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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 11:52








  



 

 

 

Cameroun - Sécurité - Affaire Boko Haram: Un vaste complot visant à déstabiliser le Cameroun éventré

 

 


 

 

 

 

L'arrestation très critiquée par les services secrets du président Aboubakar Sidiki du Mpsc et du Notaire Me Harissou qu'on dit proche de Marafa, et leur exploitation aurait permis de recueillir des révélations troublantes sur la grande menace qui pèse sur la sécurité de l'Etat.

 




 


 

 

La direction générale de la recherche extérieure (Dgre) a procédé par des méthodes qui lui sont propres à l'arrestation sous forme d'enlèvement d'Aboubakar Sidiki, le leader du Mouvement Patriotique du Salut Camerounais (Mpsc) le 9 août 2014. A sa suite, le Notaire de Marafa, Me Harissou, militant de l'Union démocratique du Cameroun (Udc), le parti d'Adamou Ndam Njoya, et proche d'un ancien baron du régime, Moussa Yaya, a été arrêté dans les mêmes conditions par des agents de la Dgre, lui aussi à Maroua, Chef-lieu, de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun le mercredi 27 août 2014.

L'arrestation des deux hommes politiques de l'opposition camerounaise avait suscité une levée de boucliers des organisations de la société civile spécialisées dans la défense des droits de l'Homme. Des dénonciations qui avaient laissé indifférentes les hautes autorités de la République. Pour justifier ces arrestations sous formes de rapt, les autorités sécuritaires de la république avaient créé une fuite faisant état de ce que toutes les deux personnes arrêtées avaient été mises sur écoute comme plusieurs communications en direction du Grand Nord et à l'international sur le Nigéria. Leurs différentes communications avaient fini par convaincre les services de renseignements qu'elles étaient en contact avec les membres du groupe armé issu de la secte islamiste dont le fief est le Nord du Nigéria. Et qui s'est illustré par des attaques armées sanglantes et même mortelles. Une rébellion qui a fini par tisser sa toile dans la partie septentrionale du pays et particulièrement sur la ligne frontalière entre le Cameroun et le Nigéria.

Mis devant les preuves irréfutables apprend-on, les deux hommes politiques, qu'on dit très proches de Marafa Hamidou Yaya, ancien homme du sérail du régime Biya condamné dans l'affaire de l'achat d'un avion présidentiel qui est allé en fumée auraient décidé devant les fins limiers de la Dgre de passer à table. Leurs révélations sont effroyables. Ils auraient confié qu'un vaste complot était ourdi pour déstabiliser le Cameroun dans la perspective d'une alternance au pouvoir. Dans ce complot seraient de mèche plusieurs hautes autorités de la République proches du président de la république et recrutées dans plusieurs régions du Cameroun, mais en grande partie originaires du Grand Nord.

Pis encore, il y a en bonne place des officiers supérieurs de l'armée camerounaise, des argentiers, et même certains hommes de médias qui seraient mis à contribution contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Nous détenons déjà une longue liste que nous nous abstenons pour le moment de donner. Toutefois, selon nos sources, il ne fait plus de doute que tout a été mis pour faire diversion et présenter cette opération de conquête du pouvoir sous le prisme d'une guerre aussi bien symétrique qu'asymétrique avec le nouveau Djihad islamique qui porte le label Boko Hiram et dont on connait que le terrain de prédilection est le Nigéria dans une guerre interne à des fins dit-on pour imposer une idéologie de l'islam radical. On comprend pourquoi le Comité exécutif national du Sdf, principal parti de l'opposition réuni le week-end dernier a demandé au gouvernement de faire la lumière sur cette situation d'insécurité frontalière qui prend des proportions et qui fait perdre au Cameroun ses dignes fils dont certains tombent sur le champ d'honneur et d'autres, des civils pour la plupart, sont des victimes collatérales.


Panique générale du Nord au Sud

Cette sortie fait suite à celle du socio politologue, Vincent Sosthène Fouda, président d'un petit parti politique d'opposition qui a dans plusieurs de ses sorties la semaine dernière soutenait qu'il ne sert à rien de se tourner vers l'extérieur alors que le visage de la pseudo-nébuleuse est connu. «Boko Haram camerounais est une émanation des coupeurs de routes qui avaient été traqusé par le Bir qui, sous le couvert du Djihad veut agir et pourtant les religions traditionnelles, l'islam et le christianisme cohabitent parfaitement». Bien avant les politiques, au Ministère de la Défense on soutenait déjà que l'insécurité qui enfle dans la partie septentrionale et particulièrement dans la région de l'Extrême-Nord frise un business crapuleux. Puisqu'elle s'illustrait de plus en plus par des enlèvements des expatriés qui finissait par une libération contre de très fortes rançons qu'on disait dans les hautes sphères de l'Etat, aux alentours des milliards de Francs du contribuable camerounais. «Au Nord, il s'agit d'une menace intégriste partie d'un pays voisin qui aurait tendance à faire des métastases régionales en régénérant malheureusement d'anciennes menaces pouvant se baptiser fortuitement du sceau de la secte Boko Haram, à tort ou à raison» soulignait de manière révélatrice le Lieutenant-Colonel Didier Badjeck, Chef de Division de la communication du Mindef dans un droit de réponse au quotidien Le Jour.

Avant de poursuivre que «Beaucoup de business crapuleux en effet pourraient trouver dans le climat psychologique actuel, un champ opérationnel fertile pour conduire des activités interlopes... Il faudrait noter que ces deux menaces qui sont jusqu'à preuve du contraire indépendantes ont surgi avec intensité au même moment, pendant que la façade maritime continue de nécessiter une vigilance de tous les instants et que la sécurité intérieure appelle à une grande sollicitation des hommes». Et pour corroborer à tout cela, l'Agence Anadolu rapportait dans un article publié le jeudi 28 août 2014 que «Boko Haram fait savoir qu'il attend toujours le reste de l'argent promis en contrepartie de la libération de la famille française Fournier, Opération pour laquelle ils ont déclaré n'avoir reçu que deux tiers de la somme qui était attendue». Plus encore, il a été démontré que l'argent payé pour les multiples libérations des otages circule dans la région du Grand Nord et principalement dans la région de l'Extrême-Nord.

