Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:35
Finke : « il y avait des conflits qui ont laissé des traces »

Face à la presse ce mercredi, le sélectionneur des Lions Indomptables a levé un pan de voile sur tous les aspects qui entourent la préparation de son équipe. Verbatim.

 

Bonjour à tous, Monsieur le président, moi, je suis prêt, parce qu’il ne faut pas seulement être prêt sur le plan physique, mais aussi dans la tête pour se préparer à la Coupe du Monde. Ce n’est pas seulement une Coupe du Monde, mais c’est une Coupe du Monde au Brésil.

 
 

Au Brésil, on aime vraiment le beau jeu. On aime le football comme on le voit souvent au Fc Barcelone et au Bayern de Munich. Comme on aime le football au Brésil, c’est comme cela qu’on l’aime aussi au Cameroun et c’est pour cela que je suis là.

Quand je prends cette responsabilité, je dois être sincère pour travailler sérieusement. Quand il y a beaucoup d’entraîneurs, c’est une très bonne chose, mais il faut faire attention. Moi, je suis là pour le football et rien que cela, avec tout ce qui est lié à la culture camerounaise. J’ai déjà fait quelques voyages pour découvrir les autres coins du Cameroun. Là-bas, je me suis rendu compte que tout le monde est derrière les Lions Indomptables. Ce qui nous interpelle à plus de travail.

Nous serons quatre entraîneurs Allemands à cette Coupe du Monde. Il y a Jürgen Klinsman, l’entraîneur des Etats-Unis, qui habite à 100Km de Friburg. Ottmar Hitzfeld est à 20Km de Friburg et Joachim Löw, l’entraîneur de l’Allemagne. On pourra de temps à autres nous rencontrer pour jouer aux cartes.

Pour cette rencontre, j’ai préparé quelque chose que j’aurais pu présenter par Internet. Mais, les conditions techniques ne me l’ont pas permis. Je vais commencer par les conditions de travail.

Les raisons du choix de Vitoria comme site d’hébergement des Lions Indomptables
Voici la carte du Brésil (dessinée sur un tableau qu’il déroule). Nous avons ici Natal, le lieu du premier match. Le coup d’envoi du match ce sera à 13h, et à ce moment là, on sera à 30°C. Il y a une humidité de 60%. Au mois de juin, il y pleut pendant 25 jours. Le deuxième match contre la Croatie à Malaus, ce sera à partir de 18h, avec un peu plus de 35°C. L’humidité est à 80%. Ce sera difficile. Mais, aussi difficile pour la Croatie. Il faut réfléchir un peu. Le troisième match contre le Brésil à Brazilia sera à la hauteur de Vitoria où nous serons logés. Ce sera un climat pas trop chaud. Mais pas aussi trop frais.

Pour trouver un camp de base, nous avons discuté avec beaucoup de médecins et spécialistes sur le comportement à avoir par rapport à tel ou tel autre climat. On a entendu que pour s’acclimater, il faut être là deux ou trois semaines avant le début de la compétition. C’est impossible. Tous les médecins sérieux d’Allemagne ont confirmé mon avis, qui consiste à être au lieu du match la veille pour se reposer. Les 90 minutes de jeu seront difficiles. Mais, tout le monde devra s’y adapter.

Nous avons visité Vitoria, qui était le deuxième choix. Le premier était celui pris par la Suisse, au Nord. C’est un cadre propice à la récupération entre deux matchs. La température à Vitoria est généralement à 25°C. La position du camp de base de la Croatie est la même que nous. Ils auront à parcourir les mêmes distances que nous, sinon 20 minutes de plus. On ne pouvait pas aller à Porto Allègre ou à Sao Paulo où il fait trop froid et c’est trop loin. Vitoria que nous avons choisi est le juste milieu où il ne fait ni trop chaud, ni trop froid.

Les chances du Cameroun dans le groupe A

La poule A comporte, le Mexique, la Croatie, le Brésil et le Cameroun. Le Brésil – et je vais être d’avis avec le président (Joseph Owona, ndlr) – il ne faut pas avoir trop peur du Brésil. Le Brésil est une grande nation de football que je respecte et je lui tire un coup de chapeau. Mais, il faut savoir que le Brésil est en ce moment 10ème au classement Fifa, avec l’Espagne en première position, l’Allemagne deuxième, ainsi de suite. Le Mexique, 21ème, la Croatie 16ème et le Cameroun 50ème. 50ème, cela veut dire qu’il faut faire des choses possibles. Il ne faut pas toujours avoir l’excuse pour dire qu’on est 50ème. Il y a six ou sept mois, le Cameroun était 71ème dans le classement Fifa. Il y a trois ans, en 2010, le Cameroun était 11ème à ce classement avant la Coupe du Monde en Afrique du Sud.

Je peux dire que j’ai gagné quatre matchs. A Kinshasa, c’était défaite interdite. Après, c’était à la maison contre la Lybie, défaite interdite. Après le match aller contre la Tunisie. En première mi-temps, on a fait un match incroyable. On a mal joué et en deuxième mi-temps, c’était ok, et on pouvait aussi marquer de buts. Et on a fait match nul. Le quatrième match était le retour contre la Tunisie. L’équipe a refusé la défaite, avec un tout petit peu l’esprit de gagneur, d’une équipe qui travaille ensemble.

Je suis d’accord avec le président (Joseph Owona, ndlr), pour dire qu’il y a de bons joueurs. Mais, il y avait des conflits qui ont laissé des traces. Le président a parlé du fighting spirit. Je suis d’accord avec lui. Et le football moderne a changé. Ce n’est plus le football avec un n°10 et un libéro comme on a connu longtemps avant. Aujourd’hui, le football nécessite beaucoup d’individualités et chacun doit être un très bon joueur pour mettre son talent au service de l’équipe. C’est ça le football du Barça, du Bayern de Munich. Lors des quatre derniers matchs, on a vu un peu le jeu. Pas toujours de longues balles, la possession du ballon. Le football a changé et même celui des Lions. Je ne travaille pas seul. Je suis toujours avec les joueurs et les autres personnes qui composent le staff. Et c’est aussi quelque chose de bien, parce qu’il faut toujours travailler ensemble.

