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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:40
Eto’o fait du Eto’o au concert de X Maleya à l’Olympia de Paris

 

Guest star lors du concert de X Maleya à l’Olympia, Samuel Eto’o a une fois de plus attiré l’attention sur lui et alimenté la polémique. Arrivé d’en dessous la scène tel un gladiateur prêt à conquérir l’arène, le désormais attaquant d’Everton a poussé la chansonnette avec le groupe X Maleya pour le plus grand bonheur d’un public conquis. Seulement, et il fallait s’y attendre, Samuel Eto’o ne comptait pas s’arrêter là. Là où Thomas Nguijol ou Manu Dibango se sont contentés de prester et de repartir avec d’éventuelles félicitations au public ou à X Maleya, Samuel Eto’o a tenu à prodiguer des conseils à ses "jeunes frères"

 
 
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Des conseils qui ont commencé par des encouragements - selon lui, X Maleya a tout pour arriver au sommet -, mais qui ont bien vite pris une tournure personnelle.

En effet, Eto’o a tenu à mettre en garde X Maleya face au mal du siècle, les amis, et a évidemment pris son exemple personnel : "Dans ma vie, j’ai eu tous les amis du monde. Et j’ai tout fait pour eux et pour qu’ils avance dans la vie. Mais l’ingratitude est le propre de l’être humain, car l’être humain est mauvais, et ce sont ces mêmes là qui se dressent contre moi".

Dans une salle devenue alors mitigée, les uns applaudissant ce qu’ils considéraient être un message véridique et très important, les autres pestant contre cette interruption d’un show pour lequel ils avaient payé, le footballeur a continué en invitant X Maleya à aller plus loin, s’attribuant subtilement une partie de la réussite du groupe : "La prochaine fois, NOUS irons au stade de France", les invitant à être prêt à subir les injures car quand on est au sommet, elles font partie du lot quotidien.

Et de conclure sur une comparaison personnelle avec le président camerounais : "Derrière notre bien aimé papa le président Paul Biya, le numéro 2 de celui qui subit toutes les insultes au Cameroun, c’est bien Samuel Eto’o !".

 

 

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:37
Centrafrique : Quentin Ngakoutou accepte de jouer pour les Fauves

Joli coup réalisé par la Centrafrique qui enregistre un renfort d’avenir. Attaquant franco-centrafricain de 20 ans prêté à Arles-Avignon par l’AS Monaco, Quentin Ngakoutou a donné dimanche son accord pour jouer avec les Fauves du Bas Obangui au cours d’un entretien téléphonique avec Willy Kongo, le manager de la sélection, révèle Centrafriquefootball.cf. L’ancien international français U17 devrait donc être sélectionné pour le match amical du 9 octobre prochain face au Maroc (la rencontre étant amicale, il sera toutefois toujours disponible pour l’équipe de France). Vainqueur de la Coupe Gambardella 2011 avec l’AS Monaco et auteur de 14 buts en CFA (4e division) la saison passée, Quentin Ngakoutou s’est illustré mi-août lors du premier tour de la Coupe de la Ligue en inscrivant un triplé pour Arles-Avignon face à Niort (3-2). Cette saison, il a également inscrit un but en quatre matches de Ligue 2.













 

 

 
 



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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:34

 


Présents au Brésil lors de la Coupe du monde 2014, les membres du Comité exécutif de la FIFA ont reçu en guise de cadeau des montres d’une valeur de 25 000 dollars. 24 d’entre eux les ont conservées, une pratique interdite par le règlement de la FIFA. De quoi relancer les suspicions sur d’éventuels pots de vin.

La FIFA n’en finit plus d’attirer les regards sur elles. Déjà sous le feu des critiques depuis l’attribution du Mondial 2022 au Qatar et les nombreuses histoires qui ont éclaté depuis, l’instance qui régit le football mondial est une fois de plus au cœur d’une polémique dont elle se serait bien passée. Les 26 membres de son comité exécutif, dont le président Sepp Blatter, ont reçu des montres en guise de cadeau de la part de la Fédération brésilienne après l’organisation du Mondial 2014.

Des cadeaux d’une valeurs de 25 000 dollars (19 000 euros environ) tout de même, révèle le Sunday Times, remis au moment de l’arrivée des officiels au Brésil. Une pratique totalement proscrite par le règlement intérieur de l’instance, mais 24 membres, dont le président Blatter, sont passés outre en conservant les présents offerts lors de leur arrivée à l’hôtel. De quoi faire bondir les détracteurs de la FIFA et alimenter un peu plus les accusations de corruption des membres de la Fédération.

Face à l’ampleur prise par l’affaire, la FIFA a publié un communiqué, confirmant que "la Fédération Brésilienne de Football (CBF) a distribué à diverses personnes, dont des membres du Comité Exécutif de la Fifa, des montres commémoratives de leur propre sponsor", avant de préciser que "la Commission d’éthique en a été informée et étudie actuellement la question".

Un cas qui rappelle celui de Hublot, chronométreur officiel et partenaire de la FIFA, qui au mois de juin avait pour projet d’offrir 26 montres à ces mêmes membres. Le Comité d’éthique avait à l’époque jugé que ces montres ne pouvaient pas êtres remises à leurs destinataires car ce serait non conforme aux codes de l’instance.

