Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 09:36

témoignage d'un déténu

Prisonniers malades:Camer.beCeux qui connaissent de l’intérieur des prisons du Cameroun en donnent des descriptions à faire dresser les cheveux sur le tête. Le mot « enfer » revient comme un refrain, difficile à entonner pour le profane. Il nous paraît nécessaire de porter ce jour devant le public les atrocités que subissent les pensionnaires de la prison centrale de Douala, communément appelée prison de New-Bell, du nom du quartier qui l’abrite. Construite à l'époque coloniale pour près de 800 détenus, elle accueille toutes sortes de délinquants, près de 3000 personnes: femmes, mineurs, petites frappes ou grands criminels… 4000 personnes, logées voire « oubliées » dans une prison de 700 places.

Les régisseurs dépassés confient souvent la charge de surveillance à certains prisonniers. Ayant désormais des statuts particuliers, ceux-ci deviennent des techniciens de la torture.

L’exiguïté des lieux conjuguée à la vétusté et à la surpopulation en fait une porcherie habitée par des hommes qui pourtant n’ont perdu (provisoirement) que leur liberté d’aller et venir. 7/10 des pensionnaires sont des jeunes de moins de 22 ans parfois abandonnés par leurs parents.

Dans la prison centrale de New Bell, Douala, le terme d’Antigangs désigne les détenus collaborant avec l’administration afin de maintenir l’ordre, de distribuer la "ration carcérale" et de percevoir pour le compte de leur "hiérarchie" des sommes d’argent de diverses sources extorquées aux autres détenus. Ils décident de la bastonnade, de l’enchaînement, de l’enferment dans la cellule disciplinaire

L’appel des détenus s’effectue tous les matins dès 6h 30mn et à 18 heures pour le coucher. Le couvre-feu est imposé dès 21 heures. Par jour, chaque détenu reçoit une "ration" de 30 grammes de couscous de maïs et du haricot. Le tout arrosé d’une sauce. Pour les pensionnaires du quartier VIP « 18 », censés être des « privilégiés », l’État n’octroie que 6000 F CFA (9 euros) de ration alimentaire par mois

Selon P.B " Il faut surtout avoir de l’argent pour vivre ici. Beaucoup, pour s’en sortir, deviennent des femmes d’autres détenus. L’homosexualité est en nette progression.

Les toilettes de la prison de New-Bell n’ont que de nom et se trouvent dans un état épouvantable. Les toilettes dites modernes « Turques » dans le jargon de la prison coûtent 25 Fcfa à chaque fois que l’un des pensionnaires les sollicite. L’abonnement mensuel, ici, étant de 500 Fcfa.

Pour leur corvée quotidienne, les nouveaux venus, encore appelés ici les "hier hier", sont chargés d’assurer le transport des excréments dans des seaux.

Les problèmes rencontrés par le personnel d’encadrement du pénitencier de New-Bell vont de leur faible effectif à l’insuffisance du matériel de travail (armes, chaînes et menottes) en passant par l’absence de moyens de transport.

L’unique moyen de locomotion, un vieux camion, qui tombe régulièrement en panne. Ce camion stationné devant la lourde porte dans lequel on charge une foule de prévenus qu’on emmène au Parquet. C’est le seul camion, C’est avec ce véhicule de couleur verte qu’on fait tout : transport du bois, évacuation des cadavres, transfert des prisonniers. On l’attend très souvent partout. On l’attend au tribunal quand il est à la morgue… et à la morgue quand il est au tribunal

Que dire de l’infirmerie ?

Il faut visiter l’infirmerie de ce pénitencier pour comprendre le degré exécrable du fonctionnement de cette porte dite d’entrée à l’enfer.

Le plateau technique est inexistant, alors qu’une quinzaine de tuberculeux, faute d’un suivi médical approprié, sont à l’article de la mort. Cet "hôpital" côtoie le "quartier Texas", qui est le cabanon le plus peuplé ici. Les abus sexuels et les violences diverses sont exercés sur les plus faibles, alors que la consommation du chanvre indien passe pour être le sport favori de la majorité des locataires.

