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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 09:46

BARACK OBAMA OU LE REVE BRISE : QU’EST-CE QUI S’EST PASSE ? :: UNITED STATES

BARACK OBAMA OU LE REVE BRISE : QU’EST-CE QUI S’EST PASSE ?Qui ne se rappelle par ses beaux discours empreints de pureté, de décence et d’idéalisme qui paraissaient déplacés dans ce monde brutal, cynique qu’est l’arène politique ? Ces discours qui lui ont valu d’être taxé de « naïf » parce que portant une marque d’innocence, avaient pourtant fait rêver et espérer  des centaines de milliers de blancs qui oubliaient pour l’instant qu’ils étaient sur le point d’élire un président noir. Ils avaient désespérément besoin de changement et ce jeune homme  sans richesse, ni héritage, au nom un peu trop africain, qui refusait de dire du mal des concurrents  semblait leur apporter cette bouffée d’air pur. Ils l’avaient élu, noirs, asiatiques, latinos et blancs simplement pour la beauté de son caractère.

Et pourtant six ans après, à la mention du nom de Barack Obama, même de vieilles personnes, même au fin fond du continent africain secouent la tête avec dégoût. A leurs yeux il n’est finalement qu’un homme politique comme les autres. Pire encore, il est  plus hypocrite que les autres à leur a yeux car celui qui a suscité le plus d’espoir est aussi le président américain qui fait le plus de mal aux africains, aux arabes le tout couronné par le renversement du président Gbagbo et l’assassinat du leader libyen Mouammar Kadhafi.

Qu’est-il donc arrivé à ce politicien noir au regard franc qui nous fait espérer un instant un monde meilleur, un monde dans lequel le dialogue remplaçait les bombes, un monde dans lequel les puissances reconnaissaient leur tort et demandaient demander pardon aux pays faibles ? Qu’est-il donc arrivé au slogan « Yes, we Can » qui sous-entendait, « Oui, nous pouvons changer le monde » ? Barack Obama est-il vraiment ce monstre que l’on décrit dans certains milieux et qui est aujourd’hui ouvertement critiqué même dans la communauté noire américaine ?

YES, WE CAN

Pendant que la campagne battait son plein, Obama s’est retrouvé  dans un  bureau avec son stratège de l’époque, David Axelrod et lui a dit dans un soupir « When I seat on that desk, anything will be possible » Une façon de dire que ce qu’il me faut c’est juste de m’asseoir sur ce fauteuil pour  faire de grands chamboulements.

Contrairement à ceux qui pensent que Barack Obama est un manipulateur de grand niveau, préparé et installé au pouvoir par l’élite qui contrôle ce pays, nous croyons que Barack Obama était sincère et voulait vraiment changer le monde. Il faut prendre la peine de réécouter ses discours pour comprendre qu’un cœur méchant ne peut concevoir de pareils propos. Un cœur malveillant ne peut parler avec autant d’innocence et de candeur.  Ses attitudes, son langage, son enthousiasme reflétaient la sincérité de son engagement. Il a vraiment voulu changer l’Amérique et le monde.

Il est allé jusqu'à  s’identifier au président Abraham Lincoln, l’un des plus grands présidents de ce pays en prenant comme ce dernier le fit, il y a un peu plus de 150 ans, le train de Chicago à Washington D. C. Il a de même reçu l’héritage politique de la famille, dont les membres influents, le Sénateur Kennedy et Caroline la fille de JFK, (fait très rare) sont descendus dans l’arène politique pour le soutenir. Ils avaient cru avoir trouvé en lui un politicien capable de poursuivre le travail que leur frère et père avait commencé. Pendant la course aux primaires, Bill Clinton avait demandé au sénateur Ted Kennedy de soutenir sa femme ou à défaut de rester neutre, ayant constaté son manque d’enthousiasme, Il ne l’est pas resté. Il a bravé la rancune des Clinton pour soutenir le jeune sénateur venu de Chicago.

Nous ne pensons pas que Barack ait été préparé par l’élite pour diriger. Hillary était son candidat naturel car femme blanche, plus connue et  établie que le jeune sénateur Obama à son premier terme au Congres. Il est tombé comme un cheveu dans la soupe et comme une surprise pour l’establishment. Comme Goliath face à David, Hillary Clinton a sous-estimé Barack qui contrairement à elle représentait un réel changement,  quelque chose de nouveau et rafraichissant aux yeux des masses. Barack a eu le momentum en allant gagnant les primaires dans des Etats retirés qui ont souvent été négligés par les démocrates classiques de la classe d’Hillary Clinton.

Lorsqu’il a commencé à s’établir comme un adversaire crédible à Madame Clinton, il a reçu de l’aide des groupes financiers de Wall Street qui financent en réalité les deux camps. Ils savaient tous que  le nominé du parti démocrate avait une victoire assurée aux présidentielles après les huit années de gestion catastrophique du Républicain Georges W. Bush.

LE POUVOIR REEL DERRIERE LE PRESIDENT

Peu importe en réalité pour l’élite, la personne qui devient président. A leur niveau le débat entre Républicains ou démocrate n’a pas d’importance. Ils détiennent entre leurs mains la structure du pouvoir et par conséquent les moyens de contrôler le président quel qu’il soit. Hillary Clinton ou Barack Obama. Le combat réel se situe entre les 1% riches et la masse des pauvres.  

L’élite s’assure d’entourer tous les candidats aux présidentielles par leurs hommes de mains. C’est ainsi que Barack se retrouve entouré de conseillers tels que Zbigniew Bzrezinski, Paul Volker, ancien président de la Banque Centrale américaine, Larry Summers pour ne citer que quelques-uns d’entre eux.  De nombreuses personnes se sont ajoutées à son Etat-major secret lorsqu’ils ont constaté que Barack était en train de gagner et lui ont proposé leurs services qu’il ne pouvait pas refuser.

Pourquoi Barack s’est-il laissé entourer par ces acteurs de la vieille garde ? Pourquoi n’va-t-il pas choisi des hommes politiques aussi neufs que lui, ces collègues de Harvard par exemple ? Il était jeune, critiqué par ses adversaires pour son « manque d’expérience »  en politique et avait besoin  de la crédibilité de ces personnalités bien établies dans le subconscient du peuple par la presse aux ordres, pour rassurer. Barack savait aussi ou alors apprenait une autre chose sur ces conseillers. Ils étaient les hommes de mains, la face visible de la super-élite qui contrôle le pays.

Dans son article, Afrique, Comment Briser les Chaines de la Domination Etrangère : Qui Contrôle l’Afrique ?, Paul Daniel Bekima classait les présidents et leaders politiques dans la troisième catégorie celle des exécutants, en-dessous des architectes, qui sont plus influents en groupes. Chaque administration contient cette catégorie de personnes, chargées par la super-élite c'est-à-dire les Banquiers internationaux, de concevoir, de planifier et de faire exécuter l’agenda. Certaines de ces personnes ont pour noms Georges H Bush le père, Georges Schultz, ancien Secrétaire d’Etat, Henry Kissinger, ancien secrétaire d’Etat, Dick Cheney, ancien Vice-président, Paul Wolfovitz, ancien président de la Banque Mondiale, Paul Volker, ancien président de la Banque Centrale américaine, Zbigniew Bzrezinski, ancien conseiller à la sécurité de Jimmy Carter ou Elliot Abrams, Assistant secrétaire d’Etat. Influents dans les Think tanks ou cercles de reflexion, les partis politiques, les sectes et sociétés secrètes, ils veillent sur l’exécution de l’agenda imposé par les maitres du monde. C’est même Georges Schultz qui aurait interviewé Georges W. Bush au nom du parti avant la course à la présidence.

