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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 09:24

Cameroun - Kamto à Biya : les réformes ou les armes ! :: CAMEROON

Cameroun - Kamto à Biya : les réformes ou les armes !:CameroonLe président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le Pr. Maurice Kamto a donné une conférence de presse hier mardi 22 octobre 2013 au siège de son parti au quartier Odza à Yaoundé pour dresser la bilan de la participation de son parti au double scrutin. Au finish, le leader du Mrc propose au régime Biya de doter le pays d’un système électoral crédible ou de procéder à l’achat massif des armes, pour affronter le peuple le moment venu.

Les résultats définitifs des élections législatives du 30 septembre dernier ont été rendus publics jeudi 17 octobre courant par la Cour suprême siégeant comme Conseil constitutionnel. En attendant le sort réservé aux recours introduits par les différents partis politiques auprès de la Chambre administrative, pour ce qui est des municipales, Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a tenu à faire le bilan de la participation de son parti à ce double scrutin. C’était à l’occasion d’un échange avec les hommes de médias, organisé dans la salle de conférence de l’immeuble siège de cette formation politique situé au quartier Odza à Yaoundé. Globalement, l’on peut retenir que le parti de la renaissance était en compétition dans cinq des dix régions du pays que sont le Littoral, l’Ouest, le Centre, l’Est et le Nord-Ouest.

Pour ce qui est des élections législatives, le parti du 30 septembre 2012 a présenté des candidats dans sept circonscriptions électorales, et dans dix sept circonscriptions aux municipales. En attendant la décision de la Chambre administrative, le parti de Maurice Kamto se frotte les mains. Car au total, il s’en sort avec un siège de député à l’Assemblée nationale et 19 sièges de conseillers municipaux répartis dans cinq communes à savoir Bafoussam 1er (5 conseillers), Douala 1er (1 conseiller), Douala 3 (7 conseillers), Douala 4 (2 conseillers) et Douala 5 (4 conseillers).

Un résultat plutôt encourageant pour un jeune parti politique qui n’a même pas eu le temps d’asseoir sa représentation nationale et de répandre son idéologie. Cette participation est d’autant plus significative que même dans certaines zones parfois considérées comme des chasses gardées du parti dominant (Monatélé, Yaoundé et Yokadouma), le Mrc a su imprimer sa marque. D’où la marque de reconnaissance du leader du parti à ses électeurs et camarades. « Sachez-le, nous avons écrit une page glorieuse de l’histoire politique du Cameroun à l’occasion de ces élections. En attendant l’issue du contentieux des municipales, je puis vous dire, en effet, que nous avons gagné dans le Mfoundi, à Yaoundé, siège des institutions de la République ; nous avons gagné dans les Hauts-Plateaux, dont chacun connaissait le poids symbolique dans ces élections. Nous avons gagné même si l’on nous a déclaré perdants. Mais il y a une chose que l’on ne peut changer : Nous avons gagné l’avenir », a indiqué Maurice Kamto qui soutient qu’au cours de ces élections, « nous avons assisté à la barbarie électorale, alors qu’Elecam avait promis aux Camerounais une ère nouvelle dans le processus électoral ».

Achat d’armes

Les exemples énoncés par le leader du Mrc pour illustrer cette « barbarie électorale » sont légion : votes multiples, bureaux de votes comptant plus de votants que d’inscrits, vote de personnes non inscrites sur les listes, vote sous haute surveillance dans les casernes, désignation par Elecam des candidats Rdpc comme présidents des commissions locales de vote, installation des bureaux de vote dans les domiciles des candidats du Rdpc, confiscation des procès-verbaux par les candidats du Rdpc, achat des bulletins du Mrc, décompte des voix à huis-clos…

« Au total, c’est toute la puissance étatique qui a été mise en branle pour empêcher que la mobilisation populaire observée en faveur du Mrc le 30 septembre 2013 ne se traduise en sièges gagnés par notre parti », observe Maurice Kamto qui regrette que les observateurs aient tressé des couronnes au pouvoir pour célébrer la bonne qualité du double scrutin. Il prend à témoin le peuple camerounais et la communauté internationale sur les fraudes électorales au Cameroun et prévient que « lors du prochain scrutin dans notre pays, à la barbarie électorale du Rdpc et du pouvoir, nous opposerons, jusqu’à notre dernier souffle, une résistance citoyenne et républicaine ». Maurice Kamto pense que le seul espoir des millions de victimes d’injustice du système Biya, à la fois orgueilleux et hautin, qui se contente du verbe là où l’action est urgente, se trouve dans le changement par les urnes.

Pour cet agrégé de droit, « le pouvoir est désormais placé devant un choix crucial pour l’avenir politique du pays : engager très rapidement des discussions politiques sérieuses en vue de doter notre nation d’un système électoral crédible, garantissant le respect scrupuleux de l’expression de la volonté populaire ainsi que les engagements internationaux de notre pays, ou procéder à l’achat massif des armes pour affronter le peuple »

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 09:21

Cameroun : L’union sacrée autour des Lions indomptables ressuscitée :: CAMEROON

Cameroun : L’union sacrée autour des Lions indomptables ressuscitée:CameroonDans la perspective de la bonne préparation du match Cameroun-Tunisie, le gotha de la presse sportive du Cameroun s’est réuni hier mardi 22 octobre 2013 au siège de la Fécafoot. L’objectif de cette rencontre convoquée par les bons soins du Team press officer de l’équipe nationale fanion : mobiliser les fans des Lions aux fins de porter l’équipe vers la qualification au Mondial brésilien de 2014.

