollande s’est laissé emporter par la vague gbagboiste au sein du PS à la fin des années 90. Il prend même position pour Laurent Gbagbo lors de la présidentielle de 2000 en Côte d’Ivoire, en le félicitant pour sa victoire. Pendant un an ou deux, c’est même une quasi lune de miel. Ce n’est que plus tard, à partir du soulèvement du nord ivoirien et de la répression qui s’en suit, lorsque la presse française va parler d’escadrons de la mort au sein du régime Gbagbo, que Hollande reprend ses distances. Il y a au PS à cette époque un clivage entre les pro-Gbagbo, autour d’Henri Emmanuelli, pour qui le fait que l’Ivoirien soit socialiste prime sur ses atteintes aux droits de l’homme, et les autres qui ne veulent pas fermer les yeux sur les exactions. Comme Dominique Strausss-Kahn et Laurent Fabius, qui étaient déjà proche d’Alassane Ouattara, Hollande est clairement dans cette deuxième posture. En 2010, il va même clairement accuser Laurent Gbagbo d’être un «dictateur».

François Hollande fait-il des droits de l’homme un élément central de sa politique africaine?

En tout cas, il les met en avant. Quand il lance l’opération Serval au Mali, il pointe le risque de la prise de Bamako pour les civils. Ensuite, il justifie l’intervention Sangaris en Centrafrique en dénonçant des massacres de blessés dans les hôpitaux de Bangui. Évidemment, il poursuit également une politique d’influence très forte. En Centrafrique, la France intervient notamment en sous-main pour la nomination de Catherine Samba-Panza. Au Mali, ce sont encore les autorités françaises qui ont donné la feuille de route post-crise aux Maliens. Dioncounda Traoré n’était pas d’accord sur le calendrier, mais la France le lui a imposé. Sur ce point, il agit comme le faisait ses prédécesseurs, notamment Nicolas Sarkozy en Côte d’Ivoire.

D’ici 2017, Hollande espère obtenir 200 000 créations d’emplois en lien avec l’Afrique

François Hollande peut-il se servir de la justice française, sur des dossiers comme les biens mal acquis, comme d’un instrument de sa politique africaine?

François Hollande sait que la justice française n’est pas facile à influencer et que cela pourrait se retourner contre lui. C’est sans doute la différence entre Nicolas Sarkozy et lui. Sous Sarkozy, il y avait des pressions sur la justice pour lever le pied sur un certain nombre de dossiers, notamment les biens mal acquis. Avec Hollande, on «vit avec» la justice en se disant que, si tel ou tel dossier peut nous arranger, tant mieux. Les juges savent qu’ils ont plus de liberté aujourd’hui avec François Hollande qu’avec ses deux prédécesseurs. Résultat : le dossier des biens mal-acquis avance au niveau judiciaire et, dans le même temps, au niveau politique, Denis Sassou Nguesso est reçu à l’Élysée.

En Afrique, François Hollande est-il déjà en campagne pour sa réélection en 2017?

Oui, clairement et depuis longtemps. Il a commencé à se dire que son bilan étranger pouvait convaincre les Français de revoter pour lui lorsqu’il a été acclamé à Tombouctou le 2 février 2013, alors que l’armée française venait de libérer la ville. Il raconte d’ailleurs que cette journée est « sans doute la plus importante de [sa] vie politique. Il espère également que le continent va lui offrir des résultats au niveau de la lutte contre le chômage et table sur 200 000 créations d’emplois en lien avec l’Afrique. Enfin, il soigne son bilan de politique extérieure par des coups médiatiques et diplomatiques, comme la libération de Michel Thierry Atangana ou la rencontre en RDC avec les veuves de Floribert Chebeya et Fidel Bazana. En bref, François Hollande est en campagne pour 2017. Il y pense en permanence.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 22:16

Amical : le Nigeria corrige le Cameroun (3-0) à Bruxelles

Soirée cauchemardesque pour les Lions indomptables. Le Cameroun a été battu par une entreprenante équipe du Nigeria. Les Super Eagles ont ouvert la marque par Ambrose sur un coup franc tiré par Obi Mikel (38’). A la 60’ Simon Moses fixe Bassong, croise du gauche et crucifie Ondoa. Les Lions souffrent et prennent un troisième but, 3 minutes avant la fin de la rencontre.