UN PRESIDENT AVEC  PEU DE POUVOIR

Barack pensait probablement, au début de sa campagne certainement qu’une fois élu, il s’assoirait dans le bureau présidentiel, constituerait un gouvernement de personnes ayant la même vision que lui et se mettrait à transformer le monde.  Il s’est très vite rendu compte que les choses ne se passent pas comme cela et que le président des Etats-Unis a en réalité très peu de pouvoir. Il ne contrôle pas la politique étrangère, l’économie ou les finances qui sont contrôlés respectivement par des Think tank, Wall Street et les banquiers internationaux à travers la Reserve Fédérale. L’une des contraintes qu’il a eue est dans le choix de son Vice-président. Joe Biden n’était pas son premier choix. Il aurait bien voulu choisir le gouverneur de Virginie de l’époque, Howard Dean qui semblait se rapprocher un peu plus de ses idéaux mais il avait besoin de ce vétéran de la politique pour, une fois de plus, rassurer l’élite.
 
Le fait qu’il soit noir aura joué contre lui, en plus du fait que le président de ce pays n’a pas de réel pouvoir. Il est un président noir, mal accepté par l’essentiel de l’establishment trempé dans du racisme qui a souvent transpiré sur la place publique. Comme le jour où Joe Wilson, un membre du Congrès a jeté au visage en pleine séance au président des Etats-Unis, « Vous êtes un menteur «  encore cette scène du gouverneur de l’Arizona, Jan Brewer qui  pointait un doigt furieux  sur le visage du président. Récemment encore, à cause d’une différence de point de vues, Rick Perry le gouverneur du Texas, non seulement refusa d’aller  accueillir le président qui effectuait une visite dans son Etat, à l’aéroport mais rejeta son invitation pour une rencontre au même endroit pour discuter du sujet de leur différend. Ce sont des attitudes irrespectueuses que l’on n’a pas vues avec un président blanc.

Ainsi Barack Obama, le président noir gérant un pouvoir dont l’essentiel de la structure est largement entre les mains de blancs ne peut pas grand-chose pour passer des lois en faveur des pauvres lorsque le Congres essentiellement blanc, financé par les riches s’y oppose. Son incapacité à faire passer la loi sur l’assurance-maladie universelle en est un exemple patent. Les compagnies d’assurances à travers leurs lobbyistes  déversaient 1million et demi de dollars, soit 675 millions de Francs CFA par jour, pour corrompre les sénateurs. Finalement  une forme avortée du projet finit par passer, mais  ne régla pas définitivement le problème de 49 millions de personnes sans assurance maladie dans le pays le plus riche du monde.
 
Au cours de l’un de ses premiers voyages à l’étranger, Barack Obama essaya d’appliquer sa vision du monde et les medias contrôlés par ces groupes d’intérêt se mirent à l’accuser de « faiblesse et de naïveté » face au terrorisme international parce qu’il prône le dialogue. On le critique vivement pour avoir terni l’image des Etats-Unis lorsque lors de son voyage en Egypte, il demande pardon aux arabes pour le mal que leur a fait son pays et prône une résolution commune des problèmes.

MISE AU PAS DU PRESIDENT

Le 28 Novembre 2009, Tareq et Michaele Salahi, sans aucune invitation préalable accèdent à une soirée à la Maison Blanche et arrivent à prendre une photo avec le Vice-président Biden et à saluer le président Obama. Russ Baker, reporter et promoteur du website www.whowhatwhy.com pense que c’était là un avertissement par certaines forces pour faire comprendre à Obama qu’on peut l’atteindre si on voulait. Certains pensent carrément qu’Obama a été menacé pour avoir essayé de changer l’agenda des maitres du monde. Il est très probable qu’on ait menacé de s’en prendre à ses filles. Car même s’il se foutait de sa vie, ses enfants constituent certainement son point faible, comme celui de tous les êtres humains. On l’avait fait à Ross Pérot en 1992 pour lui faire abandonner sa campagne contre Georges Bush. On a menacé de s’en prendre à sa fille. On l’a probablement fait au sénateur Kennedy.

Feu le Sénateur Kennedy, aux alentours de sa mort a sorti un livre qui évoquait entre autres la mort de son frère et sur lequel beaucoup de gens fondaient l’espoir de connaitre enfin la vérité sur la mort du président Kennedy. S’il y a une personne qui sait exactement ce qui s’est passé, c’est bien le frère du président qui de surcroit était un homme politique très introduit dans l’appareil de l’Etat américain. Il est remarquable que même à l’approche de sa mort par cancer, il ait officiellement accepté la version officielle de ce drame à laquelle plus de 63% d’américains ne croient pas. Qu’est ce qui a pu faire peur à un homme sur le point de mourir à moins que ce ne soit une menace sur sa progéniture ?

Un documentaire qu’on peut trouver sur le net et de nombreux articles affirment que John Kennedy Junior, le fils de JFK avait en réalité été éliminé, à cause de la menace qu’il représentait pour ceux qui avaient fait assassiner son père. Il était jeune, populaire et avait reçu pour héritage politique l’affection que le peuple vouait à son père. Il était reconnu par tous que gagner des élections sénatoriales n’était pour lui qu’une affaire de temps. Et de nombreux indices  indiquaient qu’il pensait à une carrière politique.

Il est aussi fort probable qu’Obama soit en plus de cela, soit victime de chantage quelconque. Dans un article publié par le Dr Henry Makow dans son website intitulé : NSA Political Blackmail Includes Everyone, Bill Binney, un ancien directeur technique de la NSA, l’agence de la sécurité nationale américaine, devenu critique et activiste déclarait que cet organisme espionne les juges, les membres du Congrès, les généraux pour leur faire du chantage. Russell Tice, un autre activiste a affirmé que cette agence a commencé à espionner Obama depuis qu’il était candidat au Senat. Il est aujourd’hui établi que la raison pour laquelle J. Edgard Hoover est resté pendant longtemps Directeur du FBI c’est qu’il avait des fiches embarrassantes sur l’essentiel de la classe politique américaine à laquelle il faisait du chantage.

DE L’AGNEAU AU LOUP

Intimidé, gardant en mémoire le sort qui a été réservé aux présidents Lincoln et Kennedy qui ont voulu s’opposer à la maffia globale, Barack Obama s’est dégonflé et a pris peur. Il a cessé d’opposer la résistance qu’il faisait à l’exécution des projets de l’élite tels que l’augmentation des troupes en Afghanistan (la guerre rapporte de l’argent aux multinationales) à propos de laquelle il a pris 3 mois pour accéder à la demande du General McChrystal ou de la guerre en Libye dans laquelle il avait pourtant dit qu’il ne s’engagerait pas. Maintenant il exécute sans broncher le programme établi pour lui comme il est supposé le faire.

