Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 10:49

CAMEROUN::SOCIETE

Cameroun - Patrimoine de l’état : Mafia autour des véhicules à reformer

Cameroun - Patrimoine de l’état : Mafia autour des véhicules à reformerQuelques 20000 voitures échappent à la comptabilité du garage administratif.

mercredi, 24 juillet 2013. au garage administratif de Yaoundé est stationnée dans la broussaille une voiture de couleur bleue de marque Peugeot 607 appartenant à la Cour suprême. Un car podium du ministère des arts et de la Culture et trois autres sont aussi là, parqués. manquent à cette liste, des engins roulants devant sortir des écritures comptables des administrations utilisatrices. Dans le langage administratif, ces véhicules sont dits reformés.

Pourtant, il y a peu, l’un des ministères en charge de l’education a lancé une procédure de reforme de 10 véhicules de son parc automobiles. non loin de là, dans un autre ministère, 16 véhicules sont dans ce registre. 14 sont de marque Peugeot 307, une de marque nissan et une 4X4 Hilux.
autre lieu, même constat. Le lundi 29 juillet, à la délégation régionale du ministère des Domaines, du cadastre et des affaires foncières( mindcaf)  pour le Centre, sise à l’immeuble Tchankeu, les voitures à reformer sont toujours introuvables.

Selon nos sources, les ventes aux enchères des biens mobiliers de l’etat devraient se dérouler en principe comme d’usage dans cet immeuble. On apprendra d’une source proche la délégation régionale du mindcaf pour le Centre, que : «Les ventes aux enchères des véhicules de l’Etat ne se sont jamais tenues depuis au moins 13 ans». Cependant, la circulaire du 03 avril 2008 signé de Pascal Anong Adibimé, alors ministre du Domaine et des affaires foncières encadre bien cette opération de reforme des véhicules administratifs.

Une circulaire qui est constamment violée par les ministres et directeurs généraux, selon un document interne, auquel mutations a eu accès. Toutes nos tentatives d’entrer en contact avec le Directeur du patrimoine et du mindcaf sont restées vaines. en fait, d’après nos sources, lorsque ce ne sont pas les ministres et directeur généraux qui sont impliqués dans ces manquements, ce sont parfois les utilisateurs des véhicules, qui partent du poste qu’ils occupaient avec le véhicule de service.

Des entorses sont constatées au quotidien dans les correspondances de demande de reforme adressées au mindcaf. «Les ministres en nous listant les véhicules à reformer, indiquent déjà les acquéreurs», précise sous le saut de l’anonymat un cadre au mindcaf. Ce dernier, ajoute que parfois ces ministres tentent de reformer les véhicules de moins de six ans, indiquant déjà les prix. selon la circulaire d’avril 2008, c’est la commission de reforme qui doit fixer «la mise à prix du matériel destiné à la vente sur la base de la valeur vénale déterminée». aussi, lors des expertises préalablement effectuées par les garages administratifs en ce qui concerne le matériel roulant, les mêmes règles s’appliquent.

Dans les universités et de certaines administrations parapubliques, les commissions de vente aux enchères sont organisées sans impliquer le mindcaf. Pour illustrer ce cas au mindcaf, l’on cite une entreprise parapublique qui a procédé à une vente aux enchères des véhicules de son parc automobiles. Le directeur général de cette structure qui n’a pas voulu se prononcer à ce sujet, n’aurait envoyé que les procès verbaux de vente au ministère en charge de la gestion du patrimoine de l’etat. Le cas de cette administration, à la vérité, n’est que l’arbre qui cache la forêt. Tous les patrons (ou presque), procèdent de la même façon, append-on.

