Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:46

A l’occasion de la 3e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions, l’ES Tunis espère poursuivre sur sa lancée et ne pas rentrer bredouille de son déplacement en Côte d’Ivoire face au Séwé Sport. Mais les Sang et Or devront composer avec les absences de plusieurs cadres.

A l’aube de la 3e journée de la phase de poules de la Ligue des champions, c’est toujours l’embouteillage en tête du groupe B. Les quatre équipes comptant chacune trois points, la situation demeure très indécise. Mais le week-end devrait permettre d’y voir plus clair. L’affiche entre le Séwé Sport San Pédro et l’Espérance de Tunis vaudra le détour.

Ambitieuses, les deux formations visent au minimum une place dans le dernier carré. Après leur accroc initial sur la pelouse du Recreativo Libolo (0-1), les Sang et Or tenteront de mieux voyager cette fois et de rester sur la dynamique de leur victoire face au Coton Sport acquise lors de la 2e journée (2-0). Le tout à quelques jours de la reprise du championnat tunisien.

Duel entre ambitieux

Maher Kanzari devra cependant composer avec un groupe fatigué, puisque six Espérantistes ont été titularisés en sélection, mercredi, face au Congo (3-0). Si Oussama Darragi a retrouvé le chemin des entraînements, Mejdi Traoui et Sameh Derbali demeurent incertains.

Le double champion de Côte d’Ivoire compte bien sauter sur l’occasion pour faire trébucher le finaliste de l’édition 2012. "Il faudra gagner. Dans le cas contraire, ce sera une catastrophe. J’ai mon plan pour les contrer", a assuré Gervais Rigo, l’entraîneur des Portuaires.

Dans l’autre rencontre du groupe, le Coton Sport de Garoua tentera d’enchaîner une deuxième victoire à domicile, face au Recreativo Libolo, après avoir fait chuter Séwé Sport la semaine dernière en match en retard (1-0).

Al Ahly et Zamalek dos au mur

Dans le groupe A, après leur défaite lors de la 2e journée, les clubs cairotes n’auront pas le droit de perdre, sous peine de voir les deux premiers s’envoler. En déplacement chez des Orlando Pirates confiants après leur victoire au pays des Pharaons, le Zamalek tentera de mettre un terme à une série de 13 matches consécutifs sans succès en phase de groupes de la Ligue des champions.

De son côté, sur la pelouse de l’AC Léopards, Al Ahly fera tout pour laver l’affront de la défaite subie "à domicile" contre les Pirates lors de la deuxième journée (0-3). Mais les clubs égyptiens risquent d’avoir la tête ailleurs au vu des troubles qui traversent leur pays…

- Le programme de la 3e journée

Samedi 17 août

Groupe A :

AC Léopards - Al Ahly
Orlando Pirates - Zamalek

Dimanche 18 août

Groupe B :

Coton Sport - Libolo
Séwé Sport - ES Tunis

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:43




 


N’zi Moro Narcisse est le président de la Ligue Africaine de Lutte contre la Corruption (Alaco). Rencontré récemment au siège de cette Ong , il a donné les raisons qui ont motivé sa création. « Cette idée est venue de la volonté d’hommes et de femmes qui se sont réunis en juillet 2000 au centre culturel de la Cathédale St Paul du Plateau pour consacrer la naissance de cette Ong. En effet, ayant pris conscience qu’à l’image du sida, la corruption est devenue un mal endémique pour notre société, sans prétention aucune de pouvoir l’éradiquer, ces hommes et ces femmes ont voulu, en plus d’unir leur intelligence, donner de leur temps pour lutter à l’atténuer. », a-t-il expliqué. Il a continué pour dire que « Alaco » a pour objectifs la lutte contre la corruption par l’éducation et la sensibilisation de la population, la proposition de méthodes de lutte aux gouvernants, la dénonciation des auteurs de ce fait, et la conscientisation des masses africaines à des valeurs mettant en exergue le bonheur de l’homme africain. Il a ajouté que cette Ong a pu mener quelques actions, malgré la situation de crise que la Côte d’Ivoire a connue, à savoir la participation d’Alaco au forum de réconciliation nationale, l’organisation de plusieurs conférences, et une semaine nationale de lutte contre la corruption. « Toutes les contributions sont les bienvenues pour nous aider à réussir cette noble mission », a terminé N’ZI Narcisse.