Les membres ainsi pris en faute s’exposent à une sanction de la part du Comité d’éthique, si ce dernier a la courage d’aller au bout de la procédure. Candidat à un 5e mandat à la présidence de la FIFA, Sepp Blatter se serait volontiers passé d’une casserole de plus.



 

 

 
 



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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:31

Après la débacle des Eléphants au Cameroun : La grande décision du gouvernement pour sauver les sports ivoiriens

 
Visite
Comment


Un Conseil national des sports (CNS) a été crée, lundi, pour « relever le niveau global des sports », en Côte d’Ivoire, a annoncé le gouvernement à l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire présidé à Daoukro (Centre-Est) par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.

«Un décret portant création d’un Conseil national des sports a été adopté. (…) Ce Conseil a pour mission de relever le niveau global des sports », a déclaré le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné rendant compte de ce Conseil des ministres.
M. Koné, également ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication a ajouté qu’il sera notamment composé de « sportifs de haut niveau ».
Le Conseil national des sports dont le «président sera élu », aura en outre la mission de «régler» les nombreux conflits qui minent le «monde des sports » à travers les fédérations sportives, a-t-il conclu.

 
© Présidence par dr
Visite d`Etat dans l`Iffou : Conseil des ministres extraordinaire à Daoukro
Lundi 15 Septembre 2014. Le Chef de l`Etat a présidé un conseil des ministres extraordinaire dans le cadre de sa visite d`Etat dans l`Iffou.
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:29

Fonction Publique : Le recrutement de médécins,infirmiers et sage-femmes lancé

 
Passation
Comment


Les candidats déclarés aux concours de recrutement pour les emplois, dans le corps médical au titre de l’année 2014, sont invités à s’inscrire sur le site de la Fonction Publique, à compter de ce lundi 15 au dimanche 28 septembre prochain.

Selon un communiqué émanant du Ministère de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative , les postulants devront payer leurs frais de dossier (visite médicale, pochette) , qu’ils déposeront par la suite , à la Direction Régionale de la Fonction Publique (Ex-Antenne de la Fonction Publique d’Adjamé située entre le groupe Fraternité Matin et la Caserne des Sapeurs-Pompiers Militaires de l’Indénié), dès le lundi 22 septembre , jusqu’au vendredi 03 octobre 2014, délai de rigueur.

Les dossiers de candidatures de recrutement devront comporter : « Un extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu datant de moins de six (6) mois ; Un certificat de nationalité ivoirienne datant de moins de cinq (05) ans ; Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ; Un curriculum vitae certifié sincère ;Une photocopie légalisée (lisible) du diplôme sur présentation de l’original ; Un certificat de position militaire ou une fiche de recensement militaire pour lesccandidats de sexe masculin ; Une photocopie lisible recto verso de la carte nationale d’identité ; Un certificat de visite et de contre-visite médicale délivré par les médecins agréés de l‘Hôpital Général d’Adjamé ; Une pochette de candidature à retirer à l’ex-Antenne de la Fonction Publique d’Adjamé ; Une fiche de candidature à imprimer sur le site web du Ministère ; Une fiche d’identification à imprimer sur le site web du Ministère » , indique le Directeur de cabinet dudit ministère , Viviane Adohi Krou ,signataire dudit document.

Ler recrutement se fera pour les emplois de : « Médecin Généraliste, Médecin Interne, Pharmacien Généraliste, Pharmacien Interne, Chirurgien-dentiste, Vétérinaire, Infirmier (ère) ; Sage-femme, Technicien Supérieur de la Santé (options : Assainissement, Biomédical, Imagerie Médicale, Kinésithérapie, Biologie Médicale, Préparateur et Gestionnaire en Pharmacie, Prothésiste dentaire) Secrétaire Médicale et Aide-soignant ».
Il est souligné que, tout candidat qui n’aura pas déposé son dossier de recrutement dans les délais sera considéré comme ayant renoncé à son admission. Les candidats sont invités à se conformer scrupuleusement aux heures et dates de passage qui leur seront indiquées pour le dépôt des dossiers de candidature.
Commentaires

 
 

Passation des charges au Ministère de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative
Mercredi 19 mars 2014. Abidjan. Cérémonie de passation des charges au Ministère de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative entre les ministres Cissé Bacongo (entrant) et Gnamien Konan (sortant). Ph: Cissé Bacongo, nouveau ministre de la Fonction publique.
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:27

RCA :La MINUSCA fera-t-elle mieux que la MISCA ? :: CENTRAL AFRICAN

Misca:Camer.beLongtemps annoncé et plusieurs fois reporté, le déploiement des Casques bleus en Centrafrique est enfin une réalité. En effet, c’est aujourd’hui 15 septembre 2014, que la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) passe le témoin à la Mission des Nations unies de soutien à la Centrafrique (MINUSCA). C’est au total 1800 soldats et policiers qui vont se joindre aux 5 800 hommes déjà déployés sur place, avec pour mission de protéger les populations, désarmer les ex-combattants, soutenir la transition politique et favoriser la distribution de l’aide humanitaire.

