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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:39
Audiences
© Présidence par C I bou T
Audiences du chef de l`Etat: Le président Alassane Ouattara reçoit Tiémoko Koné, Gouverneur de la BCEAO
Lundi 6 mai 2013. Abidjan. Le président Alassane Ouattara a accordé une audience au gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Koné (photo)




En marge de la 44e réunion du comité des gouverneurs des banques centrales de la CEDEAO du jeudi 25 juillet au Ghana (Accra), M. Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO et Président dudit comité a fait, avec Abidjan.net, le point du processus de création d’une monnaie unique de la sous-région en cours. Entretien.

Que pouvons-nous retenir de la 44e réunion du comité des gouverneurs des banques centrales de la CEDEAO que vous présidez ?
C’est une réunion habituelle. En effet, ordinairement dans le cadre du processus d’intégration monétaire de la CEDEAO, les gouverneurs des banques centrales se réunissent pour faire le point des différentes actions qui ont été inscrites dans la feuille de route décidée par les Chefs d’Etat pour parvenir à ladite intégration. Je rappelle que les objectifs fixés par les Chefs d’Etat, c’est qu’en 2015, la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) – Ndr qui regroupe les Etats de la CEDEAO non membres de l’UEMOA – doit être intégrée et avoir une monnaie unique au même titre que la zone UEMOA qui a déjà une monnaie unique et une banque centrale unique. Ensuite, à l’horizon 2020, les deux institutions à savoir l’UEMOA et la ZMAO doivent fusionner pour avoir la monnaie unique de la CEDEAO qui est l’objectif final à atteindre. Les réunions de l’AMAO sont toujours précédées par les réunions de la ZMAO c’est-à-dire la future zone monétaire des autres Etats de la CEDEAO. Ces réunions ont pour but de faire le point sur l’avancement du processus.

Ce processus avance-t-il sans accrocs ?
Au niveau du Comité des Gouverneurs de la CEDEAO que je préside, nous avons pour rôle de faire le point sur l’avancement du processus dans sa globalité. Il est évident qu’au niveau de la ZMAO (l’autre zone qui doit faire sa monnaie en 2015), les gouverneurs concernés font le point et examinent si les conditions préalables sont toutes respectées. Ces conditions ne sont autres que les convergences entre les économies qui doivent permettre la création d’une monnaie unique. Il est évident que le processus suit son cours et qu’une évaluation est faite au niveau des pays en question. Je ne puis vous dire de façon précise si les convergences sont réussies ou pas mais une chose est sûre, certains Etats peuvent présenter individuellement des difficultés par rapport à leur situation économique et par rapport à l’évolution d’ensemble de l’économie. Une réunion de convergence des pays de la ZMAO devrait se tenir au lendemain de cette 44e réunion avec les gouverneurs et les ministres des finances et cela permettra de faire le point définitivement sur les difficultés et autres problèmes à résoudre au niveau de ses pays.

Nous sommes en 2013 et la création de la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest est attendue à l’horizon 2020. Ce délai n’est-il pas court ? Est-ce que vous y croyez ?

Bien sûr que j’y crois. Comme je l’ai dit, c’est même une nécessité à terme. Je l’ai dit dans mon discours de présentation que ce n’est pas seulement une vue mais une vision. C’est quelque chose qui correspond à une réalité, il faut qu’il y ait une intégration des économies africaines pour qu’effectivement ces économies puissent profiter de toutes les économies d’échelles et de tout le potentiel dont dispose la sous-région pour avoir une croissance beaucoup plus rapide et pour avoir une amélioration plus sensible et importante du niveau de vie des populations. C’est pour ces raisons que j’y crois. Cependant, il faut y mettre la volonté, une volonté politique affirmée par les Chefs d’Etat. Il faut que les opérations pratiques soient menées pour arriver à faire converger les économies et parvenir à la création d’une monnaie commune.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:28

Allemagne/Gabin Anapack" Soutenons tous Vipère de Ndikinimeki"Arrivé en Allemagne á l´âge de 11 ans, Gabin Anapack a flirté avec une sélection nationale du Cameroun des moins de 21 ans et a joué jusqu´en 3è division du championnat allemand. Il compte parmi les rares africains en Europe, spécialiste dans l´incinération des déchets ménagers, ce qui le conduit à mettre ses compétences au service de grandes sociétés européennes basées en Arabie Saoudite..

