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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:15

 

Finke : "Il faut arrêter avec les pleurs et regarder devant"

 

Volker Finke et trois joueurs étaient en conférence de presse ce mercredi après la séance d’entraînement matinale. L’échange n’a duré que quinze minutes. Le sélectionneur n’a pas boudé le plaisir de répondre aux questions des journalistes sur des sujets précis. Verbatim.

 
 
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Propos introductif de Finke

C’est un nouveau départ pour les Lions, comme j’ai déjà eu à l’expliquer devant les médias deux ou trois fois qu’on n’a pas de choix. Après deux Coupes du Monde comme celles-là il faut changer. Il faut faire une coupe forte. Maintenant, c’est une autre génération de joueurs ; le foot, c’est comme ça. A un moment donné il faut couper, effectuer un balayage. Cela ne veut pas dire que les joueurs qui ne sont plus là sont de mauvais. Il faut faire un nettoyage, parce qu’on a besoin d’une autre mentalité. 17 joueurs avaient déjà fait deux Coupes du Monde avec les résultats qu’on connaît. Maintenant, c’est clair. Il faut reconstruire une nouvelle équipe, avec une nouvelle mentalité forte, en respectant quelques règles principales du football mondial, parce qu’il ya des normes au-dessus de nous aussi. On va normaliser des choses dans l’équipe et dans son environnement aussi. Je suis optimiste, parce que c’est un travail pour un avenir meilleur. Ce n’est plus le moment de poser de grands problèmes. Il faut arrêter avec les pleurs. Et pour cela, il faut regarder devant. On a fait une analyse, on a fait des enquêtes, beaucoup de rapports. Maintenant, on regarde devant. Tous les joueurs sont là. On a enregistré les dernières arrivées ce matin et on peut continuer avec le travail. Et demain après-midi, on va faire le déplacement pour le match de samedi.

Quid de la présence de Christophe Manouvrier ?

Dans une équipe, il y a deux ou trois places pour le préparateur physique. Dans le travail, c’est important d’avoir quelqu’un qui travaille au niveau des joueurs professionnels qui sont en Europe. Et lui, il a vraiment l’expérience de l’Olympique de Marseille. Il sait ce qu’il fait. Aussi, la présence de l’autre préparateur physique ne pose aucun problème. C’est toujours important d’avoir des compétences. Mieux vaut avoir deux médecins qu’un seul. Ce n’est pas un problème que les deux soient là. Moi, je veux les compétences. Pour moi, ce n’est pas une question de peau : noir ou blanc ou étranger. C’est une question de compétence, parce que, pour l’équipe nationale du Cameroun, il faut travailler avec les meilleurs. On va continuer comme ça.

A propos du Congo et de la Côte d’Ivoire

On n’a pas arrêté le travail. Mon petit cabinet qui est en Europe et moi y travaillons depuis. Avec les joueurs du Congo qui évoluent en Europe. Nous sommes aussi informés des 37 joueurs locaux qui sont en stage depuis. Là-bas, on a arrêté le championnat depuis, pour organiser ce stage. Mais, finalement, on va voir qu’on va jouer avec six à huit joueurs qui sont en Europe. Et c’est clair qu’ils arrivent aussi cette semaine. C’est pourquoi la question de trois jours de préparation se pose. Ça ne suffit pas. Mais, il faut faire le maximum pour avoir la meilleure équipe possible. On est lié par le calendrier de la Fifa qui impose trois ou quatre jours pour que les joueurs soient libres pour ces matchs. Avec le balayage qu’il y a eu et les nouveaux joueurs qui arrivent pour la première fois ou qui n’étaient pas là dans les douze derniers mois, c’est clair que quatre jours ne suffisent pas. Mais on fait le travail pour se qualifier pour la Can et un travail pour l’avenir.

Organisation du travail dans le staff technique

Depuis que je suis là, on cherche toujours à savoir qui fait quoi. Que fait l’adjoint Tanko, Que fait l’adjoint Djonkep ? Pour moi, le foot, ce n’est pas comme ça. Je suis responsable de la planification et de tout ce qui va se passer à l’entraînement. Et chacun des adjoints qui est là, a quelques capacités, quelques compétences. Chacun de vous était là et vous avez vu qu’on a commencé avec Christophe (Manouvrier, ndlr), avec Tanko à l’échauffement. Après on est passé à un jeu de passes de quatre contre quatre sus la supervision de Djonkep et Belinga, parce que tous les deux sont des entraîneurs principaux, avec chacun une expérience. Ce ne sont pas des entraîneurs-adjoints. Ils sont normalement des principaux. Je donne la responsabilité des exercices comme ça à ces entraîneurs. Après, il y a eu un petit match de dix minutes de jeu. Il y avait une équipe qui faisait le pressing haut et l’autre procédait par contre-attaque. C’est comme ça qu’on travaille. On a toujours une réunion avant chaque entraînement et j’explique un peu au staff ce qu’on va faire en distribuant les rôles.

