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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:37
Publié le samedi 26 octobre 2013  |  AIP



M.
© Ministères par DR
M. Bruno Koné , Ministre de la poste et des Tic



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Abidjan – « L’économie numérique et le développement représentent une même paire, l’un peut difficilement aller sans l’autre », a résumé le ministre de la Poste et des TIC, porte-parole du Gouvernement, samedi, au cours d’un exposé initié dans le cadre de la première édition de "les matinales esca".

Keynote speaker de cette conférence initiée par ‘Senior Esca’, une association des anciens de l’Ecole supérieur de commerce d’Abidjan (ESCA), le ministre Bruno Nabagné Koné, lui-même fruit de ce prestigieux établissement, a profité de la tribune pour expliquer à nouveau la stratégie nationale visant à combler le gap et le retard accusés par la Côte d’Ivoire en matière d’implémentation des TIC.

Autour du thème "Economie numérique et développement, Quelle synergie entre le secteur privé et l’Etat pour une Côte d’Ivoire prospère", le principal conférencier a expliqué le rôle central des TIC dans tous les secteurs d’activités, notamment pour un pays qui se veut émergent à l’horizon 2020, comme l’ambitionne le Président de la République, Alassane Ouattara.

Faisant observer qu’il y a quelques années, les TIC n’étaient que de simples moyens de communication qui représentent aujourd’hui un outil de développement qui impacte tous les secteurs de la vie, Bruno Koné a déduit que les TIC sont désormais incontournables.

« Les TIC, c’est plus de productivité et de rencontres, plus de vitesse, plus de fiabilité, plus de transparence, plus d’ouverture au monde, c’est aussi moins de coût. Les TIC, c’est plus de gain mais c’est surtout moins de coût », a insisté le ministre, exemples à l’appui.

S’appuyant sur une formule célèbre selon laquelle « quand on n’a plus les moyens de construire des routes physiques, c’est le bon moment de construire des autoroutes de la communication », le premier responsable des TIC en Côte d’Ivoire a saisi l’opportunité pour présenter les mesures engagées par le Gouvernement pour se mettre au diapason, au niveau des TIC.

A ce propos, il a rappelé que jusqu’en 2010, l’environnement réglementaire était désuet, un seul câble international desservait le pays et sept licences mobiles étaient délivrées, ce qui est excessif et contre productif, le tout, basé sur une vision à court et moyen termes, brumeuse. La Côte d’Ivoire était alors classée 136ème sur 152 pays NRI, un index de l’Union internationale des télécommunications qui mesure le niveau de maturité des pays en matière de TIC.

Aussi, dès l’accession aux affaires de Ouattara, il est revenu au ministère de la Poste et des TIC qu’il conduit, de se baser sur la noble ambition du Président, pour initier un vaste programme de développement et de relèvement de la maturité numérique du pays.

Cela se fait à travers cinq axes principaux, à savoir l’environnement réglementaire et institutionnel; le développement d’une infrastructure large bande ou haut débit; l’accessibilité; le développement de contenus locaux; et le développement d’une expertise nationale.

La réussite de cette mission implique, au dire du ministre, un savant dosage d’initiatives publiques et privées, sous la protection de l’Etat qui joue également son rôle d’implémenteur, de gestionnaire et de et régulateur.

Bruno Koné a conclu qu’en deux ans, la Côte d’Ivoire a rattrapé le retard important accusé dans le secteur des TIC. La stratégie nationale va donc donner au pays de rentrer de plain pied dans une ère économique numérique, a-t-il dit, estimant qu’il revient aux gouvernants de créer l’écosystème pour le plus grand profit des TIC, catalyseurs du développement.

La Senior Esca est présidée par Françoise Le Guennou-Remarck qui a, par ailleurs, affiché la détermination de l’association à être un acteur majeur et incontournable du développement économique et social en Côte d’Ivoire à travers une séries d’initiatives dont ‘les matinales esca’.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 16:27

Cameroun, Insécurité routière:Parlons en :: CAMEROON

Vieux Bus:Camer.beLes routes du Cameroun comme celles d'ailleurs tuent, à longueur des journées. Des accidents de circulation routière, on en rencontre pratiquement tous les jours et partout. Dans les villes comme Douala, Edéa, Yaoundé, Bafoussam, etc., il n’est pas rare d’assister à des scènes d’accidents dramatiques à vous couper le souffle. Au vu des dommages causés, c’est à se demander très souvent pour qui se prennent certains usagers de la route.

