Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:14
Lions Indomptables : Qu’est-ce qu’un bon capitaine ?

Inspiré de Merv Mosher du « Manuel des entraîneurs III de l’association canadienne de Volley-ball »

Un capitaine est un élément essentiel dans la machine d’une équipe, d’un club, qu’il s’agisse des amateurs ou des professionnels. Un capitaine est clairement le chef, le patron de l’équipe, mais nullement un syndicaliste. Son rôle se situe à mi-chemin entre celui d’un entraîneur et un joueur, avec des tâches de représentation et de porte parole qui y sont associées. C’est un rôle clé, qui demande une maturité, une dose d’expérience, et un vécu.

Publié le 21 octobre 2013
 
 
commentaires

Il n’est pas essentiel de rassembler toutes ces qualités pour pouvoir mener une équipe vers son épanouissement.

Le capitanat ne donne pas un blanc-seing pour mener à sa guise, mais permet à celui qui a été désigné, de gérer, de concert avec son staff technique et administratif le groupe.

Ce poste de capitaine de l’équipe n’est pas très compris par beaucoup. Notre champ d’intervention se limitera à quatre points :

  1. La place du capitaine dans la structure de l’équipe ;
  2. Le rôle du capitaine ;
  3. Les tâches et responsabilités du capitaine
  4. La sélection du capitaine

I. La place du capitaine dans la structure de l’équipe.

La place du capitaine se situe entre les deux pôles qui sont, entraîneurs et joueurs de l’équipe.

Le capitaine est membre des deux groupes. Son degré d’intégration dans la section dirigeante de l’équipe dépend de l’évaluation, dont il a fait l’objet et à l’issue de laquelle l’entraîneur l’autorise à participer à la conception et à la mise en œuvre du processus d’entraînement de l’équipe. Le capitaine peut devenir plus important auprès de l’entraîneur que l’adjoint.

II. Le rôle du capitaine de l’équipe.

Les fonctions du capitaine sont de l’ordre de trois, qui sont :

  1. d’assurer la liaison entre les entraîneurs et les joueurs,
  2. de servir de chef dans toutes les activités de l’équipe,
  3. de servir d’officiel au niveau de l’équipe.

La liaison entre les entraîneurs et les joueurs est un facteur essentiel pour le succès de l’équipe. Évidemment, on pourra constater une interaction entre entraîneur – entraînés au cours des parties et des séances d’entraînement, ainsi qu’à d’autres occasions, mais ce n’est pas ainsi qu’un entraîneur accumulera des informations sur ses joueurs. C’est alors que le capitaine, du fait de sa participation aux activités des joueurs, sera à même de fournir les données supplémentaires à l’entraîneur. De plus, certains joueurs peuvent ne pas comprendre certains aspects du processus de l’entraînement.

Le capitaine, de par ses relations avec les entraîneurs, saura expliquer ce concept aux joueurs.

Certains objecteront que l’information dispensée ci-dessus doit être obtenue sans intermédiaire. Ceci est vrai dans beaucoup de cas, mais il arrive que l’information soit mieux fournie par le truchement d’un individu comme le capitaine de l’équipe. (Par exemple, un joueur peut être malade, blessé, ou déprimé, mais il ne le signalera pas à l’entraîneur. Ce dernier se rendra compte de l’existence d’un problème du fait de la mauvaise prestation de l’athlète, mais la nature exacte du problème ne pourra être indiquée que par le capitaine).

Le rôle de chef qu’exerce le capitaine est particulièrement difficile. Il doit être joué sur le terrain (parties et séances d’entraînement) et au-dehors (activités de l’équipe).
Ce travail est facilité si l’individu possède des qualités innées de meneur d’homme. Le capitaine, de par sa position (décrite précédemment) et ses actions, doit orienter les actions du joueurs (ex : La combativité). Par exemple, le capitaine doit mener l’échauffement. C’est là pour l’entraîneur une occasion de déléguer ses pouvoir au capitaine et pour ce dernier d’agir en tant que chef. Sur le terrain, le principal outil dont dispose le capitaine dans son rôle est l’action. Les athlètes respectent et suivent celui qui donne un bon exemple. L’entraîneur doit prendre soin de corriger les attitudes indésirables chez un capitaine. Hors du terrain, le capitaine devra exprimer ses pensées (lesquelles sont formulées en collaboration avec les entraîneurs) car la nature des situations rencontrées est alors plus variée que dans le cadre du gymnase. En d’autres termes, les actions ont plus d’importance que les mots lorsque les joueurs se trouvent au gymnase, mais en dehors de celui-ci le capitaine passera beaucoup de temps à discuter.

En tant qu’officiel de l’équipe, le capitaine travaille là aussi sur le terrain et en dehors. Au gymnase, le capitaine est responsable de l’étiquette et de l’interaction avec les officiels de la partie. Hors du gymnase, le capitaine représente les autres membres de l’équipe aux réceptions, rencontres, conférences de presse, etc.

Du fait du nombre des fonctions énumérées ci-dessus, le travail de capitaine de l’équipe doit être considéré comme une responsabilité à plein temps.

III. Tâches et responsabilités

Après avoir analysé le rôle du capitaine, il est possible de faire mention d’un certain nombre de tâches et de responsabilités en rapport avec ce poste.

  1. Le capitaine doit s’assurer qu’un flux constant d’informations circule entre les joueurs et les entraîneurs. Pour y parvenir, le capitaine doit bien connaître les deux groupes. Les réunions (organisée par le capitaine) et les discussions individuelles (magasins, repas, danses, etc.) sont deux moyens d’établir des relations joueurs capitaine. Les entraîneurs doivent également rencontrer régulièrement le capitaine pour parler de leurs projets, de leurs décisions, etc.
  2. Une autre tâche importante du capitaine est de donner l’exemple aux autres joueurs. L’exemple à donner est déterminé par les entraîneurs d’après leurs propres idées de l’équipe. Des modèles de comportement positif sont suggérés :
  • Arriver tôt aux séances d’entraînement, et d’autres activités de l’équipe.
  • Travailler dur à toutes les séances d’entraînement, mener l’échauffement,
  • Encourager les autres aux cours des séances d’entraînement et aider les novices ou les plus jeunes à s’adapter à l’équipe.
  • Au cours des parties, le capitaine doit montrer qu’il a confiance en lui-même et en son équipe. Une équipe ne saurait suivre quelqu’un qui a peur de l’adversaire ou qui ne fait pas confiance à ses coéquipiers.