La Séléka et les Anti-balaka   ne semblent pas prêts à déposer les armes

Jugez-en vous-mêmes. Il s’agit là d’un travail de bénédictin pour qui connaît le contexte sociopolitique en RCA, caractérisé par la haine religieuse sur fond de violence tous azimuts. La Séléka et les Anti-balaka qui se sont juré une lutte à mort, ne semblent pas prêts à déposer les armes et ce, en dépit des multiples efforts conjugués des pays voisins de la RCA et de la communauté internationale, notamment la France à travers l’opération Sangaris. Au moment où on croit avoir aplani les difficultés, surgit toujours une nouvelle paire de manches, compromettant ainsi toute sortie de crise. Et ce n’est pas la MISCA qui dira le contraire, elle qui a toujours eu maille à partir avec les combattants de la Séléka et des Anti-balaka. Elle a dû même,  par moments, plier l’échine face à l’intransigeance de ces deux milices qui ont contribué à mettre le pays sens dessus dessous. On se rappelle qu’avant la  MISCA, c’est la FOMAC (Force d’Afrique centrale) qui était chargée de protéger les populations  durement éprouvées par les exactions de ces deux milices. La suite, on la connaît.

La priorité   consiste à ramener la paix et à ressusciter  l’Etat centrafricain

Très vite débordée, la FOMAC a passé le témoin à la MISCA, le 19 décembre dernier, qui, à son tour, n’a pas tardé à montrer ses limites. Car il faut le dire, des Centrafricains, et Dieu seul sait s’ils sont nombreux, ont été tués ou brûlés vifs par d’autres Centrafricains, au  nez et à la barbe des soldats de la MISCA qui, dans bien des cas, ont gardé l’arme au pied. Certes, à leur décharge, on peut relever l’immensité du territoire centrafricain et l’insuffisance de moyens mis à leur disposition, mais il sied de rappeler qu’aucun sacrifice n’est de trop quand il s’agit de sauver une vie humaine. C’est dire donc que la MISCA n’a pas fait dans la dentelle ; elle qui, au regard de sa composition, était censée mieux connaître l’âme centrafricaine que les soldats français de Sangaris. Pourtant, ces derniers ont, dans bien des cas, ravi la vedette aux soldats de la MISCA qui donnaient l’impression d’être plus en villégiature que sur un champ de guerre. Cela dit, on espère que la MINUSCA qui vient de prendre le relais fera mieux, en se montrant à la hauteur de la tâche. Elle doit faire la différence avec la MISCA, si elle ne veut pas donner raison à tous ceux-là qui pensent déjà qu’elle constitue une « mission de trop ». Car dans un pays comme la RCA, la priorité des priorités consiste à ramener la paix et à ressusciter progressivement l’Etat centrafricain presqu’en lambeaux. Pour cela, il faudra, s’il y a lieu, recourir parfois à l’usage de la force, pour rappeler à l’ordre tous ces fauteurs de troubles qui ne veulent pas d’un retour à la normale. Ce qui suppose qu’au lieu d’un simple mandat de maintien de la paix, il faudra donner un pouvoir de répression aux Casques bleus de la MINUSCA. Car pour maintenir la paix, il faut d’abord l’instaurer. Et pour instaurer la paix, il faut combattre les ennemis de la paix.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:24

Le Cameroun désormais face à une rébellion armée :: CAMEROON

Le Cameroun,Cameroon désormais face à une rébellion arméeles scénarii ivoirien, malien et centrafricain sont en passe de se reproduire en ce moment au Cameroun. Comme ce fut le cas dans ces pays frères, et ce nonobstant les dénégations de sa mission diplomatique à Yaoundé il y a environ deux semaines, le doigt accusateur est pointé sur la France, pays dont de nombreux indices démontrent qu’il en serait le principal instigateur, autrement dit, le principal donneur d'ordre. la France n’est-elle pas réputée pour son habitude de se jeter sur la première proie facile en Afrique chaque fois qu'elle traverse une grave crise –politique ou économique-(Cf l’invasion de l’Algérie en 1830 et l’agression de la libye suivie de l’assassinat de Kadhafi en 2010).

Sous le prétexte Boko Haram, se cacherait ainsi une rébellion armée, que nous avons avisée dans l’une de nos éditions l’année dernière, quand nous signalions dans nos colonnes la présence sur notre sol des centres de formation des milices armées. Cette dénonciation avait heureusement permis en son temps aux services compétents d'étouffer dans l'oeuf ces projets menés par des onG dont une certaine dénommée "Justice pour tous", aux états de service et de sévices impressionnants, notamment en Côte d'ivoire où elle aurait contribué à la prise du pouvoir par le duo Alassane Dramane ouattara- Guillaume Kigbafori Sorro.