Cessez le feu, la patrie a besoin de nous ! C’est visiblement sous cet appel citoyen que Raphael Nkoa a placé la session d’échanges qu’il a présidé hier en compagnie des professionnels de la presse sportive. Bien loin des tirs nourris, des volées de bois vert, des querelles et des malentendus qui ont souvent entouré la communication autour de la sélection nationale du Cameroun, le team press officer a voulu tenir un langage franc et sincère à ses confrères qui l’accusent souvent à tort ou à raison, de leur « cacher la vraie information de la tanière ». Préférant plutôt les contenter du menu fretin.

Un procès devenu récurent et dont le patron de la com des Lions indomptables a tenu à rectifier ; ce, dans l’optique d’une mise à niveau des informations utiles et autres données nécessaires en vue d’une bonne relance de la campagne de sensibilisation et de mobilisation déjà engagée sur et autour de l’équipe nationale. C’est donc en quelque sorte d’une ère nouvelle que rêve Raphael Nkoa, surtout en cette période cruciale où les fauves attendent impatiemment le match coupe-gorge du 17 novembre prochain.

« Je ne vous demande pas de cacher la vérité ou de plaire à vos lecteurs, téléspectateurs et auditeurs. Je souhaite simplement qu’en faisant fidèlement le travail qui est le nôtre, qu’on garde en esprit qu’il s’agit aussi d’un devoir citoyen : celui de concourir à la qualification de nos Lions à la Coupe du monde au Brésil », confie-t-il. Et d’inviter ses confrères à faire des propositions allant dans le sens de l’amélioration du climat (délétère) et de l’environnement communicationnel autour du Onze national, en qui les Camerounais ont placé tous leurs espoirs et même leurs espérances.

A retenir de cet échange, l’opération « tous en vert » qui est en réalité une vaste campagne de mobilisation et de sensibilisation des fans quant à l’enjeu de la rencontre de novembre, mais aussi de l’importance du soutien qu’ils doivent apporter à leur équipe fanion. « En plus d’inciter les spectateurs à se vêtir de vert le jour du match, nous allons essayer de fluidifier l’information que nous mettrons à la disposition de la presse. Ce, à travers un certain nombre d’activités que nous allons initier avec comme point de chute, la ferveur populaire qui poussera l’équipe à la victoire», explique-t-il. Pour ce faire, un bus sera mis à la disposition des journalistes désireux de rallier le Centre technique de la Caf à Mbankomo à l’effet de prendre part à des séances d’entraînement des Lions ou encore, réaliser des interviews à certains joueurs.

Sauver le soldat « Lions indomptables »

Outre des insertions dans les journaux, des programmes radiotélévisés seront organisés dans certaines radios Fm et chaînes de télévisions préalablement ciblées. Au menu des jeux concours, des tombolas avec à la clé, de nombreux lots à gagner (tee-shirts et polos des Lions ; maillots de certains joueurs en club ; billet d’entrée au stade, gadgets etc). Bref, toute une grosse opération de charme ayant pour objectif, de raviver cette union sacrée qui a par le passé, conduit les Lions à la qualif. Stratégie de com ou tentative désespérée de sauver le soldat Cameroun ? Raphael Nkoa refuse de voir les choses sous cet angle car, précise-t-il, « chaque journaliste doit rester fidèle à sa ligne éditoriale mais doit garder à l’idée que c’est aussi un devoir citoyen que d’accompagner l’équipe à la victoire »

Cette campagne suffira-t-elle à faire oublier les mauvais résultats de l’équipe nationale et l’interminable chapelet de crises qui ont secoué la tanière ces trois dernières années ? Attendons de voir. Car l’idée du Team press est peut être louable, salutaire et arrive fort à propos. Mais elle laisse présager de vieilles habitudes auxquelles on a habitué le peuple camerounais et la presse sportive à la veille des échéances aussi cruciales que le Mondial : l’art du saupoudrage et du replâtrage. Même si cette presse, pense Nkoa, doit se rendre à l’évidence que la situation des Lions interpelle ; le classement choque, l’heure est grave et le doute est grand. En bon entendeur

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 09:16

Cameroun - Lions Indomptables : Volker Finke veut voir clair :: CAMEROON

Cameroun - Lions Indomptables : Volker Finke veut voir clair:CameroonArrivé hier soir à Yaoundé, l’entraîneur national tient à rencontrer les autorités pour savoir ce qui s’est dit lors de leur rencontre avec Samuel Eto’o.

Amoins d’un mois du match décisif contre la Tunisie comptant pour le dernier tour qualificatif pour la Coupe du Monde, Brésil 2014, Volker Finke, l’entraîneur sélectionneur des Lions Indomptables, veut voir clair. Les Lions Indomptables ont imposé un match nul de zéro but partout aux Tunisiens à Radès, le 13 octobre dernier, et ont absolument besoin d’une victoire au match retour le 17 novembre prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.

On se souvient des péripéties qui ont entouré la participation de Samuel Eto’o, le capitaine des Lions Indomptables, à ce match. Lui qui avait été reçu au palais présidentiel par Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République, avant de déclarer à sa sortie d’audience qu’il venait de recevoir son « ordre de mission » pour aller ramener un bon résultat à Radès, synonyme de qualification des Lions Indomptables. C’était le 8 octobre, alors que l’équipe nationale était entrée en stage la veille. Et ce n’est que le 9 octobre dans la soirée que Samuel Eto’o avait rejoint ses coéquipiers pour n’effectuer que trois séances d’entraînement avant le match.