L’entraîneur est responsable de la conduite de ses athlètes. Toutefois, le capitaine peut et doit aider les entraîneurs dans cette tâche. Le capitaine doit informer les nouveaux joueurs du comportement prescrit (séance d’entraînement, partie, etc.) ; il doit indiquer aux joueurs plus âgés quelles actions doivent être modifiées pour le bien de l’équipe.

Au cours des déplacements, le capitaine doit participer à la programmation des activités et à l’attribution des chambres, faisant ainsi connaître le point de vue des joueurs au moment même de l’établissement du programme. Par exemple les joueurs peuvent ne pas souhaiter faire telle sortie ou encore, deux joueurs peuvent ne pas s’entendre.

D’autres tâches sont réservées au capitaine avant, pendant, après une partie. Avant celle-ci (au moment du tirage au sort) le capitaine rencontre les arbitres et le capitaine de l’équipe adverse, il doit également signer la feuille de match après avoir vérifié qu’il n’y avait aucune erreur. Dans certains cas il doit mener l’équipe sur le terrain pour les présentations. En cours de partie, le capitaine doit discuter avec l’arbitre des problèmes qui peuvent se poser. Le capitaine doit s’assurer que son équipe comprend tous les appels faits par les officiels, car rien ne bouleverse autant une équipe que de ne pas comprendre une sanction dirigé à son encontre. En cas de doute, le capitaine doit demander des explications, ce qui signifie qu’il connaît les règlements. Après le match, le capitaine doit demander à ses joueurs de serrer la main de leurs adversaires, puis des arbitres. Il est important de remercier les officiels, car votre équipe peut retrouver l’un d’eux lors d’une autre partie.

IV- Sélection du capitaine de l’équipe.

Au moment du choix d’un capitaine, il est bon de connaître les caractéristiques personnelles qui sont nécessaires à ce poste. Les qualités qui suivent viennent immédiatement à l’esprit : maturité, intelligence, une certaine extraversion, clarté, attitude sympathique et capacité sur le plan sportif.

Des ouvrages sont consacrés à la science du commandement qui décrit en détail les qualités énumérées ci-dessus. Je vais expliquer chacune de celle-ci dans le cadre de capitaine d’équipe.

Les capacités du capitaine sur le plan sportif sont importantes. Les tâches du capitaine impliquent qu’il soit sur le terrain presque continuellement. Son rôle exige qu’il possède de bonnes capacités sur le plan sportif, il n‘est jamais bon que celui-ci ait des difficultés à donner l’exemple. Ce critère devrait diminuer de moitié le nombre des candidats pressentis.

La maturité vient de l’expérience en tant que personne et en tant qu’athlète. Rien ne remplace l’expérience, aussi le capitaine sera-t-il l’un des joueurs les plus âgés de l’équipe.

L’intelligence permet au capitaine de remplir ses fonctions de façon efficace et créative. L’évaluation de l’intelligence ne doit pas reposer uniquement sur les notes obtenues en classe, mais sur l’attitude du candidat dans les situations quotidiennes.
Les capacités de s’exprimer rapidement et clairement (être clair) est essentielle vu le rôle d’intermédiaire du capitaine entre les joueurs et les entraîneurs. Celui qui a la parole facile convainc plus facilement par son style que par le contexte.

Sa tâche oblige le capitaine à être vue de tous, aussi doit-il agir de manière décontractée (extravertie). En conséquence, l’individu que ce genre d’expérience effraie ne peut convenir. Le capitaine doit être heureux d’avoir l’occasion de devenir le centre d’attention (discours, présentation, etc.).

La capacité de comprendre les idées et les sentiments des autres (sympathie) permet au capitaine de discuter de ces pensées et émotions avec les individus concernés. (Par exemple, le capitaine peut aider un jeune joueur déprimé, s’il comprend comment et pourquoi ce joueur ne se sent pas bien).

Vu l’importance que l’on accorde au poste de capitaine de l’équipe (rôle, tâches et responsabilités) et aux qualités importantes que cet individu doit absolument posséder, je pense que sa sélection doit être réservée aux entraîneurs. L’influence du capitaine sur le succès de l’équipe est trop importante pour laisser son choix au hasard (Suffrage des joueurs). Aussi, le capitaine doit être nommé par les entraîneurs. L’entraîneur peut consulter certains joueurs pour être sûr de faire un bon choix, mais la décision finale doit lui revenir.

Il est essentiel que les entraîneurs et l’équipe apportent leur aide au capitaine au cours de ces étapes de formation initiale.

Comme tout autre responsable, le capitaine devra continuellement apprendre des techniques qui feront de lui un meilleur chef.

Résumé :

Le poste de capitaine est vital, dynamique et exige beaucoup de temps. Le capitaine est très utile à son équipe (entraîneurs et joueurs) pour autant que l’on ait nommé le bon joueur et qu’on lui ait appris le rôle, les tâches et les responsabilités qui lui incombent.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 18:04

CAF Champions League, 20 October 2013
El-Gouna Stadium (El-Gouna)
Al Ahly 1 - 1 Cotonsport soit 2-2 sur l'ensemble des matches aller et retour
Penalties 7 - 6

Coton a été cueilli à froid dès la 3ème minute de jeu par Abdalla El Said sur un assist de Sayed Moawad (1 - 0). A la 65ème, Yougouda servi par Boukama-Kaya égalisait (1-1). Les deux équipes qui s'étaient déjà séparés sur le même score à Garoua il y a deux semaines.

Lors de la série des penalties, Mohamed Abo Trika pour les égyptiens et le duo  Yougouda et Jacques Haman ont manqué leurs tirs pour le Cameroun.

Coton est ainsi privé de sa 2ème finale de Champion league. Al Ahly disputera une deuxième finale d'affilée.

