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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:13

 

 

    France : Nkoulou et Marseille enchainent, Ntep et Ngog buteurs

     

    Le défenseur camerounais et son club l’Olympique de Marseille ont bouclé la cinquième journée de Ligue 1 dimanche sur la pelouse d’Evian TG. Les Marseillais ont enchainé une troisième victoire de rang en Ligue 1 face aux Evianais (1-3). Les réalisations marseillaises sont signées Gignac (1e), Imbula (44e) et Thauvin (63e), alors que seul Nsikulu a réduit la marque pour les locaux (90e). A l’occasion, Nicolas Nkoulou a également disputé son cinquième match de la saison dans un axe marseillais tactiquement revu par le technicien argentin Marcelo Bielsa, passant de quatre à trois défenseurs en fin de partie.

     
     
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    Cette troisième victoire permet à l’OM de remonter à la deuxième place du classement avec 10 points, à une longueur du leader Lille.

    Dans l’autre match de la soirée, le Stade de Reims a remporté son premier match de la saison après cinq sorties face à Toulouse (2-0). C’était sans son attaquant camerounais Benjamin Moukandjo, laissé sur le banc de touche. Le Franco-camerounais David Ngog a ouvert le score en début de partie (13e) et signé son premier but de la saison sous ses nouvelles couleurs. Le deuxième but rémois est l’œuvre de Gaëtan Courtet (86e).

    Un autre Franco-camerounais qui a aussi fait parler de lui à l’occasion de cette cinquième journée est Paul-Georges Ntep, buteur samedi avec son équipe, Rennes, qui recevait le Paris SG (1-1). L’entrée en jeu de l’attaquant de 22 ans a immédiatement été accompagnée d’un but à la 55e minute. Il rétablissait ainsi l’équilibre après l’ouverture du score de Zoumana Camara en première période (43e).

    A noter qu’en ouverture de ce cinquième chapitre vendredi dernier, l’Olympique lyonnais de Clinton Njie s’était imposé 2-1 sur l’AS Monaco, avec une énorme contribution du néo-lion indomptable.

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    16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:07
    Roumanie : Michael Ngadeu a aussi marqué

     

    Pour un défenseur central, marquer un but reste un moment inoubliable. Michael Ngadeu Ngadjui (24 ans), défenseur central camerounais du FC Botosani en première division de football de Roumanie a marqué ce dimanche, 14 septembre face au Dinamo Bucuresti. Et il n’est pas prêt d’oublier cette date. En plus d’avoir inscrit son premier but de la saison, lui et les siens sont sortis vainqueurs d’une rencontre de haute intensité (3-2).

     
     
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    Pour un match important, c’était le duel le plus attendu de cette septième journée du championnat roumain. Mais face au champion 2012, les joueurs du jeune club de Botosani qui dispute sa deuxième saison de Liga I n’a pas eu peur. La preuve, ils ouvraient le score grâce à Fülöp (1-0, 28e). Les visiteurs égalisent par Alexe, qui transformait un penalty (1-1, 41e). Fin, physique et irréprochable dans les duels défensifs, Michael Ngadeu redonnait l’avantage aux siens en allant reprendre dans les airs un ballon frappé en corner (2-1, 61e). Un but remarquable.

    Réduit à neuf contre onze, Dinamo parvient encore à égaliser grâce à Garvila, malgré la pression de l’équipe adverse (2-2, 86e), mais l’Allemand Ngankam mettait fin à leurs espoirs dans le temps additionnel (3-2, 91e). Une victoire qui fait du bien aux joueurs de l’entraîneur, Grozavu. « C’était un match très difficile. Nous avons rencontré beaucoup d’obstacle face à cette équipe, mais nous avons tout de même réussi à leur imposer une légère domination. Le Dinamo est l’une des meilleures équipes de Roumanie, et remporter les trois points face à cette équipe mérite d’être célébré », se réjouit Michael Ngadeu.


     

     

     

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    16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:03
    APO dévoile les noms des finalistes du Prix des Médias APO 2014

    DAKAR, Sénégal, 15 septembre 2014/African Press Organization (APO)/ — Dix journalistes, dont trois au Kenya, deux en Ethiopie, deux en Afrique du Sud, un au Burkina Faso, un au Ghana, et un au Rwanda, sont parmi les finalistes du Prix des Médias APO 2014 (#APOMediaAward) (http://bit.ly/1qw0ddL).

    Logo APO : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

    Photos des finalistes : http://bit.ly/1qOdGN1

    Le Prix des Médias APO récompense des travaux journalistiques remarquables et passionnants consacrés à l’Afrique. Les travaux soumis sont jugés en fonction de leur contenu, de leur qualité d’écriture et d’analyse, de leur dimension humaine et de leur impact sur les communautés locales.

    Les finalistes du Prix des Médias APO 2014 sont :

    Inoussa Maiga (@MaigaInou) - Burkina Faso

    "La révolution mobile au Sahel" (http://bit.ly/1AiJRF2)

    Aimable Twahirwa (@atwahirwa) - Rwanda

    "Tech Entrepreneur Encourages Rwanda’s Young Women to Venture into ICT" (http://bit.ly/1ogmYkJ)

    Andualem Sisay Gessesse (@andualemsisay ) - Ethiopie

    "The new face of agriculture in arid Ethiopia ?" (http://bit.ly/1pALjMX)

    Claire Muthinji (@cmuthinji) - Kenya

    "Maintaining a strong saving culture in Africa" (http://bit.ly/Wpv6mE)

    Elias Gebreselassie Woldegebriel (@EliasGebre) - Ethiopie

    "For Ethiopia, wildlife protection makes economic and climate sense" (http://tmsnrt.rs/ZcpUEK)

    Félix Dela Klutse (@felixklutse) - Ghana

    "Unlocking the potential of agribusiness in Africa" (http://bit.ly/1pAM60f)

    Kristia Van Heerden (@k_r_isis) - South Africa

    "How the poor can make you rich" (http://bit.ly/ZcqRgm)

    Peter Kahare (@PeterKahare) - Kenya

    "In Saving a Forest, Kenyans Find a Better Quality of Life " (http://bit.ly/1qp3PJh)

    Pius Sawa (@kharunda) - Kenya

    "Cheap, green solar bottles light up Kenyan slum" (http://tmsnrt.rs/1rNAlco)

    Sumitra Nydoo (@sumitranydoo) - South Africa

    "South Africa’s Wonderbag Revolutionizes Cooking" (http://bit.ly/1qvB9SW)

    Les trois gagnants seront annoncés le 29 Septembre 2014.

    Le gagnant du premier prix recevra un montant de 500 dollars par mois pendant un an, un ordinateur portable et un billet d’avion intercontinental vers une destination de son choix, ainsi que l’accès, pendant une année entière, à plus de 600 salons VIP d’aéroport à travers le monde.

    Une somme de 300 dollars par mois sera versée pendant un an au gagnant du deuxième prix.