On va jouer contre l’Allemagne et le Portugal en matchs amicaux. Ce sont des équipes qui sont dans le Top Ten. L’Allemagne et 2ème et le Portugal 5ème. Mais, nous n’allons pas seulement jouer contre ces grandes équipes, parce que ça peut produire de l’irritation. C’est sûr qu’après les deux matchs, on peut voir quelques manquements. Si on fait un bon match contre le Portugal, il faut confirmer contre l’Allemagne. Jouer bien une fois, ce n’est rien. C’est déjà du passé. Il faut toujours être prêt pour le prochain match.

« Le travail, c’est aussi le programme chez Volker Finke »

Il faut travailler très bien chaque jour. J’ai ici une liste de 42 joueurs que je supervise. C’est par ordre et le premier nom, avec A, c’est Aboubakar Vincent, et le dernier avec Z, c’est Jacques Zoua. Les joueurs savent qu’ils sont toujours sous contrôle à chaque match. Depuis six mois, je sais qui a joué quel temps, qui a été remplaçant, ainsi de suite. C’est un travail pour préparer quelque chose. Ce sera jusqu’en avril. Après le mois d’avril, il faut se concentrer sur ceux qui seront susceptibles d’aller au Brésil.

Il y a aussi des joueurs pour l’avenir. Mais, les deux derniers mois avant la Coupe du Monde, il va falloir se concentrer avec les 25 ou 30 joueurs retenus.

Ensuite on fera une observation et la recherche. Sur nos adversaires, nous y travaillons depuis la fin du tirage au sort. Nous avons déjà analysé les deux derniers matchs du Mexique, du Brésil et de la Croatie. Nous sommes en train de tout faire pour avoir le maximum de renseignements sur les adversaires.

La chance donnée aux joueurs locaux

En février, il y aura un stage de quatre jours pour les meilleurs joueurs locaux. C’est moi-même qui ai proposé cela. Je n’ai pas besoin qu’on me le dise. J’ai vu beaucoup de matchs. Après le match retour contre la Tunisie, je suis resté à Yaoundé pendant les dix jours qui ont suivi. J’ai élaboré le programme de préparation que j’ai laissé avant de quitter, à l’attention du président du Comité de Normalisation et au ministre des Sports. Ne pas toujours croire que je suis en Europe tous les jours pour m’amuser. J’aime le foot pour m’amuser ; mais, je fais le travail et après. J’ai écrit au ministre pour ce stage du 3 au 6 février. On verra. Il y a des gens qui s’occupent de la préparation de ce stage.

Le prochain regroupement, c’est le 5 mars et c’est confirmé, c’est le match en France contre le Portugal. En avril, intensification du travail pour les 30 joueurs, parce que le 13 mai, je dois faire une liste de 30 joueurs pour la Fifa. La Fifa aura besoin de cette liste et ce sont des joueurs qui auront besoin d’un petit repos. On tient compte d’éventuels blessés qu’on peut avoir et procéder à leur remplacement par des joueurs qui sont sur cette liste que demande la Fifa.

Le programme

Du 20 au 31 mai, on sera en stage en Autriche, avec deux matchs amicaux. On a déjà trouvé une possibilité et c’est sûr. On jouera contre une équipe de l’ex-Yougoslavie. Cela veut dire une équipe semblable à la Croatie comme la Bosnie, la Slovénie, la Macédoine, qui ont la même philosophie de jeu. Ce sera le 26 mai. Mais, il faut trouver le dernier. En Autriche, ce sera un travail très important, parce qu’au Brésil, ce sera la récupération pour attendre le prochain match. Ici, on va visiter avec une petite délégation. On jouera aussi un match contre une équipe latino américaine. Il y en a qui seront là-bas et beaucoup de fédération qui se battent pour jouer contre ces pays. Il ne faut pas être le premier avec le programme. Il faut trouver les meilleures solutions.

Le 31 mai, départ pour Mönchengladbach, pour jouer contre les allemands. Je suis un peu heureux que tout le monde va regarder le match, parce que je suis sûr qu’on aura la retransmission gratuite de cette rencontre au Cameroun. On a trouvé un accord avec les droits télé seront gratuits pour le Cameroun. Et après ce match, le 2, 3 ou 4 juin, il y aura un repos pour les joueurs. On va les libérer pour deux ou trois jours en famille. Beaucoup ont de la famille au Cameroun et certains en ont en Europe. Mais toute l’équipe devra se retrouver le 4 juin pour effectuer un entraînement ouvert au public, parce qu’avant de partir, il faut dire merci et au revoir.

Le public a été fantastique contre la Lybie et contre la Tunisie. Le public a véritablement joué le rôle de douzième joueur. On peut gagner quand tout le monde est ensemble et les joueurs doivent faire une démonstration, mouiller le maillot. Ils doivent se battre. Ils doivent être là pour le Cameroun. Je crois qu’avec des matchs difficiles, le public va se rendre compte du travail qui est fait et se mettre derrière son équipe. J’insiste que j’ai beaucoup aimé que les joueurs reviennent ici pour dire au revoir avant le départ.

Le 2 juin, départ pour le Brésil avec les 23 joueurs retenus. La Fifa veut avoir cette liste des 23 à cette date. Sur la route pour le Brésil, on va jouer un match amical contre un pays latino américain. Pour arriver à Vitoria six jours avant, pour préparer le premier match contre le Mexique, le 13 juin à Natal.

Je vous remercie.

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 20:05

Cameroun - Gabegie et blocages : Voici les ministres visés dans le message de Paul Biya :: CAMEROON

Cameroun - Gabegie et blocages : Voici les ministres visés dans le message de Paul Biya ::CameroonQuand dans son message de fin d'année, le Président Paul Biya parle des «points de blocage», des «zones de dispersion», des «doublons» et de ceux qui sont plus «préoccupés de réussite personnelle que d'intérêt général», nos sources, généralement bien informées indiquent qu'il aurait actuellement sur sa table une chemise bien fournie des faits d'armes de tous ses proches collaborateurs mêlés, à des degrés divers, à de gros scandales financiers.

«On gouverne un pays par le souffle, pas seulement par le raisonnement». Commet pour donner la preuve de cette boutade de François Mitterrand, le Président Paul Biya aurait, selon nos sources, décidé de passer à la vitesse supérieure. Aujourd'hui détenteur d'une liste de tous ceux qui sont présentés, aussi bien dans le gouvernement que dans l'administration camerounaise, comme les auteurs des zones de dispersion qui bloquent la marche de l'appareil de l'Etat, il aurait résolument décidé de combattre par tous les moyens ce mal dont souffre notre administration. Ceci, en lui administrant un vrai remède de cheval. C'est vu à travers ce prisme que son récent message de fin d'année, est qualifié de secousse prémonitoire par les sismologues du fait politique de notre pays.
 