Les rapports sexuels, pourtant interdits entre les détenus, hommes et femmes, sont favorisés par la grande promiscuité de ce milieu.

A la prison de New Bell, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Il y a ce qu’on appelle les « quartiers résidentiels » où dorment confortablement les bandits à cols blancs et les « quartiers populaires » où l’on entasse les miséreux à quarante par cellule. Coincés entre l’arrogance des « détourneurs de deniers publics » et les menaces de ceux qui croupissent avec les rats et les cafards, les gardiens sous-payés n’en peuvent plus.

La prison centrale de Douala comprend à côté des « couloirs de la mort » réservés aux démunis des cellules Vip. Il y a aussi, surtout, baignant dans la même crasse, la vétusté et les moustiques, les quartiers des condamnés à mort, des geôles des femmes, et celles des personnes de troisième âge.

Surpopulation carcérale, insalubrité, insécurité, et trafics de tous genres, y ont fait leur lit. Mais, la situation est plus grave qu’elle ne paraît. "Plus d’un millier de détenus à New Bell sont sans cellules et dorment en plein air. A la tombée de la nuit, les détenus sans-abri sont parqués dans la grande cour. Celle-ci est entourée d’une grille. Certains se couchent à même le sol, et d’autres sur des nattes ou des morceaux de cartons.

À la prison plus qu’ailleurs, l’argent fait la loi. Une miette de viande ? Un coup de fil à la famille ? Une ballade hors des murs ? Tout s’achète, tout se vend.

C’est ainsi qu’on peut voir des VIP bien lestés sortir du pénitencier de bon matin, à bord de leur berline à chauffeur, pour ne revenir qu’au soir. Dans les « quartiers populaires », les trafics peuvent être plus sordides. On a vu des prisonniers acheter les crachats de co-détenus tuberculeux, pour les glisser dans le riz-haricot de quelque rival…

Avec la saison des pluies, la vie s’apparente à un calvaire au sein de la prison. Lorsqu’il pleut, les détenus se serrent les uns aux autres, contre les murs pour se protéger. Dans les cellules, ils sont parfois regroupés par vingtaines, dans des espaces de quelques mètres carrés. Il n’existe pas une délimitation précise entre différentes catégories de détenus. S’il y a des compartiments affectés aux femmes et aux mineurs, ceux-ci côtoient au quotidien des dangereux criminels. Aussi, les cas de viols sur mineurs et d’agressions sont-ils légions.

Cependant, les seuls privilégiés dans cet environnement austère, sont les détenus du quartier 18.

Le compartiment qui accueille les hauts cadres de l’administration accusés ou condamnés pour détournement de deniers publics. On y retrouve bien au frais : Edouard Etondè Ekoto, l’ancien Pca du Port autonome de Douala (Pad) ; Lamine Mbassa, son ex collaborateur à la communauté urbaine de Douala (Cud), mis en détention dans le cadre de l’affaire de l’emprunt obligataire de la Cud ; Simon Pierre Ewodo Noah le Dga du Pad, Siewe Nitcheu cadre du Pad ; Zaccheus Forjindam, l’ex Dg du Chantier naval et industriel, Nguini Effa l’ancien Dg de la SCDP

Les gros bonnets de New Bell jouissent de nombreux avantages : chambre à part et climatisés, réfrigérateurs, cuisine, espace de jeu…Aménagés à leurs frais

Récemment, l'administration pénitentiaire camerounaise faisait état de 4.963 détenus pour 800 places. On y compte environ 250 gardiens.

De nombreux autres experts constatent que dans les prisons camerounaises si l'encadrement laisse à désirer, la vétusté peut en faire un "véritable enfer" suscitant troubles et actes de violences

Passer par New Bell, que l’on soit coupable ou innocent, laisse toujours des traces

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 09:34

Cameroun : L’Ouest perd la présidence du sénat

Cameroun : L’Ouest perd la présidence du sénat Le Littoral pourrait tirer profit de la volte-face du président Paul Biya en plaçant Geneviève Tjoues, originaire de la Sanaga Maritime et membre du bureau politique du Rdpc.