Sa présence au Palais de l’Unité faisait suite à son annonce à ses coéquipiers dans les vestiaires après le match contre la Libye de se retirer de l’équipe nationale. Une rencontre avec le Sg de la présidence Selon nos sources, Volker Finke, qui est arrivé hier à Yaoundé, a, dans son agenda, une rencontre avec le secrétaire général de la présidence de la République, Adoum Garoua, le ministre des Sports, et le Pr Joseph Owona, le président du Comité de normalisation de la Fécafoot. L’objectif pour lui, selon notre informateur, est d’avoir la quintessence des entretiens avec Samuel Eto’o.

L’entraîneur national aimerait aborder le match décisif du 17 novembre prochain en étant sûr que son groupe parle le même langage et qu’il n’y aura aucune interférence dans son travail de préparation à cette rencontre. Après cette rencontre avec les autorités, Volker Finke retournera en Europe pour « continuer à superviser les joueurs camerounais afin de ne convoquer que les meilleurs pour ce match crucial », nous a rapporté notre source.

En rapport avec ce match retour contre la Tunisie, les journalistes sportifs se réunissent cematin à 10h30 au siège de la Fécafoot. L’objectif de cette rencontre, selon Raphaël Nkoa, le Team press officer, est « une importante session d’échanges dans l’optique d’une mise à niveau des informations utiles et autres données nécessaires en vue d’une bonne relance de la campagne de sensibilisation et de mobilisation déjà engagée sur et  autour de l’équipe nationale fanion de football, les Lions Indomptables ».

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:46
 



CGECI:

CGECI: Cérémonie de clôture de l`atelier sur la gouvernance d’entreprise
Jeudi 25 juillet 2013. Abidjan. la Commission Développement de l’Entreprenariat Féminin avec l`appui de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d`Ivoire (CGECI) a organise les 23, 24 et 25 Juillet, un atelier sur la gouvernance d’entreprise. Photo: (de droite à gauche): Touré Massogbê : présidente de la Commission Développement de l’Entreprenariat Féminin de la CGECI. Jean Kacou Diagou, Président de la Confédération générale des Entreprises.



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La confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), à travers sa Commission Développement de l’Entreprenariat Féminin (CDEF) organise les mardi 22 et mercredi 23 octobre 2013 à Hôtel Novotel, une formation sur ‘‘la gestion financière des entreprise’’. L’atelier réunira les membres de la Commission Développement de l’Entreprenariat Féminin et les membres de la CGECI. Il fournira aux participants, les outils pour l’interprétation des états financiers et l’évaluation de la performance de l’entreprise par l’identification des variables irrégulières de la période précédente. Ceci pour favoriser le suivi et la planification des activités pour une meilleure création de valeurs. Il s’agira aussi de donner aux participants les notions de base sur la gestion financière pour les aider à la planification financière de l’entreprise afin d’améliorer leurs performances.
Pour ce faire, un certain nombre de problématiques seront traités. Entre autres, expliquer les éléments des Etats financiers ; Identifier les données comptables dans le processus de la prise de décision ; Conduire une analyse simple de la performance financière ; Utiliser les données comptables pour prendre des décisions ; Connaître les principaux outils des Etats financiers et s’engager à l’utilisation de ces outils pour la gestion de l’entreprise.
Les thèmes abordés sont les suivants sont notamment le rôle de la comptabilité dans le processus de prise de décision, les éléments des états financiers et l’analyse simple des états financiers.

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:41
 



Le

Le journaliste français Jean Hélène, assassiné le 21 octobre 2003 à Abidjan



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Abidjan - Le journaliste français Jean Hélène, assassiné le 21 octobre 2003 à Abidjan, sera distingué dans l’ordre ivoirien, par la Grande charnière de l’ordre national ivoirien, Henriette Dagri Diabaté, annonce un dimanche de la Grande chancellerie, dont l’AIP a reçu copie dimanche.

Cette cérémonie se tiendra au siège de ladite institution à Cocody (Abidjan), en milieu de matinée, en présence du frère de Jean Hélène, Thierry Baldensperger, la PDG de France Médias Monde, Marie-Christine Saragosse, et Yves Rocle, directeur adjoint de Radio France Internationale (RFI), média dont le journaliste était correspondant permanent à Abidjan.

A l’Etat civil Christian Baldensberger, Jean Hélène a été tué le 21 octobre 2003 devant le siège de la direction général de la police nationale de Côte d’Ivoire au Plateau (Abidjan-Centre), par un sous-officier de ce corps, Théodore Séri Toulou Dago, alors qu’il était en plein exercice de son travail.

Jean Hélène avait 50 ans au moment de son assassinat. Avant la capitale économique ivoirienne, il avait travaillé au Kenya, au Gabon, au Rwanda, au Burundi, en Ethiopie, en Somalie et au Soudan.


 

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:37

Belgique-Cameroun,Visite de Paul Biya au Vatican : La lettre amère des Camerounais de la diaspora adressée au Pape :: BELGIUM

Enveloppe:Camer.beEn ce moment crucial où le Cameroun traverse une très grave crise, au moment où les fondements du Cameroun sont menacés, nous saisissons cette opportunité pour écrire au défenseur des doctrines et valeurs catholiques. Nous osons croire que malgré vos lourdes tâches, vous aurez le temps de nous lire.Saint Père, nous vous écrivons, parce que Paul Biya le président Camerounais séjourne, sur votre territoire où il sera reçu le 18 octobre prochain par vos soins

Saint Père, vous savez d'ores et déjà que M. Biya n'est qu'un piètre élève de la démocratie, qui fait obstruction à l'alternance ou dont les réélections contestées depuis son accession au pouvoir en 1982 sont sujettes à contestations