Des confidences de pénates font état de ce que Paul Biya est très courroucé par les premiers rapports de la Dgre qui sont issus de l'exploitation de ces deux proches de Marafa. A cet effet, la Dgre a proposé au président de la République encore en vacances en Suisse que autorisation soit donnée pour que l'«Opération vigipirate» qui est mise en place depuis des mois pour démasquer les éventuelles complicités débouche à une vaste opération d'interpellation de tous ceux qui sont plus ou moins cités comme étant dans ce grand complot de déstabilisation du pays dans le seul but de précipiter une alternance par les armes. Ce qui conduirait tout d'abord a mettre en veilleuse l'«Opération Epervier». Surtout que plusieurs des personnes concernées seraient aussi dans le viseur de ce rapace d'assainissement de la gestion des finances de l'Etat.

Les prochains jours s'annoncent chaudes avec une vague d'arrestations et même d'expatriation pour exil politique. Ce qui embrasse davantage c'est qu'il n'y a pas les prisons pour accueillir tout ce beau monde. C'est la panique dans le sérail et dans les sphères du pouvoir.
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 11:47

Cameroun:BREVES LECONS DE L’ATTAQUE DE GREYA PAR BOKO-HARAM :: CAMEROON

Woungly Massaga:Camer.beLa localité de Greya dans le Mayo Sava a été attaquée par la secte Boko-Haram le Dimanche 17 Août 2014. Le Journal « Mutations » publie dans son édition du jeudi 21 Août 2014 un bref article de son collaborateur Jacques Kaldaoussa qui en rend compte avec clarté et précision. A la lumière de cet article et d’autres informations, nous voulons  relever ici quelques  points  d’une réelle gravité qui caractérisent notre lutte contre Boko-Haram  aujourd’hui.
 
BLUFF ET IMPUISSANCE MILITAIRE
 
Au lendemain de l’envoi massif de renforts militaires dans le Nord du pays, nous faisions remarquer qu’il ne suffisait pas d’envoyer des renforts, encore fallait-il que fut élaborée une stratégie cohérente de lutte contre la secte terroriste. Nous mettions donc en garde contre tout excès d’optimisme. Pendant quelques semaines on a pu abuser l’opinion avec des communiqués triomphalistes annonçant des victoires successives sur l’ennemi, avec chaque fois des dizaines de morts parmi les membres de la secte.  Voilà qu’aujourd’hui les attaques se succèdent, mettant à nu l’extrême vulnérabilité de notre dispositif militaire. L’attaque de la localité de Greya en est une illustration tragique et révoltante.
 
     Ainsi donc, plus de trois mois après l’arrivée de plus de deux mille hommes de renforts -  un temps largement suffisant pour leur  déploiement intelligent sur le terrain – les axes de pénétration de notre territoire, avec des véhicules en colonnes, restent totalement  sans défense et les localités frontalières sans dispositifs sécuritaires d’alerte, ni dispositifs militaires réactifs.
 
   « les assaillants ont passé deux heures d’opération dans la localité (de Greya) sans qu’ils soient inquiétés avant de traverser tranquillement  la frontière en direction du Nigéria. Dans la foulée, ils ont fait 17 personnes otage.   (J. Kaldaoussa, »Mutations » du 21 Août 2014).
 
Comment s’expliquer cette passivité de nos forces armées, trois mois après l’arrivée de renforts militaires massifs ?
 
   Selon  les autorités militaires,   les récentes et récurrentes attaques de Boko-Haram peuvent s’expliquer par leur appauvrissement (sic). Ne disposant pas de moyens financiers suffisants pour leur entretien, leur logistique et les salaires des adeptes, ils ciblent ainsi les petits villages, égorgent leurs victimes et s’emparent des biens et des personnes » ( ! ) Stupéfiant, non ?
 
Ce bluff est d’autant plus insupportable qu’il s’appuie sur le mensonge : Boko-Haram a clairement annoncé son objectif :
   Il a « sérieusement menacé l’essentiel des populations des localités frontalières de quitter afin de leur permettre de s’installer » (J.Kaldaoussa, article cité).
 Pour Bopko-Haram, il s’agit donc d’un plan d’occupation, d’invasion de cette partie de notre territoire national.
 
  Lorsqu’en une attaque comme celle de Greya du 17 Août 2014 les éléments de la secte islamique terroriste « égorgent trois villageois, enlèvent trois cent chèvres, pillent les boutiques du marché, et chargent trois cent sacs de riz à bord de leurs véhicules » puis finalement « mettent le feu à l’école publique de Greya et aux manuels scolaires y stockés et prennent 17 otages » Il est clair que c’est pour terroriser les populations et les obliger à déguerpir…

Et chacun peut comprendre que si cette situation perdure les populations n’auront pas d’autre choix  que de commencer à partir ou à coopérer avec les terroristes en les laissant contrôler la région. C’est aussi simple que cela.Il est donc temps d’alerter le pays, de dénoncer  la stratégie du bluff tous azimuts que le parti au pouvoir tente d’opposer au danger réel que constitue Bioko-Haram.

L’urgence des urgences, comme nous l’avons déjà plusieurs fois souligné, c’est que nos troupes soient armées et équipées au même niveau, voire à un niveau supérieur à celui de Boko-Haram. Dans son « Regard » du « Cameroon Tribune » du 18 Août 2014, N. FORBINAKE  nous assure qu’après les renforts, » the presence of troups is also accompanied by the appropriate state-of-art military paraphernalia to meet the demands of a modern army and residents of Yaoundé, Ngaoundéré and Garoua  can attest this because of the endless convoys of brand- new equipements heading for the war zone virtually on a daily basis”.
       Tout le monde n’a certes pas le don de l’éditorialiste de Cameroon Tribune de voir à l’intérieur des containers qui passent, mais quand nos soldats seront bien armés, cela se verra sur eux  et se constatera à leur efficacité dans les combats. Vivement donc que les choses changent.
 
    La stratégie du bluff tous azimuts à laquelle le parti au pouvoir a recours  a propos de Boko-Haram  se déploie aujourd’hui sur un vaste champ d’application qui va du mensonge sur l’ennemi et ses objectifs ( comme lors de l’attaque de Greya) jusqu’au camouflage ou à l’excuse des défaites par l’évocation du concept de la guerre asymétrique, en passant par la mystification qui consiste à qualifier de mobilisation guerrière contre Boko-Haram une banale campagne électorale présidentielle.
 
   Nous avons en effet déjà attiré l’attention sur le fait que la campagne de motions de soutien au Président dans sa déclaration de guerre contre Boko-Haram  n’avait aucun sens comme campagne de mobilisation guerrière contre la secte terroriste. Nous avons notamment suggéré que cette propagande présidentielle s’accompagne d’une souscription obligatoire graduée de cent mille francs cfa par élite de base, un million par élite moyenne et un milliard par élite supérieure.
 