Communication au sein du staff technique

Chez nous en Europe, c’est l’entraîneur principal qui parle aux médias. Vous ne verrez jamais en Allemagne un entraîneur-adjoint accorder une interview. Ce n’est pas le mépris pour quelqu’un. C’est la norme. Pour effectuer une bonne séance d’entraînement, elle se prépare toujours avec le groupe. Ce n’est pas l’entraîneur principal qui la prépare seul.


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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:13

 

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:11

Cameroun - Boko Haram : Les partis politiques et le complot :: CAMEROON

Cameroun,Cameroon - Boko Haram : Les partis politiques et le complotLa thèse d’abord véhiculée insidieusement dans l’opinion revient désormais dans des discours publics et est de plus en plus au coeur d’un vif débat.

Dans son article publié sur  le site Médiapart, la journaliste française Fanny Pigeaud laissait clairement entendre que des cadres du parti au pouvoir considéraient l’activité de Boko Haram au Cameroun comme une rébellion visant à renverser le pouvoir de Yaoundé. En précisant bien que personne n’assumait en public cette thèse distillée sournoisement dans l’opinion depuis un moment. Citant une « source proche des services de sécurité », l’auteure du livre « Au Cameroun de Paul Biya » écrit : En privé, les autorités parlent ouvertement de rébellion. Mais  elles attendent que ladite rébellion annonce elle-même la couleur  et son identité ».

Plus loin, la journaliste écrit : « Quant aux initiateurs et financiers de ce mouvement, ils seraient à chercher du côté des " politiciens originaires du nord " et membres du parti au pouvoir. Leur objectif serait de déstabiliser Biya, voire de le renverser. Sur le terrain, les " assaillants " ont d'ailleurs récemment déclaré  à un officier camerounais qu'ils avaient les moyens de " marcher " sur Yaoundé. »

Si le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, a parlé de complices de Boko Haram au Cameroun, il n’a jamais dit de façon claire que les initiateurs des violences actuelles étaient des Camerounais. Pourtant, Fanny Pigeaud et d’autres tenants de la thèse du complot semblent affirmer qu’il y pensait. Le week-end dernier, des élites de la Lekié, membres du Rdpc, le parti au pouvoir, ont remis au goût du jour la question des complices de Boko Haram au Cameroun. Ils ont signé à Obala « un appel pour une guerre totale contre la secte islamiste Boko Haram et ses complices au Cameroun ».

Pour la première fois, des personnalités camerounaises ont légitimé sur la place publique la thèse du complot venu du Grand Nord pour déstabiliser le Cameroun. « Non aux complices de Boko Haram, principalement dans les régions septentrionales du Cameroun, et à leurs tentatives d’incitation à la partition du territoire national, à la lumière des développements fort regrettables enregistrés dans d’autres pays ou régions de notre continent africain ; non à toute tentative de déstabilisation des institutions politiques nationales, de la part de puissances étrangères, à travers des complicités actives ou passives avec les auteurs des opérations criminelles de la secte Boko Haram au Cameroun, pour des desseins inavoués, néanmoins manifestes et funestes », écrivent les élites Rdpc de la Lekié.

Du fait du rôle que ce département a souvent joué dans la carrière politique de Paul Biya, ces déclarations ne peuvent pas être prises comme anodines, même si on ne peut pas encore dire qu’elles relaient la position officielle du parti. La preuve, cette position n’est pas partagée par tous les cadres du Rdpc.

Stigmatisation

Jean Simon Ongola Omgba, député Rdpc du Mfoundi, s’oppose à cette thèse d’un complot nordiste. « Nous assistons malheureusement à la montée d’une entreprise déterminée à créer des tensions interrégionales, intertribales, interreligieuses et intercommunautaires. Cette poussée résulte en une stigmatisation des communautés en désignant certaines élites de la région du Grand Nord comme des acteurs et des artisans supposés des attaques répétées pour créer le chaos et ébranler cette région voire même le pays.

Ce comportement relayé par une presse irresponsable et en quête de sensations est éminemment dangereuse. Ces agissements portent le spectre de la division et mettent en danger l’unité nationale. Personne n’a le droit de porter des accusations aussi graves contre des compatriotes. On n’a pas le droit, en fonction des considérations politiques ou tout simplement de positionnement, de mettre en danger l’unité nationale », écrit-il.