Dans plusieurs villes camerounaises où la densité est élevée, le trafic routier se complique, quelles que soient les mesures prises. Ces villes représentent un concentré d’imprudents en matière de circulation d’où de graves accidents.

Tenez, pendant que vous êtes à l’arrêt à un stop ou aux feux tricolore, il y a toujours des usagers qui se croient plus malins ou qui se disent plus pressés et cherchent à se faufiler entre les files de véhicules, qu’importe le désordre qu’ils créent.

Lorsqu’ils occasionnent un accident, ils sont les premiers à se plaindre et même à vous insulter. Que voulez-vous ! Théoriquement, chaque conducteur de motocycle par exemple devrait avoir son permis de conduire mais dans la pratique, ils sont rares ceux qui l’ont encore à tel point qu’ils se comportent souvent comme des analphabètes en matière de code de la route.

A Douala au Cameroun, pour peu qu’on ait appris à rouler en voiture ou à moto dans un quartier plus ou moins calme et sans trafic intense, on se dit As du volant ou du guidon et très rapidement on se croit capable de circuler au centre ville et bonjour les dégâts.

On sait aussi que bon nombre de faux permis de conduire circulent au Cameroun. Sous l’œil aveugle de nos forces de l’ordre, toutes choses qui ne permettent pas du tout de rouler en sécurité.

A cela s’ajoute le mauvais état de la route et des véhicules...

Il ne suffit pas de s’acheter un véhicule pour se lancer avec, mais aussi et surtout il faut veiller à son entretien courant. Des pneus usés au point de se confondre aux chambres à air, on en rencontre sur des véhicules qui roulent à tombeau ouvert.

Des véhicules âgés, transportant à toute allure des passagers et des marchandises, on en croise. De grâce, un peu de respect pour la vie de ceux qui ont le souci de la sauvegarder.

Nous ne pouvons pas parler d’accident de circulation sans mentionner le cas de nos fidèles abonnés à la casse que sont les taximen qui, par goût du profit, nous rendent la circulation difficile.

Il est aussi banal de voir des adolescents au guidon d’une moto. Ces enfants le plus souvent ignorent tout du code de la route. Ce n’est pas vraiment aimer son rejeton que de lui offrir un engin qu’il ne maîtrise pas ou de le laisser se débrouiller dans cette jungle que sont les rues de nos villes et villages.

Un petit conseil aux marchands ambulants : se débrouiller, c’est bien mais le faire au prix de sa vie, nous pensons que cela ne vaut pas la peine.

L’insécurité routière dans nos cités est imputable à tous les usagers.

A côté de cette escalade des accidents dans nos cités, il y a l’insécurité due aux grands transporteurs qui, parfois par manque de vigilance ou de non maîtrise du volant conduit leurs passagers à faire un séjour dans un hôpital ou pire à se retrouver à trois mètres sous-sol.

On peut également s’interroger sur la praticabilité de nos routes. Combien de véhicules de transport en commun ou de marchandises se retrouvent roues en l’air pour avoir quitté la voie ? Les routes sont-elles bien entretenues ? Les accidents sont-ils causés uniquement par un mauvais comportement des usagers sur les routes?

L'absence d'aménagements urbains met en danger non seulement les automobilistes, mais l'ensemble de la population.

De grâce, mobilisons nous pour assainir la sécurité routière au Cameroun et mettons un terme à cette hécatombe stupide dont nous n’avons nullement besoin !

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 16:21

Cameroun: La question de l'immatriculation directe contentieuse d'un terrain :: CAMEROON

Le Droit:Camer.beBonjour monsieur .Voici mon problème dernièrement Jai introduit un dossier pour borner une parcelle de terre que ma mère cultivait d'une part et d'autre part une parcelle que j'ai eu par mon père et dont j'ai débuté la construction d'une maison depuis 1998 et qui est toujours en chantier. La commission consultative est descendue, récemment, mais il y' a eu des oppositions du chef de quartier, de la femme de feu mon grand oncle. Sous prétexte qu'ils ne me connaissaient pas, de ce fait la. La commission aurait demandé au chef de quartier de régler ce différend et qu'il avait un mois pour le faire, ma question est  la suivante:

A quoi dois je m’attendre ? Les autorités ont-elles  le droit de me faire payer 1400 euros pour ensuite ne pas borner mon terrain?