    Le gagnant du troisième prix se verra quant à lui attribuer une somme de 200 dollars par mois pendant un an.

    Suivez APO sur Twitter : https://twitter.com/apo_source

    Suivez le hashtag : #APOMediaAward

    Distribué par APO (African Press Organization).

    Contact :

    award@apo-opa.org

    +41 22 534 96 97

    À propos d’APO

    APO (African Press Organization) (http://www.apo-opa.com) est le seul réseau de diffusion de communiqués en Afrique et le leader mondial des relations de presse concernant l’Afrique.

    Avec des bureaux au Sénégal, en Suisse, à Dubaï, à Hong Kong, en Inde et aux Seychelles, APO possède une base de données médias de plus de 50 000 contacts et est la principale communauté en ligne d’actualités relatives à l’Afrique.

    Elle propose une gamme complète de services parmi lesquels la distribution et la veille de communiqués de presse, les conférences de presse en ligne, le webcast interactif, les interactions avec les médias, mais également le conseil stratégique, la diplomatie publique, les relations avec les gouvernements et la médiatisation d’événements. Pour tout complément d’information, nous vous invitons à visiter notre site à l’adresse : http://www.apo-opa.com.

     

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    16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 08:59

    Cameroun - Médias: Les services secrets camerounais accusés d´avoir enlevé et tué le capitaine Guerandi Mbara :: CAMEROON

    Guerandi:Camer.beLe capitaine Guérandi Mbara, l´un des putschistes du 6 avril 1984 refugié depuis lors au Burkina Faso aurait-il été enlevé , puis exécuté et inhumé en secret au Cameroun comme l´affirme avec force détails le très sérieux journal Jeune Afrique, édition à paraître demain, mais dont de larges extraits ont été diffusés très tôt ce dimanche sur les antennes de RFI? 

    Est-ce une autre manœuvre de déstabilisation du régime de Yaoundé en guerre contre "les" Boko Haram, manoeuvre à mettre dans le même registre que les révélations osées de la journaliste Fanny Pigeaud d´il ya quelques semaines? Est-ce enfin, une simple astuce du putschiste-capitaine en phase de préparation pour polariser l´attention sur lui á ce moment très précis?

    L´enlèvement

    Installé comme consultant à Ouagadougou depuis le coup d´Etat manqué du 6 avril 1984 en raison de sa proximité avec ses anciens camarades d´armes de l´EMia (Ecole militaire Inter-Armes de Yaoundé), à savoir les défunt et actuel présidents Thomas Sankara et Blaise Compaoré, le capitaine Guerandi est un très gros caillou dans la chaussure du régime de Yaoundé qui a toujours juré d´avoir sa peau
    .
    Selon François Soudan, tout commence en octobre 2012. La direction générale de la recherche extérieure du Cameroun apprend que le capitaine et farouche opposant au régime de Yaoundé se prépare  à recruter 2000 personnes et á acheter des armes chez  un marchand d´armes de Paris très bien connu dans ce marché lorsqu´elle fait appel á Jose Fernandes un barbouze portugais et ancien colonel des forces spéciales ayant longtemps travaillé en Côte d´Ivoire, qui vit à Yaoundé où travaille avec les services secrets camerounais. C´est lui qui va appâter l´ex-putschiste en le "ferrant". Il va le contacter et lui proposer de mener ensemble cette opération d´achat d´armes et de recrutement des personnes.

    Le 25 janvier 2013, tout ce beau embarque à bord d´un avion privé qui décolle de Porto, puis à Sofia avec un équipage macédonien pour aller acheter des armes en Russie, dit-on au capitaine Guérandi. Malheureusement pour lui, pendant le vol, un puissant sédatif lui est administré et l´avion prend la direction du Cameroun. Le "colis", selon l´expression de François Soudan, arrive à Douala. Selon ce dernier, le capitaine Guérandi aurait été liquidé et inhumé entre Edéa et Yaoundé.

    Son entourage

    Camer.be a tenté depuis ce matin de joindre quelques amis du capitaine Guérandi qui sont unanimes que l´opposant est encore vie et contestent la date du 25 janvier 2013  avancée par Jeune Afrique, car elle est fausse. Pour eux, le capitaine Guérandi était encore en visite privée á Bruxelles en novembre 2013, affirment-ils. Ils  indiquent que le capitaine Guérandi a accusé réception d´un mail que lui aurait envoyé l´un de ses proches il ya quelques semaines encore. Mais à la question de savoir où se trouve l´opposant et comment le joindre, ils affirment qu´il est quelque part en ce moment". Et d´ajouter, si " c´était vrai que le capitaine serait mort, sa famille ou ses amis proches basés en occident le saurait
    .
    Qui croire ou ne pas croire?

    En attendant d´en savoir davantage dans les prochains jours, force est de se demander dans quel intérêt le très sérieux journal Jeune Afrique diffuserait d´aussi graves informations de nature á jeter du discrédit sur le régime de Yaoundé au moment où celui-ci mène une guerre difficile contre la nébuleuse Boko Haram. Certains compatriotes appelés à donner leur avis sur scoop médiatique dominical y voient une relation avec l´article de la journaliste française Fanny Pigeaud et parlent de complot de la France contre le Cameroun à travers sa presse.

    D´autres compatriotes, parlent d´une astuce médiatique du Capitaine Guérandi afin de polariser l´attention de l´opinion nationale et internationale sur sa personne.

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    14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 19:02

    France-Cameroun:LES ANCIENS MAKOSSAS ETAIENT A L’HONNEUR AU PIMENT CLUB DE SAINT-DENIS AVEC BELMOND DE BOVILLE ET DOMINIK LAFLEUR :: FRANCE

    Belmond de Beauville:Camer.beL’artiste musicien et arrangeur Belmond de Boville qui est l’initiateur du Piment Club de Saint-Denis tous les Dimanches de 20 h à l’aube, a choisi  ce Dimanche 7 Septembre 2014 de mettre à l’honneur les anciens Makossas dont il a fait un vrai récital, notre camera a choisi d’en enregistrer seulement quelques extraits afin que les adeptes de cette musique vienne la découvrir eux-mêmes en Live tous les Dimanches.

    NKODO SI TONY A TENU PAROLE EN RENOUVELANT  SON SOUTIEN AU PIMENT CLUB
    Nkodo Si Tony nous a promis deux semaines plus tôt de venir souvent dès que son agenda très chargé lui en donnerait l’occasion, c’est donc avec un plaisir sans cesse renouvelé qu’il a offert une courte prestation  qui a énormément enchanté le public.
    Au Piment Club de Saint-Denis, les artistes ne sont jamais programmés c’est toujours la surprise avec l’orchestre dirigé par Belmond de Boville.
    Partagez la page du Piment Club avec vos amis si l’avez aimée sur ce lien :https://www.facebook.com/pages/Le-Piment-Club/718088994905840 

     
     
     
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    BLACKOS FRANCE
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    alias #pataquès,

    la pacotille n'est qu'un regroupement de pleurnichards enfermé dans une prison mentale chronique.

    adepte du carbon copy...

    la médiocrité ne paie pas.

    tu as fini avec tes menaces puérile ?

    ou est passé ton pistolet ?

    kengué de merde !