    Dans un pays comme le nôtre où le culte de la personnalité se pratique à propos de tout, il peut paraître blasphématoire  d’affirmer qu’il ne suffit pas que le Président donne des instructions pour que la victoire soit assurée. Les insuffisances présumées des prédécesseurs des chefs militaires récemment nommés dans l’Extrême-Nord peuvent avoir été plus  imputables aux structures et aux stratégies qu’à l’incompétence personnelle. Aussi nous semble-t-il nécessaire de suggérer en toute humilité que le promotion des nouveaux responsables de la quatrième région militaire inter-armée et de la quatrième région de gendarmerie soit suivie dans les meilleurs délais de la mise en place d’un Etat Major intégré pour plus de cohérence, et d’un redéploiement plus efficient de nos forces sur le terrain.
 
  Enfin, toujours pour sortir du bluff et de l’impuissance militaire, il faut rappeler que le Chef de l’Etat, est Chef des Armées par prérogative politique constitutionnelle. Il relève du bluff de lui attribuer, de par ce rôle, des compétences militaires spéciales : ceux qui, au plan technique l’épaulent en la matière, notamment le Conseil National de Sécurité, ne sauraient être des fantômes, des fantoches ou des griots politiques, surtout au moment où se posent avec acuité les problèmes de l’organisation et de l’action de nos forces face au danger. 

BOKO-HARAM OU REBELLION ARMEE ?

Remarques essentielles :
     1.- L’attaque de » Greya, dans ses objectifs déclarés et ses méthodes barbares, est une manifestation incontestable de  l’existence de Boko-Haram et de la persistance de cette menace directe d’occupation d’une partie  de notre territoire national.
     2.- Le fait que d’autres formes  d’attaques se soient manifestées, notamment des enlèvements, et n’aient pas été revendiquées par Boko-Haram ne diminue en rien le rôle majeur de la secte terroriste  à laquelle se rattachent volontiers ces activismes annexes.
     3.- Avant de savoir quelle est la principale menace, Boko-Haram ou la « Rébellion armée », ou de nous demander si Boko-Haram est camerounais ou vient de l’extérieur, cherchons à savoir quelles sont les tâches prioritaires de notre pays, dans le contexte du Grand Nord ? Ces tâches prioritaires sont de deux ordres :
 Primo : Armer nos soldats au moins au même niveau sinon à un niveau supérieur à celui des terroristes de Boko-Haram ou des soldats français de l’opération Barahkhane.
 Secundo : sanctuariser notre territoire national par un redéploiement de nos forces bien équipées. 
         4.-De quels atouts disposons-nous pour atteindre les objectifs ci-dessus ?
Nous avons les engagements de la « communauté internationale » ( le mot est certes décrié mais la politique internationale et la politique tout court ne sont pas que subjectivisme), notamment l’engagement des présidents français et américain d’aider concrètement à la lutte contre le terrorisme et  en particulier contre Boko-Haram. Il faut exploiter à fond ces engagements et armer rapidement nos soldats.
 Il va de soi que l’armement et l’équipement de nos  forces sont indépendants de l’identité de la menace : qu’il s’agisse de Boko Haram de forme a ou b, ou de la « rébellion armée.

L’autre atout pour atteindre ces objectifs, c’est la prise de conscience et la mobilisation de notre peuple, non pas derrière un homme  comme le suggère l’escroquerie politique des motions de soutien, mais pour défendre le pays. 

Evaluation de la menace d’une « rébellion armée » au Nord Cameroun :
           1. Il n’y a pas ou pas encore de cristallisation d’une rébellion armée au Nord Cameroun : ambitieux ou mécontents, les barons du parti au pouvoir y jouent chacun sa partition. On peut donc parler de plusieurs foyers insurrectionnels potentiels non déclarés et sans chefs affirmés.
           2.  Et le fait que l’activisme des éventuels animateurs d’une rébellion se déploie par complicité avec  Boko Haram les réduit au rôle de menace secondaire.         
           3. On  signale au Tchad un groupe d’hommes armés basé à proximité des frontières du Cameroun et de la RCA qui pourrait donc avoir pour zone d’opération un de ces trois pays. Que ce groupe de Larmanay puisse être la « rébellion armée » qui menacerait notre pays relève encore  du fantasme. 
           4. Une « rébellion armée » ce n’est pas que des hommes et des fusils, c’est aussi et surtout un groupe poursuivant des objectifs plus ou moins nobles, encadré entrainé (au sens de tiré de l’avant) par des cadres et des chefs ou un chef qui en constituent  la référence. Si l’on ne tient compte que du financement, il est peu probable qu’un groupe de mercenaires constituent une « rébellion armée ».
          Et rappelons que les barons du RDPC dans le Nord sont si lamentablement responsables du bilan du régime Biya qu’il nous paraît difficile que nos compatriotes du nord s’engagent par simple régionalisme aveugle dans une « rébellion armée » pour servir ces hommes de main de longue date de Paul Biya qui ont démontré à tous pendant des décennies leur hostilité aux aspirations de notre peuple et au progrès.
      
Notre point de vue sur ce débat.     
            1.- Ce débat tend à déplacer l’attention des patriotes et du peuple camerounais  de la menace majeure (Boko-Haram),  prioritaire, vers une menace tout au plus potentielle (une éventuelle rébellion armée).
            2.- Il veut créer une véritable psychose artificielle, devélopper la peur, en présentant la rébellion armée comme la vraie menace, en transposant le schéma de la crise ivoirienne, telle qu’elle est vue par les partisans de Gbagbo, au problème de l’insécurité transfrontalière au Cameroun.
            3.- Il alimente une francophobie primaire qui détourne les Camerounais de l’objectif principal de la lutte contre le terrorisme de la Secte Boko Haram, vers un objectif erroné de haine contre les Français accusés de manière on ne peut plus irresponsable de fomenter dans le Nord Cameroun une rébellion visant à diviser le pays en deux ! « Comme en Côte d’Ivoire » !
            4.-« Les Français sont complices de ce qui se passe dans le Nord : ils ont des drones et ils n’avertissent pas les Camerounais des mouvements de Boko Haram ». Chers compatriotes les choses ne sont pas aussi simples : quelle convention avez-vous signée avec la France pour qu’elle surveille notre territoire ? N’est-ce pas vous qui refusez même aux Nigérians d’exercer le droit de poursuite de Boko-Haram en territoire camerounais ? Nous ne nous posons pas ici en défenseurs des Français, mais de la cohérence et du sérieux des patriotes. Ne pensez-vous pas qu’il faut d’abord résoudre avec les Français  et les Américains la question prioritaire du sous-armement de nos soldats par rapport aux terroristes de Boko-Haram,…Quitte à  trouver d’autres solutions s’ils traînent les pieds ?