Homme politique de tous les paradoxes, de toutes les intuitions et de toutes les audaces aussi, nos sources indiquent à cet effet qu'il aurait actuellement sur sa table toutes les meilleures cartes. Quand donc il parle de ceux qui sont « plus préoccupés de réussite personnelle que d'intérêt général », ce n'est nullement le fait du hasard. Pour ces analystes, il les connait. Selon eux, quand par exemple un ministre des Travaux publics conspué ne suscite plus de la part des responsables des entreprises des travaux publics que colère, amertume, sarcasmes et parfois mépris, c'est tout un gouvernement entier qui subit une sorte d'opprobre.
 
Quand dans certains ministères comme le Minepat ne pas débloquer les crédits à temps et ne pas respecter la réglementation et le Code des marchés publics sont devenus des handicaps rédhibitoires, surtout avec un ministère des Marchés publics qui apparaît davantage comme un goulot d'étranglement, c'est justement l'exécution du budget d'investissement public qui s'en trouve pénalisée. Et là, selon eux, il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg en imaginant les abondants et pernicieux postes de blocage qui pullulent dans les différents services du ministère des Finances.
 
Pendant que le Président Paul Biya a résolument le regard rivé vers l'émergence, pour eux également, les irréductibles et interminables réseaux de Pierre Titi (un peu le vrai cancer de ce ministère), ne rêvent que d'un Cameroun de sociétés grises où s'affaissent chaque fois devant des usagers impuissants, les distinctions entre le permis et l'inter¬dit, le moral et l'immoral. Toute l'ambiguïté de la lutte contre la corruption et l'instauration d'une bonne moralité dans le service public tient justement de cette contradiction flagrante.

Dictature prébendière

A propos de ce ministère des Finances, au cours de ces 3 dernières décennies, le gouvernement camerounais a abondamment excellé dans la multiplication des déclarations de principe pour combattre la corruption dans ce ministère. Ces déclarations sont pour la plupart du temps rationnellement conçues et porteuses d'espoir. Malheureusement, dans la pratique, elles se sont trop souvent révélées être des catalogues de bonnes intentions vite apprivoisées par des résistances insoupçonnées ayant la peau dure dans ce ministère.
 
Le simple fait pour le président de la République de les dénoncer, tant qu'un homme comme Pierre Titi est dans ce ministère, suffira-t-il à faire bouger les lignes ? Cela suffira-t-il à inculquer ce nouvel esprit du service public exigé par de nombreux usagers et les bailleurs de fonds internationaux, afin de redorer le blason de l'administration camerounaise ? La vérité ne se cacherait-elle pas dans les détails de cette indéboulonnable longévité de certains cadres de ce ministère à des postes sensibles, longévité qui a fini par mettre en place depuis des décennies un pernicieux système de corruption tentaculaire et indéracinable ? N'est-ce pas ce système qui prend résolument en otage les usagers et résiste à toute velléité de reformes, au point de contribuer à élargir aujourd'hui le fossé entre une caste de fonctionnaires au train de vie ostentatoire et le reste des Camerounais soumis, malgré les discours officiels, à la seule dictature prébendière des pourboires et des passe-droits ?
 
Il faut l'avouer: c'est ce système qui fait des émules dans toutes les strates de l'administration camerounaise. Au point où chaque agent public, malgré les incessants et redondants appels au patriotisme et au respect de l'intérêt général, fait des mains et des pieds pour intégrer le cercle vicieux. Trop aliénés qu'ils sont par la passion compulsive de l'avoir, ces agents publics n'arrivent plus à s'interroger sur le sens humain et citoyen d'une vie dominée par l'intérêt général et le bien collectif.
 
D'où ces poches de résistance qui font survivre de manière quasi-pathologique la corruption et l'appropriation du bien public dans tous les étages de ce ministère. A ce propos, paraissent donc vains tous les efforts du ministre Ousmane Alamine Mey depuis qu'il tente d'y veiller à la pratique constante des normes publiques de référence et à la bonne protection de la moralité publique contre l'irruption des passions égoïstes et individuelles.
 
Malheureusement, il est aujourd'hui difficile de sortir du catalogue des bonnes intentions avec un gouvernement où beaucoup de ministres sentent bon les siestes prises dans un hamac, un cigare de La Havane dans une main et un verre bien rempli de Veuve Clicquot dans l'autre, un parc automobile bondé de grosses cylindrées dernier cri. Or la morale du Renouveau du Président Paul Biya va radicalement à l'encontre de cet increvable cliché. Parlant justement de patriotisme et de l'intérêt général, si le Président Paul Biya n'a jamais cherché à tirer la moindre gloire matérielle ou financière de son long et prestigieux parcours politique et professionnel, s'il n'a jamais voulu tirer le moindre profit des différents postes qu'il a, de tout temps occupés, depuis près de 50 ans (aujourd'hui avec un ancien.
 
Premier ministre, un ancien ministre des Finances et 3 secrétaires généraux de la présidence de la République en prison, très prolixes en dénonciations épistolaires, on l'aurait déjà su), on ne peut pas en dire de même pour ses proches collaborateurs plus fortunés dont certains sont devenus multi-milliardaires un an seulement après avoir été nommé ministre. Il y a sans doute beaucoup de motifs pour critiquer ces jouisseurs insouciants et non patriotes qui n'assument rien et fonctionnent toujours en marge des recommandations du chef de l'Etat. Mais le hic, c'est cet épineux problème de casting.
 
N'y a-t-il pas aujourd'hui au Cameroun une ressource humaine de qualité pour que, à chaque remaniement ministériel, l'on ne nous sorte du néant que des hurluberlus pouilleux et misérables à leur nomination qui se muent en quelques mois en repus roitelets arrogants et égrillards ? Quand donc le président Paul Biya pose des questions aux Camerounais, dans son message de fin d'année, sur des questions sur les causes de l'inertie, mais c'est eux de lui demander de quelle poche de son pantalon il nous sort ses lapins...
 
Pour, répondre à toutes ces préoccupations nous espérons que la cérémonie de présentation des vœux qui a lieu demain au Palais de l'Unité sera une cérémonie d'adieu pour tous ces ministres qui ont trahi la pensée politique du Président Paul Biya.
 