Il est peut-être difficile de prendre pour argent comptant les dénégations du mouvement terroriste nigérian qui dit ne pas être impliqué dans les attaques perpétrées en son nom sur le territoire camerounais. Mais à bien scruter la situation, il semble de plus en probable que la nébuleuse nigériane Boko Haram n’opère pas en territoire camerounais, mais qu’il existe bien un « Boko haram » (les guillemets sont de rigueur) cache-sexe, derrière lequel se cacheraint des Camerounais à la solde d’une puissance occidentale impérialiste pour déstabiliser le Cameroun, renverser le régime au pouvoir et s’approprier ledit pouvoir.

Comme il y a quelques années en Côte d’Ivoire et en Libye, c’est la France qui est de nouveau pointée du doigt au Cameroun. Et manifestement à raison. Et ce n’est pas l’opposant Bertrand Teyou (auteur du livre "l’Antécode Biya" et d’un énorme pamphlet sur la première dame, plusieurs fois arrêté par les forces de sécurité et condamné par la justice pour ses outrages au chef de l’État), dont on connaît l’activisme à l’étranger contre le chef de l’État qui nous démentirait, lui qui a commis après l’agression de Kolofata il y a deux mois, une tribune à propos sur les réseaux, intitulée “Boko Haram ou escroquerie politique?”.

Bertrand Teyou décryptait dans les termes suivants, la connexion mafieuse entre la France et cette rébellion camerounaise abusivement appellée ici Boko Haram : “Tout le monde sait que Boko Haram Cameroun est constitué de nos soldats révoltés par l’embourgeoisement sauvage de la hiérarchie militaire. Ces révoltés sont connus, craints ou choyés. La France qui intervient au Cameroun ne fait que surfer sur cette poudrière pour vendre sa terreur diplomatique et légitimer sa présence militaire en Afrique. Le dirigeant africain qui ose s’opposer à cet impérialisme de la France est « abattu », c’est précisément le terme utilisé pour mettre en garde certains présidents africains car sachez qu’en très haut lieu des décisions politiques, la diplomatie est remplacée par le gangstérisme d’État”

Auparavant, il aura pris soin de révéler: “En 2008, les derniers patriotes de la grande muette tirent la sonnette d’alarme après les massacres de Bakassi et adressent au Chef suprême des Armées une correspondance confidentielle où ils font un état des lieux édifiant de la situation et proposent des réformes urgentes. Sonné par la teneur des révélations, Biya prend le dossier en main et décide d’agir, mais cet élan patriotique sera stoppé net par des conseillers français, parmi lesquels l’ex-condamné de justice Alain Juppé, qui interviennent et préconisent une solution apaisée, car aller au bout de l’action de réforme allait mettre en lumière la responsabilité assassine de la France.

C’est ainsi qu’après ces recommandations françaises, nos derniers patriotes qui souhaitaient le progrès du Cameroun seront soit assassinés, portés disparus ou affectés disciplinairement pour les plus chanceux”. Même au Nigeria, où se trouve sa base opérationnelle, la secte islamiste Boko Haram n’attaque pas avec la même régularité qu’au Cameroun où elle est pourtant mangée à toutes les sauces, à la suite de chaque agression armée dont le Cameroun est victime, notamment dans la partie septentrionale du pays, où l’on tente de faire gober à l’opinion publique que le terrible Bataillon d’Intervention Rapide qui a mis hors d’état de nuire les fameux coupeurs de routes existant depuis des décennies, connaissant parfaitement le théâtre de leurs opérations de brigandage et ayant la particularité pour certains d’être invulnérables aux balles, et neutralisé à distance l’insurrection qui se préparait au Cameroun en vue d’empêcher la révision de la Constitution, serait incapable de faire face à des terroristes qui n’ont vraiment en tout et en toute potentialité que leur audace quand ils font irruption au Cameroun.

La couleuvre était déjà difficile à avaler quand la secte nigériane s’est signalée en démentant toute implication dans l’attaque de Kolofata fin juillet dernier, qui s’est soldée par plus d’une dizaine de morts dont des militaires camerounais et quelques civils, ainsi que des enlèvements dont celui de l’épouse du Vice-Premier ministre Amadou Ali, qui a même perdu son frère cadet dans le cadre de cette agression. On en était encore à épiloguer sur cette curieuse façon de procéder de Boko Haram qui ne revendique plus ses actions, alors que c’est justement cette revendication qui permet à tout mouvement terroriste de s’affirmer ou, sinon de percevoir la rançon, du moins d’obtenir une réponse favorable à leurs exigences, que survient une autre attaque, toujours dans la région de l’Extrême- Nord, mais cette fois-ci dans le village Zigagué situé entre Waza et Babanga. Nous sommes là en début d’après-midi du 06 août 2014, soit quatre jours après la réaffirmation par le chef de l’État de la détermination du Cameroun d’anéantir Boko Haram.

Bilan, un enfant enlevé et des véhicules emportés par les ravisseurs, un militaire et un policier ainsi que six civils tués par les assaillants, qui, bien sûr, ont perdu certains de leurs éléments dans l’affrontement qui les a opposés aux héroïques forces de défense et de sécurités de notre pays. Une fois de plus, cette agression n’a pas été revendiquée par Boko Haram, le souffredouleur habituel. Et du coup, on se souvient qu’en dehors de l’enlèvement de la famille Moulin-Fournier l’année dernière qui fut revendiquée par Boko Haram, les autres enlèvements accompagnés parfois de massacres (celui du prêtre Georges Vandenbeusch, ceux des trois religieux de Tcheré ou des 10 ouvriers chinois à Waza où 20 tonnes d'explosifs et 12 000 têtes allumeuses avaient été aussi emportés par les assaillants venus dans des véhicules blindés, ne l’ont pas été).