En rappel, l’immatriculation des véhicules «Ca» est passée depuis trois semaines à la série «D». Ce qui veut dire que, les registres du garage administratif devraient compter un peu plus de 29999 engins roulants. D’après nos sources, le parc automobile de l’etat compte à peine 15.000 véhicules immatriculés «Ca» en circulation. en d’autres termes, 20.000 véhicules «Ca» auraient donc disparu des parkings des administrations publiques pour rejoindre ceux des particuliers.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 18:32

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé mardi de réduire d’un tiers le nombre de ses soldats chargés du maintien de la paix en Côte d’Ivoire. Cette décision est selon l’ONU le fruit du succès du gouvernement ivoirien dans la stabilisation du pays. De ce fait, le contingent qui compte actuellement 10 400 hommes va passer à 7 137, pour atteindre le nombre de 5 400 d’ici 2015, a-t-on appris des sources de l’ONU. Cette décision du Conseil de sécurité ne fait pas l’unanimité car 15 pays membre se disent « inquiets » de la lenteur prise par le processus de désarmement de la milice ivoirienne, dénombrée à plus de 65 000.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 18:30

COTONOU, Benin, 31 juillet 2013/African Press Organization (APO)/ — Le riz est devenu la source d’alimentation qui croît le plus rapidement sur l’ensemble du continent africain. De nos jours, le principal défi auquel est confronté le secteur rizicole africain est l’amélioration de ses performances en matière de production, de transformation et de commercialisation qui peut conduire au développement de chaînes de valeur rizicole équitables et compétitives, à la réduction des importations et à l’accroissement du commerce régional.

Le 3e Congrès du riz en Afrique (ARC2013) servira d’opportunité aux participants de discuter de questions relatives aux sciences et technologies rizicoles, aux innovations institutionnelles, aux politiques et aux investissements clés requis pour accroître de manière significative la production, la transformation et la commercialisation du riz en Afrique.

Suivez les acteurs et partenaires du secteur rizicole parler de ce qu’ils attendent du Congrès. http://tinyurl.com/mosjnwk

Le Comité d’organisation de l’ARC2013 saisit cette opportunité pour exprimer sa profonde gratitude aux PREMIERS SPONSORS et PARTICIPANTS et EXPOSANTS INSCRITS !

Des opportunités limitées de parrainage et d’exposition sont disponibles sur la base de la règle « premier arrivé, premier servi ».

Il est porté à la connaissance des participants intéressés que les inscriptions prendront fin le 15 septembre 2013.

Pour plus d’informations veuillez visiter www.africarice.org/arc2013/

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 18:12
Mercato : Thierry Anang à l’Espérance de Tunis

Camfoot

D’abord pisté par Arsenal, club de Premier League anglaise, Thierry Anang (19 ans), ancien attaquant de la Panthère Sportive du Ndé vient de signer un contrat de quatre ans avec l’Espérance de Tunis (Tunisie). Il obtient du même coup une augmentation salariale conséquente qui se chiffre annuellement à environ 55 millions Fcfa.

Publié le 30 juillet 2013
 
 
commentaires

Surnommé « le futur Eto’o » par ses proches, Thierry Anang est sans doute l’un des meilleurs attaquants que le championnat, Mtn Elite one ait connu ces deux dernières années. L’ancien sociétaire de la Panthère sportive du Ndé est doté d’une puissance exceptionnelle, d’un style de jeu remarquable, d’une vivacité étonnante, d’une force de frappe écrasante et d’un talent éblouissant. Un infatigable.

Pour ses anciens coéquipiers, sa seule présence dans un terrain de football compte double. « Quand ils le voient disent-ils, les défenseurs adverses paniquent. Même quand il est malade, il joue bien ». Des caractéristiques qui lui ont value une place chez les Lions Indomptables A’, il y a quelques semaines, lors de la préparation du match Cameroun-Gabon, qualificatif pour le Chan 2014. Mais le joueur s’est envolé pour la Tunisie, avant la rencontre qui s’est disputée dimanche dernier.

Né le 7 décembre 1994 à Bangangté, Thierry tombe amoureux du football, alors qu’il est encore tout petit. A peine a-t-il su se mettre debout qu’il a commencé à taper dans un ballon. Très vite, le virus l’emporte. A l’âge de 6 ans, il intègre d’abord l’As Juventus de Yaoundé, puis Boum’s Fc.

Il découvre la deuxième division régionale du Centre, sous les couleurs de Cintra Fc. Durant deux saisons, le club ne parvient pas à se qualifier pour la division nationale. Or, le jeune attaquant rêve de division supérieure.