Malgré plusieurs années passées en Europe, Gabin Anapak n´oublie pas ses origines et profite de cet entretien pour lancer un appel à soutenir l´équipe de football de sa ville natale, Vipère de Ndikinimeki, afin qu´elle retrouve son lustre d´antan, du temps de Yalen, Bombard, Bakondon, Beas et autres.

Qui est Gabin Anapak?

Gabin Anapack est un petit-fils et fils Nebolen de par son père. Je suis de la descendance de la famille Ndoknonoho, dont le grand-père est Hilmann à Ndikinimeki.Je suis un Munen pur sang.

Vous vivez en Allemagne depuis plusieurs années. Que faites-vous concrètement?

Disons que j´ai quitté le Cameroun très jeune; C´est à dire que j´arrive en Allemagne en 1982; j´avais 11 ans à l´époque. Professionnellement, je suis ingénieur de projets. Je suis ingénieur de génie civil et travaille pour une entreprise qui fait dans le nettoyage industriel des usines d´incinération de déchets ménagers.

Vous êtes aussi un ancien footballeur...

S´agissant du football, j´ai fait partie d´une présélection nationale du Cameroun des U-21 en Allemagne et retenu avec les joueurs comme Geremi Ndjitap. À part cela, j´ai joué au plus haut niveau ici jusqu´en 3ème division.

Quelle attache avez-vous encore avec votre village à Ndiki?

En général, lorsque je suis au Cameroun, je vais directement à Ndiki qui est mon point d´attache, avant de revenir sur la capitale. À mon niveau, j´essaie d´apporter du soutien en faisant des dons á l´école CEBEC de Ndiki, lá même où j´ai fait mon cycle primaire.

Au niveau de la politique, je sais que c´est un cousin paternel qui dirige la mairie, mais je ne suis pas très actif dans ce domaine-là. Mais comme je suis quelqu´un très attaché au football, cela fait qu´il m´oriente beaucoup plus à le soutenir au niveau de Vipère de Ndikinimeki. Sauf que le véritable problème chez nous est que les joueurs quittent la ville de Ndiki pour les grandes villes. Ce qui pose un problème d´infrastructures à la base alors que nous avons plusieurs lycées. Or à l´époque de la grande équipe de Vipère de Ndiki, la plupart des joueurs venaient du CES de Ndiki et plus tard, du lycée de Ndiki.

Pour ma part, j´invite tous les frères et sœurs de la diaspora désireux de soutenir cette équipe á se manifester. Celui ou celle qui se sent donc banen devra alors penser aux frères et sœurs restés au pays.

C´est cela votre message á la communauté banen?

Mon message est que nous devons être très unis, nous devons toujours porter très haut le fanion banen qui est très important parce que c´est en prenant part aux tournois comme celui-ci (2ème édition Tournoi des vétérans de Cologne du 20 juillet 2013) qu´on découvre ou rencontre un membre de sa famille, un frère. Le plus important, c´est de savoir que nous regardons dans la même direction.

Merci monsieur Gabin Anapak

 

C´est moi qui vous remercie pour cet entretien qui me permet de dire quelque chose à la face du monde et de m´adresser á mes frères et sœurs au Cameroun et dans la diaspora.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:27

Originaire de Bamenda, Ephraim Ngwafor Ndeh est né le 19 mars 1953 à Mankon, de Gideon Anye et lydia Nyamgoh. Il a passé son enfance à Limbe et c’est naturellement dans cette ville portuaire du Sud-ouest Cameroun qu’il fera ses études primaires, de 1958 à 1965 à la National Authority School Bota, sanctionnées par le first school Living Certificate. Il poursuivra ses études secondaires au Saint Joseph’s College Sasse of Buea de 1965 à 1973.