AGIR POUR  LE REDRESSEMENT

La situation dans le Nord de notre pays est lourde de dangers, mais elle ne doit pas inciter à la panique. La peur d’une « rébellion armée » relève du fantasme : le vrai danger, le danger prioritaire reste Boko-Haram. Cette situation inspirerait d’ailleurs moins d’inquiétude si elle était suivie au jour le jour par les plus hautes autorités. Or, quand elles ne sont pas absentes du pays, leur inaction favorise le pourrissement des situations délicates.

Nous devons dans les meilleurs délais sanctuariser notre territoire national où les groupes terroristes doivent cesser d’entrer, de se livrer à toutes sortes de crimes, et repartir en toute impunité. Pour parvenir à cette efficacité opérationnelle, le Conseil National de Sécurité doit cesser d’être une fiction maquant de crédibilité, et doit inspirer la confiance par son sérieux et son dynamisme. Il doit être en contact avec les réalités du terrain, avec l’Etat major intégré, et s’assurer du bon déploiement de nos forces et de leurs dispositions combatives. Comment comprendre que restent aux affaires de hauts responsables accusés de déloyauté ou de crimes, sans du reste que ces accusations ne fassent l’objet d’enquêtes. En fait, la passivité au sommet des institutions est encore plus dangereuse que Boko-Haram ou la rébellion armée.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:13

lgérie,Violence dans les stades : Aucune mesure concrète :: ALGERIA

Violence Stade:Camer.beDix jours après la disparition d’Albert Ebossé, joueur de la JS Kabylie, mortellement atteint par «un objet contondant», selon les termes du communiqué du procureur du tribunal de Tizi Ouzou, la vie reprend petit à petit son cours normal comme si de rien n’était, la reprise du championnat se prépare sans bruit et inexorablement.La tragédie est en train d’être évacuée. C’est le sentiment qui prévaut depuis quelques heures, surtout après le conseil interministériel tenu sous l’égide du Premier ministre Abdelmalek Sellal qui, comme prévu, n’a débouché sur rien de concret. La mort du joueur camerounais a été inscrite sur le registre de la fatalité. Sans plus. Cette issue était prévisible devant l’incapacité avérée des autorités à faire bouger les lignes. Le pire est à craindre. Rien de sérieux ni de probant ne se dessine à l’horizon.

La violence dans les enceintes sportives a encore de beaux jours devant elle. Après la terrible tragédie qui a secoué l’Algérie et son football, tout le monde s’attendait à une rapide, vive et ferme réaction des autorités. Rien de tout cela ne s’est produit ou risque de se produire. Une fois de plus, l’épineux problème de la violence dans les stades a été dilué dans des discours indigents et des professions de foi qui nourrissent le phénomène en même temps que le laxisme, la démission et la fuite en avant qui ont toujours été les principaux vecteurs qui ont conditionné la démarche des autorités vis-à- vis de ce fléau.

Face à la gravité de la situation et l’urgence de mesures appropriées à la hauteur du danger et de la menace que représente la violence dans les stades, le Premier ministre, Abdelmallek Sellal, a préconisé «la fin du laxisme». Rien que cela. Le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a mis l’accent «sur la nécessité d’installer des caméras de surveillance dans les stades et de nommer des directeurs de sécurité au niveau de chaque club». Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a indiqué : «Le Premier ministre nous a instruits pour lancer prochainement une campagne de sensibilisation.»

Ces responsables sont-ils sérieux lorsqu’ils avancent pareils propos ? Mesurent-ils réellement l’ampleur du danger que fait courir la violence dans les stades sur le devenir du football et la sécurité de ses différents acteurs ? Tous les doutes sont permis. En définitive, le conseil interministériel dont on attendait beaucoup a accouché d’un bide. Rien de nouveau n’a été annoncé. L’opinion qui se languissait d’une réaction forte des autorités après le drame de Tizi Ouzou a eu droit à un simple réchauffé de décisions déjà promulguées dans le passé et qui ont montré leurs limites. Les autorités et responsables ne semblent pas mesurer l’importance des enjeux et la gravité de la situation.

C’est à se demander s’ils ont la réelle volonté de s’attaquer frontalement à ce cancer qui gangrène le football plus particulièrement ?
Plus les jours passent, et plus s’installe une forme de pessimisme qui fait craindre le pire. Les autorités n’en finissent pas de choisir la même voie (sans issue) et les moyens (obsolètes) de lutter contre la violence et qui ont montré à maintes reprises leurs limites. Pourquoi alors ne pas changer de fusil d’épaule et opter pour une autre stratégie adaptée à la situation ?

Les autorités algériennes sont-elles sourdes et aveugles à ce point ? Le problème réside dans leur incapacité à choisir les bons remèdes et les bonnes solutions. Toutes leurs actions reposent sur la conviction qu’elles ont que tout se règle par la matraque et la cœrcition. Le règlement du problème de la violence dans les stades ne peut jamais être du seul apanage des services de sécurité. Si tel était le cas réellement, il y a longtemps que le phénomène aurait disparu de nos contrées. Au contraire, il persiste. Ce qui signifie que l’approche sécuritaire à elle seule ne permettra jamais l’éradication de ce mal.

Pourquoi ne pas s’inspirer des exemples de pays qui ont été confrontés à ce problème et qui s’en sont sortis ? La réponse est peut-être dans la question. Ici, on n’a jamais senti que les autorités se sont totalement impliquées dans ce combat. Les intentions de bonne foi sans lendemain, les projets mort-nés, les résolutions qui ont fini leur course dans les tiroirs attestent de l’amère et cruelle réalité qui n’encourage nullement à l’optimisme. Les constats sont la marque de fabrique du système algérien.

La gravité de la situation plaide pour une autre orientation plus adaptée aux enjeux de l’heure et aux multiples dangers que fait peser la violence sur le football dans les stades. Il faut aller vite vers l’adoption d’une loi plus complète que celle de juillet 2013 et strictement réservée à ce volet. Ce qu’il y a à craindre, c’est que dans moins d’une semaine il y aura la rentrée sociale avec ses soucis et problèmes, qui reléguera au second plan le chapitre de la violence dans les stades.