De sources dignes de foi, la région de l’Ouest qui était bien placée pour prendre la présidence du sénat n’a plus les faveurs du président Paul Biya. L’une des raisons fondamentales de ce revirement de dernière minute du chef de l’Etat est le manque de confiance qu’il a vis-à-vis des originaires de la région de l’Ouest dont il se méfie comme de la peste même s’il y compte des amis tels Ibrahim Mbombo Njoya, sultan, roi des Bamoun, Jean Nkuete, Secrétaire général du Comité central du Rdpc et le vieux magistrat Mbouyom. Et c’est justement cet homme fatigué, ce Mbouyom que Paul Biya voulait placer à la tête du sénat après l’avoir nommé parmi les trente sénateurs qui ne sont pas élus.

Seulement à la dernière minute Paul Biya s’est ravisé et a pensé que ça ne devrait pas être chose sérieuse de placer un Bamiléké deuxième personnalité de l’Etat après lui. Même si le président du Sénat selon la constitution exerce l’intérim du président de la République (Art. 5 (4) (nouveau) en cas de vacance, mais ne peut être candidat à l’élection organisée pour la présidence de la République, Paul Biya n’est pas rassuré si un Bamiléké est à la tête du sénat. Car, sait-on ce qui peut se passer dans la tête d’un président de sénat bamiléké ? Méfiance donc de Paul Biya.

En vérité, Paul Biya ne veut pas d’une forte tête, d’un intellectuel à la tête du sénat, quelqu’un susceptible de ne pas être à ses ordres. Il veut d’une personnalité comme Cavaye Yéguié Djibril à la tête de l’Assemblée nationale, quelqu’un qui ne lui fait pas de l’ombre.

Et c’est pour cette raison qu’il a jeté son dévolu sur Geneviève Tjoues, originaire de la Sanaga Maritime et membre du bureau politique. Paul Biya aurait pu choisir son ami Ibrahim Mbombo Njoya qui est de l’Ouest, de l’ethnie bamoun et non bamiléké. Pourquoi ne le fait-il pas ? Mais en attendant qu’il fasse un énième revirement, il a porté son choix pour le moment sur Geneviève Tjoues. Cette dernière ne représente aucun danger pour Paul Biya. C’est une vraie militante du Rdpc qu’elle a épousé de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit et de toutes ses forces. Elle n’est pas du genre qui feint, un pied en avant un pied en arrière comme dans la danse Bafia, elle a les deux pieds dans la maison Rdpc.

En plaçant Geneviève Tjoues à la présidence du Sénat, Paul Biya n’est qu’un imitateur de l’ancien président gabonais El Hadj Omar Bongo Ondimba qui de son vivant et pour se prémunir contre toute mauvaise surprise avait placé à la tête du Sénat Rose Francine Rogombé, celle-là même qui a assuré l’intérim après sa disparition. Et comme présidente de la Cour constitutionnelle, Omar Bongo avait placé une autre femme, Marie-Madeleine Mbourantsuo. C’est elle qui a proclamé les résultats de la présidentielle gabonaise du 30 août 2009 dont Ali Bongo Ondimba est sorti vainqueur.

Dans le Littoral, les personnalités ne manquent pas parmi les sénateurs pour occuper la présidence de la chambre haute, tel Thomas Tobbo Eyoum du département du Wouri, mais Paul Biya sait ce qu’il fait. Si la présidence du sénat va au Littoral, que deviendra Alexis Dipanda Mouelle, premier président de la Cour suprême, lui aussi originaire du Littoral ? Alexis Dipanda Mouelle va peut-être sortir, n’est-il pas temps pour lui d’aller se reposer tout comme le procureur général près la Cour suprême, Rissouk à Moulong qui est originaire du département du Mbam et Inoubou, région du Centre. I

ls occupent leurs postes depuis deux décennies puisqu’ils servent sans état d’âme Paul Biya. Si le Littoral capte la présidence du sénat, comment vont réagir les Bamiléké ? Y aura-t-il une compensation pour eux et de quelle manière ? Que vont également penser les originaires du Centre, certes nombreux au gouvernement avec 19 ministres et assimilés puisqu’à un moment on citait de son vivant Gilbert Andze Tsoungui, plusieurs fois ministre comme étant le probable président de la chambre haute. Que pense l’Est qui s’estime sous-représentée au niveau des instances supérieures de l’Etat ? Autant d’équations que Paul Biya doit résoudre.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 09:32

