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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:57

En cinq années d’existence, cette solution initiée par une entreprise de la place a gagné du terrain. Avec une expansion annoncée dans la zone Cemac.

Le staff dirigeant de l’entreprise financière Express Union a rencontré la presse camerounaise à Yaoundé, dans les locaux de sa direction générale. Au-delà de l’ouverture d’une nouvelle agence Vip à Douala et de la remise des lots aux gagnants du second tirage de la tombola 2012, le directeur général d’Express Union a tenu à faire connaître davantage le service du transfert d’argent par téléphone instauré au Cameroun depuis quelques années et son ambition de conquérir le marché de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac).

C’est en effet depuis décembre 2008 que le service « Mobile » d’Express Union a été introduit au Cameroun. Les clients peuvent y souscrire, sans frais, et effectuer des transferts d’argent à travers le pays via leurs téléphones portables. Une innovation technologique complétée par la mise à la disposition du public de l’application Java qui lui permet d’effectuer les opérations de manière encore plus facile.

Plus de 200 000 souscriptions

Et les résultats sont probants. Si le service a tardé à prendre de l’ampleur, il est aujourd’hui utilisé à de grandes proportions. De 477 souscriptions en 2010 à quelque 213 000 au début de cette année. Tous utilisateurs bénéficient en plus des services d’une équipe d’assistance technique pour toutes les difficultés qu’ils pourraient rencontrer dans l’usage de ce transfert par téléphone ; tous des techniciens ayant suivi des stages de perfectionnement en Inde chez le partenaire de l’entreprise financière.

Bien entendu, il existe dans le pays d’autres entreprises qui mettent à la disposition des consommateurs la possibilité d’effectuer les transferts d’argent via leurs téléphones portables, autant les entreprises de téléphonie mobile que les entreprises financières où s’effectuent les transferts classiques d’argent à travers le pays. Mais, « si le service Express Union mobile prend le dessus sur ceux de nos concurrents, c’est parce que quel que soit votre opérateur de téléphonie mobile, vous pouvez envoyer et recevoir de l’argent en toute sécurité, discrétion et rapidité », pense le Dg Chares Nghoguo.

Conquérir la Cemac

Et les ambitions de l’entreprise vont encore plus loin. Les patrons d’Express Union ont en effet annoncé que pour accentuer toutes ces qualités, un portail Ussd (données de services supplémentaires peu structurées) sera ouvert dans les prochains jours. Et après le Cameroun, « nous envisageons également le lancement du service Express Union mobile au Gabon », annoncent les dirigeants de l’entreprise. Ce qui cadre déjà avec son expansion dans la zone Cemac depuis quelques années. A ce jour, plus de 547 guichets ont déjà été créées dans la sous-région avec les agréments de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac).

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:55

L’information sur le retour de l’ancien directeur général de la Société nationale des Etenga du Cameroun (Snec) - excusez du lapsus - de l’ancien directeur général de la Société nationale des Eaux du Cameroun (Snec) est aujourd’hui confirmée par différentes sources. C’est en effet le 16 avril dernier que Clément Obouh Fegue est arrivé à Yaoundé, en provenance de la France. Une fois dans la cité capitale qu’il a quittée il y a 2 mois, l’ex-Dg ne s’est pas encombré de scrupules pour installer ses quartiers à Etoa Meki où réside son épouse.

Alors question : pourquoi le patriarche n’est-il pas allé dans son domicile du quartier Omnisports ? Dans le cercle des rares personnes qui lui rendent visite, l’on n’est pas du tout avare en confidences. L’on indique que Clément Obouh Fegue aurait engagé d’importants travaux de réfection de sa cossue résidence. Faux rétorquent certaines de ses fréquentations qui jurent la main sur le coeur que le patriarche est très mal en point et serait même sur une chaise roulante. Une information qui fait plutôt sourire ses détracteurs qui estiment plutôt que « Anyu Etenga » est un petit vieux très malin qui voudrait donner l’impression à ses visiteurs qu’il est très malade. Question d’échapper à la menace du Tribunal criminel spécial qui plane sur sa tête comme une épée de Damoclès.