Dans l’opposition également, l’on entend plusieurs sons de cloche. Anicet Ekané du Manidem a déclaré au cours d’un débat la semaine dernière que Boko Haram au Cameroun était une insurrection. Le 30 août, à la suite d’une réunion de son Comité exécutif national (Nec, d’après son acronyme en anglais), le Social Democratic Front est allé dans le même sens. «La crise actuelle est une insurrection et une rébellion, dont le terrorisme n’est qu’une option tactique », indique le document signé par John Fru Ndi, le Chairman du parti.

Ces résolutions spéciales du Nec du Sdf arrivent après un débat qui a eu lieu en interne au cours des travaux du week-end dernier. Jean Tsomelou, le président du groupe parlementaire du Sdf au Sénat donnait déjà une indication à la suite de différentes questions qui ont émaillé les débats : est-ce une histoire de grand banditisme ? Est-ce une entreprise programmée dans le but de déstabiliser le Cameroun ? Est-ce un conflit interne au sein du Rdpc ou un conflit étatique entre le Cameroun et le Nigéria ? «Le pouvoir sait ce qui se passe et entretient le flou», avait déclaré le sénateur.

Le Cameroon’s People Party (Cpp) de Kah Walla, qui a choisi de descendre sur le terrain, est loin de partager la thèse d’un complot interne. « Nous ne disposons pas d’assez d’éléments pour affirmer que c’est un complot interne ou externe. On se pose des questions. On remarque qu’ils ont occupé une ville et se sont ensuite retirés, or quand on fait une rébellion, on ne recule pas. Pour nous, ça reste Boko Haram », affirme Bergeline Domou, cadre du Cpp.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:09

Onze avions ont disparu en Libye: en vue d'une attaque le 11 septembre? :: LIBYA

Libye:Camer.beLes Etats-Unis sont en alerte. Selon un reponsable américain, qui s'est confié au journal numérique gratuit Washington Free Beacon et dont les propos sont repris dans toute la presse étrangère, onze avions commerciaux ont disparu de l'aéroport international de Tripoli en Libye. L'approche du 13e anniversaire des attentats du 11 septembre fait craindre le pire.
L'aéroport de Tripoli a été pris d'assaut par des combattants islamiques un peu plus tôt cet été. Il a été fortement endommagé par les combats.

Tandis que le Département d'Etat américain fait profil bas, le fonctionnaire bavard avertit: "Il manque un certain nombre d'avions commerciaux. Nous avons découvert le 11 septembre 2001 ce qui peut arriver avec des avions détournés."
 
Al Jazeera a déclaré que les avions sont en possession d'un groupe appelé Masked Men Brigade et qu'ils seront utilisés pour une attaque terroriste. 

Le 11 septembre marque également le deuxième anniversaire de l'attaque du consulat américain à Benghazi. Quatre Américains avaient été tués dont l'ambassadeur américain Christopher Stevens.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:04


















Cameroun - Opinion: Qui veut la tête de Marafa Hamidou Yaya?

 

 

 


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Un quotidien en ligne français accuse l’ancien ministre aujourd’hui en prison d’être à la tête d’une insurrection armée. Des observateurs crédibles y voient une manipulation orchestrée dans les milieux tribaux autour de Paul Biya, engagés eux-mêmes dans une guerre de succession à la tête de l’État camerounais.

Marafa H. Yaya (photo d''archives)
Photo: © Le Jour


Un quotidien en ligne français accuse l’ancien ministre aujourd’hui en prison d’être à la tête d’une insurrection armée. Des observateurs crédibles y voient une manipulation orchestrée dans les milieux tribaux autour de Paul Biya, engagés eux-mêmes dans une guerre de succession à la tête de l’État camerounais.

La semaine dernière, le site français Mediapart spécialiste des scandales d’État a publié sous la plume de la journaliste Fanny Pigeaud une information faisant de l’ancien ministre camerounais de l’Intérieur, Marafa Hamidou Yaya, détenu depuis plus de deux dans une prison de haute sécurité de Yaoundé, l’un des cerveaux d’une conspiration visant à renverser le régime camerounais. Il s’agit d’une tentative de manipulation si mal cousue qu’il n’est même pas nécessaire d’être expert en géostratégie ou en questions militaires pour démonter. A-t-on en effet jamais vu le maître d’œuvre d’une tentative de renversement se laisser emprisonner par celui qu’il projetterait d’éliminer, avant d’ordonner l’assaut? A-t-on jamais vu un chasseur de loup se jeter dans la gueule du loup qu’il prétend combattre avant de déclencher les hostilités? C’est pourtant l’impression que laisse l’article.

L’histoire nous apprend que le premier réflexe de tout leader d’une insurrection est de se mettre à l’abri, pour coordonner ses troupes.