    #alias, pataquès, adeptes et chinda de biya.

    esclave mental, exprimes-toi dans ta langue au moins. comment se fait-il que tu fasses la promotion de la langue de ton maître qui te domine ?

    Dimanche 14 Septembre 2014 11:16:21
    Pas encore enregistré ?
    Enregistrez-vous

    Chers intervenants,
    Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
    Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

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    14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 18:59
    Comment
    Politique Remise du Prix UNESCO pour la recherche en sciences de la vie à Malabo: Mme Henriette Diabaté représente le Président Alassane OUATTARA
     
    Cérémonie

    Cérémonie de distinction de 120 personnalités à la Grande chancellerie
    Mardi 12 août 2014. La Grande chancelière Henriette Diabaté procède à la distinction de 120 personnalités.
    Comment



    La remise du Prix UNESCO Guinée-Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie aura lieu ce lundi 15 septembre 2014, au Centre de Conférences International de Sipopo à Malabo, la capitale équato-guinéenne. Cette cérémonie placée sous la présidence de l’Unesco, enregistrera la présence de plusieurs personnalités politiques et de la communauté scientifique.
    Le Chef de l’Etat ivoirien, Son Excellence Alassane OUATTARA y sera représenté par le Professeur Henriette Dagri-Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre National, qui conduit dans la capitale équato-guinéenne une délégation. Celle-ci est composée notamment de M. Philippe Ibitowa, Conseiller du Président de la république, chargé de la Culture et de la Francophonie, M. Koné Raoul, Directeur de cabinet Adjoint du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement Technique, et de Mme Kani Cissoko, Chef de cabinet du ministère des Affaires Etrangères.
    Il faut rappeler que le prix UNESCO Guinée-Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie récompense les projets et les activités de personnes, d'institutions, d'autres entités ou d'organisations non gouvernementales dans le domaine de la recherche en sciences de la vie ayant contribué à améliorer la qualité de vie des êtres humains. Les objectifs du prix sont liés à la fonction centrale de programme de l'UNESCO qui est d'encourager la recherche, la mise en place et le développement de réseaux de centres d'excellence en sciences de la vie.
    Les lauréats ou lauréates sont évaluées par un jury international qui soumet une recommandation à la Directrice générale de l’UNESCO. Le choix final du ou des lauréats (trois au maximum) appartient à la Directrice générale.
    Les trois lauréats de 2014 sont :
    • Professeur Hossein BAHARVAND (Iran), Professeur de Cellules souches et de biologie du développement à l’Institut Royan de biologie, pour sa contribution au développement de ressources sur les cellules souches et la recherche translationnelle conduisant à des applications en médecine régénérative.
    • Professeur André BATIONO (Burkina Faso), scientifique des sols et Président de l’Action pour le développement intégré. Le Professeur BATIONO a été choisi pour sa contribution à l'amélioration de l'agriculture en Afrique à travers sa recherche fondamentale dans la gestion de la fertilité des sols.
    • L’Institut de Médecine Tropicale de Humboldt (IMT), de l’Université du Pérou, qui a été fondé en 1986 avec pour mission de promouvoir l’éducation et la recherche sur les maladies tropicales les plus répondues au Pérou. Cet Institut a été nominé pour sa contribution à l’élaboration de mesures de lutte contre les maladies telles que la tuberculose, le paludisme, la leishmaniose, la leptospirose, le VIH/SIDA, le HTLV-1 et les maladies intestinales.

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    14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 18:56

    Cameroun:IL Y A 70 ANS, LA COLONNE LECLERC PARTAIT DE DOUALA POUR LIBERER LA FRANCE SOUS OCCUPATION NAZIE ! :: CAMEROON

    Bertrand Komnang:Camer.beParti de Londres pour Douala la veille du 27 août 1940 où il fera sa proclamation en vue de rallier le Cameroun, Leclerc y rassemble, de gré ou de force, les combattants camerounais, des miliciens et de simples citoyens, parfois trop jeunes et dont la majorité n’a encore jamais vu à quoi ressemble un vrai canon de guerre. Cette même mission, le général Larminat, aux côtés de Leclerc, l’effectue avec les populations congolaises (Brazzaville). Les populations oubanguiennes (Centrafrique), gabonaises et d’autres possessions françaises au-delà du fleuve Congo sont aussi sollicitées. Ces différentes armées remontent vers le Cameroun où Douala est leur point de rassemblement. Au même moment, à Fort-Lamy (aujourd’hui Ndjamena), René Pleven effectue la même mission et attend l’arrivée de Leclerc pour jeter ensemble leurs forces dans la guerre, sinon la plus meurtrière de tous les temps, du moins la plus destructrice.

    Quand on prend l’histoire de la Libération de la France par son bout, il est évident que depuis ses origines, les redoutables « Forces Françaises Libres » sont essentiellement composées de combattants africains. La légion du Cameroun, comme celle du Tchad par exemple et d’autres peuples d’Afrique, ne compte que quelques dizaines d’officiers et volontaires français, peut-être une centaine, contre des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers d’Africains ! Ce problème de sous-effectif français dans les troupes originelles de Leclerc est évoqué par Mongo Béti Dans son roman « Remember Ruben » : « D’ailleurs, à l’époque, si tu mets les gradés de côté, ils n’avaient pas un seul combattant disponible. Il n’y avait que nous »1.

    Pour le front de guerre, l’administrateur Saller en poste à Yaoundé fournit au nouveau colonel Leclerc des camions et de l’essence. Il en aura besoin avec ses troupes pour le long voyage qu’il s’apprête à entreprendre en direction de la France.

    Départ de la colonne Leclerc du Cameroun pour la France, à pied !

    Les archives photographiques des soldats camerounais de la guerre dans les trains bondés ont souvent fait croire aux personnes peu curieuses que ceux-ci se déplaçaient essentiellement par des moyens de locomotion adéquats, les voies ferroviaires par exemple et/ou d’autres types de transports interurbains (bus, autocars, etc.). La réalité fut tout autre. Pour preuve, en 1940, les chemins de fer au Cameroun ne reliaient que quelques localités de la moitié du sud du pays à Douala, Yaoundé et N’Kongsamba, sans permettre de rallier ces villes au nord du pays. Quant aux camions peu nombreux fournis par l’administration coloniale, ils étaient destinés au transport du matériel tandis que les gradés français voyageaient dans des avions et les hélicoptères de combats. Cela leur permettait aussi de trouver dans l’hinterland de nouveaux « volontaires ». Quant aux nombreuses troupes africaines communément appelées « tirailleurs sénégalais », c’est à pied qu’elles allaient partir pour la France, sur une route où les attendait l’ennemi allemand et italien, dotés de moyens plus puissants.