Publié le 21 juillet 2013
 
 
commentaires

Il y obtiendra le GCE Ordinary Level en 1970 et trois ans plus tard (1973), le GCE Advanced Level, diplôme qui sanctionne la fin des études secondaires.

Il s’est ensuite dirigé du côté de Yaoundé. En 1973, il s’est inscrit à la faculté de droit de l’université de Yaoundé et en sortira en 1977 nanti d’une licence en droit. En 1977, il s’envole du côté du Canada et s’inscrit à la Dalhousie Law School. Il graduera en 1978 muni du LLM. Il s’est ensuite dirigé à Londres et obtient un PHD à l’Université de Londres.

Après sa formation académique, il retourne au pays et est recruté comme enseignant à la Faculté de droit et science académique de Yaoundé. Il est promu Maître de conférence en 1992, puis Professeur en janvier 1998. Dans les universités camerounaises, il a été tour à tour Chef de division, Directeur des Affaires Académique et de la Coopération à l’Université de Yaoundé, puis Recteur de l’Université de Yaoundé II (du 6 octobre 1995-30 octobre 1998).

Il est également Chef du département de droit commun à l’université de Yaoundé, membre du Barreau du Cameroun, Conseiller Juridique de HydroMine Inc à New York (Mine, construction de port, énergie etc.), Conseiller Juridique de BSM Petroleum Nigéria, Conseiller Juridique à l’Autorité Aéronautique Civile du Cameroun, Membre de la Cour Internationale d’Arbitrage de Londres (LCIA), Membre de la Cour Permanente des Nations Unies pour la Résolution des conflits Internationaux.

Il est aussi auteur de douze livres et une trentaine de revues.

Il ajoutera une casquette à son curriculum vitae, celle de la reconstruction du football camerounais

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:26

PARIS, France, 26 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Quai d’Orsay - Déclarations du porte-parole

La France condamne avec la plus grande fermeté l’attaque perpétrée jeudi 25 juillet contre l’ambassade des Émirats arabes unis à Tripoli.

Nous exprimons notre solidarité au personnel de cette représentation ainsi qu’aux autorités émiriennes.

La construction d’un État de droit et l’accélération du processus de transition selon un calendrier connu sont les conditions premières de la sécurité.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:16

Cameroun - Après les investitures à Ndikinimeki...: Des militants du RDPC désavouent James Onobiono et Paul Célestin NdembiyembeUn mémorandum des militants de l'arrondissement du Mbam et Inoubou adressé au Président du Rdpc, Paul Biya. Une marche de protestation organisée dans les rues de la ville de Ndikiniméki. Le mémorandum signé des quatre têtes de liste pour les Investitures aux élections municipales dans l'arrondissement de Ndikiniméki est sans tournures de style.

La correspondance adressée au Président national du Rdpc et Président de la République en date du 18 juillet 2013 dénonce «l'immixtion de certaines élites intérieures et extérieures dans la gestion des affaires politiques de l'arrondissement de Ndikiniméki à l'instar de messieurs Ehet Salomon chargé de mission au cabinet civil, Paul Célestin Ndembiyembe, James Onobiono.

Des membres de la commission communale d'investiture accusés par les têtes de liste Marie-Madeleine Missi, membre de la section Rdpc du Mbam et Inoubou, Crescentia Ongondenli, vice-présidente de la section Ofrdpc du Mbam et Inoubou, Patrice Bessoubel, Secrétaire de section Rdpc du Mbam et Inoubou IV et Emmanuel Ombol, Président de la sous-section Rdpc Ndiki urbain.