C’est depuis Londres où il s’était réfugié que le Général De Gaule lança aux Français sur les ondes de la BBC l’appel aux armes du 18 juin 1940, invitant ses compatriotes à ne pas cesser le combat contre les nazis. En riposte, le régime collaborationniste de Vichy le condamna à mort par décret et le déclara déchu de sa nationalité française. S’il n’avait pas quitté la France pour organiser la résistance, on se doute bien du sort qui lui aurait été réservé.

Plus proche des réalités africaines, tous les organisateurs de putschs de ces dernières décennies ont toujours pris la précaution de se retirer dans quelque pays complice avant de tenter leur coup de force:

  • En République Démocratique du Congo, Laurent-Désiré Kabila qui eut raison du Maréchal Mobutu Sesse Seko en mai 1997 lança sa rébellion depuis le Rwanda voisin où il avait obtenu un soutien militaire.


  • En Centrafrique six ans plus tard, François Bozizé, ancien pilier du régime Patassé, décida de s’exiler au Tchad avant de déclencher un coup de force contre le président démocratiquement élu.


  • Son successeur à la tête du pays, l’éphémère président Michel Djotodia adopta la même stratégie contre lui, et ne quitta le Bénin que lorsqu’il fut sûr que la rébellion hétéroclite baptisée Séléka était suffisamment forte pour le porter au pouvoir.


Comment veut-on donc faire croire que Marafa Hamidou Yaya qui a occupé les plus hautes fonctions dans l’appareil d’État camerounais soit suffisamment naïf pour tenter de s’emparer du pouvoir par la force depuis sa prison de haute sécurité? Il est clair qu’une telle idée ne saurait traverser la tête de cet homme en qui la communauté internationale, ainsi qu’une large frange de l’opinion camerounaise, continuent de voir comme l’un des successeurs les plus crédibles de Paul Biya. En temps normal, il craint déjà pour sa sécurité, et l’a déjà fait savoir par voie de presse, lorsqu’il indiquait qu’il n’était pas suicidaire, au cas où il lui arrivait quelque chose… Orchestrer une tentative de déstabilisation du pays dans ces conditions serait véritablement suicidaire.

Pour ceux qui ne le savent pas, le Secrétariat d’État à la Défense de Yaoundé (le SED de sinistre réputation) où il est enfermé est l’endroit le plus militarisé de la capitale camerounaise. Situé au cœur du quartier général des armées, il est environné par le ministère de la Défense, l’école militaire interarmes, le haut commandement de la gendarmerie et la principale poudrière du pays. Jour et nuit, ses moindres mouvements sont scrutés à la loupe. Et lorsqu’il est malade comme cela a été le cas par deux fois ces derniers mois, l’hôpital où on l’évacue prend l’allure d’une forteresse autour de laquelle pullulent des militaires lourdement armés.


Un homme épris de paix

S’il n’a jamais caché son souhait de proposer aux Camerounais un projet d’alternance politique crédible, M. Marafa s’est toujours déclaré opposé à la violence comme moyen de conquête du pouvoir. Dans la lettre adressée à Mediapart peu après la publication du brûlot, Jeannette son épouse rappelle à ce propos qu’il a publié plusieurs tribunes dans la presse y compris Le Monde, le quotidien de référence français, pour condamner fermement les actions violentes de Boko Haram.

Et proposer des stratégies pour faire barrage à la secte islamiste. Ceux qui connaissent l’histoire de l’ancien ministre d’État savent qu’il fait partie de ces personnalités camerounaises qui ont gardé un profond traumatisme de la violence armée. Petit, il connut les troubles qui accompagnèrent l’indépendance du pays, avec son cortège de maquisards décapités, dont les têtes étaient exposées sur des piques, sur la place publique. Lors de la tentative de coup d’État manqué du 06 avril 1984 contre Paul Biya, une purge orchestrée contre les intellectuels et dignitaires originaires du Nord-Cameroun le conduisit dans le camion des condamnés. Il manqua de peu d’être exécuté, ne devant la vie sauve qu’aux efforts acharnés de ses proches dont son épouse, qui réussirent in-extremis à prouver son innocence. Il a enfin vécu l’assassinat en début d’année de Mme Christiane Soppo qui fut sa secrétaire particulière pendant plus de deux décennies et qui lui était restée fidèle en dépit de sa détention comme un drame personnel duquel il peine encore à se révéler.


Manipulation

L’article de Mediapart qui a le vise personnellement est arrivé comme le coup de clairon annonçant une purge politique. Dans la foulée de sa publication, des personnalités originaires du Nord-Cameroun ont été interpellés pour leur proximité supposée avec lui, tandis qu’un vent de panique secoue d’autres dignitaires de la région. Il s’agit de tout, sauf d’un travail journalistique sérieux et innocent.

