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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:43

Cameroun - Assemblée générale du Gicam : Deux membres du conseil font du désordre

Cameroun - Assemblée générale du Gicam : Deux membres du conseil font du désordre Charles Koo II, et Mareme Malong, deux des douze membres du conseil exécutif de l’institution patronale semblent décidés à tout mettre en œuvre pour empêcher le Gicam d’atteindre ses objectifs.

Après plus d’un an passé à la tête du Groupement inter patronal (Gicam), l’équipe Alliance active menée par André Fotso peut pavoiser. Un Gicam qui a retrouvé toute son envergure avec des résultats patents : L’organisation réussie de la toute première édition de l’université du Gicam, l’implication de la diaspora camerounaise dans l’investissement au Cameroun, les rencontres sectorielles destinées à balayer les écueils du développement des différents secteurs d’activité, l’information permanente des adhérents  Gicam sur les sujets d’actualité, présence dans la délégation du chef de l’Etat lors de ses visites à l’étranger .  Mieux, le nouveau Gicam   a enfin obtenu des pouvoirs publics l’adoption  du très attendu  code des investissements, la création de nouvelles zones industrielles, le développement de l’agriculture à travers le projet « un patron une plantation » …. Les observateurs du mouvement patronal camerounais sont unanimes sur le fait que le Gicam a opéré une véritable mue depuis décembre 2011, avec un credo permanent : gagner un point de croissance par an pour atteindre 10 % de croissance des 2020 et  faire du Cameroun  un pays émergent à l’horizon 2035.

Un « éperviable » aux abois

Cet objectif noble et louable du principal mouvement patronal camerounais semble aujourd’hui contrarié par deux membres du bureau du Gicam Charles Koo II, et Mareme Malong. Des indiscrétions indiquent que ces deux personnalités-qui pour l’occasion s’entendent comme deux larrons en foire- auraient  juré la main sur le cœur de tout faire pour empêcher le Groupement inter patronal du Cameroun d’atteindre cet objectif.  A preuve : les participants à l’assemblée générale du Gicam de la semaine dernière sont restés stupéfaits devant la détermination de ces deux adhérents  à troubler l’Ag, une instance qui devait pourtant permettre au Gicam de réaménager ses textes organiques pour les rendre plus efficaces. 

Charles Koo II (Dg de Cooper and Lybrand Afrique central, ex prisonnier de l’opération Epervier)   et Mareme Malong (Dg Mw Marketing, sénégalaise ayant épousé un camerounais…) deux membres sur les douze que compte le Conseil exécutif ont tellement chahuté, au cours de cette Ag que les membres du GICAM n’ont pas trouvé mieux que de reporter  cette rencontre  au  02 juillet. « Le Gicam a meilleur visage depuis un an. Le travail de l’actuelle équipe dirigeante est extraordinaire. Nous ne comprenons pas l’attitude des deux membres du bureau qui s’opposent  de manière sauvage à un projet de texte d’un bureau auquel ils appartiennent  … » Se désole un adhérent du Gicam.  Bien plus, ce membre va plus loin et  soutient que c’est la démocratie qui est en péril au Gicam. « Comment comprendre que deux personnes puissent prendre en otage une institution comme le Gicam. S’ils ont changé d’avis sur quelque chose qu’ils ont eu même préparé, qu’ils laissent le soin à l’assemblée générale souveraine de trancher.  Chahuter comme dans une salle de classe n’est pas la meilleure façon pour des personnes responsables de s’exprimer… »

Le projet de la liste Alliance active

Au lendemain de cet incident, la désolation est grande au sein du patronat camerounais. Pour MP, patron d’une Pme, le Gicam a mieux à faire aujourd’hui qu’à gérer l’indiscipline de certains de ses adhérents, plus encore membres du bureau. « Le combat de notre groupement aujourd’hui doit être la défense des intérêts de ses membres,  la lutte contre le chômage, et surtout aider le gouvernement à faire du Cameroun un pays émergent en 2035. Tous ceux qui veulent imposer au Gicam un autre combat sont non seulement les ennemis du Gicam mais aussi du Cameroun. Ils doivent être traités comme tel… »  Pour un autre adhérent,  Charles Koo II de Cooper and Lybrand( La multinationale Pricewatercoopers aurait intenté une action en justice contre Cooper and Lybrand Afrique centrale visant à lui interdire l’utilisation de la dénomination Coopers…) et Mareme Malong ignorent tout simplement  les vraies préoccupations des entrepreneurs au Cameroun. « Que valent les cabinets de Mme Malong et M Koo II dans leurs différents secteurs d’activité ?  Ils emploient combien de personnes ? C’est impensable qu’au moment où les énergies doivent être dirigées vers un seul objectif : consolider la place du Gicam comme principal interlocuteur du gouvernement en matière de dialogue secteur public/secteur privé, ces deux personnes veulent nous diviser. On doit même les exclure du Gicam… » Tranche laconiquement un adhèrent qui a fait le déplacement de Douala pour participer à cette assemblée générale. Pour ce dernier, comme nombre de ses pairs, le manque à gagner du fait de ce report est considérable.

