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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 13:32

Cameroun - Entreprises du secteur public et parapublic : A quoi servent les conseils d’administration ?La loi donne un pouvoir de contrôle étendu à cet organe qui ne l’utilise pas dans sa totalité.

Encore une polémique sur la responsabilité des présidents et membres des conseils d’administration d’établissements publics administratifs, d’entreprises du secteur public ou parapublic. Celle qui anime en ce moment les discussions est la question de la responsabilité ou non de deux présidents successifs du conseil d’administration de la Société de développement du coton (Sodécoton) dont l’ex-directeur général, Iya Mohammed, est incarcéré à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé pour détournement présumés de fonds publics.

Louis Eyeya Zanga et Roger Moïse Eyene Nlom, Pca successifs de la Sodécoton pendant la période de gestion incriminée, sont-ils en effet comptables ou non de certaines des accusations de détournement de deniers publics qui accablent l’ex-Dg et ses collaborateurs ? Récemment, des confrères se sont étonnés de la quiétude de ces deux personnalités au moment où Iya Mohammed et compagnie plongeaient dans la tourmente des ennuis judiciaires.

Ils fondaient cet étonnement sur un rapport de la mission de vérification du Contrôle supérieur de l’Etat auprès de la Sodécoton (exercices 2005-2010). Rapport qui indexe personnellement les deux anciens Pca, accusés d’avoir perçu des avantages sans bases textuelles entre 2005 et 2009 pour une somme de 80 millions de FCfa. Et contre Roger Moïse Eyene Nlom, en complicité avec Iya Mohammed, l’aliénation de biens immobiliers dans la région de la Sodécoton de Kaélé.

Quant à tous les membres du conseil d’administration, le rapport les accuse de perception indue d’indemnités de session des conseils d’administration de 2005 à 2009. Montant total de ces indemnités : 31 millions FCfa. Des clarifications apportées par des sources du Jour expliquaient que les deux Pca n’avaient pas été traduits devant le Conseil de discipline budgétaire et financière pour la simple raison que ledit conseil n’est pas compétent pour les entendre. (Exemple, le précédent du Pca de l’Agence de régulation des marchés publics, Hamadjoda Adjoudji). Nos sources n’excluaient pas, contre les deux Pca, la possibilité de la saisine des instances judiciaires par les voies de droit adéquates.

Sentiment d’impunité

Mais rien n’y fait, un sentiment d’impunité plane toujours sur les présidents et les membres des conseils d’administration des établissements publics administratifs et des entreprises du secteur public ou parapublic. Même si, depuis le lancement de l’opération Epervier, la justice a déjà eu la main lourde contre quelques-uns. En juillet 2008 en effet, André Booto’o à Ngon, de regrettée mémoire, est condamné au terme d’un procès qui a duré 18 mois, à 40 ans de prison par le Tribunal de grande instance du Mfoundi pour détournement de deniers publics, de l’argent tiré des caisses du Crédit foncier du Cameroun et « dilapidé » dans divers projets non réalisés ou mal réalisés. Il décèdera moins d’un an après sa condamnation, clamant toujours son innocence. Edouard Etondé Ekoto purge, lui, une peine de 15 ans de prison dans le pénitencier de New Bell à Douala, pour des faits commis lorsqu’il était président du conseil d’administration du Port autonome de Douala. Il s’est pourvu en cassation devant la Cour suprême et clame lui aussi son innocence.

Les pouvoirs les plus étendus

Ces deux exceptions invalident-elles la règle de l’impunité des Pca ? Un constat reste indéniable : sur une dizaine d’établissements publics administratifs et d’entreprises du secteur public et parapublic dont les dirigeants ont été embastillés pour détournement de deniers publics, rarement les présidents des conseils d’administration ont été inquiétés, encore moins les administrateurs. Qui pourtant ont souvent fait montre d’un enthousiasme débordant à décerner des quitus de bonne gestion aux Dg.

En principe, le conseil d’administration est le principal organe dirigeant d’une entreprise, notamment les établissements publics administratifs et les sociétés à capital public et les sociétés d'économie mixte. « Le conseil d’administration, indique une source du Jour, a les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de l’entreprise, définir et orienter sa politique générale et évaluer sa gestion ». Il se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son président : une fois pour le vote du budget, une fois pour arrêter les états financiers annuels.

Il a donc, dans un timing raisonnable, toute l’information sur la situation financière de l’entreprise. Et la loi n° 99/016 du 22 décembre 1999 portant statut général des établissements publics et des entreprises du secteur public et parapublic en son article 49 (al 1) lui donne tous les pouvoirs pour déceler, et si besoin est, arrêter une dérive managériale. « Le directeur général est responsable devant le conseil d’administration qui peut le sanctionner en cas de faute grave de gestion ou de comportement susceptible de nuire à la bonne marche ou à l’image de l’entreprise. A cet effet, le président du conseil d’administration est tenu de convoquer une séance extraordinaire au cours de laquelle le directeur général est entendu. Le conseil d’administration peut prononcer à son encontre l’une des sanctions suivantes :
-la suspension de certains de ses pouvoirs ;
-la suspension de ses fonctions, avec effet immédiat pour une durée limitée ;
-la révocation. »

Dans la pratique, ce pouvoir n’est pas toujours exercé. Les présidents et les membres des conseils d’administration se contentant bien souvent d’un service minimum. Les conséquences de ce laxisme (entretenu par les libéralités du Dg) sont des naufrages programmés des établissements publics administratifs et des entreprises du secteur public ou parapublic.

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 11:04

CONAKRY, Guinée, 8 août 2013/African Press Organization (APO)/ — Aggreko, (http://www.aggreko.com) le leader mondial des services d’alimentation électrique temporaire et de régulation de la température, a contracté avec la Société « Électricité de Guinée » (EDG) pour la fourniture d’une centrale temporaire de production d’électricité de 50 MW Diesel. Ce contrat permettra de pallier la pénurie d’électricité qui touche actuellement la capitale Conakry.