Dans les faits, la correspondance signée des quatre têtes de listes à l'investiture dénoncent les facilités accordées au Maire sortant de la Commune d'arrondissement de Ndiki, Thomas Oubiegni par les membres de la commission d'investiture. Un Maire qui, à en croire la correspondance adressée au Président national du Rdpc, a «refusé de délivrer les extraits d'actes de naissance des candidats non-inscrits sur sa liste».

Tout comme les protestataires des investitures de Ndikiniméki évoquent «l'abus de pouvoir du maire sortant qui, jusqu'à ce jour, confisque les actes de naissance des militants et sympathisants du Rdpc à la mairie de Ndikiniméki. Des raisons pour les candidats recalés de cette circonscription électorale du Rdpc dans le Mbam de refuser «à jamais, la présence des camarades Bagueka Assobo, Ehet Salomon, Tikela Kemone, Paul Célestin Ndembiyembe, Bikout Julien, dans les commissions de notre département du Mbam et Inoubou. Une sollicitation à laquelle ces têtes de liste associent les militants de base de cette région. La correspondance adressée au Président national du Rdpc intervient à la suite d'un procès-verbal de constat dressé par les soins d'un huissier de justice requis à cet effet.

Mémorandum

Sur la même lancée, les têtes de listes recalées dénoncent la présence de «deux membres de la commission ayant délibéré, notamment Madame Sadet et Monsieur Oubelabout Julien», qui, à en croire la même correspondance, «se trouvaient être des membres de la liste de Monsieur Oubiegni (Le Maire sortant, Ndlr).

Dans la même veine, cette autre correspondance adressée au Président de la commission chargée du pré-contentieux électoral avec ampliation au Comité central du Rdpc dénonce le déroulement du processus ayant abouti aux investitures dans le Mbam et Inoubou. «Les délibérations se sont déroulées à huis clos en l'absence de tous les candidats et à aucun moment, aucun, consensus, ni aucun rapprochement n'a été tenté par la commission communale entre les trois listes concurrentes».

Signataire par délégation au nom de la liste requérante, Missi Ongbakiak indique que «les listes des différents candidats n'ont pas été rendues publiques par la commission communale; la même source affirme aussi que la liste de Sieur Bissiongol n'a pas reçu de récépissé de dépôt de dossier de candidatures». Pour matérialiser leur colère, une marche de protestation a eu lieu dans les rues de Ndikiniméki dans la journée du 19 juillet 2013. Marche au cours de laquelle le mémorandum adressé au Président national du Rdpc a été remis au sous-préfet de l'arrondissement de Ndikiniméki.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:15

Mvondo Nkodo a été élu le week-end dernier à Yaoundé au cours d’une réunion par la faction dissidente que pilotent Me Patrice Omgba Nsi et Stéphane Semengue. Pendant ce temps, Emile Onambelé Zibi, le président général, a déposé le dossier de la Société anonyme professionnelle sportive Tonnerre kalara club, en abrégé « S.A.P.S. Tkc » à la Ligue de football professionnel du Cameroun.

Publié le 25 juillet 2013
 
 
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Le feuilleton du conflit au sein de Tonnerre kalara club (Tkc) de Yaoundé n’est pas terminé. Malgré le fait que l’équipe de Mvog-Ada, sous la présidence d’Emile Onambelé Zibi, est partie prenante au championnat Mtn Elite One, qui est rendu à huit journées de la fin, le camp piloté par Me Patrice Omgba Nsi et Stéphane Semengue ne démord pas. Ils ont convoqué une assemblée générale le week-end dernier à Yaoundé au cours de laquelle Mvondo Nkodo a été élu président. Les objectifs qui lui ont été assignés sont de tout faire pour « sauver Tonnerre de Yaoundé », qui enchaîne de mauvais résultats depuis le début de la phase retour, avec pour conséquence son classement dans la zone de relégation.