Merci de votre aide.

I- La réponse du cabinet

Nous sommes là dans le cas d’une immatriculation contentieuse, c'est-à-dire l’hypothèse où il y ‘a opposition à l’immatriculation. En effet on distingue l’immatriculation contentieuse de l’immatriculation pacifique. Toute personne victime d’une atteinte partielle ou totale d’un droit réel immobilier peut faire opposition à son immatriculation. Surtout si le terrain à titrer est un bien indivis, c'est-à-dire appartenant à plusieurs propriétaires à la fois, et que l’un des copropriétaires veut l’immatriculer en son seul nom. Les autres Co-indivisaires sont en droit de s’opposer. C’est certainement le cas de la femme de  votre oncle qui est soutenue dans sa cause  par le chef de village. L’opposition en question met en doute soit la qualité à immatriculer, soit l’étendue de la mise en valeur.

La loi prévoit qu’en cas d'occupation ou d'exploitation effective, la Commission consultative fait immédiatement procéder au bornage de l'immeuble par un géomètre assermenté du cadastre, en présence des riverains. Les frais de bornage sont à la charge du requérant. Mais la loi  n’a pas fixé la quotité de ces frais qui sont variables et font l’objet d’une négociation entre le sous préfet, président de la commission consultative et le requérant.

Quant à la conduite à tenir, il faut :

1-exiger un reçu au sous préfet pour disposer de la preuve du paiement des frais de fonctionnement de la commission ;

2-  demander au sous préfet de faire fonctionner la commission consultative dans sa globalité au lieu  de se décharger sur le chef de village seul, ce dernier n’étant que membre de la commission consultative. Au regard des dispositions de l'article 16 de l'ordonnance n° 74/1 du 6 juillet 1974, fixant le régime foncier, seule la Commission consultative est compétente pour établir les constats d'occupation ou d'exploitation des dépendances du domaine national de 1ère catégorie en vue de l'obtention du titre foncier. Lorsque le bornage ne peut être achevé en présence de l'ensemble des membres de la Commission consultative, comme c’est le cas ici, le sous préfet désigne un comité ad hoc qui supervise les travaux de bornage jusqu'à leur achèvement. Le chef de village et un notable du lieu devant faire obligatoirement partie de ce comité.

Indications bibliographiques

Ordonnance n° 74/1 du 6 juillet 1974, fixant le régime foncier,

Décret n° 2005/481 du 16 décembre 2005 modifiant et complétant certaines dispositions du décret n° 76/165 du 27 avril 1976 fixant les conditions d’obtention du titre foncier ;


                           


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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 16:18

 

Lions Indomptables : Finke ne veut pas se laisser distraire

 

Volker Finke ne veut pas se détourner de l’objectif principal qui est la qualification du Cameroun, en se livrant à des polémiques qui n’apportent rien à son équipe. Dans Sport Actu, une émission de radio locale, il dit assumer ses choix et que personne ne lui a imposé la titularisation d’Achille Webo. Il souhaite aussi que chacun se cantonne aux responsabilités qui font partie de son domaine de compétence.

 
 

L’agenda de Volker Finke, l’entraîneur des Lions Indomptables, est bien chargé depuis qu’il est arrivé tard dans la nuit de lundi à Yaoundé. Dès le lendemain, mardi, il s’est rendu au siège de la Fédération camerounaise de football où il a rencontré le Pr Joseph Owona, le président du Comité de Normalisation dans la matinée. Puis, dans l’après-midi, il a rencontré Adoum Garoua, le ministre des Sports et de l’éducation physique. Plus tard, il s’est rendu au stade Ahmadou Ahidjo pour voir l’état de la pelouse et a demandé au directeur des stades de commencer à tondre le gazon afin de préparer la pelouse pour la match du 17 novembre prochain contre la Tunisie.