Logo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Le contrat, va renforcer la production d’énergie électrique en Guinée et permettre de faire le lien entre ses besoins immédiats et la remise à niveau des infrastructures électriques par EDG.

La centrale Aggreko grâce à cette capacité additionnelle, indispensable au réseau local, vient contribuer à l’approvisionnement en électricité de Conakry, poumon de l’économie Guinéenne. En plus des activités industrielles, les autorités Guinéennes souhaitent améliorer l’accès des populations à l’électricité.

Christophe Jacquin, Directeur Général Aggreko Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest, a déclaré dès le jour de la signature du contrat « Nous sommes ravis de contribuer aux côtés de EDG, à l’amélioration du service public de fourniture d’électricité à Conakry, dans le cadre de cet important projet. En effet, La solution Aggreko, rapidement mobilisable, fiable et stable permettra d’assurer la fourniture d’électricité pendant la période de.

« L’expérience Aggreko en Afrique est pour nous l’assurance d’un service de qualité. » a déclaré Nava Touré, directeur général Électricité de Guinée.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africain pour Aggreko plc.

Contact

Nicholas van Santen

Directeur des RP et des communications

Aggreko EMOA

Tél. : +971 56 682 5978

E-mail : nicholas.vansanten@aggreko.ae

NOTES A L’INTENTION DES REDACTEURS

Aggreko International (http://www.aggreko.com) est le leader mondial dans la fourniture de solutions d’énergie temporaire et de régulation de température. Basée en Écosse, Aggreko emploie plus de 5 700 personnes réparties dans 194 centres de service. En 2012, nous sommes intervenus pour des clients dans environ 100 pays et avons généré un chiffre d’affaires d’environ 1,6 milliard GBP (2,5 milliards USD ou 2,0 milliards EUR). Aggreko plc est cotée à la bourse de Londres (AGK.L) et la société est membre de l’indice FTSE-100. Pour tout complément d’information, veuillez consulter le site Internet de la société à l’adresse : www.aggreko.com

Aggreko fournit des solutions d’alimentation électrique et de régulation de température rapidement mobilisables, sur des courtes ou moyennes périodes. Nous pouvons par exemple fournir de l’énergie à un site industriel pour assurer la continuité de son alimentation électrique, alimenter une ville lors de pannes, ou fournir des solutions d’alimentation électrique et de refroidissement à l’occasion de grands événements (sport, musique...).

Nous répondons aux besoins de nos clients à travers nos 194 centres de service à travers le monde.

Parmi nos récents clients figurent notamment les Jeux olympiques et paralympiques de Londres 2012, les Jeux olympiques d’hiver de Vancouver 2010 et les compagnies de services publics de plus de 50 pays : Royaume-Uni, France, Angola, Kenya, Indonésie, Bangladesh, Venezuela, Chili, Brésil, États-Unis…

En 2012, nous avons répondu aux besoins de près de 45 000 clients, dont 70 % nous ont accordé une note de 9/10 ou de 10/10 lors d’une enquête de satisfaction client.

Plus d’information sur : africa.aggreko.com

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:58

 


La FIFA vient de dévoiler son classement mensuel des sélections nationales. Au niveau mondial, le trio de tête reste inchangé, avec l’Espagne qui fait toujours figure de nation phare, devant l’Allemagne et la Colombie. Sur le plan africain, la Côte d’Ivoire, 18e nation mondiale, mène toujours la danse, malgré la perte de 5 places devant le Ghana (24e) et le Mali (32e).

A l’issue d’un mois de juillet sans rencontres majeures, si ce n’est les éliminatoires du CHAN 2014 ou encore des matches de la zone CONCACAF, la FIFA a dévoilé son classement mensuel des sélections nationales. Au niveau du top 10 mondial, aucun changement n’est à signaler, l’Espagne gardant sa première place devant l’Allemagne et la Colombie.

Le tirage au sort des barrages du Mondial en vue...

En revanche, au niveau africain, le classement des sélections revêt énormément d’importance dans la mesure où c’est celui du mois de septembre qui va être pris en compte par la CAF et la FIFA pour déterminer les chapeaux pour les matches de barrages à la Coupe du monde 2014. Les cinq nations les mieux classées à ce moment-là, sur les 10 qualifiés de la phase de poules, seront alors dans le chapeau A et affronteront une des cinq autres du chapeau B.

Et à ce petit jeu, la Côte d’Ivoire, déjà qualifiée pour les barrages, conserve son statut de nation phare sur le continent. Mais les Eléphants ont tout de même perdu cinq rang, passant de la 13e à la 18e place mondiale. De son côté, le Ghana, en passe de rejoindre les barrages se hisse sur la 2e marche du podium, juste devant le Mali et l’Algérie, qui se retrouve au pied du podium, mais peut se consoler avec sa présence dans le chapeau A avant le tirage au sort des barrages.

La surprise camerounaise

En revanche, le Cameroun réalise une très bonne opération en se hissant au 8e rang continental (51e mondial), soit un bond de 20 places ! De quoi placer à l’heure actuelle les Lions Indomptables dans le chapeau A, en cas de qualification. Une progression qui a de quoi surprendre après un mois de juillet plus que calme, au cours duquel la sélection locale camerounaise n’a disputé qu’un match, gagné face au Gabon, dans le cadre des éliminatoires au CHAN 2014.