« Ils viennent sauver quelle équipe ? Je ne parle pas de ça. On dit que les clubs refusent de se transformer en société. Nous avons tous des dossiers. On a des dossiers prêts. Des gens ont monté des faux dossiers pour dire qu’ils ont créé un Tonnerre bis. Lequel ? Tout se passe dans les résidences du président de la Ligue et vous croyez que c’est clair comme ça ? J’en profite pour vous dire que nous sommes déjà société, avec tous les documents légalisés. Nous n’avons pas voulu déposer ce dossier depuis, pour qu’il (le président de la Ligue, ndlr) comprenne que nous n’avons pas besoin de son million (l’argent mis à la disposition des clubs pour se constituer en société par la ligue, ndlr). Quand on parle de la Ligue, tout le monde doit être professionnel et nous le sommes », fulmine Emile Onambelé Zibi. L’original du registre de commerce qu’il nous présente indique les contours de la société « S.A.P.S. Tkc ».

A la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), l’on confirme que le dossier de la société S.A.P.S. TKC a été déposé mardi dernier. Soit un jour avant l’expiration du délai donné par le président de la Lfpc aux clubs pour se transformer en société. L’on se souvient que la bataille pour le contrôle de la société Tonnerre kalara club de Yaoundé S.A (Tkc S.A) a amené les différents protagonistes au tribunal de première instance d’Ekounou, à Yaoundé et dont le verdict avait été rendu en faveur de Me patrice Omgba Nsi. A ce jour, c’est la Société anonyme professionnelle sportive Tonnerre kalara club, en abrégé « S.A.P.S. Tkc », qui dispute le championnat Mtn Elite One.

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:09

Cameroun - Affaire Aboganena : Le Divisionnaire Messing Menanga attendu à la barre le 14 aoûtLe directeur des Renseignements généraux comparaitra le 14 août prochain comme témoin de l'accusation.

Les débats ne se sont pas toujours ouverts devant le Tpi de Yaoundé centre administratif dans l’affaire ministère public contre aboganena Jean marie, poursuivi, depuis le 09 avril 2013, date de son interpellation, pour des faits de violation de correspondance, détention de documents administratifs et de propagation de fausses nouvelles. La neuvième audience d’hier, mercredi 24 juillet 2013 a, une fois de plus, donné l’occasion aux deux avocats du Pdg de Jama conseils de dénoncer la vacuité des accusations du ministère public.

maîtres Kéou et elame s’élèvent tout aussi avec véhémence contre le dilatoire auquel se livre l’accusation, avec pour corolaire ces renvois à répétition dans le cadre d’un dossier vide, selon eux. a l’instar de ce énième renvoi concédé hier par le tribunal, à la demande du procureur de la République. il n’en faudra pas plus pour que les deux avocats exigent du juge Daïrou que les débats puissent s’ouvrir à la prochaine audience prévue le 14 août 2013. Une exigence à laquelle se plie le président du tribunal qui précise qu’il s’agit d’un renvoi ferme.

autrement dit, les débats s’ouvriront à la prochaine audience, que les témoins de l’accusation soient présents ou non. Des témoins régulièrement cités par le ministère public, mais qui, à en croire les plaintes du procureur meka, font faux bon à l’accusation. a l’instar du commissionnaire divisionnaire messing menanga Jean Louis, principal témoin de l’accusation. son nom est revenu en leitmotiv dans les plaintes du représentant du ministère public au cours de l’audience d’hier. «Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, a-t-il promis, pour faire comparaître ce témoin, et qu’il soit là ou pas, a-t-il conclu, les débats s’ouvriront».

Prenant la parole pour signifier son embarras et sa gêne à se présenter depuis trois mois devant un tribunal qui refuse de le juger alors même qu’il s’agit d’un flagrant délit, aboganena dénonce ce qu’il considère comme une justice aux ordres d’un fonctionnaire qui refuse de prendre sa retraite. et d’avouer qu’il regrette parfois d’être Camerounais parce que n’ayant pas eu l’opportunité de choisir le pays de sa naissance. Pour le Pdg de Jama Conseils, le procès intenté contre lui étale au grand jour les limites et les imperfections d’une justice qu’il estime inexistante. se refusant de peindre tout en noir le tableau, il loue au passage l’honnêteté du procureur de la République qui, à en croire aboganena, n’a pas les mains libres dans un dossier qu’on dit piloté depuis le sommet de la police.