L’on se souvient que c’est depuis l’époque d’Edouard Akame Mfoumou que le patriarche d’Akok-Bekoé est mouillé dans une affaire de 195 millions de Fcfa qui représentent le reliquat des fonds évalués à plus d’un milliard qu’il avait entrepris de payer à 3 sociétés françaises et suisses. En réalité, les sources proches de ce dossier indiquent que ce sont des sociétés écrans qui appartiennent à l’ancien Dg de la Snec.

Ce sont les responsables français de la Bicec qui avaient découvert le pot aux roses à partir de Paris. Au moment où l’on annonce Clément Obouh Fegue parmi les sénateurs à nommer par Paul Biya, l’on se demande s’il dispose désormais des ressources pour rembourser. Si oui, son état de santé lui permettrait-il d’assurer cette fonction ? Des questions et encore des questions…

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:54

PARIS, France, 26 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, effectue un déplacement à Bamako les 26 et 27 avril.

Il participera, à cette occasion, au forum des acteurs de la société civile malienne sur le développement et la sortie de crise au Mali. Cette réunion est organisée dans le cadre de la préparation de la Conférence internationale des donateurs pour le développement, « Ensemble pour le renouveau du Mali », que présideront conjointement l’Union européenne et la France le 15 mai à Bruxelles.

Ce déplacement permettra également de faire un point sur la reprise de l’aide française au développement au Mali. Afin de répondre aux besoins d’urgence des zones libérées en matière d’accès aux services de base, M. Canfin signera trois conventions de financement pour un montant total de 2,04 millions d’euros. Ces trois conventions permettront le financement par l’Agence française de développement de programmes de remise en état des réseaux d’eau et d’électricité dans les villes de Mopti, Tombouctou et Gao.

M. Canfin annoncera également la contribution de la France au financement du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala pour un montant de 39 millions d’euros. Cette nouvelle infrastructure, financée également par l’Union européenne et la Banque mondiale, permettra à un million de Maliens d’accéder à une eau potable de qualité.

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:51

Belgique: L'association HEKOK va primer les meilleurs élèves des lycées de Ndikinimeki, Nitoukou et Yingui.

Belgique: L'association HEKOK va primer les meilleurs élèves des lycées de Ndikinimeki, Nitoukou et Yingui.La réunion mensuelle de l'association HEKOK des Banen du Benelux s'est tenue le samedi 27 avril 2013 à 16h au N° 37,  Rue de la Procession  d'Anderlecht à Bruxelles; laquelle a été dirigée  par Jonas Beleho, Président en exercice de cette association. La prise de connaissance des événements heureux et malheureux a été le premier point à l'ordre du jour.

S'agissant des événements malheureux, l'ensemble des membres a observé une minute de silence pour  la  mémoire du père de Oumben Franky, décédé le 11 avril 2013 à Yaoundé des suites de maladie. L'association  n'a ménagé aucun effort pour l'assister financièrement et moralement en cette rude épreuve. 

Les modalités d'aide financière en cas de perte d'un parent ou d'une personne importante ont été invoquées et l’assemblée générale a décidé ce jour de les réaménager. À compter du 27/04/2013, le stage d’attente de 6 mois commence le jour où le membre aura versé la totalité de ses 300€ à la base de la caisse de solidarité. Le règlement intérieur doit être mis à jour pour tenir compte de cette nouvelle disposition.