    Mais les compagnons Leclerc étaient plus courageux. Formant la colonne Leclerc, de longues et interminables rangées de soldats se lancèrent sur la route en novembre 1940. Cette colonne kilométrique de marcheurs partit du cœur même de l’Afrique, passa par l’Adamaoua, puis le Nord-Cameroun. Aux environs de Garoua, elle pataugea dans les marais de la Bénoué, bondées de canards et d’antilopes. Dans cette localité, un accident : l’avion du général Leclerc s’écrase. Il en sort indemne, contraint cependant de prolonger son séjour à Garoua pour trouver un autre appareil. Leclerc rencontre les habitants partout, s’adonne à la chasse de

    l’hippopotame et du gibier qu’il aime autant que les chevaux. Sa troupe traverse le Logone et Chari dans l’extrême-nord du Cameroun, arrive à Fort-Lamy (ou Ndjamena) au Tchad. Durant le parcours, ils sont rejoints, de gré ou de force, par d’autres « volontaires » des localités traversées. Arrivé dans le massif central du Tibesti, à Faya (Largeau), Leclerc prend le commandement de la garnison de Pleven qu’il rencontre le 2 décembre 1940.

    Avec ses chars il continue son expédition à Ounianga, puis Zouar, où ses hommes et lui font face aux dunes, au baroud du sable quasi mouvant sous la chaleur tonitruante du désert. C’est de Zouar que repartiront toutes les colonnes, qui reviennent avec une victoire entre deux colonnes. Comme Douala avant le départ pour la guerre, Zouar est la principale base lors des opérations sahariennes. Les troupes font la connaissance du désert. C’est un monde lunaire de roches nues, véritables bases d’armes vibrantes de jeunesse sortant dans des villages de huttes rondes, entourant les clairières et les troupeaux en liberté. C’est un pays de pêcheurs et de chasseurs, un pays à la fois d’eau, de plaines herbeuses, d’épines, de palmiers, de sables, de falaises et de rocs.

    Les premiers obstacles sont d’ordre climatique dans ces vastes contrées hostiles, aux tornades folles, où beaucoup payeront de leur vie, à cause aussi de la rigueur du climat en plus des balles ennemies. C’est ainsi qu’un « équipage de camerounais égaré entre Koro-Toro et Zouar est retrouvé après quinze jours de recherches. Auprès des cadavres desséchés, un papier griffonné porte ces mots : ‘’si vous ne venez pas dans deux jours, nous sommes morts. Vive la France !’’ »2.

    La route de la guerre, du sang et de la mort.

    La colonne Leclerc se trouve bientôt à Kanem, puis à Chrea au groupement Delange. Au Fezzan ensuite, vers la Tripolitaine, à Uigh-el-Kébir, Tadjere, Gatroum, Mourzouk, Traghen, Sebha, Brack, Mizda, et, avant Tripoli, le célèbre oasis de Koufra, El-Taj. Durant tout ce parcourt, depuis le Tchad, c’est la guerre implacable contre l’ennemi Italien et Allemand qui disposent des balles traceuses explosives et un avantage en armement de guerre. Le sang coulera à flot. La mort sera semée dans ces contrées hostiles à ces braves soldats dévoués pour la cause de De Gaulle.

    Les troupes ralliées se reconstituent au fur et à mesure car le ralliement se poursuit au Cameroun et dans les pays de provenance des premiers enrôlés. On compte encore 5000 hommes en renfort, 2000 véhicules, car sur le fleuve Chari, « les bacs de Kousseri et de Yagoua vont presque sans arrêt d’une rive à l’autre, transportant hommes et matériel (…) 1.300.000 litres d’essence transporté à 1500 kilomètres de Fort-Lamy (venant du Cameroun, ndlr), au prix d’un effort que les techniciens chiffrent brutalement : pour transporter 10.000 litres d’essence, il en faut 35.000 ! »3.

    Fort de ces renforts constants qui lui viennent parfois du cœur même du Cameroun, du Tchad, de l’Oubangui-Chari (RCA), Leclerc doute peu et continue à harceler l’ennemi pourtant mieux équipé. Soldats italiens et allemands meurent sous les obus. Attaques aériennes des deux camps, ripostes stratégiques ; la guerre est rude et l’issue n’est point certaine durant cette année 1941. Les mois passent encore, l’ennemi italien est assiégé à El-Taj où il subit jour et nuit des feux d’infanterie, des tirs d’artillerie, des actions des patrouilles. Un obus s’abat sur le pavillon italien qui flottait nuit et jour. Amoindri, l’ennemi demande enfin les conditions de la capitulation. Il a honte qu’il soit connu de tous que ce sont des soldats africains, des Noirs, qui les ont terrorisés et vaincus. Ils souhaitent que Leclerc leur épargne une telle humiliation.

    Le serment de Koufra (Libye) est prononcé et, après dix jours de siège, l’Italie harcelée finira par céder. Mongo Beti raconte cette capitulation dans son roman « Remember Ruben »4.

    Ont été capturés à Koufra 59 officiers et sous-officiers italiens, 273 militaires libyens, 60 mitrailleuses, 14 voitures, des munitions, la station radio, des vivres, du matériel considérable. Leclerc qui regagne ses bases du Tchad pense déjà embarquer pour la France. Mais il y a encore Tunis où il y aura des batailles rudes, des tirs d’artilleries. Ils vont et reviennent sur leurs pas pour re-combattre l’ennemi allemand, très tenace, enterrent leurs morts, prennent les armes de l’ennemi ainsi que leurs chars et continuent les combats, acharnés.

    Résultat de tous ces actes de bravoure et d’endurance, Camerounais et Tchadiens entrent dans Tripolis le 24 janvier 1942, sous les acclamations des soldats de Montgomery qui s’écrient : « Français, Francesi ! ». Alors qu’il vient d’être promu général dans un avancement qui lui semble trop rapide, Leclerc porte encore ses galons de colonel. Ces compagnons lui offriront des étoiles italiennes prises dans les derniers combats. Au contact des Britanniques, la troupe de Leclerc devient la Force L, alors qu’il y a « transformation de la compagnie d’infanterie portée du Cameroun en compagnie de défense antichar »5. Dans la campagne de Tunisie, les balles claquent encore, les tireurs ennemis sont invisibles, mais Djebel Melab sera finalement pris; c’est ensuite le tour d’Alger avec le risque perpétuel de sauter sur les mines qui pullulent dans la région. Beaucoup perdent une jambe, ou la vie, comme le lieutenant Gué, un ancien du Cameroun.

    Rencontre avec les Panzergrenadiere allemands, super équipés, sur Ksar-Rhilane le 10 mars. Marocains, Algériens, Tchadiens, camerounais et autres subsahariens (Gabonais, Congolais, Centrafricains, etc… appelés tirailleurs Sénégalais) s’illustrent aux cotés de Montgomery. Hautes colonnes de fumées noires ; il n’y a plus un seul avion dans le ciel pendant des jours ; face à face sans merci donc. L’on enregistre des prisonniers Allemands et Italiens, mais aussi des prisonniers du côté de la force ‘‘L’’. Il y a du renfort. Les combattants d’une dizaine de pays ouest-africains les rejoignent dans la guerre, venant du Soudan français (Mali actuel), Côte d’Ivoire, Dahomey (Benin), Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina-Faso, etc.