Il faut le dire, la base argumentaire de Mme Pigeaud est des plus fragiles. Elle soutient en effet que la secte islamiste Boko Haram n’a pas le Cameroun pour terrain d’action, et que les attaques qui endeuillent depuis de nombreuses semaines le nord de ce pays sont en réalité le fait des élites locales engagées dans une tentative de déstabilisation du pays.

Pour prouver sa thèse, la journaliste «free-lance» commence par faire le compte des enlèvements d’occidentaux dans le Nord-Cameroun, des actions non revendiqués selon elle par Boko Haram. Puis, elle évoque des armes de fabrication israélienne laissées lors de leur retrait par les assaillants, alors que seules deux unités d’élites camerounaises, la Brigade d’intervention rapide (BIR) et la garde présidentielle en sont dotées. Un lien a été établi «entre Marafa Hamidou Yaya et un journal accusé de chercher à provoquer les partisans de Boko Haram et à faire du gouvernement camerounais une cible», assure-t-elle, en citant un officiel camerounais qui se serait ouvert à elle sous le couvert de l’anonymat.

Enfin elle rappelle la misère qui sévit dans la partie septentrionale du Cameroun, où près de 40% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté ce qui en fait un abondant vivier de recrutement pour d’éventuels putschistes. «Une analyse de façade», a commenté Germain Hervé Mbia Yebega, politologue et chercheur à l’université de Paris-Sorbonne. «Ayant parcouru avec beaucoup d'intérêt l'article de Fanny Pigeaud, j'en suis resté à ma soif de questionnement, n'ayant pu véritablement amorcer esquisse de découverte des fondements d'une argumentation», déplore-t-il. Dire en effet que les trafics d’armes sont légion dans le Nord-Cameroun est désormais banal, les services de sécurité l’ayant constaté depuis des années. Par ailleurs, la pauvreté qui y sévit n’épargne aucune région du pays.

Du coup, dans les milieux politiques et médiatiques camerounais, le caractère manipulatoire de l’article fait quasiment l’unanimité. Seule subsiste la quête du commanditaire. «Les anticolonialistes dogmatiques» ont tôt fait d’accuser la France, qui selon eux joue ses propres cartes dans les tractations sur l’après Paul Biya et qui pourrait tirer profit d’une généralisation des troubles à l’échelle du pays. Selon ces observateurs, Paris ne verrait pas d’un mauvais œil la disparition de M. Marafa qui lui permettrait de promouvoir son propre poulain.

Une analyse pareille, qui relève plus de la théorie du complot, ne tient pas la route. Tout d’abord parce que c’est depuis l’Hexagone où elle s’est retirée auprès de ses enfants, que l’épouse de l’ancien ministre organise sa défense. Me Jean-Pierre Mignard, un proche de François Hollande s’est d’ailleurs constitué pour sa défense. Ensuite, une déstabilisation du Cameroun ne profiterait en rien à la France qui y a des intérêts fermement établis. Paul Biya n’a jamais ménagé ses efforts pour protéger les intérêts français s’est ainsi naturellement tourné vers Paris pour demander de l’aide face à Boko Haram. Enfin, dans un communiqué de presse, l’ambassadrice de France à Yaoundé a expliqué que son pays n’avait rien à voir avec les troubles dans le nord du Cameroun.


Le complot des cercles tribaux autour de Paul Biya

Il faudrait peut-être aller chercher la main manipulatrice dans les cercles tribaux établis autour de Paul Biya. On sait que si ceux-ci lui ont permis de pérenniser son pouvoir, ils sont depuis longtemps engagés dans l’élimination systématique de tout concurrent sérieux dans la course successorale. Ils n’ont pas hésité pour cela à instrumentaliser l’opération anti-corruption baptisée «Epervier» par la presse locale. C’est ainsi que M. Marafa a pu écoper de 25 ans de prison alors même que le tribunal qui l'a condamné a reconnu explicitement qu'il n'était coupable d'aucun fait de corruption.

« Je crois que vous vous êtes laissé entraîner aux grands principes du machiavélisme: ruinez qui pourrait un jour vous ruiner ; assassinez votre voisin qui pourrait devenir assez fort pour vous tuer », écrivait Voltaire (1694-1778) dans Politique et législation. «Vous cherchez à mettre hors-jeu une des seules personnalités qui soient à même de mettre le Cameroun sur le chemin de la confiance et du changement », répond en écho, Jeannette Marafa, dans la lettre qu’elle a adressée à la collaboratrice de Mediapart.