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:33

 


C'est la peine dans l'âme qu'on assiste ces jours-ci les Africains ayant opté pour des nationalités étrangères surtout occidentales,glaner des médailles aux mondiaux d'athlétisme de Moscou en Russie. Ces derniers ne cachent d'ailleurs pas leur fierté pour leurs pays d'adoption, brandissant leurs médailles devant les cameras du monde entier. Ils ont certainement raison d'opter pour des nationalités étrangères face au manque de volonté politique de nos chefs d'Etat africains à accorder des moyens au sport préférant une place de choix uniquement au football. Ils sont pourtant prompts, ces chefs d'Etat, à fêter les rares médailles que les athlètes africains obtiennent rien que pour en tirer des dividendes politiques. Tant que nous continuerons d'agir de la sorte, il ne faut pas non plus s'attendre à des miracles.

 

 

LIENS PROMOTIONNELS

 


 Commentaires

 

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:29

Transport Urbain / Pour protester contre les ’’woro-woro’’ et les ‘’ gnambros’’ : Les taxis compteurs et les ‘’gbakas’’ bientôt en grève

Publié le samedi 17 aout 2013  |  L’intelligent d’Abidjan



Crise
© Abidjan.net par EMMA
Crise post électorale : Journée ville morte sur toute l`étendue du territoire
Suite à l`appel lancé par le RHDP le transport en général a été fortement perturbé surtout au niveau des woro-wor-,taxis,bus,etc...



 Vos outils

 Vidéos

 Dans le dossier


Le vendredi 16 août 2013, l’intersyndicale des organisations professionnelles des transports a annoncé une grève illimitée des taxis compteurs et des minis cars de transports urbains communément appelés ‘’gbakas’’, qui débutera le lundi 26 août, sur toute l’étendue du District d’Abidjan. Cette déclaration a été faite, par Coulibaly Adama président du GPTC (groupement des professionnels de taxis compteurs), au siège du collectif fédéral des syndicats et des chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire sis à Adjamé nouvelle gare, en présence des responsables de 12 syndicats signataires du préavis de grève. Selon lui, ‘’ face à une situation, caractérisée par la non application des textes en vigueur, la seule issue demeure le recours à un arrêt pacifique de travail pour non seulement exprimer notre exaspération, mais également prendre à témoin l’opinion nationale et aussi attirer l’attention des autorités compétentes sur notre lente et longue agonie’’. ‘’ Nous rappelons qu’un protocole d’accord a été signé le 2 novembre 2012 entre les propriétaires de véhicules banalisés, les exploitants et chauffeurs de taxis compteurs, ainsi que le ministère des Transports, au terme duquel un délai d’observation de 3 mois pour la mise en règle desdits véhicules a été accordé. 9 mois après, nous constatons que la situation s’est fortement dégradée et aucune réaction vigoureuse n’a été engagée par le ministère des Transports ’’ a ajouté Coulibaly Adama. Le protocole d’accord stipule en effet que les véhicules banalisés doivent avoir ‘’les même documents administratifs que les taxis compteurs’’ que sont la carte grise, l’autorisation de transport délivrée par l’Agetu ( Agence des transports urbains), la patente, la vignette, la visite technique tous les 6 mois, l’assurance transport public voyageurs, l’inscription au registre des transports urbains, le paiement de la taxe des transports urbains, à l’exception de la pose du compteur horokilométrique. Et qu’ils ‘’devront strictement respecter les mêmes lignes à eux accordées’’. Coulibaly Adama a poursuivi en alléguant une autre raison de leur grève, à savoir ‘’ le phénomène des encaissements illicites effectués à tous les coins de rue qui s’est fortement amplifié’’. Il a terminé pour dire que ‘’ l’objectif de cette grève est de faire appliquer simplement les dispositions règlementaires en la matière’’ car, ‘’nous refusons de mourir en tant qu’opérateurs du secteur des transports’’. Plusieurs responsables syndicaux se sont également exprimés hier pour montrer toute leur détermination à aller au bout de cette grève, pour obtenir gain de cause. Touré Adama, président de la Coordination Nationale des Gares Routières de Côte d’Ivoire, a pour sa part, déploré le manque de collaboration entre ‘’les acteurs réels du transport en Côte d’Ivoire’’ et le ministère des Transports. Tout en souhaitant que ‘’le Président de la République, Alassane Ouattara, prenne en main ce dossier’’.
D.C



