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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:03

Cameroun - Etats-Unis : Selon les Etats-Unis, Marafa, Edzoa prisonniers politiquesDans son rapport 2012 sur la situation au Cameroun, le gouvernement des Etats-Unis évoque le cas de ces détenus.

Le rapport 2012 des Etats-Unis sur les droits de l’homme n’est pas du tout tendre avec le Cameroun. Ce document relève que le Cameroun, caractérisé par une présidence forte, est dirigé par le même homme depuis 30 ans et par le même parti, le Rdpc, depuis sa création en 1985, mais précise surtout que la dernière  élection présidentielle, en septembre 2011, a été marquée par plusieurs irrégularités. Pour les Etats-Unis, les problèmes les plus importants relevés en 2012 au Cameroun dans le domaine des droits de l’homme sont les abus des forces de l’ordre, notamment sur les détenus, le refus de procès libres et transparents et la restriction de la liberté de manifestations publiques.

Si certains aspects évoqués par ce rapport ne sont pas nouveaux, l’on notera tout de même que, pour une fois, il porte un coup dur à l’opération Epervier, censée lutter contre la corruption et les détournements de deniers publics. Les arrestations de Marafa Hamidou Yaya et Inoni Ephraïm, tout comme les nouvelles charges retenues contre Titus Edzoa sont présentées dans ce rapport, où ils apparaissent comme des prisonniers politiques.

«Le 21 septembre, le Tribunal de grande instance du Mfoundi a rendu un verdict de culpabilité dans le procès de Marafa Hamidou Yaya, ancien secrétaire général de la présidence et ancien ministre d’Etat chargé de l’Administration territoriale et de la décentralisation pour corruption dans le cadre de l’achat d’un avion présidentiel en 2001. Le juge a lu un jugement de 1156 pages contenant essentiellement des allégations et des insinuations, mais peu de preuves, et a condamné Marafa à 25 ans de prison. Les observateurs ont relevé que beaucoup d’aspects de cette affaire avaient trait à une interférence de l’exécutif », lit-on dans le rapport.

La justice est également pointée du doigt dans le cadre du procès de Jean Marie Atangana, acquitté dans un premier temps, mais qui a par la suite été maintenu en prison sur la base de nouvelles charges. C’est également sur la base de nouvelles charges que Titus Edzoa et Thierry Michel Atangana ont été à nouveau condamnés, alors qu’ils avaient déjà purgé 15 ans de prison chacun dans le cadre d’une première affaire, rappelle le rapport.

Conditions rudes

Concernant toujours Marafa Hamidou Yaya, dont on se rappelle qu’il a reçu, le 4 juin dernier au Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed) la visite de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, le rapport s’attarde sur ses conditions de détention : « La police a arrêté Marafa quatre mois après sa sortie du gouvernement en décembre 2011. Les autorités l’ont maintenu dans des conditions rudes et lui ont refusé l’accès à ses conseils et sa famille avant de le transférer dans un centre de détention contrôlé par le ministre de la Défense, où il a été placé en isolement. Bien que l’accès à sa famille et à ses avocats a été restauré, il n’avait à sa disposition ni papier ni outil pour écrire, après qu’il a publié au début de sa détention plusieurs lettres qui ont embarrassé le parti au pouvoir, dont certains ministres en poste.

Les officiels ont également empêché aux avocats de Marafa, pendant un moment, l’accès aux preuves de l’Etat contre leur client ». Une autre personnalité citée dans le rapport du gouvernement américain comme une victime des autorités camerounaises, c’est Maurice Kamto. Il apparaît dans la section liberté d’association, où l’on rappelle l’interdiction, le 25 janvier 2012, par le sous-préfet de Yaoundé V, de la réunion au cours de laquelle le Mrc, son parti, devait être lancé. Le rapport poursuit : « Kamto et son Mrc ont continué d’être victime de harcèlement. Le 29 septembre, peu après le début de la réunion du Mrc qui avait dûment été déclarée aux autorités, le sous-préfet de Yaoundé I a surgi avec des gendarmes et des policiers au Complexe scolaire la Gaieté et a annulé la réunion, alléguant qu’elle n’était pas autorisée ».

Les autres aspects du rapport du gouvernement américain sur les droits de l’homme au Cameroun traitent de tortures, de traitements inhumains, des conditions de détention dans les prisons ou encore de la liberté de presse.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:01

Cameroun - opération epervier : Ngoh Ngoh et Esso en désaccord sur les cas Eyene Nlom et Eyeya ZangaFavorable à l'interpellation des Pca de la Sodecoton, le Minjustice buterait sur la réticence du Sg/Pr.

Les suites judiciaires données au rapport de la mission de vérification auprès de la société de développement du coton (sodecoton), adressé le 10 février 2012 par le ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’etat (Consupe), Henri eyebe ayissi, au secrétaire général de la présidence (sg/Pr), Ferdinand ngoh ngoh, font jaser dans le sérail.