Les instructions ayant été clairement données par la Chancellerie, croit-il savoir, pour qu’il soit maintenu le plus longtemps possible en prison. ecroué à la prison centrale de Kondengui depuis le 23 avril 2013, Jean marie aboganena avait été interpellé le 9 avril et gardé au secret, d’abord à la direction de la police judiciaire(Dpj) pendant 4 jours, ensuite dans les geôles du groupement spécial d’opérations (gso) où il dit avoir subit des traitements inhumains. De retour à la Dpj, il est déféré au parquet, inculpé et mis sous mandat de détention provisoire depuis lors pour répondre des faits de détention de documents administratifs, appartenant notamment à la police. Depuis la première audience du 24 avril dernier, aboganena attend toujours que les débats s’ouvrent pour qu’il puisse donner sa version des faits.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:15

 

Le retour d’Eric Maxim Choupo-Moting sur les terrains semblent surprendre. Mais l’international camerounais a travaillé très fort pour revenir après sa rechute de la mi-Avril. Alors qu’il pensait justement s’être sorti du guêpier, il s’est déchiré pour la seconde fois le menisque externe gauche pour la deuxième fois. Les prévisions semblaient pessimistes. Mais le jeune homme n’était que plus motivé et s’est fixé des objectifs ambitieux.

Publié le 24 juillet 2013
 
 

Bien que les prévisions aient été plutôt défavorables à son sujet, Eric Maxim Choupo-Moting a bien repris le chemin des stades de football.

Au début du mois de Juillet, il s’est fixé comme objectif à moyen terme d’être prêt pour l’entraînement avec ses coéquipiers dans deux semaines. Et il a tenu parole. Et pour couronner le tout, Samedi, il a livré quarante cing minute d’un match amical contre West Ham United. Il a a plutôt été bon.

Même si tout le groupe semble heureux de le revoir, son coach ne veut pas prendre trop de chance : "Même si Choupo, en qualité individuelle et technico tactique fait des choses exceptionnellement bonnes, il a encore besoin de temps".

Il aurait pu tout aussi marquer contre West Ham dans un match remporté par Mayence, 4-1. Il obtiendra une passe décisive en jouant sans s’économiser, ce qui est déjà un exploit au vu de sa longue période d’inactivité.

« C’était amusant de jouer de nouveau . Je manque encore un peu de rythme et de puissance, mais ce sera mieux de match en match. Ce fut un bon test ».

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:12

Cameroun - Fécafoot : 20 jours de dégâts collatérauxLa Fédération internationale de football association (Fifa) a prononcé lundi dernier la levée de la suspension qui pesait sur la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) depuis le 4 juillet 2013. Ceci après la constitution et l'installation du Comité de normalisation prescrit par Zurich pour tenter de trouver une issue à la crise qui sévit dans le football camerounais depuis le début du processus électoral en mars dernier. Le facsimilé de la Fifa, adressé à la Fécafoot 5 ce sujet, précise que: « [...] les clubs, les officiels et autres représentants de la Fécafoot peuvent reprendre immédiatement les activités interrompues.» Il est clair qu'à travers cette levée de suspension, les activités de la Féca¬foot reprennent leur cours normal. Le train va pouvoir se remettre en marche, même s'il faut reconnaitre qu'il prendra un peu de temps pour atteindre sa vitesse de croisière.