La séries des tirs au but
Mohamed Abo Trika 0 - 0
A. Oyongo 0 - 1
Waleed Soliman 1 - 1
B. Aminou 1 - 2
Wael Gomaa 2 - 2
A. Yougouda 2 - 2
Shehab Ahmed  3 - 2
C. Manga Mbah 3 - 3
Sayed Moawad  4 - 3
S. Kingue Mpondo 4 - 4
Trezeguet  5 - 4
M. Ngamaleu 5 - 5
Mohamed Naguib   6 - 5
N. Zimbori 6 - 6
Ahmed Fathy   7 - 6
J. Haman  7 - 6


 

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 18:00

Cameroun, Samuel Eto'o: "On tire sur Webo parce que c’est l’ami de Samuel Eto’o"

Depuis le récent match nul concédé par le Cameroun contre la Tunisie à Radès, certains médias s'acharnent sur la prestation d'Achille Webo. Cette situation a eu le don d'énerver Samuel Eto'o. Le capitaine des lions explique: "Non seulement c’est n’importe quoi (la critique à l'endroit de Wébo ndlr), mais je vais vous dire. Le Cameroun s’est créé combien d’occasions de buts ? La Tunisie s’est créé combien d’occasions de buts ? On a été battu sur toutes les balles aériennes. Il faut que les gens arrêtent un peu de vouloir distraire les Camerounais à chaque fois. Quand on dit les vérités, çà dérange les gens. Il faut que les gens arrêtent ! On tire sur Webo parce que c’est l’ami de Samuel Eto’o. Si c’est Eto’o qui avait raté ce but, on aurait dit qu’il est vieux et qu’il doit partir. Il faut un groupe pour gagner un match. Il faut une équipe surtout pour gagner ce match"".

Eto'o ajoute: "Ce sont les joueurs clés qui décident souvent de l’issue d’un match et, jusqu’à preuve du contraire, Eto’o est un joueur clé. Qu’on le veuille ou pas, c’est comme ça, et dans toutes les équipes. Il faut que les gens acceptent et qu’ils arrêtent de bavarder partout. Que ces personnes se concentrent pour jouer au football, si elles peuvent encore jouer au football. A 32 ans je suis encore l’espoir d’une nation ? Depuis l’âge de 17 ans je l’ai été, et à 32 ans je le suis toujours ! Et pourtant les gens sont là ils ouvrent leurs bouches pour parler. Ce qu’ils doivent faire, pour une fois, c’est de se taire. Et ceux qui sont en charge de prendre les décisions, qu’ils se mettent en face et prennent les bonnes décisions. Après ils vont vouloir se cacher pour dire que Eto’o a fait ci, a fait çà, histoire de distraire les Camerounais".

Eto'o poursuit: "Il y a un match le 17 novembre et au lieu de tirer les leçons du match qui est passé, la seule chose qu’on trouve à faire, c’est de dire que Webo a raté un but, que Webo ne doit plus jouer à l’équipe nationale. Il n’y a que dans notre pays que les gens sont aveugles. Quel est l’attaquant camerounais qui a plus marqué pour le moment ? Vous êtes journalistes, dites-moi ! Ou alors internet n’arrive pas au Cameroun ? Vous ne voyez même pas les matches à la télé ? Est-ce que ce n’est pas Achille Webo ? [Depuis son arrivée à Fenerbahçe en janvier dernier, il a disputé 33 matches pour 14 buts inscrits, Ndlr] Webo ne joue pas dans n’importe quelle équipe ! Il joue quand même à Fenerbahçe ! Il est l’attaquant camerounais le plus prolifique de ces derniers mois, ce qui veut dire qu’il mériterait sa place, même avant Samuel Eto’o à l’équipe nationale. Il y a les joueurs comme Webo qui ont beaucoup marqué, il y a Aboubakar Vincent qui est pleine en forme mais qui n’est pas à l’équipe nationale. Après on va venir dire que c’est Eto’o qui impose les joueurs, que Eto’o ne veut pas jouer parce que Kameni n’est pas dans les buts. Le jour où ça les [Ses détracteurs, Ndlr] arrange, Eto’o ne veut pas que Kameni vienne à l’équipe nationale. Pour justifier leur incompétence, c’est que Eto’o ne veut pas jouer parce qu’il impose Kameni. Je vais même aller dans leur sens, je veux même croire en tous leurs mensonges, mais dites-moi, vous trouvez normal que soit disant une conversation que j’aurais eu avec un individu se retrouve dans les journaux et dans un site Internet en particulier ?"

Eto'o conclut: "Qu’on laisse Webo tranquille ! Qu’on n’essaye pas de mettre la responsabilité de quoi que ce soit sur Webo ! Il y a une équipe qui a été constituée par le sélectionneur, je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit pour que Webo joue. Mais une fois de plus, je vous invite à chercher qui est l’attaquant camerounais le plus prolifique de ces derniers mois".


Hits[ 2418 ]


Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:51

Les opinions du Blogue ne reflètent pas celles de la Rédaction

 
 
commentaires

Objet : Sauvez le soldat AKONO Jean Paul

Excellence Monsieur le Président de la République,

Tout l’honneur est pour moi de vous envoyer cette missive en ce jour en ma qualité de citoyen camerounais. Je suis convaincu Monsieur le Président, que vous excuserez l’arrogance de mon écriture ivre certes d’overdose de colère, mais surtout l’incompréhension.

En effet, Excellence Monsieur le Président, notre pays endosse une sale réputation celle d’abandonner et d’ignorer ses héros. Cela fait mal, très mal Monsieur le Président, d’assister avec impuissance à l’humiliation et au traitement inhumain réservés à l’ancien sélectionneur des Lions Indomptables Jean Paul AKONO par votre Gouvernement.

Il m’en souvient que lorsque le 13 Septembre 2012 il est porté à la tête des Lions Indomptables, il est appelé en sapeur-pompier pour sauver la Nation d’un naufrage sans précédent orchestré par ses prédécesseurs. Même s’il n’a pas accompli complètement la mission à lui assignée, il a quand même fait un travail considérable. Malgré cela, votre Gouvernement a décidé, à la surprise générale, de le mettre à la porte. De quelle manière Monsieur le Président ! On aurait quand même voulu que votre Gouvernement fasse preuve d’un minimum d’élégance à l’égard d’un citoyen qui n’est pas n’importe qui dans ce pays.

Monsieur le Président, à moins que votre mémoire ait été phagocytée par l’excès de travail, pouvez-vous dire au peuple Camerounais quel entraîneur expatrié nous a ramené un titre mondial ? Pourquoi accorder autant de privilège aux entraîneurs expatriés et ne pas faire de même aux entraîneurs nationaux ? Pouvez-vous nous décrire la réaction du peuple allemand s’il venait qu’un camerounais soit nommé à la tête de leur sélection nationale ?