Il apparaît de plus en plus clairement que les sources de Fanny Pigeaud se trouvent dans l’entourage proche de Paul Biya, impatient de voir son heure venir. Selon l’Œil du Sahel, un journal camerounais paraissant dans le nord du pays, certaines personnalités des cercles biyaistes ont tenu ce week- end deux conciliabules discrets à Yaoundé. Un dignitaire nordiste cité par le journal explique que leur manœuvre a dores et déjà échoué. «Le chef de l’Etat et les services de sécurité savent que nous avons affaire à Boko Haram et non à une rébellion. Nous savons cependant que l’article de Fanny Pigeaud a été conçu à Yaoundé par des petites mains de l’entourage du Président de la République pour préparer l’opinion à des purges et justifier l’exécution d’une action planifiée de longue date. Dieu merci, nous avons identifié ceux qui manœuvrent ainsi en coulisses pour mettre le pays à feu et à sang en dressant les Camerounais les uns contre les autres au lieu de se mobiliser contre la menace Boko Haram. Nous allons informer le chef de l’Etat, garant de l’unité du pays».


La caution blanche

Eu égard au complexe colonial qui continue de les habiter plus de cinquante ans après l’indépendance, les acteurs de ce milieu, une fois leur projet ficelé, n’avaient plus qu’à trouver leur caution blanche pour lancer la rumeur. Fanny Pigeaud et Mediapart faisaient ainsi bien l’affaire. Fanny Pigeaud est en effet la seule journaliste française à avoir commis un livre au vitriol sur la gestion calamiteuse du Cameroun par Paul Biya. Là où un de ses confères, François Mattei, auteur du très dithyrambique «Code Biya» avait préféré se jeter pieds et poings liés dans la soupe généreusement servi par le président camerounais à ses thuriféraires. Mediapart est d’autre part reconnu pour sa grande capacité à déclencher des scandales d’États, dont certains ont entraîné la démission de ministres en France. Accusé par le site de posséder des fonds non déclarés sur un compte en Suisse puis à Singapour, l’ancien ministre délégué chargé du Budget, Jérôme Cahuzac avait fini par quitter le gouvernement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, dont il était l’un des piliers.

Cependant, certains scoops du patron de Mediapart, le journaliste Edwy Plenel, se sont révélés après coup être de faux grossiers, l’obligeant à se dédire. Cela avait le cas en fin d’année dernière lorsque dans un billet diffusé sur France Culture, le journaliste avait longuement cité une lettre attribué à Nelson Mandela et datant de 2001, dans laquelle l’ancien dirigeant sud-africain condamnait sévèrement l’attitude d’Israël envers les Palestiniens. La lettre s’était révélée être un faux écrit par un journaliste palestinien vivant aux Pays-Bas nommé Arjan el-Fassed, qui en avait réclamé la paternité. Le même Edwy Plenel s’était déjà auparavant rétracté dans une autre affaire, lorsqu’il avait écrit par erreur que le Parti socialiste français avait reçu des financements du dictateur panaméen.

Quoi qu’il en soit les Camerounais qui vivent dans une ambiance de transition politique malgré le silence de Paul Biya, tiennent majoritairement à la paix; et ne veulent pas que le spectre du Rwanda touche leur pays. En réalité vu de Yaoundé, un nouveau complot contre Marafa vient d’être éventré.


 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:03

 

RDC – CMR : des Lions plus sérieux et appliqués

 

Les joueurs de la sélection nationale de football fanion du Cameroun, qui ont pris part à la séance d’entraînement de ce matin au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (Caf) de Mbankomo avaient quelque chose d’inhabituelle. A les regarder, on sentait bien qu’ils étaient tous animés par un réel motif d’engagement.

 
 
commentaires

Leur application, leur concentration, leur précision et leur motivation dans l’exécution des différents exercices physiques et techniques de cette mise au vert pouvaient laisser croire que cette nouvelle dynamique des Lions a un peu plus conscience des enjeux actuels, que la plupart de leurs prédécesseurs.

En effet, Volker Finke et ses hommes sont arrivés au premier stade synthétique du Centre en un seul groupe. Aucun joueur n’est arrivé ni avant, ni après les autres. Le technicien allemand et ses collègues ont ensuite organisé le travail en trois ateliers, avec respectivement Bonaventure Djonkep, Alexandre Bélinga et Ibrahim Tango à la supervision de chaque atelier. Le technicien allemand et le Français, Christophe Manouvrier, debout au centre du stade, observaient, silencieux. Après le réveil musculaire et les échauffements, les joueurs sont passés à une petite séance de taureau suivie d’exercices d’accélération, sous la conduite cette fois, de Christophe Manouvrier.

