Qui l’eut cru ? Incroyable mais vrai ! Une fille de l’ancien président du Cameroun au Cameroun ! Quel compatriote peut affirmer être insensible au retour d’Aminatou Ahidjo dans son pays, la belle terre de ses ancêtres, notre nation à nous, Camerounaises et Camerounais ? Eh oui ! Quelque soit l’obédience politique de chacun ; que l’on soit partisan du RDPC, le parti au pouvoir ou opposant, ou apolitique ; quelque soit leur chapelle religieuse, tous les Camerounais saluent dans leur unanimité absolue le retour au pays natal de la benjamine des enfants de l’ancien président de la République du Cameroun, Ahmadou Ahidjo. Après plusieurs années de séjours au Sénégal, la terre du Cameroun est fière de retrouver une goutte de son sang, un membre de sa diversité ethnique, politique et culturelle, l’une de ses vaillantes filles, et pas n’importe quelle fille… la fille d’Ahidjo ; la fille du Cameroun, comme l’enfant prodige qui revient vers les siens au bout d’une longue période initiatique sous d’autres cieux… Aminatou Ahidjo est donc désormais chez elle, et les siens, nous Camerounais, sommes heureux de l’accueillir...
Elle n’avait que 10 ans, la dernière fille du couple Ahmadou Ahidjo-Germaine Ahidjo lorsque son père décida de céder son trône à son successeur, le Président Paul Biya. Aminatou avait 11 ans lorsqu’elle quitta son pays, sa famille, ses amies d’enfance… Elle a 40 ans aujourd’hui et assume pleinement son choix, celui de sa terre natale, le Cameroun, dirigé par celui qui fut durant de nombreuses années le plus proche collaborateur de son père, et beaucoup plus tard, son successeur constitutionnel. Pendant 30 ans, Aminatou a souffert de l’absence de sa terre, et de l’affectivité effective des siens. Des années durant, elle a tout entendu sur le Cameroun, du moins bon au plus mauvais.
On lui a tant dessiné le chaos et la misère absolue, la désunion et l’anarchie, Aminatou est heureuse de découvrir un pays « debout », selon ses propres termes. Loin d’être dogmatique ou rivée aux préjugés, elle a appris à connaitre le Cameroun et son mode de vie. Depuis un an et demi, elle a soigneusement observé la vie politique de son pays. Elle s’y est faite une opinion, la vraie, loin des caricatures néfastes qu’on a bien voulu lui décrire à distance… Elle a vu le contraire. La vérité. Sur le « vrai Cameroun » de Paul Biya, Aminatou y a trouvé un terreau où il fait bon vivre, un pays qui se bat courageusement pour vaincre la grave crise économique mondiale, une nation avancée en démocratie, une terre des libertés individuelles et collectives où personne n’est politiquement porté disparu ni emprisonné pour ses idées, une presse libre, acerbe et très critique…
Forte de ses convictions et de son observation, Aminatou Ahidjo a porté son choix sur le RDPC. Elle a promis y devenir une militante engagée. Un engagement qui se manifeste par sa décision «d'apporter un soutien fort» à la politique du Président Paul Biya, à travers «une campagne nationale de mobilisation, dit-elle, en faveur des candidats du RDPC aux élections législatives et municipales du 30 septembre 2013». Et à propos dudit soutien, la juriste sait de quoi elle parle. Aminatou Ahidjo n’est pas un cheveu dans la soupe politique. Elle est politologue et spécialiste en communication politique. Elle souhaite aujourd'hui «porter l'image de l’union, de la concorde et de la réconciliation nationales», ou mieux, d'«incarner la confiance en la jeunesse » dont elle est un lien important entre le passé et l'avenir. Aminatou est déterminée à mettre en avant, moins son ambition personnelle, que celle de faire profiter à son pays l'expérience de ses multiples consultations menées auprès de plusieurs leaders africains et étrangers sur les questions de concorde nationale dans divers pays. Ainsi, que l’on soit partisan du RDPC ou pas, chaque Camerounais est très content de voir la progéniture du Président Ahidjo participer à l’œuvre de construction nationale édictée par le Président Paul Biya dont Aminatou se dit réceptrice des idéaux.
Le choix porté sur le RDPC… et Paul Biya
Les Camerounais ont été contents et très heureux de voir la dernière fille d’Ahmadou Ahidjo s’habiller en tenue bleue de l’OFRDPC (Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais) frappée de l’effigie du Président Paul Biya. Nombreux sont ceux qui ont écrasé une larme de bonheur. Ceux qui connaissent les méandres et les péripéties de l’histoire du Cameroun croient vivre un rêve… Qui l’eut imaginé ? Et pourtant c’est la vérité. Les Ahidjo sont dans leur pays.