Cameroun - Qualifications mondial 2014 : Rca-Afrique du Sud à Yaoundé

Cameroun - Qualifications mondial 2014 : Rca-Afrique du Sud à YaoundéInitialement prévu pour se jouer en République centrafricaine, le match de la 4è journée des qualifications du mondial 2014 va se jouer au stade omnisports de Yaoundé. C’est la crise politique en cours en Rca qui est à l’origine de cette délocalisation. A en croire une source à la Fédération centrafricaine de football (Fcf), la Fifa aurait demandé, compte tenu de cette situation, que Rca-Afrique du Sud de juin 2013 se joue dans un autre pays.

Les responsables de la Fcf ont aussitôt porté leur choix sur le Cameroun. Une mission a donc été dépêchée à Yaoundé afin de discuter avec les autorités camerounaises. « Les négociations sont en bonne voie », a confié un membre de cette mission qui a d’ailleurs révélé que la délégation recherche déjà des hôtels pour loger las Sud-africains. Le Cameroun qui héberge déjà le président déchu François Bozizé est donc sur le point de donner un autre coup de main à son voisin.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:12

L es nuages, qui ont existé entre Anne Oulotto et son frère Denis Kah Zion dans la région du Cavally à la faveur des élections municipales couplées à celles des législatives, sont en train de se dissiper. Hier, cette bonne nouvelle, souhaitée par toute la population ivoirienne qui a suivi dans la presse la guéguerre fratricide, a été donnée par le maire de Toulépleu, Denis Kah Zion, alors qu’il était venu remercier son personnel du « Nouveau Réveil » qui l’a soutenu par des prières et des bénédictions dans le challenge qu’il vient de gagner. « Je voudrais vous apaiser. Anne Oulotto et moi, nous nous sommes parlé ce matin (Ndlr : hier matin). Elle m’a appelé. Nous allons nous rencontrer bientôt... », a déclaré Kah Zion. C’est vers 9 heures que Mme le ministre de la Famille, de la femme et de l’enfant, Anne Oulotto, candidate au conseil régional dans la région du Cavally, a joint le nouveau maire de Toulépleu, Denis Kah Zion, pour le saluer et demander une rencontre. Un tête-à-tête à deux, à son bureau à 12 h 30. Mais compte tenu de la grosse fatigue qu’il traîne, mais aussi des charges professionnelles, et surtout la rencontre qu’il devait avoir, hier, avec le président Henri Konan Bédié, Denis Kah Zion n’a pu se rendre à ce rendez-vous. Mais qu’à cela ne tienne. Les deux assistantes des deux personnalités ont pris des dispositions pour la rencontre qui aura lieu bientôt. Le contact est maintenu entre Kah Zion et Anne Oulotto qui séjourne à Man où est prévu un conseil des ministres à l’occasion de la visite d’Etat du président de la République, Son excellence Alassane Ouattara dans la région du Tonkpi. Les deux personnalités, on le devine, seront plus à l’aise quand la Cour suprême aura levé toutes les protestations et autres plaintes déposées auprès d’elle lors de ces scrutins. Déjà, il y a lieu de saluer ces pas posés vers l’entente cordiale entre les enfants de Toulépleu.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:10