NJié et Etoundi signent leurs premiers buts

Réunis, puis divisés en deux groupes, Stéphane Mbia et ses coéquipiers ont ensuite travaillé devant les buts. L’exercice consistait à une faire une passe, un redoublement de passe, contrôle et frappe dans les buts. Une heure plus tard, Volker Finke a formé deux camps pour un petit match qui a duré une demi-heure. Les consignes de l’entraîneur, « le positionnement, la récupération de la balle, la relance et la finition », tout ça « en trois touches de balle », instruisait le technicien. Dans la première équipe, en chasubles verts, on retrouvait dans les filets, Fabrice Ondoua, en défense, Nicolas Nkoulou, Guy Zock, Nlate et Cédric Djeugoue. Le milieu était constitué de Stéphane Mbia, Enoh Eyong et Raoul Loé, tandis que Vincent Aboubakar, Clinton Njié et Benjamin Moukandjo occupaient les avant-postes.

Dans l’autre équipe, Pierre Abogo fermait la cage, Guihota, Franck Bagnack, Bana Moussa et Franck Kom en défense, Georges Mandjeck, Kibong et Landry Nguémo au milieu, Salli Edgar, Kweukeu et Franck Etoundi en attaque. Eric-Maxim Choupo-Moting, Ambroise Oyongo Bitolo et Guy-Roland Ndy-Assembe, les derniers à arriver n’ont pas été alignés. Au terme d’un match fluide et de bon niveau au cours duquel les joueurs ont démontré de très bonnes qualités techniques, physiques, collectives et individuelles, Clinton Njié et Franck Etoundi ont marqué, chacun pour son équipe (1-1)

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:02

CAN 2015 : un journaliste burkinabé au sifflet du match Côte d ’ Ivoire-Sierra Leone

 
Préparation
Comment



Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le premier match des Eléphants de Côte d’Ivoire face aux Leone Stars de la Sierra Leone, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2015, se jouera, samedi, ‘’ à guichets fermés’’ au stade Houphouët-Boigny sous la direction d’un journaliste-arbitre burkinabé.

C’est l’arbitre international Burkinabé Juste Ephrem Zio, sacré le 15 août dernier, ‘’meilleur sifflet’’ de la saison au pays des ‘’hommes intègres’’ qui sera au sifflet du match Côte d’Ivoire-Sierra Leone. Journaliste de formation, M. Zio (37 ans) exerçant dans une agence de communication à Ouagadougou, est arbitre international depuis le 1er janvier 2012.

Il sera assisté de son compatriote Seydou Tiama et du Nigérien Yahaha Mahamadou, respectivement, 1er et 2ème assistant quand le rôle de 4ème officiel revient au Burkinabé Boukari. Le Commissariat du match échoit à l’ex-arbitre international sénégalais Badra Sène.

Pour ce match qui se jouera à ‘’guichets fermés’’, la Fédération ivoirienne de football (FIF) a dévoilé sur son site, le prix destickets d’entrée. Pour assister à la rencontre, les spectateurs doivent débourser 1000 FCFA donnant droit aux virages, 2000 FCFA pour la tribune lagunaire.

L’accès aux tribunes officielles exige le paiement de 10.000 FCFA contre 5.000 FCFA pour les tribunes latérales. L’Espace VIP revient à 20.000 FCFA. Les tickets d’accès au stade seront mis en vente dès jeudi pour prendre fin le samedi, le jour de la rencontre, à 12 heures, le match étant prévu pour 17 h Gmt et heure locale.

Outre le siège de la FIF à Treichville (Sud d’Abidjan), les stades Houphouët-Boigny (Plateau, centre) et Robert Champroux (Marcory, au Sud), la fédération a sollicité les mairies d’Abobo (Nord-est) et Adjamé (Nord) ainsi qu’un grand restaurant à Yopougon (Ouest) pour servir de point de vente des tickets.

La délégation sierra léonaise forte de 24 personnes (20 joueurs et 4 encadreurs) est annoncée pour mercredi en début de soirée à Abidjan où des dispositions sanitaires ont été prises par les autorités avec la présence ‘’d’un expert médical désigné par la CAF pour tous les examens médicaux’’ à la délégation hôte dont le pays est affecté par le virus Ebola qui a menacé l’organisation de ce match à Abidjan.

Les Sierra léonais, selon le porte-parole de la FIF, Pierre Gondo, animant un point de presse, mardi, ‘’ la délégation sierra léonaise s’est engagée à se soumettre aux examens médicaux et à accepter les résultats’’.