Le championnat va reprendre avec une accalmie durant quelques semaines, voire quelques mois et fera oublier la tragédie de Tizi Ouzou jusqu’au prochain drame qui viendra se rappeler au bon souvenir des autorités qui promettront, une fois de plus, de le combattre fermement comme lors des précédents épisodes qui ont endeuillé des familles et entaché l’image du football algérien.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:08














Cameroun - Les Gens: Roméo Dika règles ses comptes à Raymond Tchengang

 

 

 

 

 


 


Sauvé in-extremis de la gueule de la police qu’on aurait manipulé pour le mettre aux arrêts le week-end dernier, le vice président de la Fédération internationale de la musique (Fim), invite ses confrères artistes musiciens, à qui il a remis une centaine de guitares, d’éviter de prêter le flanc aux imposteurs qui tentent de les éloigner des véritables combats au quotidien.
C’est de la bouche d’Ama Tutu Muna que certains journalistes ont appris le scoop. « Roméo Dika a failli ne pas être présent à cette cérémonie parce qu’il a été l’objet d’une tentative d’arrestation arbitraire hier », a lâché le ministre des Arts et de la Culture en guise d’avant propos de son discours lors de la cérémonie officielle de remise de 100 guitares à 102 artistes musiciens, samedi 30 août dernier dans la cour arrière du musée national. Une annonce que le concerné a tenté, à mots à peine-voilés, d’expliquer tout au long de son discours, dense de cinq pages. Un discours qui avait beaucoup plus les allures d’un chapelet de dénonciations doublé d’invectives, de mise en garde et de leçons de savoir vivre à l’endroit de son (mystérieux) interlocuteur. Un pamphlet pour tout dire.

En fait, à la veille de ladite cérémonie qui a regroupé plus de 500 artistes musiciens, Roméo Dika a reçu dans ses bureaux au quartier Tsinga, la visite d’une demi-dizaine d’agents de la police venus l’arrêter pour une histoire d’argent relative à sa gestion de la société camerounaise de l’art musical (Socam) dans laquelle il serait impliqué. « N’eût été l’intervention des membres de son syndicat qui leur ont opposé une résistance farouche, on l’aurait embarqué à l’heure qu’il est », confie un proche de l’auteur de la chanson « le mari de ma femme ». De quoi il en retourne concrètement ? De sources dignes de foi, des personnes tapies dans l’ombre ont tenté d’empêcher la tenue de la cérémonie en trouvant un stratagème savamment monté aux fins de salir la renommée de Roméo Dika que beaucoup d’artistes présentent comme un fervent défenseur des droits des artistes. Il n’y avait donc pas meilleur moyen que de le faire arrêter prétextant une affaire de millions Fcfa pour laquelle il est attendu comme témoin au tribunal depuis des mois.


Coup de force manquée

« Mis aux arrêts, l’affaire aurait fait grands bruits dans les médias ; la cérémonie aurait avorté et son honneur sali », explique-t-on. Malheureusement, « le plan de ces vendeurs d’illusions n’a pas réussi », se réjouit un membre du Sycamu qui estime que ce coup de force manquée n’est plus, ni moins que de l’agitation des esprits en mal de popularité. Au banc des accusés, Raymond Tchengang dont le nom revient tout le temps. Pour les affidés de Roméo Dika, le père fondateur du Syndicat national des professionnels de la musique (Synaprom) en séjour au Cameroun, a prévenu dans plusieurs médias qu’il ferait mettre tous les administrateurs (indélicats) de la Socam derrière les barreaux. Info ou intox ? Difficile d’infirmer ou de confirmer cette hypothèse. Quoi qu’il en soit, c’est en réponse à son « bourreau » que Roméo Dika a rédigé ce discours qui s’apparentait à un véritable réquisitoire. L’ex membre du conseil d’administration de la Société camerounaise de l’art musical (Socam), sans le citer, ne s’est pas fait prier pour ouvrir le feu.


Campagne de dénigrement

« Le Sycamu affirme son leadership par des actes et non à travers la diabolisation des autres qui, eux, travaillent dans le sens du bien être des artistes pendant que les incapables se trouvent des raisons pour justifier leur plaidoyers stériles », argue le président du Sycamu. Et de poursuivre, « ce n’est pas en allant se moquer de la souffrance d’une grand-mère à coup de billets de banque et de forte médiatisation qu’on se dit rassembleur. Ce n’est pas à travers des cabales, des campagnes de dénigrement, des insultes et la conspiration qu’on aide l’artiste camerounais. C’est par des actes. La calomnie, l’art de l’esbroufe, le rançonnement et la manipulation ne nous intéressent pas. L’artiste vit de sa musique et non des batailles ». Des mots salués par l’assistance, au premier rang desquels, Ama tutu Muna que l’orateur a félicité pour son dynamisme, sa sollicitude, son sens de la construction de l’unité nationale « inscrite en lettres d’or dans la politique de grandes réalisations de Paul Biya ».

Pour le patron de Rd Productions, le vœu de la Fim et du Sycamu est de voir la culture devenir le fondement de notre processus de développement, un des vecteurs de la relance de l'économie comme les États-Unis nous le démontrent chaque jour. « Nous avons un important patrimoine culturel inexploité. Il faut qu'on puisse soutenir madame le ministre pour trouver des voies et moyens pour permettre aux acteurs culturels de vivre de leur art, et que cet art soit un élément fondamental de la relance de notre économie », a-t-il conclu non sans annoncer qu’une autre cérémonie similaire aura lieu à Douala dans deux semaines.

 
Publicite

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:06

Cameroun : Abus et rackets plombent la lutte contre Boko Haram :: CAMEROON

Cameroun,Cameroon : Abus et rackets plombent la lutte contre Boko HaramLes populations sont de plus en plus victimes des exactions des forces de l’ordre.

Du fait de la recrudescence des attaques de Boko Haram, l’atmosphère est très tendue dans la partie septentrionale du Cameroun. Une situation qui oblige les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre à prendre des mesures rigoureuses pour maintenir l’ordre et la sécurité. Le 28 juillet 2014, jour de la fête de fin de ramadan, l’ambiance n’était pas à la fête à la grande mosquée de Garoua. Le pays tout entier était encore sous le choc des enlèvements de Kolofata opérés la veille par des éléments de la secte islamiste.

Un jeune de 14 ans, impressionné par les couleurs chatoyantes de la cavalerie du lamido, sort son téléphone portable et se met à prendre des photos. Il est immédiatement interpellé par un gendarme. «C’est comme ça que vous venez prendre des informations pour qu’ils (Boko Haram, Ndlr) viennent frapper », lance un collègue du gendarme, à la grande surprise du père du jeune garçon. La scène suscite un certain émoi au sein de la foule présente. Cet exemple illustre la légèreté avec laquelle tout le monde peut être aujourd’hui indexé ou soupçonné de travailler pour cette secte.