L'inscription des nouveaux membres  et la mise à jour des différentes caisses étaient au troisième point de l'ordre du jour. Luc Kidoum a été enregistré comme nouveau membre de l'association HEKOK, laquelle en cette occasion, a reçu la visite du frère Théophile Foyen actuellement en mission aux Pays-Bas et venant des USA. Certains membres ont procédé à la mise à jour de leur caisse de solidarité et l'Assemblée Générale s'est félicitée de ce que tous les membres se soient acquittés de leurs différentes cotisations  et dettes vis-à-vis de  l'association.

L'École de devoir, naguère instaurée au sein de l'association HEKOK,  attire de plus en plus de volontaires, de sympathisants et d'élèves. Ainsi, tous les mercredis de 14h à 16h, Jonas Beleho se mettra à la disposition des élèves pour le cours de Mathématiques. Tous les derniers samedis du mois à partir de 14h, avant la tenue de la réunion mensuelle, un cours du Tunen et du Néerlandais sera respectivement dispensé par Paul Otam et Anne Flore Imbep. C'est dire que cette association est soucieuse du bien-être et de l'épanouissement tous azimuts des jeunes qui sont le fer de lance de la Nation.

Le projet d'une bibliothèque et des bourses pour les élèves méritants des établissements scolaires des arrondissements de Ndikinimeki, Nitoukou et Yingui figure au nombre des priorités de l'association HEKOK. Un projet novateur et salvateur qui a rencontré l'assentiment de tous les membres. C'est ainsi  qu'une enveloppe de 200 euros sera allouée aux meilleurs élèves des premiers cycles des lycées de Ndikinimeki, Yingui et Nitoukou. Concernant la bibliothèque, des contacts sont en cours entre l'association et les autorités municipale et administrative desdits arrondissements, en vue de l'acheminement d'un stock important d'ouvrages.

La cotisation de la tontine et de la caisse d'épargne est intervenue après la souscription de certaines familles à l'assurance vie. Cette étape devrait aussi précéder le traditionnel plat de Hekok exquis, comme quoi, tout est bien qui finit bien. La prochaine réunion aura lieu le 25 mai 2013 au même endroit et à la même heure.

 

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:49

Elanga, Pascal Ekodo, Biwolé, tous originaires d’Akonolinga, sont sortis de leur cellule par le toit.

Trois condamnés à mort se sont enfuis dimanche de leurs cellules d’où ils étaient détenus à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Selon des informations recueillies auprès des sources pénitentiaires, le commandant du peloton des gardiens avait fait en début de soirée, un tour pour se rassurer que tout était en place, avant de quitter les lieux. On s’apercevra plus tard, que la sentinelle de service n’était pas à son poste au moment de l’évasion.

Ceux qui jusqu’à ce jour restent introuvables se sont échappés de leur lieu de rétention aux environs de 1h du matin. A croire le témoignage des gardiens de cette prison corroborés par ceux des riverains, il y aurait eu une coupure d’électricité à cette heure là.  « Ils ont profité de la coupure d’électricité pour se tirer. C’est  pendant la ronde de ce matin que nous nous en sommes rendu compte » soutient notre source qui explique que c’est par le mur arrière qui donne directement à la nouvelle route Kondengui que ces détenus se sont octroyés la liberté. D’après des indiscrétions, ce trio serait constitué de deux condamnés à mort et d’un condamné à 10 ans d’emprisonnement.

Hier, dimanche et jour de visite, il a plu des cordes. Des visiteurs se bousculent sous l’oeil vigilent d’un important dispositif sécuritaire. On remarque quelque policiers entrer dans un véhicule qui démarre aussitôt.  Près de 30 gardes chiourmes montent la garde l’oeil mauvais et armes au poing pour certains. Il est strictement interdit à tout  automobiliste de garer son véhicule devant cet établissement pénitencier. « De nombreuses autorités ont fait le tour ici ce matin. Le ministre d'Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux vient de s’en aller » ajoutera  notre source qui indique que des mesures ont déjà été prises pour retrouver la trace de ces fugitifs.

