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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:11

Que s’est-il-vraiment passé ce mardi matin au lycée de Nkoabang ? Difficile de le dire avec exactitude, tellement les avis divergent. Mais la réalité demeure : des élèves en colère contre l’administration de l’établissement ont tout saccagé, portail, salles de classe, table-bancs, bureaux administratifs. Au lendemain de la rixe,  le proviseur du lycée de Nkoabang, Madame Bella Mbarga Marie Bernadette a déclaré sur les antennes de la radio FM 94 qu’elle a trouvé l’échauffourée en arrivant à son établissement.

«Chaque matin nous avons le devoir de faire un contrôle à l’entrée de l’établissement. C’est ainsi que nous formons des équipes. Pour hier, il devait y avoir un certain nombre de personne à l’entrée de l’établissement et d’autres vers la route. J’arrive, je trouve une bousculade au niveau du portail. Certains élèves se sont renversés et avec la pression d’autre se sont marché dessus. C’est comme cela que j’ai donc mobilisé mes collaborateurs qui étaient là et qui voulaient entrer pour qu’ils tournent avec leur véhicule afin qu’ils emmènent les victimes dans les hôpitaux », a-t-elle expliqué. Une version qui visiblement vise à masquer les faits et passer l’éponge sur ce qu’on pourrait qualifier d’ «Emeutes du lycée de Nkoabang».

Le proviseur en fuite avec sa fille

Si l’information sur le contrôle est vraie, le reste du discours de dame Mbarga ressemble à une abdication face aux faits. Rencontrée, une élève du lycée donne sa version des faits. Nous la nommerons mademoiselle F. pour lui éviter des éventuelles représailles. Selon elle, la vérification des documents avait commencé très tôt le matin. Il fallait présenter carnet médical et cahier de discipline pour accéder à l’établissement. Tout se passait bien jusqu’à ce que madame le proviseur décide de mettre un terme au contrôle. « Le proviseur a décidé à 8h que les cours devaient commencer. Elle a arrêté le contrôle et a ordonné qu’on ferme le portail », raconte Mademoiselle F. Peu de temps après, voulant profiter de l’ouverture du portail pour laisser entrer un professeur à bord de son véhicule, la moitié des élèves de l’établissement laissé hors du portail a forcé l’entrée, et la bousculade s’en est suivie. Ne pouvant plus gérer la situation, Madame Bella Mbarga Marie Bernadette a pris sa fille, élève dans le même établissement dans sa voiture pour s’en fuir. Mal lui en a pris, elle a été vite rattrapée par la population en colère.

Les classes ont repris ce mercredi au lycée de Nkoabang, les mesures disciplinaires ont été suspendues mais l’atmosphère reste tendue.Le mardi 3 mars, une bousculade à l’entrée du lycée de Nkoabang a fait de nombreux blessés, environ soixante-et-dix, selon les autorités. Pour le ministre des enseignements secondaire, Louis Bapes Bapes, « on a frôlé le pire, mais le pire n’est pas arrivé ».

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:08
CÔTE D'IVOIRE :: Le Camerounais Njoya à la tête de l’encadrement technique du Séwé de San-Pédro :: COTE D'IVOIRE

cote,divoire,camerounais,njoya,tete,lencadrement,technique,sewe,san,pedro,cote,divoire,CÔTE D'IVOIRE :: Le Camerounais Njoya à la tête de l’encadrement technique du Séwé de San-Pédro :: COTE D'IVOIREMauril Njoya Mesack est le nouvel entraineur du Séwé de San-Pédro (Ligue 1 ivoirienne), en remplacement de Gervais Rigo, limogé, mardi, pour ‘’insuffisance de rendement’’, a appris APA, mercredi, auprès de la direction du club.

C’est un retour à la maison pour le technicien camerounais, Njoya Mesack qui a conduit cette même équipe de San-Pedro, en 2012, vers son premier titre de champion de Côte d’Ivoire. Cette année-là, il fut élu ‘’meilleur entraineur » de Côte d’Ivoire.

Après le titre offert à San-Pedro, Njoya Mesack s’est ‘’exilé » en Mauritanie, aux commandes de l’encadrement technique du FC Nouadhibou avec lequel il a récidivé en remportant le championnat mauritanien à deux reprises (2013 et 2014).

Trois ans après, coach Njoya retrouve l’équipe de la deuxième ville portuaire de Côte d’Ivoire, le Séwé, triple champion en titre, qui patauge dans les profondeurs du classement (12è/14), pour lui insuffler un nouveau dynamisme.

Titulaire d’un diplôme d’entraineur de 3è degré (licence A pro) et d’un diplôme de préparateur physique de haut niveau FIFA, Njoya, ex-joueur des Dragons de Yaoundé, du Tonnerre et de l’Etoile filante de Garoua, a porté 11 fois le maillot national camerounais dans les sélections junior et Espoir avant d’embrasser la carrière d’entraineur.

L’élimination dimanche dernier, dès le tour préliminaire de la Ligue des champions a, précipité le limogeage de l’entraineur, Gervais Rigo, de San-Pedro qui, en neuf matches de Ligue 1, n’a enregistré qu’une seule victoire (2-0) face à l’Africa Sport d’Abidjan.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:11

 



Roumanie : Ngadeu voit jaune, Olinga s’impatiente

 

Après le nul concédé la semaine dernière, Michael Ngadeu-Ngadjui et le FC Botosani se sont inclinés ce vendredi à domicile face au Petrolul (0-1), en ouverture de la 19e journée du championnat de première division de Roumanie. Bien en place physiquement, le défenseur camerounais de 24 ans a payé pour son agressivité en écopant d’un carton jaune à la 50e pour une charge irrégulière sur un attaquant adverse.