A la fin de la saison 2010-2011, Thierry Anang est contacté pour un essai à New Stars de Douala, par Gérard Mbimi, autrefois entraîneur du club. Il passe l’épreuve, mais ne peut rester. « J’ai été proposé à l’As Matelot, qui a accepté de me prêter », se rappelle-t-il. Deux mois après son arrivée, il est contraint de faire ses valises. Mais cette fois-ci, pour la Panthère du Ndé. « La Pca de Panthère (Courtès Ketcha ndlr) était venue me récupérer. Après un jour de test, j’ai été retenu par le coach », raconte-t-il.

La première saison avec Panthère n’est pas éclatante. Entre maladie et blessure, Thierry marque 6 fois en Elite One et 3 fois en Coupe du Cameroun. Cette saison, il compte 2 buts en Coupe de la Confédération africaine et 3 buts en championnat. Le joueur qui rêve de devenir une idole du football camerounais, « comme Roger Milla ou Samuel Eto’o, dit-il », sait qu’il a encore beaucoup d’efforts à fournir pour atteindre ses objectifs. Et l’aventure tunisienne n’en est qu’une étape.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:58

Cameroun - Art : Le Consupe se fait attendre Annoncée depuis le 15 juillet dernier les inspecteurs du contrôle supérieur de l’Etat ne sont pas encore arrivés à l’Agence de régulation des télécommunications.

Ambiance ordinaire dans les locaux de l’Agence de régulation des télécommunications (Art) ce jeudi 25 juillet 2013. Le contrôle d’identité est strict à l’entrée. C’est une habitude. Les couloirs, et l’ascenseur sont sollicités par les personnels et les usagers. Cette ambiance ordinaire cache l’anxiété des lendemains incertains pour certains hauts responsables de l’Agence car, une équipe du Contrôle supérieur de l’Etat y est attendue depuis les 15 juillet 2013. Une donnée qui n’a pourtant pas l’air d’inquiéter un certain nombre de personnels au sein de l’administration de l’Art. «Nous devons avoir la culture du contrôle ; elle doit entrer dans nos mœurs.

Je ne comprends pas pourquoi il y aurait de l’agitation et de l’inquiétude s’il s’agit tout simplement, comme le dit, la lettre du Consupe, d’un «contrôle de la gestion de l’Art», indique un cadre de la structure. Depuis l’annonce d’une mission du Contrôle supérieur de l’Etat dans cette institution, une grande rumeur parcours l’opinion, faisant état des menaces qui pèsent sur les responsables de l’Art pour une gestion prétendue chaotique de la structure. Les tenants de cette thèse s’appuient sur une autre mission de contrôle qui est en cours dans la même maison en ce moment.

La Direction général du budget y a dépêché une mission de contrôle de la gestion du budget 2012. Cette mission travaille actuellement à l’agence Art de Douala et mettra le cap bientôt dans la région du Nord, a-t-on appris des sources internes. Quant à la mission du Consupe, elle est toujours attendue. La correspondance adressée au Directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications indique l’arrivée des contrôleurs à la date du 15 juillet 2013. A ce jour, l’équipe du Consupe annoncée est toujours attendue. Pour préparer la venue de ce nouveau contrôle, le Directeur général a réunis les hauts responsables de la structure en vue de former une équipe qui jouera l’interface entre les contrôleurs du Consupe et la structure. Le travail continue donc au sein de l’Art. Le Directeur général était hier en déplacement dans le Sud du p ays où il prenait part, aux côtés du ministre des postes et  télécommunications,  qui y présidaient les travaux d’un séminaire sur les télécommunications.

«Nous attendons tranquillement que les contrôleurs viennent», lance notre source. Pour l’heure, avec le passage des contrôleurs de la Direction générale du budget, certains personnels de l’Art estiment pour leur part que le contrôle les arrange ; car il leur a permis de se frotter à un audit. «Cela permet désormais de savoir ce qu’un contrôleur attend de nous».