Toutefois, les autres membres de l’équipe Alliance active se disent déterminés à mener contre vents et marées  leur projet.  « Ce n’est pas ce petit incident qui va nous ébranler. Nous avons été élus sur la base d’un programme ; nous entendons le mettre en œuvre et présenter un bilan conséquent à la fin de notre mandat prévue pour l’année prochaine … » Conclut l’un d’eux. 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:43

Cameroun - Fecafoot : Iya et Yang Philemon se penchent sur l’ultimatum de la Fifa

Cameroun - Fecafoot : Iya et Yang Philemon se penchent sur l’ultimatum de la FifaUne autre rencontre prévue en début de semaine entre les deux hommes.

Iya Mohammed, le président de la Fecafoot et le chef du Gouvernement ont rendez-vous en ce début de semaine pour donner suite à l’ultimatum de La Fifa. Suite au report de l’assemblée générale élective de la Fécafoot le samedi 25 mai 2013, l'instance mondiale attend un point de la situation d'ici le 6 juin prochain.
 
 
L’assemblée générale élective de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) n’a pu se tenir le samedi 25 mai 2013 à Yaoundé. Et pour cause, le chef du gouvernement avait sollicité et obtenu le report de cette assemblée «en raison des problèmes de sécurité». Quatre jours plus tard, le gouvernement a écrit à la Fifa pour lui dire qu’il avait mis sur pied une commission ad hoc chargée de gérer la crise au sein de la Fécafoot. Avant cela, la Fécafoot avait écrit à la Fifa pour lui dire pourquoi l'élection n'avait pas eu lieu le 25 mai comme prévu.

Après avoir pris connaissance du rapport de son délégué envoyé  à Yaoundé pour la supervision du scrutin, le secrétaire général de la Fifa a écrit à son homologue de la Fécafoot.
Dans cette correspondance, tombée vendredi dernier, soit 24h seulement après la position du Tribunal arbitral du sport (Tas) sur l’affaire Nkou Mvondo contre la Fecafoot, la Fifa écrit que la décision gouvernementale de mettre sur pied une commission ad-hoc, ne manque pas d’inquiéter car il ne revient qu’à la Fecafoot de mettre en place une structure pareille, évoquant les articles 16 et 17 des statuts de la Fifa. L'instance mondiale fait aussi remarquer qu’elle est surprise des décisions rendues par la chambre de conciliation et d’arbitrage du comité national olympique et sportif du Cameroun qui, selon elle, n’a compétence que pour les litiges sportifs et non contentieux électoraux. Pour conclure, la Fifa recommande à la Fécafoot de réorganiser l’assemblée générale le plus rapidement possible en conformité avec ses statuts.

Elle demande à être tenue informée de l’évolution de la situation au plus tard le 6 juin 2013. «Je suis surpris par cette sortie de la Fifa. Aujourd’hui, nous voyons tous que la préoccupation de la Fifa c’est pas la Fecafoot c’est une affaire de copain. La Fifa veut à tout prix protéger certains individus, mais malheureusement, c’est trop tard. C’est une curiosité,  la Fifa n’est pas compétente pour connaitre des décisions ou des litiges qui sont tranchés au niveau de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Cnosc. Ça ce n’est de la compétence que tu Tribunal arbitral du sports. De toutes les façons, nous n’allons pas nous laisser faire», assène Abdouraman Hamadou, ex bras droit d’Iya Mohammed, passé à l’opposition.

Mathias Eric Owona Nguini, socio-politiste, y voit une menace de l’instance faitière mondiale du football : «Je crois qu’il s’agit d’une pression sur le Cameroun. Et sachant que le gouvernement est frileux, il va s’agiter. Ils savent que le gouvernement a peur de la suspension. Mais si on ne fait pas attention, il y aura de fortes violences avec notre gouvernement qui est passif», prévoit-il.

«La correspondance de la Fifa est assez claire. Elle est liée à une situation que tout le monde a vécue et que tout le monde connait. Et c’est une correspondance qui ne me surprend pas du tout parce que avant que cette correspondance n’arrive, j’avais dit que connaissant les habitudes de la Fifa, je ne serais pas surpris qu’une mise en demeure ou une forme d’injonction, adressée en réalité aux autorités administratives qui ont pris le risque d’annuler l’assemblée élective du 25 mai. Ce qui va se passer maintenant, c’est qu’on est obligé d’organiser cette assemblée générale, au cas contraire il faut s’attendre à une sanction», indique Maitre Sikati Désirée, avocat au barreau du Cameroun et agent de joueurs Fifa. Mais «la Fifa n’est pas neutre dans cette affaire», dénonce Abdouraman. L’homme prépare la riposte : «Le tribunal de première Instance va interdire les nouvelles élections. Même si le gouvernement décide que les conditions qui ont conduit à l’interdiction de l’assemblée générale sont levées, nous saisirons le Tribunal de première Instance  de Yaoundé qui va interdire l’assemblée générale. La Fifa n’est pas neutre dans cette affaire», anonce-t-il.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:41

Cameroun/Aéroport de Douala:Un incendie crée la panique

Cameroun/Aéroport de Douala:Un incendie crée la panique L’incident est survenu dans le parking souterrain du terminal aéroportuaire ce 01er juin 2013.La nuit a été agitée pour les personnes employées à l’aéroport international de Douala. C’est vers 03 heures et demie du matin que l’alerte incendie a été lancée au terminal. Le feu se serait déclenché accidentellement au sous-sol à la suite d’un court-circuit, rapporte un témoin.