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Au delà de la défaite, c’est la copie rendue par les hommes de Volker Finke qui pose problème. Les Lions n’ont jamais su inquiéter les Super Eagles très à l’aise avec une nette possession du ballon (65%).

Handicapé par les forfaits de Nyom et Oyongo, le sélectionneur national décide d’aligner trois défenseurs centraux. Nicolas Nkoulou et Aurélien Chedjou dans l’axe, Sébastien Bassong sur le flanc gauche.

Dès le départ, le Nigeria donne le ton avec un Obi Mikel des grands jours. Le milieu de terrain de Chelsea fait parler son aisance technique. Il est d’ailleurs à l’origine du premier but (38’). Côté Cameroun, la machine tourne au ralenti. Et comme pendant la dernière CAN, le milieu de terrain peine à trouver des solutions.

Déjà averti en première période, Mbia est expulsé à la 46’ minute de jeu. Brouillon dans son jeu, le capitaine des Lions a du mal à se contrôler. Le joueur de de Trabzon sort sous les huées des supporters Camerounais.

En infériorité numérique, le Cameroun va d’avantage subir et prendre deux buts. A la 60 minute, Simon Moses fixe Bassong, croise du gauche et crucifie Ondoa. Les Lions souffrent et prennent un troisième but, trois minutes avant la fin de la rencontre.

Le onze : Ondoa, Bassong, Chedjou, Nkoulou, Kombi, Siani, Mbia, Moukandjo, Aboubakar, Njie Clinton, Kweuke.

Remplaçants : Ndy Assembe (1) ; André Onana (23) ; Zoua Jacques (9) ; Loe Raoul (4) ; Ndi Dany (20) ; Fai Collins (12) ; Salli Edgar (11) ; Eboa Eboa (15).

Le onze du Nigeria

#CMRNGR 87' le #Nigeria alourdit le score 3-0 - domination logique 65% de possession

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

#CMRNGR 67' Fai Collins du dinamode Bucarest fait son entrée en remplacement de SebastienBassong#Team237 #Cameroon

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

#CMRNGR 60' le #Nigeria aggrave le score par l'entremise de Simon Moses 2-0 qui fixe la defenseet "crucifie" Ondoa

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

Deuxième but du Nigeria 59 iememinute #CAMNGR

— TAGNY Theo (@TagnyT) 11 Octobre 2015

#CMRNGR 46' 2e carton jaune pour @StephaneMbia - synonyme rouge - exclusion - le #Cameroon va désormais jouer à 10

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

Mi temps NGR1 - CAM 0 #CAMNGR

— TAGNY Theo (@TagnyT) 11 Octobre 2015

#CMRNGR 44' Njiesemela panique dans La Défense du #Nigeria - centre pour Kwekeuincapable de marquer

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

#CMRNGR 42' excellent débordement de Moukandjo- Aboubakartrop court pour loger la balle dans les filets - toujours 1-0

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

#CMRNGR 37' logiquement le #Nigeria ouvre le score - Coup franc tiré par Mikel- Ambrose catapulte de la tête 1-0

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

But du Nigeria sortie manquée d ondoa#NIGCAM

— TAGNY Theo (@TagnyT) 11 Octobre 2015

#CMRNGR 35' chaude alerte dans La Défense camerounaise - sans conteste le #Nigeria est dominateur jusque là malgré 0-0

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

#CMRNGR le natif de Jos Obi Mikel#Nigeria @ChelseaFC rayonne en vrai Maitre du milieu de terrain

— Thierry HOT (@Hotthierry1) 11 Octobre 2015

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 22:13

Guinée Equatoriale: 310 opposants assassinés sous le régime d'Obiang selon l'opposition

Teodoro Obiang Nguema

africapress..com - Lundi 12 Octobre 2015 - Plus de 300 membres de l’opposition auraient été assassinés depuis l’ arrivée au pouvoir du Président Teodoro Obiang Nguema, a dénoncé depuis la France la principale coalition d'opposition du pays lundi.

