Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 17:31



Fraîchement auréolée du premier titre de champion d’Afrique dans la catégorie des U17, la Côte d’Ivoire son succès être contesté. L’ancien président de la Fédération ghanéenne de football, Ben Koufie, a annoncé qu’il comptait saisir la FIFA pour contester l’âge de certains joueurs ivoiriens. Une procédure qui devrait aussi viser le Nigeria.

Aurait-on la défaite amère au Ghana ? Eliminé lors de la phase de poules de la CAN U17 qui vient de s’achever au Maroc, le Ghana ne digère visiblement toujours pas son parcours décevant pendant la compétition. Et pour cause, les Black Satelites n’ont pas tenu la mesure face à leurs adversaires, eux qui se sont retrouvés dans le B en compagnie de la Côte d’Ivoire et du Nigeria, les deux futurs finalistes du tournoi.

Deux matches qui ont montré un écart criant entre les Ghanéens et leurs adversaires, qui les ont tous deux surclassés. Ce qui fait penser à Ben Koufie, ancien président de la Fédération ghanéenne de football, que ses jeunes compatriotes n’avaient pas en face d’eux des joueurs de la catégorie des U17, mais bien des joueurs plus âgés ; ce qui expliquerait que les deux équipes ont survolé cette CAN.

Des joueurs plus âgés ?

Et pour étayer sa thèse, le dirigeant s’appuie sur le fait qu’au début du tournoi, neuf joueurs dont trois Ivoiriens et trois Nigérians avaient été exclus après des IRM qui ont révélé qu’ils avaient plus de 17 ans et n’étaient donc pas éligibles pour la compétition. Des propos qui viennent en échos aux soupçons du sélectionneur du Congo, également éliminé dans la poule du Ghana, qui avait pointé du doigt les gabarits des Golden Eaglets et des Eléphanteaux.

Ce qui a amené Ben Koufie à faire part de son intention de saisir la FIFA pour contester la victoire ivoirienne lors de cette CAN U17. Il entend ainsi faire procéder l’instance à de nouveaux tests sur les deux finalistes et si ces derniers révèlent bien une tricherie, obtenir l’annulation de leur qualification pour la Coupe du monde U17 prévue au mois d’octobre. Un scénario qui, s’il venait à se réaliser, pourrait entraîner une qualification du Ghana pour... le Mondial U17.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 17:30

 

La société de droit britannique Strelitzia Holding basée en Afrique du Sud va investir quelque 210 milliards de francs CFA pour la construction d’infrastructures routières au Cameroun.
Les opérateurs de cette entreprise anglaise basée en Afrique du Sud sont venus présenter aux autorités camerounaises, un projet de construction de la route Loum-Kumba afin de désenclaver plusieurs localités des régions du Littoral et du Sud-Ouest.

Les investisseurs anglais ont rassuré quant à la disponibilité des financements avant de préciser que les travaux devraient commencer incessamment, rejoignant ainsi la position du gouvernement camerounais.

Au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) on souligne que ‘’tout est fin prêt pour le début des travaux ».

La construction des routes permettra de densifier les échanges entre les régions du Littoral et le Sud-Ouest, de même qu’elle permettra de désenclaver une partie de la presqu’île de Bakassi en passant par les localités d’Ekondo Titi, Mundemba et Isangele.

La zone de Bakassi est difficile d’accès, même si l’on observe une nette amélioration en termes d’infrastructures depuis que cette région qu’on dit riche en pétrole a été rétrocédée en 2008 au Cameroun après une occupation de quinze ans par le Nigeria.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 17:29

 

AFP

Les pays d'Afrique centrale tenaient vendredi à Brazzaville un nouveau sommet extraordinaire sur la crise centrafricaine avec comme objectif de trouver des solutions pour un pays qui reste très instable plus d'un mois après la prise du pouvoir par les rebelles du Séléka. - Copyright : AFP Guy-Gervais Kitina

BRAZZAVILLE (AFP)

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a ouvert, vendredi à Brazzaville, un sommet régional consacré à la Centrafrique en réclamant un « soutien international vigoureux » pour le processus de transition à Bangui, six semaines après la prise du pouvoir par les rebelles.

« La tragédie actuelle (en Centrafrique, ndlr) n’est pas une fatalité. Aujourd’hui, les partenaires multilatéraux sont soucieux d’adopter un plan pour une transition inclusive. Ce processus ne peut aboutir sans un soutien international vigoureux », a déclaré le chef de l’Etat congolais, médiateur de la crise centrafricaine, à l’ouverture du sommet des pays d’Afrique centrale.