A la suite de l’incident poursuit-il, une lampe réglette a éclaté et les fils électriques se sont enflammés. C’est la fumée qui s’échappait de la dalle qui couvre ce parking  qui aurait mis la puce à l’oreille des «faux-porteurs» qui ont l’habitude de flâner autour du terminal aéroportuaire.

Ceux-ci lancent à leur tout l’alerte incendie dans le hall de l’aérogare. Bientôt, les policiers de l’aéroport  armés d’extincteurs et soutenus par les personnes présentes entreprennent d’étouffer l’incendie naissant. Le feu est vite maîtrisé au point que la brigade des sapeurs pompiers stationnés sur la piste d’atterrissage n’a pas eu le temps d’intervenir. En dehors du tumulte qu’a pu provoquer l’alerte, les voyageurs de la compagnie aérienne du Maroc qui attendaient leur embarquement ce samedi matin n’ont pas été inquiétés par les flammes outre mesure.

C’est la première fois depuis près d’une décennie que l’aéroport international de Douala est confronté à un incident d’une telle nature, raconte des employés joint au téléphone. Cependant, les événements du 1er juin vont pour certaines sources au-delà du fait divers. Elles soulignent  les problèmes de délestages auxquels l’aéroport est confronté au quotidien. Les coupures d’électricité sont fréquentes ici, et certains employés révèlent que même les groupes électrogènes chargés d’assurer la relève en cas de défaillance du système classique d’alimentation en énergie électrique sont chancelants. Autre problème qui démontre que l’aérogare n’est pas une oasis dans la capitale économique est relatif aux problèmes de sécurité qui ne manquent de se poser. La préoccupation est d’autant plus insaisissable que la menace est souvent interne.

Sur le cas du court-circuit qui a été maîtrisé samedi au petit matin, les vigiles sont mis à l’index pour leur dilettantisme. Au moment des faits, l’équipe qui était affecté au sous-sol avait tout simplement abandonné son poste de travail. Incompréhensible selon les interlocuteurs de La Nouvelle Expression qui estiment que seul le hasard a permis à l’incident d’être circonscrit rapidement. La question des vigiles est si prégnante dans la capitale économique qu’une équipe met en moyenne un an et demi avant d’être remplacée par une autre. Question de confiance.

Et même si à Douala, le consensus semble se construire sur les origines non-criminelles de l’incendie, il n’en demeure pas moins que le commissaire Zacharie Yao a récemment lancé une série de rafles dans le terminal  pour endiguer le banditisme et la perméabilité de l’aéroport de Douala. En plus, vu la sensibilité du transport aérien, l’incident ne devrait pas s’arrêter là. Même si  pour cette fois, il y a eu plus de peur que de mal.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:34

Cameroun : Des personnels suspendus de solde à la Campost

Cameroun : Des personnels suspendus de solde à la CampostC’est la quintessence d’une décision du directeur administratif et financier de la Campost au chef de la division de la comptabilité et des finances lui demandant de ne pas positionner les salaires du mois de mai 2013 de certains personnels dont nous publions la liste complète.

Le motif évoqué pour des raisons urgentes de services serait la découverte des faux diplômes dans leurs dossiers de recrutement. Le travail d’assainissement de l’équipe conduire par Hervé Beryl commence déjà à faire des victimes. L’opération qui n’est qu’à ses débuts a donné un coup de pied, indiquent des sources bien informées, dans la période de l’administration provisoire sous Charles Tawamba.

 

Noms et Prénoms 
1 Ngbwa Zang Michel Donaid
2 Mbarga Ngondi Jean Michel
3 Amadou Rakia Ibrahim
4 Bireng Marie Hortense
5 Abeng Bibiane Florence
6 Tabi MonicaTabi
7 Delphine Bessem Takoeta
8 Emvoudou René
9 Djobsou
10 Etoundi François
11 Eyenga Evina
12 Mengue Elisabeth
13 Mimboe Lucie
14 Mitouri Jean Olivier
15 Doh Ebenye Jeanne
16 Mbatoua Tsanga Télesphore
17 Ntentie Victorine
18 Dam Esaïe Vernet
19 Nono
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:29

Le Nigeria est en passe de décrocher un renfort de poids avec l’arrivée annoncée de Sidney Sam chez les Super Eagles. International Espoir allemand, le milieu de terrain du Bayer Leverkusen aurait fait le choix de rejoindre la sélection dirigée par Stephen Keshi.

Stephen Keshi prospecte pour renforcer son groupe. Dans l’optique de la préparation des prochaines journées des éliminatoires à la Coupe du monde 2014, le sélectionneur du Nigeria a ainsi rendu visite à plusieurs joueurs susceptibles de venir renforcer les Super Eagles. Et d’après le technicien, Sidney Sam devrait être le prochain petit nouveau au sein de la sélection nationale.

Longtemps convoité, le milieu de terrain lui a donné son accord pour rejoindre le Nigeria. Il pourrait donc être présent lors d’un des prochains regroupements de l’équipe. "Nous avons fait de grosses avancées sur le dossier et nous n’attendons plus que deux documents du joueur pour compléter notre dossier auprès de la FIFA", a expliqué à la BBC Ademola Olajire, le porte-parole de la Fédération nigériane.

