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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 09:26

Le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) vient de recevoir une plainte sur son bureau. Les requérants, les présidents des clubs, Kohi club de Maroua, Olympic Fc de Maroua, Zapazon Football Académie de Kaélé et de Gro-ngolona sports de Yagoua, tous affiliés à la Ligue régionale de football de l’Extrême-Nord réclament à Joseph Owona le paiement de la somme de 7 700 000 Fcfa chacun, soit un total de 31 000 000 Fcfa de manque à gagner, pour « réparation de préjudice », liée à la mise à l’écart de leurs clubs respectifs de la phase des préliminaires de la Coupe du Cameroun édition de 2013.

Publié le 25 octobre 2013
 
 
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Selon les plaignants, un premier tirage au sort du premier tour éliminatoire avait été établi en date du 12 avril 2013. Tirage dans lequel, leurs clubs respectifs y figuraient naturellement. Puis, « un communiqué du secrétaire régional avait reporté les matches à une date ultérieure », révèlent-ils. Ce serait donc à cet instant que les noms de leurs différents clubs ont disparu des tableaux, pour une « qualification au forceps des clubs, Ajax Fc de Maroua qui appartiendrait au président de la Ligue régionale, Ziver Fc de Mokolo qui appartiendrait au 1er vice-président de la Ligue régionale, et de Santos de Koza qui vient d’être relégué en division inférieure », fustigent-ils.

Or, se référant à l’article 4 alinéa 1 du règlement de la Coupe du Cameroun, les requérants estiment que « les gestionnaires de ladite compétition ont failli à leur mission soit par négligence, soit par malice au mépris de la réglementation ». Par conséquent, « nous réclamons la réparation des préjudices dont nos clubs et nos joueurs sont victimes », revendiquent-ils. Il n’y a rien d’autre à faire disent-ils, la Fécafoot va payer.

Arthur Wandji

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 09:22
« J’ai repéré quelques joueurs locaux, mais... »

 

Volker Finke, l’entraîneur des Lions Indomptables s’est exprimé hier (jeudi) au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, après avoir regardé le match Canon – Astres (1-1), pour le compte de la 24ème journée de Mtn Elite One.

 
 
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« Le niveau du championnat est bas »

Qu’est-ce qui justifie votre présence ici au stade Ahmadou Ahidjo pendant un match de championnat ?

Volker Finke : Je suis là parce que, pour moi, c’est très intéressant de voir les joueurs du championnat local. Il est question de venir voir la mentalité, le niveau.

Qu’avez-vous vu ?

C’est un petit peu dommage de constater que les budgets des clubs sont bas, que très peu de joueurs trouvent leur compte ici sur place. Ceci pousse les plus talentueux à partir du Cameroun ; je pense que certains joueurs partent trop tôt du Cameroun. On les retrouve dans des championnats au Gabon, en Tunisie, en Algérie, où ils gagnent mieux leur vie. Le niveau du championnat est bas parce que les meilleurs joueurs sont obligés de s’expatrier très tôt pour pouvoir gagner leur vie.

Y a-t-il une solution, d’après vous ?

Pour moi, c’est une situation qui mérite qu’on s’attarde pour une étude.
Pour ce qui est de ce match proprement dit, avez-vous repéré quelqu’un ?
Le match que j’ai vu n’était pas mal, mais ce n’est pas un match d’un niveau éclatant.

Sur un plan global, pensez-vous qu’un joueur du championnat local puisse rejoindre les Lions Indomptables ?

Actuellement, je ne peux pas dire des choses dans ce sens. J’ai déjà regardé sept ou huit matchs du championnat et je peux dire que c’est très difficile de trouver des pépites. J’ai aussi regardé des matchs de l’équipe nationale A’ et je dois dire que ce n’est pas tout à fait ça. J’ai repéré quelques joueurs, mais on ne peut pas déjà dire que c’est des joueurs qui vont défendre les couleurs du Cameroun. C’est vraiment difficile.

Et pour ce qui est de Cameroun - Tunisie du 17 novembre prochain ?

Ce match, on y pense, on y travaille. Je le prépare avec mon staff pour faire quelque chose de positif. On va tout remuer, afin d’avoir toutes les chances de notre côté. Ça peut passer, mais il faut que nous travaillions avec une bonne concentration.