Discours présidentiel: Ils sont dans le viseur de Paul Biya

  1. Philémon Yang Yunji (Premier ministre)
  2. Abba Sadou (Ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics)
  3. Mme Bakang Mbock née Catherine Louise Marinette Ngo Ndebi (Ministre des Affaires sociales)
  4. Ama Tutu Muna(Ministre des Arts et de la Culture)
  5. Mme Youssouf née Adjidja Alim (Ministre de l'Education de Base)
  6. Emmanuel Nganou Djoumessi (Ministre de l'Economie de la Planification et de l'Aménagement du Territoire)
  7. Dr. Pierre Taïga (Ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales)
  8. Patrice Amba Salla (Ministre des Travaux Publics)
  9. Pierre Hélé (Ministre de l'Environnement de la Protection de la Nature et du Développement durable)
  10. Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt (Ministre de la Jeunesse et de l'Education civique).
  11. Fernand Adoum Garoua (Ministre des Sports et de l'Education Physique)
  12. Pierre Titi (Ministre délégué au ministère des Finances)
  13. Jules Doret Ndongo (Ministre délégué au Minatd chargé des collectivités locales décentralisées)
  14. Hans Nyetam Nyetam (Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Travaux publics chargé des routes)
Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 20:02

Cameroun - Droit d'auteurs : Ndedi Eyango traîne Ama Tutu Muna en justice :: CAMEROON

Cameroun - Droit d'auteurs : Ndedi Eyango traîne Ama Tutu Muna en justice::CameroonAlors qu'il a été élu démocratiquement et dans les règles de l'art, le nouveau Pca de la Socam s'est vu refuser par le ministre de tutelle, la tête d'une structure finalement à problèmes.

On s'acheminerait, vers une autre affaire à rebondissement à la Socam, après le bouillant feuilleton de la Cmc à l'époque de Sam Mbendé.
 
Selon nos sources, «Le Prince des Montagnes», le chanteur auteur compositeur du titre a succès « You must calculer », vient de sortir de sa réserve pour intenter une action en justice contre Ama Tutu Muna pour son éviction qu'il qualifie d'illégale. Selon ses proches, le Chef de l'Etat devrait intervenir pour que cesse la «débrouillardise » dont font preuve les ministres qui se succèdent au département de la Culture. Car pour Ndedi Eyango, le droit d'auteur a désormais un persécuteur assermenté: Ama Tutu Muna.
 
C'est également le sentiment de certains artistes musiciens rencontrés dans les villes de Douala et de Yaoundé ces derniers temps. Ceux-ci prétendent qu'Ama Tutu Muna est venue les «assassiner » définitivement. Ils s'appuient majoritairement sur le fait que la ministre des Arts et de la Culture ne se préoccuperait guère du sort des artistes qui vont bientôt passer près de 8 mois sans salaire. «De quoi vivons-nous entre temps ? Est-elle au courant de notre quotidien ? Et on dit c'est notre ministre».
 
Des interrogations d'indignation et de désapprobation d'une attitude curieuse de la tutelle décidément complice de la misère des artistes musiciens, qui remettent au goût du jour l'éternel malheur qui mine le monde de la musique au Cameroun. Le célèbre Richard Bona lors de son concert en fin d'année à Douala ne va pas manquer de souligner le caractère incongru de la réaction de la ministre de la Culture qui a pourtant, elle-même supervisé les travaux du comité électoral. Depuis son arrivée en 2007 en effet, Mme Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture, aura essayé comme elle pouvait de redresser la barre laissée inclinée par le regretté Ferdinand Oyono. Malheureusement, disent certains observateurs, elle s'est mêlée les pédales sur l'épineux problème du droit d'auteur dont le dénouement n'a jamais vu le jour depuis le départ de la Sacem en 1982.

Une décision en pleine illégalité?

Déboutée à 2 reprises par la justice camerounaise sur le contentieux qui l'opposait à Sam Mbende et la Cmc, Ama Tutu créatrice de la nouvelle société Socam pour les musiciens s'est retrouvée devant la difficulté de pouvoir continuer à exister légalement sans tenir compte des décisions de la Cour suprême qui pourtant sont souveraines. Dans la précipitation et l'absence de recul, elle s'est embarquée et elle a embarqué tout le monde sur le nouveau chemin de la Socam. Un problème apparemment anodin s'introduit dans l'élaboration des textes, è savoir le problème de nationalité dans les conditions à remplir pour être Pca de la Socam.
 
Une partie des artistes présents dans la salle du palais des Congrès lors de l'adoption de ces textes demandent que soit ôtée la notion de nationalité. Ces artistes parmi lesquels on pouvait apercevoir Stephen Dayas, Albert 1er; Bayis Cooper, Simon Messanga et bien d'autres, s'appuyaient sur le fait que le droit d'auteur est un domaine purement international et universel. Car en effet, en matière de droit d'auteur dans le monde, tout spécialiste peut diriger n'importe quelle structure qui a une obédience internationale.
 
Ils prendront pour exemple le fait que le Norvégien Slim Pezzin peut très bien diriger la Sacem en tant qu'il en est administrateur et qu'il en connait les rouages, alors même que la Sacem est née en France. Pour ces artistes, c'est l'appartenance à la Socam et la résidence au Cameroun qui devraient être prises en compte. Mais leur voix minime sera à peine entendue, étouffée par ceux qui leur demandaient : « vous voulez que les étrangers viennent nous commander ici ? » Mais la bataille ce jour-là ne concernaient pas les textes, mais plutôt la mise en place rapide d'une nouvelle société de droit d'auteur, en dehors de la Cmc, alors que les convocations à ces assises parlaient bel et bien d'une réunion de la de la Cmc. Par une alchimie extraordinaire, on se retrouva en train de créer une autre société au cours de la réunion de la Cmc. Sacrilège !
 
Mais le pouvoir c'est le pouvoir. Tout est possible quand il le veut, même dans l'illégalité. Sauf que lors de la dernière élection du Pca de la Socam, on passera outre la relecture des textes, on laissera passer des candidatures reconnues officiellement comme irrecevables telles que celle de Roméo Dika qui a été frappée par le Conseil d'administration pour malversation financière. Une source précise d'ailleurs que c'est la raison pour laquelle Ama Tutu Muna va vouloir à un moment donné procéder à la révision des textes, histoire de blanchir « son candidat » qui lui-même ne va pas se cacher le jour du vote pour dire que c'est la ministre qui lui a demandé de se présenter et, ceci, Ama Tutu Muna n'en fait pas du tout mention.
 