Lors d’une conférence à Paris, la Coalition d'opposition pour la restauration d'un Etat démocratique en Guinée équatoriale (Cored) dit avoir établi une liste de 310 assassinats d'opposants dans le pays ou à l'étranger sous le régime d’Obiang.

Le dernier meurtre en date serait celui de Batonifacio Nguema Esono Nchama, un opposant rentré récemment au pays.

Son nom s'ajoute à la longue liste des opposants dont celui d'un coopérant français, André Branger, assassiné en 1993 à Malabo.

« Notre message est clair. Obiang, va-t-en!Nous avons conquis notre indépendance mais aujourd'hui c'est la guerre du peuple pour conquérir la liberté » a lancé Sévérin Moto, le plus connu de ces opposants.

En 2014, le chef de l’état Obiang Nguema, au pouvoir depuis 35 ans, avait signé un décret amnistiant tous les opposants politiques en prison ou qui attendent l’issue de leurs procès.

Mais l’opposition équatoguinéene en exil ne croyant pas à l’offre de dialogue du président avait plutôt exigé son départ du pouvoir.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 22:11

CAF- Ballon d'or 2015: La Confédération révèle la liste des nominés pour le Ballon d’or africain avec trois Lions Indomptables. L’ivoirien Yaya Touré menace de devancer Samuel Eto’o fils.

La Confédération africaine de football a révélé ce soir du dimanche 11 octobre 2015, les nominés pour le titre de meilleur joueur africain 2015.

Dans la liste des 37 internationaux présélectionnés, figurent trois Lions Indomptables du Cameroun: l’attaquant Vincent ABoubakar, le milieu de terrain Stéphane Mbia et le défenseur Nicolas Nkoulou.

L’ivoirien Yaya Touré, détenteur du titre de Ballon d’or 2014, sera aussi dans la course pour sa succession. Si le nouveau capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations Guinée Equatoriale 2015, est à nouveau élu lors de la prochaine cérémonie des Caf Awards, il totalisera dans son palmarès cinq trophées du meilleur joueur africain. Du même coup, il deviendra dans ce registre, le footballeur le plus titré du continent, devant le célèbre attaquant camerounais Samuel Eto’o fils qui compte quatre Ballons d’Or…