Le  2 Mars 2007, le général à la retraite Wesley Clark ancien commandant suprême de l’Otan et candidat malheureux aux élections présidentielles de 2008 sous la bannière du parti Républicain avait révélé avoir eu accès à un document rédigé par le bureau de Donald Rumsfeld, le Secrétaire à la Défense de l’époque décrivant l’intention d’attaquer 8 pays du Moyen-Orient pour refaire la carte de cette région. Les pays cités étaient l’Iraq, l’Afghanistan, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et évidemment l’Iran. Et c’est ce plan que Barack exécute. Il vocifère des menaces, menace de bombarder et de détruire, manipule les circonstances, exactement comme les maitres de l’ombre le lui dictent. De temps en temps il desserre l’étau autour de son cou, comme lorsqu’il ya quelques mois, il a soumis le projet de bombardement de la Syrie au Congres, sachant que celui-ci allait le rejeter selon ses souhaits.

Lorsqu’il est devenu président, Barack Obama a cru qu’il devenait le leader d’un grand pays démocratique. Il a été surpris d’apprendre qu’il n’est que le porte-parole d’une maffia ayant pris en otage le système politique de ce pays et qui lui impose aujourd’hui de détruire la Syrie et de provoquer la Russie. Comme nous sommes loin de ce jeune homme aimant la paix et venu en politique pour aider les démunis, les faibles et les misérables. Finalement, comme l’avait si bien dit Louis Farrakhan, lorsque Don Lemon de CNN lui demandait au cours d’une interview s’il croyait que Barack Obama pouvait changer l’Amérique, « Absolument pas….Je ne crois pas que Satan ait l’intention de se faire déraciner par un brillant gars de Chicago ou par Madame Clinton ». C’est ce que Barack Obama avait l’intention de faire, sans le savoir.

Toutes ces circonstances le disculperont elles ? Nous en doutons car il porte toujours la responsabilité des atrocités infligées au continent noir et à d’autres peuples par son administration. John Fitzgerald Kennedy a montré bien plus de courage et est resté pour cela l’un des plus grands présidents des Etats-Unis.

Quelque soit le jugement qu’on fait sur lui, n’oublions pas en fin de compte qu’il est d’abord le prisonnier d’une maffia satanique qui a besoin de prières.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 09:44
Le week-end des Africains d’Europe - J6

Week-end fructueux pour les Africains. En Premier League, cinq buts sénégalais sont à signaler dont un doublé du revenant Papiss Cissé ! Les Camerounais de Liga se sont eux aussi mis en évidence, tandis que le Malien Mana Dembelé a inscrit un quadruplé en Ligue 2 !

Mana Dembelé (Nancy) : Pas le buteur le plus prestigieux du week-end, mais le plus prolifique. Après six mois compliqués à Guingamp, l’attaquant malien est redescendu d’un cran, en Ligue 2, terre de ses exploits. Et ça fonctionne. Pour sa deuxième titularisation de la saison, il a signé un quadruplé, dont une superbe Madjer, permettant à Nancy de s’imposer 5-2 sur la pelouse de Châteauroux vendredi.

Victor Wanyama (Southampton) : Entré à la 69e, le Kényan a délivré les Saints sur une belle percée dix minutes plus tard, leur offrant la victoire sur la pelouse de Swansea (0-1) et une place de dauphin derrière Chelsea. Après un début de saison canon, les Swans rentrent dans le rang et Wilfried Bony, expulsé à la 39e après deux tacles violents, n’a toujours pas marqué...

Benjamin Moukandjo (Reims) : Reims sort la tête de l’eau et quitte la zone de relégation. Le club champenois peut remercier son Camerounais, qui a jailli au second poteau pour reprendre un centre du Cap-verdien Odaïr Fortes et surprendre Lorient à la maison (0-1).

Papiss Cissé (Newcastle) : He’s back  ! Absent sur blessure depuis avril dernier, le Sénégalais a renoué avec la compétition contre Hull City, samedi. De fort belle manière puisqu’il a inscrit un doublé permettant aux Magpies, toujours derniers, d’égaliser (2-2). En face, son compatriote Mohamed Diamé avait marqué l’un des cinq buts sénégalais du week-end en Premier League !

Diafra Sakho (West Ham) : Deuxième titularisation et deuxième but de rang pour l’ancien Messin, qui a pris une part importante dans la surprenante victoire des Hammers face à Liverpool (3-1) au cours d’un week-end où les Lions de la Teranga étaient décidément à la fête.

Carlos Idriss Kameni (Malaga) : Rentrés de leur déplacement sur le terrain de l’Espanyol Barcelone avec un point (2-2), les Andalous peuvent remercier leur dernier rempart, auteur de plusieurs parades décisives contre ses anciens coéquipiers. Le Camerounais a une nouvelle fois donné raison à son entraîneur Javi Garcia de le préférer au Mexicain Memo Ochoa.

Yannick Bolasie (Crystal Palace) : Sans Marouane Chamakh, ménagé, les Egales ont surpris Everton, où Samuel Eto’o était titulaire, 3-2 à Goodison Park et le Congolais a fait trembler les filets (69e). But important au final puisque Baines a réduit le score sur penalty en fin de match.

Nabil Dirar (Monaco) : L’homme providentiel. Profitant du départ des stars et de la blessure d’Anthony Martial, le Marocain est entré à la 23e et a confirmé son bon début de saison par un but salvateur inscrit en renard des surfaces contre Guingamp (1-0). Avec efficacité, mais sans la manière, à l’image de l’ASM.

Eric-Maxim Choupo-Moting (Schalke04) : Deuxième but d’affilée sur penalty pour le Camerounais, cette fois inscrit d’une superbe Panenka. Mais le club de Gelsenkirchen, toujours incapable de gagner, est accroché à domicile par l’Eintracht Francfort (2-2) et reste dans les bas-fonds de la Bundesliga (16e).

Islam Slimani (Sporting Portugal) : Prestation aboutie pour le Fennec, auteur d’un but et d’une passe décisive sur le terrain de Gil Vicente (0-4). De quoi reprendre confiance après un nul décevant contre Maribor (1-1) en Ligue des champions.

Stéphane Mbia (FC Séville) : Désormais deuxième de Liga, le FC Séville s’impose 3-1 à Cordoue grâce à un doublé du Colombien Bacca et un but de Stéphane Mbia, déjà buteur en Europa League jeudi, qui ouvre son compteur en Liga.

Amine Chermiti (FC Zurich) : Huitième but de la saison pour le Tunisien qui a délivré son club lors de la prolongation (95e) face aux Black Stars de Bâle (1-2), lui permettant d’atteindre les huitièmes de finale de la Coupe de Suisse.

Zouhair Feddal (Palerme) : Bien malgré lui, le Marocain a raté son interception et s’est mué en passeur décisif pour Mateo Kovacic, permettant à l’Inter de revenir dans la course contre Palerme (1-1). Un partage des points qui satisfait quand même les deux équipes à l’issue d’un match marqué par trois buts refusés pour hors-jeu !


 

 



 
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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 09:41

Cameroun - Lutte contre Boko haram : Les terroristes en terrain glissant :: CAMEROON

Cameroun,Cameroon - Lutte contre Boko haram : Les terroristes en terrain glissantLes crues des cours d’eau et le harcèlement de l’armée nigériane poussent les membres de la secte à des actions désespérées.