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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 09:14

 

 

Cameroun,Industries extractives : Le Cameroun déclaré « pays conforme » à l’initiative Itie :: CAMEROON

Mines:Camer.beLe gouvernement Camerounais par la voix de son ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a rendu public la nouvelle de l’adhésion du Cameroun à l’initiative Itie. Le communiqué de presse y relatif, a été signé du Minfi, le 17 Octobre 2013.
Cette adhésion est effective depuis la date de la tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire, de la 25e session du Conseil d’Administration  du comité Itie. Le 17 Octobre dernier.

Le  conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a félicité le  gouvernement du Cameroun et le groupe multipartite pour la mise en œuvre de  pour les efforts fournis, poursuit le communiqué du Minfi. Des efforts qui ont abouti à la publication de plusieurs rapports de conciliation, notamment, celui de 2001-2004 et 2005, de 2006 à 2008 et, enfin, les rapports 2009, 2010 et 2011.

Les parties prenantes sont par ailleurs invitées à maintenir le cap sur l’amélioration des rapports de conciliations.
De manière générale, l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), a été lancée en 2002, à l’occasion du sommet sur le développement durable de Johannesburg. Il vise à combler l’absence de transparence dans le secteur des industries extractives. Notamment dans le sous-secteur de la production pétrolière, gazière et minière.
L’objectif global de l’Initiative Itie, tend à accroître la transparence des pratiques budgétaires de l’Etat. En luttant contre la corruption et la malédiction des « ressources naturelles », à l’instar des « diamants du sang » dont l’exploitation continue à financer des conflits interminables, au détriment des populations vulnérables.

Les raisons d’une adhésion

L’adhésion à l’Itie,  qui, depuis la 6e conférence mondiale de Sydney, en Australie,  se révèle être comme la norme mondiale de transparence dans les industries extractives,  reposait  au départ sur douze (12) principes, six (6) critères et vingt et une (21) exigences. A ce jour, seulement sept (7) des 21 exigences sont retenues comme critères nécessaires pour passer du statut de « pays intermédiaire » à « pays conforme ». Convaincu des avantages liés à cette initiative, notamment la promotion de la bonne gouvernance,  la traçabilité et l’amélioration du climat des affaires, c’est donc tout naturellement que le Cameroun adhère au processus, en mars 2005, afin d’améliorer, par les revenus engrangés,   la croissance et le niveau de vie de ses populations.

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 09:45

Cameroun : Un prêtre sodomise un servant de messe à Yaoundé :: CAMEROON

Cameroun : Un prêtre sodomise un servant de messe à Yaoundé:CameroonL'abbé Mathias Bilong prêtre à la paroisse saint Achille Kiwanuka de Mendong surpris en train de violer un jeune servant de messe de 16 ans.

L'abbé Mathias Bilong Mbogo, fraîchement sorti de Ngoya et qui avait été consacré prêtre il y'a quelques temps par l'évêque démissionnaire Tonyè Bakot à Mbalmayo, vient d'être surpris en train de violer un jeune servant de l'église, le nommé Bikhéa Lucien Placide, élève au collège Vogt et servant de messe depuis plus de deux ans.

Tout a commencé quand le jeune prêtre, affecté, arrive au sein de la paroisse et souhaite s'entretenir avec tous les servants et autres choristes de ladite paroisse. Ceci afin, disait-il, de mieux connaitre ses ouailles et savoir avec qui il devait fonctionner pendant tout son séjour au sein de la paroisse. Une réunion fut donc convoquée pour le mercredi 9 octobre 2013. A cette réunion assistait le quasi-totalité de tous les servants ainsi que certains groupes de chorales conviés à la rencontre.

Le jeune Lucien Placide, empêché, car étant en pleine évaluation à l'établissement, n'a pas pu assister à cette rencontre. C'est alors que le jeune et beau prêtre va demander les raisons de son absence. Il lui intimera donc l'ordre de le rejoindre à la sacristie afin qu'ensemble, ils puissent faire le tour des discussions abordées avec les autres. Il va commencer à faire des avances au jeune garçon qui sera scandalisé par cette attitude bizarre et va s'enfuir tout en jurant de ne plus jamais remettre les pieds dans ce lieu maudit et impur sans pour autant dire à qui que ce soit.