Bien plus, la dernière –et très récente- fois que le leader de Boko Haram Abubakar Shekau, alias Imam Bu Muhammad Ibn Muhammad Abubakar Ash Shekawi a évoqué le Cameroun, c’était pour dire que son organisation n’avait rien contre le Cameroun, ne participait à aucune entreprise de nature à semer le trouble au Cameroun, et ne souhaitait pas voir le Cameroun s’engager dans quelque guerre que ce soit contre Boko Haram. Un souhait sur fond de mise en garde, puisqu’il fait valoir entre les lignes que toute posture du Cameroun contraire à ce souhait pourrait attirer des représailles sur notre pays de la part du mouvement islamiste: : «Enfin, vous les Camerounais, nous ne vous avons pas attaqués, ne nous attaquez pas non plus. Si vous nous attaquez, […] nous n’avons pas peur de qui que soit, où qu’il soit. Partout dans le monde entier, nous allons combattre».  

Attention, le danger français plane !

Rapprochement fait avec l’insistance de la France en début d’année de voir le Cameroun se faire aider par l’armée hexagonale pour cause d’éradication du phénomène Boko Haram au Cameroun, laquelle insistance fut longuement et en vain soutenue par le président tchadien Idriss Deby Itno qui a fait des pieds et des  mains pour que Paul Biya accepte que l’armée française établisse pour ce faire une base militaire qui ne dit pas son nom au Cameroun, rapprochement fait aussi avec la tentative de la même France l’année dernière d’établir une de ses bases militaire à Ngaoundéré sous prétexte de vouloir en faire une base arrière pour son intervention en République Centrafricaine, une tentative qui échoua lamentablement grâce à la forte levée des boucliers des patriotes camerounais, rapprochement fait également avec le fort sentiment anti français qui a cours au Cameroun depuis que la France a entrepris d’exercer des pressions sur le Cameroun dont elle critique en termes à peine voilées le régime politique pour faire libérer un auteur de détournements de deniers publics qui s’est découvert sur le tard la nationalité française, il est clair que la France qui ne s’embarrasse même plus des us et coutumes diplomatiques pour dérouler le tapis rouge à des gens qui ne portent pas dans leur coeur le régime du président Biya, à l’instar de l’ancien prisonnier pour délit de droit commun Michel Thierry Atangana, a décidé de passer à la vitesse supérieure en sponsorisant des attaques armées au Cameroun qu’on fait vite de mettre sur le dos de Boko Haram, qui - sans que nous prenions la défense d’un mouvement terroriste qui tue et blesse des milliers de personnes au Nigeria au nom d’un Dieu dont ils sont loin d’être les serviteurs - a décidément bon dos.

Toutes choses qui se trament sous le silence coupable des ONG, des partis politiques et d'autres acteurs de la société civile face à cette agression dont le Cameroun est victime avec la complicité de certains de ses fils qui ont pour unique programme politique la cession de nos ressources naturelles comme c'est le cas en Côte d'Ivoire à nos ancêtres les gaulois, contre leur accession au pouvoir, quel que soit le poids des souffrance que devra endurer le peuple camerounais. Jusqu’ici, et il faut le noter, le Rdpc dont le leader est également le président de la République, a pris position, en dénonçant, comme c’était le cas à Obala le 31 août 2014, « toute tentative de déstabilisation des institutions politiques nationales, de la part des puissances étrangères, à travers des complicités actives ou passives avec les auteurs des opérations criminelles de la secte Boko Haram au Cameroun, pour des desseins inavoués, néanmoins manifestes et funestes ». Une dénonciation qui ne manque pas de fondement, dans la mesure où ces derniers temps, une quantité importante de matériels militaires français arrive au Cameroun. En transit pour la RCA ou pour nous aider à lutter contre Boko Haram, alors que le Cameroun n’est pas demandeur.

A posteriori, ce n’est pas bon présage, non seulement au regard des bruits de bottes perçus çà et là, mais aussi des informations qui nous parviennent et dont la plus récente est celle publiée par la journaliste Fanny Pigeaud D’ailleurs, quelques jours avant la sonnette d’alarme d’Obala, sous la plume de Fanny Pigeaud, ex-correspondante au Cameroun, de l'Afp, du Quotidien français Libération et auteure de « Au Cameroun de Paul Biya», le site d'informations français Mediapart –qui avait révélé le financement en 2007 de la campagne électorale victorieuse de Nicolas Sarkozy par sa future victime Mouammar Kadhafi, révélait que derrière les violences armées et attaques qui se développent dans le nord du pays et qui sont systématiquement attribuées par le pouvoir camerounais aux islamistes de Boko Haram, se cache une rébellion montée par d'anciens ministres et ex-dignitaires du régime qui veulent en finir avec Paul Biya. Au passage, la dépêche de Mediapart mentionne le rôle de la France dans cette rébellion, accusant même le pays de François Hollande de cautionner la filière camerounaise de Boko Haram. Du coup, même les mièvres dénégations de la mission diplomatique hexagonale à Yaoundé ont de la peine à convaincre, sinon du contraire, du moins de la bonne foi de la France.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:19