Il a décliné la sollicitation des journalistes, qui ont souhaité lui poser quelques questions au siège de la Fécafoot. Mais, il a fini par justifier sa présence à Yaoundé : «  Il faut préparer un bon esprit, parce que normalement nous avons bien travaillé lors des deux derniers stages. On a fait tout de même deux résultats sur lesquels on peut se baser pour travailler. Contre la Lybie, il était important de ne pas perdre et lors du dernier match, on a commencé un peu difficilement. On a dormi un peu. J’ai fait beaucoup d’analyses avec les images du dernier match (contre la Tunisie, ndlr). Nous méritions de le gagner aussi. On est revenu de Tunisie avec un match nul qu’on doit capitaliser. Le match retour s’annonce difficile et il faut déjà commencer à le préparer. C’est pourquoi je suis là  ».

Volker dit aussi être là pour rencontrer tous les intervenants dans la chaîne de préparation de ce match crucial à Yaoundé. « Je vais rencontrer toutes les personnes qui sont des responsables pour organiser la logistique, pour préparer des choses  », a-t-il confié.

L’Allemand a ensuite constaté que les médias fouinent un peu trop, même jusqu’aux détails qui ne sont pas importants pour les Lions Indomptables. «  Au niveau médiatique, je trouve que c’est un peu trop de parler de ci et de ça. La Tunisie a eu des occasions de buts. Heureusement, Charles Itanje a fait un très bon match. Mais, je dis que c’est moi qui ai décidé au cours du dernier match que c’est lui le numéro un, parce qu’il joue en club. En ce moment, il faut arrêter avec les autres bruits. C’est trop de bruits maintenant, dans les journaux et radios, ici et là, ce qu’il y a dans la tanière, entre les membres du staff, autour de l’équipe. Peut-être que c’est une habitude au Cameroun. Mais, je pense qu’il faut arrêter un peu. Je suis là et je souhaite qu’on arrête avec des choses comme ça. On n’a pas besoin de guerre à côté, ni de réveiller celles qui sont là depuis et qui ont peut-être laissé des traces. Je ne sais pas exactement de quoi il est question, parce que je n’étais pas là. Je préfère un travail sérieux et cela veut dire qu’il faut arrêter avec les histoires d’à côté ».

Volker Finke rassure qu’il reste le seul maître à bord du bateau Lions Indomptables et que personne ne lui dicte ses choix. «  Je suis là pour le foot. Je ne suis pas influencé dans mon travail. Personne ne m’a par exemple imposé Webo. C’est moi qui suis responsable du classement pour savoir qui aligner comme titulaire dans cette équipe. Pour les résultats, ça relève de la responsabilité de l’entraîneur. C’est clair que je dois assumer mes choix et chacun doit travailler dans son domaine de compétence  », a-t-il indiqué.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 16:10

Cameroun - Véhicules chinois «Made in Cameroon» : Qui torpille le projet de montage de l’usine ? :: CAMEROON

Cameroun - Véhicules chinois «Made in Cameroon» : Qui torpille le projet de montage de l’usine ?:CameroonA deux mois de la fin d'année, pas un signe n'est visible sur la mise en place de ce projet ambitieux, qui a charrié, en son temps, de nombreux espoirs au sein des populations.

Dans la période juin-juillet, ou au plus tard en fin d’année 2013, si le projet accuse du retard, la première voiture sortira d'usine au Cameroun. Telle est la pro¬messe que Lu Fuqing avait faite à Paul Biya, en octobre 2012, au Palais de l'unité. En effet, le directeur général de Futian Automobile Industry et sa branche locale, Cameroon First Manufacture CO Ltd, avaient été reçus en audience au Palais de l'Unité, par le président de la République.

A l'issue de l'entretien, qui avait duré une heure, l'industriel chinois avait évoqué plusieurs raisons ayant déterminé son groupe à s'installer et produire des voitures au Cameroun: un pays en paix, politiquement stable, occupant une position géographique idéale. Bref, il avait laissé entendre qu'il existe au pays un marché porteur, ouvert à la sous-région. De même qu'il avait admire le climat et la position qu'il trouvait stratégique ail développement des affaires.