La question au centre des discussions est de savoir pourquoi le Tribunal criminel spécial (Tcs) a ordonné des poursuites judiciaires à l’encontre de l’ex directeur général de la sodecoton et quelques-uns de ses collaborateurs et épargné les anciens présidents du conseil d’administration de cette entreprise (exercices 2005-2010), Roger moïse eyene nlom et Louis eyeya Zanga, également épinglés. eyebe ayissi recommandait pourtant «la traduction des auteurs des fautes et irrégularités devant le Conseil de discipline budgétaire et financière » et «la saisine, le cas échéant, des instances judiciaires compétentes pour les fautes de gestion et actes posés, susceptibles d’être qualifiés de crimes ou de délits par les lois et règlements en vigueur».

Mutations a pu accéder à une correspondance du procureur général près le Tribunal criminel spécial (Tcs), emile Zéphyrin nsoga, datée du 07 juin 2013. Cette correspondance dont l’objet est «malversations financières relevées à la Sodecoton dans le rapport de vérification du Contrôle supérieur de l’Etat» est adressée au chef du service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale.

Il en ressort tout d’abord que c’est bien le rapport signé du ministre eyebe ayissi (et non la note qui résulte du Cdbf du 27 mars 2013) qui est à l’origine des ennuis judiciaires de iya mohammed et de ses collaborateurs, Jean Fouagou et abdoulahi.

On en retient en plus que, le procureur près le Tcs (qui a adressé cette lettre avant le match-Cameroun-Togo du 9 juin 2013) a sélectionné les fautes de gestion imputables aux trois justiciables précités. Curiosité majeure, emile nsoga demande en fin de missive à son interlocuteur de la gendarmerie de «bien vouloir procéder à l’interpellation des nommés Iya Mohammed, Fouagou Jean et Abdoulahi, pour le reste, prendre préalablement l’attache de mon parquet général». C’est sur la base de cette correspondance qu’iya mohammed est cueilli au petit matin du 10 juin 2013, de retour de Lomé, après la défaite des Lions indomptables face aux eperviers (0-2).

Manifestement donc, la partition anti-iya était déjà écrite. La contre-performance de Lomé n’a été que le déclic. Questions cependant : pourquoi le procureur près le Tcs n’a pas ordonné l’interpellation de Jerôme minlend (commissaire aux comptes à la sodecoton), alors que dans sa correspondance, il demande une enquête approfondie, entre autres, sur «le paiement indu de la somme de 350 millions Fcfa imputable à Iya Mohammed et Jerôme Minlend» ? Pourquoi les anciens Pca de la sodecoton sont mis à l’abri de l’instruction judiciaire ?

Toutefois, sur la base d’indiscrétions fiables, mutations est en mesure d’indiquer que le ministère de la Justice a émis un avis technique à l’attention du sg/Pr, au sujet de l’affaire sodecoton, afin que des poursuites judiciaires soient intentées à l’encontre de tous les auteurs de malversations à la sodecoton. sans discrimination aucune.

Un avis qui n’a pas prospéré jusqu’à ce jour et qui laisse l’arrière-goût d’une justice à tête chercheuse au Cameroun. De quoi ruiner définitivement la crédibilité des propos du président de la République à l’ouverture du congrès ordinaire de septembre 2011 de son parti, le Rdpc : «La lutte contre la corruption va se poursuivre en s’in-ten-si-fiant , sans complaisance, sans discrimination, indépendamment du statut social ou de l’appartenance politique des personnes incriminées. Personne ne pourra se considérer comme étant au dessus de la loi», déclarait-il devant une assistance conquise.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 10:57

Cameroun : Imbroglio entre la Cnps et Zenithe insuranceA l'origine, un malentendu sur la durée du contrat signé le 1er mai 2013.

C’est le site internet de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) qui révèle l’affaire. «Le constat est effarant : Le nouvel assureur, Zénithe Insurance, incapable d’exécuter les clauses du marche d’assurance maladie et d’effectuer le remboursement des frais médicaux au personnel de la Cnps, décide de suspendre ses prestations maladie», c’est par ces mots que s’ouvre la note d’information publiée le 08 juillet 2013 par noël alain Olivier mekulu mvondo akame, le directeur général (Dg) de la Cnps. Dans cette production, le Dg de la Cnps rassure par ailleurs que des mesures conservatoires ont été prises en interne, pour assurer la santé des employés.