Les terroristes de Boko Haram ont réveillé le front hier à Fotokol. Dès l’aurore, ils ont tiré des rafales en direction des forces de défense camerounaises. Ces dernières, qui occupent le pont sur la rivière El Beid de part et d’autre leur ont répondu sans ménagement. Les Boko Haram n’ont pas essayé d’entrer en territoire camerounais et ont très vite cessé le tir. Un officier camerounais explique que les djihadistes ont ainsi agi par « bravade ». Selon lui, l’armée camerounaise observe un vaste mouvement, une migration de l’ennemi des îles du lac Tchad vers l’intérieur du pays.

La cause de ce repli n’est pas le fait de l’armée nigériane, ni des pertes que leur infligent nos militaires. C’est dame météo qui joue sa partition et leur pose des problèmes. Les fortes pluies qui tombent ces dernières semaines ont inondé ces confins du lac, rendant difficile tout déplacement d’engins (motos, voitures ou chars). Sans doute pour éviter de se laisser coincer par les bombardements de l’armée de l’air nigériane, les Boko Haram descendent vers le sud du Nigéria pour se regrouper probablement dans les deux localités nigérianes de Koumché et Kala Goubdo qui font face à Waza.

Ce sont peut-être des combattants fuyant les eaux qui ont voulu marquer leur passage non loin des positions camerounaises. D’autres combattants de Boko Haram ont fait preuve de plus de hardiesse. La nuit de jeudi à vendredi, ils ont pilonné la position de la brigade d’infanterie motorisée (Bim) à Achigachia. Ils ont, après ces salves d’obus tenté une incursion à pied dans le village qu’ils avaient ainsi canonné. Ils ont été vivement repoussés par les forces de défense camerounaises.

Celles-ci prévoient ces escarmouches. Depuis que l’armée de terre nigériane, critiquée pour sa mollesse par la communauté internationale, a recommencé à les combattre et à engranger des victoires, Boko Haram a arrêté son avancée fulgurante aux portes de la ville de Maiduguri, son principal objectif. L’armée nigériane les a chassés de la ville de Bama qu’elle contrôle à plus de 70%. Les terroristes, coupés des routes qui mènent en Afrique centrale par l’armée camerounaise et les crues de El Beid et du lac Tchad ne peuvent plus accéder non plus au sud du Nigéria, donc à l’Afrique de l’ouest.

La route de l’Afrique du nord est rendue dangereuse par les patrouilles conjointes des armées nigérienne et française, qui agissent conjointement dans l’opération Barkhane. Il ne reste plus aux terroristes que ces attaques sporadiques pour tenter de se ravitailler. Et ils essaient. Le 10 septembre dernier, à 9h37, des dizaines d’entre eux, 50 à peu près, ont pénétré la ville frontière d’Amchidé. Ils ont commencé à tirer à la mitrailleuse lourde. Une patrouille du Bir les a pris à partie et les a repoussés vers 11h 43.

Une semaine avant, ils étaient plus nombreux. Le 03 septembre, 20 pick-up, montés de mitrailleuse de 12,7mm et 14,7mm ont pénétré les lignes camerounaises. Les terroristes qui venaient de s’installer dans le camp militaire de l’armée nigériane ont franchi la frontière à 12h10. La colonne s’est divisée en deux groupes de 10 véhicules chacun. L’un se dirigeait vers Kolofata et l’autre vers Limani. Ils ont été stoppés par l’armée camerounaise et sont repartis vers 14h.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 09:37


Cameroun - CAN 2019 - Infrastructures sportives: Ce que le Cameroun propose à l’Afrique

 

 

 

 

 


  

  


 

 

Limbé, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Douala, Olembé




 


1- Limbé: Le premier bébé du Pndis

Situé à Ngueme dans la municipalité de Limbe II, le nouveau stade de la ville est situé sur la route de la Sonara, à environ huit kilomètres du centre urbain. Fruit de la coopération sino-camerounaise, ce joyau architectural fait partie des arguments qui ont milité en faveur du dossier camerounais devant la Caf.

Stade de Limbe
Photo: (c) Archives

C’est un bijou. Les populations de Limbé n’en demanderont pas plus. Elles qui ont désormais sous la main, un argument en béton armé pour présenter la ville comme une destination sportive de renom. Véritable joyaux architectural, le nouveau stade qui affiche fière allure a une capacité de 20 000 places assises. Construit en altitude, la position géostratégique de ce complexe permet qu’on puisse apprécier ce chef d’œuvre à des centaines de mètres. L’entrée principale de la bâtisse a une vue sur l’océan atlantique, un pur régal pour les touristes qui vont certainement se lécher les babines. L’orientation de l’ouvrage, apprend-on, respecte le critère d’alignement Nord-Sud. Cette posture recommandée dans la construction des terrains de football et qui équilibre la propagation des rayons solaires sur les athlètes et favorise le respect de l’équité sportive.

Classé dans le registre de « projet clé en main », c’est la société chinoise China national machinery and Equipment import and export Corporation (Cmec) qui a gagné le marché. La pelouse du stade en gazon naturel est quasiment dans sa phase de finition. Selon l’ingénieur résident du site vers qui nos confrères du site camfoot.com se sont tournés, la piste a été faite en janvier et il faut le laisser en cure pendant un an. Pour ce faire, les traçages et la finition de la piste débuteront en début février. Dans les tribunes, les sièges en plastique sont flambants neufs. Ils permettront certainement aux supporters d’apprécier le spectacle en toute quiétude. Ledit stade est différent des autres stades du Cameroun et respecte les nouvelles normes fixées par la Fifa. On y a installé des accommodements pour toutes les composantes de la société.


Fonctions modernes

Des voies d’accès ont été prévues pour les handicapés et les toilettes adaptées. Certaines zones du stade comportent des bâtiments spécifiques réservés à certaines fonctions. On note entre-autre la zone de presse réservée aux journalistes avec toutes les fonctions modernes (salles de travail, points multimédias, etc…) Le stade comporte également une zone Vip censée accueillir les délégations et les hautes personnalités. Une autre zone est réservée aux organisateurs d’événements et une autre aux athlètes et responsables qui les accompagnent. L’édifice est construit de manière à ce que les spectateurs n’aient pas de contacts non prévus avec les athlètes. Mieux, l’éclairage de la pelouse est assurée par quatre pylônes alimentés chacun par un générateur électrique autonome.



2- Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé: Comme un vieil homme qui attend le «viagra»

Construit entre 1970 et 1972 d’une capacité de 38 509 places assises, il accueille depuis près d’un demi-siècle les matchs des sélections nationales ainsi que les matchs de certains clubs du championnat professionnel.

Yaounde: Stade Amadou Ahidjo
Photo: (c) Archives

Son nom renvoie à son bâtisseur, Ahmadou Ahidjo. Ce stade accueillit en 1988 le jubilé Roger Milla. Il a même abrité par le passé certaines compétitions de la Confédération africaine de football (Caf). Mais 42 ans plus tard, l’infrastructure, parfois rafistolée, a du mal à survivre à l’usure du temps. La « vieille dame », comme on l’a rebaptisé, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Dieu merci, les travaux de réfection et de rénovation qui sont prévus en vue de la Can féminine 2016, lui redonneront un air de neuf. Sont inscrits dans la liste des urgences, la réfection des pistes d’athlétisme, l’agrandissement des vestiaires, la construction des toilettes et la réhabilitation des gradins.