Saint Père, sachez que la présence sur votre territoire du chef de l’Etat Camerounais qui a plongé pendant 32 ans son peuple dans un chaos indescriptible animé par la corruption, les détournements des fonds public, l’impunité, le favoritisme etc. risquera de hanter vos relations bilatérales avec l'Afrique en général et le Cameroun en particulier

Saint Père, si vous aimez l’Afrique, si vous aimez le Cameroun, demandez à Monsieur Paul Biya à renoncer au pouvoir et à laisser la classe politique camerounaise mettre en place un code électoral véritablement démocratique seul capable de réconcilier et de pacifier le Cameroun

Saint Père, nous attirons votre attention sur le fait qu’une présence sur le sol Vatican d’un dictateur entacherait vos ambitions pour le Vatican et le monde de demain

Le Cameroun n’arrive pas à décoller économiquement parce qu’il a toujours eu à sa tête, des dirigeants incapables, violents, corrompus et dilapidateurs des deniers publics

La répression chasse les Camerounais de leur propre pays et les poussent à venir s’exiler en occident bien qu’ils soient solidement attachés à leur terroir. Il suffit qu’on leur laisse choisir librement leurs dirigeants, et la ruée camerounaise vers l’Hexagone tout comme vers d’autres pays occidentaux s’estompera aussitôt..

Aujourd’hui, le peuple camerounais désarmé continue à subir les affres d’un pouvoir qui ne dit pas son nom. Doit-il continuer à s’appauvrir alors que ses dirigeants bradent les richesses nationales et s’enrichissent insolemment ?

Saint Père, nous nous opposons par contre à toute caution du Vatican à un gouvernement dont le niveau de corruption attire tous les médias du monde avec une vingtaine de ministres et autres pontes emprisonnés, pour détournements de fonds publics…

Monsieur Paul Biya a pris le pouvoir au Cameroun le 06 Novembre 1982 à la suite de la démission du Président Ahidjo, premier Président de la République. Depuis lors, il n'y a plus eu d'alternance au sommet de l'Etat. Toutes les élections organisées jusqu'ici au Cameroun ont été systématiquement frauduleuses.

Le Cameroun, jadis pays à revenus intermédiaires et reconnu comme tel par les institutions de Brettons Woods, est passé en 2004 dans la classe des PPTE (Pays Pauvres Très Endettés)

Le Cameroun est devenu un pays où l'insécurité a pris le temps de construire son nid, où les forces dites de l'ordre répriment de façon arbitraire et sauvage tout mouvement de contestation pourtant reconnu par la constitution.

Au Cameroun, les seules manifestations sans autorisation préalable et sans répression sont celles organisées par le RDPC, parti au pouvoir

Le Cameroun a connu aux yeux du monde entier en février 2008 le massacre de plus de 150 jeunes Camerounais par l'armée nationale. Ces jeunes Camerounais assassinés avaient, semble t-ils commis le crime de manifester leur désespérance et leur ras-le-bol dans une société où simplement manger à sa faim ou s'acheter les produits de toute première nécessité relevaient presque des travaux à la Sisyphe.

Saint Père, le Vatican peut-t-il croiser les doigts malgré toutes ces atrocités commises par Monsieur Biya au Cameroun ?

De ce fait, accepter les mensonges que vous débilera Monsieur Paul Biya, c’est cautionner la misère généralisée au Cameroun, cautionner le désespoir de toute la jeunesse camerounaise et favoriser son exil vers le grand continent à la première occasion. Les drames de Lampedusa viennent ainsi raviver la caution de certains dirigeants occidentaux aux dictateurs africains comme Paul Biya

Nous vous prions Saint Père

1- A appeler le président Biya à renoncer au pouvoir après 32 années de règne sans partage et à laisser la classe politique camerounaise le soin de mettre en place un code électoral véritablement démocratique seul capable de pacifier, de réconcilier et de développer le Cameroun.

2- Dénoncer les meurtres et assassinats de manifestants, les détentions abusives des Camerounais, de mettre fin à l'impunité au Cameroun et à faire prévaloir le respect des droits humains voire une justice équitable... De nombreux prisonniers politiques continuent à payer de la politique désastreuse de ce pouvoir au Cameroun. Enoh Meyomesse, Paul EricKingué  etc.en paient le prix de  ce pouvoir méprisant de Yaoundé

Très cher Saint Père

Dans l’espoir que vous agirez pour la bonne cause et que vous regarderez la situation camerounaise avec les yeux d’un démocrate épris de paix, de justice et de liberté, nous osons croire que vous donnerez à la présente la suite qu’elle comporte.

Tout en vous souhaitant une bonne réception, le peuple camerounais, victime directe du silence des occidentaux dont vous faites partie prend votre conscience à témoin et vous prie au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit par nos voix, de bien vouloir agréer l’expression de ses sentiments les meilleurs.