    Une bombe éclate tout près du général Leclerc mais quelques jours après, c’est le « well done » de Montgomery aux forces de Leclerc qu’il présentera au roi George VI à Tripoli : « Sire, voici le général Leclerc, sans lui, je n’aurais pas pris la ligne Mareth »6. Le combat continu sur Matleb, puis Gabès à partir du 28 mars 1943. C’est bientôt 3 000 prisonniers et Leclerc dira : « A part la question famille, victoire, etc…, l’Europe est vraiment moche à côté du Cameroun ou du Tchad et je comprends les coloniaux »7.

    Par ordre du Général De Gaule, la force ‘‘L’’ devient la 2ème division blindée, cette « 2eDB qui est la première grande unité dans laquelle se trouve réunis les français qui, depuis trois ans, étaient séparée par les circonstances ». Joints par les évadés d’Espagne et de France et des « volontaires » d’Afrique du Nord8, les grands anciens du Cameroun, du Tchad, de l’Oubangui-Chari, du Gabon, du Congo-B et sont à la tête des groupements de la 2e DB qui sera transportée en Angleterre entre fin avril et début mai 1944, en vue du Débarquement sur les plages de la côte occidentale française : « Le Cameroun lui avait appris la valeur de l’initiative et brusquement avait élargi son champs d’action (…) mais c’est le Tchad qui devait lui fournir le plus vaste et le plus ardent de ses champs d’expérience »9.

    Cachez-moi ces Nègres que je ne saurais voir… aux défilés de victoire dans Paris !

    Début août 1944, la 2e DB se trouve sous les ordres du général américain Haislip. Objectif : la France ! Forêt d’Ecouves, Le Mans, Alençon, Château Gonthier le 9 août, Mamers, Carouges, Argentan. Ils sont reconnus par les Français qui applaudissent au milieu des ruines. Combats sur combats, victoires avec de nombreuses pertes d’engins militaires et en vies humaines.

    Cependant, fait étonnant, dans cette 2ème DB du général Leclerc qui débarque par Utah Beach en Normandie le 2 août 1944, figure un seul Noir, le seul africain qui a dérogé à la règle et qui entrera aussi le 25 août dans Paris libéré avec son char dénommé « Pantagruel ». Il s’agit de Claude Mademba Sy, né en 1923 à Versailles et mort en avril 2014 au sud de la France. Il était colonel quand il prit sa retraite. En 1943, à Tunis où sa mère est installée après son remariage, il rejoint le Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad (RTST).

    Mais pourquoi est-il le seul Noir qui entre dans Paris alors que les soldats noirs composaient pourtant l’essentiel des ressources en hommes du colonel Leclerc en 1941, puis de la Force L, transformée en 2ème DB. Dans leur politique ségrégationniste d’alors, les Américains qui ont équipé les 3 DB françaises exigèrent que la 2ème DB, qui allait marcher sur Paris, ne compte aucun Noir. L’historienne Christine Levisse-Touzé explique : « les Américains estimaient que les Noirs n’étaient pas suffisamment instruits pour combattre dans une division Blindée ». Fausse raison pour la principale division qui avait redonné espoir et porté la guerre jusqu’ici.

    Dans une lettre rapportée par l’historien Jean-François Muracciole, le général Walter Beldell Smith, chef d’état-major d’Eisenhower (USA), écrit : « Il est hautement désirable que la division soit composée de personnels blancs » (Tallandier, 2013). Il ne s’agit dont pas d’une question d’instruction, mais de racisme. L’historien ajoute d’ailleurs que ce « blanchiment » était « plus racial que colonial ». Sûre à présent de sa victoire, la France ingrate de Gaulle céda aux volontés ségrégationnistes américaines. C’est alors que Leclerc lance un appel aux volontaires espagnols qui arrivent par milliers et intègrent le 3ème bataillon du régiment de marche du Tchad de la 2ème DB, aussitôt appelé « bataillon espagnol ». Ils sont 3500 hommes, recrutés à la va-vite pour remplacer les Noirs de la 2ème DB, aussitôt versés dans la 1ère DB du général De Lattre qui fit son Débarquement plutôt en Provence le 15 août, de sorte que sa troupe essentiellement blanche se composait désormais pour moitié d’Africains. L’Opération Dragoon en Provence, combinée au débarquement de Normandie, qui libère un tiers de la France de ce côté-là, Marseille, Toulon, Nice, Avignon, Gap, Digne-les-Bains, etc., Paris étant trop symbolique pour que des Noirs s’y montrent comme libérateurs. Evidemment, certains Camerounais, Tchadiens et Africains furent démobilisés, parqués au bois de Boulogne (?) afin que l’histoire de France ne retienne par que le grand Paris fut libéré avec le concours des Noirs.

    Fin de la bataille de Normandie le 19 août 1944, débandades dans le camp de la redoutable Gestapo, des Sections d’assauts et des SS allemands qui reculent devant la très surprenante force française (et africaine). Le 25 août, la 2e DB marche sur Les Champs Elysées, à Paris : 20 000 hommes, 80 chars, 60 canons. La ville est dans l’allégresse et crie : « Leclerc est dans Paris ». Ce dernier tiendra le serment de Koufra où s’était livré l’une des plus meurtrières batailles, mais sans mettre en exergue les braves négros qui combattirent10. Beaucoup d’Espagnols s’évaporent dans leur fief du sud-ouest de la France, partant sans attendre, même en désertant, ayant compris que Paris libéré ne les libère pas du franquisme à Madrid.

    Le 25 août, le désormais maréchal Leclerc, cette figure emblématique des Forces françaises libres partit de Douala avec des combattants africains, reçut la reddition de l´occupant Allemand. Le dernier carré de sa 2ème DB ira jusqu’à Berchtesgaden, le nid d’aigle d’Hitler.