«Le problème, c’est que les gens assimilent très vite Boko Haram à tout ce qui est Islam. C’est une grosse faute que de croire à cela», explique, en colère, Amadou Baba, un père de famille rencontré devant une mosquée de Garoua.. Quelques semaines plus tôt, toujours à Garoua, deux jeunes garçons venus en vacances chez leur oncle, faisaient le tour de la ville. Après un tour au parc zoologique, ils s’orientent vers la poste centrale.

Chemin faisant, les visiteurs sont attirés par l’architecture originale de la Beac de Garoua. Ils choisissent alors de se placer à une centaine de mètres de l’entrée du bâtiment pour prendre une photo souvenir. Ils sont aussitôt interpellés après cette séance de prise de vue et conduits à la brigade de recherches. «Ils nous ont demandé si nous étions de Boko Haram. Nous leur avons dit non. C’est après qu’ils nous ont demandé à qui appartient l’appareil photo», raconte l’un des jeunots.

Une heure après leur interpellation, des hommes en tenues vont débarquer chez Moussa, un enseignant dans un établissement secondaire de la ville et parent des deux jeunes, qui se trouve être l’oncle des jeunes garçons. Malheureusement pour ce dernier, il se trouve être un musulman et «barbu». Il est transporté à la Brigade de recherches où il va passer deux jours. Sur le coup, les gendarmes lui réclament une somme de 10.000 Fcfa contre sa libération, ce que l’enseignant refuse. L’affaire va finir par se retrouver devant un juge. «Jusqu’au tribunal, ils ont passé le temps à me demander de l’argent, mais ils ont bien fini par comprendre que ne je connais pas Boko Haram. Ce sont pour moi  des gens qu’il faut condamner », raconte Moussa.

DROITS DE L’HOMME

Mais ces cas «isolés» selon un haut gradé de l’armée, ne sont rien, comparé à ce qui se passe dans l’Extrême-Nord. Dans un rapport à publier dans les prochains jours et dont nous avons pu obtenir copie, l’organisation de défense des droits humains «OS civile» cite plus d’une dizaine de cas d’exécutions extra-judiciaires au nom de la guerre contre Boko Haram. «Messieurs Ousmane Djibrine du village Metchéré et Gréma Abakar du village Doubabel-Gross ont été exécutés par les éléments du B.I.R le 01 juin 2014, au niveau de Dabanga sur la route de Maroua.

Alors qu’ils sont des commerçants des bétails et ils se rendaient au marché de Zigagué. Leur argent a été soutiré », indique par exemple le rapport. «Lundi, le 28 juillet 2014, l’adjudant-chef militaire M. Hamadou Kroua a exécuté un malade mentale publiquement au carrefour de Maltam en face du camp militaire», peut-on également y lire. Non sans rappeler le cas de cet infirmier du nom de Zignané Clair René, abattu un soir à Mora alors même qu’il était exempt du couvrefeu.

Le président de cette organisation, Mey Ali, est plus dur, lorsqu’il parle de tortures. «Ali Cheick Djibrine, maire de la commune de Hilé- Alifa, Mahamat Saïd, chef de 3e degré du village Kamouna, Issa Abdoulaye, opérateur économique à Bargaram, Bilal Eli, opérateur économique à Bargaram, Ali Youssouf, pêcheur à Mourdas, Hessana Abdoulaye, chef de 3e degré à Mourdas, Djibrine Moursal, chef de 3e degré d’Abassouni II, Imar Moussa, cultivateur à Hilé-Alifa II et Abounassip Harouna, cultivateur à Hilé- Alifa I ont été sévèrement torturés et dénudés publiquement par les forces armées.

Alors qu’ils n’ont aucun lien avec les Boko-Haram», explique le président. Et de poursuivre : «A Nguétchewé, la population se plaint qu’elle est victime des tracasseries des forces de maintien de l’ordre (policiers, gendarmes) qui confisquent régulièrement leurs biens notamment l’argent, des motos, tout autre objet de valeur».

COUVRE-FEU

Cette plainte est également récurrente dans le Mayo-Tsanaga, comme l’explique un autre responsable d’organisation de défense des droits de l’Homme. «A Koza, les éléments du BIR ont déblayé les champs de mil au prétexte que les Bokos haram s’y cachent», témoigne un responsable de l’organisation Caprod. Avant d’ajouter : «Les couvres feux sont des occasions pour les forces de l’ordre de dépouiller les populations de leurs biens. Il en est de même des patrouilles de 20h.

Les motos saisies, pour les récupérer, il faut débourser une somme comprise entre 25.000 et 100.000 Fcfa sans quittance. Le Caprod a mené un plaidoyer auprès du préfet du Mayo-Tsanaga qui a décidé de créer une fourrière municipale et les  contraventions sont désormais payées à la trésorerie de la préfecture sous son contrôle». S’expliquant sur la situation du département du Diamaré, le préfet Ernest Ewango Budu avait plutôt indiqué que «les villes frontalières situées dans le département du Mayo-Sava, du Logone et Chari ainsi que du Mayo-Tsanaga sont celles qui sont les plus enclines à ce type d’incidents».

Et l’autorité administrative de s’expliquer: «Nous le relevons ainsi, non pas pour justifier les manquements de nos forces de l’ordre, mais surtout par le fait qu’ils sont dans les zones où les exactions des membres de la secte islamiste Boko Haram sont les plus répandues». 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:04


Cameroun - Entreprise: Jean David Bilé chez Actis

 



L’ancien directeur général d’Aes-Sonel est désormais le représentant et mandataire du fonds d’investissement britannique au Cameroun.









 


 

 


Jean-David Bile
Photo: © Aes-Sonel
Lors de l’installation le 19 août dernier à Douala du nouveau directeur général d’Aes-Sonel, Joël Nana Kontchou, l’on apprenait par la même occasion, la proposition faite à Jean David Bilé, Dg sortant, d’assurer la présidence d’Actis Holding Cameroun, l’entreprise en charge de gérer les intérêts de ce fonds dans le pays. D’après des informations obtenues au sein d’Actis, M. Bilé a accepté les responsabilités qui lui ont été proposées.

Jean David Bilé devient président de la Cameroon Power Holdings SA (les formalités juridiques liées au changement de nom sont en cours), la société anonyme de droit camerounais qui détient les actions d’Actis dans Aes-Sonel. En sa qualité de président de cette structure, Jean David Bilé est le représentant légal de l’actionnaire Actis au Cameroun. L’entreprise a pris ses quartiers à Bonanjo, le centre des affaires de Douala. Ces locaux sont en cours d’aménagement et seront ouverts dans quelques semaines.