Cameroun : Maman ! Les lions ont gagné ! :: CAMEROON

Cameroun,Cameroon : Maman ! Les lions ont gagné !Maman ! Je ne te dis pas…. Les lions ont gagné. Depuis mercredi dernier, c’est l’extase, c’est l’euphorie totale dans toutes les grandes villes du pays. Tout ceci parce que les lions indomptables  ont montré aux éléphants de Côte d’Ivoire que « ce n’est pas parce que le lion a maigri qu’on doit l’appelé chat ». Ils ont rugi et toute la nation camerounaise a applaudi.

C’étais du « venez-voir » ! Maman si seulement tu avais regardé ce match ! Mais  comme d’habitude, je suis sure, je dirai même convaincu que tu ne l’as pas fais. Tu ne l’as pas fait, parce que c’étais un mercredi, jour de marché. Et comme chez toi, il n’ya pas « photo » entre ton marché et le match de foot, je sais que tu es allé plutôt vendre tes arachides au marché comme tu en a l’habitude. Ce n’est pas grave de toute façon.

Ah  mouf  midé ! J’ai vu ce jour des camerounais qui avaient déjà demandé la nationalité centrafricaine revenir sur leur décision. Comme l’adage le dit si bien : « jamais, ne dit jamais : jamais ».  Ce jour j’ai vu VOLKER Finker sourire. Pas ce sourire narquois et hypocrite comme sait si bien le faire notre ex-capitaine. Je veux dire l’ex-capitaine de notre équipe nationale, mais, un sourire vrai et sincère. Cet homme pour qui le sourire est comparable aux larmes du chien.

Mine de rien maman, les camerounais aiment « le bruit ». Si tu regarde seulement le « BEP BEP BEP » qu’ils ont fait après la débâcle de nos lions au brésil, tu n’aurais même pas imaginé la présence d’un seul camerounais au stade ce jour là. Même les journalistes qui, après le mondial disaient de notre équipe nationale qu’elle n’avait plus pour « indomptable » que ce surnom surprenaient par leur reportage.

Ma maman chérie, je t’invite vivement à regarder au moins le prochain match des lions qui s’annonce comme un véritable « dessert » pour ces derniers après un bon repas « d’éléphant ».

Salut moi tout le monde au village et dis surtout au chef que je n’ai pas oublié son whisky comme promis.
Porte-toi bien maman !
Ton fils qui t’aime bien

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:17

Cameroun : Volker Finke, “Garder les pieds sur terre” :: CAMEROON

Cameroun ,Cameroon: Volker Finke, “Garder les pieds sur terre”Après les victoires contre la République démocratique du Congo et la Côte d’Ivoire, l’entraîneur des Lions parle de la vie dans son groupe.

Qu’est-ce qui fait la force de votre groupe, d’après vous ?
Comme on peut le voir sur le terrain, cette équipe a gagné en puissance, en force ; elle joue vraiment comme un groupe ; chacun donne à l’équipe. Cette formation joue vraiment un football collectif avec des talents individuels. Pour moi, ce n’est pas encore à 100 %, car, nous n’avons travaillé que pendant 10 jours, mais, nous commençons comme ça. On a déjà vu que si chacun donne à l’équipe, on peut faire des résultats contre de bonnes équipes comme la Côte d’Ivoire. C’est possible.

Etant donné qu’on ne change pas l’équipe qui gagne, peut-on se dire que vous allez garder la même équipe pour les prochaines échéances ?
Ça dépend de la situation, ça dépend des performances des joueurs. Après le match contre la Côte d’Ivoire, on peut se dire qu’on peut continuer avec le milieu qu’on a vu jouer, le tout est de continuer le travail, il est question que chacun défende et que chacun attaque aussi. C’est le travail en groupe et c’est notre priorité lors des entraînements. On peut dire que ce n’est pas mal, mais, il faut aussi garder les pieds sur terre, c’est très important, parce que c’est toujours facile de connaître une belle ascension quand on travaille, mais, il est souvent difficile de se maintenir au niveau où l’on s’est hissé. Après notre mauvaise Coupe du Monde, chacun de nous s’est ressaisi et nous nous sommes dits qu’il fallait remonter en préparant une autre mentalité, un autre esprit.

Vous avez peur d’échouer ?
Dans le football, il faut toujours confirmer. Nos deux dernières victoires ne nous font pas gagner le prochain match ; ce qui veut dire que chaque joueur doit savoir que le prochain match c’est le plus important et le plus difficile.