Liste des nominés

African player of the Year

Name Club Nationality

1. Ahmed Musa CSKA Moscow, Russia Nigeria

2. Andre Ayew Swansea City, England Ghana

3. Aymen ABDENNOUR FC Valence, Spain Tunisia

4. Baghdad Bonjah Étoile du Sahel, Tunisia Algeria

5. Bassem Morsi Zamalek, Egypt Egypt

6. Chrisitian Atsu Bournemouth, England Ghana

7. Dieu Merci Mbokani Norwich, England D.R Congo

8. El Arbi Hillel Soudani Dynamo Zagreb, Croatia Algeria

9. Faouzi Ghoulam Napoli, Italy Algeria

10. Férébory Doré Angers, France Congo

11. Gervais Yao Kouassi Rome, Italy Cote d’Ivoire

12. Ibrahima Traoré Borussia Mönchengladbach, Germany Guinea

13. Javier Balboa Al-Faisaly, Saudi Arabia Equatorial Guinea

14. Héldon Ramos Rio Ave, Portugal Cape Verde

15. Mame Diouf Stoke City, England Senegal

16. Max Alain Gradel Bournemouth, England Cote d’Ivoire

17. Mehdi Benatia Bayern Munich, Germany Morocco

18. Modather Al Tayeb “Karika” Al Hilal, Sudan Sudan

19. Mohamed Salah As Roma, Italy Egypt

20. Nicolas Nkoulou Marseille, France Cameroon

21. Pierre-Emerick Aubameyang Borussia Dortmund, Germany Gabon

22. Robert Kidiaba T.P Mazembe, D.R Congo D.R Congo

23. Rudy Gestede Aston Villa, England Benin

24. Riyad Mahrez Leicester City, England Algeria

25. Sadio Mané Southampton, England Senegal

26. Serge AURIER Paris Saint Germain, France Côte d’Ivoire

27. Seydou keita Rome, Italy Mali

28. Sofiane FEGHOULI Valence, Spain Algeria

29. Stéphane Mbia Trabzonspor, Turkey Cameroon

30. Thievy Bifouma Granada, Spain Congo

31. Victor Wanyama Southampton, England Kenya

32. Vincent Aboubakar Porto, Portugal Cameroon

33. Vincent Enyeama Lille, France Nigeria

34. Yacine Brahimi Porto, Portugal Algeria

35. Yannick Bolasie Crystal Palace, England RD Congo

36. Yasine Chikhaoui Al-Gharafa, Qatar Tunisia

37. Yaya Toure Man City, England Cot d’Ivoire

African player of the Year – Based in Africa

Name Club Nationality

1. Abdeladim Khadrouf Moghreb Tetouan, Morocco Morocco

2. Abdelmalek Ziaya ES SETIF, Algeria Algeria

3. Ahmed AKAICHI Espérance de Tunis, Tunisa Tunisia

4. Andiramahitsinoro Carolus USMA, Algeria Madagascar

5. Baghdâd Bounedjah Etoile du Sahel, Tunisia Algeria

6. Bakri el Madina El Merriekh, Sudan Sudan

7. Bassem Morsi Zamalek, Egypt Egypt

8. Boris Moubhio AC. Leopards, Congo Congo

9. Djigui Diarra Stade Malien, Mali Mali

10. Felipe Ovono Orlando Pirates, South Africa Equatorial Guinea

11.Guelassiognon Sylvain GBOHOUO T.P Mazembe, D.R Congo Côte d’Ivoire

12.Hazem Emam Zamalek, Egypt Egypt

13.Hocine Ragued Espérance de Tunis, Tunisia Tunisia

14.Kermit Erasmus Orlando Pirates, South Africa South Africa

15.Malick Evouna Al Ahly, Egypt Gabon

16.Mbwana Aly Samatta T.P Mazembé, D.R Congo Tanzania

17.Mohamed Koffi Zamalek, Egypt Burkina Faso

18.Mohamed Meftah USMA, Algeria Algeria

19.Moudather el Tahir AL HILAL, Sudan Sudan

20.Oupa Manyisa ORLANDO PIRATES, South Africa South Africa

21.Robert Kidiaba T.P Mazembe, D.R Congo D.R Congo

22.Roger Assalé T.P Mazembe, D.R Congo Cote d’Ivoire

23.Thamsanqa Gabuza Orlando Pirates, South Africa South Africa

24. Zein Edin Farahat USMA, Algeria Algeria

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 19:33

Macky Sall et François Hollande Rechercher Hollande

africapress.com–Samedi 10 Octobre 2015-Décidément les sénégalais n’ont toujours pas pardonné à leur Président le fait qu’il est allé marcher à coté Hollande Rechercher Hollande pour soutenir l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Cette fois c’est un imam, celui de la ville de Kolda Rechercher Kolda (Sud) qui s’en est prit au Premier des sénégalais.

L'imam Ibrahima Sèye Rechercher Ibrahima Sèye , qui est également professeur d'Histoire et de Géographie au Lycée Alpha Molo Baldé de Kolda, a été arrêté hier, vendredi et envoyé en prison. Et pour cause l'imam ratib de la mosquée des "ibadous" jouxtant le collègue d'enseignement moyen de Kolda Rechercher Kolda 2 n’a pas du tout été tendre avec le président Sénégalais Macky Sall Rechercher Macky Sall lors de son sermon.

Selon les éléments de l'enquête, il a traité les présidents sénégalais, français et américain de mécréants. Il est ainsi poursuivi pour profanation et offense au chef de l'Etat. Des symboles de la Nation, comme le drapeau, ont aussi été les cibles de l'imam ; de même que les confréries religieuses du pays.

Et comme si cela ne suffisait pas, l'imam a qualifié Macky et ses homologues d'extrémistes et fondamentalistes islamiques, dangereux pour la sécurité publique.

C'est ainsi qu'il a été extirpé parmi ses disciples par les éléments du Commissariat urbain de Kolda. Le professeur d'Histoire et de Géographie a été conduit à la police, sous le regard impuissant de ses disciples, avant d'être déféré au parquet de Kolda.