A revoir également le problème d’éclairage et la dotation d’un tableau électronique répondant aux standards internationaux. Les gradins de ce stade qui n’ont pas de sièges sont actuellement désuets. Last but not least, les travaux de restauration de l’aire de jeu doivent être en permanence initiés puisque rares sont les fois où ces surfaces ont bénéficié de viabilisations. Il ne suffit pas seulement de rafistoler tout le temps ; il faudrait être capable de rénover dans la durée en parachevant d’abord le chantier qui a été abandonné en 1972. Cela nécessite logiquement des infrastructures à la pointe de la technologie et un suivi rigoureux et permanent dans l’exécution des travaux. Car, la course contre la montre est parfois fatale.



3- Garoua: Roumde Adja ou les merveilles du septentrion

Garoua: Stafe Roumde Adja
Photo: (c) PNK

Il a été construit dans la foulée de ceux de Yaoundé et Douala dans les années 70. Contrairement aux autres, il ne présente pas encore beaucoup de rides. D'une capacité de 22 000 places, le stade se trouve dans le quartier Roumdé Adjia à 3 km du centre-ville. Il accueille les matchs de Coton sport de Garoua, l'un des clubs les plus titrés du Cameroun et de Roumdé Adjia Fc. Inscrit dans la liste des stades à rénover, il sera en chantier très bientôt. Parmi les travaux urgents, la réfection de la pelouse, du panneau électronique et des pylônes. Mais tout le monde est bien conscient qu’il en faudra plus pour rendre le stade plus fonctionnel : piste d’athlétisme, agrandissement de la tribune d’honneur, loges corporatives et des médias, structure des gradins, parking... la liste est longue.



4- Bafoussam: Kouekong entre incertitudes et espoirs

L’entreprise China Machinery Engineering Corporation (Cmec) a relancé les travaux le 30 septembre 2013 et la livraison de l’infrastructure qui va accueillir 20.000 places assises est prévue pour novembre 2015 pour un coût total de 20 milliards de Fcfa.

Bafoussam: La maquette du futur nouveau stade
Photo: (c) CIN

Au commencement était le stade omnisports de Tocket. L’infrastructure devait, selon les plans, avoir deux tribunes, un terrain de football, une piste d'athlétisme praticable, deux dortoirs qui devaient accueillir 100 lits chacun, une cabine de reportage, une tribune d'honneur non couverte. Un vrai bijou. Après un premier arrêt, les travaux ont repris en 1988. Sur les sept milliards prévus comme coût de réalisation, les entreprises Sobea, Nanga & Cie, qui ont en charge la réalisation technique de l’ouvrage ont perçu en 1999 selon des sources officielles, 4 milliards Fcfa. Elles ont alors abattu le travail à plus de 60%, en quelques mois. Ne percevant pas la suite du financement, les entrepreneurs se sont découragées et ont lâché prise, sacrifiant ainsi le chantier à l’autel de la décrépitude. S’en est suivi, un défilé de ministres des sports pour d’interminables cérémonies de pose de la première pierre.

En 2013, Adoum Garoua qui a relancé le Programme national de développement des infrastructures sportives (Pndis) se jette lui aussi, à l’eau. La première descente à Kouekong (Bafoussam III), nouveau site choisi par les ingénieurs chinois, annonce plutôt des couleurs. La preuve, douze déguerpis du site de construction sont indemnisés pour une valeur de 110 millions de Fcfa. Sur les 15 personnes à indemniser, trois cas n’ont pas été réglés, du fait des litiges familiaux. Le Minsep souhaite que ces contentieux soient rapidement réglés afin que les ayants-droits rentrent en possession de leur dû. Adoum Garoua en profite pour prendre le pouls des travaux de construction du stade. Le degré d’avancement est rassurant, comme le confesse le patron des sports qui se félicite au passage, du matériau utilisé, notamment le fer, le gravier, le sable et tout le reste de bonne qualité et pouvant supporter des charges au-delà de ce qui est prévu. Réalisé à presque 45%, les problèmes d’eau et d’électricité ne seront bientôt plus qu’un triste souvenir. Vivement la fin du calvaire.



5- Douala: Stade de la Réunification, cette relique

Murs délabrés, absence de bancs de touche, vestiaires étroits, tribunes vétustes et exposées aux intempéries, insalubrité notoire et insécurité sont entre autres les maux qui minent ce joyau architectural construit en 1970 en prélude à la Can.

Douala: La maquette du futur nouveau stade
Photo: (c) CIN

Le stade de la Réunification de Douala n’est plus que l’ombre de lui-même. Construit il y a quarante quatre ans dans la mouvance de la 8ème édition de la  Coupe d’Afrique des nations (Can), la seule organisée par le Cameroun, le stade de la Réunification de Douala ploie sous le poids de l’âge. La cuvette de Bepanda, ne répond plus  aux normes internationales et souffre d’un sérieux problème d’entretien. L’image qu’offre cet édifice qui a fait une partie de l’histoire du sport camerounais est déplorable. Déjà de l’extérieur, la clôture qui l’entoure porte les marques de la vieillesse à travers ses murs complètement délabrés. Une fois à l’intérieur, le tableau présente un décor plus désolant. En dehors du gazon synthétique, offert par la Fédération internationale de football association (Fifa) en 2009 qui redonne de la vie à l’enceinte de cet édifice, tout est en ruine.

Cette pelouse selon certaines sources, avait été installée en attendant la réhabilitation des autres infrastructures, notamment les tribunes. La belle promesse est rangée dans les oubliettes. A l’entrée principale des supporters, les déchets de toutes sortes forment des tas d’immondices. Il se trouve que les gradins ne sont pas protégés d’une toiture pouvant mettre les supporteurs à l’abri des aléas de la nature. Sous la pluie comme sous le soleil, les amoureux de ballon rond, à défaut de déguerpir, doivent trouver un moyen de se protéger ou rejoindre les autres dans la tribune dite présidentielle pour ceux qui en ont les moyens.

Contrairement aux spectateurs de la tribune « simple », ceux de la tribune présidentielle ont l’avantage de bénéficier d’une toiture qui pourra céder à tout moment. En plus, les sièges mis à la disposition des spectateurs sont loin de leur offrir du confort. Les petits trous qui apparaissent par endroit témoignent de la vieillesse des pétons. En dehors des tribunes, les bancs de touche n’ont pas échappé  au déclin. En plus de la peinture à refaire, il faut également mettre à la disposition des athlètes des sièges  non démontables comme c’est le cas actuellement. A en croire les joueurs, cet espace construit en 1970 est étroite en fonction des besoins des sportifs. Loin de dresser une liste exhaustive des besoins du stade de la réunification, il faut noter que tout ou presque est à refaire pour qu’il réponde aux besoins de l’heure.

    



6- Olembé: Le stade Paul Biya dans la broussaille

Surmédiatisée pour plaire au prince et récupérée par le politique à l’orée des joutes électorales, cette infrastructure de 60 000 places dont les travaux n’ont jamais démarré depuis 2008, reste à ce jour, l’un des échecs saillants des pouvoirs publics.