L e préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, a lancé samedi un appel à la mobilisation à l’occasion de la visite du président de la République. Les cadres et l’ensemble des populations se sont aussitôt mobilisés pour répondre à l’appel et participer chacun à son niveau au succès de l’événement. En ce qui concerne les travaux, ceux de la préfecture sont les plus parlants. En effet, la grande salle de réunion de la préfecture va abriter un historique conseil des ministres, le jeudi 2 mai. Elle est donc en train de revêtir de nouvelles couleurs et les travaux vont bon train. Selon le responsable des ouvriers qui s’activent sur les lieux, les délais seront tenus et ceux, qui connaissent cette salle, auront bien du mal à la reconnaître. La direction régionale de la salubrité a, pour sa part, décidé d’être très active en cette période de visite présidentielle. Samedi dernier, elle a lancé une vaste opération de déguerpissement et de ramassage des ordures. Soutenue par la préfecture, cette double opération va contribuer à rendre Man propre et surtout rendre la ville vivable au moment où elle va accueillir de nombreux invités. A Biankouma, une des villes-symbole de la région qui va elle aussi accueillir le président Ouattatra, la place de la concorde est en plein chantier. Visiblement, c’est à cet endroit que va se tenir le meeting de la localité. Selon des indiscrétions, le chef de l’Etat ira s’incliner sur la tombe de son ‘’ frère’’ Robert Guéi à Kabacouma avant de venir s’adresser aux populations à Biankouma.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:09

P ersonne n’y croyait. Pour ce faire, Ils n’ont bénéficié d’aucune assistance particulière tant au plan financier que médiatique.

L’Etat de Côte d’Ivoire ne s’est contenté de mettre, à leur disposition que le reste du budget des Eléphants à la Can précédente. Sans tambour ni trompette, les Eléphanteaux cadets sont partis à cette expédition. A la surprise générale, ils nous reviennent avec le trophée continental. Une première finale pour un premier sacre. En réalisant cet exploit-là où on ne vendait pas cher leur peau, les gamins d’Ibrahim Kamara viennent de donner une belle leçon de courage et d’abnégation à leurs aînés. Des aînés longtemps à la recherche d’un sacre continental. Là où Drogba, Kolo, Aruna, Maestro et autres Boka, Eboué, ont toujours échoué, leurs cadets viennent de réunir cet exploit. Pour dire que la Côte d’Ivoire footballistique n’était pas maudite comme veulent le faire certains esprits bien malins. Seulement pour gagner une Can, il faut du courage, de la témérité et de l’endurance dans l’effort, et du cœur. Ce sont ces qualités qui font défaut à nos Eléphants séniors. Et qu’en football, seul l’effort paie. La victoire des Eléphanteaux cadets devrait donner à réfléchir désormais sur le mode de sélection. La sélection nationale à quelque niveau que ce soit ne doit pas être la chasse gardée des seuls joueurs professionnels évoluant à l’étranger.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:07

ISTANBUL, Turquie, 29 avril 2013/African Press Organization (APO)/ — Le président et directeur-général de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) (http://www.icann.org), Fadi Chehadé, a annoncé aujourd’hui que l’organisme ouvrira son premier bureau de liaison à Istanbul, en Turquie.

Logo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Photo 1 : http://www.photos.apo-opa.com/index... (Le président et directeur-général de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN), Fadi Chehadé)

Photo 2 : http://www.photos.apo-opa.com/index... (Le président et directeur-général de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) en compagnie de Binali Yıldırım, ministre Turc des Transports, des Affaires Maritimes et des Communications)

Cette annonce constitue un jalon important dans l’évolution de l’ICANN, alors que l’organisme se prépare à mener ses activités depuis trois sièges mondiaux, sis respectivement à Los Angeles (emplacement actuel), à Istanbul et à Singapour.

« L’ICANN s’internationalise de plus en plus, en termes de perspectives, de politiques et de composition de son personnel. À présent, notre stratégie de création de plusieurs bureaux de liaison dans le monde nous permettra d’améliorer la transposition de notre caractère international sur le plan opérationnel », a déclaré M. Chehadé. « Ces bureaux de liaison deviendront partie intégrante du noyau dur de l’ICANN ».