Le Cap vert, le Ghana et le Nigeria pour ne citer que ces exemples-là, sont en train de nous parler Monsieur le Président. Un homme fut-il héros national est en train de mourir sous vos yeux pour 80 millions de nos francs qui ne sont pas à la hauteur de l’argent du petit déjeuner de votre Gouvernement ? Que direz-vous devant le tribunal de l’Histoire si quelque chose arrivait à cet homme ?

Monsieur le Président, après la « mise à l’écart » de l’ancienne équipe dirigeante du football Camerounais, les amoureux du sport-roi attendent que la reconstruction du football camerounais se fasse dans de bonnes conditions pour que des générations futures puissent profiter de leur métier. Le traitement que votre Gouvernement réserve aux entraîneurs locaux nous démontre à suffisance que le professionnalisme tant prôné n’est qu’un luxe, voire une perle rare dans notre pays. Je pense que votre Gouvernement n’aime pas les héros de ce pays. Combien sont-ils ces citoyens de ce pays qui ont porté les couleurs de la Nation sur les plus hautes marches du monde et qui sont morts dans l’anonymat total ?

Excellence Monsieur le Président, nous sommes quand même au 21ème siècle. Il y a certaines choses qui ne devraient plus se passer de nos jours. Vous accordez plus d’importance à ces hommes qui détruisent le football camerounais qu’aux acteurs qui font la fierté de notre football . Vous devez sauver le soldat Jean Paul AKONO avant qu’il ne soit trop tard Monsieur le Président. Pitié à ce Gouvernement qui tourne comme une roue de secours les illustres fils de la Nation et les humilient sur place publique car il sera comptable devant le tribunal de l’Histoire.

Qu’il me plaise Monsieur le Président, de vous rappeler et vous le savez déjà que la reconstruction du football camerounais passe aussi par une grande considération pour nos entraîneurs nationaux. Monsieur AKONO n’est pas un mendiant. Il ne demande pas au Gouvernement de l’aider, mais de payer son dû. Il a travaillé pendant 8 mois et le Gouvernement doit le payer. Même s’il ne détenait aucun contrat, il a quand même servi la Nation. Je ne pense pas que vous soyez Chef de l’Etat pour rien. Vous êtes payés parce que tout travail effectué doit être sanctionné par une paie.

Le Gouvernement dans sa mission a la lourde tâche de défendre les intérêts et de protéger ses citoyens. Si c’est ce même Gouvernement qui traite ces citoyens de la sorte, alors, force est donc de constater que nous sommes en arrière d’un siècle par rapport à la civilisation moderne.

J’ose croire Monsieur le Président, que vous accorderez une attention particulière à la situation de notre héros national Jean Paul AKONO.

Sur ce, je vous prie d’agréer mes respects les plus sincères.

 

 

n’est pas le père noël ! Soyez responsables dans vos gestions et pensez à votre futur. Tous les camerounais étant égaux, vous imaginez tous les compatriotes appeler le président en aide quand ils sont malades "

  • Akono a eu la chance d’avoir encore de l’argent avec les lions. Soyons un peu responsable parfois. Normalement, il devait faire partie de la catégorie de personnes sensées se prendre un charge tout seul dans ce genre de situation.

    N’est-il pas rémunéré comme DTN ? Sinon, je serai surpris car le connaissant, il serait passer dans toutes les télévisions signaler qu’ils ont des impayés.

    Mon sentiment n’entache pas le fait que je compatis à sa maladie. Bonne guérison au coach.

  • Le 20 octobre à 07:22, par obam

    @frere !c’est trop facile de critiquer !toi meme tu accepterai de travailler sans etre payer ???le mec ne mendie pas,il demande pas l’aumone !il est appelé en sapeur pompier !il est venu il a fait le job, avec des resultats satisfaisants !quand il faut le payer c’est un probleme !tout simplement parce que il est camerounais, il faut le denigrer, et le considerer comme un moins que rien !quand c’est un europeen, il crie haut et fort DANS LES et menace de porter l’affaire en justice, il est payé directe !comment voulez vous qu’on vous respecte si vous meme africains vous vous sous estimer entre vous ????arreter vos commentaires a 2 francs et payer akono !80 millions c’est rien par raport a ce que ces incapables d’europeens gagnent quand ils sont selectionneurs !ya largent dans les caisses de l’etat !ou bien ou va l’argent que puma verse a la fecafoot ???a payer des commissions fantomes qui n’arrive meme pas à organiser un match amical pendant les periodes de match fifa ????OU C’EST ENCORE ETO’O LE PROBLEME ?A CAUSE DE LUI AKONO N’EST PAS PAYE ?N’EST CE PAS CAMFOOT ?quels pays de corrompus !a dieu le bresil




Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:46

Cameroun - Vatican : Deux activistes du CODE arrêtés au Vatican:CameroonEn marge de la « Lettre Ouverte » envoyée au Pape François pour dénoncer la visite du Président Camerounais Paul Biya au Vatican, le CODE a dépêché discrètement sur place deux de leurs activistes les plus redoutables, pour une opération « coup de poing », qui est leur marque de fabrique. Parti de Londres hier soir 17 octobre pour la Capitale italienne, Emmanuel Kemta, chef des Operations du CODE, a rejoint un autre activiste, arrivé dans la matinée pour une mission de repérage.

Les deux activistes ont pris position sur la place du Vatican vers la fin de la matinée,  à l’ endroit ou le cortège présidentiel allait traverser. C’est au moment du passage du cortège que Kemta et son ami se sont déchainés, provoquant une intervention musclée de la Police du Vatican, qui n’est pas habituée à ce genre d’action.

Les deux activistes ont été immédiatement embarqués dans un car de la police, et leur camera confisquée séance tenante. Escortés par deux autres cars de la police, ils ont été conduits au poste  de Polizia Di Stato A Vaticano, qui est la Police du Vatican, poste situé au cœur du Lieu Saint.