«…chaque personnel qui en a besoin, doit continuer à se soigner dans l’établissement sanitaire de son choix et à déposer ses justificatifs y relatifs auprès de son chef de structure qui se chargera en temps opportun, de les acheminer aux services des assurances de la direction des affaires juridiques et du contentieux (Dajc)», précise-t-il. Dans cette note, m. mekulu indique aussi que la hiérarchie de la Cnps a prescrit une réflexion globale et approfondie pour une solution définitive à la gestion du risque maladie dans cette entreprise. La Cnps ne voit pas aussi d’un bon oeil l’ampliation de ce qu’elle appelle «lettre de résiliation de contrat» aux délégués du personnel par la direction de Zenithe insurance. Pour la structure en charge de la prévoyance sociale au Cameroun, la démarche de la compagnie d’assurance vise à créer des tensions sociales dans l’entreprise, car des rumeurs circulent au sein du personnel sur des velléités de suppression de cette prestation par noël alain Olivier mekulu mvondo akame. Des rumeurs propagées par ces mêmes délégués du personnel qui veulent fragiliser la Cnps, affirme-t-on en interne.

Procédures

Les responsables de Zenithe insurance rencontrés par mutations disent ne pas reconnaître une quelconque résiliation de contrat avec leur client. «C’est un problème entre deux sociétés, nous ne trouvons aucun intérêt à le porter sur la voie publique. Mais nous n’avons pas annoncé la résiliation du contrat. La Cnps reste toujours notre client», soutient un responsable. Celui-ci reçoit dans son bureau un responsable du service des assurances à la Caisse nationale de prévoyance sociale qui se dit étonné d’apprendre une telle information dans la mesure où c’est pour suivre les dossiers des assurés de la Cnps qu’il a fait le déplacement pour la compagnie d’assurance.

Revenant sur l’incapacité à réaliser le marché, un cadre de Zenithe insurance affirme que l’enveloppe est suffisante pour couvrir les charges retenues dans le contrat avec la Cnps pour l’assurance maladie. «Nous sommes passés par la procédure des marchés publics et notre dossier a été retenu parmi d’autres. Que notre assuré attende de nous juger au terme du contrat», dit-il. «En plus, poursuit-il, nous n’avons aucune intention de créer un soulèvement du personnel comme nous entendons dire la Cnps. Le sinistre concerne le personnel et nous trouvons qu’il est normal de l’informer de l’évolution de la situation. Voilà pourquoi chaque fois que nous adressons des courriers à la Cnps, nous faisons des ampliations au ministère des Marchés publics, à l’Agence de régulation des marchés publics et aux délégués du personnels entre autres», explique un cadre de Zenithe insurance.

en fait, selon nos sources, en septembre 2012, la Cnps a déposé un dossier d’appel d’offre pour la couverture de l’assurance maladie de son personnel pour une année (2013). en janvier 2013, voyant que le marché n’était toujours pas attribué, elle a accordé une rallonge à axa, la compagnie d’assurance qui l’exécutait jusqu’à cette date. Puis, le contrat a été attribué à Zenithe insurance pour 800 millions de francs cfa contre un milliard deux cent millions qu’empochait annuellement axa. seulement, Zenithe va exiger que bien qu’ayant commencé l’exécution du contrat le 1er mai 2013, la Caisse nationale de prévoyance sociale paye ses prestations comme si elles avaient débuté en janvier. Ce que la Caisse ne tolère pas. C’est ce bras de fer qui se poursuit avec la note d’information de la Cnps.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 10:55
Le Président de transition malien Dioncounda Traoré et le Président français François Hollande
Plusieurs dizaines de Maliens de France ont manifesté ce samedi à Paris, pour réclamer leur droit de vote à l’élection présidentielle prévue le 28 juillet dans leur pays d’origine. Au sein de la diaspora, ainsi qu’au Mali, beaucoup n’ont toujours pas reçu leur carte d’électeur à dix jours du scrutin. Reportage.

Drapeau malien en main, âgée seulement de cinq ans, les cheveux ondulés, tombant le long de ses épaules, Ramatoulaye parait bien petite au milieu du cortège qui se dirige vers l’ambassade du Mali. « Nous sommes tous des Maliens ! Nous voulons tous voter ! », répète après les autres manifestants la petite fille, vêtue d’un haut blanc et d’une jupe en jean. Elle, originaire de Gao, venue en France juste pour les vacances, ne peut pas encore voter mais est là pour soutenir ses aînés dans leurs revendications. « Les enfants sont la relève. On se bat pour eux ! », lance cette manifestante, qui encourage Ramatoulaye à crier de plus belle.

Tous munis de pancartes et drapeaux maliens, revendiquant leur droit de vote, les protestataires, qui sont plusieurs dizaines, font l’objet de toute la curiosité des passants dans les rues de la capitale française. Il faut dire qu’ils ont mis les moyens pour se faire entendre. Accompagnés de chants et musique traditionnelle du Mali, rythmés par un saxophoniste qui effectue des pas de danse par ci, par là, ils manifestent dans la bonne humeur mais ne cachent pas leur colère. Ici, on dénonce des élections biaisées d’avance, puisque qu’une grande partie des Maliens ne peuvent pas aller voter : soit 2 millions au Mali, et 90% en France. Et ce malgré qu’ils se soient inscrits à temps pour pouvoir se rendre aux urnes.