Visiblement suffisant pour passer du 15e au 8e rang africain en l’espace d’un mois, et coiffer sur le fil Tunisie, Cap Vert, Afrique du Sud, Zambie, Guinée, Egypte, Guinée Equatoriale et Libye... Quoi qu’il en soit, les matches amicaux à venir pour le 14 août, ainsi que la dernière journée des éliminatoires, prévue le week-end du 7 septembre se révéleront décisifs en vue du tirage au sort qui sera effectué le 16.

Le classement de septembre déterminant en zone Afrique

- Le top 10 mondial :

1 Espagne
2 Allemagne
3 Colombie
4 Argentine
5 Pays-Bas
6 Italie
7 Portugal
8 Croatie
9 Brésil
10 Belgique

- Le top 20 africain :

1 Côte d’Ivoire (18e)
2 Ghana (24e)
3 Mali (32e)
4 Algérie (34e)
5 Nigeria (35e)
6 Cap Vert (36e)
7 Burkina Faso (48e)
8 Cameroun (51e)
9 Tunisie (53e)
10 Zambie (60e)
11 Egypte (61e)
12 Afrique du Sud (67e)
13 Guinée (68e)
14 Libye (69e)
15 Maroc (75e)
16 Ouganda (77e)
17 Sénégal (78e)
18 Sierra Leone (80e)
19 Gabon (81e)
20 Togo (82e)

- Le classement complet de la FIFA


Pour rappel, en vue du tirage au sort des rencontres de barrages pour le Mondial 2014, la CAF a indiqué que ce sera le classement FIFA du mois de septembre (il sera dévoilé le 12), qui sera pris en compte. Les 10 nations continentales qualifiées pour le dernier tour seront alors réparties en deux chapeaux pour désigner les affiches.

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:56

 

La malnutrition fait des ravages en Centrafrique
Les médias ont cessé d’en parler. Pourtant, la situation politique, économique et humanitaire de la Centrafrique est des plus catastrophiques.

Pendant que les caméras occidentales sont braquées au nord du continent africain, la République de la Centrafrique continue de s’engouffrer, dans l’indifférence. Certains parlent même d’un pays en plein suicide.

Les institutions de l’Etat sont à l’arrêt : les fonctionnaires n’ont toujours pas repris le travail, faute de salaires non versés, et les grilles des écoles, hormis le privé, sont toujours fermées. Cerise sur le gâteau, le pays est suspendu des instances de l’Union africaine (UA). La situation économique est dramatique. Côté humanitaire, les populations ont le sentiment d’avoir été abandonnées. Le pays est classé 180e sur 187 pays dans l’Indice de développement humain (IDH), dans le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud). Il figure sur la deuxième marche du podium des pays à l’espérance de vie la plus faible : 49 ans.

Il subsiste une insécurité alimentaire. Quant aux déplacés, ils sont au nombre de 206 000 à l’intérieur du pays, selon le Haut-commissariat aux réfugiés. Human Rights Watch, Médecins sans frontières et d’autres organisations s’inquiètent de la situation alarmante du pays. Une aide de 7 millions d’euros a été promise en juin par l’Onu et une rallonge de 8 millions promise en juillet par l’Union européenne. En attendant le déblocage de ces aides, rien ne permet de garantir la sécurité alimentaire dans le pays, d’autant plus qu’il traverse une période de sécheresse qui empêche le bon déroulement des récoltes.

Viol, massacre et pillage incessants

A Bangui, les agressions, les tueries et les viols sont toujours de mise. Et les pilleurs ne sont pas les seuls à causer du mouron aux habitants. La Séléka mais aussi des militaires, dont des Tchadiens et des Soudanais, s’y sont mis depuis la prise de Bangui, malgré le sursaut du Président par intérim centrafricain, l’ex-rebelle de la Séléka, Michel Djotodia, en juin dernier. Ils agissent dans l’impunité la plus totale. Cela s’explique par le fait que la Séléka, qui a fait tomber le Président François Bozizé le 22 mars dernier, est divisée en plusieurs factions. Elles se composent de cinq groupes armés, selon Rue89 qui a recueilli le témoignage d’une habitante de Bangui réfugiée en France. « La pagaille est telle que certains évoquent la nécessité de pourparlers "inter-Seleka" ».

La France, ancien colon de la Centrafrique, supervise de loin les évènements, sans tenter d’aider à résoudre la crise. Probablement, en raison du scandale des diamants offerts par l’empereur Bokassa à Giscard D’estaing. En s’effaçant de la crise centrafricaine tout en assurant la protection de ses ressortissants, la France n’a pas l’intention de raviver l’une des pires pratiques de la « Françafrique ».

Des élections doivent en principe avoir lieu en 2016. En principe, car dans la pratique, tout porte à croire que rien ne se déroulera comme prévu. Le pays parviendra-t-il à se relever avant qu’il ne soit trop tard ?

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:51

C’est une équipe de Lions Indomptables A’ visiblement concentrée, déterminée et motivée qui a voyagé pour le Gabon ce vendredi, 8 août 2013. La sélection nationale amateur du Cameroun affronte ce samedi à Libreville, la sélection nationale gabonaise de la même catégorie, à l’occasion du match retour comptant pour le dernier tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévu dès le 11 janvier 2014 en Afrique du Sud.

Publié le 9 août 2013
 
 
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Pour le patron de l’encadrement technique de la sélection amateur, une seule mission est visée : la qualification. Peu importe la manière et les sacrifices. « Nous voulons aller en Afrique du Sud. Et la seule façon d’y aller, c’est de ne pas perdre ce match contre les Gabonais. C’est un match décisif », reconnait Emmanuel Ndoumbè Bosso, entraîneur-sélectionneur des Lions Indomptables A’. A cet effet, le technicien camerounais a retenu 18 joueurs sur une liste de 25 convoqués, à l’issue d’une semaine de stage préparatoire à Yaoundé, pour défendre les couleurs du Cameroun.