Après audition, il a été conduit à la citadelle du silence où il attend d'être jugé. Le mis en cause est soupçonné d'avoir des relations avec Boko Haram Rechercher Boko Haram du Nigeria.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 19:30

Arabie saoudite: Pour avoir pris son départ, une domestique se fait ôtée la main

africapress.com – Samedi 10 Octobre 2015-Kashturi Munirathinam, une Indienne qui travaillait en tant que domestique Rechercher domestique en Arabie saoudite, s’est fait couper la main Rechercher main par son employeur alors qu’elle tentait de s’enfuir de la maison où elle subissait de mauvais traitements.

L’affaire a provoqué un début de crise diplomatique entre les deux pays, d’autant que les incidents de ce type sont loin d’être inhabituels en Arabie saoudite.

L’Inde, par le biais de sa ministre des affaires étrangères Sushma Swaraj, s’en est formellement plaint auprès des autorités saoudiennes, rapporte The Telegraph. Sur Twitter, la ministre a dénoncé un acte « innaceptable ».

« Nous sommes très perturbés par la manière brutale dont a été traitée une femme Rechercher femme indienne en Arabie saoudite. Nous avons pris contact avec les autorités saoudiennes. »

Agée d’une cinquantaine d’années, Kashturi Munirathinam était arrivée en Arabie saoudite il y a trois mois pour occuper un emploi de femme Rechercher femme de ménage, d’abord dans la ville de Dammam, dans l’est, puis dans la capitale Riyad, pour un salaire d’environ 200 euros par mois, raconte The Guardian.

Selon sa sœur, interrogée par The Indian Express, elle se plaignait « de ne pas avoir été payée et d’être torturée ». Son employeur lui a tranché la main Rechercher main « quand elle essayait de s’enfuir de la maison en descendant du balcon »

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 19:27

S

Nigeria : Super Eagles : Démission d'Enyeama, Oliseh dément avoir insulté un cadavre

Sunday Oliseh, l’entraineur des Super Eagles Rechercher Super Eagles (ph)

africapress.com– Samedi 10 Octobre 2015– L’entraineur des Super Eagles Rechercher Super Eagles du Nigeria, Sunday Oliseh, dément avoir insulté la défunte mère du démissionnaire gardien de l’équipe nationale, Vincent Enyeama. L’entraineur a tenu faire sa démenti après que des internautes se soient montrés critiques envers lui après la défaite le jeudi dernier des Super Eagles Rechercher Super Eagles 0-2 en match amical contre la RD Congo.

La mise au point d’Oliseh intervient après l’annonce le jeudi dernier en Belgique du gardien Enyeama et ex capitaine des Super Eagles Rechercher Super Eagles qu’il ne portera plus les couleurs nationales et que par conséquent il a pris sa retraite internationale après 13 ans de service.

Des dessous du différend entre l’entraineur Oliseh et le gardien Enyeama qui a été déchu de son titre de capitaine peu avant sa démission, le dernier cité a publié sur le réseau Instagram que l'entraîneur a insulté sa défunte mère et a ordonné à la sécurité de le mettre hors du lieu de regroupement des Super Eagles Rechercher Super Eagles en Belgique.

En réaction à l’accusation portée contre sa personne, Oliseh s’est confié à la presse locale pour des précisions. Pour sa défense, l’entraineur national a déclaré qu’il est profondément attristé, troublé et profondément blessé par l’accusation dont il est l’objet sur les réseaux sociaux et que les allégations ne sont vraies. Et sur l’accusation d’insulte, il a déclaré que « Comment puis-je insulter votre mère? … Jamais »

Sur la décision de mise à l’écart du gardien, l’entraineur a précisé avoir demandé à Enyeama de réserver une intervention qu’il voulait faire lors d’une séance de prise de contact avec les autres joueurs et qu’à aucun moment il n’a demandé à la sécurité de l’éloigner des lieux. Toutefois Oliseh a précisé « …je suis l'entraîneur et on ne peut pas avoir deux entraîneurs, c’est moi décide de qui parle et quand ... Si vous refusez d'accepter ce que je dis, alors il vaut mieux que vous sortez. Il a refusé, puis je lui ai dit que je vais ordonner pour qu’il sorte… ».