Articles associés


Le Mandat
Transports urbains : Une grève annoncée pour le 26 août prochain
 

 

LIENS PROMOTIONNELS

 

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:23
Liverpool : Anderlecht en pôle sur Assaidi
v

La semaine dernière, Anderlecht et le Feyenoord Rotterdam étaient tous deux annoncés comme en pointe sur le dossier Assaidi. Désormais, d’après le journal néerlandais De Telegraaf, le champion de Belgique est seul en tête. L’Ajax, Twente et le PSV se sont également penchés sur la piste menant à l’international marocain, avant de faire machine arrière en raison de ses exigences salariales (il toucherait 2 millions d’euros par an chez les Reds). Les Mauves souhaiteraient accueillir l’ailier gauche de 25 ans en prêt afin que Liverpool prenne en charge une partie de ses émoluments. En quête de rebond, le Lion de l’Atlas ne s’est vu accorder que 77 minutes de jeu la saison passée en Premier League pour sa première année à Anfield.

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:16

Monde - Traitement des déchets : l´’alternative du marchéSelon une critique fréquente des marchés les propriétaires privés ont tout intérêt à se débarrasser des déchets issus de leurs processus de production dans l’air, l´’eau ou le sous-sol, sans se soucier des effets nocifs. Des critiques plus sophistiquées agitent l’idée d’´externalités négatives et s’´empressent de montrer la nécessité d´’une intervention publique.

Il existe un certain nombre de réponses à ces sortes d’´arguments, comme Art Carden et moi-même l’avons souligné dans un récent article. On peut noter que les droits de propriété mieux définis et respectés, en particulier par la privatisation des biens en commun, feraient de la pollution un délit et la réduirait considérablement. On peut également observer que l´’imperfection des marchés n’est pas ipso facto un argument pour l’intervention publique, cette dernière étant sujette à des imperfections tout aussi sérieuses.

Il y a une autre contre-argument qui, je pense, n´’est pas assez souvent mis en avant. La critique traite sans ambiguïté des sous-produits de la production industrielle comme des « maux » qui n’ont pas la possibilité d’être utilisés pour répondre à d’autres types de besoins. Autrement dit,elle traite les sous-produits comme étant complètement sans valeur économique. C´’est une hypothèse qu’il vaut la peine de tenter de remettre en cause.

Après tout, les sous-produits de la production sont des objets physiques avec une valeur potentielle. Un des aspects importants du processus de marché, c’est qu’il offre des incitations et signale aux producteurs de ne pas perdre quoi que ce soit en valeur potentielle.

Pourquoi jeter quelque chose si vous, ou quelqu’´un d’´autre, pouvez en imaginer un usage valorisant ?

Comme les travaux de Pierre Desrochers l’´ont montré, de nombreux produits que nous considérons aujourd’hui comme utiles ont eu pour origine des moyens ingénieux pour transformer les déchets (et les externalités négatives) en biens ayant une valeur. Ce processus de « recyclage industriel » est reconnu depuis des siècles, comme cela est bien documenté par Desrochers :

« Dans son ouvrage classique sur l’économie des machines et des manufactures, le penseur Charles Babbage (1835, 217) écrit que la production bon marché de n’´importe quel article a été possible en partie du fait du soin apporté à éviter le gaspillage de matières premières : ‘l’´attention portée à cette circonstance provoque parfois l´’union de deux métiers dans une usine, qui, autrement, auraient été séparés’.

Babbage décrit comment les cornes de bétail étaient utilisées par de nombreuses autres industries au début du XIXème siècle. Certaines étaient transformés en peignes et en un substitut pour le verre de lanterne, d´’autres étaient sculptées en manches de couteau et toupies. La transformation fournissait de la graisse pour les savonniers, de la colle à durcir les vêtements et de l’´engrais pour les agriculteurs - même des jouets pour enfants. Comme Frédéric Talbot (1920, 11) pouvait l’´écrire au début du XXème siècle, les déchets étaient ‘une matière première simplement au mauvais endroit’.