Yaounde-Olembe: La maquette du futur Stade Paul Biya
Photo: (c) CIN

L’annonce de la construction d’un stade à la gloire de Paul Biya en 2007, n’avait eu d’égal que le retentissement et le tapage médiatique que la (bonne) nouvelle avait charriés. Ses éternels laudateurs confiaient sous un air de triomphalisme que les travaux démarraient en 2008 avec en prime, un Centre de sports nautiques et un hôtel trois étoiles d'une capacité de 200 lits. Le coût total des investissements de cette première phase s'élevait à 94,6 milliards de Fcfa contre 170,8 milliards pour la seconde étape. Avec cette enveloppe, la China national machinery and equipment import and export corporation devait bâtir, sur le même site, le complexe de l'Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) de 12.000 m2 avec une piscine olympique, un ensemble didactique et des stades multisports : basket-ball, volley-ball, handball, et deux courts de tennis…

Enfin, pour la troisième phase de l'exécution des travaux, 137,4 milliards de Fcfa devraient être injectés dans la réhabilitation des aires de jeu existantes et la construction de nouvelles, en l'occurrence des stades de 15 à 20.000 places dans chaque chef-lieu de province, ainsi que d'un stade d'entraînement annexe... De belles annonces qui sont restées au stade des promesses fallacieuses. Sept ans plus tard, le site du futur grand stade Paul Biya (100 hectares) ressemble à une forêt abandonnée. Les travaux n’ont jamais débuté. La Cameroon development corporation (Cdc) et les populations qui occupaient les lieux, ont été délogés. Mais, elles n’ont pas encore reçu d’indemnisation. Or, plus de 300 millions Fcfa devaient être redistribués aux déguerpis. Sans suite. En 2009, lorsque le site a été déblayé par la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbain et ruraux (Maetur), c’était parce que, a priori, la première phase du Pndis devait s’achever en 2011, mais le site est resté vierge. C’est peut-être le moment de passer à l’acte. Curieusement, tous ces manquements n’ont point ému l’autorité suprême de la nation.




PNDIS: La mayonnaise chinoise à l’épreuve des pesanteurs

Avec l’attribution de la Can 2019 au Cameroun, de nouveaux stades à l’image de celui de Limbé sortiront de terre. Ce, grâce au Programme national de développement des infrastructures sportives (Pndis), fruit de la coopération Sino-camerounaise qui court jusqu’en 2018.

« Les Chinois ne colonisent pas, ils travaillent », disait l’ancien président guinéen Lansana Conté. Affirmation exacte ! La Chine n’a pas en effet besoin de dominer les Etats africains pour rafler les matières premières. Elle troque capital et travail contre ressources. En cinquante ans, le génie chinois a fait sortir de terre trente infrastructures gouvernementales et sportives sur le continent. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, le Sénégal, la Mauritanie, l’île Maurice, le Kenya, le Rwanda, le Niger, Djibouti et la République démocratique du Congo ont tous inauguré de nouveaux stades flambant neufs «made by China». Le Cameroun dont les derniers stades de football (Yaoundé, Douala, Garoua) construits par le gouvernement de la République remontent à 1970 à l’occasion de la 8ème édition de la Can.

Mais depuis, rien n’a bougé. Pas un seul stade n’est sorti de terre. Les fans de football n’ont eu droit qu’à de beaux discours articulés autour d’une politique sportive flatteuse puisqu’ils associaient à la fois les infrastructures, la formation, la gouvernance, les partenariats et le financement. Une politique, qui, comme le soutiennent certains cadres du Minsep, devrait « permettre au sport national de connaître un véritable décollage ». Seulement, les multiples insuccès de nos sélections nationales et l’amateurisme ambiant dans laquelle elles baignent, suffisent à comprendre qu’il ne s’agit que d’une autre navigation à vue. Fort heureusement, les Chinois, après le flop des Américains en 2011, reviennent en force. Cette année où, le gouvernement camerounais, en partenariat avec la République populaire de Chine, grâce à Exim Bank of China, a lancé un ambitieux programme de développement des infrastructures sportives labélisé Programme national de développement des infrastructures sportives (Pndis) ?


Contrepartie

Ce projet qui s’étale sur 10 ans (2008-2018) comporte en principe deux volets. Le premier, d’un coût de plus de 272 milliards Fcfa, à trois phases vise à doter les principales villes camerounaises et singulièrement les capitales régionales, d’infrastructures sportives modernes et fonctionnelles. Le deuxième volet concerne la construction dans tous les arrondissements du pays, de plates-formes sportives. Le Cameroun, la même année, avait versé les fonds de contrepartie de 10 % de la valeur totale de la première phase du projet, soit plus de 16 milliards Fcfa, versé à la China Exxim Bank en faveur de la China National Machinering Equipement Import and Export Corporation (Cmec), qui devrait assurer la construction de ces infrastructures sportives dans notre pays

L’objectif conjugué étant de doter le pays de Samuel Eto’o d’infrastructures sportives de qualité à la pratique du sport. Le premier bébé de ce partenariat n’est autre que le stade de Limbé. Dans la foulée, le stade de Kouekong à Bafoussam (20 000 places), le stade omnisports Paul Biya de Yaoundé (60 000 places), et le stade omnisports de Bwang Bakoko (50 000 places) suivront

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 09:36
Un ressortissant français a été enlevé dimanche, dans la région de Tizi Ouzou, à 110 km à l’Est d’Alge

Un touriste français a été enlevé dimanche, dans la région de Tizi Ouzou, à 110 km à l’Est d’Alger. L’information a été confirmée ce lundi soir par le Quai d’Orsay.

Ce ressortissante français âgé de 55 ans aurait été kidnappé dimanche dans la région montagneuse de Kabylie alors qu’il effectuait une randonnée, selon des sources sécuritaires. Il n’était pas clair dans l’immédiat si ce rapt est le fait d’islamistes armés liés à Al-Qaïda ou de bandits opérant des kidnappings dans la région. « Cet enlèvement n’a pas été revendiqué », selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le site d’information algérien El Ahdath a néanmoins assuré que ce Français avait été enlevé par « un groupe terroriste ». Selon ce site, le touriste est arrivé en Algérie il y a quelques jours avec un visa touristique et a loué avec des amis algériens un chalet à Tikjda, entre Tizi Ouzou et Bouira.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 09:33

France,Davoc Cameroun 2014: Paris sera l’hôte, du 20 au 21 novembre, de la 7ème édition de la plate-forme d’échanges de la diaspora camerounaise :: FRANCE

Davoc:Camer.beC’est dans les locaux de l’Unesco dans la ville lumière que le Davoc de cette année pose ses valises. Au programme des deux jours d’activités, un salon des affaires et un forum entre autres.

Après Yaoundé en 2013 et Génève en 2012, la capitale française accueille les 20 et 21 novembre 2014 pour la première fois le forum des compétences de la diaspora camerounaise. Organisé par le Réseau CASA-NET (Cameroonian Skills Abroad – Network) en collaboration avec diverses organisations de la diaspora camerounaise et soutenu par l’Ambassade du Cameroun à Paris, la septième édition du DAVOC bénéficie également de l’appui institutionnel de l’état camerounais à travers le ministère des Relations extérieures et celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Les objectifs pour l’état du Cameroun et les collectivités locales décentralisées sont de présenter et discuter les orientations et défis de la Stratégie de développement par région. Ainsi qu’avec la diaspora, examiner les moyens de sa contribution à la mise en œuvre de la Stratégie de décentralisation et proposer un cadre d’action facilitant une implication effective de celle-ci dans le financement et la mise en œuvre des programmes de développement des collectivités locales.