On se souvient que le 08 mars dernier, Kohl Nassah Emmanuel Difon, alias Ndengue Achille Thierry, écroué à la prison centrale de Yaoundé depuis le 11 août 2011 pour vol à mains armées et complicité d’assassinat, détention et ports illégaux d'armes et munitions, recel, faux et usage de faux, usurpation de titre et évasion  s’est échappé de cette même prison de Kondengui.

Des rumeurs estiment  qu'il se serait évadé après avoir réussi à soudoyer à coup de dizaines de millions de Fcfa, les principaux responsables de ce pénitencier Au sortir de cette évasion Christophe Elobo Ateba, gardien des prisons en service à la prison centrale de Yaoundé et  Geslin Désiré Olinga Olinga, intendant principal des prisons, précédemment Adjoint au chef de service administratif et financier à cette même prison ont été suspendus pour une durée de trois mois. Le  ministre d'Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux les accuse de violation de consignes ayant entraîné l'évasion d'un détenu.

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:47

Le Collectif républicain du Football camerounais (Crefc) vient d’adresser au président de la République une motion de soutien à la suite de son rôle capital dans la libération des otages français.

Considérant l’implication personnelle, méthodique, constante et efficace de S.E. Paul Biya, Président de la République du Cameroun, Chef de l’Etat, dans le processus ayant abouti à la libération le 19 Avril 2013 des sept (07) otages Français enlevés à Dabanga dans l’Extrême Nord le 19 février 2013,

* Considérant les dividendes politiques, socio-humanitaires et diplomatiques que le Cameroun a pu capitaliser suite à cet acte exceptionnel,

* Considérant la synergie et l’action conjointe, remarquable dont ont fait preuve les Présidents Paul Biya, Jonathan Goodluck et François Hollande dans la mise en oeuvre et l’aboutissement heureux de cette opération,

* Nous, membres du Collectif Républicain du Football Camerounais (Crefc), exprimons au Chef de l’Etat, S.E. Paul Biya, notre très grande satisfaction, suite à la libération des sept (07) otages Français détenus au Nigéria.

* Par la même occasion, Nous, membres du Collectif Républicain pour le Football Camerounais remercions S.E. M. Paul Biya pour sa grande sagesse, la discrétion de son action qui ont conduit au dénouement heureux de cette opération,

* Réitérons notre soutient inconditionnel au Chef de l’Etat pour l’implémentation des idéaux de la politique de paix, de justice, d’équité et d’humanisme qu’il mène avec doigté, dextérité, perspicacité et sagacité à la tête de notre pays depuis le 06 Novembre 1982,

* Renouvelons à S.E. M. Paul Biya notre profonde admiration pour son tact, sa finesse diplomatique et son efficacité dans la discrétion,

* Enfin, le Crefc prie le Dieu Tout Puissant de couvrir continuellement le Président Paul Biya de Grâces, de bénédictions célestes afin qu’il continue de diriger le Cameroun, avec la même sagesse, la même dextérité, la même clairvoyance et le même patriotisme pour le plus grand bonheur et le plein épanouissement du Peuple camerounais sans distinction d’obédience religieuse, d’ethnie, de sexe, de génération, de couche socioprofessionnelle.

Fait à Yaoundé le 25 Avril 2013

Ont signé :
• Ange SAMA
• Albert AYOMBA
• Roger Soleil NYASSA
• Stephen TATAW
• Robert BATI II
• Henriette NZEPANG
• Kisito ELOUNDOU
• HAMIDOU
• Jack BELL

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:45

Selon toute vraisemblance, le sprint final se jouera entre l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de France de football, Raymond Domenech et l’allemand Volker Finke. À moins d’un énième revirement, le Cameroun devrait avoir un nouveau sélectionneur national.

 

 

 

Il faut dire que quand Camfoot annonçait il y a déjà plusieurs mois la mise à l’écart des techniciens actuels, beaucoup ne vendaient pas cher la peau de ce média électronique que nous sommes. Les mêmes réseaux qui ne voulaient pas faire voir leur jeu se battent pour installer leur homme à la tête des Lions.