Ce processus se poursuit aujourd’hui.

Mon journal local a récemment publié une histoire sur la façon dont l´’engouement pour le yaourt à la grecque est devenu une source d´’énergie électrique. La production de yaourt, en particulier dans sa version grecque,génère un sous-produit, le lactosérum, ou « petit-lait ». Il est souvent expédié dans les fermes pour l’´alimentation animale et comme engrais, mais comme l´’histoire de l´’Associated Press le montre, il s’agit d´’une nouvelle utilisation :

« À la station d’épuration de Gloversville Johnstown à l’´ouest d’´Albany, il est acheminé par pipeline à partir de l´’usine de yaourt à proximité de Fage, d´où il part dans un réservoir de 1,5 million de gallons rempli de bactéries anaérobies, appelé digesteur anaérobie. Le méthane qui en résulte devient un combustible qui génère presque suffisamment d’´électricité pour alimenter l´’usine ».

Et les producteurs laitiers locaux l’´ont bien compris :

« Le producteur laitier de Finger Lakes, Neil Rejman, qui a 3300 vaches, accepte régulièrement le lactosérum de Chobani. Bien que le lactosérum ne représente habituellement que moins de 5 pour cent de ce qui passe dans son digesteur, cela aide Rejman à conserver son digesteur à sa capacité maximale de 1000 kilowatts heures.

‘Tout le monde parle de lactosérum et de yogourt comme si c’était un nouveau problème ou un phénomène. C’´est une vieille histoire’, nous dit Rejman. ‘Ce n´’est vraiment pas un problème pour l´’industrie. C´’est peut-être un coût modeste pour les fabricants de yogourt. Mais les processeurs le récupèrent dans les fermes, de sorte que c’´est une bonne chose. Pour les agriculteurs, c’´est une bonne chose car ils l’´utilisent pour l´’alimentation, l´’électricité et l´’engrais. Et les consommateurs reçoivent de l´’énergie renouvelable’ ».

C’´est ce que font les marchés : ils créent des incitations à ne pas déverser tranquillement des déchets dans la nature, parce que ce qui paraît à première vue être des déchets inutiles peut très bien avoir un usage que l’on ne connaissait pas auparavant. La valeur économique est subjective en cela que les biens prennent une valeur quand les gens s´’aperçoivent que ces biens sont en mesure de satisfaire un besoin. Ceux qui ne perçoivent pas ces possibilités traiteront les sous-produits comme des « maux » devant être
éliminés, tandis que les autres voudront sauver ces déchets du gaspillage.

De nombreux avantages de la concurrence et de l´’esprit d´’entreprise sur le marché résident dans la vigilance des entrepreneurs à des opportunités rentables de création de valeur, de « sauvetage des déchets » et de recyclage, c´’est à dire, dans l’´imagination des utilisations des sous-produits que d´’autres négligent.

Mieux définir et faire respecter les droits de propriété est un excellent moyen d´’internaliser les coûts associés à l´’élimination des déchets. Mais il est au moins aussi important de reconnaître comment les marchés libres créent les incitations et les signaux que les entrepreneurs peuvent utiliser pour transformer les déchets en satisfaction de besoins. On dit que la poubelle d’´un homme est le trésor d’un autre homme. Sur le marché, l’´externalité négative d’´un homme peut être le précieux input d’´un autre homme.

Steven Horwitz est professeur d’économie à la St Lawrence University aux USA.

Une version de cet article a été publiée originellement <http://fff.org/explore-freedom/article/the-calling-markets-turn-waste-into-
want-satisfaction/>
en anglais par la Future of Freedom Foundation.

Publié en collaboration avec www.libreafrique.org

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:06

Cameroun - Imposture : Un candidat RDPC à la députation dans le Wouri-Est devant le tribunal :: CAMEROON

Cameroun - Imposture : Un candidat RDPC à la députation dans le Wouri-Est devant le tribunalDepuis la publication des listes de candidature par Elecam devant faire la compétition  pour le prochain scrutin, il revient que M. Ngahane Isaac, puisqu’il s’agit de lui est trainé au tribunal en ce moment pour abus de confiance et rétention de la chose d’autrui, faux et usage de faux, fabrication de preuves ; des faits qui remonteraient à 1997.
Ce candidat qui a usé de toutes les subtilités et de ses connexions à ce jour pour être investi comme candidat à la députation poursuit-il un bouclier qui l’empêchera d’être appréhendé et incarcéré après le verdict dans une affaire d’abus de confiance et rétention de la chose d’autrui pour la première affaire et de faux et usage de faux et complicité, fabrication de preuves pour la seconde; pendantes au tribunal ? Question centrale à la veille de l’échéance fatidique du 30 Septembre.