En outre, Lu Fuqinq semblait avoir été déterminé par ce qu'il avait constaté à son arrivée au Cameroun: les voitures d'occasion ont pignon sur rue, avec tous les problèmes de pollution et les risques d'accidents que cela suppose. Le directeur général de la Cameroon First Manufacture CO Ltd avait pro¬mis, au contraire, de mettre sur le marché des voitures neuves, de bonne qualité, moins chères; dans des normes respectueuses de l'environnement. Selon ses prévisions, l'unité industrielle qui allait être mise en place aurait généré entre cinq et huit mille emplois. Avec pour effet d'entraînement, le développent d'une petite industrie parallèle concourant aux activités de l’usine-mère.

QU'EST-CE QUI COINCE?

Rendus à deux mois de la fin d'année, les langues se délient pour en savoir plus sur ce pro¬jet révolutionnaire: pourquoi les Chinois n'ont-ils pas encore démarré la mise en place de leur usine de fabrication de véhicules neufs au Cameroun, comme ils l'avaient promis au Chef de l'Etat, Paul Biya? Se pose la question un observateur -averti. A mesure que le temps passe, il y a matière à inquiétude: «Qu'est-ce qui coince» ? s'interrogeait également récemment un vendeur de voitures Yaoundé. En effet, depuis les assurances faites à Paul Biya en octobre dernier par les investisseurs chinois, rien de concret n'a été fait jusqu'ici. Au cours de cette audience, en effet, les Chinois s'étaient voulus pour¬tant très rassurants. Que s'est-il passé?Ont-ils finalement changé d'avis? Ya-t-il des goulots d’étranglement ? Mystère pour l'instant. Mais, une chose est certaine, les Chinois sont déterminés à imprimer leur marque au Cameroun, à l'image de leur voisin japonais, à travers sa marque à succès Toyota.

DES MARQUES ADMIRABLES

En 2010, la Chine s'est lancée à l'assaut du marché automobile camerounais, en introduisant trois marques chinoises, avec pour objectif de briser les pré¬jugés. Il s'agit de Jac Motors, ZX Auto et Chery.

Représentées par le concessionnaire automobile Tiger Mators appartenant au groupe Tractafic Motors, ces marques chinoises ont pour objectif de s'implanter durablement au Cameroun. «La réputation des produits chinois n'était peut-être pas la meilleure. Aujourd'hui, les préjugés sont dépassés. On a sélectionné les meilleurs constructeurs. Le seul souci, c'est la qualité du carburant et nous devons adapter le produit au marché», expliquait, à l'époque, Fredrik Morsing, ancien directeur général de Tractafric Motors.

Ces véhicules chinois, par leur design, n'ont rien à envier aux marques japonaises pour ce qui est des 4x4, aux françaises pour les berlines, ou encore aux américaines et allemandes, pour les camions. Pour plu¬sieurs concessionnaires auto, ces véhicules chinois, neufs, sont une solution face aux problèmes d'insécurité et de pollution que posent souvent les nombreux véhicules- d'occasion qui inondent les routes.

LES CHIFFRES PARLENT D'EUX-MÊMES

Des sources dignes de foi, Geely, un constructeur chinois, convoite le marché africain. Le constructeur, apprend-on, a s'igné un accord -avec l'assembleur GB Motors -pour que les voitures de sa marche soient produites en Égypte, pour être commercialisées en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Le Cameroun se présente, d'après ces sources, comme un carre¬four stratégique pour son implantation en Afrique subsa-harienne. A noter aussi que le 21 juillet 2012, une entreprise du pays a signé avec le chinois Genertec un accord pour la construction de la première usine de bus en Afrique centrale. Après plusieurs visites à Pékin et la création en février d'Intercontinental Business Development (Ibd), la société camerounaise porteuse du Projet, Zachatia Awanga, a finalisé le 21 juillet son premier accord 'avec Cmc, filiale du gigantesque conglomérat industriel public chinois Genertec. Il prévoyait la mise en place d'une chaîne de montage de bus à Bamenda, principale ville de la partie anglophone. En tout ça, les intentions de la Chine sont réelles.