Outre quelques anciens comme le capitaine de la sélection, Hugo Nyame, Julien Momasso et Patrick Abouna Ndzana des Astres, Stéphane Meyoupo, Gustave Moundi et Julien Ebah Tobie de l’Union sportive, Parfait Tchoubia de l’Unisport ou encore Emmanuel Njoh Edimo de Douala athletic club (Dac 2000), Emmanuel Ndoumbè Bosso mise également sur des nouveaux évoluant en deuxième division régionale du Centre à l’instar de Gérôme Guihoata de Sport-Etudes, Raphaël Messi des Forces des armés et police (Fap), Pierre Zang de la Jeunesse sportive de Ngoulemakong et Yann Tsondo de la Fondation Tafi.

Gabon-Cameroun : le duel des fauves ce samedi
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D’après l’entraîneur-sélectionneur, tous les éléments sont réunis pour que la sélection qu’il encadre fasse un bon match à Libreville. La réception du ballon, la cohésion du groupe, le mental, le physique et surtout la finition des actions offensives ont été au menu du programme de la préparation. « Il faut marquer des buts et surtout ne pas en encaisser. Il faut se sécuriser au maximum, avoir un mental de fer et occuper le terrain pour empêcher aux Gabonais de se créer des espaces », souligne Emmanuel Ndoumbè Bosso pour qui, la rencontre ne s’annonce pas facile. Car en face, les Lions auront à faire à des Panthères non seulement féroces, pétries de talents, expérimentées, mais aussi en quête de victoire.

Lors du match aller au stade Omnisports de Yaoundé, le Cameroun a assuré le minimum en s’imposant (1-0), grâce à un penalty transformé par Jacques Haman, attaquant de Cotonsport de Garoua.

Liste des 18 Lions A’
  1. Hugo Nyame (Astres)
  2. Rostand Youthe (Union)
  3. Gérôme Guihoata (Sport-Etudes)
  4. Francky Essombo (Astres)
  5. Gérôme Heutchou (Njalla Quan)
  6. Abouna Ndzana (Astres)
  7. Raphaël Messi (Fap)
  8. Stéphane Meyoupo (Union)
  9. Pierre Zang (Jeunesse sportive)
  10. Gustave Moundi (Union)
  11. Njoh Edimo (Dac 2000)
  12. Julien Ebah Tobie (Union)
  13. Parfait Tchoubia (Unisport)
  14. Yann Tsondo (Fondation Tafi)
  15. Thierry Abianda (Astres)
  16. Cédric Djeugoue (Dac 2000)
  17. Bruno Megaptche (Sable)
  18. Julien Momasso (Astres)
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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:48

Bisou Biya:Camer.bePaul Biya et ses équipes connaissent certainement de nombreux hôtels et supermarchés de luxe de Genève, ils connaissent certainement une foultitude de terrains de Golf, de cours de tennis, de pistes de jogging, de piscines, d’écoles de luxe et de grands hôpitaux, mais ils ne connaissent ni le bâtiment et la rue du Plat d’argent où Moumié fut empoissonné, ni le pavillon de l’hôpital de Genève où il fut déclaré mort.

La construction d’une nation est difficile. Le devoir de mémoire est pour elle ce qu’une enveloppe est pour une missive mise à la poste. L’enveloppe protège la lettre, la porte et la mène à bon port grâce à l’adresse du destinataire qui figure dans son dos sans perdre le nord en cas de problème car, sur sa face, figure les coordonnées de l’expéditeur. Le travail de la poste n’est qu’une façon de relier le passé (moment où vous écrivez votre lettre) au présent (sa mise à la poste) et au futur (sa réception à destination ou son retour à l’expéditeur). Autant l’enveloppe permet à la poste de savoir d’où vient une missive et où elle doit aller, autant le devoir de mémoire donne, rappelle et transmet à un peuple les fondements de sa trajectoire comme sujet politique afin de mieux percevoir et évaluer les objectifs de son projet de vie. Cela dit, diriger le Cameroun sans institutionnalisation efficace d’un devoir de mémoire tel que le fait le Renouveau National, revient à mettre une lettre à la poste sans enveloppe puis espérer qu’elle arrive à destination. C’est vouloir consolider la nation sans investir avec sérieux, sincérité et abnégation dans ce qu’on peut appeler ses totems civiques et ses totems politiques. C’est s’en moquer comme de l’an quarante.

* De Genève, « tombeau » de Félix Roland Moumié à Genève lieu de vacance du Renouveau National

Au Cameroun et aux yeux du monde, n’ayons pas peur des mots, le pouvoir en place à Yaoundé est complètement nu sur le plan de la mémoire. Il court dans cette tenue d’Adam et Eve à travers le village planétaire dont Genève est une des plaques tournantes dans tous les domaines. Comment peut-on expliquer que Genève, ville-tombeau de Félix Roland Moumié, ne soit pour le Président Camerounais qu’un lieu de repos, de détente, de remise en forme et de jouissance, si ce n’est par le déficit mémoriel total qu’incarne le Renouveau National dans son exercice du pouvoir depuis plus de trente ans ? Pour quelles raisons, si ce n’est par le mépris de la mémoire camerounaise au sein de la tradition politique qui donna naissance au Renouveau National, un régime camerounais tient le haut du pavé à Genève dans un hôtel de luxe alors cette ville est un territoire où la mort a frappé en plein cœur le combat international pour un Cameroun debout, jaloux de son indépendance et fier de le crier ?