Les deux affaires programmées respectivement les 8 Août 2013 et 17 Septembre 2013 pourraient éclabousser complètement Ngahane Isaac au risque de le voir incarcéré avec un mandat d’arrêt décerné à la barre au sortir de l’une de ces audiences.

Tel que condamnée par la loi en vigueur au Cameroun, la pratique de l’usure est interdite. D’après plusieurs lettres de dénonciation arrivées à la rédaction de votre journal, il ressort que M. Ngahane Isaac au vu et su de tous pratique ce délit en toute impunité. En effet les faits qui lui sont reprochés remonteraient en 1997 lorsque contacté par son « ancien ami », un certain Ndosseu Ngassa Jephte qui était coincé faute de moyens financiers pour faire connaître sa société dénommée « Tombola de l’Unité » au travers de la venue pour plusieurs concerts et comme vitrine pour son entreprise au Cameroun le célèbre artiste de l’époque Defao. Pour cela, Jephté envisageant acheter un matériel de sonorisation va se retourner chez son « grand ami » Ngahane Isaac pour emprunter de l’argent utile pour ce besoin (avec qui c’était habituel). C’est comme cela que M. Ngahane Isaac va se proposer de lui emprunter la somme nécessaire pour un premier temps dédouaner son conteneur arrivé avec un matériel de sonorisation pour sa structure. Ce matériel estimé à 160 millions Fcfa était la garantie nécessaire pour un emprunt faute de quoi il aurait pu être saisi par l’emprunteur.

Issac Ngahane entre donc en jeu en informant M. Ndosseu Ngassa Jephte que la transaction douanière et connexe pourrait être évaluée à 50 millions Fcfa. Tous les deux iront donc voir un notaire aux fins de consigner par écrit l’apport d’emprunt dans laquelle était stipulé qu’au cas où la somme n’était pas remboursée dans trois mois, l’emprunteur (Ngahane Isaac) pourrait vendre le patrimoine de Ndosseu Ngassa. Maitre Kouentcheu, notaire à Douala, sera chargé de consigner les accords des parties. Un prêt de 50 000 000 Fcfa sera contracté contre une maison comme garantie avec un taux de remboursement sur 3 mois de 20% chaque mois soit 84 000 000 Fcfa à rembourser. L’emprunt ayant été contracté en Novembre 1997 devait expirer en Mars 1998.
Le premier spectacle ne connaitra pas le resultat escompté et Ndosseu Jephté va encore sollicité son « grand frère » pour un autre prêt contre ses deux voitures (une RAV 4 et une LEXUS) pour 20 000 000 Fcfa contre 24 000 000 Fcfa.

La suite des tournées n’auront pour effet que d’accentuer les dettes. C’est alors que Ndosseu Jephté décide de vendre son matériel pour éponger une partie de ses créances. Il contacte Salé John et Nkotti François qui au travers de leurs connexions réussissent à lui faire vendre celui-ci à la société FERMENCAM avec comme Directeur General un certain Yves Michel Fotso contre la somme de 90 000 000 Fcfa. La transaction se passe en toute « beauté » et Jephté se propose de rembourser à Ngahane sa créance de 84 000 000 Fcfa de la maison. La roublardise de celui-ci se met donc en branle et il proposera à Jephté d’éponger d’abord les autres dettes. Ndosseu Jephté lui fait alors un virement de 27 000 000 Fcfa en Fevrier 1998 et emet le vœu de récupérer ses deux voitures. Isaac Ngahane refuse de les lui restituer prétextant que le remboursement de la maison n’était pas encore effectué alors que les deux contrats n’étaient pas liés. Sans se décourager, Ndosseu Jephté va trouver un acheteur pour sa Lexus qu’il voulait « placer » à 50 000 000 Fcfa à un Chef d’entreprise ; à sa grande surprise l’acheteur va se rebiffer après quelques informations véhiculées par Ngahane sur la dangerosité de la transaction. Malgré tout Ndosseu Jephté réussi à faire venir cet acheteur, au lieu du rendez-vous pour conclure la vente « aucun » Ngahane présent. Echec !