Sous l’œil des CRS

Des revendications qu’ils ont l’intention d’aller crier devant l’ambassade du Mali, le lieu choisi du rassemblement. Mais ils sont arrêtés dans leur élan, à cause d’une horde de CRS (police anti-émeute française), qui ont établi des barrages pour que les manifestants ne puissent pas se rendre à l’ambassade. Une initiative qui a fait grincer des dents. « C’est honteux ! Nous sommes très surpris de voir les CRS qui n’ont rien à faire là ! C’est l’ambassadeur qui les a envoyés, car il ne veut pas nous écouter ni nous recevoir. Nous sommes de la société civile et il sait que nous trempons le doigt dans la plaie ! », dénonce la secrétaire aux conflits, dans le collectif des Maliens de France, Fatoumata Ba, qui ajuste son boubou brodé de motifs roses et noirs. Selon cette manifestante, mère de famille, « la venue des CRS montre que les autorités françaises et maliennes ont peur, car ils savent qu’il y a des tensions ces derniers temps au consulat et à l’ambassade du fait que beaucoup n’ont pas reçu leur carte pour voter ».

Dramé attend aussi sa carte d’électeur, qu’il n’a toujours pas reçu. Ce qui le met en rogne ! Le quarantenaire, qui ne mâche pas ses mots, estimant avoir été suffisamment patient, réclame le report des élections. « Le Mali n’est pas prêt pour tenir de telles élections. Elles sont mal organisées !, dénonce le père de famille à la chemise grise qui vit en France depuis 21 ans. Je ne peux pas voter ! Ma femme non plus ! C’est inadmissible et pourtant nous nous sommes inscrits sur les listes électorales depuis plus d’un an ! Ce n’est pas normale, à dix jours de la Présidentielle, je n’ai toujours ma carte d’électeur Nina, qui me permet d’aller choisir le futur Président de mon pays ! »

« Avant, la carte d’identité suffisait pour voter »

La carte Nina. C’est bien elle qui est à l’origine du problème. Il y a trois ans, un programme intitulé Recensement administratif à vocation d’Etat (Ravec) a été mis en place pour recenser tous les Maliens en âge de voter. Initiative qui a donné naissance à la carte Nina que seuls ceux qui sont inscrits sur les listes électorales peuvent obtenir. Seulement, les problèmes techniques se sont enchaînés. Plusieurs milliers de Maliens donc n’ont pas été pris en compte par le dispositif Ravec. Parfois mêmes ceux qui étaient dotés de leur récépissé n’ont pas obtenu leur carte Nina : le dernier sésame pour pouvoir voter.

Des complications qui ne mènent à rien, déplore Ramata Coulibaly, présidente du Collectif des Maliens de France. « Auparavant, au Mali on pouvait voter avec seulement sa carte d’identité et un récépissé fourni par le consulat. Aujourd’hui, pour voter ils exigent la carte Nina. Tout est devenu plus compliqué depuis que le programme Ravec a été mis en place », explique-t-elle. Selon elle, « ce n’est pas acceptable qu’une partie des Maliens soient privés de leur droit de vote, car c’est un droit constitutionnel violé à cause d’un problème d’organisation et de temps. Mais ce n’est pas aux Maliens de payer le prix du dysfonctionnement de l’administration. »

Ramata Coulibaly dénonce aussi le fait que « 350 000 jeune maliens aujourd’hui majeurs soient privés de leur droit de vote car ils étaient encore mineurs lors de leur inscription sur les listes électorales. Donc, l’administration refuse de leur délivrer leur carte Nina, arguant qu’ils n’étaient pas en âge de voter à cette période. C’est absurde ! Tous les Maliens en âge de voter doivent pouvoir voter, surtout que cette élection est capitale, car on souhaite tous participer à la reconstruction de notre pays »

« Kidal n’est toujours pas libérée »

Tout ceci est « orchestré par la France qui a donné un cadeau empoisonné au Mali », estime pour sa part Bintou, qui milite dans une association qui vient en aide aux autistes. « La France a libéré le nord-Mali, mais en échange c’est elle qui prend les décisions à la place de notre pays, alors qu’elle sait très bien que le Mali n’est pas prêt pour les élections ! », fustige cette mère de famille.