Appelé pour la Coupe des Confédérations ?

Né à Kiel, le milieu de terrain du Bayer Leverkusen a évolué dans les catégories jeunes allemandes, jusqu’à devenir international Espoir. Mais à 25 ans, il n’a toujours pas été appelé par Joachim Löw, ce qui l’a vraisemblablement conduit a finir par donner son aval pour le Nigeria, après avoir à plusieurs reprises décliné les sollicitations. Il devrait être un renfort de poids pour les Super Eagles dans un secteur de jeu où l’équipe affiche des faiblesses lorsque le trio Mikel-Onazi-Mba n’est pas aligné.

Stephen Keshi espère de son côté l’avoir au plus vite et surtout le faire jouer en match officiel pour s’assurer qu’il ne finisse pas par changer d’avis. "Nous essayons de faire le maximum pour l’avoir dans l’équipe pour la Coupe des Confédérations au Brésil", a expliqué dans ce sens Olajire, avant de poursuivre : "c’est tout à fait possible dans le mesure où presque tous les documents sont prêts à être envoyés et que ce serait une occasion idéale pour Sam de faire ses débuts pendant un tournoi aussi prestigieux."

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:28

Cameroun : Une fausse militaire appréhendée à Yaoundé

Cameroun : Une fausse militaire appréhendée à Yaoundé Matilda Sumu, démasquée samedi malgré ses attributs de caporal de la Garde présidentielle.

Naïve ou joueuse ? Difficile à dire. Toujours est-il que c’est une jeune fille bien triste que des éléments du Secrétariat d’Etat à gendarmerie (SED) sont allés chercher dimanche au carrefour Boumnyebell, pour être gardée à vue à Yaoundé. Matilde Sumu, 21 ans,  callboxeuse, habitant le lieu dit « Coron » à Yaoundé, a été prise en uniforme militaire samedi matin dans un bus de transport en commun. Le véhicule parti de Yaoundé allait dans le Sud-Ouest, notamment à Ekondo-Titi, destination finale du faux caporal de la Garde présidentielle (GP).

Sauf qu’arrivé à Boumnyebel, le bus transportant la jeune fille est stoppé par un détachement de prévention routière de la gendarmerie nationale, « juste pour un contrôle de routine et de sensibilisation », selon le chef dudit détachement, le lieutenant colonel Brigitte Biwole. Elle explique qu’elle est montée à bord en compagnie d’un de ses éléments et tout de suite, ils sont interpellés par une dame, employée de la Conac, lui indiquant que la jeune fille en uniforme de la GP à l’arrière du bus leur semble louche.

Celle-ci n’a cessé de se vanter d’appartenir au corps, montrant des photos d’elle en uniforme et des exemplaires de « Bottes rouges », le magazine d’informations et de liaisons de la GP. Après contrôle, la jeune fille se révèle effectivement être une usurpatrice de titre.

Matilde Sumu, mère de deux enfants, explique pour sa défense que les attributs qu’elle arborait encore au moment de son transfert sur Yaoundé appartiennent à un ex-amoureux, qui les aurait abandonnés chez elle après leur rupture. Elle assure également qu’elle ignorait qu’il est grave d’arborer ces vêtements. Vrai ou faux, nul n’est censé ignorer la loi... La jeune fille est pour le moment gardée à vue pour port illégal d’effets militaires, un acte passible de poursuite au Tribunal militaire avec des peines privatives de liberté.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:27
Finke : "Un bon match nul"

Pour sa première sortie sur le banc de touche des lions indomptables, Volker Finke a de quoi être satisfait. Il insistait récemment qu’il était important de produire un système de jeu dans lequel ses joueurs pouvaient s’exprimer. Et il l’a mentionné en conférence d’après-match.

 

 

 

 

 

 

L’intro ...

"Pour la première fois après quatre séances d’entrainement, je suis content avec le match nul parce que l’Ukraine actuellement est une bonne équipe en Europe. C’est pourquoi, je ne peux pas trop en parler. C’était aussi un match un tout petit peu chaud. Sur le plan physique et tactique, on peut continuer à travailler comme ça."

Le coach anticipe la question ...

"Je sais que vous allez me demander si sans Eto’o c’était particulièrement difficile. Je vais vous répondre naturellement. Eto’o est notre meilleur attaquant, il fait la différence. C’est aussi bien que l’équipe se trouve parfois dans ce genre de situation, sans son capitaine, et ramène quand même un match nul. C’est très bien"

Le plan ...

"Pendant les entraînements, nous avons travaillé la tactique. Nous avons vu que l’équipe était bien sur le plan de la discipline, au début ça n’a pas été facile. Nous voulons jouer exactement comme en Bundesliga actuellement. Nous allons essayé et nous travaillons pour cela"

Que faire maintenant avant le Togo ...

"Nous allons tout faire pour nous reposer parce que nous avons un long voyage devant nous. Nous allons au Cameroun demain via Paris. Il est donc important de récupérer avant le match contre le Togo."

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:13
Blessure : Qui manipule au nom de Samuel Eto’o ?