Loin de nous l’idée et le besoin de vouloir faire de Genève une ville-tombeau et lugubre pour tous les Camerounais et leurs descendances. Elle ne le sera jamais et là n’est pas notre ambition. Une telle ambition serait vaine et sans fondements car Genève est une ville internationale où quiconque a le droit de travailler et d’habiter à l’instar de Félix Moumié qui y séjourna lui-même pour des transactions liées à son combat. Notre ambition, humble mais ô combien porteuse pour la mémoire des libertés au Cameroun et en Afrique, est de faire de Genève un lieu de mémoire du combat des Camerounais pour la liberté. Cette ambition ne s’impose pas à Genève ou aux Genevois et Genevoises mais aux Camerounais et Camerounaises dans un coin de leur tête chaque fois qu’ils sont à Genève. Un Camerounais où une Camerounaise qui vit à Genève avec ses enfants ou qui est de passage, devrait, au moins une fois dans sa vie, conduire sa femme, leurs enfants et ses amis, non seulement au lieu où si situait jadis le restaurant le Plat d’argent, endroit où Félix Moumié fut assassiné, mais aussi dans l’hôpital de Genève où il rendit l’âme quelques minutes après suite aux ravages du thallium mis dans son verre par les services secrets français de connivence avec le premier régime camerounais.

Autant il serait négligeable qu’un Camerounais isolé à Genève, sans aucune conscience politique et adepte du philistinisme ne fasse pas se mini pèlerinage mémoriel ne serait-ce qu’une fois, autant il est catastrophique et honteux qu’un régime camerounais incarné depuis 1982 par un acteur politique au courant de tout cet épisode douloureux, se cantonne dans le Genève du luxe et préfère l’air conditionnée de l’Intercontinental au travail de mémoire qui consisterait juste à aller déposer une gerbe de fleurs aux couleurs du Cameroun à l’endroit où un digne fils du pays fut assassiné. Mon Dieu, que ça aurait de la gueule qu’un jour la ville de Genève découvre un Président Camerounais qui fait venir la télévision pour immortaliser son discours et le dépôt d’une gerbe de fleurs aux couleurs du Cameroun aux endroits qui virent Félix Moumié vivant pour la dernière fois ! Ce Président-là aurait respecté pendant quelques heures, le sang versé par de jeunes Camerounais assassinés à la fleur de l’âge parce qu’ils refusèrent la colonisation de leur vie par les pouvoirs prédateurs. En attendant, habitat préféré de Biya, Genève est devenu dans l’imaginaire politique des Camerounais, une ville de joie, de vacance du pouvoir, de son repos et de sa jouissance, en contraste avec le repos éternel que Moumié y a trouvé.

* Pourquoi ce déficit mémoriel du Renouveau National ?

A Genève il y a deux villes dans la ville. Le Genève rutilant de modernité est celui des institutions internationales, des hôtels de luxe et de tous les attributs et défauts de la vie moderne. C’est dans le vieux Genève, mémoire du Genève ancien et modernisé accessoirement de façon à ne pas détruire son esthétisme architectural d’antan, que se trouve le bâtiment qui, jadis, était celui du Plat d’Argent, restaurant où fut empoisonné Félix Moumié. Ayant été Président de la Fondation Moumié pendant plusieurs années, nous y avons été bien reçu autant qu’au pavillon de l’hôpital de Genève où Moumié rendit l’âme. Faire ce parcours à Genève ne vous laisse pas intact sur le plan émotionnel car c’est un véritable pèlerinage mémoriel. C’est un périple à travers des lieux et des endroits où bâtit pour la dernière fois le cœur d’un grand Camerounais. Vous mettez vos pas sur ses derniers pas, vous arpentez des territoires de la mémoire camerounaise des luttes, vous scrutez ses traces sur les murs et cela vous marque à jamais. C’est ce travail d’éveil des Camerounais à la mémoire que met en place la Fondation Moumié par l’institution d’un Prix Moumié qui fait écho au cri de liberté des héros africains des indépendances et encourage ceux qui le poursuivent de nos jours. Le Cercle Félix Moumié et le groupe Citoyen pour la mémoire suivent les mêmes sentiers au sein de la diaspora camerounaise.

Le débat politique et même historique fondamental pour notre pays et la construction de sa nation est le suivant : devenu un abonné de l’Intercontinental de Genève qui se trouve dans le Genève moderne, le Président Camerounais n’a jamais mis les pieds dans les endroits mémoriels dont nous parlons. En conséquence, Paul Biya et ses équipes connaissent certainement de nombreux hôtels et supermarchés de luxe de Genève, ils connaissent certainement une foultitude de terrains de Golf, de cours de tennis, de pistes de jogging, de piscines, d’écoles de luxe et de grands hôpitaux, mais ils ne connaissent ni le bâtiment et la rue du Plat d’argent où Moumié fut empoissonné, ni le pavillon de l’hôpital de Genève où il fut déclaré mort.

Les raisons explicatives de ce déficit mémoriel se trouvent dans la trajectoire politique de l’homme du 6 novembre 1982. L’aversion du Renouveau National envers le devoir de mémoire est liée à une caractéristique historique de son génome politique de départ. Son ADN politique, étant donné que le Biyaïsme est issu du régime Ahidjo, est historiquement programmé contre les héros camerounais des luttes d’indépendance. C’est cette programmation anti-mémoire de lutte qui a fait le fonds de commerce du premier régime

camerounais où Biya occupa de hautes responsabilités depuis toujours et qui lui céda le pouvoir en 1982. La préférence révélée du Renouveau National contre le travail de mémoire n’est donc pas une surprise mais un juste retour des choses d’un régime politique qui ne peut se déployer en ignorant les conditions politiques antécédentes qui lui ont donné naissance. Ces conditions-là ont fait des combattants camerounais pour l’indépendance des maquisards dont il faut ignorer les vies, diaboliser l’œuvre et effacer les traces politiques par l’absence d’un travail de mémoire conséquent : les gènes de base de la programmation politique du Renouveau National sont les mêmes que les gènes des base de la programmation politique d’Ahmadou Ahidjo dont le but était de phagocyter l’âme immortelle du peuple camerounais.