Même son de cloche pour Moussa Dounia, étudiant en éco-gestion, qui glisse que la « France a laissé pourrir la situation au Mali, alors qu’elle savait pertinemment le danger que représentait les groupes armés qui se sont installés dans le nord du pays. Et aujourd’hui elle vient se présenter en Zorro de l’Afrique ». Pour le jeune homme, qui porte un tee-shirt où il est inscrit : "Le Mali est indivisible", « la France a une lourde part de responsabilité dans la crise du pays, en tant déjà qu’ex-puissance coloniale. Elle s’intéresse au Mali avant tout pour ses intérêts géopolitiques et économiques. Elle et les Etats-Unis disposent depuis plusieurs années de bases militaires dans le nord-Mali. On sait tous que l’exploitation du pétrole par la France a déjà commencé à Tessalit. »

En attendant, Mounkoro, père de famille de 51 ans, s’interroge, lui, sur le cas de Kidal, fief des Touaregs, où les tensions montent, compromettant l’élection présidentielle. Suite a un accord conclu à Ouagadougou, entre Bamako et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui contrôlait encore la ville il y a peu, l’armée malienne a été autorisée à y pénétrer. Sauf que les couacs ont déjà commencé, montrant que la hache de guerre est loin d’être enterrée entre les deux parties. Quatre personnes ont péri jeudi dans des affrontements entre Touareg et populations noires, a annoncé vendredi le ministre de la Défense du Mali. La preuve pour Mounkoro que « la France n’a pas libéré Kidal. Toutes les villes du nord- Mali ont été libérées sauf Kidal, puisque les autorités maliennes n’ont toujours aucun contrôle de la localité », déplore-t-il. « Dans ces conditions comment voulez-vous organiser des élections alors qu’il n’y a pas encore la paix au Mali ».

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 10:52




Conférence
© Abidjan.net par PRISCA
Conférence de presse du FPI relative aux élections locales
Mercredi 24 avril 2013, Abidjan. Les responsables FPI ont animé une conférence de presse à leur QG de Cocody Angré pour faire connaître leur réaction, après la tenue du scrutin dont ils ont appelé au boycott. Photo: Richard Kodjo, SG et porte-parole du FPI




ABIDJAN (Région des Lagunes), Le parti de l’ex-chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo s’est livré vendredi à un réquisitoire contre la nouvelle représentante de l’ONU dans le pays, Aïchatou Mindaoudou, la jugeant "pas crédible" en raison de sa "partialité" présumée en faveur du pouvoir actuel.

Dans un communiqué signé de son porte-parole Richard Kodjo, le Front populaire ivoirien (FPI) "émet formellement de sérieuses réserves" sur la nomination de la nouvelle chef de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), voyant dans ce choix un "obstacle" à la résolution de la "crise" dans le pays.

Selon le FPI, Mme Mindaoudou s’est illustrée dans le passé, comme ministre nigérienne des Affaires étrangères, par sa "partialité" quand elle s’est impliquée dans les efforts de médiation menés par l’Afrique de l’Ouest durant la crise ivoirienne ouverte par le putsch raté de 2002.

Elle s’est "toujours affichée comme une partisane inconditionnelle" d’Alassane Ouattara, aujourd’hui président, a accusé l’ex-parti au pouvoir.

La nouvelle représentante de l’ONU n’est "pas crédible" et "ne saurait être juge ou arbitre dans la normalisation" de la situation du pays, a affirmé le FPI, qui appelle l’ONU et l’Union africaine à "rassurer toutes les parties au conflit, singulièrement l’opposition ivoirienne".

Mme Mindaoudou a pris ses fonctions début juillet comme chef de l’Onuci. Elle s’est engagée à oeuvrer à la "réconciliation" ivoirienne, toujours en panne.

La Côte d’Ivoire a été plongée en décembre 2010-avril 2011 dans une crise postélectorale ayant fait quelque 3.000 morts, aboutissement d’une longue décennie de tourmente politico-militaire.

La crise de 2010-2011 a été déclenchée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 face à M. Ouattara. Le FPI maintient cependant que son champion - détenu depuis fin 2011 par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité - a remporté ce scrutin.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 10:51

Niort (Ligue 2 française) annonce l’arrivée de deux espoirs camerounais de 18 ans : le milieu relayeur Franklin Wadja et l’attaquant Daouada Bassock ont tous deux signé un contrat de deux ans.

Les Chamois Niortais enregistrent les arrivées des Camerounais Franklin Wadja et Daouda Bassock (18 ans tous les deux), qui ont signé des contrats de deux ans. « Daouda Bassock (18 ans, attaquant) et Franklin Wadja (18 ans, milieu relayeur) avaient été repérés par Karim Fradin (manager général) lors de sa visite à Douala en février dernier. Le nouvel agrément de notre Centre de Formation a permis la signature d’un contrat de stagiaire professionnel pour ces deux jeunes issus de la célèbre académie de football des Brasseries du Cameroun (académie qui a formé entre autres Samuel Eto’o et Rigobert Song). Accompagnés par Jean-Flaubert Nono (directeur de l’académie), Daouda et Franklin sont arrivés ce matin à l’aéroport de Nantes avant de découvrir Niort dans la foulée », indique le club de Ligue 2 sur son site officiel.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 10:45

Cameroun - Investitures : l’ingérance de Jacqueline koung à Bessiké à BafiaLe Rdpc a nuitamment déposé le 17 juillet à Elecam, la liste de ses candidats aux élections municipales et législatives du 30 septembre prochain. Le torchon brûle au sein du parti au pouvoir. Le consensus souhaité a volé en éclats. Des responsables politiques sont accusés de division, de favoritisme, d'avoir profité de leur position pour placer leurs protégés. A Bafia, le nom de l’actuel ministre des domaines du cadastre et des affaires foncières est régulièrement cité. Jacqueline Koung à Bessiké est soupçonné d’avoir ourdi un complot pour le rejet de la liste du maire et président de section du Rdpc Issah Hamed.