Le 1er Juin dernier, Samuel Eto’o a livré un match de coupe de Russie avec son équipe de l’Anji Makhachkala. Ce même 1er Juin, une lettre, écrite par un physiothérapeute du club encore appelé masseur, et non par le médecin chef, prescrirait à Samuel Eto’o du repos complet.

 

 

 

 

De quoi souffrirait le capitaine des Lions ?

Selon la lettre qui est écrite dans un anglais très approximatif pour une équipe appartenant à un milliardaire et qui dispose de plusieurs interprètes dans son effectif, Eto’o souffrirait des Ischio-jambiers, et aurait aussi mal au muscle de jointure qui se situerait à l’intersection entre les adducteurs gauches et le rein droit. Rien que cela puisqu’aucun muscle du corps humain n’a une telle fonction.

Il est évident que des groupes bien organisés essaient de mettre le capitaine des Lions Indomptables en rupture de banc.

La lettre, non signée, porte le nom du physiothérapeute Stijn Vandenbroucke, 36 ans, arrivé au club en 2012. Pour un sujet aussi délicat, et dans toutes les formations professionnelles, cette tâche est réservée au seul médecin en chef du club, capable de donner des avis médicaux et qui dispose de la délégation de signature. Un physiotherapiste n’est pas, de par sa formation, un médecin. Dans plusieurs pays occidentaux, c’est l’équivalent d’un Bacc + 4.

Les médecins de l’équipe nationale du Cameroun devront certainement y voir clair en appelant directement leur alter ego du FC Anji Makhachkala pour s’en assurer. Il peut certainement y avoir matière à enquête policière s’il la fédération estime que dans le cas présent, il y a matière à falsification de signature ou aussi usurpation d’identité, des crimes qui sont passibles de sanctions pénales.

Qui est Stijn Vandenbroucke ?
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Stijn Vandenbroucke

Arrivé au club en 2012, il est le plus jeune des trois physio-thérapeutes de l’Anji Makhachkala. Dans la dernière correspondance qu’il aurait envoyé à la fédération camerounaise de football, en plus d’un avis médical qu’il prend librement sans se faire avaliser par le médecin chef du club, il formalise un manquement administratif, qui aurait dû faire partie d’une lettre séparée, envoyée au nom du club par le Directeur du football, Roberto Carlos.

Qui est Andrew Grishanov ?

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Dr Andrey Grishanov

Docteur Grishanov est le médecin chef de l’Anji Makhachkala. C’est lui qui dirige tout le staff médical. Médecin depuis 1988, il a officié comme médecin de l’équipe nationale de Russie. Il est au club depuis 2012.

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JC Mimb

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:08

l’Opération Epervier

Cameroun - Déballage au sommet de l’Etat : Le général Nsola livre le Mindef à l’Opération EpervierLe contre-amiral Nsola n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour étiqueter Egard Alain Mebe Ngo’o de « salaud », de « traître » de « menteur », de « bonimenteur » et de « braqueur à ciel ouvert des caisses abritant la fortune publique ». Des termes d’une virulence à la limite ordurière. Mais des termes qui donnent froid au dos, venant d’une correspondance que l’officier général adresse le 24 mai 2013 au ministre de la Défense.

Sortez les mouchoirs ! Pour rire ou pour pleurer ? A vous le choix, selon que vous êtes un ami ou un détracteur d’Alain Edgard Mebe Ngo’o. Tant les insultes volent bas, les dénonciations plus sarcastiques, les révélations plus renversantes. Traître, menteur, bonimenteur, braqueur, salaud, fils adultérin autoproclamé de Biya, héritier naturel, futur président de la République présomptif, tout y passe pour traiter le ministre de la Défense de tous les noms d’oiseau.

Comme si nous étions au quartier. Venant de la plume, même d’une encre vitriolée, d’un contre-amiral de l’armée camerounaise, on ne veut pas aller jusqu’à croire que cet officier général est devenu un cas psychanalytique, pour basculer ainsi dans le grotesque, voire le ridicule, où les mots comme les rafales d’une mitraillette sont poussés sans discernement au paroxysme. Quand on finit de lire cette correspondance du contre-amiral Nsola, les premières questions qui viennent du coup à l’esprit, tournent toutes autour des motifs d’un tel coup de sang. A savoir. Qu’est-ce qui peut bien justifier un tel degré de haine, d’animosité, de rancoeur ? Un tel déferlement de boulets ahurissants, de boules puantes qui valsent ainsi dans tous les sens, avec leur effet délétère ? Qu’est ce qui peut à ce point expliqué cette poussée incontrôlée d’adrénaline ?