«Les participants de DAVOC 2014 à Paris échangeront sur les moyens de canaliser les importantes contributions de la diaspora camerounaise en termes de compétences, de ressources financières et de transfert de technologie, ceci afin d’accompagner la décentralisation en cours au Cameroun, tel que prévus par l’objectif général N°4 du DSCE (Document de stratégie pour la croissance et l’emploi, ndlr) (Chapitre 5) qui met un accent sur l’apport de la diaspora aux instruments de coopération internationale susceptibles de favoriser une meilleure reprise des responsabilités gouvernementales incombant désormais aux collectivités Territoriales décentralisées», expliquent les organisateurs du Forum.

DAVOC - Draw A Vision of Cameroon est le Forum international des compétences de la diaspora camerounaise, un espace de rencontre et d’action désormais ouvert sur toute l’Afrique. DAVOC réunit chaque année, depuis 2008, la diaspora, des pouvoirs publics, des entreprises et divers partenaires internationaux. Proposé par le Réseau CASA-NET (Cameroonian Skills Abroad Network), Fédération internationale d’Associations de la diaspora, DAVOC a pour objet de favoriser et accompagner la contribution multidimensionnelle des migrants pour le développement économique et social de leur pays d’origine. Le thème de l’édition 2014 du DAVOC se veut en continuité avec celui du Forum 2013 tenu à Yaoundé sur la problématique du passage à une agriculture de seconde génération au Cameroun.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:32


























































 



es employés du chantier de     construction du 2ème pont sur le Wouri à Douala ont repris du service dans l'après-midi du jeudi 18 septembre 2014. La veille mercredi, autour de 18 h, ils avaient cessé toute activité et ont observé un mouvement d'humeur pour revendiquer l'amélioration des conditions de travail. Estimés à près de 400, les ouvriers recrutés par les entreprises Sogea-Satom et Soletanche Bachy réclament une revalorisation des salaires. Ils déplorent par exemple le fait qu'un employé de 3ème catégorie soit rémunéré à hauteur de 320 F. Cfa/heure, soit 3840 F. Cfa pour un service de 12 heures. Les grévistes relèvent aussi que la prime de risque est inexistante et revendiquent une revalorisation de la ration alimentaire et des indemnités de transport. «Nous n'avons pas de ration. Lorsque nous nous plaignons, ils nous disent que c'est notre pont », affirme Raymond Epoupa, porte-parole adjoint des employés mécontents.

Les ouvriers affirment qu'il y a deux mois, ils ont envoyé une lettre au directeur général de Sogea-Satom pour lui faire état des différentes revendications, en vain. Les travaux ont cessé sur le chantier de construction du 2ème pont sur le Wouri mercredi, lorsque les employés du service de nuit regagnaient leur poste. Durant la journée de jeudi, tous les gros engins sont restés immobilisés au sol. Les employés ont déserté les différents ateliers. Aucun ouvrier n'a non plus été aperçu sur la plateforme métallique en construction au-dessus du fleuve, près du premier pont. Les grévistes entendaient passer à la vitesse supérieure en bloquant la circulation sur le 1er pont sur le Wouri, lorsqu'ils ont reçu la visite du préfet du département du Wouri, Paul Naseri Bea.

Paul Naseri Bea s'est entretenu avec les dirigeants du chantier et six représentants des employés. Au terme des discussions, le préfet a accordé un délai de cinq jours aux responsables du chantier, pour répondre à toutes les doléances des ouvriers. «Le préfet a demandé que toutes les primes soient calculées et intégrées dans les salaires. Il a aussi demandé que nous soit reversé le rappel des primes», rapporte Raymond Epoupa. Qui indique que le travail a repris dans l'après-midi de jeudi, après le départ du préfet.


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Les employés ont observé un mouvement d'humeur pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions de travail.

 




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Les employés du chantier de     construction du 2ème pont sur le Wouri à Douala ont repris du service dans l'après-midi du jeudi 18 septembre 2014. La veille mercredi, autour de 18 h, ils avaient cessé toute activité et ont observé un mouvement d'humeur pour revendiquer l'amélioration des conditions de travail. Estimés à près de 400, les ouvriers recrutés par les entreprises Sogea-Satom et Soletanche Bachy réclament une revalorisation des salaires. Ils déplorent par exemple le fait qu'un employé de 3ème catégorie soit rémunéré à hauteur de 320 F. Cfa/heure, soit 3840 F. Cfa pour un service de 12 heures. Les grévistes relèvent aussi que la prime de risque est inexistante et revendiquent une revalorisation de la ration alimentaire et des indemnités de transport. «Nous n'avons pas de ration. Lorsque nous nous plaignons, ils nous disent que c'est notre pont », affirme Raymond Epoupa, porte-parole adjoint des employés mécontents.

Les ouvriers affirment qu'il y a deux mois, ils ont envoyé une lettre au directeur général de Sogea-Satom pour lui faire état des différentes revendications, en vain. Les travaux ont cessé sur le chantier de construction du 2ème pont sur le Wouri mercredi, lorsque les employés du service de nuit regagnaient leur poste. Durant la journée de jeudi, tous les gros engins sont restés immobilisés au sol. Les employés ont déserté les différents ateliers. Aucun ouvrier n'a non plus été aperçu sur la plateforme métallique en construction au-dessus du fleuve, près du premier pont. Les grévistes entendaient passer à la vitesse supérieure en bloquant la circulation sur le 1er pont sur le Wouri, lorsqu'ils ont reçu la visite du préfet du département du Wouri, Paul Naseri Bea.

Paul Naseri Bea s'est entretenu avec les dirigeants du chantier et six représentants des employés. Au terme des discussions, le préfet a accordé un délai de cinq jours aux responsables du chantier, pour répondre à toutes les doléances des ouvriers. «Le préfet a demandé que toutes les primes soient calculées et intégrées dans les salaires. Il a aussi demandé que nous soit reversé le rappel des primes», rapporte Raymond Epoupa. Qui indique que le travail a repris dans l'après-midi de jeudi, après le départ du préfet

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:29

 

 





Cameroun: La Fécafoot sommée de restituer un cadeau reçu à la Coupe du Monde

 

 

La Fifa estime que le geste fait par le Brésil au mois de Juin 2014 est contraire à son code éthique.








 

La fédération camerounaise de football (Fécafoot) doit se délester d’un présent bien gênant et encombrant. Il s’agit d’une montre qui vaut 19 000 Euros. Elle a été remise à la Fécafoot au cours de la dernière Coupe du Monde par la Confédération brésilienne de football (Cbf). Elle aussi l’avait reçue de son Parmigiani. Mais quelques mois après cet acte convivial et généreux prend des allures de scandale. Car la Fifa vient de rappeler que les dons d’objets ayant plus qu’une «valeur symbolique ou modique» sont interdits par son code éthique. C’est pourquoi jeudi, elle a donné jusqu’au 24 octobre 2014 aux 28 membres du Comité exécutif de la Fifa, aux 10 pays de la Confédération sud-américaine et à des officiels de 32 fédérations gratifiées, pour restituer les montres reçues. Au risque d’être confrontés aux enquêtes de la Chambre d’investigation de la Fifa..