Fait à Bruxelles le 16 octobre 2013

Chères toutes et tous, pour communiquer au Saint siège, voici les coordonnées ( Vous pouvez également leur envoyer cette correspondance)

Basilique Saint-Pierre
Informations générales: fax +39.06.698.85518 
Sacristie:  +39.06.698.83712  EMAIL: spbasilica@org.va   
 
Basilique Saint-Jean-de-Latran
Piazza di San Giovanni in Laterano, 4
Sacristie:  +39.06.69886433
Bureau paroissial:  +39.06.69886433

Basilique Sainte-Marie-Majeure
Via Liberiana, 27
Sacristie:  +39.06.69886800 Fax +39.06.69886817
Bureau paroissial: Via Carlo Alberto, 47   +39.06.4465836

Basilique Saint-Paul-hors-les-murs
Via Ostiense, 186
Sacristie: +39.06.5410341/5410342/5410343
pour la réservation des groupes: Fax +39.06.45434185 ou E-MAIL: spbasilica@org.va  
 
AUDIENCES GÉNÉRALES DU SAINT-PÈRE
s'adresser à la préfecture de la Maison Pontificale: Tél.  +39.06.69884857 fax +39.06.69885863  EMAIL: spbasilica@org.va
  

- Simplice KAMEGNI , Représentant Mouvement de février 2008
- Evarist Mohbeu,Collectif National contre l'Impunité au Cameroun
- Tchamo Waffo Oscar, Mouvement de Février 2008 au Cameroun
- Kadji T Elie, Président Asbl CEBAPH
- Contact Presse : 231 Avenue des Sept Bonniers à 1190 Bruxelles
- Courriel : asblcebaph@gmail.com

© Correspondance : Associations Camerounaises de la Diaspora
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:29

Cameroun : Marlène Emvoutou refait parler d'elle :: CAMEROON

Cameroun : Marlène Emvoutou refait parler d'elle:CameroonLa lettre de Marlène Emvoutou

Bonsoir à tous, à vous lire je comprends que nombreux parmi vous ne connaissent pas les raisons pour lesquelles j’ai été placée en détention provisoire.

Le 16 juillet j’ai été interpellée par des hommes en civil qui m’ont présenté une photocopie d’un mandat d’amener signé en 2008, par l’ancien procureur près du tribunal de première instance du centre administratif de Yaoundé, je leur ai répondu que pour être valable ce document devait être visé du nouveau procureur ,
c’est la raison pour laquelle j’ai refusé d’obtempérer, les éléments du commissariat de bastos sont intervenus pour empêcher l’embouteillage occasionné par le véhicule d’un certain Assam benoit à ne pas confondre avec le neveu du chef de l’état, qui s’est présenté à moi et à d’autres comme étant un haut cadre de la présidence de la république, et que de hautes instructions avaient été données pour que je sois interpellée.
 
Je suis escortée jusqu’ au commissariat centrale et deux heures plus tard, un policier qui travaille au parquet se présente avec un mandat d’amener signé ce jour, et je suis conduite avec mes enfants à la direction de la police judiciaire, où une lettre m’est présentée dans laquelle Assam benoit demande au procureur de m’interpeller car s étant porté garant pour moi lors de mon interpellation.

Le jour des élections, il a constaté que j’avais tenu des propos injurieux à l’endroit des hautes autorités de l’administration, une plainte m’a été présentée ou 13 personnes m’accusaient d’escroquerie, elles disaient avoir rencontré un certain Kevin Vosogo, à qui elles avaient versé de l’argent , qu’ ils avaient reçu des visas , mais pensaient que ces visas étaient faux.

Je tombe des nues. Pourquoi celui qui commet l’infraction n’est-il pas poursuivi, je serai interpellée en complicité que je comprendrai, ce n’est pas moi qui rencontre ces personnes pour proposer le deal, ce n’est à moi qu’ ils ont versé leur argent, Kevin je le connais , lorsque j’organisais un voyage pour le Qatar il est venu me rencontrer ,

je lui ai dit que j’organisais des transferts de joueurs de football, nous avons fait le dossier d’un ghanéen, je lui ai envoyé la lettre d’invitation et il m’a payé la somme d’un million sept cent mille, d’où vient -il que des maçons ,des soudeurs résidents à Malabo se retrouvent avec des documents de voyage d’un tournoi de football, tout le monde sait que le Qatar n’a aucune ambassade en Afrique, et les visas sont délivres au débarquement à partir d’une lettre d’invitation qui vous est envoyée par internet.

Pourquoi suis-je emprisonnée. C’est la raison pour laquelle j’ai porté plainte contre Kevin, qui a déclaré au commissariat avec ses complices m avoir envoyé un vingtaine de millions par express union, une réquisition du procureur a tôt fait de démentir les propos de cet escroc.

Je reconnais que je n’étais pas été tendre avec certaines personnes, mais que dire des rapports de transparence international , j’ai commenté ce rapport voilà ma faute, et j’ai d’ailleurs rédigé une lettre d’excuse.

Je suis victime d’une cabale corporatiste, ces gens ont-ils pense à ma fille qui se bat tous les jours contre une tumeur au cerveau, il faut que je sois libre pour payer les frais de soins qui absorbent l’essentiel de tout ce que je gagne.

Ils s’en foutent, je dois rester en prison pour que je ne présente plus aux élections. La presse racaille a été mise à contribution, du fond de ma cellule , j’ai regardé les images du projet aspire pour lequel je m’étais battue seule contre tous , car pour celle-ci il s’agissait d’un trafic d’enfants, maintenant qu’ il est aux mains de maffieux qui ont tôt fait de leur verser des pots de vin , ce projet devient salutaire, j’ai lu dans les colonnes d’une presse qu’ une autre femme du sud ambitionnerait de se présenter candidate à la présidence de la Fecafoot lors des prochaines élections , je suis fière d’avoir montré la voie , et d’inspirer d’autres femmes, elles auront tout mon soutien .

La presse racaille a porté atteinte à ma réputation, elle n’atteindra pas ma conscience, je suis sereine. Mon secrétariat est chargé de vous transmettre ces messages, je n’ai pas internet en prison, j’ai tenu à ce que vous mes amis ayez tous les détails de ces affaires. Je n’ai jamais été inculpée dans une affaire de vente de voiture de location, je suis jugée au tribunal de première instance statuant en matière correctionnelle, car l’escroquerie est un délit. Je tiens à vous dire que je vous aime et que vos messages me permettent de tenir bon.