Les militants du parti des flammes ne cachent pas leur déception quant à la tournure des évènements et prédisent même une situation catastrophique si rien n’est fait au regard des tripatouillages qui ont lésé les hommes de terrain pour « une bande de bureaucrates résidant à Yaoundé, et triés sur le volet, sans expériences politiques ». « Comment une aussi grande dame, responsable en la personne de Jacqueline Koung à Bessiké, Ministre des domaines du cadastre et des affaires foncières, par ailleurs présidente de la commission dans le moungo sud, a pu faire profil bas.

En moins de 4 ans, l’élite du Mbam et Inoubou vient une fois de plus de narguer les populations villageoises de Bafia en mettant hors jeu, le maire Issah Hamed pourtant très aimé par ces derniers. Sa première action, après sa nomination à la tête du ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières a été de se débarrasser des jeunes agents temporaires de cette institution, recruté en son temps par Anong Adibimé. Tous originaires du Mbam et Inoubou. Voilà comment Koung à Bessiké remercie les siens.

Jusqu’à quant est-ce que ceci va durer. Si le président accepte cette situation, il aura retiré la parole au peuple. Il aura prononcé le divorce entre le peuple et le pouvoir. Le peuple n’aura plus rien à dire à ceux qui ont le pouvoir », soutient un candidat malheureux. Pour lui, seuls les plus méritants doivent être retenus pour porter haut les revendications du peuple. Issah Hamed en est un. Il l’a démontré à travers ses nombreuses actions menées contre le désordre urbain, l’hygiène et la salubrité, la lutte contre le grand banditisme, la remise du paquet minimum, la célébration de l’excellence scolaire et autre. Issah Hamed paie le prix de sa générosité, de son humilité et de son humanisme au profit de ces soit disant élites mbamoise, égoïste et imbus d’eux-mêmes qui contribuent au sous développement du Mbam et de Bafia en particulier.

Chez les militants du parti au pouvoir de Bafia la tension est perceptible. Ceux-ci ne cachent pas leur déception après le retrait de la candidature du maire et président de section Issah Hamed dans la circonscription. Ils fustigent Jacqueline Koung à Bessiké, la tenant pour responsable. Une situation que la quasi majorité des militants du Rdpc de Bafia qualifie d’injuste. « Voilà des hommes qui sont censés apporter leur soutien, œuvrer pour le bien être dans la localité, qui profitent de leur position pour s’accaparer des titres. Après, ils repartent, incapables de créer les emplois.

Il faut encourager les valeurs et non ceux qui arrivent par copinage ou par compromission », s’indigne-t-elle. Nous ne les voyons que lorsqu’il y a élections. Ils ont balayé du revers de la main, la circulaire du président national du Rdpc qui non seulement donne l’avantage aux présidents de sections, mais aussi autorise le panachage des deux listes retenues, au cas où les différentes parties ne réussiraient pas à faire le consensus.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 10:42

Cameroun : Ferdinand Ngoh Ngoh, Un caillou dans la chaussure du Président

Cameroun : Ferdinand Ngoh Ngoh, Un caillou dans la chaussure du PrésidentLe SGPR est accusé de maladresse, d’incompétence et de népotisme.

Ferdinand Ngoh Ngoh accumule les gaucheries. Le secrétaire général de la présidence de la République commence à être bien placé sur l’échelle de Richter de la maladresse. Il n’échappe plus à personne que ce fils de Minta, dans la Haute-Sanaga, est en train de réussir le pari insensé de placer ses «frères» à de hautes fonctions dans un délai record. Nommé le 9 septembre 2011, il est à la base de la nomination de Joseph Ngo, qu’on s’obstine à présenter comme son frère de sang, comme directeur général de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp). Puis est venu le tour de Toussaint Linus Mendjana, autre fils de la Haute-Sanaga, à la direction générale de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Le dernier acte en date est la nomination d’Antoine Felix Samba à la direction générale du Budget.