 
Au Cameroun, des voix se sont élevées pour demander à Joseph Owona, l’actuel patron de la Fécafoot, de rendre son cadeau. Sans que l’on soit sûr que c’est bel et bien l’ancien ministre qui a reçu le cadeau au nom du Cameroun. Et si ce n’était pas le président du Comité de normalisation qui avait empoché le très précieux cadeau ?

C’est en tout cas un épisode qui va de nouveau faire jaser dans les milieux du football au Cameroun. Et aussi dans les 31 autres pays ayant pris part au rendez-vous brésilien. Ailleurs l’affaire fait déjà des vagues. Michel Platini, le président de l’Uefa et membre du Bureau exécutif de la Fifa se dit « surpris » et déclare qu’il ne rendra pas le cadeau qu’il a reçu. «Je n'ai pas été élevé comme ça, dans mon éducation, moi les cadeaux je ne les rends pas. Je vais demander la valeur exacte de la montre, et je vais donner la valeur de cette montre à une association, je vous dirai à qui je donnerai cet argent », promet, outré, le Français.

 


Publicite
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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:25




Diplomatie: Paul Biya reçoit quatre nouveaux ambassadeurs au Palais de l’Unité

 

 

Martial Béti Macrace de la république Centrafricaine, Samuela Isopi d’Italie, Michaël Stephen Hoza des États-Unis d’Amérique et Malan Ahounou Narcisse de Côte d’Ivoire étaient porteurs de leurs lettres de créance.









C’est le salon des ambassadeurs sis au 3ème étage du palais de l’unité, qui a servi de théâtre, ce vendredi 19 septembre 2014 à la cérémonie solennelle de présentation des lettres de créance au président de la république du Cameroun M. Paul Biya.


La séquence et le rituel étaient sensiblement les mêmes, pour chacun des quatre hôtes présents à Etoudi ce jour.

Accueil par la compagnie d’honneur de la garde présidentielle (GP). Honneurs militaires sous la conduite du chef de bataillon Olivier Ruben Ndoum, chef du 3ème bureau à la GP.


Arrivée du chef du protocole d’Etat M. Simon-pierre Bikelé chargé d’escorter leurs excellences jusqu’au salon des ambassadeurs. Remise des lettres de créance par les diplomates à Paul Biya. Présentation des plus proches collaborateurs du chef de l’Etat effectuée par le maître des lieux lui-même, suivie d’une brève audience de 10 minutes et la boucle était bouclée.


C’est au nouveau chef de mission diplomatique de la RCA au Cameroun SE Martial Béti Macrace qu’il est revenu d’ouvrir le bal. Ancien assistant à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Bangui, le nouvel ambassadeur et plénipotentiaire de la république sœur de Centrafrique est au Cameroun depuis le 24 Mars 2014.


Après le premier hôte, ce fut le tour à Mme Samuela Isopi, ambassadeur désigné de la république d’Italie de remettre ses lettres de créance au locataire d’Etoudi. Née en 1972, la diplomate est titulaire d’un diplôme de Science politique de l’université de Bologne, elle débuta sa carrière en 1997 à la direction générale des Affaires culturelles du ministère italien
des Affaires étrangères. Avant sa nomination au Cameroun, Samuela Isopi officiait en Russie en tant que premier conseiller à l’ambassade d’Italie, poste où elle a passé deux ans.


S’agissant du nouvel ambassadeur des États-Unis au Cameroun, le troisième hôte du président de la république, Michael Stephen Hoza est né en 1957. Diplômé de la Georgetown University en 1979, il a travaillé pendant près d’une vingtaine d’années au Washington Post avant de rejoindre le Département d’Etat américain au début des années 1990.

C’est à Malan Ahounou Narcisse le nouvel ambassadeur désigné de la république Ivoirienne au Cameroun qu’il est revenu de clore la boucle des audiences. Titulaire d’un doctorat, l’actuel chef de mission diplomatique de Côte d’Ivoire était avant sa désignation, directeur général du protocole d’Etat dans son pays.


Le ministre des relations extérieures Pierre Moukoko Mbonjo, le secrétaire général à la présidence de la république Ferdinand Ngoh Ngoh, le Ministre directeur du cabinet civil Martin Belinga Eboutou, le chef d’Etat major particulier du président de la république (EMP) le général de brigade Emmanuel Amougou, le lieutenant-colonel Raymond Beko’o Abondo commandant de la garde présidentielle (GP) et le chef du protocole d’Etat Simon-pierre Bikelé ont simultanément assisté à toutes les quatre audiences.


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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:21
Le Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) va bientôt lever le voile sur les noms des deux pays organisateurs des phases finales des Can 2019 et 2021.


 


 

 

 

 


CAN 2019: Tombi a Roko presente la candidature du Cameroun - 19/09/2014

Le Cameroun a-t-il convaincu les 14 membres du Comité exécutif de la CAF sur sa capacité à organiser la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019 ? En attendant de le savoir de manière officielle demain soir, l’on peut déjà noter que c’est en début d’après midi de ce vendredi 19 septembre 2014 à Addis Abeba en Ethiopie, que Tombi à Roko Sidiki, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football a présenté le dossier technique de la candidature de son pays. Devant Issa Hayatou et ses pairs du Comité exécutif, le patron de l’administration du football camerounais a fait le tour de ce dont dispose déjà le pays de Roger Milla par rapport au cahier des charges édité par la CAF. Il a dans la foulée, donné des garanties sur l’exécution dans les délais de ce qui reste à faire, notamment dans le domaine des infrastructures sportives et hôtelières. Pour agrémenter sa prestation, Tombi à Toko a fait diffuser une vidéo dans laquelle il était fait la promotion du Cameroun sous fond de musique de Manu Dibango, une star planétaire d’origine camerounaise.

«Nous avons fait une présentation sans faute qui a duré une trentaine de minutes. Ce n’était pas une grande première pour Tombi qui avait fait presque le même exercice en avril dernier quand les inspecteurs étaient à Yaoundé pour prendre connaissance du dossier Cameroun» indique un membre de la délégation de 20 personnes partie de Yaoundé il y a quatre jours pour l’Ethiopie.

Les quatorze électeurs de la Caf sont appelés à faire un choix entre cinq postulants pour l’organisation de la CAN 2019. Le Cameroun a pour concurrent la Côte d’ivoire, l’Algérie, la Zambie et la Guinée Conakry. Contrairement aux pays de Samuel Eto’o et celui de Kalusha Bwalya, les autres postulants, à savoir la Côte d’ivoire, l’Algérie et la Guinée, ont multiplié leur chance d’organiser la plus importante compétition sportive sur le continent, en déposant une seconde candidature pour la phase finale de la CAN 2021.

Toutefois, le Cameroun qui n’a organisé jusqu’ici qu’une seule phase finale de Can en 1972, est donné grandissime favori dans la course pour la CAN 2019. La présence de Issa Hayatou, le camerounais président de la Caf, parmi les électeurs peut-elle jouer en faveur du Cameroun ?

«C’est très compliqué parce que, cette fois ci, quatre des cinq candidats ont chacun un représentant dans le Comité exécutif de la Caf. Kalusha va forcement voter pour la Zambie et chercher à rallier les dix neutres à sa cause. Le même jeu va sans doute être fait avec l’Algérien Mohammed Raouraoua, le Guinéen Almamy Camara, le Camerounais Issa Hayatou. Donc, rien n’est encore gagné mais nous restons très confiant » estime notre source au sein de la délégation camerounaise
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