Dans ces nouvelles fonctions, Jean David Bilé qui s’est déjà mis au travail, aura une mission de supervision et d’action en étroite coordination avec le Dg d’Aes-Sonel sur les dossiers stratégiques. Entre autres, l’accroissement des capacités actuelles (production, transport, distribution), la réorganisation du secteur de l’électricité, les investissements dans le secteur, le financement d’un nouveau programme d’investissement, etc. Face à la complexité du secteur de l’électricité, Jean David Bilé, de par son expérience et son expertise (36 ans dans le secteur dont 10 ans comme Dg d’Aes-Sonel) présentait sûrement le profil recherché par Actis à ce poste. C’est le 23 mai dernier qu’Actis a racheté les 56% de parts détenues par l’américain Aes dans Aes-Sonel, tout en acceptant de rétrocéder 5% du capital au personnel de l’entreprise.
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:59


 

 








Cameroun: La France dément toutes rumeurs de conspiration avec Boko Haram contre le Cameroun

 

 

 

 


 

 

 

 

L'ambassade de France au Cameroun a nié toute activité secrète contre le Cameroun dans sa guerre déclarée contre la secte islamiste Nigériane Boko Haram, selon un communiqué de presse publie sur le site Internet officiel de l'Ambassade de France au Cameroun ce mardi 2 septembre 2014.


Ambassadrice de France au Cameroun, S.E. Mme Christine ROBICHON au Palais de l’Unité le 22.11.2013
Photo: © PRC


Communiqué de presse
Ambassade de France au Cameroun
Position de la France concernant la lutte contre Boko Haram
Le 02 Septembre 2014


A la suite de certaines informations de presse dénuées de tout fondement, l’ambassade de France à Yaoundé souhaite rappeler la position française constante relative à Boko Haram.

La France condamne avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées par le mouvement terroriste Boko Haram dans le nord du Cameroun, à proximité de la frontière nigériane. La France réitère aux autorités camerounaises sa solidarité dans la lutte contre le terrorisme, dans le respect des droits de l’Homme. Elle souhaite rendre hommage aux soldats camerounais tombés dans les combats contre Boko Haram, et s’associe au deuil des familles des victimes civiles et militaires du terrorisme.

La France est engagée aux côtés du Cameroun, du Nigéria, du Niger et du Tchad dans la lutte contre la menace que représente la secte Boko Haram pour la paix et la sécurité en Afrique. L’engagement de la France a pour objectif de soutenir les efforts des Etats concernés pour rétablir la sécurité et assurer les conditions du développement durable des zones affectées, au bénéfice des populations. Le Président de la République François Hollande n’a pas rencontré de représentants camerounais lors de sa récente visite au Tchad les 18-19 juillet derniers, ainsi que certains articles le rapportent de façon inexacte.

La France salue la mobilisation des pays de la région depuis le sommet de Paris du 17 mai dernier pour apporter une réponse coordonnée aux agissements criminels de Boko Haram, notamment au moyen de la force multinationale décidée le 22 juillet par les gouvernements camerounais, nigérian, nigérien et tchadien. Elle encourage ces pays à poursuivre leurs efforts de coordination, notamment à l’occasion de la réunion d’Abuja pour la sécurité au Nigéria ce mercredi 3 septembre, à laquelle la France participera./.
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:57

Cameroun,La chefferie Menouet par dschang cambriolée, les malfrats étaient à la recherche de la « cache d’armements » :: CAMEROON

ouest Cameroun:Camer.beJe suis sous le choc depuis ce matin, suite au cambriolage de ma chefferie la nuit dernière. Entre 1H00 et 2H00 ce matin, de curieux gangsters ont fait irruption dans ma chefferie, en grand nombre (une dizaine de jeunes gens) armés de fusils de fabrication traditionnel et des machettes, ont fracassé les entrées de la chefferie et les portes des salons et chambres de la bâtisse principale. Violenté et blessé grièvement Monsieur Kenfack Tazeukeu Philipe Marcel, qui est le particulier et responsable de Cabinet du Chef, l’ont ensuite ligoté ainsi deux de mes épouses, avant de passer à l’acte : saccagé tout, emportant des objets précieux, une importante somme d’argent, téléphones portables, appareil électronique (ordinateurs, sono…), des costumes et masques traditionnels, des queues de cheval, des peaux de panthère et autres objets de grandes valeurs symboliques et historiques de la chefferie. Ils ont dit en substance être à la recherche de la cache d’armements de la chefferie, mais n’ont pas pu y accéder.

Avant d’arriver à la chefferie, ces malfrats on commencés par le domicile d’un de mes notable du nom de TSAKA Prosper, où ils ont également violenté et ligoter hommes femmes et enfant, emporté plusieurs objets et attributs traditionnels, les téléphones portables.

Depuis Strasbourg en France où je suis en évacuation sanitaire depuis un moment, j’ai donné des instructions à mes notables pour qu’au plan mystico-traditionnel, que tout soit mis en œuvre tout de suite, afin de retrouver et châtier les auteurs de ce crime de lèse majesté. Mais déjà, sur le plan administratif et judiciaire, le Sous-préfet de Dschang a été saisie dans la journée et une plainte déposé à la brigade de Gendarmerie.  

Menouet est un village du groupement Foto à Dschang, dans la région de l’Ouest du Cameroun. Grâce au pont de Kentsop construit en amont du fleuve Menoua lors de la colonisation allemande, le village est devenu la porte d’entrée du secteur Kentsop-Tchouadeng et des groupements Fotetsa, Fogo-Ndeng, Fossonwentseng et Fondonera, avec une population d’environ 8000 personnes. 

Menouet couvre plus de 20 Km²  de superficie. Limité au Nord par les Villages Makong 1 et ATA’AH, au sud par les villages MAKAH (du groupement Foréké Dschang), et le village ALLEH. A l’Ouest par Fogap et NZIE-SITEU. A l’EST par les villages NKOP, LAP et le fleuve Menoua qui longe jusqu’au SUD. Le territoire de Menouet se subdivise en six quartiers à savoir : Tsenmeka’ah, Nzengmeuh, Nzengbing, Nkeuleng, Tsengchouet et Nzenla’ah.
Fondé vers les années 1786 par un vaillant guerrier, le village Menouet est administré depuis toujours par une chefferie traditionnelle qui est aujourd’hui à sa 9ème dynastie. Je suis le Fo’o au trône de cette dynastie depuis Mars 1998. L’histoire de Menouet est d’autant captivante, que mon village suscite de tout temps intérêt et curiosité, surtout que son nom a été donné en baptême au département de la Ménoua, lors du découpage territorial-administratif du Cameroun pendant la colonisation française.
  