Le chef rebelle Michel Djotodia s’était autoproclamé président après la prise de Bangui, le 24 mars, par la coalition Séléka et la fuite du président François Bozizé. Puis, le 13 avril, il s’était fait élire chef de l’Etat, par acclamations, lors de la première session du Conseil national de transition formé par toutes les composantes politiques du pays, lui qui était l’unique candidat. Il a cependant promis de quitter le pouvoir à la fin d’une période de transition de 18 mois.

Depuis, le nouveau pouvoir peine à remettre en route un appareil de production détruit par les évènements, alors que Bangui reste en proie à l’insécurité et aux pillages, et les fonctionnaires ne perçoivent toujours aucun salaire.

Déjà, en avril, le président tchadien, Idriss Déby, avait appelé « les partenaires et pays amis » de la Centrafrique à apporter « leur contribution financière aux organes de la transition », en assurant qu’il n’avait « pas un sou dans sa caisse pour fonctionner ».

Le Premier ministre du gouvernement de transition, Nicolas Tiangaye, participe à la réunion de Brazzaville qui se tient à huis clos. La plupart des pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) y ont dépêché des ministres.

Ce sommet vient « mettre en évidence la nécessité de conjuguer nos efforts pour trouver les voies et moyens de sortie de crise (…) Il y a urgence en RCA (Centrafrique) à mettre un terme à la violence, aux viols, à restaurer la paix et la sécurité, remettre l’économie sur les rails », a dit jeudi le commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union Africaine (UA), Ramtane Lamamra, qui participe à la réunion, de même que le sous-secrétaire de l’ONU pour les questions politiques, Taye-Brook Zerihoun.

Faire cesser « les souffrances inutiles »

Le chef de l’Etat sud-africain Jacob Zuma, seul président étranger présent au sommet au côté de M. Sassou Nguesso, a invité les hauts responsables centrafricains à « tout mettre en oeuvre pour que cessent les souffrances inutiles que subissent les populations ».

L’Afrique du Sud avait déployé, dans le cadre d’un accord de défense aux contours obscurs, des soldats en Centrafrique pour défendre le régime de François Bozizé. Quatorze militaires sud-africains avaient trouvé la mort dans des combats contre les rebelles.

Il devrait notamment être question de la situation sécuritaire et de l’accompagnement financier de la Centrafrique, l’un des pays plus pauvres de la planète malgré la richesse de son sous-sol (uranium, diamants, or, pétrole…) encore inexploitée.

Convaincre pays voisins et bailleurs de fonds occidentaux de redonner de l’argent à ce pays qui va de crise en crise, alors que la situation économique mondiale n’est pas favorable, « ne sera pas facile », soulignait récemment un diplomate.

La Centrafrique sollicite par ailleurs le déploiement de 2.000 soldats pour rétablir l’ordre, alors qu’à la mi-avril à Bangui, une vingtaine de personnes étaient mortes dans les violences. Les dirigeants d’Afrique centrale avaient promis, en avril, de quadrupler les effectifs de la Fomac (force multinationale de l’Afrique centrale) en Centrafrique mais le calendrier de déploiement n’a pas été fixé.

Par ailleurs, le président sud-africain a jugé « très préoccupante » la tentative de déstabilisation du pouvoir mercredi au Tchad, « juste de l’autre côté de la frontière ». Au moins trois personnes ont été tuées à N’Djamena quand les forces de l’ordre sont intervenues pour déjouer un présumé « complot » contre le régime d’Idriss Déby.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 17:17

Grand absent de la sélection de Sabri Lamouchi lors du match éliminatoires à la Coupe du monde 2014 face à la Gambie, Didier Drogba était sensé être laissé au repos, le temps de revenir à son meilleur niveau avec Galatasaray. Mais d’après Abidjan Sports, la non-sélection de l’habituel capitaine aurait d’autres causes.

Les langues commenceraient-elles à se délier ? Absent de marque lors du match du mois de mars qui a opposé la Côte d’Ivoire à la Gambie lors de la 3e journée des éliminatoires à la Coupe du monde 2014, Didier Drogba n’aurait pas simplement été laissé à la disposition de son nouveau club de Galatasaray. Alors que le sélectionneur des Eléphants, Sabri Lamouchi, a expliqué son choix par son désir d’attendre que l’ancien attaquant de Chelsea retrouve la forme, Abidjan.net tient une toute autre version.