Et avec l’afflux des candidatures pour un délai aussi court, l’on serait tenté de dire que les mauvaises prestations sur et hors terrains des quadruples champions d’Afrique (1984, 1988, 2000, 2002) n’ont pas terni la côte de popularité du pays sur l’échiquier international.

Les jours de Jean Paul Akono semble compter, même s’il ne faut présupposer de rien au Cameroun. L’exemple de Mohammed Iya en fait foi.

Tout porte donc à croire qu’un Européen sera installé à la tête de la sélection.

De la presque centaine de dossiers de candidature sur la table de la direction technique nationale, Manga Onguene et son équipe aurait transmis trois noms au cabinet du ministre des sports et de l’éducation physique (Minsep), Adoum Garoua. Il s’agirait de Raymond Domenech, Antoine Kombouaré et Volker Finke. Selon des sources bien introduite, le nom de l’ancien entraineur du Paris Saint Germain, Antoine Kombouaré, ne serait dans la liste que pour mieux valider les deux autres. Les deux candidats qui justifient de reseaux solides sont Raymond Domenech et Volker Finke

Une affaire de lobby...

De nos investigations, il en ressort que les batteries diplomatiques des pays des concernés, battent campagne de manière aggressive pour leur protégé. Les allemands auraient choisi de confier le dossier de Volker à leur responsable diplomatique à Yaoundé. Pour soutenir Domenech, la France a sorti l’artillerie lourde, en la personne du chef de la diplomatie, Laurent Fabius.

Puma contre Quai-d’Orsay

La candidature de Domenech aurait été transmis à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) par un camerounais, qui assure être un agent. Il affirme que Domenech s’est fait promettre le poste de selectionneur du Cameroun à de multiples reprises, mais qu’à chaque fois, les autorités ont toujours apposé une fin de non recevoir. Il reste donc prudent, en affirmant à son adjoint que "s’ils ont besoin de moi, ils savent où me trouver. Je suis intéressé".

Il aimerait avoir un nouveau challenge et il trouve l’opportunité camerounaise exaltante. Il serait aussi prêt à faire un important sacrifice financier pour avoir une chance de rebondir après sa sortie calamiteuse au lendemain du désastre du Mondial Sud Africain. Il aurait d’ailleurs été reçu au Quai d’Orsay par Laurent Fabius, le ministre français des affaires étrangères française, lundi matin.

Si on reste aussi collé à l’actualité, au moment de la décrispation des relations longtemps restée tendues entre le Cameroun et la France et surtout après la libération des otages français enlevés au Nord du Cameroun, Domenech semble avoir une longueur d’avance.

Et Volker dans tout ça ?

Il bénéficierait de la confiance du sponsor officiel des Lions indomptables, Puma. Il a tout aussi failli être sélectionneur du Sénégal l’année dernière. Il dispose de deux autres soutiens de poids dont l’Ambassadeur d’Allemagne au Cameroun et le Ministre des Sports, Adoum Garoua. Il fut d’ailleurs l’invité du Minsep au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé lors du match Cameroun - Togo (1 - 0), comptant pour le troisième tour des éliminatoires aller de la coupe du monde 2014. Il aurait supervisé les éperviers avant de s’entretenir longuement avec Adoum Garoua après le match. On parle aussi d’un accord de principe qui aurait été scellé entre les deux hommes.

Puma aurait également activé ses réseaux. L’un de ses responsables aurait aussi effectué à la mi-février une visite au ministère des sports au Cameroun. De cette visite, l’équipementier des Lions indomptables a émis le vœux de voir un allemand à la tête de l’encadrement technique du Cameroun. Il aurait proposé de supporter les émoluments salariales de leur protégé.