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:22

Cameroun : Affrontement sanglant entre gendarmes et militants du Rdpc :: CAMEROON

Cameroun : Affrontement sanglant entre gendarmes et militants du Rdpc:CameroonLes populations de 13 villages de cet arrondissement situé dans le département du Haut-Nyong, toutes militantes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), voulaient protester contre l’élection de Frédéric Fouda Fouda comme maire de la commune de Mboma. Mais des hommes en tenue se sont interposés. Bilan : plusieurs blessés dont un grave en soins intensifs à Bertoua. Le maire sortant toujours porté-disparu.

A l’heure qu’il est, 17 personnes se trouvent encore en garde à vue à la brigade de gendarmerie d’Abong-Mbang. Ces hommes et femmes ont été interpellés mercredi soir à Mboma et dans quelques villages environnants. Il leur est reproché d’avoir érigé des barricades sur la voie publique pour empêcher la tenue dans la salle des actes de l’hôtel de ville de Mboma, de la session de plein droit, et d’avoir organisé des manifestions sans autorisation préalable de l’autorité préfectorale. Une trentaine d’autres personnes interpellées ce même mercredi ont été libérées sous caution, et devront être déférées au parquet cet après-midi. Parmi elles, sept des onze conseillers municipaux restés fidèles au maire sortant. Jusqu’à ce jour, les riverains continuent de passer des nuits entières dans la broussaille parce que fuyant  les  gendarmes qui patrouillent jours et nuits dans les 13 villages qui constituent l’arrondissement de Mboma.

Pour mieux comprendre la genèse de cette affaire, il faut remontrer au mardi 15 octobre 2013. « Ce jour-là, les conseillers se sont réunis à la sous-préfecture de Mboma pour une réunion de consensus. Ils ont choisi la sous-préfecture parce que ceux proches de Fouda Fouda estimaient qu’il y’a des fétiches posés à la mairie. Comme on n’a pas pu trouver de consensus, le mandataire du Comité central du Rdpc a demandé de voter comme le recommande la circulaire. Mais il n’y avait ni urnes, ni bulletins de vote, ni isoloir. Il y a eu une mascarade d’élection et Fouda Fouda s’est autoproclamé maire disant avoir été élu par 14 voix contre 11. C’est lorsqu’il criait victoire que les populations ont été informées et ont décidé de s’opposer à cette mascarade. C’est comme cela que le mouvement a commencé », se remémore Paul Ekoatsio, le secrétaire particulier de François Menkoe Ngono, maire sortant. Elle dit être encore traumatisée par la bastonnade que lui ont donnée des gendarmes. La même source indique que Jean Claude Zé le frère cadet du maire sortant est sous soins intensifs dans un centre hospitalier de Bertoua.

Coups de matraque

« Au cours de leur descente punitive, les gendarmes ont attaqué la résidence du maire, cassant les portes et emportant argent, liqueur, ordinateur portable. Par la suite, ils se sont livrés au pillage de la Société agricole Doria appartenant à un Français  travaillant en partenariat avec la mairie. Là, ils ont emporté des sacs d’engrais, des pulvérisateurs et  des machettes. Par la suite, ils ont détruit le snack-bar de Mme le maire, emportant la somme de 300.000 francs en espèces et des bouteilles de liqueur », ajoute un autre collaborateur du maire sortant, qui n’hésite pas à brandir son bras droit sur lequel l’on peut apercevoir des traces de coups de matraque.

Ici, le principal reproche formulé contre Frédéric Fouda Fouda remonte à l’année 2004, alors qu’il était député à l’Assemblée nationale. « Cette année-là, il avait collecté à chacun des habitants des 13 villages de l’arrondissement de Mboma en âge de voter et n’ayant pas de carte nationale d’identité la somme de 1000 Fcfa, prétendant vouloir la compléter pour faire établir cette pièce qui coûtait à l’époque 2500 Fcfa. Mais jusqu’aujourd’hui, nous n’avons reçu ni les cartes nationales d’identité, ni notre argent. De surcroit, il n’a rien fait pour notre département lorsqu’il était député de la nation entre 2002 et 2007 », dénonce un autre riverain solidaire au maire sortant.

Arguments de défense

A la brigade de gendarmerie d’Abong-Mbang où le reporter du Messager s’est rendu samedi dernier, toutes ces allégations sont balayées du revers de la main. « Nous sommes habitués à de telles accusations mensongères. Ce que je sais c’est que nous avons reçu l’instruction de Yaoundé de faire une descente musclée sur Mboma et d’interpeller toutes les personnes et toute chose susceptibles de troubler l’ordre social. Nous étions un peu plus de 50 gendarmes. Et une fois sur place, nous nous sommes rendu compte que des gens avaient barricadé les routes avec des tronçons d’arbres. Comme les instructions étaient fermes, nous avons fait notre travail. Rafler, c’est interpeller de force, bastonner et jeter dans le camion », explique un homme en tenue qui requiert l’anonymat pour des raisons évidentes.

Il souligne que deux tronçonneuses ont été emportées, des machettes et quelques objets dangereux aussi. « Les populations nous accusent alors que ce sont elles qui se sont attaquées à l’école maternelle du coin, déchirant le drapeau tricolore et pillant les bureaux. Nous avons fait une intrusion chez madame le maire, et avons emporté tout ce qui pouvait nuire à l’ordre public. Deux tronçonneuses ayant par exemple servi à couper les arbres pour barricader les routes ont été  emportées et seront présentées sous scellée au procureur comme pièces à conviction. Qu’elle remercie Dieu de n’avoir pas été là à notre arrivée. Parce qu’elle aurait regretté ce jour-là tout le restant de sa vie », poursuit notre source dans les couloirs de la gendarmerie d’Abong-Mbang.