Contrairement à ceux qui pensent que les Bulu sont en rogne contre ce collaborateur gourmand et expansif de Paul Biya, c’est bien la Lekié qui fait les frais de cette redistribution de poste en forme de népotisme. On y rappelle allègrement que ce département a perdu l’Enam et la direction générale du Budget, autrefois dirigées par Benoit Ndong Soumhet et Didier Gilbert Edoa, sans compensation. Considérée comme un petit département - 100.000 habitants à peine -, la Haute-Sanaga se révèle, sous le magistère de Ferdinand Ngoh Ngoh, comme un ogre qui entend se nourrir des autres, y compris de sa voisine. Sa boulimie est telle que, ceux qui le raillent aiment à dire qu’à ce rythme, les siens pourraient représenter le quart du gouvernement après les législatives du 30 septembre prochain.

Toujours dans l’espoir de plaire davantage à la Première dame. Mais voilà bien peu de choses devant les autres bourdes de Ferdinand Ngoh Ngoh, rattrapé par son immersion récente dans les hautes sphères de l’Etat, et l’inconsistance de ses états de service dans la nomenklatura.

MANOEUVRES

Parachuté à la présidence de la République après le sabordage du pressenti Bernard Messengue Avom, l’ancien secrétaire général du ministère des Relations extérieures s’illustre par une curieuse démarche sur la gestion du dossier de l’autoroute Yaoundé-Douala. Le 28 mars 2012, il convoque à la hussarde les ministres en charge de ce dossier majeur des grandes réalisations pour une réunion à Etoudi. En s’y rendant, le tout nouveau ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla, qui porte ce projet laissé en bonne voie par son prédécesseur, ne sait pas que Ferdinand Ngoh Ngoh a décidé de saquer les négociations bien conduites avec la Chine et de tout confier à l’Union européenne.

Comme dans un vaudeville de campagne, le ministre des Transports, Robert Nkili est mis à contribution pour critiquer la conduite du projet et mettre Patrice Amba Salla en position de faiblesse. Décision est prise par le SGPR de retirer le dossier au Mintp pour le confier à la Primature, au grand étonnement général. On saura plus tard qu’il obéissait au lobby de l’Union européenne qui souhaitait s’emparer de ce projet emblématique. Les révélations de la presse ont provoqué son rétropédalage, mais Ferdinand Ngoh Ngoh aura déjà montré le côté sombre de son visage. Dans le dossier Fédération camerounaise de football (Fecafoot) où il a été tout le temps à la manoeuvre pour avoir la tête de Iya Mohammed, son emballement l’a conduit à une maladresse proche de l’incompétence. Le 24 mars 2013, soit deux jours avant que l’ex directeur général de la Sodecoton ne comparaisse devant la commission de discipline budgétaire et financière le 26 mars 2013, qui rendra publique sa condamnation le lendemain à une déchéance de sept ans et à une mise en débet de «9 milliards pour une vingtaine de fautes de gestion», Ferdinand Ngoh Ngoh avait déjà instruit le ministre de la Justice pour que des poursuites judiciaires soient ouvertes contre Iya Mohammed pour détournement de fonds embarrassant ainsi le Tribunal criminel spécial dont le procureur se verra contraint de réclamer auprès de sa hiérarchie le fonds du dossier...

En conséquence, quand le Consupe se prononce le 26 mars 2013 sur le cas Iya, la sentence a déjà été rendue au secrétariat général de la présidence de la République et il ne sera concédé au malheureux que cinq minutes à peine pour sa défense. La messe était dite ! Aussi, les voies de recours devant le tribunal administratif qui s’offrent au mis en cause sont passés par pertes et profits. Diplômé en Relations internationales, Ferdinand Ngoh Ngoh a produit une instruction à polémique à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric).

Le 14 mai 2013, il a fait rapporter une décision du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, visant l’admission de 10 étudiants figurant sur la liste d’attente du concours d’entrée en master professionnel de la filière diplomatie. En obligeant ce ponte du système à se dédire et à se couvrir d’opprobre, le secrétaire général de la présidence de la République n’a pas que blessé un membre de poids du gouvernement, son acte a aussi provoqué une levée de boucliers à l’Iric, d’autant que la décision de Jacques Fame Ndongo était perçue comme la réparation d’une injustice faite à de brillants étudiants lésés. Seul Paul Biya, lui-même, avait infligé pareille humiliation au chef de Nkolandom sur le dossier du premier concours de l’ENS de Maroua.

BOURDES

De la même manière, il tente de remplacer des administrateurs, représentant la présidence de la République dans des conseils d’administration des sociétés d’Etat ou dans des sociétés où l’Etat a des participations, autrement que par un décret présidentiel, outrepassant ses propres prérogatives pourtant déjà bien vastes. Plusieurs sociétés parapubliques ont ainsi reçu des documents signés du Sgpr nommant des administrateurs.

Certains conseils d’administration s’en accommodent en violation des textes. D’autres s’en offusquent. Toujours est-il que Ferdinand Ngoh Ngoh n’en a cure. Formaliser les actes du chef de l’Etat ou appliquer les textes n’est pas sa première préoccupation comme en témoigne la situation du nouveau Président du conseil d’administration de la Sodecoton, Joseph Otto Wilson, nommé au début de ce mois en remplacement de Gambo Haman. Alors que se profile à l’horizon l’Assemblée générale de cette société prévue pour le 16 juillet 2013, la situation administrative du nouveau PCA est plus que jamais confuse.