Vous avez misé sur la jeunesse. En êtes-vous satisfait aujourd’hui ?
Dans ce groupe contre la Côte d’Ivoire, il y avait cinq nouveaux joueurs dont l’âge moyen est de 21 ans et demi. Alors, il y a des jeunes qui ont joué, comme Oyongo. Aujourd’hui, il est à une saison aux Etats-Unis (New-York Red bulls, ndlr), mais avant, il était joueur de Coton sport de Garoua. Je parlerais aussi de Jérôme Guihoata, qui est à Valenciennes depuis une saison. Avant Valenciennes, il était à Tours, où il a commencé en 2013. Il y a aussi Bana Moussa (Coton sport, ndlr) qui est un jeu qui a du talent. Normalement, avec le talent qu’il a, si on le convoque avec les Lions, il a un pied en Europe. Franck Kom a été appelé parce qu’il a des capacités, parce qu’il peut donner au groupe. Il est jeune, c’est un bon travailleur au milieu, il est toujours titulaire avec son club. Il y a des jeunes dans les clubs, dans les centres de formation et c’est important de travailler avec eux. J’ai fait une supervision chez les juniors, j’ai regardé des matchs amicaux chez les cadets, etc. On va tous les superviser, nous allons regarder tous les jeunes, même ceux qui sont partout en Europe. Et quand nous les appelons, c’est pour les faire jouer.

Parmi les joueurs qui ont été écartés après le Mondial, estce qu’il y en a que vous regrettez ?
Ça, je ne peux pas en parler dans les médias. Si un joueur réalise des bonnes performances, si le joueur a une bonne mentalité, un bon moral, il est normal qu’il joue en équipe nationale. Vous savez, dans la carrière d’un joueur, il peut y avoir des manquements, mais, s’il change positivement, il faut que l’équipe en bénéficie. Je vais vous prendre un exemple : Georges Constant Mandjeck (joueur de Kayseri Erciyesspor en Turquie, ndlr). L’entraîneur adjoint de son club est un Allemand et il m’a dit un jour que le joueur avait changé. C’est un joueur qu’on connait en Allemagne, parce qu’il a joué à Stuttgart, à Kaiserslautern. On connait ses forces et ses faiblesses Mais, dès lors qu’il a changé, on peut se dire qu’il a compris quelque chose. Alors, j’ai décidé de lui donner une deuxième chance. C’est ce qui s’est passé.

On peut donc dire que dans cette équipe, c’est vous qui faites les choix ?
Oui, c’est clair, c’est moi qui fait les choix, même si j’écoute ici et là. Si quelqu’un me donne le nom d’un joueur, je me charge de faire la recherche moi-même. C’est vraiment personnel.  

Comment procédez-vous ?
J’ai un réseau, je peux, quand j’ai le nom d’un joueur, obtenir très rapidement des images. Le jour où j’ai le nom d’un joueur, j’obtiens des vidéos de lui. Je regarde ce qu’il a fait les deux dernières années et j’appelle des entraîneurs avec qui il a travaillé. Personnellement, je connais des entraîneurs un peu partout en Europe ; ce qui fait que j’ai assez de moyens pour obtenir des informations sur un joueur qui m’intéresse. Vraiment, il n’y a personne d’autre qui fait les choix dans mon équipe. Je ne veux me cacher derrière personne, c’est moi qui décide, c’est moi prend la dernière décision, personne ne peut m’imposer qui que ce soit.

Et si un joueur vous est imposé ?
Si quelqu’un veut imposer un joueur, je fais une recherche sur le joueur et je suis le seul à décider si je dois l’appeler ou non. C’est pour ça que je dis qu’il faut arrêter avec des ragots autour de cette équipe, il faut vraiment arrêter. Ici, quand il y a une victoire, c’est parce qu’il y avait 1. 000 personnes pour faire mon travail. J’entends dire que c’est quelqu’un qui m’a imposé de titulariser le gardien (Joseph Fabrice Ondoua, ndlr). C’est fou, c’est complètement fou ! J’ai passé deux jours à Barcelone pour travailler. J’ai vu Barcelone A, j’ai vu Barcelone B ; j’ai travaillé avec Alexandre Song, j’ai vu cinq joueurs de l’équipe des moins de 19 ans qui sont tous des Camerounais. J’ai travaillé avec eux, c’est pour ça que je ris quand j’entends dire que le gardien de buts m’a été imposé. C’est un garçon que j’ai décidé d’utiliser parce que je me dis que c’est un joueur d’avenir. Après la Coupe du Monde, je me suis dit qu’il faut commencer avec un jeune. En deux matchs, il a prouvé, il a montré de quoi il est capable. Il doit confirmer, il n’est pas titulaire à 100 %, s’il n’est pas blessé, c’est un gardien pour l’avenir.