Lors d'une seconde rencontre, le prêtre lui demandera de ne parler de cela personne. Tout peureux et soumis comme l'exige la foi catholique, Lucien ne va souffler mot à personne. C'est samedi dernier que lors du nettoyage de la paroisse par son groupe. Le prêtre pédophile demandera au jeune Lucien d'aller plutôt nettoyer la salle des actes, la bienheureuse Jean Paul II. Une fois là-bas, le prêtre va le rejoindre et le forcer à se courber afin qu'il lui procurer du "bonheur". Ce sont les cris et pleurs du jeune Lucien qui vont alerter les autres membres du groupe qui vont affluer dans le but de sauver leur camarade.

Ils seront consternés et estomaqués de trouver un prêtre entièrement nu derrière un jeune garçon agenouillé et pleurant à chaudes larmes. Le prêtre va se rhabiller et disparaître. Jusqu'à présent on ignore la destination prise par ce fils de Lucifer. Selon les informations glanées dans cette même paroisse, ce prêtre aurait transmis la chaude pisse et la syphilis à plusieurs choristes de la paroisse qui ont profité de cette occasion pour se plaindre du harcèlement donc elles sont victimes depuis des années de la part de tous les prêtres envoyés là-bas.

Même le curé serait indexé pour harcèlement de jeunes garçons. Ces mêmes choristes ont déballé les points de rencontres secrètes de tout le staff impliqué dans cette mafia. Depuis que ces dernières se plaignent, rien n'est fait pour arrêter Le massacre.
(Affaire à suivre)

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Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 09:37

Cameroun : La guerre des comités olympiques est déclarée :: CAMEROON

Cameroun : La guerre des comités olympiques est déclarée Le CNOSC et le Comité non-olympique s’affrontent par voie médiatique depuis mardi dernier.Ils s’apprêtaient à tenir un congrès. Le tout premier depuis la création, en juin dernier, du Comité national non-olympique du Cameroun (CNOC). Mais le communiqué de presse daté du 22 octobre 2013 et signé du secrétaire général du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), Emmanuel Abolo Biwole a tout chamboulé.

En effet, le SG du CNOSC met en garde le public contre une « pseudo-organisation illégale  dont le dessein inavoué est de diviser le mouvement sportif ». Dans le communiqué, il est mentionné qu’il ne devrait être « accordé aucun crédit » au CNOC.

Pour réagir à cette sortie du CNSOC, le président du CNOC, Evele Malik Atour, au cours d’un point de presse tenu mercredi à Yaoundé, a rassuré ses membres. Mais a surtout clamé la légitimé de son association. Dans un communiqué de presse, le CNOC précise que le congrès ordinaire du CNOC qui devait se tenir mercredi a été reporté à une date ultérieure à la demande « de l’autorité étatique tutélaire », peut-on lire.

Le président de l’association de Ring tennis, sieur Tonye et d’autres présidents d’associations membres du CNOC (12 au total) disent ne pas être influencés par la sortie du CNOSC. « Comment peut-on taxer d’illégale une association reconnue mondialement, une association reconnue par les autorités administratives ? », s’interrogent certains.

 

Les deux associations qui expriment une forme de rejet mutuel actuellement sont reconnues chacune, par une instance internationale. Le Comité international olympique pour le CNOSC et l’International Non-Olympic Committee (INOC) pour le CNOC.  Le Cameroun est d’ailleurs le 12e membre de l’INOC qui est une plateforme pour  les sports n’appartenant pas au CIO.

En tant que tutelle des associations sportives, structures publiques et autres organisations relevant des domaines sportifs, le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) devrait jouer son rôle de régulateur dans ce qui s’apparente déjà à un conflit. Et au Minsep, personne ne souhaite se prononcer pour le moment. On veut voir plus clair avant de trancher dans cette opposition. D’autant que le président du CNOC est par ailleurs directeur des Normes et du Suivi des organisations sportives au Minsep.



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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 09:27

Cameroun - 2ème pont sur le Wouri: Le site officiel fermé au public :: CAMEROON

Cameroun - 2ème pont sur le Wouri: Le site officiel fermé au public:CameroonL’accès à l’endroit qui doit abriter la cérémonie officielle de la pose de la première pierre  du deuxième pont sur le Wouri, qui sera présidée par le chef de l’Etat, est interdit à toutes personnes étrangères. Construit sur les berges du fleuve Wouri à Déido, le lieu  subit quelques modifications et des soins d’entretien au quotidien en attendant le fameux jour J.