En effet, il ne dispose toujours pas d’un décret signé du chef de l’Etat et a été contraint de fournir à la direction un décret signé de... Ferdinand Ngoh Ngoh. Le nouveau PCA, également gouverneur de la région du Nord, peut-il avoir droit aux avantages de toute nature sans que le Consupe n’épingle à l’avenir les dirigeants de la boite si ceux-ci, demain, ne parvenaient pas à fournir aux enquêteurs le décret présidentiel habilitant le Sgpr à signer les décrets nommant les PCA ? Si un pouvoir aussi immense lui a été cédé par le chef de l’Etat, pourquoi alors avoir désigné récemment des administrateurs dans des sociétés d’Etat par note administrative avant de se rétracter ?

Pourquoi n’avoir pas fait prévaloir ce fameux décret pour donner toute la légalité à ses nominations ? En tout cas, le conseil d’administration et  les actionnaires entendent prendre des dispositions pour se mettre à l’abri si l’affaire tournait un jour casaque. Car à la vérité, Ferdinand Ngoh Ngoh n’a pas respecté dans ce cas précis les statuts de la Sodecoton, obnubilé sans doute par l’exécution rapide de son plan. De fait, pour être président du conseil d’administration de cette société d’Etat, il faut remplir une première condition : en être d’abord administrateur. Ensuite, se faire élire par ledit conseil. Ce mécanisme n’a pas été respecté et ce n’est que le 16 juillet 2013, à l’occasion d’un conseil d’administration extraordinaire en marge d’une l’Assemblée générale, que toute cette folie sera réparée.

Joseph Otto Wilson sera copté enfin au conseil et élu immédiatement à sa tête. Que vaut donc entre temps le décret de Ferdinand Ngoh Ngoh signé en marge ? Sera-t-il signé un nouveau décret pour être en conformité avec les statuts ? Cette accumulation de bourdes et cette gloutonnerie du pouvoir, mal vues dans le sérail pour ce niveau de responsabilité, ont dégonflé l’enthousiasme de ceux qui s’étaient réjoui de la nomination comme SGPR d’un  «jeune» (52 ans).

Dans son cynisme machiavélique, Paul Biya observe son collaborateur avec l’amusement d’un renard. Il lui laisse les mains totalement libres et plie son doigt à chaque fois. Il profite même de la fougue de Ferdinand Ngoh Ngoh pour régler quelques dossiers difficiles sans se salir les mains. Ce que le fils de Minta ne sait que trop bien, c’est comment le fils de Mvomeka se débarrasse de ses collaborateurs un peu zélés devenus un caillou dans sa chaussure.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 10:34
Joseph Owona, Président du comité de normalisation

Camfoot

Camfoot a appris que suite à la prise en main du problème du football camerounais par le Chef de l’État Paul Biya avec notamment l’envoi de deux ministres à Zurich pour rencontrer Joseph Blatter, la diplomatie camerounaise a frappé un grand coup et a dénoué l’impasse qui opposait la branche John Ndeh à la FIFA. Comme premier résultat, les treize membres du comité de normalisation sont connus.

Publié le 20 juillet 2013
 
 
commentaires

Ce comité, qui sera installé Lundi, aura comme président l’ancien ministre Joseph Owona et Emmanuel Ngassa Happy en sera le vice-président.

Les autres membres sont :

- Michel Kaham, ancien Lion Indomptable
- Ebenezer Mouloké, Juriste, ancien directeur des normes au ministère des sports et de l’éducation physique
- Ephraïm Gwafor, Juriste, ancien ministre, ancien recteur de l’Université de Yaoundé II
- Owona Pascal Baylon, ancien capitaine des Lions, ancien président de la FECAFOOT
- David N’Hanack Tonyè, Juriste, Ancien SG du Ministère des Sport et de l’Education Physique
- James Moungue Kobila, Juriste, Chef de departement de droit public à l’Université de Douala
- Jonathan Fombé, Juriste
- Amadou Evelé, Juriste, ancien Directeur général de Semry
- Adolphe Minkoa She,Jjuriste, professeur et doyen de la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé II

Les représentants de la CAF et de la FIFA sont :

- Primo Corvaro
- Prosper Abega.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 20:34
Dongou Tsafack, le pari fou du Bar

Mundo Deportivo

Il est très rare que les techniciens du FC Barcelone soient à ce point sur la même longueur d’onde au sujet d’un footballeur. Et d’autant plus quand il s’agit d’un joueur aussi jeune que l’attaquant camerounais Jean-Marie Dongou (Mbanga, 20 avril 1995), une des grandes promesses parmi les jeunes en formation dans le club.

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