Cependant, les préjudices dans tous les sens du terme- subis par le Came¬roun pendant ce sursis de 20 jours seulement ne sont pas négligeables. La nation vert-rouge-jaune a vu deux de ses arbitres internationaux expulsés de la Coupe du monde de football des moins de 20 ans en Turquie. Evariste Mekouande et Alioum Sidi ont certes reçu chacun la totalité de ses frais participation, mais il est évident que cette décision d'écourter leur séjour Turc a constitué une énorme frustration de la part des ambassadeurs camerounais. Et ce n'est pas tout! Les deux officiels camerounais, initialement programmes pour diriger le derby cairote entre Al Ably et le Zamalek ce mercredi en match en retard de la première journée de la Caf Champions league, se sont également vu remplacer alors qu'on restait dans l'expectative de la levée de la suspension.

«On va reprendre nos activités normalement. On espère que l'autorisation de la Fifa viendra dans les prochains jours pour nous permettre, de prendre part à la deuxième journée de la Ligue des champions africains. On devrait également officier à la prochaine journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014», s'épanche Evariste Mekounadé, joint hier au téléphone.

Toujours dans la foulée de cette crise, la sélection nationale A' a elle aussi essuyé un coup en voyant re¬porter (ultérieurement) son match des éliminatoires du Championnat d'Afrique des nations 2014 contre le Gabon, alors que l'entraineur national Emmanuel Ndoumbè Bosso et ses poulains avaient presque le pied à l'étrier après plus de deux semaines de préparation. Les dépenses consenties par les autorités pendant ce stage pour la préparation de l'équipe devraient être remises pour (re)fourbir les armes en vue de disputer la double confrontation reprogrammée samedi prochain.

«On était sensé se remobiliser aujourd'hui (hier, NDLR) pour une mise au vert qui va déboucher sur le match. Mais jusqu'ici, on attend toujours l'autorisation de la hiérarchie qui ne nous a toujours pas contacté pour un regroupement», confie Ndoumbé Bosso. En attendant que les troupes camerounaises se remobilisent, c'est la contestation qui fait écho à la Fédération gabonaise de football en ce moment. Le Gabon estime qu'il devrait remporter la partie sur tapis vert face aux Lions Indomptables en raison de leur suspension, même si les Panthères n'avaient préalable-ment pas effectué le déplacement de Yaoundé le 6 juillet dernier.

Tout à côté, Coton sport de Garoua, engagé en phases de poules de la Ligue des champions, a lui aussi été emballé dans l'incertitude de son calendrier africain. L'hypothèse de son exclusion de la compétition à un moment donne n'était pas écartée si les choses ne rentraient pas dans l'ordre. Au final, c'est suite à plusieurs ajournements dont le dernier survenu lundi dans la programmation de son premier match face au Sewé sport de Côte d'Ivoire que les Cotonniers tenteront dès le 10 août prochain d'aller chercher le titre d'Al Ahly d' Egypte.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:05

Cameroun - Eglises de réveil : Quand les pasteurs deviennent les feymenDes «hommes de Dieu» utilisent Bible, et l'ignorance des ouailles comme instruments d'escroquerie.

Dieu est miséricordieux, alléluia ! Pas un jour qui ne passe sans qu’on entende cette rengaine dans les églises. scandée à tue-tête par les fidèles, en majorité les femmes, foulards noués sur la tête, les yeux rivés vers le ciel, elles implorent Dieu afin de voir combler leurs désirs, même les plus inavouables. Ce samedi, o6 juillet 2013, à la paroisse presbytérienne saint michel de ngousso, au lieu-dit Transformateurngousso, il flotte un air de ferveur intense. 10h 30, une messe de bénédiction nuptiale s’ouvre. mais, le temple, niché entre quelques bâtisses en construction, n’a pas encore fait le plein d’oeuf. Deux tourtereaux sont là, emportés par les chants de la chorale.