Curieusement, aujourd'hui que l'élection est passée malgré tout, le chantage, précise une source digne de foi, renaît du même Roméo Dika qui est soupçonné d'instrumentaliser ses commandos tels que Billy Show, Le Doux Marcellin, Djene Djento et bien d'autres qui n'ont jamais dénoncé le processus électoral tant que la candidature de Roméo Dika n'était pas invalidée. Battu à plate couture, Roméo Dika qui va officiellement faire preuve de fair-play, va insidieusement faire chanter la ministre, indiquent nos sources. Ses bandes vont assiéger la Socam aux fins de ne pas laisser la nouvelle équipe travailler, pour la simple raison que ce n'est pas leur candidat qui est passé, sinon ils auraient carrément boycotté les élections en disant que les irrégularités ne leur permettent pas d'y participer.
 
Plus curieuse encore l'attitude d'Ama Tutu Muna qui se rend sur les lieux de la manif et, au ferme contre vandales, d'une autre espèce, elle s'est mise littéralement à les caresser dans le sens du poil. Quelques jours plus tard, elle cède à leur chantage en faisant suspendre Aba Oyono et plus tard Ndedi Eyango dans leurs nouvelles responsabilités. Cependant, force est reconnaître qu'Ama Tutu Muna semble ignorer les statuts même de la société qu'elle a créée. Il s'agit bel et bien d'une société civile et dont les ayant-droits sont les décideurs.
 
Nulle part dans les statuts on ne voit la possibilité pour la ministre de venir soit convoquer une Assemblée générale, de démettre un membre de ses fonctions, d'annuler une élection, ou encore de servir une mise en demeure à un Pca. Les seules voies de décisions souveraines sont celles de l'Assemblée générale. D'où vient-il donc que la ministre prenne sur elle la décision de se substituer à toute une Assemblée générale d'un domaine qui ne la concerne presque pas?

Des petits calculs

Maintenant la bête noire c'est Aba Oyono, désormais apparaissant comme un empêcheur de faire progresser les intérêts de la coalition mystico financière. Des sources dignes de foi indiquent en sourdine que la ministre et Roméo Dika appartiennent à un même cercle ésotérique et ne peuvent pas laisser passer autre personne que ce qui arrange leurs intérêts. Par ailleurs, nous avons déjà suffisamment évoqué la visée des dividendes attendues chez les opérateurs de téléphones mobiles, négociées par Roméo Dika et le syndicat des artistes (Sycamu) au nom de la Socam. Maintenant qu'ils ne sont pas élus, Roméo et son syndicat n'ont pour autre issue de sortie que de bafouer les élections auxquelles ils ont participé sans problème.
 
Mais que ce soit la plainte contre la ministre des Arts et de la Culture, la suspension d'Aba Oyono et Ndedi Eyango, ou encore les calculs financiers de Roméo Dika, les artistes ne sentent pas sortis de l'auberge de leur misère. Aux dernières nouvelles, la ministre se serait rapprochée hier des administrateurs de Ndedi Eyango pour calmer un peu les ardeurs du Pca dont la plainte demeure au Tribunal de première instance. Qu'a-t-elle dit aux administrateurs ? Va-t-elle revenir sur ses pas ? Ou alors c'est encore une manière de tourner tous les camps dans la même farine. On ne perd rien à attendre.

P
Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 19:58
Desperately seeking half-breeds

‘Oh, Meg. Shall we ever learn to talk less’ ? (E.M. Forster, Howards End)

 

The hunt is on for any ballplayer on European playgrounds loosely related to anything Cameroonian. The making of the national side for yet another futile attempt on the World Cup front demands a hard reality check. Faced with a dearth of talent back home, the entire nation of Cameroon is spurring on football governing authorities to convince any fledging bi-national star or half-breed to join the Cameroonian squad.

 
 

This is nothing new, of course. For over a decade now, we have principally relied on hired guns, admittedly of Cameroonian stock. The situation is simply now getting a little bit ridiculous. When you look harder, the last international game we played in Yaounde could very well have been dubbed Tunisia v. Rest-of-The-World.

Let’s do the maths. Of the thirteen or so men who squarely and fairly beat Tunisia in Yaounde, none of them can exhibit a record of ever playing amateur or professional football in a significant way in Cameroon ; three or four got some professional training in a national sports academy ; over 80 per cent of them carry foreign passports and pay taxes abroad ; a fair number of them could not say ‘hello’ in any Cameroonian language.

All that is tilly-fally, isn’t it ? Perhaps. What is significant though is that the bona fide stars of the Cameroon squad, - Mr. Eto’o, Mr. Chedjou, Mr. Nkoulou, Mr. Makoun and Mr. Song to a lesser extent – are all Cameroonian-born and raised. They ply their trade with foreign passports on foreign soil. We have no qualms about that. Since there is no backup or replacement in sight back home, we have been forced to hire abroad. But the fact is that none of the ballplayers we have hired was likely to crack a first team spot on the national side of their respective native countries. My take is that they would not have joined us if they had a solid chance to play for Germany or France.

Mr. Itandje, to name only one, looked down on us scores of times and only accepted to play for us when all his hopes of ever playing for France were dashed. True, Mr. Itandje has performed beautifully, but he will never be another Thomas Nkono. Mr. Matip, Mr. Assou-Ekotto, Mr. Choupo-Moting and other imports are not on the same footing as Mr. Eto’o or Mr. Makoun, and will certainly never get close to the great homegrown strikers and midfielders we were blessed with.

Why are we then gunning for Mr. Ntep, Mr. Umtiti or Mr. Ngando, who are just o.k. ballplayers ? Why spend all our energy and lots of money in search of very ordinary footballers when we have been known to blabber about being a great nation of football ? We talk a lot, don’t we ? But the hard truth is that ordinary players in Europe are far better than anything we can expect from home. That alone should put our legendary yap to silence.