Depuis l’annonce de l’arrivée d’une équipe du Consupe à l’Art, l’affaire alimente les conversations. D’aucuns pensent que ce contrôle permettra de coincer le Directeur général comme cela a été le cas dans plusieurs autres entreprises et institutions à capitaux publics.

L’un des dossiers évoqués est celui de l’appel d’offres relatif à la construction de l’immeuble siège de l’Art à Yaoundé. Un dossier qui a fait en son temps, la une des journaux et alimenté des conversations dans les couloirs de la haute administration. La passation dudit marché a occasionné de vives contestations parmi les soumissionnaires obligeant le ministre en charge des marchés publics à annuler cet appel d’offres et à reprendre le processus à zéro. Aucune inquiétude de ce côté, estime quelques personnes à l’Art,  car il n’y a aucun souci puisqu’on ne parle qu’un appel d’offre qui a été annulé et non de détournement.

Toutefois, la conduite des contrôles du Consupe notamment, révèlent toujours jusqu’ici, de nombreuses fautes de gestion. Et la spectacularisation des résultats des contrôles par une sur-médiatisation des fautes relevées laisse penser que le sort des dirigeants des structures contrôlées est scellé d’avance.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:56

Accident Espagne:Camer.beC'est avec consternation que l'asbl CEBAPH (Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine), Solidarité Universelle Asbl(SOLIUNI), Mouvement de Février 2008 au Cameroun Asbl, Collectif National contre l'Impunité au Cameroun Asbl,Action Solidaire Internationale Asbl,Association pour la promotion de la Justice et de l'éducation Asbl (Apje),Association d'Amitié Belgo Marocaine

Avons appris qu'au moins 78 personnes sont mortes et plus de 143 ont été blessées le 25 juillet 2013 quand un train de voyageurs a déraillé à Saint-Jacques de Compostelle, dans le nord-ouest de l'Espagne. L'accident, l'une des plus graves tragédies ferroviaires de l'histoire de l'Espagne, s'est produit selon les sources policières à 20h42 sur un tronçon de voie à grande vitesse, dans un virage très prononcé de la localité d'Angrois, à environ quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle, la ville de pèlerinage mondialement célèbre.

Sur les 222 personnes à bord du train, 78 ont été tuées, a annoncé cet après-midi  le tribunal régional de Galice, précisant que certaines zones du train, "d'accès difficile", n'avaient pas encore été inspectées. 143 personnes ont été blessées, selon le tribunal.

Informés de la triste nouvelle, nous, association des droits humains de droit belge adressons à l'Espagne et aux familles des victimes les condoléances les plus attristées...Plus que jamais, nous voulons aujourd’hui nous associer à la douleur des familles épprouvées.

Nous saluons également la solidarité et les services d'Etat et de secours qui ont travaillé pour sauver des victimes.
 
Fait à Bruxelles le 25 juillet 2013.

Pour les asbl

- l'asbl CEBAPH (Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine):Kadji Toukam Tchuessa Elie

- Solidarité Universelle (SOLIUNI), Nguemaleu Eric

- Mouvement de Février 2008 au Cameroun Asbl: Simplice KAMEGNI T.

- Collectif National contre l'Impunité au Cameroun: Evarist Mohbeu 

- Action Solidaire Internationale:Gisèle EMEGUE

- Association pour la promotion de la Justice et de l'éducation (Apje):Oumarou ROUFAOU 

- Association d'Amitié Belgo Marocaine (Abm) : Hamza Mohammed

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:54

 

 

Camfoot

Ça va vite au comité de normalisation. Trois textes ont été signé ce vendredi par le Professeur Joseph Owona, mettant les bases des commissions de la gestion quotidienne de la fédération, de la révision des textes, et du processus électoral.

Publié le 26 juillet 2013
 
 
commentaires

La Commission de révisions des textes aura pour mission d’examiner le cadre institutionnel de la FECAFOOT et de ses ligues et d’y apporter les modifications qu’elle juge nécessaires. A ce titre, la Commission est chargée :

- de la relecture des textes de la FECAFOOT et de ses ligues ;
- de l’élaboration en tant que de besoin, des projets de modification des textes de la
FECAFOOT et de ses ligues ;
- de l’élaboration de tout projet de texte nécessaire au bon fonctionnement de la
FECAFOOT et de ses ligues.