    1 Mongo Béti, Remember Ruben, Ed. Le Serpent à plumes, Paris, 2001 (réédition), pp. 252. 
    2 INGOLG (François), (MOUILLESEAUX) Louis, Leclerc de Hauteclocque, Ed. Littéraires de France, Paris, 1948, p. 79 
    3 INGOLG (François), Idem, op. cit. p. 80. 
    4 Mongo Béti, Remember Ruben, op. cit., pp. 251, 252 « - Est-il exact qu’on vous tenait reclus comme des pestiférés et qu’on vous excluait des défilés de victoire ? - Affirmatif ! » déclara comme dans un cri l’ancien combattant (…) « Absolument exact. Ainsi, mon petit gars, qui a pris Koufra ? C’est vrai que tu ne sais pas ce que c’est que Koufra : mais qu’est-ce qu’on vous enseigne dans vos fichues écoles ? Eh bien, moi, je vais te dire qui a pris Koufra ; et ouvre bien tes oreilles. Figure toi que les vainqueurs de Koufra, eh bien, c’était nous ! - Vous qui ? - Nous, les gars du pays, et autant de Saringalas. En tout quatre à cinq bataillons de négros ! Eh bien, Koufra, c’est çà, mon vieux. - Et les autres alors ? - Les autres ? Regarde-les ici déjà : tu les vois aller souvent en tête au coup dur, toi ? Pour crier aux autres ‘‘en avant’’, oui, mais c’est tout. D’ailleurs, à l’époque, si tu mets les gradés de côté, ils n’avaient pas un seul combattant disponible. Il n’y avait que nous. Et que s’est-il alors passé ? Nous n’avons jamais eu les honneurs de la victoire. Quand les Italiens se sont rendus… des Allemands (…) les honneurs de la victoire c’était de pénétrer dans la citadelle. La citadelle, c’était El Tadj : eh bien, devine ce qui s’est passé ? Nous autres, nous n’avons pas été autorisé de pénétrer dans El Tadj, pour ne pas humilier les Italiens : ils avaient posé cette condition là avant de se rendre. (…) Voici le présent : as-tu déjà entendu parler de Ruben, mon petit gars ? » 
    5 INGOLG (François), Idem, op. cit. p. 85. 
    6 Le Monde et son histoire – Nos contemporains, Tome X, Ed. Bordas Laffont, Paris, 1971, p. 20. Il y est également fait mention du « ralliement de l’Afrique équatoriale, du Cameroun… » à De Gaule, en 1940. 
    7 INGOLG (François), Idem, op. cit. p. 100. 
    8 Voir les films, La couleur du sacrifice ou Indigènes. Indigènes, Réalisation : Rachid Bouchareb, (avec Jamel Debbouze, Samy Nacery) – Film historique de guerre, Paris, 2006, 120 min. 
    9 Duflay, in Leclerc De Hauteclocque, op. cit.. 
    10 Pierre Serryn, René Baselle, Jacques Boudet, L’histoire de France par l’image, Paris, Bordas, 1982.

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    14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 18:50

    Belgique- Cameroun: Qu'est ce qui poussent les Camerounais à acheter des maisons en Europe, nécessité ou snobisme ? :: BELGIUM

    Le Debat:Camer.beNous sommes à une réunion de  tontine en Allemagne. EKOBENA arrive en retard, il s'excuse à haute voix auprès des autres membres de sa réunion en affirmant que son plombier lui a fait fausse note parce qu'il comptait refaire la tuyauterie de son appartement avant de solliciter un crédit pour l'extension de sa maison. Emmanuel K lui aussi affirme au fond de la salle que la maison d'Ekobena n'est qu'une petite maison. La réunion se transforme à l'instant même à une discussion de plus d'une quinzaine de minutes entre les propriétaires des maisons.

    La scène est similaire en Belgique voire la France ou l'Espagne où les Camerounais  se rivalisent désormais à travers l'achat ou la possession des immeubles.

    En Belgique, Tandja est âgé de 37 ans. Il venait d'acheter une maison uni familiale à crédit remboursable pendant 30 ans. Quand on sait qu'il est arrivé en Belgique à l'âge de 30 ans et qu'il n'a pas cotisé pour sa pension retraite, il lui faut  un miracle pour parvenir à rembourser sa dette pendant les 30 ans. L'on sait aussi qu'à 65 ans, il ira en retraite... C'est-à-dire deux ans avant la fin de son échéance de remboursement de crédit si entre temps, il n'a pas contracté de crédit pour l'innovation de sa maison.

    Malloum  s'est acheté une maison construite en 1886. A peine installé, il faudra refaire bien des réparations : toit, murs, eau, sanitaires, électricité sont à rénover, la porte d'entrée à changer. N'étant pas capable de s'offrir ce service, il retourne à la banque où on lui accorde un autre crédit pour ces nouveaux travaux. En contabilisant le nombre d'années qui lui restent pour finir ses crédits, il se retrouve à 40 ans. Âgé de 38 ans, à moins qu'un miracle ne se réalise, il sera obligé de revendre sa maison au bout de quelques années pour rembourser une partie de ses dettes.

    Tandja n'est pas seul dans son cas, ils sont nombreux qui après avoir contracté des crédits  pour s'acheter une maison, perdent au bout de quelques années leur maison car, incapables de rembourser les dettes, donnant ainsi l'occasion aux huissiers de justices de se frotter les mains.

    Acheter, c'est bien. Vos moyens vous le permettent, mais êtes-vous sûr de pouvoir tenir la distance ? Votre achat immobilier va vous endetter pour 15, 20,25 ou  30 ans. Bien des événements peuvent se produire sur une si longue période. Votre situation professionnelle est-elle solide ? Espérez-vous une progression constante de vos revenus ? Avez-vous l'intention d'avoir des enfants ? Le bien que vous convoitez est-il susceptible de pouvoir les accueillir ou devrez-vous en changer au bout de quelques années ?

    En règle générale, un bien ancien avec travaux est moins cher qu'un bien rénové ou neuf. Vous pourrez donc peut-être réaliser une bonne affaire. À condition de vérifier que les travaux à réaliser ne vous entraînent pas dans un gouffre financier. Mieux vaut donc venir accompagné d'un spécialiste du bâtiment ou d'un architecte.

    L'achat des maisons au sein de la communauté camerounaise est devenue à la mode en Europe. Désormais, dans les réunions de tontines, des associations villageoises, tous se mesurent en fonction de leur statut de propriétaire de maison ou d'appartement... Un tour dans les journaux de vente immobilières, ce sont les huissiers qui revendent ces maisons achetées à la hâte sans véritable plan d'apurement de dettes raisonnable..

    Qu'est ce qui poussent les Camerounais à  acheter des maisons en Europe, nécessité ou snobisme ? Telle est  la question de la semaine

     

     

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    14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 18:45

    Cameroun,Regard d’un politologue sur une guerre Camerouno-camerounaise depuis Fotokol dans l’Extrême-Nord du Cameroun :: CAMEROON

    Vincent Sosthene Fouda:camer.beJe viens de séjourner dans le septentrion du septentrion de notre pays. Je suis parti sac au dos comme à l’époque de mes 18 ans. J’ai passé outre les avertissements des parents et amis, je me suis laissé conduire par mon amour pour notre pays le Cameroun. Si la situation qui prévaut actuellement dans le Nord Cameroun devait s’étendre dans l’ensemble du pays, alors peu importe qui gagnera cette guerre, les perdants nous les connaissons déjà ; ce sont les petites gens, les gens ordinaires; ce ne sera malheureusement ni vous ni moi et ce, quelle que soit notre modestie! Non, les perdants ce sont ceux et celles qui n’ont jamais rien demandé, et qui surtout ont très peu reçu de la République et de la Nation.