La pression monte alors et les échéances approchaient. Ndosseu Jephté décide alors d’aller chercher fortune au Brésil « abandonnant » sa famille au Cameroun. Il aura alors l’information de sa femme selon laquelle Ngahane avait l’habitude de venir à son domicile pour proférer des menaces à son encontre. Vint donc le jour où Ngahane va l’appeler pour lui proposer de mettre sa maison en location contre un bail mensuel de 900 000 Fcfa par mois ; question d’éponger de façon progressive sa « lourde » dette.

Ndosseu Jephté, compréhensif, demande alors à son épouse de libérer la maison tout en y laissant le mobilier.
Dans ses déplacements et de passage à Paris, il sera informé que Ngahane serait en train de chercher à vendre sa maison et non de mettre en location. Furieux ! Il contactera son avocat au Cameroun qui va lui repondre qu’un mandat d’arrêt est déjà décerné contre lui s’il arrivait. Joli coup !
La vente se fera sans « résistance » et c’est l’ancien ministre Youssoufa Daouda, le camarade de parti de Ngahane qui aura l’insigne honneur « d’acheter » cette villa située au quartier Bonapriso au lieu dit ancien Dépôt Guinness.

8 ans vont s’écouler avec la peur au ventre de se faire épingler. Ndosseu Jephté décide enfin de rentrer dans son pays en 2008 et surprise ! Rien de tout ce qu’il a vécu n’est vrai. Il décide de poursuivre Ngahane devant les tribunaux et en 2009. Premier verdict,  Ses véhicules sont récupérés grâce à deux décisions de justice qui vont contraindre Isaac Ngahane à coopérer. Pour ce qui est de son immeuble situé au lieu dit Ancien dépôt Guinness à Douala, le dossier actuellement pendant au tribunal semble avoir d’énorme difficulté à « vomir » son verdict. Pourquoi ? D’après un des juges qui a donné une première décision de non lieu partielle affirmant que le notaire qui a passé l’acte a fait un faux, on se pose la question centrale de savoir pourquoi la date inscrite sur l’acte situe un jour où Ndosseu Ngassa n’était même pas au Cameroun. Le droit camerounais stipule qu’un acte établi qui comporte des ratures ne pourrait qu’être frappé de nullité. La preuve falsifié de la vente de l’immeuble présentée au tribunal par l’Avocat de Issac Ngahane ne pourrait donc prospérer raison pour laquelle pressentant une décision trivial pour fabrication de fausses preuves et faux et usage de faux, etc. Ngahane Isaac manœuvre comme un beau diable pour se positionner à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle comme mandataire du RDPC. Doit-on s’accommoder pour notre beau pays de ce genre d’individu ? Affaire à Suivre.

© Camer.be : Yannick Ebosse
PDF
 
 
0
Pas encore enregistré ?
Enregistrez-vous

Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:03

Cameroun - Ape : Pourquoi il ne faut pas signerDans sa livraison datée du 31 juillet dernier, l’hebdomadaire «Repères» publie, sous le titre : «Scandale à la présidence de la République», une information certainement puisée à bonne source et qui fait état d’une réunion interministérielle informelle, tenue le 18 juillet 2013 au palais de l’unité, sous la direction de séraphin Magloire Fouda, secrétaire général adjoint de la présidence de la république, qui a spécifiquement la charge des dossiers économiques. selon notre confrère, prenaient part à cette réunion les ministres de l’Economie, Emmanuel nganou djoumessi, de l’agriculture et du développement rural, Essimi Menye, du commerce, luc Magloire Mbarga atangana, des pme, Etoundi ngoa et des relations extérieures, pierre Moukoko Mbondjo.