JPEG - 287.9 ko
JPEG - 187.8 ko

La Commission chargée du processus électoral a pour missions de préparer et d’organiser l’élection du Président et des membres du Comité Exécutif de la FECAFOOT ainsi que l’élection des présidents et des membres des conseils,des ligues régionales, départementales et d’arrondissements. A ce titre, la Commission est chargée :

- de centraliser et de diffuser le.s informations liées à l’organisation des élections ;
- d’assurer la liaison entre les intervenants aux élections et le Comité de normalisation ;
- de rédiger des rapports sur l’état d’avancement des préparatifs des élections ;
- d’élaborer les comptes rendus quotidiens du déroulement des élections

JPEG - 294.4 ko
JPEG - 186.6 ko

La Commission chargée de l’amélioration de la gestion courante a pour mission de faire des propositions d’amélioration de la gestion des affaires courantes de la FECAFOOT. A ce titre, elle est chargée de :

- Présenter un rapport diagnostique ;
- Proposer des recommandations d’amélioration de la gestion ;

JPEG - 294.1 ko
JPEG - 179 ko

Ces différentes commissions disposent chacune d’un président, un rapporteur et de trois membres.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:53
Communication
© Ministères par DR
Communication gouvernementale, réconciliation, reconstruction: le ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine a reçu une délégation de journalistes camerounais
Mercredi 24 juillet 2013. Abidjan. Cabinet du ministre de la Communication. Me Affoussiata Bamba-Lamine accorde une audience à une délégation de journalistes camerounais conduite par Ibrahim Chérif (CRTV)




Madame le Ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, a échangé ce mercredi après-midi avec six journalistes camerounais présents en Côte d'Ivoire depuis une dizaine de jours dans le cadre d'une mission d'information.

La délégation camerounaise composée d'Ibrahim Chérif, Yves Atanga, Thierry Ngogang, tous rédacteurs en chef de Cameroon Radio Télévision (CRTV), la chaîne publique, de Cameroun Tribune et de STV, de Xavier Messe, Directeur de Publication du journal Mutation, David Atemkeng, coordonnateur-Rédaction de Canal 2 Inter et Peter Ful, journaliste à la rédaction anglaise de la CRTV. La délégation était conduite par M. Jean-Hubert Nankam, Directeur Général de Martika Production, leur guide en terre ivoirienne.

Au cours des échanges les visiteurs ont interrogé Mme le Ministre sur le fonctionnement du ministère et la communication gouvernementale.

Me Affoussiata Bamba-lamine a présenté le fonctionnement de son ministère qui a notamment sous sa tutelle les médias d'État et informé ses interlocuteurs sur l'existence, par la volonté du gouvernement du Centre d'information et de communication gouvernementale (CICG) pour appliquer sa stratégie de communication. Laquelle stratégie, a-t-elle ajouté, est définie par le Comité d'orientation du Cicg, organe placé sous la présidence du Ministère de la Communication. Abordant l'épineuse question de la réconciliation nationale, Me Bamba-Lamine a réitéré la détermination du gouvernement à amener les Ivoiriens à se réconcilier entre eux. Un détour sur la période de crise post-électorale qui, a-t-elle rappelé, a été difficile pour les populations, lui a fait dire « qu'aucun Ivoirien ne souhaite revivre cela ». D'où, l'impérieuse nécessité de dépolitiser le concept de réconciliation nationale pour en faire une réalité dans les endroits les plus reculés du pays.