Qu’est-ce qui s’est passé pour que ce soit lui le titulaire, alors que certains attendaient voir Ndy Assembé dans les buts ?
Ndy Assembé n’a pas été convoqué comme n°1. Le team manager est responsable de ce genre de choses ; il a parlé avec les joueurs. Il y en a qui voulaient garder leurs numéros de maillots comme Mbia, Nkoulou, etc. Il y avait aussi des nouveaux joueurs. J’ai vu Ndy avec le n°1, Ondoua avec le 16, mais ce n’était pas une préférence pour Ndy ; je lui ai d’ailleurs expliqué son rôle. Les deux jeunes qui sont là sont très talentueux, ils ont des capacités pour l’avenir et il faut les accompagner avec un gardien de buts qui est expérimenté, qui a de la personnalité et qui est une personne honnête, sincère pour les aider. C’est bizarre, mais c’est un choix que j’ai fait. Ndy peut joueur, mais il peut surtout beaucoup donner aux deux jeunes qui sont dans le groupe, avec Alioum Boukar, l’entraîneur des gardiens de buts. Je suis le seul à décider de qui joue.

Avec les victoires que vous enchaînez, est-il possible que vous baissiez les bras en vous disant que la reconstruction a réussi ?
Non, non et non. Mon objectif c’est qu’il faut normaliser. J’ai remarqué qu’il y a beaucoup de choses pas normales au Cameroun, qu’il y a des choses qui ne correspondent pas avec ce qui est fait dans le football mondial. Le football mondial a ses règles, nous devons les respecter, nous ne devons pas faire comme si nous ne voyons pas ce qui se fait ailleurs. Il ne s’agit pas du tennis, du golf ou de la natation, le football est une discipline qui a ses règles et il faut les respecter. Le football demande une discipline d’équipe, ce n’est pas individuel, c’est pour cette raison qu’il faut respecter les règles du football.

Et que faites-vous ?
Après la Coupe du Monde, je me suis dit qu’il fallait tirer plusieurs situations au clair. Il fallait que chacun prenne sa place, que chacun joue son rôle ; il a fallu travailler sur l’environnement autour de l’équipe et nous sommes en bonne voie. En 10 jours, j’ai vu comment ils travaillent et je me dis que c’est ce qu’il faut faire, nous devons continuer dans ce sens. Chacun se dit : je suis là, j’ai un talent individuel, mais je suis là pour donner à l’équipe.

Que vous manque-t-il pour assurer la réussite de votre équipe ?
Le prochain jour dans le travail est le plus important. Le football ce n’est pas la mathématique. En mathématique, on peut dire 2+2 égale 4. En football, on ne sait jamais ce qui se passe, donc, il n’est pas possible de dire : voici ce qu’il faut pour atteindre les objectif ; il faut juste travailler avec des accents là il y a des lacunes. Il n’y a pas de recette miracle, ce sont les résultats qui confirment qu’on a travaillé.

Qu’en est-il de Joël Matip, qu’on n’a pas vu lors des deux derniers matchs ?
Pour ce qui de Joël Matip, il faut respecter sa situation ; ce sont des choses internes au groupe. Il était fatigué et il a demandé un temps mort, question de se concentrer aussi sur son club. Je peux aussi le comprendre, car, les dernières années, on a dit qu’on allait changer les choses, ce changement se faisait attendre, alors lui, il était fatigué, parce qu’il y avait aussi trop de choses négatives, mais nous restons en contact. J’espère qu’il y aura un moment où on va à nouveau le convoquer.

Que pouvez-vous dire de votre staff, étant donné que vous avez déjà travaillé avec les personnes nouvellement nommées ?
En football, il y a beaucoup de choses internes et elles doivent être gardées. Pour ce qui est de Manouvrier, c’est le ministre qui a donné son accord pour qu’il continue à travailler ; moi aussi j’ai accepté. Il n’y a vraiment pas de problème à ce que je travaille avec des Camerounais dans le staff, parce que je gagne avec eux, eux aussi ils gagnent avec moi. Ils peuvent me donner des informations sur le football local et moi je leur donne ce que je connais.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:16

Côte d’Ivoire : la fonction de DG des CHU désormais « ouverte à d’autres compétences »

 
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Daoukro (Côte d'Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a décidé, lundi, d’ouvrir désormais la fonction de Directeur général des Centres hospitaliers universitaires (CHU) à d’autres «compétences» autres que des Professeurs de médecine.

Selon le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, un «décret portant attribution, organisation et fonctionnement des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Cocody, Treichville, Yopougon et Bouaké a été adopté » lors du Conseil des ministres extraordinaire tenu, lundi, à Daoukro (Centre-Est) sous la présidence du Chef de l'Etat Alassane Ouattara en visite d'Etat dans la région de l'Iffou.

« Les conditions de nomination à la direction des CHU étaient relativement restrictives », a déclaré M. Koné par ailleurs, ministre de la Poste, des technologies de l'information et de la communication, rappelant que « ne pouvaient être nommés à la tête de ces Centres selon le décret de 2001 que des professeurs de médecine ».

« Le présent décret permet d'ouvrir cette fonction à toutes les compétences (…) par exemples aux administrateurs, aux fonctionnaires, aux non fonctionnaires, aux personnes formées à la gestion » a-t-il expliqué en précisant que « ces compétences peuvent êtres aussi des médecins ».

 

Visite d`Etat dans l`Iffou: Conseil des ministres extraordinaire à Daoukro
Lundi 15 Septembre 2014. Le Chef de l`Etat a présidé un conseil des ministres extraordinaire dans le cadre de sa visite d`Etat dans l`Iffou.
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