Ces membres du gouvernement, dont les missions ont une relation étroite avec les questions économiques, avaient été conviés à un conclave pour être informés, et sans débats, que le chef de l’Etat, paul biya, devra signer, dans les prochains jours, et ce de manière unilatérale, les accords de partenariat économique (Ape) en cours de négociation entre la communauté économique et monétaire de l’afrique centrale (cemac) et l’union européenne (uE). cette annonce a aussitôt été relayée via Internet par l’association citoyenne de défense des intérêts collectifs (acdic), sans pour autant que l’écho suscité par sa large diffusion provoque soit un démenti, ou la moindre mise au point de la part de la présidence de la république.

La signature de l’Ape signifierait que, dans sa phase d’application, les produits en provenance de l’espace de l’uE entreront en zone cemac exempts des droits de douane. Qu’ils soient industriels ou agricoles, ils viendront alors imposer à notre embryonnaire et fragile marché, ainsi qu’à notre rudimentaire agriculture, une concurrence que nos flageollantes économies ne sont pas encore à même de faire face. Qui plus est, l’ouverture réciproque des frontières pour la libre circulation des produits agricoles, industriels et technologiques, mais aussi l’installation réciproque de bureaux d’études de divers ordres sont des actes qui entraîneront des effets incalculables sur les économies de la sous-région.

Parmi les conséquences immédiates de la mise en application des dispositions de l’Ape, le tchad et la rca, dont l’ouverture maritime se situe sur le port camerounais de douala, entreront aussitôt en hibernation économique ; les douanes camerounaises accuseront une énorme baisse de recettes, sans compensation assurée par nos exportations vers l’espace européen. Il y aura, à coup sûr, des effets désastreux sur les recettes attendues pour le financement du budget de la république. le tissu industriel local naissant pourrait-il faire face à une production européenne subventionnée et hautement performante, en termes de technologie ?

Que restera-t-il de la souveraineté nationale d’un pays ne disposant pas de moyens appropriés pour un contrôle efficace, techniquement s’entend, sur tout ce qui entrera sur son territoire ? les économies des pays de la zone cémac sont encore trop faibles pour supporter une ouverture réciproque des frontières de l’ampleur des Ape.

les Européens redoutent la forte pénétration chinoise en afrique. Ils ont l’intention de la freiner. Et l’une de leurs stratégies, pour y parvenir, consiste à inonder les pays africains de leurs produits afin que nos espaces deviennent des champs de rivalité économique, anéantissant ainsi un tissu industriel local qui cherche encore ses marques. l’Europe occidentale, afin de réaliser des économies, délocalise régulièrement certaines de ses entreprises soit vers l’Europe de l’est, ou encore en asie où la main d’oeuvre est bon marché. Jamais ils n’installent ces entreprises délocalisées en afrique pour y créer des emplois et transférer la technologie. l’afrique n’est, pour les occidentaux en général, qu’un espace destiné à vendre leurs produits et pour acquérir, en retour et à vil prix, les matières premières. Que proposera donc la cémac à l’uE, dans cette logiqu de «réciprocité» d’ouverture des frontières : les 226.000 tonnes de banane que la France produit à njombé ? les 9500 tonnes d’ananas que nous exportons ou le bois en grumes, dont nous ne maitrisons ni la coupe ni la transformation ? ne soyons pas ridicules ! le développement du cameroun nécessite que son tissu industriel et son socle commercial s’affermissent d’abord localement.

Que le pays aille ensuite à la conquête de l’espace cemac. Qu’il se tourne ensuite vers le grand nigeria, avec lequel les affaires ne peuvent être que florissantes. si, dans 40 ou 50 ans, le cameroun est devenu un géant de la cemac, il pourra alors signer l’Ape, dans sa forme actuelle, avec qui il veut. paul biya n’a aucun intérêt à tuer sa propre économie pour plaire à l’Europe, ou en échange de quelques obscures promesses. nous savons que le président de la république est l’objet de fortes pressions, mais s’il devait signer cet accord pour le bonheur de son peuple, il faudrait alors que celui-ci soit consulté par voie référendaire. le résultat, on peut déjà le prédire, le surprendrait lui-même. Et ce serait alors une bonne réponse à l’union européenne. une démarche contraire serait une trahison, dont il a tout intérêt à faire l’économie aujourd’hui.