Frédéric Fouda Fouda le maire entrant, se dit plutôt scandalisé par l’attitude de son prédécesseur à la tête de l’exécutif communal de Mboma. « Personnellement, je ne comprends pas les raisons qui la motivent à créer la rébellion. Tout remonte du temps des investitures. Je m’étais proposé comme tête de liste. Elle s’y est catégoriquement opposée. Et finalement, on a trouvé un consensus selon lequel elle serait tête de liste mais que j’aurais avec moi dans la liste 14 des 25 conseillers municipaux. Cela a été arrêté ainsi. Mais mardi 15 octobre dernier, alors qu’on était à la réunion, on n’a pas pu trouver le consensus et le mandataire du Comité central a demandé qu’on passe au vote comme le veut la circulaire du président national. Et à l’issue des élections auxquelles elle a pris part, j’ai eu 14 voix contre 11. Cela signifie que mes 14 conseillers me sont restés fidèles de même que les siens lui sont restés fidèles. Mais juste après, elle a ameuté les populations pour manifester au village », regrette cet ancien député à l’Assemblée nationale du Cameroun, qui dit avoir personnellement joint au téléphone le secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie, Jean Baptiste Bokam, de qui les instructions données aux gendarmes seraient  venues.

Escroquerie

Concernant l’accusation d’escroquerie, Fouda Fouda dit avoir certes collecté de l’argent auprès des populations, mais rassure avoir accompli la tâche pour laquelle ces fonds étaient destinés. « J’avais collecté 1500 Fcfa par citoyen au lieu de 1000 Fcfa comme ils le disent. Et j’ai complété de ma poche 1000 francs par personne pour faire établir des cartes nationales d’identité qui ont même d’ailleurs été dénommés cartes merci Fouda », ajoute le maire entrant.  A l’allure où vont les choses, ce feuilleton ne fait que commencer, car la maire sortante est attendue à la brigade d’Abong-Mbang ce lundi après midi pour être auditionnée. Nous y reviendrons.

Focal. Le Rdpc en lambeaux ?

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) survivra-t-il à cette année électorale ? Cette question lancinante  est sur toutes les lèvres. Car après les frustrations des élections sénatoriales et les investitures à tête chercheuse ayant précédé le double scrutin législatif et municipal du 30 septembre dernier, de nombreux observateurs avertis de la scène politique camerounaise s’accordent à dire que le mal est désormais profond au sein du parti au pouvoir.

A Mbalmayo, des militants de base ont bravé les forces de l’ordre pour protester contre l’investiture d’une liste non consensuelle. A Yabassi, faute de manifester publiquement, les électeurs ont fait une démonstration de force au parti de Paul Biya, en votant massivement pour l’Ufp. Dans le Nyong Ekélé,  l’Union des populations du Cameroun (Upc) a damé le pion au Rdpc, arrachant mairies et sièges à l’Assemblée nationale. Sans les tripatouillages d’Elecam, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) aurait gagné la mairie de Yaoundé II et même un siège de député dans le Mfoundi. Le Rdpc qui gouverne depuis déjà 31 ans sans partage est ainsi en train de vivre une décadence spectaculaire. Présage d’une fin de règne ?

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:18

Cameroun - Programme cacao : Détournement de plus de 08 millions à Bantoum. :: CAMEROON

Cameroun - Programme cacao : Détournement de plus de 08 millions à Bantoum : CameroonCette affaire concerne  l’O-PAC (Oward Peasants Association of Cameroon), une organisation locale de défense des intérêts paysans, les producteurs de cacao de Bantoum,  et leur responsable du CEAC.

Sortis  le 12 septembre 2013, comme un essaim  d’abeilles, ces producteurs de ce village non loin de Bangangté, ont extériorisé leur débordement. Le siège du FFCI a servi de cadre à cette rencontre. Il y était attendu le Directeur du CEAC (centre d’action communautaire) dans cette zone. Les responsables de l’UGICABA de Bantoum, et le bureau d’O-PAC. De prime abord, la lecture de la demande d’information adressée au point focal Départemental du programme d’appui au verger Cacao- Café, a été faite au vue d’attirer la conscience collective des paysans floués.

Cette lettre a été portée à l’attention des hauts cadres du Minader et de hautes autorités administratives. Une  note de mission introduite par la hiérarchie d’O-PAC et  signée par le Sous-préfet de l’arrondissement de Bangangté, permettait à cette organisation paysanne de mener les enquêtes et desceller le verrou. On peut dire sans risque de se tromper que l’autorité administrative a pris à bras le corps cette rocambolesque histoire qui fait déjà des gorges chaudes. Cernons l’affaire avec ces propos des paysans. 

«  Au mois de septembre  2012, au cours d’une réunion avec M Tayo André  au foyer de CEAC. Subitement dans la cours, un véhicule  Toyota double cabine venant de Yaoundé,  avait à son bord deux cadres du Minader. M Tayo sorti de la salle les accueillir, revient ensuite et instruit tous les délégués  et les secrétaires de Gic de se retrouver dans son bureau. Il nous a présenté ces deux personnes. Elles nous ont fait savoir qu’on a eu un financement de 11 millions. Nous ont remis deux fiches, la première portait le montant de 11 millions  et la deuxième le formulaire des modalités à suivre de gestion et de suivi du projet. M tayo, M Djonjé marcel, Ngami joseph, précédemment Délégué et trésorier respectifs déchus de l’UGICABA, suite à une élection avec la présence effective de M Tayo  il y a trois ans, sont allés à Bafoussam faire le retrait à Afriland first Bank sans aval du nouveau bureau élu et officiant légalement.