D’après le magazine ivoirien, Drogba aurait tout simplement été écarté par Sabri Lamouchi. La demande serait venue du haut de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), et de son président Sidy Diallo. La raison ? Le dirigeant de l’instance aurait échoué à convaincre le capitaine de la sélection nationale à lui apporter son soutien dans l’affaire qui a opposé la FIF à l’un des sponsors de l’équipe, Orange. Diallo souhaitait que Drogba, ambassadeur de la compagnie de téléphonie sur le continent, rompe sont contrat afin de faire pression. Chose que l’intéressé n’a pas fait.

"Lamouchi s’est retourné contre Drogba"

L’enquête du magazine va plus loin en affirmant même que depuis cette affaire qui a vu Orange sortir vainqueur face à la FIF devant la justice, Drogba et le président Diallo ne s’adresseraient plus la parole. En guise de sanction, le président de la FIF aurait donc obtenu cette mise à l’écart le temps d’un match. Une thèse confirmée par un proche de la star de Galatasaray, qui égratigne Sabri Lamouchi. "Lamouchi est un béni oui oui. Il se retourne contre Didier aujourd’hui. Il a oublié tout ce que Didier a fait pour lui quand il était contesté à sa nomination. Il n’a aucune personnalité", fait savoir sans détour l’interlocuteur.

Et visiblement, S’il a tenté de calmer la situation sur sa non-sélection, Drogba réfléchirait sur la suite à donner à sa carrière internationale. "Didier va regarder tout ça de loin. Quand les gens sauront ce qu’ils veulent, il reviendra. Mais il en a assez de prendre des coups en sélection." Un témoignage qui en dit long sur l’état d’esprit de Drogba, qui a toujours clamé son désir de disputer le Mondial 2014 avec la Côte d’Ivoire, avant de laisser la place à la nouvelle génération.


 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:18
L'AFAD peut-elle évacuer le contentieux?
Jeudi 02/05/2013, 12:31-- réaction(s)

L'AFAD peut-elle évacuer le contentieux?

L'Académie de Football Amadou Diallo (AFAD) reste sur quatre matches sans victoire, toutes compétitions confondues. A l'occasion des 8èmes de finale de la Coupe nationale dimanche prochain au Champroux, face à l'AS Denguelé, il est impératif de renouer avec la victoire et d'évacuer le contentieux de la saison dernière.

La saison dernière, à cette même phase de la compétition (8ème de finale de la Coupe nationale), au stade Félix Houphouët-Boigny, l'AS Denguelé avait stoppé l'AFAD. Notamment grâce à un excellent Tanoh Missa, qui avait arrêté deux tirs des Académiciens lors des séances des tirs au but. Et comme le hasard fait souvent bien les choses, l'AFAD et Odienné se croisent cette saison en 8ème  de finale de la Coupe nationale.

Les vice-champions de Côte d'Ivoire auront à coup sûr à cœur de prendre leur revanche. Une façon de tuer dans l'œuf, le mythe de la bête noire. L'AFAD ne souhaite pas avoir de bête noire  et Moukoro Cheick et ses coéquipiers se chargeront de traduire ce message aux hommes du Président Koné Abdoulaye. Il n'y a pas meilleure manière de faire passer un tel message si ce n'est de battre les Nordistes. 

Aussi, la Ligue 1 et le Coupe nationale étant des compétitions phares de la Ligue Professionnelle de Football, l'AFAD devrait se donner les moyens d'aller jusqu'au bout dans cette compétition. 

Gagner la Coupe nationale pour la première fois, cette saison, participerait à étoffer le palmarès des Académiciens. 

(Avec Le Sport)

Les autres rencontres

Jeudi 2 mai 2013

Alliance Indenié-Sabé Sport à 15H30 au Parc des Sports

Vendredi 3 mai 2013

JCAT-SOA à 15H30 au Parc des Sports

Samedi 4 mai 2013

AS Athletic-ES Bafing à 15H30 à Yamoussokro

Dimanche 5 mai 2013

USC Bassam-Stella Club à 15H30 au Parc des Sports

CO Korhogo-ASI d'Abengourou à 15H30 à Yamoussokro

Lundi 6 mai 2013

SC Gagnoa-ES Bingerville à 15H30 au Parc des Sports

Jeudi 9 mai 2013

CO Bouaflé-Asec Mimosas à 15H30 au stade Champroux

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:16

 

APA

Copyright : APA

Le gouvernement ivoirien a annoncé jeudi avoir lancé une opération d’authentification des diplômes de ses fonctionnaires pour une  »administration modèle, de bonne qualité et vertueuse ».
Selon Bruno Nabagné Koné, le porte parole du gouvernement qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire présidé à Man par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, cette opération a été précédée d’un projet pilote.