Ils s’y trouvent au moment ou nous publions cette information. Informés de cette arrestation, les deux leaders du CODE, Brice Nitcheu (Londres) et Moise Essoh (Bruxelles) ont déclaré qu’ils allaient déployer tous les moyens nécessaires pour obtenir immédiatement leur libération, et ont dénoncé l’attitude de la police italienne qui arrête les victimes, et protège  « le coupable qui est pourtant sous leur nez »

Nous suivons le développement de la situation sur place

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:39

Justice - USA : le Cameroun et le FMI transfèrent 60 millions de dollars aux îles Caïmans :: CAMEROON

Justice - USA : le Cameroun et le FMI transfèrent 60 millions de dollars aux îles CaïmansAu Cameroun, un projet minier qui n'a jamais vu le jour a englouti 60 millions de dollars, via notamment des paradis fiscaux. Avec l'appui du gouvernement mais aussi du Fonds monétaire international. Une plainte est déposée.Pour la première fois de son histoire, le Fonds monétaire international (FMI) risque de devoir répondre de ses actes devant un tribunal.

Et pas pour des broutilles: un juge américain l'accuse, entre autres, de complicité d'escroquerie dans une affaire minière au Cameroun. Il y en a pour plusieurs dizainess de millions de dollars.

L'histoire est résumée dans une lettre ouverte qu'une trentaine d'associations de développement viennent d'adresser à Christine Lagarde, la patronne du FMI. La missive aurait dû être sagement classée dans un tiroir. Au nom de la sacro-sainte immunité qui protège, comme d'autres organismes internationaux, le grand machin de Washington. Mais un juge de la capitale, Emmet Sullivan, a estimé, il y a quelques semaines, que cette protection devait être levée.

Virées aux îles Caïmans

L'affaire qui provoque ce remue-ménage date de 2008, sous l'ère DSK. Tout part, comme l'a raconté « Mediapart » (24/4), de l'autorisation donnée par le FMI au gouvernement du Cameroun - dont il contrôlait de près les finances - d'investir 60 millions de dollars dans un projet minier. Il s'agissait d'accélérer la mise en exploitation d'une mine de nickel-cobalt dans le sud-est du pays. GeoCam, filiale d'une société américaine, devait exploiter ce gisement.

Mais l'opération s'est révélée être une belle arnaque: une partie des 60 millions a été gaspillée en frais divers (logements de luxe, voitures, etc.), et le reste s'est retrouvé sur les comptes d'une société domiciliée aux îles Caïmans. Et, surtout, l'exploitation de la mine n'a jamais démarré.
Pour contester, dans ce cas précis, l'immunité traditionnelle du FMI, le juge américain s'appuie sur un dérapage commis par l'institution. L'un de ses cadres, Eugène Nyambal, avait dénoncé le laxisme de ses patrons dans l'affaire camerounaise et porté plainte. Le Fonds monétaire international l'a d'abord viré, avant de s'en prendre à la banque qui abritait ses comptes!

Le FMI avait pourtant les moyens de voir que le projet de GeoCam allait au fiasco : tout indiquait que sa maison mère, la société américaine Geovic Mining Corp, n'avait aucune expérience en matière d'exploitation minière. Les liens sulfureux établis avec des élites politiques camerounaises (dont certaines sont devenues actionnaires de l'affaire) auraient aussi dû alerter l'institution financière, tout comme l'opacité autour du secteur minier au Cameroun, l'un des pays les plus corrompus du monde.

La caution de DSK
Circonstance aggravante après avoir donné.JlOn feu vert au gouvernement camerounais, le FMI n'a effectué aucun suivi du projet. Depuis, il s'acharne à nier l'évidence: il n'y a rien eu d'anormal, selon lui, ni dans le licenciement de Nyambal ni autour du projet de GeoCam. Et de brandir deux audits lancés en 2009 et en 2010 par ... le FMI.

Problème : le premier a été réalisé par un cabinet d'avocats qui a oublié d'interroger Nyambal et a refusé de communiquer le rapport. Quant au second, il a été mené par des cadres du FMI désignés par DSK. Or celuici n'était pas un modèle d'impartialité : son communicant, Stéphane Fouks, était aussi celui du président camerounais, Paul Biya. Et Euro RSCG, l'employeur de Fouks, était également sous contrat avec le FMI...

Dans leur lettre adressée à Lagarde, qui n'a pas bougé d'un pouce, les associations humanitaires demandent avec un bel optimisme au FMI s'il existe « des mécanismes susceptibles à'aider le Cameroun à récupérer´les sommes indûment versées ".

Mais les responsables de Geovic, la maison mère, n'ont pas ce souci. Après avoir pompé l'argent public camerounais, ils ont revendu, en juillet, toutes leurs parts dans Geocam (ils en détenaient 60,5 %) à une société chinoise, en réalisant une jolie plusvalue.

Qui dit que l'Afrique n'est pas un paradis des affaires?

Schéma sur l'organisation de Geovic, qui provient d'un document de la UNITED STATES SECURITIES AND EXCHANGE COMMISSION

Geovic Mining Corp. dit elle-même dans ses différents rapports financiers, y compris ceux de 2007 et de 2008, que rien ne garantit qu’elle générera un jour des bénéfices et même qu’elle pourra mettre en production Nkamouna : « Nous sommes une société en phase d'exploration et n'avons pas d'antécédents d'exploitation en tant que société d'exploitation. Toutes les recettes et les bénéfices futurs sont incertains », écrit-elDépenses fictives ?

Dans sa plainte contre le FMI, Nyambal soulève un autre problème : GeoCam a obtenu en 2003, par décret présidentiel, son permis d’exploitation du gisement de Nkamouna en violation de la Convention minière signée avec le Cameroun. Selon cette dernière, l’entreprise avait en effet l’obligation de présenter une étude de faisabilité, ce qu’elle n’a pas fait. L’étude en question n’a été réalisée qu’en 2011.

Autre souci : le flou entourant l’identité des actionnaires camerounais de GeoCam, qui possédaient au début du projet près de 40% des parts de l’entreprise. En 2008, le gouvernement camerounais a, selon GAP, refusé de communiquer au FMI leurs noms. Il est apparu plus tard qu’ils étaient quatre : Jean-Marie Aleokol, secrétaire d’Etat à la Défense de 2004 à 2007 et proche du président Biya. Les autres sont un couple d’inconnus et une nièce d’un ancien Premier ministre, Simon Achidi Achu, président depuis 2003 du conseil d'administration de la Société nationale d’investissements (SNI), une agence d’investissements de l’Etat camerounais.