Si Finke est retenue, il est fort à parier que Richard Towa, l’entraîneur de l’équipe nationale cadette du Cameroun et directeur technique des Astres de Douala rejoigne son staff, comme coach adjoint.

Rappelons qu’au Sénégal, pour le choix du sélectionneur natinal, Teranga Puma avait déjà appuyé le dossier de Volker Finke, 65 ans. Mais c’est finalement le français Alain Giresse qui a obtenu le poste.

Les dés sont jetés. Rien ne va plus.


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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:42
30 avril 2013 / Mis à jour à 22:47 - Paris  Newsletter  Alertes e-mail  English edition  Flux

 

Des experts de l’ONU ont dénoncé ce dimanche, dans un rapport de 300 pages, les nombreux trafics auxquels se livrent des ex-combattants des Forces Nouvelles en Côte d’Ivoire. Le rapport révèle également que des pro-Gbagbo s’activent en coulisse pour renverser, par les armes, le régime d’Alassane Ouattara.

Le rapport qui dérange. Un rapport publié par des experts des Nations-Unies sème le trouble au sein de la classe politique ivoirienne. Il accuse ouvertement des combattants des ex-Forces Nouvelles de se livrer à des trafics. Martin Kouakou Fofié, Issiaka Ouattara, Hervé Touré, Zakaria Koné et Cherif Ousmane, des ex chefs de guerre impliqués dans des trafics de diamant, de cacao, de noix de cajou, de bois, de coton, d’or et autres ressources. Un trafic juteux qui leur apporte des millions de dollars.

Selon le rapport, la contrebande dans le secteur du cacao concerne 153 000 tonnes, sur un total de 1,47 millions de tonnes, en direction des pays voisins via le Ghana voisin . En ce qui concerne la noix de cajou, le rapport révèle que 450 000 tonnes sont issus de la contrebande. Le secteur du cacao a enregistré une perte de 400 millions de dolars (soit 305 millions d’euros), tandis que celui de la noix de cajou 130 millions de dollars (soit 99 millions d’euros).

Une contrebande savamment organisée par les anciens combattants des ex Forces Nouvelles, qui depuis leur ralliement au camp d’Alassane Ouattara à la fin de la crise post-électorale, ont su former un « réseau militaro-économique » d’une puissance redoutable.

Deux ans après le conflit civil de 2010, les vieux démons persistent toujours. Ce rapport ne risque-t-il pas de jeter le pavé dans la mare ? Quelle sera la réaction des autorités ivoirienne face à une telle situation qui gangrène l’économie de ce pays ? En voulant mettre un terme à ce trafic juteux auquel se livrent ces ex-chefs de guerre, le gouvernement d’Alassane Ouattara ne risque-t-il pas de jouer gros ? Lydie Boka, analyste multicritère et spécialiste de l’Afrique de l’Ouest, fait une analyse de la situation.

Le régime ferme les yeux pour ne pas se heurter à ces gens-là

Interrogée par Afrik.com sur l’impact de ces accusations qui visent les anciens chefs de guerre ivoiriens, elle note que ce n’est en rien un fait nouveau : « ce n’est pas nouveau en Côte d’Ivoire. Il y a deux ou trois ans, des accusations pareilles ont apparu dans la sphère politique ivoirienne. Mais ce qu’il y a de nouveau dans cette affaire cette fois-ci, c’est le fait que les accusations continuent alors que la crise ivoirienne est finie. C’est cela qui est surprenant. Et cela montre les limites du régime actuel qui est obligé de fermer les yeux pour ne pas se heurter à ces gens-là. Le régime est conscient que la sécurité du pays passe par ces gens-là et qu’il ne peut pas les sanctionner. Le régime a les mains liées ».