Douala continue de se préparer pour accueillir la cérémonie officielle  de la pose de la première pierre du deuxième pont sur le Wouri. Sur le site en question, l’heure est aux derniers réglages. Là,  rien n’est fait au hasard comme on peut l’observer mercredi 23 octobre 2013.   Il est environ 12 heures. La capitale économique est la proie d’une canicule étouffante.  Les rayons de soleil qui sèchent le sol de la ville de Douala ne semblent pas inquiéter outre mesure les  six ouvriers qui occupent cet endroit  tout de blanc décoré.  Quelques hommes en tenue vont et viennent. Au milieu des tentes blanches et climatisées qui sont dressées  autour de la tribune présidentielle.

Ces tentes sont en train d’être lavées  par deux agents d’entretien habillés en chasuble orange et vert. Ceux-ci, chassent les couches de poussière sur les bâches et les mares  d’eau qui  stagnent  sous ces tentes.   Non loin de ce groupe, deux autres personnes se servent de planches pour construire un piédestal qui, selon une indiscrétion, servira d’emplacement pour les cameramen et photographes le jour J. Toutefois, même si les habitants de la ville  économique  peuvent profiter d’une vue de profil, l’accès sur le site est strictement interdit à toutes personnes étrangères.

« Personne n’est autorisé  à accéder sur le site ou à prendre des photos », lance l’un des ouvriers à l’endroit du reporter de votre journal qui vient à peine de fouler le sol des lieux. Après  les civilités, la menace devient  plus présente. « Le responsable des travaux n’est pas là. Nous n’avons rien à dire, encore moins aux médias. Veuillez quitter les lieux  et si vous voulez attendre le responsable, allez le faire ailleurs», fulminent ces manœuvres  à l’unisson.  Après plusieurs tentatives de dialogue, ces ouvriers sont restés fermés dans le mutisme comme des huîtres dans leurs coquilles.

Cependant, on peut néanmoins observer  les deniers réglages  qui sont en train d’être faits sur le site qui abritera à une  date  toujours incertaine la pose de la première pierre du deuxième pont sur le Wouri. « Les travaux sont complètement finis, maintenant, ce sont les petites modifications qui sont en train d’être faites. Ces ouvriers veillent surtout sur l’entretien  des lieux  parce qu’il faut garder le site propre pour éviter les surprises de  dernière minute », explique une source proche du chantier.

En effet, la date officielle de cette cérémonie de pose de la première pierre qui sera présidée par le président de la République, reste pour l’instant un secret pour les habitants de Douala. Pourtant le début effectif des  travaux de construction de cet ouvrage d’art très attendu est annoncé pour le mois de janvier 2014. Son  coût est évalué à  120 milliards Fcfa et la durée prévisionnelle des travaux est de 36 mois. Près de cinq entreprises conduites par la société Sogea-Saton sont chargées de l’exécution de  l’ouvrage.

Focal. Des millions Fcfa... pour rien

On serait tenté de le dire au regard des faramineuses sommes sorties (chut, c’est un secret !) des caisses de l’Etat  pour la construction de cette fameuse tribune qui servira à accueillir autorités administratives, politiques, traditionnelles…et Paul Biya, lors de la pose de la première pierre du deuxième pont sur le Wouri. De l’argent qui aurait pu servir, par exemple à construire des lieux de loisirs, Dieu seul sait que la ville en a  besoin,  ou encore à créer  des Pmes / Pmi  pour résorber le chômage mais qui est englouti dans cet autre tonneau des Danaïdes qui, après la cérémonie ne servira plus à grand-chose.  Du gâchis simplement!

De tels  gaspillages, dilapidations, on en voit qu’au Cameroun et rarement ailleurs. Où pour une cérémonie qui aurait pu se tenir en toute sobriété pour un ouvrage qu’on attend depuis plusieurs dizaines d’années, l’argent du contribuable est utilisé à des fins clinquantes. Sinon, à quoi serviront ces tribunes qui se dressent fièrement non loin des berges du Wouri après la venue moult fois annoncée et repoussée de Paul Biya à Douala. A rien ! Si ce n’est du gaspillage, cela y ressemble.