En 2006, le Cameroun est devenu actionnaire à 39,5% de GeoCam en rachetant, justement via la SNI, les parts de ces quatre privés camerounais : une partie (20%) pour lui et l'autre au portage pour le compte de ces citoyens. Il s’est également engagé à contribuer aux augmentations de capital pour ces derniers. Or, remarque GAP dans un de ses rapports envoyés au FMI, les lois camerounaises n’autorisent pas l’Etat à acheter des actions pour le compte d’individus. Il s’agit donc d’une mesure illégale qui s’apparente à un détournement de fonds publics.

Juste après que le Cameroun est devenu actionnaire de GeoCam, Geovic Mining Corp. lui a réclamé 81 millions de dollars pour des dépenses pré-opérationnelles engagées avant son entrée dans le projet, précise un rapport de la SNI datant de 2007 et fourni au FMI. Devant les protestations de Yaoundé, Geovic a accepté un remboursement de seulement 31 millions de dollars, sans que la différence de 50 millions n'apparaisse dans ses états financiers, ce qui laisse penser qu’au moins une partie des dépenses annoncées par Geovic Mining Corp. étaient fictives, souligne Nyambal. « L'actionnaire minoritaire, l’Etat du Cameroun, s’est retrouvé en train de supporter les frais imputables à l'actionnaire majoritaire », déplore-t-il.

Le même document de la SNI rapporte que GeoCam n’avait en 2006 pas de « plan de financement crédible » et que son projet d’exploitation avait « souffert depuis sa création d’une gestion qui n’intégrait pas toujours les principes d’une programmation rigoureuse ». En 2008, le gouvernement camerounais évoquait de son côté dans une lettre au FMI les « retards déjà accumulés » dans le projet d’exploitation de Nkamouna.

Extrait du document fourni par la SNI au gouvernement

Nyambal et GAP ne sont pas les seuls à avoir noté des dysfonctionnements chez GeoCam : dans des articles diffusés en 2006 et 2007 (par exemple ici) et transmis notamment à la Banque mondiale et au FMI, un chercheur indépendant, Arnaud Labrousse, relevait plusieurs anomalies, en particulier dans le versement des impôts de l’entreprise à l’Etat camerounais, et retraçait le parcours sulfureux de certains de ses responsables et actionnaires américains, dont le fondateur de Geovic Mining Corp., William A. Bukovic.

ONG

Malgré ces données préoccupantes, le FMI a autorisé le gouvernement camerounais à injecter de l’argent dans GeoCam comme le prouve la « lettre d’intention » adressée fin 2008 par le Premier ministre camerounais au directeur du Fonds d’alors, Dominique Strauss-Kahn. Le Cameroun étant à l’époque sous « ajustement structurel », ses finances publiques étaient sous tutelle du FMI : il ne pouvait réaliser une telle opération sans son accord. En tout, le Cameroun a versé 60 millions de dollars à GeoCam, selon un document du FMI. Cette somme a été prélevée sur des fonds issus des surplus pétroliers et normalement destinés à la lutte contre la pauvreté.

Pour quel résultat ? Plus de quatre ans plus tard, l’exploitation du gisement de Nkamouna n’a toujours pas démarré. Depuis fin 2009, « rien n'a bougé sur le terrain », témoigne même un ancien employé de GeoCam, qui évoque des problèmes de corruption et l’enrichissement illicite des responsables de la compagnie. « Les budgets de 11 millions de dollars annuels ont été gaspillés à entretenir sur place des géologues et un peu de personnel d'entretien.

A Yaoundé, les somptueuses villas louées par l’entreprise sont restées avec un personnel inutile », dit-il. Un des derniers directeurs généraux de GeoCam s’est même volatilisé fin août 2012 après avoir ponctionné une dernière fois l’entreprise de plusieurs milliers d’euros. Quant aux salaires des employés américains de Geovic Mining Corp., qui enregistrait pourtant des pertes, ils ont été augmentés. L’entreprise a aussi passé au moins un contrat avec une société appartenant à un membre de son Conseil d’administration, selon ses rapports financiers.

Au Cameroun, l’opinion publique ne sait rien de cette affaire crapuleuse. Il faut dire que Geovic Mining Corp. a de nombreux appuis grâce aux liens étroits qu’elle a noués avec plusieurs responsables politiques camerounais, dont des ministres. En 2008, le directeur de GeoCam était Richard Howe, un ressortissant britannique très influent dans le monde des affaires camerounais et proche de plusieurs barons du régime. Geovic Mining Corp. a en outre créé une ONG, GeoAid, dont le partenaire principal est la Fondation Chantal Biya, fondée par l’épouse du président Biya.

Les Camerounais ignorent donc que GeoCam a déjà coûté, selon les estimations de Nyambal, près de 100 millions de dollars à l’Etat et qu’une partie de cet argent a pris la direction des îles Caïmans : après l’entrée du Cameroun dans le capital de GeoCam, en 2006, Geovic Mining Corp. a transféré dans ce paradis fiscal le siège d’une de ses filiales, Geovic Ltd, qui possède comme elle 60% de GeoCam et sert ainsi de société écran.

En réalité, Geovic Mining Corp. n’a jamais eu l’intention d’exploiter le gisement de Nkamouna, affirme, comme d’autres, l’ancien salarié de GeoCam déjà cité. Les fonds publics camerounais lui ont notamment servi à réaliser les études de faisabilité manquantes afin de « paraître plus crédible » et « de faire monter les actions à la bourse de Toronto », au Canada, et à l'US Over-the-Counter Bulletin Board, aux Etats-Unis, où la société est cotée (bien que, selon un rapport du cabinet d’audit Ernst & Young, le dispositif de contrôle interne de Geovic Mining Corp., destiné à assurer l'exactitude et la fiabilité de l'information financière, souffre « d’importantes faiblesses »). Objectif final : revendre à un autre opérateur, en réalisant bien sûr au passage une plus-value. Des négociations sont ainsi actuellement en cours avec des Chinois.

Le FMI n’a pour sa part rien constaté d’anormal dans ce micmac. Interrogé par Mediapart sur les soupçons de malversations entourant GeoCam, un porte-parole de l’institution à Washington explique : « Le FMI prend toutes ces allégations très au sérieux et, sur instruction de la direction du FMI, une équipe du personnel, avec l'appui d'experts extérieurs, a mené une enquête. Cette équipe a (…) conclu que les allégations étaient sans fondement ».