    Beaucoup d’historiens camerounais ont pris l’habitude de dire que le Cameroun et l’Algérie sont les seuls pays du continent à s’être battus militairement pour acquérir leur indépendance respective. A partir de là, les camerounais pensent tous avoir une expérience commune de la souffrance. Que non! Il reste très peu de survivants de la guerre d’indépendance, des vétérans de la guerre d’indépendance encore moins.

    Ce qui se passe dans l’Extrême-Nord de notre pays est une véritable insurrection armée de type interne. Elle est construite par des citoyens camerounais et alimentée par des facteurs et des acteurs internes sur lesquels nous reviendrons plus loin. Parce que tout ceci se déroule à la frontière avec le Nigéria nous ne pouvons pas nier qu’il y ait influence et incidence pour et par ce pays voisin et frère.

    Pour rallier l’Extrême-Nord, j’ai eu recours à Camrail, grâce à une camarade du primaire, cadre dans cette entreprise qui a pu à la dernière minute me trouver un wagon-lit que j’ai partagé avec un autre voyageur. Partis de Yaoundé à 19H20, c’est le lendemain à 8h21 que nous avons atteint Ngaoundéré chef-lieu de la région de l’Adamaoua soit 612km parcourus en 13 voire 14h de temps! J’ai peu dormi alors, le wagon-bar m’a accueilli assez rapidement, ce qui m’a permis d’échanger avec d’autres voyageurs sans distinction. A Ngaoundéré nous n’avions fait que la moitié du trajet nous séparant de Maroua – nous avons donc rapidement pris des billets dans une agence mais c’était sans compter avec les multiples tracasseries : la rareté des cars de transport en cette période de rentrées scolaires, les nombreux contrôles de police et de gendarmerie et enfin le couvre-feu à Maroua dès 18h pour les mototaxis et 20h pour les engins à 4 roues. Nous n’avons donc pas pu entrer à Maroua et c’est le petit poste de Madaba qui nous a accueillis pour la nuit soit environ 840 voyageurs répartis comme suit : 7 gros porteurs à raison de 70 voyageurs par gros porteurs, 9 Costers de 35 places chacun, 6 camions avec plus ou moins 2 voyageurs à chaque fois, deux petites voitures personnelles avec respectivement 4 et 5 passagers, de nombreux enfants et nourrissons. A ce groupe de voyageurs il faut ajouter la population de nuit de ce petit poste de contrôle regroupée autour d’un écran de télévision qui diffuse au moment où je me joins à ce groupe « Par ici le débat » de Paul Ngounou sur la CRTV télé. L’air est pollué par une forte odeur de matière fécale et de pisse car ici j’ai beau scruter les alentours, il n’y a point de latrine, tout se fait en plein air et tous les yeux autour de vous en sont témoins. Une voyageuse m’offre un bout de son pagne à même un sol légèrement trempé. A 5h du matin un policier surgit de nulle part, agite une lampe torche pour nous annoncer l’ouverture de la circulation. Après moins de 20 minutes de trajet nous entrons dans la ville de Maroua, je trouve rapidement un hôtel mais aussi une moto, j’ai pris du retard sur mon programme –

    Ma première visite, je la réserve aux autorités administratives. Ça tombe bien, la ministre de l’Education de Base est dans la Ville Do Mayo (dans le centre-ville de Maroua) pour le lancement de la rentrée scolaire; je peux donc rencontrer dans un espace assez réduit toutes les autorités de la ville – alors que la Ministre Youssouf Adjidja va à Mora nous pouvons choisir Kolofata ou Tokombéré. Je peux enfin rendre hommage à Jean-Marc Ela ici à Tokombéré – visiter le Mada du Président de l’Assemblée Nationale du Cameroun et à Kolofata toucher les murs et les impacts de balle sur les murs du domicile du vice-premier ministre dont l’épouse est toujours détenue par « Boko Haram ». Je peux entrer dans les petites cases rondes et prendre le repas auquel je suis convié sans aucun protocole. Les mototaxis, sont de bons compagnons ils me parlent des morts, de la faim, de la soif … Ce n’est pas la pauvreté ici mais la misère, la grande misère. Les populations que j’ai rencontrées vivent simplement, dans des habitations dépouillées et il semble y avoir une rupture entre cette grande masse et les populations que nous nommons «élite». Ainsi par exemple pour ce qui est du Mada du Président de l’Assemblée Nationale les populations vivant à un kilomètre de distance sont obligées de parcourir 10 km pour trouver un point d’eau potable. Ici même la solidarité mécanique chère à Emile Durkheim semble avoir foutu le camp; la grande clôture fait office de frontière visible entre ceux et celles qui subissent la misère, ceux et celles à qui la guerre est imposée et les autres, ceux qui ne viennent ici que sporadiquement.

    J’ai été frappé par l’inexistence d’une route entre Tokombéré et Kolofata, un tronçon de 8 à 10 km! Ainsi, le voyageur est obligé de revenir sur ses pas et passer par Mora pour pouvoir rejoindre Kolofata ! C’est une marque, sans jugement, d’une absence de conscience collective et il semble que tout est fait pour maintenir la grande masse dans la misère. Pour aller de Maroua à Kousseri distant d’une centaine de kilomètres pas moins de 7H de route! Il s'agit de la route construite par les chinois avant l’enlèvement de quelques-uns de leurs compatriotes. Et parce que la route est inachevée vous avez un dos d’âne tous les 4 mètres.

    Quand les gens ordinaires se retrouvent au centre d’une tempête géopolitique comme nos compatriotes de l’Extrême-Nord, stigmatisés par l’ensemble de l’élite nationale ou ce qui en tient lieu d’une part, abandonnés par les leurs d’autre part, le dilemme du verre à moitié plein ou à moitié vide n’a plus aucune importance, puisque de toutes les façons il n’y aura bientôt plus de verre, il sera cassé…

    Boko Haram est Camerouno-camerounais

    L’Extrême-Nord plus que tout autre lieu et région sur le territoire national est la région de toutes les frustrations, de tous les manques. Alors que la société et le mode de vie semblent figés, nous assistons à l’imposition ou à l’implantation d’une société utilitariste, chacun poursuivant ses intérêts personnels étroits ou ceux de son groupe social voire son groupe d’intérêt. A Maroua, il existe une université en location dans les différentes bâtisses de l’élite dominante et vorace. A titre de comparaison Bamenda a fini depuis fort longtemps la construction des bâtiments de son université! Pendant ce temps, une certaine élite veille à maintenir dans l’ignorance les enfants de cette partie du septentrion. Le nombre de viols sur les étudiantes y est plus élevé que partout ailleurs sur l’ensemble du territoire national. Les témoignages sont atroces! Maroua s’est vue imposer une société matérialiste; voilà pourquoi on y perd le sens de l’intérêt collectif et du bien commun. L’élite de l’Extrême-Nord est plus préoccupée par sa seule réalisation personnelle, un souci narcissique de soi sans aucune préoccupation pour autrui et pour le devenir de l’humanité.