Dans notre quête de démêler l’écheveau de ce surprenant et détonant brûlot, nous avons donc appris que le contre-amiral Nsola et Edgard Alain Mebe Ngo’o sont tous 2 originaires du département du Dja-et-Lobo. En tant que tel, ils se seraient liés d’amitié depuis des lustres. Ils auraient même consolidé celle-ci pour venir à bout de Remy Ze Meka, à l’époque ministre de la Défense, un autre fils du Dja-et-Lobo. Malheureusement au moment de jouir des fruits de cette guéguerre, après la mise en quarantaine de « Bad Boy », le Mindef aurait eu recours à d’autres forces coalisées pour mettre à l’écart l’officier général. Ce que ce dernier n’a jamais pardonné à son « frère » Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Cette correspondance est à cet effet symptomatique du degré de haine que se vouent désormais ces 2 élites du Dja-et-Lobo. Sous des éclairages de cet orage qui, dès lors, a commencé à faire luire de tous leurs feux follets tous les scandales financiers qui plombent les flancs de nos forces armées, nous avons donc par la suite, appris que le contre-amiral Nsola aurait réussi à faire parvenir au président de la République, un rapport explosif qui donne des détails accablants sur les nombreux trafics qu’opérerait le ministre de la Défense en Chine. Ce qui aurait davantage accru le courroux de ce dernier, au point de solliciter auprès du chef de l’Etat le versement en 2ème section par retrait d’emploi et limite d’âge du contre-amiral Nsola.

Seulement, la sagesse commune conseille que plus il y a le vacarme quelque part, plus il faut tendre l’oreille. Dans ses récriminations, le contre-amiral Nsola a toujours parlé de Polytechnologies Inc et de la Industrial and Commercial Bank of China.

Apocalypse

Que sait-il au juste par rapport à toutes les tractations que mène dans ces 2 structures, et peutêtre d’autres, le ministre de la Défense ? S’il en parle avec insistance, cela veut dire qu’il en sait long, depuis que notre pays a choisi la Chine pour s’équiper en matériel militaire. Pourquoi ne lui donne-t-on pas une occasion pour mieux s’expliquer ? Surtout qu’il se raconte sous les chaumières que les fonds ayant servi à financer la campagne électorale de la présidentielle de 2011, auraient été débloqués par le ministre de la Défense. Ce qui expliquerait son maintien actuel dans le gouvernement. Des histoires et des histoires de cet acabit sont racontées à l’envie par les proches du contre-amiral… pour fustiger ces nombreux scandales qui sont dans le sillage du Mindef depuis qu’il a remplacé Remy Ze Meka.

Au même moment, ceux-ci montrent du doigt l’étonnant enrichissement du Mindef et de ses proches. Parlant justement de ces proches, des indiscrétions glanées au cours de nos récentes investigations affirment qu’après avoir lu cette dernière correspondance du contre-amiral Nsola, le colonel Mboutou, courroucé, aurait réussi à joindre l’officier général au téléphone. Une occasion rêvée par ce dernier pour rappeler à ce proche du Mindef que c’est lui qui, il y a quelques années, aurait réussi à faire changer d’avis Amadou Ali, à l’époque ministre de la Défense, déterminé à l’exclure de l’armée à cause de son faux diplôme de baccalauréat .

Par la gravité des faits qui sont donc révélés dans cette correspondance du contre-amiral, la liberté avec laquelle il accable le Mindef prouve que malgré les apparences, la situation demeure préoccupante au sein de l’armée camerounaise. Et que de sérieux craquements commencent à se faire entendre dans l’entourage du chef de l’Etat. Une preuve supplémentaire que les éléments constitutifs du chaos, s’il advenait un jour, doivent être recherchés dans ce proche entourage présidentiel devenu le terreau de tous les scandales.