Curiosités

Saisi par Nyambal, le FMI a en effet diligenté deux enquêtes. La première a été menée par un cabinet indépendant. Il n’a décelé aucune irrégularité mais sans avoir malheureusement jamais rencontré Nyambal à qui il a refusé de communiquer son rapport.

La seconde a été conduite en 2010 par une équipe interne au FMI qui est arrivée aux mêmes conclusions. Le résumé de son rapport – son contenu complet est lui aussi resté confidentiel – comporte toutefois plusieurs curiosités. Il affirme par exemple que le FMI a été mis devant le « fait accompli » par le gouvernement camerounais pour l'opération de financement de GeoCam, ce qui contredit la « lettre d’intention » de fin 2008 et aurait dû, si cela avait été vraiment le cas, entraîner des sanctions de la part du Fonds.

« Il est important de souligner que les résultats de l'enquête ne permettent pas de conclure avec une certitude absolue qu’il n’y a pas eu de corruption autour du projet de cobalt-nickel », dit tout de même le document. Mais il poursuit en affirmant que des recherches supplémentaires n’apporteraient sans doute pas d’élément susceptible de modifier ses conclusions générales. Il « recommande » par conséquent de ne prendre aucune mesure pour lancer une enquête complémentaire…

La première page du rapport du FMI© dr

Pour GAP, l’enquête du FMI n’a pas été impartiale. L’équipe qui l’a menée « a été désignée par M. Strauss-Kahn », or celui-ci « avait un conflit d’intérêts dans cette affaire », relève une responsable de l’ONG, Shelley Walden : « En 2009, M. Biya a fait appel aux services de Stéphane Fouks, lobbyiste de premier plan et stratège en communication, afin d'améliorer son image et la réputation de son pays après une plainte pour détournement de fonds publics déposée contre lui par une ONG basée à Paris ». Problème, « M. Fouks pilotait alors aussi la communication de M. Strauss-Kahn en vue de l’élection présidentielle de 2012 en France. » (Lire la lettre de GAP à Christine Lagarde qui relève les contradictions du FMI ici.)

Le résumé du rapport d’enquête du FMI est « entaché de graves lacunes » et cherche à plusieurs reprises à entamer la crédibilité de Nyambal, juge aussi GAP, qui reproche à l’institution financière de ne pas avoir fait un suivi sérieux du projet GeoCam et de ne pas avoir pris de mesures correctives.

N’obtenant pas de réponse satisfaisante de la part de son ancien employeur, Nyambal s’est donc résolu à déposer une plainte devant la justice en juin 2012. « Le Fonds jouit d’une immunité absolue contre toute forme de procédure judiciaire », a répondu en décembre le cabinet d’avocat du FMI (lire ici). Celui de Nyambal a depuis soulevé une exception à cette immunité qu’il espère voir retenue par le tribunal.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:20
Chelsea : Eto’o sort de sa léthargie

Camfoot

Samuel Eto’o a fêté comme il se doit son premier but dans la Premiership. Accueilli en "offreur de Champions League", le capitaine des Lions a trimé dur avant de trouver le chemin des buts. Il pouvait cependant compter sur un coach qui le connait et qui était prêt à lui donner du temps. Et pourtant, Chelsea se mesurait à une solide formation défensive de Cardiff City.

 
 

Et c’est cette équipe ultra défensive qui profite d’une erreur de débutant de David Luiz pour ouvrir le score à la onzième minute de la rencontre, but marqué par Mutch.

Samuel Eto’o chipait la balle que tentait de faire ricoché le gardien. Dans l’action qui a suivi, Eden Hazard égalisait. Le match devenait morne et les minutes s’enchainaient, jusqu’à la 67ème minute lorsque Hazard retourne la politesse à Eto’o, superbement bien placé à l’entrée des 5m50 adverse. Il effacera aisement un premier défenseur, avant de catapulter le cuir à la droite du gardien.

Son remplacement surviendra quelques minutes plus tard, mais Eto’o avait déjà accompli sa mission à son cinquième match de championnat avec sa nouvelle équipe.

JPEG - 120.8 ko

Ce but va certainement requinquer le buteur camerounais, puisque son manque de réussite commençait à susciter la grogne et avait forcé son coach, José Mourinho, à demander pour lui du temps. On peut dire que depuis ce samedi après-midi, une dose de confiance va désormais habiter Eto’o. Jusqu’après le 17 novembre et un certain Cameroun - Tunisie ? La mission n’est pas encore accomplie.

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 12:17

Page 1

En cette Journée internationale de la femme rurale, nous lançons un appel à l’ action en vue de mettre un terme à une inégalité
frappante. Les femmes représentent 43 pour cent de la main d’œuvre agricole en zone rurale, elles sont pourtant trop
nombreuses à se voir refuser l'accès à la terre.
Alors que beaucoup de femmes rurales, en particulier les petites exploitantes agricoles et les chefs de famille, dépendent de
l'agriculture de subsistance, elles disposent toujours d’un accès restreint à la terre, à l'eau, aux engrais et aux semences, au crédit
et à des formations. Non seulement cette forme de discrimination rend leur rôle dans la production alimentaire encore plus
difficile, mais elle constitue également une violation de leurs droits humains fondamentaux. Cette discrimination met en péril
l'ensemble de notre sécurité alimentaire.
Nous devons renforcer et protéger les droits des femmes rurales. Lorsqu’elles ont accès à la terre, des avancées considérables
sont constatées en ce qui concerne le bien-être des ménages, la productivité agricole et l'égalité des sexes. Davantage de progrès
sont réalisés dans la lutte contre la pauvreté, la violence basée sur le genre et le VIH/sida et au final, tout le monde en bénéficie.
Des études ont démontré que dans les pays où les femmes ne peuvent pas jouir du droit à la terre et accéder au crédit, le
pourcentage d’enfants souffrant de malnutrition est, en moyenne, plus élevé de respectivement, 65 et 85 pour cent.
Les femmes, notamment autochtones, sont souvent les gardiennes de la gestion et de l'utilisation durable des ressources
naturelles. Elles jouent également un rôle décisif dans la préservation et la conservation des récoltes traditionnelles et de la
biodiversité pour les générations actuelle et futures.
Le moment est venu d'œuvrer à la mise en place de réformes juridiques pour que les femmes, y compris les veuves, puissent
devenir propriétaires de la terre sur laquelle elles travaillent.
Les agricultrices doivent être en mesure d'accéder aux services financiers, à l'eau et à des installations sanitaires, aux marchés et
aux technologies innovantes. Il nous est nécessaire de promouvoir le plein emploi et un travail décent pour les femmes rurales, à
la fois dans l'agriculture et dans les autres secteurs d’activité.
Enfin, nous devons mettre un frein au travail non rémunéré disproportionné et au fardeau des soins auxquels les femmes et filles
rurales sont réduites. Il est donc crucial d'accroître les investissements dans les infrastructures et les services sociaux, comme les
soins aux enfants. Il convient de mettre à disposition des technologies permettant d’optimiser le temps de travail des femmes,
comme par exemple des fourneaux propres à faible consommation d’énergie. Une participation accrue des hommes et des
garçons aux tâches ménagères permettrait aux femmes et aux filles de consacrer plus de temps à des activités d’éducation, de
formation et économiques.
Aujourd'hui et à chaque instant, ONU Femmes défend les droits des femmes et des filles ainsi que la dignité et l'égalité pour
toutes et pour tous
Partager cet article
Repost0
19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 12:09
Pétrole-Gaz-Mines: fini le tabou, voici la transparence!