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 19:53

ANCE::POLITIQUE

FRANCE - AFFAIRE DIEUDONNE MBALA MBALA : LA JUSTICE FRANÇAISE GLISSE UNE QUENELLE A MANUEL VALLS :: FRANCE

FRANCE - AFFAIRE DIEUDONNE MBALA MBALA : LA JUSTICE FRANÇAISE GLISSE UNE QUENELLE A MANUEL VALLS Au lendemain du jour où Manuel Valls qui sous la pression des lobbies de la pleurniche à décidé de la mort sociale de Dieudonné Mbala Mbala  et la fin du sarcasme a été accueilli à Rennes dans le Nord Ouest de la France par un bal de quenelles,  geste qui signifie simplement la main dans le rectum, le Tribunal administratif de Nantes vient de s’en mêler en glissant une quenelle à ses adversaires, une victoire pour la liberté d’expression qui honore la France.

 

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 19:47


 

 

Communiqués
Vatican / Côte d’Ivoire

VATICAN, Saint-Siège, 9 janvier 2014/African Press Organization (APO)/ — Le Saint-Père a reçu ce matin :

M.Séverin Mathias Akeo, Ambassadeur de Côte d’Ivoire, pour la présentation de ses lettres de créance.

Le Cardinal Stanislaw Rylko, Président du Conseil pontifical pour les laïcs.

Mgr.Carlos José Nañez, Archevêque de Córdoba (Argentine), accompagné de son Auxiliaire Mgr.Pedro Torres.

M.Nicola Zingaretti, Président de la Région Latium (Italie).

M.Ignazio Marino, Maire de Rome (Italie).

M.Riccardo Carpino, Commissaire extraordinaire de la Province de Rome (Italie).

 








Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 19:46

eroun,Appel Urgent:Arrestation et incarcération à la prison centrale de Bafoussam de M. Mowha Franklin :: CAMEROON

Mowha Franklin:Camer.beLe 08 Janvier 2014 : Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale a été informé de l’arrestation de M. Mowha Franklin, Défenseur des Droits de l’Homme, Président National de FFCI (Frontline Fitghters for Citizens Interests), incarcéré à la Prison Centrale de Bafoussam (Ouest-Cameroun) après avoir été déferré au Tribunal Militaire de cette ville par la Brigade de Gendarmerie Territoriale de Bangangté. Depuis la création de l’association FFCI (Frontline Fitghters for Citizens Interests) qu’il dirige,

M. Mowha Franklin n’a jamais cessé de dénoncer au niveau supérieur les mauvais trafics des autorités administratives et traditionnelles de la région Ouest, notamment les tortures et autres exactions du chef Supérieur Bangangté contre les Bororos.

Le 04 Décembre 2013, M. Mowha Franklin est immobilisé à la Brigade Ter de Bangangté (Chef lieu du département du Ndé) alors qu’il rendait visite dans cette unité militaire à M. Nouyep Serge, un membre du Mouvement des Paysans du Cameroun (M-PAC) à Bangangté qui était en garde à vue pour une affaire d’abus de confiance passée en justice et pour laquelle il a dû gager un de ses biens, un camion d’une capacité de 5 Tonnes en l’occurrence.

Les dénonciations de M. Mowha Franklin ne sont pas bien vues de certaines autorités administratives au solde du Chef Supérieur Bangangté. Ainsi, dès sa garde à vue le 04 décembre dernier, le commandant de la Brigade Ter a aussitôt informé le Chef Supérieur Bangangté de la détention dans ses locaux de M. Mowha Franklin. S’en suivra une bastonnade publique dans la cour de la Brigade Ter ordonnée par les autorités administrative de la dite Brigade et le Chef Supérieur Bangangté. Au cours de laquelle ils ne cesseront de lui dire : « d’aller à Bamenda chez lui faire ses dénonciations », et que cette bastonnade : « lui apprendra à bien se tenir ».

De source proche du dossier au Tribunal Militaire, trois chefs d’accusation pèsent sur M. Mowha Franklin à savoir :

* La destruction de biens publics ;

* L’Outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions ;

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) :

S'inquiète de la recrudescence des menaces qui pèsent sur les Défenseurs des Droits Humains et leurs collaborateurs en Afrique Centrale et au Cameroun en particulier,

Demande :

* Aux autorités camerounaises de prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour la libération sans condition de M. Mowha Franklin dont le transit par la justice militaire n’est aucunement justifié.

Cameroun-Région du Littoral-Ville de Douala -En face SGBC Bali - Derrière la Station Total -1e Villa Portail Maron

N° de récépissé : 6321/2010/RDDA/C19/BAPP

Statut d’Observateur auprès de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples(CADHP)

B.P. 2863 Douala-Cameroun –Tél. B.: 00237 33 42 64 04 – Mob. : 00237 96080273

Email: redhac.executifddhafricentrale@gmail.com - Site Web: www.Redhac.org

Exige:

* Qu’ une enquête exhaustive, indépendante, impartiale soit menée quant aux faits décrits ci-dessus, afin d'identifier les responsables, les traduire devant un tribunal indépendant, conformément aux lois et règlementations de l’Etat du Cameroun et des instruments nationaux et régionaux, pénales, civiles et/ou administratives prévues par la loi Camerounaise en matière de la lutte contre la torture, les actes inhumains dégradants et des arrestations arbitraires.

Le REDHAC demande à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) et au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies d’intervenir urgemment auprès des Autorités Camerounaises afin qu’elles se conforment aux instruments régionaux et internationaux relatifs aux Droits des Droits Humains des Défenseurs librement ratifiés par l’Etat du Cameroun.

Pour toutes actions urgentes, Veuillez contacter :

Premier Ministre : Philémon YANG :

Tél. : (+237) 22 23 92 54 / 22 23 57 60 / 22 23 57 50 / 22 21 00 42

Fax : (+237) 22 23 57 65

Ministre Délégué à la Présidence de la République, chargé de la Défense : Edgar Alain MEBE NGO’O

Tél. : + 237 22 22 15 24.

Fax + 237 22 23 59 71

Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Laurent ESSO

Tél. : (+237) 22 23 55 56

Fax : (+237) 22 23 55 59

Secrétaire Général de la Présidence de la République : Ferdinand NGOH NGOH

Tél. (+237) 22 20 04 55.

