Le blog de EVINA

Le président de l’Etoile filante de Garoua, Abdouraman Hamadou est dans la tourmente. Il a échappé à un coup d’Etat à la présidence de ce club le 11 septembre dernier. C’était lors d’une assemblée générale extraordinaire .

LE CLUB MYTHIQUE de la région du Nord a connu un véritable psychodrame il y a quelques jours. C’est une ambiance de guerre froide qui règne actuellement entre le président de l’Etoile filante de Garoua, Abdouraman Baba Hamadou et un groupe d’individus dit-on composé de dix autres membres et sympathisant de ce club. En riposte, une autre Assemblée générale a été convoquée cette fois par le président Abdouraman Baba Hamadou qui a eu lieu le 13 septembre. Des assises houleuses.

En effet, ce samedi 13 septembre 2014, une réunion du Conseil d’administration de l’Etoile filante de Garoua élargie aux Comités de soutien, joueurs, et leur encadrement technique a eu lieu à Garoua avec deux principales résolutions prises. Le Conseil présidé par le président Abdouraman Hamadou en exercice avait un seul point était prescrit à l’ordre du jour à savoir : «l’examen de la situation de crise créée par un groupe d’individus» qui ont voulu éjecté Abdouraman Hamadou de son fauteuil de président de ce club de la région du Nord, en organisant une assemblé générale élective à son insu le 11 septembre dernier. La cause de cette atmosphère de suspicion est la tentative de reversement du président Abdouraman Hamadou orchestrée sous l’instigation d’un certain Amadou Abdoulaye.

Selon les protégés de ce dernier, qui a été élu président de l’étoile filante de Garoua le 11 septembre et pour une durée de 48 heures, c’est qu’il n’est pas en phase avec la politique de gestion de l’équipe. L’ancien chef du cabinet de Iya Mohammed et responsable de la communication de la Fecafoot est accusé pour son absence remarquée dans la ville de Garoua et aux piètres résultats de l’équipe dont il dirige depuis des trois saisons. Un putsch qui a fait grand bruit au regard du combat que mène depuis le dernier processus électoral Abdouraman contre l’équipe de son ancien mentor Iya Mohammed. En réplique, il a aussitôt organisée un Conseil d’administration élargie sous fond d’assemblée générale extraordinaire pour régler les comptes à ceux qui ont voulu lui faire la peau.

Ainsi, Alfaki Hama Adama et Issa Gambo, tous deux membres du conseil d’administration ont été suspendus à tirer conservatoire. Et leur dossier a été transmis au Conseil de discipline du club pour statuer. Et il a été décidé d’intenter une procédure judiciaire contre le nommé Hamadou Abdoulaye qui a été le président élu le 11 septembre 2014 pour usurpation de titre et pis encore du fait qu’il n’est pas membre du Club. Et le président en exercice, de l’Etoile Filante de Garoua Abdouraman Hamadou de préciser qu’«en tant que le président du club, personne ne m’a saisi pour demander qu’on ait une assemblée extraordinaire s’il y avait une demande dans ce sens, moi j’aurai su puisque je fais partie des membres de commission et à ma connaissance aucun membre du conseil de l’Etoile n’a été au courant d’une quelconque demande concernant la tenue d’une assemblée extraordinaire.

L’article 23 dit soit le président du club, soit les deux tiers des membres du conseil d’administration nous sommes à quinze, il leurs fallait donc dix personnesactuellement nous laissons la justice faire son travail» déclare-t-il. Selon certaines sources, les participants à l’Assemblée générale organisée par le camp Amadou Abdoulaye ont été informés en catimini de la tenue de leur assise. Le jour-j, le quorum n’était même pas atteint, néanmoins leur réunion a eu lieu. Ce qui a permis de porter le nommé Amadou Abdoulaye, ancien Délégué régional d’Agriculture et du développement rural à la retraite à la présidence de l’équipe en lieu et place d’Abdouraman Hamadou.

Le but visé avec pour commanditaire soupçonné des personnes tapis dans l’ombre et qui veulent barrer la voie à ce dernier dans le prochain processus électoral pour la Ligue régionale du Nord et par la suite, la présidence de la Fécafoot. Même s’il n’a pas encore déclaré sa candidature, il y est fortement pressenti comme potentiel candidat contre celui que va présenter le camp Iya qui veut s’y éterniser. Ainsi il se susurre que les commanditaires tapis dans l’ombre pourrait se recruter au comité de normalisation et dans l’administration de la Fécafoot.

Surtout qu’on annonce aussi la potentielle candidature du Secrétaire général de la Fécafoot Tombi à Roko. Mais ce coup de force n’est pas passé. Le camp Iya redoute Abdouraman car c’est lui qui est l’un des adversaires qui ne donne pas le sommeil aux partisans d’Iya. Il est à l’origine de l’annulation des élections en 2013 dans la Ligue régionale du nord et même l’homme orchestre de toutes les procédures pendantes devant le Tribunal arbitral du sport (Tas) à Lausanne. Au final, tout est revenu dans l’ordre le putsch ayant été éventré et mis en déroute.

En quatre mois, l’InterCity de Camrail a déjà enregistré plus de 100 000 passagers.