Concernant la réaction éventuelle des autorités ivoiriennes, Lydie Boka se veut moins prolixe : « le régime doit s’expliquer vis-à-vis de ses partenaires étrangers. Il doit viser les vrais responsables. Il est obligé de prendre des mesures. C’est vrai qu’après avoir traversé une grave crise, les régimes sont souvent obligés de faire des compromis avec des gens de cet acabit pour assurer la sécurité du leur pays. Mais cette-fois ci, le gouvernement ivoirien en place doit réagir ».

Une révélation accablante

Le rapport révèle une autre information de taille. Il accuse des pro-Gbagbo de vouloir renverser, par les armes, le régime d’Alassane Ouattara. Il précise que « le potentiel déstabilisateur » de la Côte d’Ivoire a certes baissé, mais confirme que la menace perdure.

Il y a six mois, un autre rapport faisait état que des pro-Gbagbo exilés étaient en contact avec des groupes islamistes basés dans le Nord-Mali. Le nom d’Ansar Dine avait d’ailleurs été cité. Des informations qui n’ont, jusqu’ici, jamais été confirmées. Lydie Boka se veut très circonspecte sur cette question. « Il est vrai que les pro-Gbagbo ont tout intérêt à ce que l’actuel régime tombe, mais rien ne prouve qu’ils ont les moyens de le renverser ».

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:41
Dimanche 28/04/2013, 16:20-- réaction(s)

Réactions d"après match

Malgré l’euphorie de la victoire en finale et du sacre historique des Eléphanteaux, jouers et encadreurs font une analyse sereine du match contre les Nigérians. Ils dédient tous cette victoire au peuple ivoirien.

Kessie Franck (capitaine des Eléphanteaux) : « Ce trophée n’est pas un cadeau qui nous a été offert »

« Je remercie Dieu qui nous a soutenus pendant ce long et dur moment. Rien n’est facile sur terre. Il fallait se serrer les coudes pour avancer et arriver à ce résultat pour tout un peuple. Nous nous sommes battus sur le terrain. Etre champions, ce n’est pas donné. Je suis fier parce que ce trophée n’est pas un cadeau qui nous a été offert. Nous le dédions aux Ivoiriens ».

Diabagaté Seck (gardien des Eléphanteaux) : « C’était une vraie finale »

« Notre pays attendait le trophée depuis longtemps. Je pense que la victoire est bien venue. Concernant le match, il faut dire que ce n’était pas du tout facile pour nous. C’était une vraie finale que nous avons joué contre le Nigeria qui tenait à se venger après sa défaite dans la phase de poule (1-0, 2è j.). Nous avons eu un mental fort. Il ne fallait rien lâcher. Je remercie nos entraîneurs et Dieu qui nous a soutenus ».

Ahissan Landry (attaquant des Eléphanteaux) : « J’espère que le trophée va rapprocher les Ivoiriens »

« Nous sommes champions d’Afrique. C’est un vrai bonheur pour nous et le peuple ivoirien qui avait besoin du trophée. Je remercie tous ceux qui nous ont soutenus dans ce parcours. Surtout le Président de la FIF qui s’est déplacé lui-même par deux fois pour nous accompagner. J’espère que le trophée va rapprocher les Ivoiriens ». 

Gouaméné Gervais (entraîneur adjoint des Eléphanteaux) : « Ce trophée est l’aboutissement d’un travail énorme »

« Cette victoire nous a fait vraiment du bien. La Côte d’Ivoire a traversé des moments difficiles. Quand des jeunes nous permettent d’atteindre le sommet, cela ne peut que donner du baume au cœur des Ivoiriens. Surtout pour l’avenir du football ivoirien. Sur le plan tactique, nous  avons essayé de museler les Nigérians. Il a fallu les empêcher de développer leur football parce qu’ils sont très rapides. Je croyais bien en notre victoire depuis le début de cette compétition. Ce trophée est l’aboutissement d’un travail énorme mis en place. Ce qui fait qu’à aucun moment, il n’y avait pas à douter».