Mme le Ministre s'est félicitée de la présence de ces journalistes originaires du Cameroun, un pays frère de la Côte d'Ivoire. Elle a affirmé que cela doit être l'occasion pour les deux États de renforcer leurs relations. De l'avis du Ministre, les pays africains doivent consolider leur coopération. De leur côté, les professionnels camerounais de la presse ont salué les efforts consentis par le gouvernement ivoirien pour donner fière allure au pays deux ans seulement après la crise post-électorale. Ils ont salué notamment la reconstruction à grande vitesse avec les nombreux chantiers en cours et la sécurité. A les en croire, ce n'était pas évident car d'autres pays qui sortaient de crise ont mis beaucoup plus de temps à se reconstruire. Cependant, les invités camerounais ont plaidé pour que le processus de réconciliation nationale aille aussi vite que la reconstruction. Ces journalistes camerounais sont en Côte d'ivoire dans le cadre d'une mission d'information initiée par l'ambassadeur de Côte d'Ivoire au Cameroun, Son Excellence M. Dosso Moussa. L'objectif est de leur permettre de toucher du doigt la réalité ivoirienne en se rendant sur le terrain. Un voyage « très riche », selon les invités eux-mêmes qui leur aura permis de voir de visu une réalité contraire aux niaiseries que raconte leurs compatriotes Calixte Beyala et Charles Onana. Il serait souhaitable lors de ces visites de prévoir des sorties à l'intérieur du pays, à Korhogo et Man pour mieux appréhender les efforts du Président Alassane Ouattara pour redorer le visage de la Côte d'Ivoire.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:44

Cameroun : Comment Ferdinand Ngoh Ngoh veut torpiller un projet de développement dans la LekiéLa carrière de Nkom Ndama, qui doit pourvoir de nombreux emplois aux jeunes d’Obala et d’ailleurs, est dans le viseur du Secrétaire général de la Présidence de la République qui abuse de sa position auprès de Paul Biya.

Alors que la carrière à gravier de l’entreprise Razel à Nkometou, dans l’arrondissement d’Obala, est en passe de s’épuiser, un autre projet de carrière vient de voir le jour non loin de là, à Nkom Ndama, toujours dans l’arrondissement d’Obala. Cette fois, il s’agit d’une initiative de particuliers, fils de la région qui, mesurant combien un tel projet peut être bénéfique à l’ensemble de la région et partant au Cameroun, ont décidé d’apporter leur pierre à l’édification d’un Cameroun émergent.

A l’heure qu’il est, ce sont près de 5 milliards de FCFA qui ont déjà été investis par les promoteurs de cette carrière. Cette somme conséquente se décompose notamment en fonds propres versés par les promoteurs, en prêts consentis par les partenaires et en équipements divers. Pour ce qui est des équipements, il s’agit notamment d’un compacteur de dernière génération qui a pour caractéristique de procéder à l’implosion de la roche silencieusement , des filets de filtrage des résidus consécutifs à la destruction de la roche dont le but est de protéger l’environnement et les populations riveraines ainsi que de nombreux autres équipements relatifs au traitement de la roche .Quant à l’accessibilité au site, lequel s’étend sur plus de 3ha, il offre toutes les garanties pour la rotation des camions pour l’évacuation du gravier . Last but not least, les populations adhèrent entièrement à ce projet qui va leur procurer de nombreux emplois directs et indirects, palliant ainsi la fermeture imminente de la carrière de Nkometou.

Ngoh Ngoh à la manœuvre

C’est sur la base de toutes ces garanties que le Ministère des Mines, de l’Industrie et du développement technologique (Minmitd) a délivré un certificat de conformité environnementale pour l’exploitation de la carrière de Nkom Ndama. Désormais, la carrière est sur le point d’entamer la phase d’exploitation de son matériau.

Pourtant, c’est à ce moment que le Secrétaire général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, a choisi de rentrer dans la danse. Propriétaire d’un terrain dans la zone qu’il n’habite pourtant  pas, il s’emploie avec hargne à s’opposer à ce projet de carrière à Nkom Ndama. Ainsi, à sa demande, le Minmitd a pris un arrêté, une simple lettre,  non pas pour révoquer le certificat de conformité environnementale délivré pour la mise en route du chantier mais pour l’arrêt des travaux. Un document qui naturellement n’a pas rencontré l’assentiment des promoteurs du projet qui n’entendent pas reculer, les travaux d’exploitation de la carrière étant sur le point de démarrer. Devant cette détermination, Ferdinand Ngoh Ngoh, qui se targue de disposer de la délégation de signature permanente du chef de l’Etat, en réalité une manière d’user et d’abuser du trafic d’influence, a opté de mettre à contribution le Délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé, dont il est le supérieur hiérarchique. A ce dernier,  il a prescrit d’intimider les chefs de village de la zone, lesquels  ont saisi le Chef de l’Etat pour se  plaindre des agissements de Ferdinand Ngoh Ngoh, un traitement réservé aussi  aux promoteurs du projet qui ne veulent pas en démordre.