 » Sur 18 595 diplômes vérifiés, 805 diplômes sont présumés faux », a-t-il révélé, ajoutant que  »le gouvernement ne pouvait pas se limiter à ce constat ».

 »Tous les diplômes seront vérifiés et extraire les faux », a conclu M. Koné, par ailleurs ministre de la Poste, des technologies, de l’information et de la communication.

Depuis son arrivée à la tête du ministère de la fonction publique et de la reforme administrative, Gnamien Konan fait de la lutte contre la fraude son cheval de bataille.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:15
Bamako

 

AFP/Archives

Un Franco-Malien figure parmi les assaillants tués au cours d'un attentat-suicide mené par des islamistes le 20 mars à Tombouctou (nord-ouest du Mali), a appris l'AFP dimanche de source policière à Bamako, où une cellule islamiste vient d'être démantelée et sept personnes arrêtées. - Copyright : AFP/Archives Sia Kambou

BAMAKO (AFP)

Un Franco-Malien figure parmi les assaillants tués au cours d’un attentat suicide mené par des islamistes le 20 mars à Tombouctou (nord-ouest du Mali), a appris l’AFP dimanche de source policière à Bamako, où une cellule islamiste a été démantelée et sept personnes arrêtées récemment.

D’après un rapport confidentiel consulté dimanche par l’AFP, l’enquête ouverte au Mali sur l’attentat suicide du 20 mars à Tombouctou vient d’être bouclée et révèle qu’un Franco-Malien figurait parmi les jihadistes y ont été tués. Il s’agissait de la première attaque kamikaze de cette ville à plus de 900 km au nord de Bamako.

« Les preuves formelles confirment que le dénommé Moussa Thiam, alias Abou Hafs, jihadiste tué le 20 mars à Tombouctou, est un Franco-Malien de 24 ans », indique le document, précisant que la famille du jeune homme « a largement contribué à son identification ».

Dans le rapport, on voit notamment une photo de l’homme décédé, que l’AFP a pu se procurer: l’image a été prise par un habitant de Tombouctou et authentifiée par les services de sécurité du Mali, d’après une source sécuritaire malienne.

On y voit un homme à la peau noire, avec une fine moustache et une petite barbe, gisant au sol, sur le dos. Il est vêtu d’une tunique de couleur marron, où sont visibles plusieurs impacts de balles.

Par ailleurs, selon une source policière malienne, une cellule du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un des groupes islamistes présents dans le nord du Mali depuis 2012, a été démantelée à Bamako par les services de sécurité, qui ont arrêté sept personnes récemment.

« Depuis le début de cette semaine, nous avons les preuves formelles. Les sept personnes interpellées le mois dernier dans des quartiers populaires de Bamako formaient la première cellule du Mujao à Bamako », a déclaré à l’AFP cette source policière.

« Pour arriver à ce résultat, nous avons travaillé étroitement avec la Sécurité d’Etat (SE, services du renseignement) du Mali, dont le rôle a été déterminant dans le démantèlement de cette cellule. (…) Les enquêtes se poursuivent », a-t-elle ajouté.

Aucun détail n’a pu être obtenu sur les dates des interpellations et les lieux de détention des sept personnes. Les arrestations sont toutefois évoquées dans le même rapport confidentiel consulté dimanche par l’AFP.

D’après ce document, ces arrestations ont « conduit au démantèlement de la cellule naissante du Mujao à Bamako », les individus appréhendés « sont tous de nationalité malienne. (…) Ils sont âgés de 16 à 57 ans. Ils ont été formés militairement et idéologiquement dans le nord du Mali par les islamistes ».

« Les tentatives d’infiltration vers le sud du Mali vont probablement se multiplier. (…) La cellule du Mujao démantelée devait notamment commettre des attentats à Bamako », indique le document.