 
© Autre presse par FIFA
Préparation Mondial 2014: La Côte d`Ivoire s`impose face au Salvador (2-1)
Mercredi 4 Juin 2015. Etats Unis d`Amérique. Pour leur dixième match test avant la campagne du Mondial Brésilien, les Eléphants de Sabri Lamouchi se sont imposés (2-1) face à l`équipe du Salvador.
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:00

Kenya: véhicule présidentiel volé :: KENYA

Voiture volee:camer.beIl s’agit d'un autre cas de vol de voiture à main armé. De hauts responsables d'Interpol ont confirmé qu'une voiture d'escorte présidentielle kenyane qui a été volé à Nairobi la semaine dernière a été trouvée en Ouganda.Le véhicule de marque BMW a été volé mercredi soir quand des hommes armés l'ont intercepté.Le porte-parole de la présidence kenyane a tenté de minimiser l'importance de la voiture en le décrivant comme seulement un véhicule de police.

Il a nié qu'il faisait partie d'un cortège présidentiel au moment des faits.Mais il était conduit par un policier kenyan en fonction et qui est membre de la garde présidentielle.

Au moins trois personnes ont déjà été arrêtées en relation avec le vol.Le directeur d'Interpol en Ouganda a confirmé à la BBC que le véhicule a été récupéré et qu'il se trouve à Kampala en attendant d'être retourné au Kenya.L'incident a provoqué la panique parmi les responsables de sécurité parce que les véhicules présidentiels sont censés être les plus fortement gardés.Mais il s’agit d'un autre cas de vol de voiture à main armé. Les délinquants ciblent tout le monde, indépendamment de leur statut.

La police de Nairobi indique qu'au moins trois voitures sont volées chaque jour à main ar

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 11:57

 

 

 

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 11:55

Cameroun - Minsep : le marabout d’Adoum Garoua mis à nu :: CAMEROON

Cameroun,Cameroon - Minsep : le marabout d’Adoum Garoua mis à nuL’officier de police Mvotoung Aoudou accusé d’abus d’autorité. La présidence de la République et la direction générale à la sureté nationale se saisissent du dossier.

Sa stature frêle et longiligne ne passe plus inaperçue au sein de l’encadrement technique des Lions indomptables. Le fonctionnaire de police Mvotoung Aoudou est omniprésent sur le banc de touche, dans les vestiaires, les bus, les aéroports ou les terrains d’entraînement, etc. Voilà pourtant déjà plusieurs années que cette présence est mal vue par son entourage, exacerbé par les dérives de cet individu commis pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

On lui reproche d’avoir outrepassé largement ses prérogatives. Mais, comptant sur le soutien du Minsep Adoum Garoua, il n’en fait qu’à sa tête. Une source anonyme généralement bien informée au ministère des Sports et de l’Education physique à Yaoundé fait ainsi des révélations extrêmement graves à son encontre. «Mvotoung Aoudou sert de courroie de transmission entre le ministre des Sports et les marabouts. Il entretient également un vaste trafic de faux passeports et de cartes nationales d’identité, moyennant versement de commissions», indique notre interlocuteur.

L’une de ses victimes a ainsi décidé de saisir par courrier le Délégué général à la sûreté nationale avec ampliations aussi bien au Secrétaire général de la présidence de la République, au Premier ministre qu’au directeur de l’Institut national de la jeunesse et des Sports pour «abus d’autorité».

Le courrier dont La Météo a obtenu une copie indique : « que sous le fallacieux prétexte qu’il bénéficie du soutien de la belle famille présidentielle, Mvotoung Aoudou use et abuse depuis quelque temps, de sa position dans les Lions indomptables au détriment de nombreux Camerounais qui s’avouent pour le moins confus, embarrassés et même déboussolés». Aussi, au moindre accrochage avec un autre membre de la délégation camerounaise ou alors d’un étranger, il n’hésite pas à se livrer publiquement à des intimidations grotesques au travers des menaces spectaculaires.

Il a souvent eu le toupet d’appeler en plein autobus des joueurs de l’équipe nationale de football d’appeler la mère de la première dame au téléphone et surtout de s’arranger à ce que leurs conversations soient remarquées, voire suivies par toutes les personnes à bord. En clair, il agit généralement de sorte qu’aucune personne, dans l’équipe, n’ait plus jamais le moindre doute sur ses liens particuliers avec les grands milieux où se prennent d’importantes décisions du pays. Ce manège ahurissant n’est, en fait, que la prolongation du petit jeu auquel il adore entraîner ses victimes.

Des membres proches de la belle-famille présidentielle que nous avons rencontrés affirment pourtant ne pas avoir de liens de sang avec l’Officier Mvotoung Aoudou. Comme bon nombre d’activistes du même acabit, il est originaire du département de la Haute-Sanaga dans la région du Centre. Ceci lui confrère-t-il pour autant toutes ses prétentions malhonnêtes ? En tout cas, de telles attitudes n’honorent pas la police camerounaise.

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