Bonde aux ordres

Selon des indiscrétions recueillies à bonne source, Ferdinand Ngoh Ngoh, qui n’a pas arrêté d’exercer des pressions sur le Minmitd, au point où de nombreux responsables de ce ministère ne savent plus à quel saint se vouer sur ce dossier, envisagerait de recourir aux forces de l’ordre pour interdire l’exploitation de la carrière.

Une  éventualité qui est attendue de pied ferme à Nkom Ndama où les promoteurs et les riverains promettent de s’opposer vigoureusement  à toute tentative d’intrusion sur le site. L’explication donnée est qu’il s’agit d’une initiative privée ayant reçu toutes les autorisations que des manigances de bas étage ne peuvent contrarier car seule une décision de justice pourrait ordonner l’arrêt de cet investissement. En tout cas, il est clair pour les promoteurs et les riverains que Ferdinand Ngoh Ngoh, fut –il secrétaire général de la présidence, ne saurait se substituer à la justice qui n’a été saisie de rien dans ce dossier.

A Nkom Ndama, les promoteurs de la carrière et les riverains s’étonnent des revirements d’Emmanuel Bonde, le Minmitd qui se plie aux quatre volontés de Ferdinand Ngoh au lieu de s’employer à lui expliquer le bien fondé de ce projet de carrière pour lequel ses services, après des études et des descentes sur le terrain, ont délivré toutes les autorisations nécessaires.

D’autres considérations se font aussi jour à quelques semaines des prochaines législatives et Municipales. Beaucoup, dans cette zone réputée être un bastion du RDPC, voient d’un mauvais œil qu’un proche collaborateur de Paul Biya puisse ainsi travailler contre les idéaux du parti au pouvoir qu’il est censé servir. L’acharnement de Ferdinand Ngoh Ngoh, déterminé qu’il est à détruire ce projet, pourrait conduire à un vote sanction contre le RDPC si les populations de la Lékié connues pour être travailleuses constataient que dans l’entourage de Paul Biya, quelqu’un travaille à désarticuler leurs ambitions. Une autre manière de dire que Paul Biya doit rappeler à l’ordre son boutefeu de secrétaire général.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:41

Alors que son équipe de l’AC Milan affrontait l’US Sassuolo mardi soir en match amical de pré-saison, Kevin Constant a été la cible de propos racistes de la part de supporters de la formation récemment promue en Serie A. Une attitude qui a poussé l’international guinéen, excédé, à quitter le terrain.

Le racisme a visiblement de beaux jours en Italie et ce n’est pas le groupe de travail mis en place par la FIFA pour lutter contre ce fléau qui pourra dire le contraire. Six mois à peine après son coéquipier Ghanéen Kevin-Prince Boateng, qui avait déjà quitté le terrain, accompagné de toute l’équipe, après les chants racistes des supporters du club de Pro Patria, c’est au tour de Kevin Constant de vivre pareille expérience.

En plein match amical face à l’US Sassuolo, l’international guinéen a été pris à partie par quelques fans pour le moins virulents. Situation qui a conduit le milieu de terrain, ou latéral, à quitter la pelouse et ce malgré les tentatives d’apaisement de son capitaine Daniele Bonera ou encore des joueurs de l’équipe adverse.

 

Autre fait similaire, Mario Balotelli avait lui aussi été pris pour cible par les supporters de son ancien club de l’Inter Milan, au mois de février. Un triste spectacle qui vient une nouvelle fois ternir l’image du football italien et prouver que le racisme est encore loin d’être éradiqué des stades de Serie A.

Partager cet article
Repost0