Le Mujao et d’autres groupes jihadistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont occupé pendant plusieurs mois en 2012 les principales villes du nord du Mali, y commettant exactions et destructions de mausolées au nom de la charia (loi islamique).

Depuis janvier, une opération militaire de troupes françaises et africaines a permis de déloger les combattants islamistes des grands centres de ces régions, notamment Tombouctou et Gao (nord-est). Mais des jihadistes armés restent actifs dans certaines zones et ils ont quelques fois réussi à s’infiltrer dans des villes « libérées » pour y mener des attentats suicides.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:04
Alassane Ouattara et Simone Gbagbo en vedette dans les journaux ivoiriens

 

APA

Copyright : APA

La visite d’Etat, du président Alassane Ouattara dans la région du Tonpki et l’évacuation d’urgence de l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo dans une clinique d’Abidjan, sont les deux sujets largement commentés par la presse ivoirienne dans sa livraison de ce vendredi.
Fraternité Matin, affiche à sa Une que d’importantes décisions ont été prises hier à Man par le gouvernement à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire présidé par le président Alassane Ouattara.

Ces décisions importantes, explique le journal, sont liées à la baisse du prix de l’essence super, à l’authentification des diplômes des fonctionnaires, à la délimitation des villages et à la création des districts.

« Ouattara fait rêver Man », renchérit le Patriote, journal très proche du pouvoir ivoirien, soulignant comme Soir Info, les  »grandes décisions qui ont été prises ». Pour le Jour Plus, le gouvernement a annoncé avoir découvert 805 fonctionnaires avec de faux diplômes.

« 11 gouverneurs de districts seront bientôt nommés », annonce l’Intelligent d’Abidjan, quand Nord Sud Quotidien met l’accent sur le premier meeting du président Ouattara dans la région du Tonkpi par l’étape de Biankouma à 35 km au Nord de Man.

Selon le confrère, le président Alassane Ouattara a félicité à cette occasion la percée des candidats indépendants lors des élections municipales et régionales du 21 avril dernier.

 »Que les perdants reconnaissent leur défaite », a-t-il lancé en révélant que 15 nouveau maires sont du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo. En visite d’Etat dans l’Ouest,  »Ouattara en difficulté », constate LG Infos, quotidien pro-Gbagbo.

L’autre grand point de l’ actualité ivoirienne est l’évacuation d’urgence de Simone Ehivet Gbagbo à Abidjan pour des soins médicaux.

A ce propos, Le Patriote écrit que pour lui administrer des soins intensifs, Simone Gbagbo est à la Polyclinique internationale Sainte Anne Marie (PISAM) d’Abidjan, depuis hier.

« Détenue depuis deux ans à Odienné (Nord Ouest), Simone Gbagbo hospitalisée à la PISAM », titre Notre Voie, le journal officiel du FPI.

Dans un état inquiétant à Odienné, constate Soir Info,  »Simone Gbagbo évacuée d’urgence à Abidjan ». Citant le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques,Gnénéma Mamadou Coulibaly, ce quotidien ajoute que Mme Gbagbo a besoin de  »soins médicaux ».

Détenue dans le Nord depuis 2011, Mme Gbagbo à la PISAM, depuis hier, écrivent Le Nouveau Réveil et L’Inter, quand Le Temps, journal proche de l’ex régime de Laurent Gbagbo, affiche dans ses colonnes que torturée dans les camps de la mort au Nord, « Mme Gbagbo hospitalisée, hier ».

Dans les colonnes de l’Intelligent d’Abidjan, ce sont  »les avocats de Mme Gbagbo qui disent tout ».
 »Malade depuis quelques jours, Simone Gbagbo transférée hier à la PISAM », ajoute Le Nouveau Courrier.

LG Infos, souligne pour sa part que Mme Gbagbo est très malade, quand Aujourd’hui tenter à son tour de donner les  »dernières nouvelles » de Simone Gbagbo après son évacuation à la PISAM, hier.

Les journaux quotidiens ivoiriens reviennent également dans leur édition du jour sur le malaise vagal dont l’ex-président, Aimé Henri Konan a été victime dans la nuit de mardi à mercredi.

Après son malaise de mardi, écrivent Le Patriote et Nord Sud Quotidien, Konan Bédié rassure:  »Je me porte comme un charme ».

M. Bédié s’est exprimé lors d’une réunion avec le comité préparatoire du 12 congrès du PDCI qui doit se tenir en octobre prochain.