Alors lisez la fin de la correspondance sous forme d’apothéose et d’apocalypse : « Bon courage, Monsieur le fils adultérin autoproclamé de Biya, et son héritier naturel, futur président de la République présomptif, à ces titres ». Cela fait assurément ronronner de plaisir et d’aise les nombreux détracteurs d’Edgard Alain Mebe Ngo’o. Mais ça laisse une très mauvaise image de l’armée camerounaise.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 12:10
international devient apôtre samedi 1er juin 2013 / par Emmanuel Batamag L’apôtre Dino Champi, ancien boxeur international camerounais, qui a reçu en novembre 2009 à Yaoundé un appel qui fait désormais de lui un apôtre. Quatre questions à Dino Champi. (De notre correspondant à Douala et Yaoundé) Afrik.com : Qui est l’apôtre Dino Champi ? Dino Champi : Je suis né le 22 octobre 1981 à Bokito. J’ai connu une enfance ordinaire dans diverses villes du Cameroun où j’ai vécu. Alors que je ne fréquentais pas assidument les églises et les maisons de culte, j’ai reçu en novembre 2009 à Yaoundé un appel qui fait désormais de moi un apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le père. Je n’appartiens pas à une dénomination religieuse ou encore à une église particulière. Je suis celui qui transmet aux hommes la pensée de Dieu en les amenant à vivre sa volonté. Afrik.com : Comment êtes-vous devenu apôtre ? Dino Champi : Je ne suis pas devenu apôtre, mais je le suis depuis ma naissance. Dans mon enfance, plus précisément à l’âge de 6 mois, j’ai parlé de l’arrivée du Seigneur Jésus, de l’accroissement de l’abomination qu’on voit aujourd’hui et ensuite j’ai dit tout ce que j’allais faire quand le moment arrivera. En grandissant, je ne m’intéressais pas à la volonté de Dieu et je ne voulais même pas en parler avec une personne parce que pour moi ou alors dans ma tête c’était comme une perte de temps, je dirais même comme une prison. Je voulais premièrement devenir une star et avoir beaucoup d’argent pour pouvoir aider les pauvres. Même comme je voulais devenir une star, j’avais toujours en moi un sentiment de pitié, c’est pourquoi je n’aimais pas voir quelqu’un souffrir, car je préférais souvent souffrir à la place de celui qui souffre. Pour devenir star, j’ai commencé à faire la boxe et cela m’a permis d’arriver dans certains pays. Même quand je pratiquais ce sport, j’étais toujours malade mais je forçais parce que mon but était de gagner beaucoup d’argent afin d’aider ma famille et bien d’autres personnes. Etant donné que la maladie ne me permettait pas de pratiquer du sport comme je voulais, j’ai commencé en novembre 2009 à Yaoundé à aller écouter la parole de Dieu là où l’un de mes frères avait l’habitude d’aller. Un jour, quand ce monsieur faisait ses visions dans la salle de prière, il me dit ceci : « Dieu me dit que tu as un cœur qu’il veut et que tu sois son messager ; ensuite il me dit que tu ne le connais pas toi-même ». Lorsqu’il m’avait dit toutes ces choses, les larmes ont coulé, j’avais directement pensé au rêve que j’avais fait en 2003. Dans ce rêve, je sortais d’une rivière avec des vêtements blancs et quand j’avais franchi le bord de cette rivière, quelqu’un m’avait tendu la Bible sans que je ne vois ni son visage ni même ses mains. Le lendemain, j’avais raconté ce rêve à ma mère qui m’avait d’ailleurs dit : « peut-être que tu seras un pasteur ». Mais moi je ne voulais pas entendre cela parce que je m’intéressais à la boxe. Le monsieur qui m’avait dit cette vision dans la salle de prière était un prophète. Ce dernier avait fixé un jour de baptême pour certaines personnes et dans la salle de prière il avait demandé que, qui sont ceux qui veulent s’ajouter à ceux-ci pour être baptisé ? J’avais été intéressé et le dimanche qui suivait je m’étais fait baptiser. Après le baptême, nous étions revenus à l’église et quand la prière avait commencé, j’avais parlé pendant au moins une heure dans une langue que je n’avais ni entendu ni même parlé un jour et j’étais trempé de sueur jusqu’aux chaussettes. A la clôture de la prière, tout le monde était venu me saluer en me disant : « du courage ! ». En décembre 2009, toujours à Yaoundé même comme je m’étais déjà baptisé, cela n’empêchait pas que je continue avec la boxe ; mais en moi je sentais que ça n’allait pas. Et un jour, j’ai commencé à entendre une voix qui me parlait et ensuite dans la nuit j’ai vu dans le rêve une vielle maison et au moment où je guettais l’intérieur, j’ai vu des vielles chaises et j’ai entendu une voix qui me disait : « c’est ici ». Au début du mois de janvier 2010, étant toujours à Yaoundé, j’avais programmé d’aller à Douala à la fin dudit mois, ce qui fait que j’étais même allé voir le prophète qui m’avait baptisé pour lui dire qu’à la fin du mois de janvier, j’irai à Douala et je lui avait dit ce que je ressentais en moi, il m’avait dit que c’était une semence de Dieu. Ce même jour lorsque je dormais, j’avais entendu la voix d’une personne qui me grondait en me disant pourquoi est-ce que tu n’obéis pas quand je te demande d’aller quelque part ? Une crainte m’avait attrapé au point où j’avais programmé le voyage le lendemain. Ce lendemain, le 22 janvier 2010, je suis arrivé à Douala et la même soirée, j’avais coulé les larmes en demandant à Dieu ce que j’étais venu faire à Douala, car je me voyais comme un prisonnier et aussi que je ne savais pas prier ni même bien lire la Bible, parce qu’elle m’était étrangère. Dans la nuit j’avais entendu une voix qui me disait tu n’es pas seul et ce même soir, j’avais pris la décision de jeûner pendant deux jours et après ce jeûne, j’avais pris la Bible, je l’avais ouverte et j’avais directement commencé à la lire, à l’interpréter, à parler de ce que Dieu veut et à prier sur les gens qui étaient à côté de moi. Deux semaines après, je m’étais dit qu’il fallait que j’aille à Yaoundé rencontrer le prophète qui m’avait baptisé. Avant d’y aller, le Seigneur