Pour les neufs premiers mois de 2009, par exemple, les ventes de véhicules neufs ont enregistré une chute de 21,9% avec 2 426 véhicules neufs, vendus, contre 3 184 unités pour la même période de 2008 et 2 394 unités en 2007. Tous les types de véhicules ont connu ce repli. Il s'agit précisément des véhicules utilitaires légers (447 unités de moins), les voitures de tourisme (moins 105 unités en moins), les véhicules poids lourds (moins 68 Unités). Et la situation est loin d'avoir changé en 2010, 2011 et 2012.

Pourtant, les statistiques des véhicules d'occasion donnent froid au dos. On parle de 20.000 à 80.000 véhicules d'occasion, importés à la même période. Des véhicules qui, dans la majeure partie des cas, sont des épaves et exposent les utilisateurs à de nombreux accidents.

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 14:41

Gabon - Cameroun : Un camerounais interpellé pour fausse monnaie :: GABON

Gabon - Cameroun : Un camerounais interpellé pour fausse monnaie:CameroonEn séjour en territoire gabonais, Tar Jude Bokung a été interpellé par les éléments de la brigade de gendarmerie de Meyo-Kye dans la province du Woleu-Ntem, il y a quelques jours selon le site d'informations GabonEco.

Il était en possession de faux billets d'un montant de 2 millions de FCFA en coupures de 10.000 FCFA, 5000 Fcf à 1000 FCFA et 500 FCFA. Il a d'ailleurs été placé en détention. Cette arrestation est la conséquence des patrouilles de l'unité judiciaire à Meyo-Kyé, un village connu pour sa proximité avec les frontières équato-guinéenne et camerounaise. Selon GabonEco, c'est dans cette localité que plusieurs étrangers accèdent facilement au territoire gabonais.

Lors de son interpellation, à la question de savoir ce qu'il faisait au Gabon, Tar Jude Bokung aurait indiqué rendre une brève visite à des membres de sa famille vivant au Gabon. Une raison qui va fondre comme neige au soleil, quand, en fouillant ses affaires, l'attention des agents de la brigade a été attirée par l'un des bagages du jeune homme, qui paraissait suspect.

Et c'est en regardant sous toutes les coutures ce sac qu'ils tomberont sur les faux billets. Pour GabonEco, avec l'ouverture prochaine des frontières dans la zone de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (Cerne), cette tentative d'introduction de fausse monnaie sur le territoire national fait craindre aux populations gabonaises une multiplication de ce genre de délits à l'avenir, alors qu'elles avaient déjà exprimé de vives inquiétudes sur le volet sécuritaire lié à cette libre circulation de citoyens de la sous-région prévue pour être effective dès le 1er janvier 20

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 14:37

Annoncé pour le 19 novembre, le match amical qui doit opposer le Gabon à l’Espagne à Libreville ne devrait finalement pas avoir lieu. En raison des délais courts pour organiser la venue de la Roja, mais aussi de quelques protestations locales, la rencontre ne serait pour l’heure plus d’actualité.

Désormais habitué à accueillir des rencontres de gala pour sa sélection nationale, comme face au Brésil en 2011 et au Portugal en 2012, le Gabon va-t-il devoir faire une croix sur l’Espagne ? Alors que la Roja est annoncée depuis plusieurs jours pour un match amical devant se dérouler au Stade de l’Amitié de Libreville, le 19 novembre, des informations tendent à laisser croire que la rencontre n’aura pas lieu.

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 14:34

Cameroun: Le vécu quotidien économique d'un camerounais :: CAMEROON

Carrefour Ndokoti:Camer.beLa flambée des prix des produits qu’a connue le Cameroun au cours du premier semestre de l'an 2013 est aujourd’hui en train de laisser des traces indélébiles sur le vécu quotidien des Camerounais. Sur la place du marché central de Douala par exemple la ménagère ne sait plus où mettre la tête. Explosion du marché. Flux et reflux des marchandises sur le marché central de Douala. Ce sont là des expressions d’économistes que pourrait employer celui qui vit dans la capitale économique camerounaise
En effet, aujourd’hui les produits de tous genres apparaissent sur le marché provenant de divers horizons. De Dubaï aux Emirats arabes unis au Nigeria, en passant par les pays frontaliers du Cameroun, des marchandises de divers ordres sont convoyés sur le marché central de Douala et dans l'arrière pays.