L’ancien président ivoirien, Aimé Henri Konan Bédié, a été victime dans la nuit de mardi à mercredi d’un malaise vagal lors des festivités marquant les 67 ans du Parti démocratique de Côte d’ Ivoire (PDCI, ex parti unique) dont il est le leader.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:02

Cameroun, Retro,Journée Mondiale de la liberté de la presse:Quand la presse camerounaise conjugue la misère au quotidien

La Plume du Journaliste:Camer.beEn ce jour, 03 mai 2013, journée mondiale de la liberté de la presse, c’est peut-être le moment de se revoir dans un miroir vu au prisme de la réalité quotidienne, la situation dans laquelle fonctionne nos professionnels de la plume au Cameroun. Face aux difficultés multiples à remplir quotidiennement leurs missions premières; celle d'informer et rien qu'informer, les journalistes Camerounais pour la plus part sont coincés dans un labyrinthe à l'instar de la peur du système, la peur de ne plaire à son employeur à travers ses analyses, la peur d'être licenciés à tout moment...

Bien que les lois accordent un certain pluralisme de l'information, on assiste toutefois, ces dernières années, à une nette détérioration de la situation de la liberté de presse et des conditions de travail des journalistes dans ce pays voisin du Tchad situé en Afrique centrale.

Les professionnels des médias dénoncent, en particulier, leur situation sociale qu'ils jugent préoccupante. Ils parlent d'atteinte grave à leur évolution caractérisée, au plan social, par une absence de lois qui protègent leur carrière. Une insuffisance que certains journalistes qualifient de "vide juridique".

L'institution du contrat de travail y est galvaudée. Il n'en existe pas souvent ou presque. C'est également le cas d'institutions obligatoires comme les bulletins de salaires, les congés annuels, la couverture sociale et la retraite. Les autres dispositions légales relatives aux accidents de travail, aux maladies professionnelles et autres risques du métier sont ignorés.

Il en est de même de l'observation du temps hebdomadaire du travail, de la rémunération du travail de nuit ou de la récupération des week-ends et jours fériés.

La presse camerounaise se montre peu favorable à toute organisation moderne du travail.

La formation professionnelle continue, connue sous d'autres cieux, est réservée au bon vouloir du directeur de publication qui, à défaut de proposer les mieux servants de ses employés, se forme lui-même à tous les coups bien que n'ayant pas d'apport réel dans les colonnes.

Comités d'entreprises, représentants syndicaux et délégués du personnel sont méconnus. On risque le licenciement en faisant le syndicaliste.

Dans cette presse, des pratiques anti-journalistiques se sont instaurées pour arrondir les fins de mois. C'est le cas du "gombo" et du "journalisme du Hilton" ou de la "Rue Mermoz" qui naissent des conditions de vie et de travail misérables dans la centaine de titres que compte la presse locale.

Le gombo, phénomène fort célèbre au Cameroun, réputé pour sa corruption, est une pratique consistant pour un informateur voulant manipuler l'opinion en sa faveur, à devenir, contre de ridicules subsides, un commanditaire de la publication d'une information qui ne sera pas recoupée pour les besoins de la cause. Le phénomène consacre en fait une forme de mendicité du journaliste.

"Exercer la profession de journaliste, au Cameroun, relève d'une mission difficile, car tout se passe dans un environnement de pauvreté absolue où les acteurs finissent parfois clochardisés : c'est un autre monde", insinuait récemment sous le couvert de l'anonymat, un membre du Syndicat national des Journalistes du Cameroun.

Certains analystes estiment, toutefois, qu'il est impérieux d'assainir le milieu de la presse afin d'aider les professionnels des médias à impulser une réforme de leur profession capable de créer davantage de richesses et de réduire la pauvreté dans leurs rangs.

Licenciements abusifs à la pelle.

Au plan social, plusieurs dizaines de journalistes ont été licenciés abusivement au Cameroun depuis plusieurs années. Ils n’ont guère bénéficié d’une aide judiciaire. Seul le président du SNJC et son collègue Gilbert Tchomba y ont eu droit par exemple en 2006 lors de leur licenciement.

Aucune manifestation de solidarité véritable de leurs collègues n’a été relevée, conséquence du déficit de culture syndicale. De même, la justice camerounaise, corrompue, n’a jamais traité les cas sociaux avec la célérité qu’exige la doctrine. Cette situation est souvent aggravée par la tendance à la rivalité inutile tous azimuts des organisations professionnelles de l’échiquier, déstructurées, mais uniquement soucieuses de préséance auprès des bailleurs de fonds.