Le centre d’Istanbul sera dirigé par David Olive, vice-président chargé du développement des politiques à l’ICANN. Certains membres du personnel actuellement en place de l’ICANN seront relocalisés à Istanbul au cours des prochains mois, et le personnel local sera également embauché.

« Nous avons étudié en profondeur toute une série d’emplacements d’installation envisageables dans le monde », a précisé Fadi Chehadé. « Nous avons choisi Istanbul en raison de la qualité de ses infrastructures, de son secteur des TI en pleine croissance, de son environnement favorable aux entreprises et de sa proximité culturelle et géographique par rapport à l’Europe, au Moyen-Orient et à l’Afrique ».

« L’ICANN assure une gestion efficace et appréciée du système des noms de domaine sur Internet, et ce jour marque la dernière étape pour l’extension de l’influence de cet organisme à l’échelle mondiale », a déclaré Binali Yıldırım, Ministre des transports, des affaires maritimes et des communications de la Turquie. « Le bureau de liaison européen de l’ICANN est installé à Istanbul pour agir en tant qu’épicentre qui contribuera à façonner la politique d’Internet, dans le but de mieux connecter les communautés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique ».

À l’heure actuelle, l’ICANN supervise la mise en œuvre de plus de 1 400 nouveaux noms de domaine génériques de premier niveau (gTLD), ce qui constitue l’un des bouleversements les plus importants intervenus sur Internet depuis sa création. La première vague desdits noms de domaine sera mise en ligne au cours des mois à venir. À la suite de cette expansion massive du système de noms de domaine (DNS), l’ICANN se développe également, afin de continuer de remplir sa mission consistant à assurer la stabilité, la sécurité et l’unité au sein du réseau Internet.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet).

CONTACTS POUR LES MÉDIAS :

Brad White, directeur des relations avec les médias internationaux

Washington, DC, États-Unis d’Amérique

Tél. : +1 202 570 7118 -

E-mail : brad.white@icann.org

Andrew Robertson, Edelman Public Relations

Londres, Royaume-Uni -

Tél. : + 44 7811 341 945 -

E-mail : andrew.Robertson@edelman.com

À propos de l’ICANN : l’ICANN (http://www.icann.org) se donne pour mission d’assurer le fonctionnement stable, sûr et unifié du réseau Internet sur le plan mondial. Pour contacter quelqu’un sur Internet, on doit saisir l’adresse électronique de cette personne sur un ordinateur (un nom ou un chiffre). Cette adresse doit être unique, afin que les ordinateurs puissent s’identifier mutuellement. L’ICANN coordonne ces identifiants uniques à l’échelle planétaire. Sans une telle coordination, nous ne serions pas en mesure de jouir d’un réseau Internet mondial. L’ICANN a été créé en 1998. Il s’agit d’un organisme à but non lucratif, avec des contributeurs du monde entier qui s’attachent à préserver la sécurité, la stabilité et l’interopérabilité du réseau Internet. L’organisme favorise la concurrence et développe des politiques en matière d’identifiants uniques sur Internet. L’ICANN ne contrôle pas les contenus présents sur Internet. Il ne peut pas faire cesser les spams, et il ne s’occupe de l’accès à Internet. Néanmoins, grâce au rôle de coordination qu’il assume en ce qui concerne le système de noms de domaine sur Internet, l’organisme exerce une influence importante sur l’expansion et l’évolution de ce réseau. Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site Internet suivant : http://www.icann.org.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:04

La sélection nationale cadette rentrera de son expédition marocaine avec le trophée continental remporté face au Nigeria (1-1, Tab : 5-4), samedi à Marrakech au Maroc. Les champions d’Afrique débarqueront à Abidjan, ce lundi à 01H00. 

Les Eléphanteaux à Abidjan, ce lundi

Après leur sacre, les champions d’Afrique ont quitté Marrakech, la ville rouge, ce dimanche pour Abidjan via Tunis. L’arrivée de la délégation ivoirienne est prévue ce lundi 29 avril à une heure du matin.