L’économie du village Menouet tourne autour de l’agriculture (culture des arachides, maïs, et autres cultures vivrières), l’élevage, l’exploitation minière (carrière de sables et de pierres), et le tourisme. L’activité touristique est la plus récente et actuellement en promotion dans le village. De nombreux sites touristiques tels que la Grotte Fogieula’ah, les vestiges d’exploitations minières, la chaine pierreuse de Nzenla’ah, le musé des arts et de la culture Menouet, sont en cours d’emménagement et de promotion pour des années à venir.

Le village Menouet est situé à 4 km du Centre Urbain de la ville de Dschang ; à 220 Km de la ville de Douala et à environ 300Km de Yaoundé.
Malgré cette proximité du village avec des grandes métropoles, et le dynamisme de ses populations, Ménouet connait encore beaucoup de difficultés pour le décollage de son développement. Il y a une carence de routes qui devraient desservir l’intérieur du village et résoudre ses problèmes d’insécurité; Le manque d’institutions sanitaires et scolaires viables, l’absence d’éclairage (le village est couvert en électricité au 1/4 seulement) et de points d’eau potable.

ABY Donfack François 
Chef du Village Menouet (Fowamenouet 9ème)
Journaliste / Consultant
Tél Bureau :+237 33 08 20 78 
Tél. GSM    : +237 99 39 18 00
Contact en Europe: +337 53 53 32 60
E-mail : chefaby1@yahoo.fr 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:55

Côte d’Ivoire : le siège du parti de Gbagbo saccagé, le gouvernement condamne "fermement"

 
Le
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Le gouvernement ivoirien condamne "fermement" la mise à sac lundi du siège à Abidjan du parti de l’ex président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), par des individus non identifiés.

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité "condamne fermement" l’acte et "rappelle l’obligation pour tous les citoyens de respecter strictement les locaux, les biens et les activités des partis politiques ainsi que l’intégrité physique de leurs militants, de leurs animateurs et de leurs dirigeants".

Le texte "met en garde contre l’usage de la violence contre les formations politiques", estimant que la consolidation de la démocratie ivoirienne "passe nécessairement par la consécration des libertés individuelles et des libertés politiques".

"Une enquête sera ouverte par les services de sécurité qui mettront tout en oeuvre pour que les auteurs de ces attaques soient recherchés et retrouvés afin qu’ils subissent la rigueur de la loi", ajoute le communiqué.

Le siège du FPI à Abidjan a été mis à sac lundi peu avant midi par une vingtaine de jeunes, faisant deux blessés légers parmi le personnel présent.

Selon le responsable de la communication du parti, Franck Anderson Kouassi, tous les bureaux ont été visités par les assaillants qui ont emporté du matériel informatique et déchiré des dossiers "importants".

Cette attaque intervient deux jours après une réunion houleuse du parti au cours de laquelle deux hauts responsables ont failli en venir aux mains.

Le FPI est partagé par des dissensions internes nées du réaménagement du secrétariat général et des nominations effectués en août par le président du parti, Pascal Affi N’guessan. En réalité, le parti est divisé entre partisans d’Affi N’guessan favorables à un changement de stratégie face au pouvoir d’Alassane Ouattara par une participation à la vie politique nationale et partisans de la ligne dure qui pose comme condition sine qua non à la normalisation de la vie politique en Côte d’Ivoire, la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo en attente d’un procès pour crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale (CPI).
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Le siège du parti de Gbagbo saccagé
Lundi 1 septembre 2014 Abidjan . Le siège du parti de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo saccagé par une une vingtaine de jeunes.
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:52

Suisse: Le président Paul Biya du Cameroun est-il vraiment malade ? :: SWITZERLAND

Biya 32 ans:Camer.beSelon plusieurs sources, Paul Biya,81 ans, serait sous traitement à Genève, dans un état stationnaire, pour une fatigue généralisée.Jusqu'ici la présidence camerounaise est muette.Si les médias camerounais n'ont pas encore levé en partie le secret médical de leur chef d'Etat,ce sont des sources genévoises qui font état de cette situation. Pourquoi nos dirigeants présents à Genève font-ils de la maladie du chef de l'Etat camerounais des secrets  d'Etat ? Veulent-ils passer pour des surhommes - comme si leur félicité financière entraînait ipso facto une santé de fer. 

Certes, ils ont les moyens de s'offrir les meilleurs médecins du monde mais ils sont humains comme vous et moi et de plus, la maladie ne choisit pas en fonction de la fortune qui elle va affecter. Nous déplorons simplement le fait que ces hommes politiques ne construisent pas d'hôpitaux dignes de ce nom pour que le peuple puisse se soigner dans de bonnes conditions ; ce qui ferait qu'ils se fassent soigner chez eux car les occidentaux se soignent chez eux, dans leur pays respectif et non chez les autres. Vous n'avez pas oublié l'épisode de l'hospitalisation de Nelson mandela à Johannesbourg en Afrique du Sud. Ils n'ont pas honte, nos hommes politiques au Cameroun.
Le fait que nos hommes politiques se font soigner  l'étranger est un aveu sur la qualité médiocre de nos hôpitaux.

selon les spécialistes des questions africaines, Biya, doyen des chefs d'Etat de l'Afrique centrale, ne sera sans doute plus jamais en état de gouverner son pays, en tout cas pas avec la même autorité. 

Selon une source médicale proche des autorités médicales genevoises, le président camerounais alternerait les phases de conscience et d'inconscience. Il souffrirait d'une fatigue prolongée accompagnée de métastases, maladie quasiment incurable lorsqu'elle est à un stade avancée. Côté génévois, on se montre cependant très prudent. Un diplomate de haut rang confirmant simplement un état de santé « détérioré ». 

A Genève, Paul Biya continue après sa convalescence des 26, 27 et 28 août dernier à se reposer. On ne l'a plus aperçu au bord du lac Leeman comme il en avait l'habitude de se balader lors de ses récents séjours.

Après Houphouet Boigny de Côte d’Ivoire, Gnassingbé Eyadéma du Togo, un autre "doyen" des chefs d’Etat est sans doute en voie de prendre sa retraite définitive. Reste à savoir si à l’inverse de ses deux homologues, Biya saura quitter le pouvoir, de son vivant et permettre une transition douce dans son pays. C’est le moment en tout cas d’y penser. Sauf s’il se met à l’idée que le pouvoir moderne, comme celui traditionnel, est un don de Dieu qui s’exerce à vie. En tout cas, une période d’incertitudes s’ouvre pour le Cameroun, ce pays qui, en 32 ans, n’a connu qu’un seul dirigeant : Paul Biya.

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