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 09:21

Cameroun - Elecam : Forte odeur de soupçon de fraude électorale à Bamenda :: CAMEROON

Cameroun - Elecam : Forte odeur de soupçon de fraude électorale à BamendaUne délégation du Conseil électoral fouine avec pour objectif de démanteler le réseau qui a contribué à la falsification des cartes d’électeurs.La sortie médiatique de l’ex 2e adjoint au maire de la commune de Bamenda I, Asah Patrick Ndangoh, la semaine dernière a suscité une mission spéciale du Conseil électoral d’Elecam à descendre à Bamenda vendredi dernier 18 octobre.

Il s’est agi pour les sept membres de la délégation, tous membres du Conseil électoral : Thomas Ejake Mbonda, Dorothy Njeuma, Cécile Mbomba Nkolo, Rev Dr Dieudonné Massi Gam, Dr Nsangou Issofa, Mme Sadou Daoudou et Roger Efandene Bekono de vérifier la véracité des accusations de fraude massive alléguées par l’ex 2e adjoint au maire par ailleurs candidat sur la liste Sdf aux municipales du 30 septembre dernier.

Arrivée à Bamenda vendredi dernier, ils ont convoqué Asah Patrick Ndangoh a une assise à la délégation régionale d’Elecam à Bamenda. Ce dernier s’est fait accompagner par le conseil du Sdf, Me Suh Fuh Benjamin.

A en croire Asah Patrick Ndangoh, les émissaires du Conseil électoral ont admis qu’ils sont au courant de ce que des gens ont falsifié les cartes d’électeurs à Bamenda ; de même que certains ont remis leur carte à des responsables du Rdpc pour falsification. Aussi, poursuit notre interlocuteur, les membres du Conseil électoral ont laissé entendre qu’ils veulent démanteler le réseau interne à Elecam qui aurait introduit ces faux électeurs dans le registre d’inscription ou au mieux dans la liste d’émargement au niveau du serveur central d’Elections Cameroon à Yaoundé.

Dans cette veine, ils voudraient obtenir plus d’amples informations de l’ex 2e adjoint au maire de Bamenda I. Selon Asah Patrick Ndangoh, les émissaires du Conseil électoral ont été suffisamment servis avec des cartes falsifiées d’électeurs portant des codes bien différents de ceux de Bamenda I qui était le 248. Selon nos informations, les missionnaires d’Elecam ont entendu la maire élue Rdpc, Caroline Bi Bongwa, et son premier adjoint, Denis Sangbong Ngwa, sur la question des cartes falsifiées et des noms qui auraient été frauduleusement ajoutés sur les listes électorales.

Samedi dernier, c’était le tour de Acho Joseph Nji, tête de liste Sdf aux municipales à Bamenda I d’être entendu par les responsables du Conseil électoral. En fait, ils ont demandé à ce denier s’il avait des preuves que les porteurs de cartes falsifiées avaient voté le 30 septembre. Ce dernier a rétorqué qu’il y a des cas de fraudes et qu’une décision de la commission du 24 septembre, présidée par la magistrate Anne Afong, ordonnait aux responsables d’Elecam, de rayer sur la liste, les 683 électeurs frauduleusement inscrits, malheureusement, rien n’a été fait dans ce sens.

Bien plus, il a soulevé le cas des quelques centaines d’élèves gendarmes en provenance de Ngaoundal « importés pour voter à Bamenda I ». Mme Dorothy Njeuma a réitéré l’intérêt de leur descente à Bamenda qui était de savoir comment le réseau a été mis en place et comment il a procédé à la falsification et à l’insertion de ces noms dans le serveur de Elecam à Yaoundé. Il s’agit pour Elecam de les dénicher et de les traduire devant les tribunaux. Asah Patrick Ndangoh a également relevé pour déplorer ce qu’il appelle « l’achat des votes, la prestation de serment de non trahison par ces électeurs achetés à la chefferie de Mendakwe sous peine de malédiction ».

Toujours est-il que Asah Patrick Ndangoh et le Sdf ont porté l’affaire devant la Cour suprême. Ils estiment qu’Elecam est de mèche avec ce réseau de fraude qui a privé la victoire au parti de la balance le 30 septembre à Bamenda I. Ils veulent obtenir de la Cour suprême l’annulation de ces élections qui ont consacré la victoire avec une différence de 82 voix en faveur du Rdpc.