Ils suivent aussi les versets bibliques, épelés par le collège des pasteurs. Tout se passe comme prévus. 45mn, après le début de l’office religieux, une supercherie à peine voilée se produit, juste au moment des offrandes. en fait, la moisson des offrandes n’ayant pas comblée les attentes, comme l’indique une ancienne d’église, les serviteurs de Dieu vont multiplier les stratagèmes. même la présence de l’épouse d’un joueur de l’équipe nationale de football n’a pas beaucoup aidé. Une situation, insoupçonnée pour le marié, qui videra de ses poches, son dernier billet de 10000Fcfa, pour inciter les fidèles à faire autant.

A un jet de pierre de cette église presbytérienne, au quartier omnisport, de telles circonstances sont aussi observables dans deux églises de réveil. Distant les uns des autres de moins de 2km, l’église des « Rachetés de Dieu » du pasteur nigérian enoch ndeboyo, dont l’architecture est comparable à celle des paroisses faisant partie de l’église catholique romaine, et, celle de la « cathédrale de la foi » du Pasteur Dr Dieunedors kamdem. Dans ces temples comme dans d’autres, d’obédiences religieuses pentecôtistes, de la ville de Yaoundé, se tiennent des études bibliques  payantes. elles ont lieu tous les samedis entre 8h et 16h. Un séminariste de l’eglise des «Rachetés de Dieu» témoigne que la formation coûte annuellement 60 000 Fcfa. Un montant un tantinet supérieur à celui pratiqué par la «Cathédrale de la foi ».

Dimanche, 21 juillet 2013. 11h 30. a l’eglise «Va et raconte», du Dr Tsala essomba, c’est jour de prière. Par groupe disparate les ouailles se dirigent à l’intérieur de ce temple. son esplanade est transformée en mini marché. Les bouteilles d’eau de 1,5l s’arrachent à 1000 et 5000Fcfa. on vend tout. a l’église pentecôtiste, située au carrefour nkomo, le pasteur entretient ses fidèles sur la dime. a la sainte église du christ» au  quartier Kondengui, les fidèles se fond rare. « Les ouailles ont fuit ce temple du fait de l’escroquerie d’un pasteur, aujourd’hui en Europe », renseigne un mécanicien du coin. Des accusations que récusent certains pasteurs des églises réveillées. or les faits sont têtus.

Escroquerie

En 2012, un rapport du Réseau des journalistes amis des droits et libertés (rejadhl) sur les églises de réveil accable certains de ces serviteurs de Dieu. ainsi peut-on lire qu’au mois de mai 2012 mokou Joël, pasteur de l’église «Christ Roi des anges» basée au quartier emombo, extorque 1000 000 Fcfa à une dame habitant le quartier madagascar. La victime, la nommé edith manfou lui aurait confié cette somme en échange de la guérison de sa fille atteinte d’épilepsie.

Ce rapport retrace aussi, les frasques du Pasteur, Thaddé olinga alias Pasto, de l’église « Vient et suit ». après avoir enlevé l’épouse d’un ancien détenu de la prison centrale de Yaoundé, ce « serviteur de Dieu » s’enfuira avec le véhicule de marque suzuki du concerné. il aurait promis d’aider sa victime, au moyen des prières, à sortir de Prison. Des cas comme ceux-ci, on en rencontre tous les jours. autant de faits d’escroquerie à la solde des pasteurs.

avant de reconnaître « qu’il y a certains pasteurs qui salissent le ministère de Dieu que nous prônons. Mais cela ne devrait pas jeter un discrédit sur toutes les églises pentecôtistes». Dans les tribunaux, les juges n’ont de cesse de condamner les pasteurs véreux. a Yaoundé, le tribunal d’ekounou, après 30 mois d'instruction, condamne le pasteur Jean Patrice evina evina, et son épouse soppi Yewah Julienne à trois mois d'emprisonnement et une autre condamnation avec sursis pendant trois ans. il lui est reproché des pratiques de sorcellerie et de diffamation en coaction. Ce couple doit aussi verser 1 500 000 F Cfa comme dommage et intérêt, à une autre plaignante. autant qu’on parlera librement de Dieu, les condamnations de la sorte ne finiront pas. vigilance

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