Sur les réels motifs du départ d’Enyeama de l’équipe le jeudi dernier en Belgique, l’entraineur a déclaré pour sa part le gardien a quitté le camp des Super Eagles Rechercher Super Eagles l'invitation du jeune gardien Dele Alampasu comme remplaçant des deux gardiens en cas de blessures.

Enfin coïncidence ou pas, le départ d’Enyeama dans la matinée du jeudi s’est coïncidé avec la défaite des Super Eagles Rechercher Super Eagles dans la soirée contre la RD Congo. Cette défaite est la première de l’entraineur depuis sa nomination à la tête de l’équipe. Pour corriger le tir, l’entraineur Oliseh dit espérer que les joueurs se remettent à pied pieds pour mieux affronter le match amical de ce dimanche contre le Cameroun.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 19:24

Côte d'Ivoire: Fraude sur l'électricité, 9 personnes interpellées et des réseaux démantelés à Cocody-Deux Plateaux



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africapress.com - Samedi 10 Octobre 2015 - Samedi matin dans la commune de Cocody, la compagnie ivoirienne d'électricité ( CIE ) a initié une grande opération de contrôle, de vérification et de démantèlement de réseau de fraude dans le quartier des 2 plateaux. De nombreuses interpellations ont été faites par les forces de l'ordre et, des cas de fraude avec plusieurs branchements déconnectés ont été enregistrés, comme constaté sur place parafricapress.com

Pour la seule zone des 2 plateaux, précisément au sous-quartier Adjamé-village, les pertes se chiffrent à près de 800 millions frs cfa par année, dans les caisses de l’Etat. Également sur une production bimestrielle de 2392 Mw, seulement un maigre rendement de 18% est enregistré contre 93% attendu, selon les données de l'entreprise.

Une descente inopinée des agents de la CIE et, des forces de l'ordre samedi matin aux environs de 8 heures dans ce quartier de la commune de Cocody, a permis de mettre la main sur 9 personnes, conformément à la loi n°2014-132 du 24 mars 2014 portant nouveau code. Également 19 cas de fraude ont été constatés, et plusieurs branchements directs découverts. Dans certains cas, les fraudeurs ont eu le temps de prendre la fuite, avant le contrôle des agents de la CIE et l'arrivée des gendarmes.

" L'opération entre dans le cadre de la lutte contre la fraude, et prend appui sur le nouveau code de l'électricité " a déclaré le directeur régional adjoint Abidjan nord Vadro Dosso, sur le terrain des opérations.

Parallèlement aux actions de répression, "une campagne de sensibilisation des clients, et des opérations de branchement conventionnel" auront lieu d'ici peu dans le quartier, apprend t-on de ce dernier.

Mercerdi 30 septembre, une première opération de contrôle et de démantèlement de réseau de fraude, avaient eu lieu dans la commune d’Adjamé. Elle s'est soldée par une vingtaine d'individus interpellée par les forces de l'ordre. Laquelle a par ailleurs eu un impact sur les habitudes des populations. En effet après la descente inopinée, 250 intentions de branchement ont été enregistrées en une semaine à l'agence CIE d’Adjamé contre habituellement 30 par moi

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 19:21

A scruter l’administration camerounaise de loin, on semble apercevoir des lueurs de travail. En s’y rapprochant, un constat très amer et très déplaisant se dégage. Travaille-t-on assez au Cameroun ? Respecte-t-on le temps de travail au Cameroun ? Peut-on prétendre être émergent à l’horizon 2035 si on met au viseur le travail exécuté au sein de notre administration ?

Voilà une équation qui démontre à suffisance que l’administration camerounaise est en récréation tout le temps.

Analysons les douze mois de l’année. Au mois de janvier, on compte 9 jours de repos (8 jours des week-ends plus un jour férié). Au mois de février, on compte 11 jours de repos (8 jours des week-ends plus 3 jours fériés). Au mois de mars, on compte 8 jours (weekends). Au mois de mai, on compte 12 jours (8 jours des week-ends plus 4 jours fériés). Au mois de juin, on compte 9 jours (8 jours des week-ends plus un jour férié). Au mois de juillet, on compte 8 jours (week-ends). Au mois d’aout, on compte 11 jours (8 jours des week-ends plus 3 jours fériés). Au mois de septembre, on compte 8 jours (week-ends). Au mois d’octobre, on compte 8 jours (weekends). Au mois de novembre, 10 jours (8 jours des weekends plus 2 jours fériés). Décembre, 10 jours (8 jours des week-ends plus 2 jours fériés). Soit un décompte total de 114 jours de repos.