Le Président ASD danse du zouglou


Très honoré par le succès des Eléphanteaux, le Président de la Fédération Ivoirienne de Football ne s’est pas empêché de savourer sa joie en esquissant quelques pas de danse. Notamment du « zouglou » dans les vestiaires. Le « zouglou » est une danse urbaine en Côte d’Ivoire.  

Alibhai et son épouse à Marrakech

Le Président de Ivoire Académie FC (Ligue 2) a effectué le déplacement à Marrakech pour suivre la finale de la CAN des cadets remportée par la Côte d’Ivoire (1-1, Tab : 5-4). M. Alibhai Abdul Aziz qui était en compagnie de son épouse voulait vivre en direct cette finale où deux de ses joueurs (Maiga Habib et Ahissan Landry) sont titulaires dans la sélection ivoirienne.

SEM Idriss Traoré, représentant du Ministre des Sports


SEM Idriss Traoré, l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Maroc a effectué le déplacement de Rabat à Marrakech au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il a pris part au protocole d’avant match à cette finale Côte d’Ivoire-Nigeria.

Les supporters ivoiriens « enflamment » le Ryad Mogador Menara


C’était la fête au Quartier Général des Eléphanteaux après la victoire. Les Ivoiriens vivant à Marrakech ont pris d’assaut le Quartier Général des Eléphanteaux afin de célébrer la victoire. Ces supporters ont réclamé et obtenu des prises de vue avec les joueurs. 

M. Amedée Assi, grand supporter des Eléphanteaux


En mission à Rabat au Maroc pour le compte du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, M. Amedée Assi, Directeur de publication de "Le sport" a suivi la finale Côte d'Ivoire-Nigeria (1-1, Tab: 5-4) à Marrakech.

La Tunisie s’adjuge la troisième place du tournoi


Le match de la troisième place qui opposait le Maroc à la Tunisie s’est achevé par la victoire de la Tunisie. Après un nul (1-1), il a fallu un long moment de tirs au but (Tab : Maroc 10-11 Tunisie) pour départager les deux équipes.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:02

L’assemblée générale élective de la ligue régionale de football du littoral prévue ce lundi, 29 avril dans un hôtel de la ville de Douala a été interrompue par un feu qui a pris naissance dans le système de climatisation de l’hôtel. Simple accident ou incendie provoqué ? Le film de la journée.

 

 

 

Des rumeurs…

Douala la belle, Douala la rebelle. Tout avait pourtant été dit. On s’attendait à tout, sauf au feu. Toutes les instances du football du Cameroun avaient les yeux braqués vers la capitale économique puisqu’historiquement, c’est toujours de là que vient la flamme. La sérénité n’était pas de mise et ce n’est certainement pas les dirigeants de la fédération qui pouvaient rassurer, ou se rassurer. D’où la forte mobilisation de cette instance (Batamack, Mbida, Ododi…) conduite par Tombi A Roko Sidiki, le Secrétaire Général. Le SG tire pourtant sa légitimité à Tsinga du département du Wouri puisqu’il fait parti les membres de droit à l’assemblée générale.

JPEG - 200.8 ko
Mayebi - Feutcheu : Certainement pas des amabilités...

Un jour avant, des indiscrétions persistantes laissaient savoir qu’il n’y aurait pas élection à Douala : « Il n’y aura pas élection demain. Vous verrez ! » Quand cette information s’est confirmée, à notre source d’ajouter : « Je vous avais dit. Même s’il n’y avait pas le feu les travaux devaient être interrompus », dira t-il sans plus d’explications.

Une meute de gendarmes postée à l’entrée de l’hôtel

La forte mobilisation des gendarmes pouvait confirmer le niveau de risque de cette assemblée générale élective dans la région du littoral. Des tensions qui n’ont pas tardé à se matérialiser.

JPEG - 292.1 ko
Mayebi très en verve

La première alerte a été déclenchée à l’extérieur. Maurice Timeni, journaliste en service à la télévision à capitaux publics du Cameroun (CRTV) s’est fait bastonner. Il a été tiré d’affaire grâce à la vigilance des spectateurs.