    Dans l’Extrême-Nord nous sommes à mille lieux de l’information et de la communication, ce qui laisse un lit bien fait à la désinformation et à la manipulation des masses populaires paupérisées. Les populations du Sud et celles du Nord se font face pour une guerre inévitable, tout le monde s’y attend, beaucoup l’espèrent... Alors, oui effectivement, on a l’impression que la population adhère, que les uns et les autres nagent dans un optimisme béat, ce qui est loin de la vérité! Le pouvoir central à Yaoundé quant à lui se plaît et se complaît dans un discours mensonger relayé par les médias tant privés que publics: « l’armée camerounaise annonce avoir tué 100 membres de la secte Boko Haram », « l’armée camerounaise pilonne les bases des Boko Haram » etc. etc. Tout le monde croit que ce sera vite fini et que nous passerons à autre chose mais la vérité est toute autre…

    Allons-nous nous réveiller plusieurs années après ?

    Les forces manipulatrices marchent sur le territoire camerounais, volent, violent et enlèvent en pointant un doigt accusateur ailleurs. Cet ailleurs, c’est le Nigéria avec son Boko Al Haram, c’est la France avec son gros appétit sur les matières premières de notre pays, ici tout le monde sait qu’entre Figuil (Nord) et Guidar (orthographié Guider – entre le Nord et l’Extrême-Nord se trouve le plus grand gisement d’uranium au monde.) Il s’agit d’une guerre et tout le monde sait quand on la déclare; il est cependant difficile d’y mettre un terme. Soyons réalistes, aucune carte postale ne nous viendra du monde et les notes de musique que nous voulons chanter et écouter, il nous faudra les écrire, les composer bref, il nous revient de bouter hors de nos frontières les ennemis de l’unité nationale, les prophètes de la dissension!

    Maroua est un rideau sanglant

    Derrière toute la guerre qui se fait pour le moment dans l’Extrême-Nord de notre pays et loin des cameras du monde entier, se joue un drame, celui de la population, abandonnée à elle-même, ignorée par les pouvoirs publics, et utilisée comme monnaie de singe, chair à canon. Derrière tout ceci, oui, malheureusement, se cachent aussi des logiques économiques. Beaucoup veulent se faire Seigneurs en nous spoliant de nos biens, de notre avenir, de notre désir d’avenir. J’ai fait une longue analyse il y a quelque jour sur l’économie camerounaise, je ne veux pas y revenir, mais il est évident que les Seigneurs de guerre, coupeurs de routes d’hier recrutés par des bandits membres du gouvernement ou du parlement veulent nous mettre face à un non-choix : s’allier aux revendications -possiblement non formulées- les leurs, ou continuer à soutenir le pouvoir en place au Cameroun sans jamais dire : Le changement c’est maintenant. C’est un choix de Hobson qu’il nous faut éviter. Le Cameroun a bel et bien besoin d’un second souffle, il ne peut venir que du peuple camerounais lui-même, déterminé à défendre l’intégrité de son territoire et à se projeter vers un avenir qui sera radieux.

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    14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 18:42

    Cameroun:APPEL AUX POLITIQUES CAMEROUNAIS POUR LA MISE SUR PIED D’UN FRONT UNI EN VUE D’ACCORDER UNE PORTE DE SORTIE AU PRÉSIDENT PAUL BIYA :: CAMEROON

    Serge Espoir Matomba:camer.beChers frères et sœurs,La situation politique de l'heure appelle à une vision commune pour l'avenir de notre nation. En effet, depuis plusieurs mois maintenant notre pays traverse une situation critique, avec notamment, des enlèvements à répétition, des attaques à la frontière avec la RCA et des incursions de bandes armées dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Pour le cas de l’Extrême-Nord, plusieurs de nos combattants sont morts sur le champ de bataille laissant ainsi des familles sans voix. Qu’il me soit permis ici, de saluer leurs mémoires. Dans des pays respectables, on se serait attendu à ce que le Président de la République, chef suprême des forces armées, leur rende un vibrant hommage lors d’une cérémonie solennelle.

    Alors que notre pays subit la guerre contre les assaillants dissimulés en "Boko Haram", et que la psychose gagne les populations, le Président Paul Biya, fait du tourisme en occident, puis revient tranquillement comme si de rien n'était. Les mouvements d'entrée et de sortie de Paul Biya laissent dubitatif, au regard de la situation d'insécurité grandissante qui menace la stabilité du Cameroun. Cela manifeste sa non-maîtrise du sujet. En effet, il est de bon ton lorsqu'on déclare la guerre de rester sur place pour élaborer des stratégies, mobiliser les troupes et suivre l'évolution de la situation. On protège et rassure les populations civiles et affirme son soutien aux forces armées.

    Depuis 32 ans, les camerounais souffrent de plusieurs maux. Il s'agit de la mauvaise gouvernance et l'absence de visibilité dans la gestion des affaires de la république, situation qui plongent notre pays dans un clair obscur entretenu par le pouvoir. On conditionne les esprits à la misère

    et on nous dit : « tout va bien », qu'on approche vers une croissance à deux chiffres, que l'émergence du Cameroun est proche même sans eau, sans électricité, sans ambulance dans les hôpitaux, etc. Même le fameux document de stratégie pour la croissance et l’emploi n’a guère changé les choses.

    Malgré la peinture alarmiste du bilan calamiteux du Président Paul Biya, il est utile de se poser la question de savoir si nous n’avons pas, nous camerounais, le droit d’écrire notre propre histoire ? N’avons-nous pas le droit de la prédire ? L’histoire de notre pays a été spoliée, escamotée et complètement déformée par d’autres et nous même. Nous avons le devoir sacrée d’écrire la notre. Ce serait un autre échec si nous la laissons se définir par des Non-Camerounais.

    Mes chers compatriotes, c'est face à cette irresponsabilité de Paul Biya après 32 années de règne que j'invite les politiques camerounais de tous bords, la société civile comprise, à s'asseoir pour lui trouver une porte de sortie. Pour que, ce dernier une fois à la retraite puisse apprécier ce que nous allons accomplir en très peu de temps. L'avenir de notre pays ne peut se faire que sur la base d'un consensus, il me semble donc impérieux que nous nous mettions ensemble pour la mise sur pied d'une stratégie unique, afin de garantir un départ respectable au Président de la République. Nous lui garantirons un statut d’ancien chef d’Etat et il jouira des avantages de ce statut tout comme il bénéficiera d'une immunité judiciaire.

    Étant donné que la situation est critique, le moment venu, je proposerai un programme. Vos différentes contributions seront les bienvenues.

    Conscient que mon appel trouvera un écho favorable auprès de vous mes frères et sœurs de tous bords, je vous prie d’accepter mes sincères salutations.

    Serge Espoir Matomba,
    Premier Secrétaire du PURS,(Peuple Uni pour la Rénovation Sociale)

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