M. Mbiandou, travailleur licencié d'une société privée de la place  suite à la crise nous affirme que le sucre par exemple provient de la France. Cette importation fait chuter les prix de cette denrée sur le marché. Or, selon lui «le sucre français n’est pas de bonne qualité car il ne provient pas de la vraie canne à sucre». Pour le tester, il suggère de le faire passer au détecteur de qualité. Là, on découvrira que le sucre français présente une blancheur très vive, signe de sa faible qualité.

Autre test encore plus facile. M. Mbiandou recommande de faire un dosage composé des deux genres de sucres, le local et l’importé, dans l’eau de boisson. Cela nous permet de constater que la quantité du sucre importé nécessaire pour sucrer une quantité d’eau égale est plus grande que celle utilisée dans le cas du local. Cette différence se remarque aussi dans les prix du sucre. Le sucre importé coûte plus cher que le sucre local.

Cette hausse des prix des produits est quasi-générale. Quelques exemples. Les motos que les "Doualaiens" appellent affectueusement les ««Benskin» » coûtent environ  pour un trajet de moins de 2km 200 frs Cfa. 
Quant aux effets vestimentaires, la friperie et le prêt-à-porter sont eux-aussi devenus chères. Cependant, comment tous ces produits entrent-ils sur le marché central de Douala ?
Moussa  est un jeune commerçant installé au marché central de Douala depuis plus d’une dizaine d’années. Avec emphase, il raconte : "Nous, on part au marché de Mboppi, chercher les habits chez les grossistes. Et, dès le lendemain nous déballons nos colis pour les ventes en détails"

Une nouvelle génération de commerçants

Les médicaments de la rue ne sont pas en marge de ce mouvement de la ruée vers les marchandises dans la cité de Douala. Mme Kama est vendeuse de médicaments de rue à quelques mètres du lieu dit "Gazon" non loin du marché central de Douala.

Vendeuse à la crier avec son panier de produits sur la tête, elle nous explique que ces médicaments proviennent du Nigeria, du Ghana et de certains médecins locaux. Il y a de cela plus d’une décennie dit-elle, le commerce des médicaments de rue se faisait dans la clandestinité absolue. Celui ou celle qui était pris encourait des poursuites judiciaires. Mais aujourd’hui, ces médicaments circulent et se vendent au nez et à la barbe des éléments des forces armées des Forces nouvelles.

Les télécommunications connaissent une nette évolution.

Les cabines téléphoniques ou call shop ont pris le pas sur les cabines téléphoniques modernes. Ces dernières n’existent presque plus. Les calls shop pullulent dans la ville. A chaque 50 mètres on en trouve.
Ainsi, à Douala, avec 100 F/mn, l’on peut joindre son interlocuteur où qu’il se trouve sur le territoire camerounais. La minute à l'étranger vaut 25 frs Cfa quand il s’agit d’une ligne de téléphone fixe.

M. Ondobo reconverti à la gestion d’un call shop après son licenciement d'une banque locale nous fait une leçon d’économie : «l’abonnement par cartes pour la cabine fait 105 000 F CFA par mois. Alors, à 150 F/mn, le cellulaire te rapporte 50 000 F de bénéfice, à 125 F/mn, 25 000 Frs CFA de bénéfice. Lorsque ça marche, en deux semaines la carte est consommée et quand on réussi à consommer trois cartes d’abonnement par mois, l’opérateur téléphonique nous accorde un bonus de 100 000 F de consommation. Mais, pour le faire, il faut se lever de très bonne heure». Mission presque impossible.

Au vu de cette situation, les jeunes chômeurs ont trouvé un cadre où noyer les chagrins dus au manque d’emploi. Certains gérants sont propriétaires de la cabine, d’autres emploient des travailleurs, en général des jeunes filles. A la fin du mois, les rémunérations vont de 10 000 F 15 000 F CFA. ( A  suivre)

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 14:30
Algérie : Albert Ebosse, le Lion de la JS Kabylie

Ce Samedi 26 Octobre, la JS Kabylie a l’occasion de prendre la tête du championnat Algérien de première division. Pour ce faire, les "Jaune et Vert" peuvent compter sur leur buteur Camerounais.