On apprendra également que ces émissaires du Conseil électoral étaient lundi dernier à l’antenne communale de Bamenda I. Ici, ils ont découvert en compagnie de  l’ex 2e adjoint au maire et Me Suh Fuh Benjamin qu’un certain Tamfu Bertrand Nfinyoh, détenteur de la carte avec code 249 appartenant à Bamenda II a voté au bureau de vote Abangoh ‘C’ dans la circonscription électorale de Bamenda I. Aussi ont-ils remarqué que dans certains bureaux de vote dont celui de l’école publique francophone du Camp militaire ‘A’ la grande majorité si ce n’est tous les électeurs n’ont pas apposé leur signature sur le registre mais y ont tout simplement mis leurs empreintes digitales.

Sur instruction de ces membres du Conseil électoral, la liste des quelque 8 mille électeurs a été mise à la disposition du conseil du Sdf qui l’a photocopiée. Rendez-vous devant la Cour suprême a promis Asah Patrick Ndangoh, pour le déballage.

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 14:58

 

 



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La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) appelle les autorités ivoiriennes à mener une lutte "plus engagée" et "plus cohérente" afin de juger les auteurs des crimes liés à la crise post-électorale qui a fait 3 000 morts dans le pays entre 2010-2011.

Dans un rapport présenté mardi à Abidjan, la FIDH dresse un "constat critique" des avancées judiciaires menées dans le pays depuis la fin de la crise post-électorale non sans appeler les autorités à mener une lutte "plus engagée" et "plus cohérente" contre l’impunité.

"Les avancées réalisées par la justice ivoirienne sont aujourd’hui insuffisantes pour entrevoir dans un avenir proche un grand procès de la crise post-électorale dans des conditions acceptables", a estimé M. Patrick Baudoin, président d’honneur de la FIDH. Il est également responsable d’un groupe d’action judiciaire qui s’est constitué partie civile pour défendre 75 victimes issues des deux camps de la crise post-électorale, pro-Gbagbo et pro-Ouattara.

Selon la FIDH, la lutte contre l’impunité est marquée par "l’absence de poursuites" contre les pro-Ouattara alors que les procédures concernant les pro-Gbagbo connaissent des "avancées certaines".

Au moins 80 partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo ont été inculpés et emprisonnés par la justice ivoirienne et M. Gbagbo lui-même est en détention à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye alors qu’aucun partisan de M. Ouattara n’est inquiété par la justice nationale et internationale.

Selon un rapport de la Commission nationale d’enquête mis en place par le gouvernement ivoirien publié en août 2012, la crise a fait 3 248 morts dont 1 452 imputables aux forces pro-Gbagbo et 727 aux FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire, pro-Ouattara).

"Les enquêtes et les procédures judiciaires doivent être considérablement rééquilibrées pour garantir à toutes les victimes le droit à la vérité, à la justice et à la réparation", a insisté M. Baudoin.

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 14:49

 