Plusieurs d'entre eux se trouvent en prison ou menacés d'être emprisonnés au Cameroun. L'on a aussi assisté il y a de cela quelques années au décès d'un directeur de publication à la prison de Yaoundé.

Selon Emmanuel Mbiedi, chroniqueur à l'hebdomadaire la République, cette affaire est révélatrice de la situation des journalistes au Cameroun. Il dénonce une « instrumentalisation de la justice pour mettre les journalistes hors d’état de nuire, à un moment crucial de la vie politique nationale ».

Que dire des chasseurs d'argent ?

Chasseurs d’argent dans les ambassades, organisations internationales et entreprises, ces « confrères et consœurs » sans conviction syndicale font feu de tout bois, y compris la compromission aveugle avec les patrons les plus délinquants et les autorités, pour se donner de la prépondérance.

Ce schéma renforce la psychose généralisée du licenciement abusif avec son lot de déni de droit ; elle renforce auprès d’un certain public de confrères l’idée d’un patronat « qui contrôle toute la situation ».

L’on peut toutefois affirmer que, depuis le deuxième trimestre 2007, la situation s’est légèrement améliorée suite aux multiples assauts du (seul) SNJC contre les patrons indélicats, lesquels ont fait l’objet de dénonciations systématiques relayées dans les médias.

En dépit des bas salaires, de l'absence d'équipement, des terribles conditions de travail, du harcèlement des officiels et d'autres maux chroniques, les journalistes camerounais essaient de faire leur métier. Quiconque est tenté de pester contre un titre ou des phrases mal écrits devrait s'en rappeler. Car le fait même que ces journalistes essaient de faire de leur mieux est déjà admirable. Et ils font chaque jour un peu mieux.

Les journalistes survivent à cet enfer parce qu'ils aiment leur métier.

Cette journée du 3 mai 2013 devrait être une journée de remise en question à la fois chez les patrons des journaux Camerounais et des journalistes qu’ils emploient. Une manière de remettre sur la sellette la problématique de l’emploi de ceux qui chaque jour font frémir ceux qui pensent à un changement véritable au Cameroun.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:01
« Nous avons vengé les Eléphants »
Mardi 30/04/2013, 14:54-- réaction(s)

« Nous avons vengé les Eléphants »

Battre le Nigeria était un challenge pour les Eléphanteaux à la finale de la 10è édition de la CAN qui a eu lieu le samedi 27 avril dernier à Marrakech au Maroc. Ce challenge, les poulains à Kamara Ibrahim l'ont réussi. Pour Kessie Franck, le capitaine des Eléphanteaux, il fallait vengé les Eléphants.

Quel est le sens que vous donnez à ce premier sacre continental ?

Je voudrais d’abord dire ma joie. Nous sommes partis presque dans l’indifférence mais  nous avons tenu à faire honneur à notre pays en remportant le trophée. Cela fait 18 ans que notre pays attendait ce trophée et c’est une fierté pour nous d’avoir réussi à gagner cette Coupe.

Comment expliquez-vous cette finale historique ?

Cette finale était très importante pour nous. On avait à cœur de ne pas la perdre d’autant plus que nous jouons contre un adversaire qui avait éliminé notre équipe séniors à la dernière CAN. Battre le Nigeria était un challenge pour nous.

Vous avez donc  eu à cœur de venger vos aînés ?

C’était le sentiment qui nous animait tous. Nous avons voulu venger les Eléphants et démontrer par la même occasion que la Côte d’Ivoire est une grande nation du football. Chacun de nous a joué avec le cœur et la détermination pour réussir ce grand défi.

Qu’est-ce qui a fait véritablement votre force au cours de cette CAN ?

C’est le collectif. Nous avons défendu et attaqué ensemble. En fait, nous avons respecté les consignes des coaches. Nous avons été bien encadrés au cours de cette CAN, nous souhaitons que cela soit le cas lors du Mondial dans quelques mois.

Justement, quel sera l’objectif visé à ce Mondial ?

Nous irons jouer crânement nos chances. Mais, d’ici là nous allons préparer sérieusement cette compétition qui sera d’un autre niveau.  Nous n’irons pas aux Emirats Arabes Unis pour faire de la figuration.

Partager cet article
Repost0