 
 
commentaires

En déplacement à Alger, la JS (3e au classement) devra obligatoirement se défaire du MCA (4e au classement) et espérer un faux pas du leader (l’ES Setif) pour prendre la tête du championnat Algérien.

Une mission difficile mais réalisable pour l’équipe Kabyle qui peut notamment compter sur son buteur camerounais. Avec 4 buts en 8 journées, Albert Ebosse Bodjongo est à une longueur de Hamza Boulemdaïs (CS Constantine), l’actuel meilleur buteur avec 5 réalisations.

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Dans la presse spécialisée, la rencontre est très attendue et les pics et messages par médias interposés ne manquent pas. Il y aura notamment le grand duel entre le défenseur du MCA (Aksas) et l’attaquant de la JSK (Ebosse).

Il faut rappeler que le Mouloudia Club d’Alger est une équipe difficile à jouer à domicile. Ce club fondé en 1921 est considéré comme le doyen des clubs algériens. Le MC Alger est aussi le deuxième club le plus titré au pays.

Hier, en levée de rideau, la JSM Béjaïa a été tenue en échec par le MO Béjaïa (0-0). La suite de la 9e journée ce Samedi.


Le portrait d’Albert Ebossé
Les Buts sous les couleurs de la JS Kabylie
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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 09:38

Cameroun : Etoundi Oyono, “On a raconté n’importe quoi à Esso” :: CAMEROON

Cameroun : Etoundi Oyono, “On a raconté n’importe quoi à Esso”:CameroonHier au Tribunal l’accusé a parlé de sorcellerie, de ses rapports avec le ministre de la Justice, avec Dayas Mounoume et Francis Dooh Collins, ainsi que de sa gestion du Pad.

Accusé d’avoir commandé la fabrication d’un faux document attribué à Laurent Esso, parce qu’« il l’avait fait partir du Port où il mangeait », Emmanuel Etoundi Oyono répond : « Je n’ai posé aucun acte qui m’amène à avoir des problèmes avec Laurent Esso. Je devrais normalement avoir de bons rapports avec le ministre d’Etat. J’ai eu à travailler avec lui lorsque j’étais directeur général de la Société de recouvrement du Cameroun où je l’ai aidé dans un dossier de liquidation.

Du temps où il était Sg/Pr, il était mon patron. Le ministre n’est pas mon subordonné pour dire que je veux avoir sa tête. C’est une chose qu’il va falloir me démontrer. Je ne peux pas m’asseoir avec des voyous pour leur demander d’aller fabriquer un document contre telle ou telle autre personne. Si je mens, que Dieu me punisse. Mais ce que je sais c’est que les gens sont allés lui (Laurent Esso, Ndlr) raconter n’importe quoi relativement au Port ».

L’on a également présenté Francis Dooh Collins et Dayas Mounoume, comme des « ennemis » avec qui il voulait « en découdre ». Emmanuel Etoundi Oyono réagit : « J’ai rencontré Francis Dooh Collins en France en août 2013. Il est venu à mon hôtel. Il m’a d’ailleurs dédicacé un ouvrage. C’était la première fois qu’on échangeait. Vous voyez bien qu’il n’y a aucun problème entre nous ». De la même façon que « je n’ai aucun problème avec M. Dayas Mounoume ».

A la barre, l’ex-directeur général revient sur son séjour au Port autonome de Douala : « Quand je partais du Port, il y a des gens qui ont dit que je n’étais pas content de quitter le port. Mais c’était tout le contraire. Car, j’étais dans un milieu qui était hostile à moi. Tous les lundis à mon arrivée, je trouvais des nappes de sang le long du couloir qui mène à mon bureau. Aucun vigile ne collaborait pour savoir qui venait faire ce travail.

J’ai eu des menaces de mort au point où huit gardes du corps ont été affectés à ma protection. Quand je suis arrivé au Port, j’ai trouvé une dette de 40 milliards FCfa vis-à-vis des bailleurs de fonds, 6 milliards de dette vis-à-vis des fournisseurs et 6 milliards FCfa de découvert bancaire. Quand je partais de là, j’ai épongé des dettes, j’ai laissé les comptes avec 22 milliards FCfa en argent liquide. J’ai augmenté les primes et j’ai relevé les salaires ».

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