La Côte d’Ivoire est l’un des pays de la sous-région où l’on enregistre un taux tres élevé d’accidents de la circulation. Le Patriote a cherché à connaître les causes de ces accidents qui endeuillent chaque année de nombreuses familles. Enquête.
Il ne se passe presque pas de jour sans que les accidents de la route n’endeuillent des familles entières en Côte d’Ivoire. La route, selon des études, tue chaque année, plus que le sida et le paludisme réunis. Les principales causes des accidents de la circulation sont : stationnement dangereux 7,20%, l’imprudence du piéton, 9, 63%, du conducteur 24 ,44%, la vitesse excessive 5%, le défaut de maîtrise, 37,48%, la défaillance mécanique, 4,62%. Comme on peut le constater la majorité des accidents est causée par l’imprudence des conducteurs. Selon l’office de sécurité routière (Oser), les facteurs humains représentent 94% des causes des accidents de la route. Les 6% sont donc imputables aux autres facteurs que sont entre autres, les dépassements dangereux, le non respect de la priorité, la chaussée dégradée, le non respect du panneau Stop, le non- respect des feux tricolores, etc. Les six principales causes citées plus haut représentent à elles seules, 89% des drames sur les routes. Konan Emile est instituteur de son état à Yamoussoukro. Il a été victime d’un accident de la circulation sur l’axe Yamoussoukro-Toumodi, en octobre 2000, dans un car de transport. Le bilan de cet accident, selon lui, était de 4 morts et plusieurs personnes grièvement blessées. Lui s’en est sorti avec quelques égratignures aux bras et aux pieds. Il explique que l’imprudence du chauffeur était la cause du drame. « J’ai emprunté le car à la frontière du Mali. Depuis le départ, je n’étais pas serein. Le chauffeur roulait à vive allure et quand on l’interpellait sur sa mauvaise conduite, il ne voulait écouter personne », relate le miraculeux qui dit avoir perdu un collègue dans cet accident. « Sans être devin, je savais qu’on n’allait pas arriver à bon port », poursuit-il. Notre interlocuteur pense qu’il faut revoir la formation des chauffeurs. Il estime que la majorité des accidents de la route est imputable au défaut de maîtrise des chauffeurs. Il pointe un doigt accusateur sur les auto-écoles qui selon lui, ne donnent pas une bonne formation aux chauffeurs. « Vous savez qu’on peut obtenir le permis en étant à la maison. Le permis de conduire est la chose la plus facile à avoir aujourd’hui, il suffit d’y mettre les moyens », accuse M. Konan. « On assiste depuis un certain moment à des formations pour avoir le permis à moindre coût. Conséquence : les gens sont formés au rabais et bonjour les dégâts », martèle pour sa part Ouattara Oumar, chauffeur dans une société de transport. Koné Aly est agent des eaux et forets, en fonction à Danané. Tout comme ses deux prédécesseurs, il pense que la formation des chauffeurs est la cause principale des accidents. « Quand je suis dans la circulation, des gens au volant s’adonnent à des conduites hasardeuses. Je me demande souvent où ils ont eu leur permis de conduire. Ils font des dépassements n’importe comment, aucun respect du code de la route », affirme t-il. Bon nombre de personnes sont d’avis que les facteurs humains sont les principales causes des accidents. « Je pense que tous les accidents en Côte d’Ivoire sont imputables à des erreurs humaines et non techniques », soutient Kaboré Boukary, professeur d’anglais dans un établissement privé, à Abidjan. Quant à Aminata Konaté, agent de banque à la retraite, elle estime qu’il y a trop de mauvais conducteurs au point de se demander s’ils ont vraiment des permis de conduire. Cependant à la mauvaise formation, il faut ajouter la conduite en état d’ébriété, la fatigue et le téléphone portable au volant. « La mauvaise formation n’est pas le seul facteur des accidents de la circulation. vous savez aussi que des conducteurs inconscients boivent et se permettent de prendre le volant. C’est un véritable danger pour lui et pour les autres », atteste pour sa part Ismaël Koffi, chef d’agence dans une banque. Qui explique que nombreux sont les personnes qui conduisent et communiquent sur leur téléphone portable. « Le téléphone au volant est à la base de beaucoup d’accidents mortels », poursuit-il. Ismaël Koffi souhaite une traque sans merci contre l’usage du téléphone au volant.

La position des moniteurs

Du côté des moniteurs, on pense que la mauvaise formation des chauffeurs est la principale cause des accidents. « Depuis un certain moment, les chauffeurs sont formés au rabais. Tout le monde fait le permis de conduire », dénonce Cissé Lamine, secrétaire général du syndicat national des moniteurs d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Synamae-CI). Déplorant que des personnes non qualifiées donnent des cours. D’où le nombre élevé des accidents. Cissé Lamine accuse surtout les Ong et les maries. « Aujourd’hui, les gens ne vont plus dans les auto-écoles pour passer le permis. Ils choisissent des raccourcis pour avoir le permis sans formation avec les Ong et les mairies. Avec 80 000 FCFA ou même moins, vous avez le permis mais c’est vraiment déplorable », grogne le SG du Synamae-ci. Pour lui il y a nécessité d’assainir le secteur pour éviter que les chauffeurs soient formés au rabais. « Seules les auto écoles sont habilitées à donner une bonne formation car les moniteurs qui animent ces écoles ont été formés à cet effet. Je suis surpris de voir des gens qui ne sont pas moniteurs faire le permis au vu et au su des autorités. C’est ce qui explique les nombreux accidents de la circulation. C’est le résultat du laxisme des autorités », accuse M.Cissé.