m’avait montré comment il devait être difficile pour moi de causer avec ce prophète. Dès que j’étais arrivé à Yaoundé, j’avais dit à mon frère qui partait toujours chez ce prophète que j’étais venu voir le prophète, mais je sais qu’il me recevra malgré lui. Mon frère m’avait dit : « comment tu peux dire une chose pareille ! ». J’avais fait deux jours à Yaoundé et pendant les deux jours, j’avais fait les tours à l’église mais le prophète me disait toujours on va causer et jamais on ne parvenait à le faire. Le dernier jour lorsque j’ai vu qu’il partait déjà pour rentrer, je l’avais suivi et c’est donc à ce moment qu’il m’avait dit : « Champi c’est comment ? ». Je lui avais dit ça va bien parce que j’ai commencé à annoncer la parole de Dieu à Douala. Il m’avait dit : « tu es encore jeune ; si c’est bon pour toi que ce soit bon ». Dès qu’il m’avait dit cela, il était entré dans sa voiture. Lorsqu’il était parti, j’avais revu ce que le Seigneur m’avait montré et mon frère était étonné de voir son prophète réagir de la sorte. Lorsque j’étais rentré à Douala, le Seigneur avait commencé à me montrer beaucoup de choses. Etant à Douala, j’avais appelé ce prophète au téléphone et il m’avait seulement dit : « envoie ma dîme ». J’avais fait l’effort de lui envoyer mon propre argent parce que moi-même je ne mettais pas encore le panier pour recevoir l’offrande ou la dîme. Je l’ai appelé un autre jour et cette fois-là il m’a directement dit : « parle je t’écoute ». Lorsqu’il avait parlé ainsi, j’avais directement compris ce que j’avais vu en vision. Le Seigneur faisait tout cela parce qu’il ne voulait pas que je me forme auprès des hommes de peur de copier leurs habitudes ; voilà pourquoi je travaille seulement avec celui qui est en moi et celui qui est en moi c’est Jésus-Christ. De janvier 2010 à juin 2012, le Seigneur m’a enseigné et continue à le faire. Il m’a montré ce qui se passe dans les deux mondes, étant donné que le temps est petit et que la mission est grande, je suis donc obligé de travailler tous les jours. Car je ne suis pas venu pour le Cameroun, mais pour le monde entier. Je suis venu faire voir et faire connaître aux hommes la puissance de Dieu et aussi les amener à découvrir eux-mêmes ce que Dieu leur a donné. Afrik.com : Apôtre Dino Champi, comment définissez-vous le terme « Prophète » ? Et en trouve-t-on dans notre pays ? Dino Champi : Un prophète ou un homme de Dieu ce n’est pas celui qui porte la bible, ce n’est pas celui qui guérit les maladies physiques, mais c’est celui qui voit les choses invisibles, et qui, lorsqu’il les annonce, celles-ci se réalisent. Un prophète c’est aussi celui qui transmet aux hommes la pensée de Dieu en les amenant à vivre sa volonté. Au Cameroun, les hommes de Dieu sont devenus les politiciens, il y en a qui se servent des membres du gouvernement pour escroquer la population. Les évêques, les docteurs, les prophètes, les apôtres et pasteurs devraient véritablement exercer les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, pas seulement dans ce pays, mais dans le monde entier. Un jour j’ai acheté le journal et dans ce journal on parlait d’un docteur de la loi qui disait avoir eu une révélation pour le Cameroun et sa révélation portait sur un projet de développement du pays et pour lequel il souhaiterait que chaque camerounais donne une somme de 1000 fcfa chaque fin du mois. Je m’étais demandé si cet homme était reconnu comme docteur traditionnel ou comme docteur de la loi de Dieu. Cet homme a bien compris que ce n’est pas l’argent qui manque au Cameroun et aux camerounais mais en revanche le Cameroun n’a pas de gérants de bonne foi. Les gérants sont insensibles, ils ne se soucient pas de leurs semblables ni même des biens publics. Car s’ils étaient des hommes de cœur, les milliards ne disparaitraient pas. Je vous dis donc que le Cameroun manque de prophètes mais pas les marabouts. Afrik.com : Peut-on dire que la paix de Dieu règne au Cameroun ? Dino Champi : Je tiens à dire à tous les hommes de « Dieu » du Cameroun et ceux qui y vivent qu’ils ne se révoltent pas contre moi ou encore contre ce que je dis et ce que je dis c’est que, si eux ils voient la paix de Dieu dans notre pays, moi par contre, mort dans la chair et vivant dans l’esprit je ne vois pas cette paix-là. Je me demande comment un homme peut parler de la paix d’une personne qu’il ne connaît pas et dont il n’a d’ailleurs jamais entendu parler ? Je coule les larmes non seulement parce qu’on trompe les autorités et la population, mais aussi parce qu’elles sont séduites par ces hommes de Dieu qui leur donnent une fausse confiance. Ils sont toujours en train de dire : « Dieu a dit que le Cameroun porte sa paix ; le Cameroun est une propriété privée de Jésus ou encore le Cameroun est un pays béni ». Lorsqu’ils disent ces choses, les dirigeants et la population ne peuvent même pas être avertis spirituellement de leurs œuvres et de leurs actes qui sont contraires à la parole de Dieu à cause de ces « hommes de Dieu » qui leur annoncent que c’est bon, car Dieu est avec le pays. Et lorsque les dirigeants dans leur abomination, leur destruction, insensibles et insoucieux du lendemain de leur pays reçoivent un message, ou une prophétie d’encouragement et de bénédiction (qui selon les « hommes de Dieu » vient directement de l’Eternel) quelle sera leur réaction ? Mais ce sera le pire et une perdition pour eux parce qu’ils ne sauront pas qu’ils sont dans une mauvaise voie, puisqu’ils se diront c’est Dieu qui a parlé à notre nation et si Dieu a parlé, c’est parce qu’il est content de la manière par laquelle nous dirigeons le pays (déjà qu’il y a la paix), cela veut donc dire que les hommes ne pourront rien contre nous. Cependant, l’Eternel Dieu dit : « J’en veux aux prophètes qui prennent leurs propres paroles et les donnent pour ma parole en égarant mon peuple ».
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