En mai 2013, nous avons retrouvé les produits suivants au magasin de SIC cacao : 100 sacs d’engrais de 50 Kg x19500 francs, soit 1 950 000 de francs CFA. 15 x 13500 cartons d’herbicides de  4 gourdes donc 60 bidons de 5 litres de Sic Cacao. Soit un total de 2 Millions 760000 de francs pour les deux produits ». Montant qu’ils estiment  de pas correspondre au prix de gros dans des magasins de vente des produits phytosanitaires.

« Après stockage, Le 16  05 2013,  nous avons été  appelés  manu militari pour redistribution de ces intrants aux ayants droits  dont (8 Gics). Chaque Gic devait bénéficier  les produits en fonction du tonnage livré à Sic Cacao. Certains Gic ont refusé du fait, de la  parfaite inadéquation avec leurs besoins. D’autres parce que le produit, selon leur zone d’exploitation, était de moindre importance. Après le refus, Tayo nous a dit que si les produits   passent nuit, on aura plus, or à 18 heures on était obligé de louer une voiture pour transporter et retourner dans nos zones respectives. La majorité des Gics a refusé catégoriquement car les personnes ayant menées les hostilités, n’avaient plus qualités et habileté.

Le Gic Solidaire a demandé la facture sur les produits. M Djonjé délégué sortant du gic solidaire nous à présenté une facture datant de 2010 qu’il a refusé de faire connaissance. Il a répondu qu’il est passé par la fédération pour avoir son argent. Mais nous avons pris le produit. Après la distribution conditionnée, les membres de l’union se sont retrouvés pour manifester collectivement leur mécontentement. La résolution était de convoquer une assemblée où le délégué sortant devait expliquer les transactions.

A maintes reprises, il n’a assisté à aucune réunion. C’est pourquoi nous avons décidé de porter cette affaire auprès d’O-pac ». Retraçait un responsable de l’union, sous une veilleuse attention de responsables de l’UGICABA. . Le Préfet du Ndé, Samuel  Ernest Christian EBELLE interpellé pour arbitrer cette situation. « J’ai été entendu par le commissaire spécial ». M Bidol,  point focal Départemental du programme verger cacao-café, par ailleurs chef de Brigade Phytosanitaire du Ndé, a ainsi déclaré. « Nous attendons toujours que l’inculpé se fasse entendre ». Indique l’autorité. M Tayo rencontré, s’est abstenu de toutes  déclarations. Sous quelle base ces paysans inculpent leur animateur local ? Espérons que les déclarations des planteurs sont dignes de foi.
Affaire à suivre…

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:16

Cameroun - Election du maire de Bafoussam 1er : le Mrc vote le Rdpc :: CAMEROON

Cameroun - Election du maire de Bafoussam 1er : le Mrc vote le Rdpc :CameroonUn doigt accusateur est pointé sur la tête de liste de cette formation politique, Valentin Tchumtchoua, un transfuge du parti de Paul Biya.

Certes, le vote du maire et de ses adjoints  se fait au bulletin secret. Mais l’analyse des résultats des consultations en vue de la désignation du patron de l’exécutif communal de Bafoussam Ier fait clairement ressortir le fait que le Dr Jules Hilaire Focka Focka, le maire entrant, a bénéficié du vote des cinq conseillers municipaux du Mrc. Une option qui aurait été négociée par Valentin Tchumtchoua, la tête de liste de cette formation politique aux municipales à Bafoussam Ier. Celui-ci espérait la propulsion de M. Kouam, le responsable communal du Mrc à Bafoussam au poste de 6 e adjoint au maire.

Le nom de ce dernier a même été inclu dans  la liste des adjoints au maire présentée par le parti du flambeau. Mais suite à une intervention du sous-préfet de la commune de Bafoussam I, ce nom a été retiré au profit de M. Foka, militant du Rdpc  et 6e adjoint au maire.

Siméon Serge Noumba et Modeste Domga, deux conseillers municipaux du Mrc, se désolidarisent de l’option de Valentin Tchumtchoua. Ils trouvent qu’elle pourrait ternir l’image du Mrc dans la région et dans l’ensemble du pays. L’ancien parlementaire tient à préciser que le Mrc n’est pas un allié du Rdpc.

Par contre, bien que minoritaires, les 12 conseillers municipaux du Sdf auraient tous voté pour Cyrille Ngnang, candidat malheureux au poste de maire. Puisque ce candidat a récolté 12 voix qui correspondent au nombre des élus locaux de sa formation politique au sein de ce conseil municipal multicolore. Cette fidélisation des voix confortent Deffo Oumbé Sangong et autres. Conseiller municipal et unique député Sdf de la région de l’Ouest, le président de la circonscription électorale du parti de Fru Ndi à Bafoussam Ier pense que le fait que  le Sdf « Noumba et ses camardes conseillers aient voté pour le Rdpc prouvent que le Mrc est né pour casser».

Un argument que Siméon Serge Noumba balaie en arguant que le parti de Fru Ndi n’est pas trop différent d’une force « conservatrice et autocratique », alors que le Mrc prône la rupture avec ce genre de système pour l’avènement d’un Etat véritablement républicain et démocratique.

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