Multiplions 114 par 24 heures, on obtient 2.736 h de repos ; sachant qu’une année comporte 365 jours soustrayons les 114 jours de repos de l’administration camerounaise dans 365 jours : 365 J-114j, on obtient 251 jours, synonyme du nombre de jours de travail au Cameroun.

En multipliant 251 jours par 24h, on obtient 6.024 heures de travail. Mais sachant qu’on ne travaille qu’une demi-journée au Cameroun, divisons 6.024 heures par 2, on obtient 3.012 heures qui sont égales à 125 jours de travail. Très étonnant : sur 365 jours, on ne travaille que 125 jours au Cameroun, mais on nous brandit l’émergence. Sachant que nos ministres, directeurs généraux, gouverneurs, préfets, sous-préfets et autres auxiliaires d’administration arrivent dans leurs bureaux après 9h, on le dira sans ambages, le Cameroun est une administration du repos où la paresse et le laxisme sont les mots d’ordre de gestion.

Aucun secteur n’est épargné, le mal est profond.

Evitons de masquer Boko Haram en disant BH. N’oublions pas que tout petit, on appelait la bouillie et le haricot BH. Cessons d’être gentils pour produire dans les cerveaux de vos concitoyens une masturbation intellectuelle.

Soyons vrais.

Craignez un peuple qui subit sans mot dire qu’un peuple qui jacasse à tout moment, l’équation de la paresse et du laxisme est palpable au Cameroun.

Pour palier à cette faille, évitons de régler les problèmes de fond avec les solutions de surface.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 19:18

Cameroun - Inertie: La Présidence de la République bloque le fonctionnement de la Caisse de dépôts et de consignation

Quatre ans après sa création, les organes dirigeants de la CDEC ne sont toujours pas désignés.

Le décret portant organisation et fonctionnement de la Caisse de dépôts et de consignation a été signé le 15 avril 2011, par le Président de la République Paul Biya.

Seulement, quatre ans après la décision du chef de l’Etat, le dossier reste rangé dans les tiroirs. Car jusqu’ici, les organes dirigeants de cette structure ne sont pas désignés. Le journal Le Quotidien de l’économie qui révèle cette information dans son édition du vendredi 09 octobre 2015, affirme que la désignation de ces organes dirigeants devrait être faite «par les services de la présidence de la République».

D’après le journal, «au ministère des Finances, on s’étonne d’ailleurs du temps que cela prend, étant donné que cela fait de longues dates que ce dossier y est transmis». La situation serait d’autant plus incompréhensible «au regard du rôle que pourrait jouer cette structure dans le financement des grands projets implémentés actuellement par le Cameroun».

«Des grands projets qui induisent une progression à un rythme effréné de la dette du Cameroun». Une dette qui a progressé de 28,8% sur la période 2014-2015, s’établissant à 3 811 milliards de FCFA. « Et pourtant, une bonne partie des financements issus de la dette pourrait provenir de la CDEC», renseigne Le Quotidien de l’économie.

A propos du rôle de la Caisse de dépôts et de consignation, le journal informe qu’il est clairement indiqué dans l’article 4 de la loi du 14 avril 2008, régissant les dépôts et consignations au Cameroun que celle-ci peut «concourir au développement économique du pays, par l’intermédiaire des structures spécialisées, selon les priorités définies par le gouvernement».

Les dépôts et consignations devant renflouer la CDEC, proviennent «des consignations administratives, juridiques et correctionnelles». En ce qui concerne les dépôts, «il y a les fonds des clients détenus par les auxiliaires de justice, les dépôts effectués par les notaires, les administrateurs et les mandataires en exécution de leurs fonctions, les fonds issus des comptes inactifs des établissements bancaires, les fonds de contre partie, les fonds destinés aux indemnisations pour expropriation pour cause d’utilité publique», conclut le journal.

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