Un autre élément peut être mis exergue dans cette trajectoire politique de Biya, c’est l’absence sidérante d’un épisode fortement militant pour l’indépendance réelle du Cameroun dans l’œuvre politique du Président camerounais actuel. L’absence de militantisme dans le parcours politique d’un Président par rapport au combat pour la liberté de son pays est un frein au devoir de mémoire étant donné qu’il n’a pas cette option dans son éthos politique et qu’elle ne lui a pas servi à prendre le pouvoir. En conséquence, le Président camerounais qui était très souvent muet dans ces débats au Cameroun jusque dans les années septante (qui ne dit mot consent), préfère rester tel qu’il a toujours été, c’est-à-dire un leader politique transparent sur le plan de la mémoire. Et le drame du pays tout entier – cela explique par ailleurs son pillage depuis le sommet de l’Etat – est qu’il est dirigé par des individus qui n’ont jamais réellement milité pour son indépendance réelle. Tous ceux qui l’ont fait ont été liquidés sans autres formes de procès. Par voies de conséquences, ceux qui dirigent ont le pouvoir politique comme un enfant porte une Kalachnikov : on ne devient pas des bâtisseurs de la nation ex nihilo alors que son ADN politique de base est contre ces bâtisseurs.

Un autre aspect qui peut expliquer ce mépris du devoir de mémoire est plus actuel. Il est lié au fait que le Biyaïsme s’incarne comme jouissance pure et simple et permanente des privilèges du pouvoir dans un présentisme de la pensée et de la pratique politiques où le présent compte plus que la passé en ce sens qu’il est le moment le plus efficace pour la reproduction éternelle du régime. C’est cette jouissance ici et maintenant qui explique pourquoi les prisons du pays sont pleines de ministres, de directeurs et de secrétaires généraux de la présidence. C’est le mépris du passé et le confinement du futur à sa reproduction individuelle comme maître des lieux qui font que la justice est mise au pas de l’exécutif, le vote au service de l’électoralisme et le pouvoir exécutif au service de la domination permanente des masses. Autant de choses que la mémoire camerounaise des luttes condamnait sans limites. Avec un pays et des dirigeants installés dans un temps fugace et les choses de même nature, les totems civiques et les totems politiques de Genève, c'est-à-dire le Plat d’argent où Moumié fut empoisonné au thallium et l’hôpital genevois ou mourut Félix Roland Moumié, ne sont pas les totems du Renouveau National. Ceux-ci sont les hôtels de luxe, les magasins de luxe, les hôpitaux de luxe, les voitures de luxe, les banques de luxe et les quartiers de luxe comme le Genève ultramoderne. Ce dernier est l’horizon territorial, social et politique indépassable du Renouveau National et, automatiquement, sa barrière à l’entrée du Vieux Genève, endroit où se trouvent toujours les empreintes de l’esprit de lutte de Félix Roland Moumié.

* Thierry AMOUGOU, prof. Université catholique de Louvain, ancien Président de la Fondation Moumié, Fondateur et animateur du CRESPOL (Cercle de Réflexions Sociales, Politiques et Economiques de Louvain).

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:43

Cameroun - Démission et déchéance : Mgr Victor Tonye Bakot sera-t-il traduit à la justice religieuse (Curie Romaine) ?Selon quelques sources, l’ancien Archevêque déchu de Yaoundé pourrait être traduit devant les juridictions prévues par la curie romaine. Ce socle constitutionnel qui est la base de la gestion de toutes les affaires du Vatican (actuellement en révision devant de nombreuses incongruités relevées et son âge (plus de 2000 ans)), pourrait intervenir devant la situation scabreuse dans laquelle Mgr Victor Tonye Bakot a foutu l’Archidiocèse de Yaoundé.

Pendant que des indiscrétions affirmaient que Mgr Victor Tonye Bakot a été coopté dans les « coulisses » par le Vatican pour un poste compte tenu de sa proximité avec Benoit XVI, l’ancien « locataire » du Vatican, d’autres ont la certitude que le nouveau Pape François 1er voudra chercher à appliquer pour une fois la réglementation de la curie romaine.

La curie romaine, définie par le canon 360 du code du droit canonique qui stipule que c’est un instrument dont se sert le Pontife suprême c'est-à-dire le Pape François 1er pour traiter les affaires de l’église toute entière. Sous l’autorité du Pape François 1er, elle est composée de la Secrétairerie d’Etat ou Secrétariat du Pape, du Conseil pour les affaires publiques de l’Eglise, les Congrégations, Tribunaux et autres instituts. Dans toute cette constellation, la curie romaine a prévue dans les cas tels que celui de Mgr Tonye Bakot Victor trois tribunaux qui sont : La pénitencerie apostolique, le tribunal suprême de la Signature apostolique et la Rote romaine.

Actuellement géré par le Cardinal Tarcisio Bertone, arrivé à ce poste le 15 Septembre 2006 après une nomination de Benoit XVI, l’un de ces tribunaux a permis de juger l’ancien majordome du Pape Benoit XVI, auteur du scandale de Vatileaks ; comme pour dire que « le linge sale se lave en famille ». Sa longue collaboration avec Benoit XVI, de la même « obédience » religieuse que Mgr Victor Tonye Bakot, ne lui permettra peut-être pas de « punir » l’ancien Archevêque de Yaoundé pour sa « têtutesse »  contre les instructions du Vatican.

Par contre pour la révision de la curie romaine, François 1er a nommé l’évêque auxiliaire Francesco Coccopalmerio, président du conseil pontifical pour des textes législatifs. A son arrivée le Souverain Pontife a constaté, comme l’avait fait l’un de ces prédécesseurs, que les textes applicables de la curie romaine sont « vieillots ». Révisé et adapté au monde actuel, cette curie romaine apportera beaucoup d’amélioration dans l’exercice des fonctions de la grande famille de l’église romaine.