Fouille minutieuse avant l’accès à la salle

L’accès dans l’enceinte de l’hôtel était un véritable parcours du combattant. Personne n’entrait sans justifier l’objet de sa présence. Seule une carte de presse pour les journalistes ou un coupon d’invitation pour les invités permettaient de fouler d’avoir son sauf conduit. Ces documents étaient au préalable minutieusement scrutés par les gendarmes. Une fois à l’intérieur, les membres électeurs passaient au contrôle des membres de la commission électorale indépendante.

Au feu !

Après toutes ces vérifications hors norme, les travaux pouvaient enfin démarrer. Seulement une trentaine de minutes, alors qu’on imaginait le pire derrière, le feu a jailli du système de climatisation. Tout a débuté par de la fumée et des odeurs, suivi de cris hystériques : « le feu, le feu. Libérez la salle » ! La pièce s’est aussitôt vidée.

JPEG - 176.2 ko
Un feu plus que subite

A l’extérieur, les accusations allaient bon train. On cherchait un coupable. Tandis que dans le camp du président sortant Lea Eyoum, on argumentait pour une panne du système de climatisation, le camp adverse considéré de pro-Fecafoot accusait sans dentelle le président de Jeunesse de Bonamoussadi, Ngounou d’être le pyromane. C’est de ces accusations et contre-accusations que la cour de l’hôtel s’est transformée en « ring de boxe ».

Juste le signal qu’attendaient les gendarmes qui ne se sont pas fait prier pour se lancer dans la partie. Mayebi, Massing, Mettomo ont été brutalisé par les éléments des forces de défense.

Et au Sous-Préfet de Douala 1er, Mr Ekoa Mbarga, de jouer l’arbitre central en ordonnant le renvoi de l’assemblée : « Vous pouvez rentrer. Tout est terminé ! »

Un journaliste pris pour cible

Hervé K, le présentateur vedette du journal de 6h30 sur la radio équinoxe a été pris pour cible par quelques manifestants anti-Fecafoot posté à l’extérieur. Il sera défendu par ses confrères qui ont clamé haut et fort ne faire que leur travail sans aucune prise de position dans ce « conflit ». Plus de peur que de mal, ce reporter qui ne s’est pas laissé intimider a repris ses esprits et a poursuivi son travail.

Douala ville de l’opposition ?

La ville de Douala est identifiée comme le bastion de l’opposition d’Iya Mohammed, président de la Fédération camerounaise de football. Il faut dire que les têtes de proue du comité qui veut faire barrage au retour en poste de l’actuel président sont établis dans la capitale économique camerounaise. David Mayebi, Bell Joseph Antoine, Eugène Ekeke, Isaac Sinkot, Lucien Mettomo, etc…, sont tous reconnus pour leur activisme.

Le côté d’en face bénéficiait aussi du support de Benjamin Massing, venu d’Edéa spécialement pour la circonstance.

Ces anciens Lions indomptables revendiquent la gestion du football camerounais par les footballeurs. Ils avouent être prêts à mourir pour voir ce football qu’ils ont pratiqué reprendre ses lettres de noblesse.

Les élections dans les ligues décentralisées ont toujours connu de vives oppositions à Douala. Un scénario presque identique a été vécu lors de l’assemblée générale élective dans le département du Wouri qui a vu la réélection du président sortant, Omog Elie.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:59

Un soldat français du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Bayonne a été tué ce lundi 29 avril après-midi dans l’extrême nord du Mali , a annoncé le service de presse de l’Elysée. « Il s’agit du caporal-chef Stéphane Duval, 32 ans. Il est le sixième militaire tué au Mali depuis le début de l’intervention française dans ce pays le 11 janvier. Deux autres soldats ont été "grièvement blessés" dans la même explosion mais "leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés", selon la Défense », rapporte Les Echos.fr. Le militaire de l’armée française a trouvé la mort dans une opération de sécurisation et d’affaiblissement des terroristes.

Partager cet article
Repost0