Une partie de la fratrie Ahidjo vit au bercail. Bien longtemps avant Aminatou, le seul garçon des enfants du Président Ahmadou Ahidjo participe dans la vie politique du Cameroun. Jadis député de l’UNDP, Mohamadou Badjika Ahidjo, l'aîné d'Aminatou, est Ambassadeur itinérant depuis le 9 décembre 2011 à la présidence de la République. Il a aussi été installé, le 14 janvier 2013 à Douala, au poste étincelant de président du Conseil d'administration de la Société hôtelière du Littoral qui gère l’Hotel Sawa. Je pense très sincèrement qu’en portant ainsi le seul fils d’Ahidjo aux affaires, le Président Paul Biya avait déjà amorcé la réconciliation tant espérée par son peuple et toute l’Afrique. Effectivement, chaque Africain sait que le seul fait que quelqu’un « situe » votre fils, c’est qu’il a déjà réhabilité votre mémoire, et assuré le bien-être de votre progéniture. Le Président Biya ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a tendu le bras aux filles Ahidjo…
C’est fait ! En rejoignant son frère aîné au Cameroun, auprès du Président Paul Biya, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la réconciliation effective entre les Ahidjo et le Cameroun de Paul Biya est en marche et sur des bons rails. De même, en optant pour le RDPC, le parti politique le mieux structuré et même le plus représentatif sur l’échiquier national, Aminatou Ahidjo qui a récemment été reçue à Yaoundé par les hauts responsables du RDPC a fait le choix du cœur, celui de la « continuité », du réalisme et du bon sens. A la sortie de cette audience, Aminatou qui s’est ralliée à un comité de base RDPC à Garoua, a fait savoir que «le RDPC est un parti de rassemblement et de progrès», raison pour laquelle elle a rejoint ses rangs. Pour Aminatou Ahidjo «l’avenir est fait du passé et du présent». Le passé, doit-on le dire, est certainement enterré au nom de la paix au Cameroun. Aminatou est reluisante dans sa tenue du RDPC, tout autant qu’elle ne porte pas les stigmates du passé douloureux que tout le monde sait. Les horloges de la paix sont réglées au présent de l’indicatif. En décidant de retourner au pays, la dernière des Ahidjo se poste comme un pont entre le présent et le futur.
La paix d’une nation se construit sur les passerelles de l’unité et de la réconciliation. C’est pour cette raison qu’Aminatou n’a pas pu refuser «la main tendue» par le Président Paul Biya dont on sait que le retour de l’une des filles d’Ahidjo a été encouragé par les autorités de Yaoundé. Du coup, ceux qui en étaient à penser que le Président Biya était opposé au retour de la famille d’Ahidjo dans leur pays natal y voient à travers le retour triomphal d’Aminatou, un cinglant démenti d’interminables et fallacieuses présomptions.
Tolérance et réconciliation nationale
Bien au contraire, ce n’est pas le pôle du pouvoir ou du parti au pouvoir que le retour d’Aminatou dérange, mais une certaine caste qui y trouve à redire, et à y perdre le sommeil, au nom de moult intérêts égoïstes et des desseins de chaos qui s’éloignent du Cameroun qu’ils auraient aimé voir sombrer dans l’instabilité. Que non ! Le Cameroun de Paul Biya est debout et fier de l’être ! A ce propos, je suis entièrement d’accord avec l’analyse du journal The Spark répondant aux pyromanes du dimanche : « Le Cameroun n’est pas un pays qui vit avec des plaies ouvertes, dues à une guerre civile, ne pouvant se refermer que par un dialogue de réconciliation. Notre peuple a soigné et détruit beaucoup de démons de la division depuis cinquante ans. Ses martyrs et suppliciées sont si nombreux qu’un Panthéon des grands hommes serait trop étroit pour les contenir. Est-ce que le fait que nous ne sachions pas où leurs âmes se reposent depuis leurs suprêmes sacrifices, enlève quelque chose de la gloire et de l’honneur que notre nation leur doit ?
Badjika Mohamadou Ahidjo rappelle très souvent qu’il est rentré au Cameroun parceque le Président Paul Biya avait envoyé l’ancien gouverneur de la province du Nord, Gounoko Haounaye auprès de sa mère pour le convaincre de rentrer au pays. » Aujourd’hui, Amintou est volontairement retournée au Cameroun parceque le contexte de tolérance s’y prête, et que les autorités de Yaoundé souhaitent tourner une page du douloureux passé qui a terni l’apothéose d’un certain 6 novembre 1982, une belle transition politique tranquille que le monde entier nous enviait… Aujourd’hui, tout ça c’est du passé… Une loi d’amnistie votée par le parlement camerounais au mois d’avril 1991 a effacé le passé déplaisant de l’été 1983 et du mois d’avril 1984. Oui, c’est du passé. Une fois de plus j’épouse agréablement l’assertion du journal The Spark qui pense qu’au regard du contexte louable et du bon climat démocratique que vit le Cameroun, « Aminatou Ahidjo s’invite chez elle. Elle a une ambition louable qui se confrontera à la réalité politique camerounaise certes, surtout aux éléphants politiques du parti majoritaire. Mais son courage a le mérite de nous faire réfléchir. Cela ne plait pas aux habitués de la cantine républicaine que de nouveaux convives soient invités à leur table sans avoir fait leurs classes. (…)
En quoi une femme camerounaise, élite d’une diaspora qui s’est mise en mouvement pour le retour, ne jouerait-elle pas sa carte pour apporter sa contribution à son pays ? Aminatou Ahidjo, est une politologue et juriste. Elle dit avoir fait avec le thème de la concorde nationale, un concept de consultation en communication politique auprès de nombreux dirigeants africains. Qu’elle vienne tester cela chez elle. Porter l’image de l’union, de la concorde et de la réconciliation nationale pourquoi pas ? Elle qui affirme, avoir vécu, au cours de son exil, la souffrance de la discorde, et assure que la réalisation des grands projets et la vision d’émergence du président Paul Biya, ne peuvent s’accomplir dans un contexte dispersé ou de cohabitation gouvernementale. Sa campagne de soutien au RDPC, compte renforcer l’ancrage social des candidats par l’image et le rêve de la nation réconciliée avec elle-même. »
En tant que mères, je réitère que les femmes du Cameroun souhaitent une chaleureuse bienvenue à notre fille Aminatou Ahidjo parmi nous, et l’encouragent à porter une pierre à l’édifice de l’émergence économique que construit patiemment le Président Paul Biya, et tout le peuple.
Madame Angèle Georgette Ekoumé, Société civile.