Les attentes des ouailles

Emveng, Bamiléké, prêtres, parents d’élèves ayant été heurtés par le prélat n’attendent que justice. Celle du Vatican en l’occurrence agi de façon complexe, loin de l’âpreté de la justice populaire ou générale.

Mgr Victor Tonye Bakot dont on dit avoir échappé à un assassinat très récemment pour faire croire au Vatican qu’il est une victime alors que c’est le contraire, attend son heure entre quelques homélies qu’il a encore le courage de faire et la pénitence qu’est la prière. Seul ce DIEU dont il s’est targué avoir servi et prier toutes ces années à le dernier mot. Just Wait and See.

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:41

Cameroun - Socam : Charly Nelle recherché pour filouterie d’hôtelL’administrateur de la Socam et non moins artiste camerounais est activement recherché par la police pour le non paiement d’une facture d’hôtel après avoir pris la peine d’y séjourner en signant des factures au nom de la Socam alors qu’il n’était ni en mission ni mandaté.

Que ce passe-t-il encore dans cet antre de la mafia qui a vu Odile Ngaska être enfin écarté après des années de dénonciations ? Aujourd’hui le trouble vient encore d’emparer la gestion courante de la structure qui a depuis des difficultés à redémarrer avec à la clé beaucoup de créances impayées et contractées par l’ancienne direction générale.

Mais au lieu de chercher à résoudre ces difficultés, quelques artistes aux « maux de poches » récurrents fomentent dans les coulisses des subterfuges pour évincer l’équipe installée actuellement alors qu’une Assemblée générale extraordinaire vient d’être convoqué pour le 18 Septembre 2013 aux fins de donner soit quitus au Conseil d’administration actuel soit mettre en selle un autre Conseil d’administration qui terminera le mandat en cours et présentera un bilan pour ensuite élire d’ici un an et demi un nouveau Conseil d’administration qui aura la lourde charge de siéger aux destinées de la Socam pendant encore 3 ans.

Parmi ces trouble-fête, figure en bonne place Charly Nelle. Cet artiste qui a déjà une réputation de « gigolo » vient de mettre à nu le fonctionnement kafkaien qu’avait instauré Odile Ngaska à la Socam. Selon des sources, quelques administrateurs habitués à des largesses de l’ancienne Pca, Odile Ngaska, qui de tant à autre donnait un peu de pain à ceux-ci pour qu’ils ferment les yeux sur les « exactions » perpétrées par elle dans les caisses de la société ; avaient cru qu’aucune fin n’était à mettre à l’actif d’Odile Ngaska.

Les mêmes sources nous confient que l’artiste filou et recherché aujourd’hui, Charly Nelle, avait pour habitude de venir sur Yaoundé, de loger dans cet hôtel et de prendre un véhicule en location durant le long séjour sur Yaoundé tout ceci tous frais payés par la Socam qui s’en foutait éperdument des objectifs a elle assigné qui est pour le principal la collecte, le reversement et la répartition des droits des artistes membres dans le strict respect des textes de la société.

125 000 Fcfa selon des indiscrétions est ainsi le montant total du préjudice actuellement causé par Nelle Charly à l’hotel Somatel en attendant les dommages qui pourraient être demandés. Ridicule ! Dira-t-on, mais tel est le prix de l’incurie à la Socam.

Moussa Haissam, administrateur chargé des affaires courantes vient de mettre fin à cette imposture ; raison pour laquelle sa tête est désormais mis à prix. Devant lui se dresse les autres administrateurs qui ne voudraient en aucun cas perdre leurs avantages indus. Ceux-ci qui viennent de tenter d’organiser un conseil d’administration aux forceps (sans l’aval du Minac (Ministère des Arts et de la Culture) et de la CPMC (Commission Permanente de Médiation et de Contrôle)) avec comme résolutions l’éviction de Moussa Haissam et la nomination du frère d’Odile Ngaska au poste de Directeur General alors qu’il vient d’être suspendu en tant que Délégué régional du Centre-Sud-Est par Moussa Haissam pour « gestion floue » en attendant l’audit de la structure. Par voie d’huissier le MINAC conjointement avec la CPMC vont les notifier de ne pas organiser ce conseil d’administration jusqu’à la tenue de l’Assemblée général extraordinaire car l’urgence ne s’y prête pas.

Le mot d’ordre général actuel qui est l’accalmie ne semble donc pas être partagée par tous. Ont-ils peur des révélations fracassantes sur leur implication dans des décaissements frauduleux  ou des deals? L’avenir nous dira. Pour le moment l’instant est à la sérénité et à la préparation par le gouvernement des échéances électorales.

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:39

Cameroun : Le Dg d’Hysacam au tribunalMichel Ngapanoun est accusé d’actes de vandalisme et de pillage dans une clinique.

Le Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo a été saisi pour connaitre de l’affaire ministère public et Roger Michel Ngoulla K, Tchinou contre Tchamabe, Augustin Mbami, Michel Ngapanoun, Félix Kalla et autres. Les faits reprochés aux accusés sont, entre autres, le pillage en bande, le vol et la destruction. A l’ouverture des débats lundi 5 août 2013, le tribunal a rejeté la demande de Me Mezop, l’un des conseils de la défense, qui a sollicité un renvoi pour absence de ses témoins et production de la copie conforme de l’acte de décès de feu Me Mbami, ancien conseil du directeur général d’Hysacam, Michel Ngapanoun.