La formation du moniteur dure 4 à 6 mois

Aussi pour la réduction des accidents, propose-t-il ‘‘ que tous ceux qui veulent passer des permis le fassent dans les auto-écoles car c’est là-bas que l’on donne la formation pour avoir la conduite’’. Et d’ajouter : « Tous ceux qui ont obtenu le précieux sésame hors du circuit normal ne maitrisent pas le code de la route. Ils ne connaissent pas le BA-BA de la conduite. C’est vraiment dommage », regrette le moniteur. En plus de cela, le formateur déplore l’absence de renforcement de capacité dans le secteur.
Les moniteurs sont formés par l’Oser. La durée de formation est comprise entre 4 et 6 mois. Elle est sanctionnée par le Certificat d’aptitude professionnelle et pédagogique (CAPP), diplôme exigé par la loi 63-526 du 26 décembre 1963. Selon Ta Bi Tra, directeur de la formation à l’OSER, pour ouvrir une auto-école, le nouveau moniteur titulaire du CAPP doit exercer dans une auto école pendant quatre ans. « Les dossiers d’ouverture d’auto- écoles sont reçus par la Direction générale des transports terrestres et de la circulation (DGTTC). C’est elle qui donne les agréments. L’Oser quant à lui est chargé de l’encadrement et de l’inspection pédagogique des auto- écoles », précise le directeur de la formation. Vivement que des réflexions soient menées pour réduire considérablement le nombre d’accidents.
 

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 14:46

 

 



Appui
ppui à la sécurisation communautaire: le Ministre d`Etat Mabri Toikeusse et l`ambassadeur du Japon inaugurent l`Armurerie de la BAE de Yopougon
Lundi 14 Octobre 2013. Abidjan.La Commission Nationale de Lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre a organisé une cérémonie pour la remise officielle et l`inauguration de 12 Armureries réhabilitées dans le cadre du programme national de lutte contre les ALPC. Présence remarquée des représentants du PNUD et de l`ambassade du Japon






Les riverains du quartier Port-Bouët II de Yopougon ont vécu une chaude matinée, hier mardi 22 octobre 2013. A l’origine de la peur panique qui s’est emparée de tout le quartier : des coups de feu nourris dans la caserne militaire, tenue par le Capitaine Fofana dit Gruman. En effet, c’est aux environs de 8 heures que les premiers crépitements ont retenti de la caserne, avant de prendre rapidement des allures d’affrontements entres militaires en désaccords. Les tirs vont se déportés en dehors du camp avec l’amorce en retrait d’une poignée de militaires, confirmant l’affrontement.
Dans la foulée des évènements, beaucoup croyaient que le camp était l’objet d’un assaut d’assaillants. Comme cela était donné d’assister dans un passé récent quand des commissariats étaient pris pour cible. Que non ! Les causes de ces crépitements d’armes automatiques étaient la résultante d’un problème interne. Selon un caporal en faction dans la caserne qui a requis l’anonymat, tout serait parti du refus d’un chef d’unité de voir ses éléments arrêtés à la suite d’un soupçon de vol d’armes. « Le commandant Gruman s’est rendu compte que des armes manquaient dans l’armurerie du camp. Une petite enquête a mis en cause les éléments de ce chef d’unité. Le Commandant a alors ordonné leurs arrestations.», rapporte t-il. A l’en croire, c’est cette tentative d’arrestation des mis en cause qui a dégénéré en affrontements. En dépit du fait que les échanges ont duré près d’une heure, avec une certaine intensité relative, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Pas plus qu’on a signalé de blessés. Cependant, la panique créée par ces affrontements à l’arme de guerre en pleine ville a traumatisé plus d’un. La situation était d’autant plus confuse lorsque, hors du camp, les hommes du Capitaine Fofana, se sont lancés à la poursuite des soldats «rebelles» dans les rues du centre hospitalier universitaire (CHU) où certains avaient battu en retrait avant de s’évanouir dans la nature. Devant le rapport de force en leur défaveur. Selon d’autres sources militaires, le chef d’unité à l’origine de cette situation et certains de ses éléments ont été interpellés.
Conséquences de ces affrontements, vite circonscrits, la circulation devant le camp militaire et les rues attenantes était perturbée. C’était le sauve-qui-peut. Les riverains se sont barricadés chez eux, portails fermés. Même panique dans les deux écoles primaires situées derrière la caserne. Finalement, il semble avoir eu plus de peur que de mal.
Alexandre Lébel Ilboudo

 

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