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:03

France : L'avocat Jacques Vergès est mortJacques Vergès est mort jeudi 15 août à l'âge de 88 ans. L'avocat serait décédé de cause naturelle, a-t-on appris auprès du président du Conseil national des barreaux (CNB), Christian Charrière-Bournazel, confirmant une information de BFMTV.

«Il est mort il y a environ 2h30. J'ai été prévenu par ses proches», a confié Charrière-Bournazel.
Le président du CNB a raconté avoir «dîné avec lui il y a une dizaine de jours. Il avait fait une chute il y a quelques mois, et du coup il était très amaigri, marchait très lentement. Il avait des difficultés à parler mais intellectuellement il était intact. On savait que c'étaient ses derniers jours mais on ne pensait pas que ça viendrait aussi vite».

Jacques Vergès avait notamment défendu le dignitaire nazi Klaus Barbie lors de son procès à Lyon, en 1987. Parfois décrit comme «l'avocat de l'indéfendable», il comptait aussi parmi ses anciens clients le terroriste Illich Ramirez Sanchez, dit «Carlos», et l'ancien président serbe Slobodan Miloševic, reconnu coupable de crime contre l'humanité en 2002. L'un des derniers a l'avoir recruté était l'ex-président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo en 2011, qui l'avait engagé avec un autre grand nom du barreau, l'avocat et ex-ministre Roland Dumas.

Né en 1925 d'un père réunionnais et d'une mère vietnamienne, Jacques Vergès avait aussi été résistant pendant la deuxième Guerre et s'était affirmé comme un anticolonialiste convaincu. Sa carrière d'avocat avait débuté lors de l'affaire de la Sonacotra, sur les frais illégaux au sein des foyers visant des étrangers en situation irrégulière. Bien plus tard, il sera aussi l'un des avocats d'Omar Raddad.

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 12:00

Affaire Aboganena: Quand la police enquêtait sur Beh Mengue et Théophille AbegaDes notes de renseignements sur Beh Mengue. Lors de l’audience de l’affaire Aboganena mercredi 14 août, il a été révélé que le dg de l’Art a fait l’objet d’investigations adressées à Paul Biya. Une note de renseignement datée de 2011, adressée au président de la République, indique que Jean Louis Beh Mengue, le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (Art), fait l’objet d’un dossier au Tribunal criminel spécial. Et cette juridiction s’intéresse à la construction du siège de l’Art.

L’ancien Lion indomptable, Théophile Abega, décédé le 15 novembre 2012, informait PaulBiya au quotidien. Voilà entre autres révélations faites mercredi 14 août 2013 devant le Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif, dans le cadre de l’affaire ministèrepublic contre Jean-Marie Aboganena. La révélation sur Théophile Abega a été faite par le procureur de la République.

Les faits concernant Jean Louis Beh Mengue viennent de l’officier de police de 2ème grade Ambroise Onana, en service à la direction des renseignements généraux, qui passait devant la barre comme témoin de l’accusation.L’officier de police a déclaré qu’il détenait 21 notes de renseignements que Jean-Marie Aboganena, le directeur du cabinet de communication Jama conseil, voulait exploiter au moment où le gardien de la paix Jean-Baptiste Mebenga lui avait été affecté.

Interrogé sur la teneur de ces notes, le témoin a dit qu’il ne peut divulguer les noms des personnalités citées dans ces documents, au risque de porter atteinte à la haute sûreté de l’Etat du Cameroun. Toutefois, il s’est porté garant dedévoiler les noms si le procès se déroule à huis clos. La défense d’Aboganena a dénoncé cette attitude, estimant que le procès est public.

Selon le procureur de la République, le nom d’Aboganena apparaît dans les notes de renseignements retrouvées dans l’ordinateur portable du gardien de la paix Jean-Baptiste Mebenga. Ce dernier est l’accusé principal de cette affaire où l’accusation porte sur la détention de documents administratifs et la divulgation de secret. Jean-Marie Aboganena est poursuivi comme complice.

Celui-ci affirme qu’il a collaboré avec Martin Mbarga Nguele, le délégué général à la Sûreté nationale, pour l’intérêt général. Pour lui, il n’y a pas de preuve qu’il a trafiqué une note de renseignements car, explique-t-il, aucun document n’a été trouvé en sa possession au moment de son arrestation. L’audience reprendra le 28 août prochain.

Partager cet article
Repost0