Pour écouter et voir en ligne les émissions TV et Radio du Comité ITIE Cameroun:

1. Réglez le volume de vos haut-parleurs à : 60%

2. Cliquez sur le lien ci-dessous, écoutez, regardez:

Ici en vidéo, ce que Monsieur le Ministre des Finances, Président du Comité ITIE a dit:
http://eiticameroon.org/index.php/multimedia/video


Ici en Radio, le commentaire sur le Rapport de conciliation 2011, par Dupleix Kuenzop et Benjamin Bioulé
 

Ici, en Radio, le commentaire sur la transmission du Rapport de Validation, par  Benjamin Bioulé


Et si vous avez encore un peu de temps, cliquez sur ce dernier lien, puis écoutez en anglais-français-fulbé:

http://eiticameroon.org/index.php/telechargements/func-startdown/257/



Plus de vidéos et audios sur la rubrique Multimédia du site web www.eiticameroon.org

Envoyez toutes vos réactions à: communicateur@eiticameroon.org


Benjamin BIOULE
















Partager cet article
Repost0
19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 12:01
Appui aux petites exploitations agricoles et aux filières – clé pour un développement rural durable au Maroc

Le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze rencontrera à Rabat les leaders du nouveau gouvernement

Rome, le 18 octobre 2013 – Kanayo F. Nwanze, Président du Fonds international de développement agricole (FIDA), se rendra en visite officielle au Royaume Maroc du 21 au 24 octobre 2013. C’est sa toute première visite officielle dans le Royaume depuis son élection à la tête de l’institution en Février 2009.

Au cours de son séjour, Nwanze rencontrera des hauts dirigeants marocains et aura des séances de travail avec, le Chef du gouvernement, Abdel-Ilah Benkirane, le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, le Ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaid et le Ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhennouch pour discuter avec eux du renforcement du partenariat entre le FIDA et le Maroc dans le domaine du développement du secteur agricole – en particulier de la petite exploitation agricole, le renforcement des filières – et de la sécurité alimentaire du pays; discussions qui sont en ligne avec le Plan Maroc Vert. Nwanze rendra probablement une visite de courtoisie au Roi du Maroc, Sa Majesté Mohammed VI.

“Avec l’élaboration récente d’une stratégie de développement rural et la création d'une commission interministérielle de développement rural en général et des zones de montagne en particulier, le gouvernement marocain a sollicité l’appui du FIDA pour la mise en œuvre d’un Programme de développement dans les zones montagneuses marginalisées” a déclaré Khalida Bouzar, Directrice de la Division Proche-Orient, Afrique du Nord et Europe du FIDA. “A cet effet, un programme d’envergure nationale d’un coût estimé à 150 millions de USD (1 200 000 000 de Dirhams marocains) qui sera étendu sur plus de quinze ans est en cours de conception et sera présenté au Conseil d’administration du Fonds en septembre 2014 et pourra démarrer début 2015” a continué. “Ce nouveau programme visera à réduire de 30% la pauvreté en zones montagneuses, d’ici 2030. La visite du Président du FIDA Kanayo F. Nwanze au Maroc marquera un tournant important du partenariat Maroc-FIDA” a conclu.

Nwanze commencera séjour marocain par la visite du projet de développement de filières agricoles dans les zones montagneuses de la province d’Al Haouz. Ce projet vise, dans le cadre du pilier II du Plan Maroc Vert, à la réduction de la pauvreté rurale par la diversification et la croissance de manière durable des revenus des femmes, des hommes et des jeunes ruraux pauvres impliqués dans des filières sélectionnées en fonction de leur importance dans les zones concernées, étroitement lié à une gestion durable des ressources naturelles, qui constituent la base de leur survie. Il sera reçu par, le Wali de Marrakech, Mohamed Faouzi, le Gouverneur de la Province d’Al Haouz, Younès El Bathaoui et rencontrera les bénéficiaires pour échanger des points de vue sur l’impact du projet sur leur vie.

De 1979 à ce jour, le FIDA a financé 12 programmes et projets au Maroc dont 4 sont encore en cours pour un investissement total de 1 524,3 millions USD et dont près de 200 millions de USD (1 649 000 000 de Dirhams marocains) de ressources propres bénéficiant 659 045 ménages.


Communiqué de presse no: FIDA/48/2013

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) œuvre aux côtés des populations rurales pauvres afin de leur permettre de cultiver et de vendre davantage de produits vivriers, d’accroître leurs revenus et de déterminer le cap de leur propre existence. Depuis 1978, le FIDA a investi dans des projets plus de 15 milliards d’USD sous forme de dons et de prêts à faible taux d’intérêt octroyés à des pays en développement, permettant à plus de 410 millions de personnes de se libérer par elles-mêmes de la pauvreté et favorisant ainsi la création de communautés rurales dynamiques. Le FIDA est une institution financière internationale et une agence spécialisée des Nations Unies dont le siège est à Rome – la plateforme alimentaire et agricole des Nations Unies. Il représente un partenariat unique, regroupant 172 membres, entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), d’autres pays en développement et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0