Sabri Lamouchi (sélectionneur des Eléphants) : «Kamara Ibrahim et ses joueurs ont réalisé l’exploit »

« Je suis très heureux pour le peuple ivoirien. Surtout pour ces jeunes et le coach Kamara Ibrahim qui a fait un excellent travail. C’est un exemple pour nous tous et pour le football ivoirien. Personne ne s’y attendait. Kamara Ibrahim et ses joueurs ont réalisé l’exploit. Ils auront le mérite de dire qu’ils ont gagné la CAN en étant jeunes. Ils ont cru. C’est formidable pour le peuple ivoirien qui attendait ce trophée depuis longtemps. Je pense qu’ils vont continuer à travailler pour progresser et permettre au football ivoirien de remporter d’autres trophées. Il y a des perspectives pour ces nouveaux champions dans un avenir proche en sélection senior. Mais il ne faut pas oublier certaines étapes. Il est certain que le plus dur aujourd’hui est tout simplement de les structurer, de les encadrer pour qu’ils progressent ». 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 18:50

Cameroun : Les malfrats sévissent, la police observe à Yaoundé

Cameroun : Les malfrats sévissent, la police observe à YaoundéLes automobilistes et les piétons sont attaqués de jour comme de nuit au quartier Nlongkak.

Le 17 avril dernier, un jeune homme a forcé la porte arrière d’un véhicule garé en face de la chapelle de l’Eglise évangélique de Nlongkak. Il a emporté le sac à main posé sur la banquette arrière. Il s’est enfui dans le quartier. Deux jours plus tôt, une femme a été dépouillée de son sac à main au carrefour Vallée Nlongkak. Selon le témoignage d’un vendeur de chaussures installé non loin de là, l’agresseur a profité des embouteillages pour ouvrir la portière du véhicule et s’emparer du sac. Le 20 février dernier, deux jeunes ont été agressés à Bata Nlongkak. Les deux infortunés ont été éventrés car ils refusaient d’obéir à leurs bourreaux.

Aux feux de Nlongkak, une source policière affirme que les voleurs se mêlent aux vendeurs ambulants. Généralement, ils marchent entre deux files de voitures en forçant les portières. La même source indique qu’un jour ne passe sans qu’une femme ne vienne au poste de police se plaindre d’agression ou de vol. « Lorsqu’ils arrachent les sacs, ils s’enfuient dans le quartier. Ils ont deux entrées. L’une vers le camp Sic et l’autre mène à la Vallée Nlongkak », explique un vendeur de fruits. Les clichés de l’insécurité à Nlongkak sont nombreux. Au niveau des feux, les brigands sévissent à toute heure. Aux carrefours Vallée et Régie, les bandits opèrent le soir pendant les embouteillages. Ils ne craignent pas la proximité du poste de police. « Ce sont de jeunes hommes bien connus dans le secteur, qui ont décidé de se convertir en agresseurs.

Lorsque nous les arrêtons, nous les bastonnons et nous les libérons par la suite. Plusieurs ont été envoyés au commissariat du 10ème, mais nous les avons retrouvés libres », se plaint une policière. Elle ajoute que les policiers en faction au poste ne sont pas à l’abri des agresseurs, car les effectifs sont très réduits.

Plaintes

Certains jeunes rencontrés à Nlongkak pensent que le chômage est à l’origine de l’insécurité dans ce quartier. Les policiers y voient un problème politique. « Savez-vous que le délégué général à la Sûreté nationale s’entoure d’une dizaine de policiers pour sa sécurité et que dans les postes de police on retrouve moins de cinq personnes ? C’est un problème d’organisation », dénonce un policier. « L’année dernière, par exemple, après l’assassinat de Honlong, vous avez vu le dispositif sécuritaire qui a été déployé, poursuit-il. Pourquoi attend-on toujours qu’il y ait des assassinats graves pour agir. Je pense que si on déploie les policiers en grand nombre à Nlongkak, la sécurité sera de retour », conclut-il.

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