L’arrivée de l’InterCity a-t-elle changé les habitudes des Camerounais sur l’axe Douala-Yaoundé ? D’après un rapport des équipes de prévention routière de la gendarmerie nationale, le nombre d’accidents de la route aurait diminué sur cet axe. Autre indication, l’InterCity a franchi la barre des 100 000 voyageurs le 22 août dernier. Soit quatre mois tout juste après son lancement.

« Ce service de transport qui relie par le rail Yaoundé à Douala sans arrêt, en 3h40 et en toute sécurité ; a donc permis à plus de 100 000 clients de faire l’expérience d’un train confortable, rapide et sûr. Constitué de voitures de 1ere classe climatisées avec des sièges réglables, et de voitures premium ventilées ; le train InterCity est équipé d’écrans audiovisuels, de tablettes pour l’utilisation d’appareils, de prises électriques… En outre, un service de snacking est offert à bord tout autant que les voyageurs peuvent accéder à des tablettes personnalisées pour leur divertissement », indique un communiqué de l’entreprise.

En fait, le nouveau train de Camrail semble avoir séduit un nombre important de personnes dès le départ, si l’on s’en tient à ses taux de remplissage. Les chiffres obtenus auprès de l’entreprise font état d’un taux de 95% en première classe et de 75% en Premium. Ce qui correspond à une moyenne journalière de 1400 voyageurs transportés. Des couacs sont certes notés. Des voyages qui arrivent en retard ou qui sont tout simplement annulés. Mais au niveau de Camrail, on indique que tout juste quatre voyages sur les 448 qui étaient prévus depuis le lancement ont été annulés et que la durée moyenne des voyages a été de 3h30 minutes.

« En mettant en service le train InterCity, Camrail s’est inscrit en droite ligne de l’engagement pris par Vincent Bolloré auprès du président de la République S.E. Monsieur Paul Biya. Engagement matérialisé avec le concours de l’Etat dans l’acquisition de 40 nouvelles voitures voyageurs. Avec 100 000 voyageurs sur InterCity, Camrail va continuer aux côtés du gouvernement à mettre en oeuvre les chantiers de modernisation du réseau ferroviaire camerounais et d’amélioration de la qualité de l’offre de transport », a indiqué Hamadou Sali, le président du conseil d’administration de Camrail.

Quant au directeur général, Quentin Gérard, il annonce d’autres innovations. « Avec le concours d’un opérateur téléphonique sur place, nous avons également fait installer un service wifi pour améliorer encore le confort des voyageurs », déclare-t-il.

Michel Collon est un journaliste d’investigations belge, il décrypte dans cette vidéo à suivre une émission de France 2 la chaîne publique française pour nous vendre la crise économique dont on est bien loin de voir le bout du tunnel, depuis 1973 et la crise du pétrole, l’Occident qui avait le pétrole quasiment gratuit comme AREVA-COGEMA qui prend l’uranium à Arlit au Niger, sans dédommager les populations locales de la pollution et des maladies conséquentes, a du grâce à l’OPEP commencer à payer un prix au pétrole, un vrai scandale qui vaut aux Arabes une déclaration de guerre de l’Occident.

La directrice générale de l’Unesco a passé trois heures mémorables mardi au palais de l’Unité.

mardi à 15 h, au moment où Chantal et Paul Biya raccompagnent la directrice générale de l’Unesco sur le perron du palais de l’Unité, la Musique de la garde présidentielle interprète avec maestria le grand « Alléluia» de Haendel. De la bonne musique classique. De grands sourires et de gentils mots d’au revoir. Une séquence de trois heures se clôturait ainsi en beauté . Trois heures denses partagées entre une audience, une élévation de l’illustre hôte, par le chef de l’Etat, à la dignité de grand officier de l’Ordre de la Valeur, des toasts arrosant un déjeuner de 56 couverts.

Midi pile ! Dans un décor féerique où les fontaines libèrent et poussent à fond de généreux jets d’eau, où un rutilant tapis rouge a été déployé, où des personnalités dont le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, et des ministre en charge des secteurs ayant des attaches avec son institution sont déjà en place, au salon des ambassadeurs du premier étage, la directrice générale de l’Unesco est accueillie par le directeur du cabinet civil, Martin Belinga Eboutou. Lequel l’introduit directement auprès du chef de l’Etat pour une audience qui allait durer un peu plus d’une heure.

Ce sont les toasts prononcés pendant le déjeuner offert par le couple présidentiel qui allaient donner la mesure, le ton et la portée de ce que le président Paul Biya se sont dit pendant leur entretien : une exaltation des liens entre le Cameroun et l’institution onusienne.

Le chef de l’Etat s’est ainsi félicité du chemin parcouru dans le cadre d’une « relation ancienne », datant de l’aube de l’indépendance, relevant de hauts faits de l’Unesco au Cameroun : un rôle de premier plan dans la création et la vie de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé, la préservation, et le rayonnement et la promotion de notre culture, la restauration du palais des rois de Foumban, l’inscription en 1987 de la réserve du Dja sur la liste du patrimoine de l’humanité. Le chef de l’Etat a aussi appelé à un renforcement du rôle de l’Unesco dans la recherche de la paix, face à la multiplication des conflits.

En réponse, Irina Bakova a dit toute joie d’être au Cameroun, « terre de toutes les convergences, de toutes les beautés, de tous les défis de l’Afrique ». Elle ajoute que sa visite est le choix de l’amitié, le choix de l’histoire qui unit notre pays à l’Unesco. Une Unesco aux côtés du Cameroun, assure-t-elle.