Fax : (+237) 22 22 08 70

Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation : SADI René Emmanuel

Tél. : (+237) 22 23 10 56

Fax : (+237) 22 22 63 32

Délégué Général à la Sûreté Nationale : Martin MBARGA NGUELE

Tél. : (+237) 22 20 30 93 / 22 20 22 80

Fax : (+237) 22 21 00 69

© Correspondance : Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC)
Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 19:43

 


s

Le multi-récidiviste Roger Milla

 

L’Ambassadeur itinérant demande le recrutement d’un entraîneur dit "de haut niveau" à moins de sept mois du coup d’envoi du Mondial 2014. Une initiative qui viendrait casser la dynamique et l’état d’esprit de groupe impulsée par le nouvel encadrement technique dirigé depuis mai par l’Allemand Volker Finke, cité récemment par France Football parmi les dix meilleurs coaches de son pays.

 
 

Il aurait mieux fait de se taire. A peine le tirage au sort de la 20e Coupe du monde de football effectué, Albert Roger Milla a estimé que le Cameroun a son destin en main, mais devrait quand même s’assurer d’avoir un sélectionneur à sa hauteur. Selon lui, Finke ne peut aider les Lions puisqu’il n’a pas dirigé d’équipe durant les quinze dernières années. Il espère voir l’arrivée d’un coach d’envergure pour cette compétition.

Roger Milla se comporte exactement comme tous les apprentis sorciers qui troublent sans arrêt le calme et la sérénité de leur contrée enclavée. Comment peut-il, à moins de sept mois de la phase finale d’une compétition aussi importante que le Mondial, vouloir induire le peuple et les autorités camerounaises en erreur en demandant le recrutement d’un nouveau coach ?

Une demande douteuse dans la mesure où Volker Finke a réussi, avec brio, dès sa première tentative, à qualifier le Cameroun pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. La rigueur du technicien allemand a permis aux Lions indomptables de retrouver une certaine sérénité et la stabilité nécessaires pour venir à bout, tour à tour, de la République démocratique du Congo, du Togo, de la Libye et de la Tunisie, dans le cadre des éliminatoires du Mondial brésilien.

Même si le public l’a adulé en tant que joueur, le Vieux Lion commence véritablement à agacer avec ses sorties médiatiques indignes d’une personnalité de son rang. Au lieu de s’attaquer aux problèmes réels du football camerounais, il fait preuve de mauvaise foi en voulant dénigrer systématiquement tous les entraîneurs étrangers recrutés au Cameroun. Il a certainement oublié qu’en 1990, quand il a permis aux Lions indomptables d’atteindre pour la première fois les quarts de finale de la Coupe du monde en Italie, c’était sous l’encadrement de Valery Nepomniachi, un coach sans palmarès et totalement inconnu.

En clair, un changement de staff à quelques mois du Mondial serait un vrai suicide. Tout ce qu’il faut aux Lions indomptables, c’est un programme de préparation sérieux, avec des sparring-partners de poids et une discipline de fer dans les rangs et non des polémiques stériles. Le plus dur est à venir et il va falloir s’organiser, se préparer. Comme le disait le Pr Joseph Owona après la qualification du Cameroun le 17 novembre contre la Tunisie, « il s’agit de monter une équipe capable, avec une équipe dirigeante capable, faire des matchs amicaux, avoir un programme cohérent de préparation ».

Le comportement de Roger Milla n’étonne à vrai dire personne. Il a ainsi pris l’habitude de créer des polémiques à la veille de chaque Coupe du monde. Pour ne revenir qu’en 2010, à, dix jours du début de la compétition, il avait déstabilisé toute l’équipe camerounaise à travers des critiques virulentes à l’encontre de Samuel Eto’o. Il estimait que le capitaine des Lions indomptables avait apporté beaucoup à Barcelone et à l’Inter Milan, mais « jamais rien à l’équipe du Cameroun ».

En outre, nul ne saurait comprendre cette attitude affichée par l’Ambassadeur itinérant. Il veut un entraîneur qualifié alors qu’il promettait il y a quelques mois, de « tabasser » tout coach blanc qui viendrait à mettre ses pieds au Cameroun pour remplacer son ami Jean Paul Akono. Une bourde monumentale qui peut être qualifiée de geste de xénophobie et de racisme grossier. L’image du Cameroun est une nouvelle fois salie à cause d’un homme accusé déjà d’avoir provoqué le départ du coach Pierre Lechantre, excellent technicien qui gagnait tous ses matches par des scores de 3 buts à 0 au moins et qui fût sacré champion d’Afrique 2000 avec le Cameroun face aux Supers Eagles du Nigeria. Et c’est cette acte soutenue par le ministre d’antan, qui a précipité la déscente aux enfers du Cameroun. Que l’on se souvienne de la prestation honteuse au mondial 2002 au Japon.

Roger Milla est donc un récidiviste qui avait également eu maille à partir avec Otto Pfister qui fût malgré tout vice champion d’Afrique en 2008. Pour lui, le meilleur coach, c’est son ami Jean Paul Akono. Peut-être bien. Mais puisqu’il reproche à Finke de ne pas avoir coacher depuis plus de quinze ans, avant la reprise en main des Lions Indomptables, il devrait appliquer la même logique à son ami.

Roger Milla aurait donc mieux fait de se taire. Ce d’autant plus que chez les peuples bantous (il en fait d’ailleurs partie), la parole des sexagénaires est quelque chose de sacrée. La distraction Milla est bel et bien terminée.


Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 19:42

eroun - Recrutement militaire : Comment on entre dans l’Armée au cameroun :: CAMEROON

Cameroun - Recrutement militaire : Comment on entre dans l’Armée au cameroun::Cameroon4850 est le nombre de places que le ministre de la Défense propose aux Camerounais âgés de 18 à 23 ans qui désirent servir dans les forces de défense.

Les jeunes badauds qui vous assaillent aux feux rouges de Yaoundé ont du flair. Par dizaines, ils se faufilent entre les voitures pour proposer des photocopies des communiqués du Mindef. Le ministre de la Défense a en effet publié le 23 décembre dernier deux communiqués de presse lançant des concours de recrutement dans les forces de défense. Des places sont offertes par recrutement ordinaire ou par concours pour : 400 élèves sous-officiers des armées ; 2350 recrues ; 300 élèves sousofficiers de gendarmerie et 1800 élèves gendarmes. 