Le Dr Roger Ngoulla a expliqué qu’en octobre 2008, des gros bras sont venus en son absence dans la clinique du Berceau où il était directeur et locataire. Ils ont détruit l’immeuble, les meubles et les ont jetés dans la rue. « Les destructeurs m’ont fait savoir qu’ils ont été envoyés par le directeur général d’Hysacam qui affirme être le propriétaire de l’immeuble », a-t-il déclaré.

Jean Phillipe Tchinou, l’ayant droit, accuse Michel Ngapanoun d’avoir envoyé des gros bras pour détruire son bâtiment. Selon lui, Michel Ngapanoun a envoyé un huissier de justice, quelques jours plus tôt, pour remettre au directeur de la clinique une demande de libération des lieux. « J’ai pu obtenir un jugement de la Cour suprême qui a cassé la décision et annulé la vente. Le ministère des Domaines a également remis un document pour annuler la vente », a-t-il ajouté.

Pomi Mbianfeng, ancienne caissière et secrétaire de la clinique, a témoigné : « Les gros bras ont emporté ma table et une somme de 500 000 F.Cfa dans la caisse. Ils m’ont bousculé et j’ai cassé ma cheville ». Mme Simo, un autre témoin, était comptable en 2008 à la clinique du Berceau. Elle a affirmé avoir reconnu Me Tchamabe sur les lieux. L’affaire a été renvoyée au 2 septembre 2013 à la demande du ministère public pour ses réquisitions.

En rappel, l’immeuble a été acheté en 2006 par le directeur général d’Hysacam à 153 millions de F Cfa, à l’issue d’une vente aux enchères sur saisie immobilière opérée par la Bicec. Michel Ngapanoun revendique son droit de propriété sur l’immeuble de deux étages avec 40 chambres d’hospitalisation. Une requête au nom de Michel Ngapanoun a été adressée au directeur de la clinique pour l’expulser. Après les casses perpétrées par les gros bras, les victimes ont saisi le juge. Michel Ngapanoun et ses collaborateurs ont été entendus et inculpés.

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 14:19

Selon la source du site internet du comité technique de l'EITI Cameroun, La production pétrolière au Cameroun continue à décliner en raison de la maturation des champs de pétrole et du manque d'investissement, mais les revenus du gouvernement provenant de ce secteur demeurent stables, avec une moyenne annuelle de 1,2 milliard de dollars US.

Ceci est lié à la hausse du prix du pétrole et aux nouveaux revenus provenant des frais de transit sur ​​le pipeline Tchad-Cameroun, comme le révèle un rapport publié par l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) Cameroun.

L'ITIE est la Norme mondiale qui promeut la transparence des revenus issus de l'exploitation des ressources naturelles.

En mettant en œuvre l'ITIE, le Cameroun doit publier chaque année un rapport ITIE et l'information ne doit pas dater de plus de deux ans maximum. Dans ces rapports, les entreprises révèlent ce qu'elles ont payé, les gouvernements révèlent combien ils ont reçu et une partie tierce compare les deux ensembles de données.

Le Cameroun a publié deux rapports ITIE en mars 2013 avec des données issues de 2009 et 2010  Le Cameroun doit publier un rapport ITIE 2011 d'ici le 15 août 2013 afin de se conformer aux Exigences de l'ITIE de déclaration régulière et ponctuelle.

Les rapports ITIE montrent que la production pétrolière a diminué jusqu'à atteindre un taux de 12% par an de 2008 à 2010, lorsqu'elle est tombée à moins de 24 millions de barils. Malgré cette baisse, les produits pétroliers représentaient 50% des exportations totales en 2010.

Selon les rapports, le gouvernement a perçu 66% de tout le pétrole produit dans le pays, selon les accords basés sur les "contrats de partage de production" passés avec les entreprises pétrolières.Pour le gouvernement, la vente du pétrole données par les entreprises constituait la source de revenus la plus importante issus des industries extractives.

Selon les rapports, le gouvernement a perçu 66% de tout le pétrole produit dans le pays, selon les accords basés sur les "contrats de partage de production" passés avec les entreprises pétrolières.Pour le gouvernement, la vente du pétrole données par les entreprises constituait la source de revenus la plus importante issus des industries extractives.

Le Cameroun lève le voile

Parmi les 17 entreprises pétrolières et d'exploitation du gaz opérant au Cameroun, les trois contributeurs les plus importants sont l'entreprise publique Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), Pecten Cameroun et Total, qui ont payé 88% du total des taxes déclarées.

Le niveau de divulgation de la  SNH était sans précédent et comprenait toutes les activités commerciales de la compagnie pétrolière nationale : les quantités d'hydrocarbures reçues et vendues au nom de l'État, ses paiements effectués au gouvernement, et les revenus alloués par le Parlement pour son fonctionnement.

Les rapports détaillés de la SNH étaient essentiels pour fournir un aperçu plus complet des recettes fiscales provenant du secteur pétrolier, gazier et minier pour les institutions de contrôle, telles que le Parlement et le bureau du vérificateur général.

Avec une qualité améliorée et des déclarations plus ponctuelles, les rapports ITIE du Cameroun permettront de faire la lumière sur ce secteur clé de l'économie et d'améliorer la gestion des revenus. Le Cameroun n'avait pas d'exploitation minière à l'échelle industrielle en 2010 et le secteur n'a dégagé que seulement 2% des revenus extractifs.

Les rapports décrivent aussi la «propriété réelle» pour 16 contrats relatifs à la production de pétrole. Les informations sur la propriété réelle permettent de clarifier qui possède et contrôle réellement les entreprises opérant au Cameroun.

En 2011, le Cameroun avait mené sa première Validation, le mécanisme d'assurance de la qualité de l'ITIE, mais n'avait pas réussi à atteindre la Conformité aux Règles de l'ITIE. Une seconde Validation devrait être achevée d'ici le 15 août 2012.

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