Les candidats à ces concours et recrutements doivent être nés entre le 1er janvier 1996 pour les plus jeunes et le 31 décembre pour les plus âgés (18 ans minimum, 23 ans maximum). Ils doivent présenter un extrait de casier judiciaire vierge de toute condamnation. Etre célibataire sans enfant à charge. Leur moralité ne doit souffrir d’aucune suspicion. Ils doivent, si ces premières conditions sont remplies, satisfaire aux épreuves sportives, intellectuelles et médicales prescrites : avoir une taille minimale de 1,66 mètre pour les garçons et de 1,60 mètre pour les filles ; être titulaire du probatoire ou du Gce Advanced Level ou d’un diplôme équivalent pour les candidats aux concours des sous-officiers et être titulaire du Bepc, du Gce Ordinary Level obtenu en quatre matières ou d’un diplôme équivalent pour les candidats aux recrutements ordinaires dans la gendarmerie et dans les armées. 

Les candidats qui auront satisfait à ces conditions doivent déposer leurs dossiers de candidatures dans les états-majors des légions de gendarmerie du lieu de leur résidence ou aux postes de commandement des secteurs militaires terrestres du lieu de résidence du candidat. La date limite du dépôt des dossiers est le 31 janvier 2014 à 15h30, pas plus. Les dossiers doivent comporter invariablement : Une demande manuscrite timbrée à 1000FCfa, signée du candidat et adressée au Mindef ; une copie d’acte de naissance datant de moins de trois mois ; une copie certifiée du diplôme ; une attestation de présentation de l’original du diplôme ; un curriculum vitae signé du candidat ; une fiche de renseignements dûment remplie ; quatre photos 4x4 en couleur et sans coiffure ; un certificat de nationalité camerounaise délivré par les services compétents ; un extrait de casier judiciaire datant de trois mois délivré par un magistrat ; un certificat de célibat ;une enveloppe timbrée à 500 FCfa à l’adresse du candidat. 

Pour leurs frais de concours les candidats doivent ajouter à leur dossier de candidature : Un reçu de versement de la somme de 15.000FCfa à payer auprès du chef de bureau administratif et financier du secteur militaire ou du chef Bafl de la légion de gendarmerie selon qu’on veut être sous-officier des armées ou de la gendarmerie nationale ; un reçu de la somme de 10.000 FCfa à payer après du bureau administratif et financier du secteur militaire ou auprès du Bafl de la légion de gendarmerie, pour les candidats au recrutement ordinaire ou pour les candidats poour le recrutement des élèves gendarmes.

 
Partager cet article
Repost0
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 19:40

 

 

Un cours magistral pour l’Ambassadeur Roger Milla

 

Après la qualification des Lions Indomptables pour le mondial brésilien, Son Excellence Roger Albert Milla s’était commis dans une interview réclamant le limogeage immédiat de Volker Finke : "Qui le connaît ? C’est dans les médias, c’est par vous les journalistes que j’ai écouté ce nom la première fois de ma vie. J’ai même demandé à des amis et des anciens coéquipiers qui m’ont dit qu’ils ne le connaissent pas. J’ai appris qu’avant la sélection nationale du Cameroun, il n’avait plus entraîné une équipe de D1 comme de D2 depuis au moins 20 ans".

 
 

"C’est ce genre d’entraîneur que vous voulez pour le Cameroun ? Mais soyons quand même sérieux. Je vous l’ai dit, il suffit aux Lions indomptables pour passer au second tour, une bonne préparation avec un staff technique à la hauteur des attentes".

La Fédération se sent bien avec Volker Finke

C’est dans des termes on ne peut plus clair que le Président du Comité de Normalisation a décris le personnage et le professionnalisme de son sélectionneur. Sans le nommer, il s’est directement attaqué aux propos qu’a tenu le Joueur Africain du siècle il y a un mois.

"J’ai lu également des tonnes de choses qui concernent l’entraîneur. Qu’il n’a jamais entraîné et vous avez aussi lu. J’ai lu que nous devons recruter Mourinho. Moi, je n’ai jamais négocié avec ce monsieur-là pour le recruter. Là également, nous voulons la sérénité. Je crois savoir qu’il faut connaître les gens. Monsieur Volker Finke, je dois vous dire, la fédération se sent bien avec vous. Et pourquoi ? Vous nous avez fait gagner ces matchs de qualification avec manière. On a vu des Lions avoir un fond de jeu. On voudrait que ça continue de cette manière. Monsieur Finke, je dis, le comité se sent bien avec vous. Vous parlez d’ailleurs un très bon français. Vous êtes d’ailleurs professeur et c’est ce qu’on oublie souvent et c’est une très bonne chose pour la communication. Monsieur Finke, peut-être le Camerounais ne le savent et voudrais qu’ils le sachent aujourd’hui. En Allemagne, vous avez fait venir plus d’une trentaine de camerounais à Friburg pour jouer. Monsieur Finke, je peux dire encore une chose qui va étonner. A la prochaine Coupe du Monde, il y a trois (sic) entraîneurs Fribourgeois. Les Etats-Unis, l’Allemagne et le Cameroun. Ça ne peut pas totalement être un accident. Et comme ça ne peut pas être totalement un accident, nous préférons cet accident-là. Nous ne pouvons pas chaque fois qu’il y a une Coupe du Monde, aller au pas de course, ramasser quelqu’un quelque part pour laisser celui qui nous a qualifiés pour dire, c’est vous qui nous amenez à la Coupe du Monde. Et je dois le dire autant que cela se sache. Monsieur Redon, certains s’en souviennent. Est-il revenu au Cameroun après le match de Dakar ? Il a fui. Je dis fui en toute vitesse. Monsieur Leguen est-il revenu au Cameroun après l’Afrique du Sud en 2010 ? Là, rien. Alors, mieux vaut avoir un diable qu’on connaît qu’un ange qu’on ne connaît pas. Nous allons continuer avec monsieur Finke et cela va se faire comme ça. Il nous a qualifiés et on demande simplement aux Camerounais de le soutenir. C’est tout. Mettre une fleur dans le bouquet. Moi, je ne me connais même pas beaucoup en football. Mais de temps en temps je fouille aussi un peu. J’ai quand même lu un document de France Football qui classe ce monsieur parmi les dix meilleurs entraîneurs Allemand depuis 10 ans. Vous pouvez allez le vérifier. Alors, je voudrais dire aux Camerounais, que pour qu’on ait une bonne préparation, dans la sérénité, soutenez également votre entraîneur. La préparation est déjà sur pied. Nous avons l’Allemagne. Nous avons le Portugal. Certainement, nous allons avoir une équipe latino-américaine. Nous allons jouer ces matchs et notre équipe ira au Brésil avec deux pieds et une balle ronde comme tout le monde"

Partager cet article
Repost0