 
 
commentaires

La rencontre avait bien démarré pour le club local de Botosani. Poussés par leur public, Michael Ngadeu-Ngadjui et ses coéquipiers tenaient leurs adversaires à la culotte. Enfin jusqu’à la 48e quand Tudor, l’arbitre de la rencontre sifflait un penalty pour une main discutable dans la surface de réparation de Curileac, le portier du FC Botosani. « C’était un penalty injuste. Mon capitaine avait son bras derrière son dos, la balle s’est heurtée à son épaule, et l’arbitre, lui, a vu la main », regrette le défenseur camerounais. Penalty tiré et transformé par Filipe Teixeira (1-0).

La première de Fabrice Olinga lundi ?

Malgré l’écart, les joueurs du club local n’ont rien lâché, dominant une équipe de Petrolul un peu trop sure d’elle. « Nous étions menés 1-0 souligne Michael Ngadeu-Ngadjui, mais on a continué à pousser. Tous ensemble, nous avons créé un seul bloc afin de revenir au score ». Des efforts qui ont payé avec ce penalty sifflé en faveur des locaux dans la dernière du temps additionnel de la deuxième mi-temps. Gabriel Vasvari, auteur de 5 penalties transformés cette saison, tire et manque le cadre pour la première fois. « Il a toujours marqué les penalties. Au moment où il manque son tire, personne n’a rien compris. Je crois que cela devait être dû à la pression des dernières secondes », signale le Camerounais. Le FC Botosani reste septième au classement provisoire.

Fabrice Olinga et le Vittorul Constanta se déplacent ce lundi au stade Valentin Stănescu, où ils ont rendez-vous avec le Rapid Bucuresti. En prêt au sein du club de la Concorde, le jeune international camerounais pourrait disputer son premier match de championnat à cette occasion.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:05

Didier Drogba et son fils Rechercher fils Isaac (ph) -

africapress.

Côte d'Ivoire: Drogba annonce que son fils ne jouera pas en sélection ivoirienne
 
Côte d'Ivoire: Drogba annonce que son fils ne jouera pas en sélection ivoirienne

com- Lundi 02 Mars 2015 - L’ancien capitaine des éléphants Didier Drogba Rechercher Didier Drogba a annoncé que son fils Rechercher fils Isaac ne jouera pas dans l’ équipe ivoirienne s’il devenait un joueur professionnel.

« Je lui ai demandé quelle nationalité il voulait pour jouer. Il est Français, mais il m'a dit qu'il ne voulait pas jouer pour la Côte d'Ivoire ou la France, il veut jouer pour l'Angleterre », a déclaré Didier Drogba, ivoirien de naissance mais jouissant également de la nationalité française.

Même, a-t-il rappelé, "quand j'étais en Chine, j'ai demandé à mes enfants s'ils voulaient venir vivre avec moi, mais ils m'ont dit qu'ils allaient juste venir me voir en vacances".

Pour rappel , Didier Drogba Rechercher Didier Drogba 36 ans a été appelé en 2002 à l’équipe nationale ivoirienne et nommé capitaine de la sélection. Durant toute sa carrière, Drogba a livré 106 matches pour 66 buts marqués. Il a annoncé sa retraite internationale pour, dit-il, laisser la place aux jeunes.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:02










J’ai décidé de ne pas marcher, samedi à Yaoundé parce que non seulement les grandes douleurs sont dignes et silencieuses, mais surtout, nos dynamiques soldats, qui font preuve de patriotisme, d’efficacité, de détermination et de professionnalisme au front, ont plus besoin, tout comme les populations meurtries,..."

Plus de 20.000 personnes – des curieux pour la plupart –, selon l’organisation, environ 5000, selon des observateurs indépendants, ont battu le pavé samedi, 28 février 2015 à Yaoundé contre la secte islamiste nigériane Boko Haram. Autant de monde agglutiné entre la poste centrale et le rond-point de la primature, soit moins de 200m, autant dire qu’il était difficile de mettre un pied devant l’autre. Autrement dit, on s’est contenté de marquer le pas sur place.

Pour anecdotique qu’elle soit, cette image traduit la vacuité, mais aussi, le grand gâchis qu’aura constitué la fameuse «grande marche patriotique» de la capitale censée être dédiée à «nos frères et sœurs de l’Extrême-Nord», à «nos vaillants soldats» et «pour un Cameroun uni». Je vois déjà, d’ici, les multiples flèches empoisonnées qui ne manqueront pas de pleuvoir contre la bien-pensance régnante. L’heure étant au sursaut national, toute personne s’écartant de la logique moutonnière est taxée d’antipatriote. J’assume, à ma façon, ce statut depuis samedi dernier.

J’ai en effet, pour ma part, décidé de ne pas me joindre à cette parade tape-à-l’œil et bling bling, tout juste bonne à satisfaire les ego de certains et dont les vrais promoteurs, tapis dans l’ombre, restent aussi nébuleux que la criminelle secte jihadiste dont notre pays, le Cameroun, n’est qu’une victime expiatoire.

Manifestement, certaines personnalités originaires du «grand-Nord» – alors qu’elles résident constamment hors de leurs villages – ainsi que leurs condisciples de circonstance, d’ailleurs, tenaient, apprend-on des «organisateurs», à traduire aux natifs ou résidents du «grand-Sud» l’horreur dans laquelle est plongée la région de l’Extrême-Nord ; comme si les originaires du «grand-Sud» vivaient dans une autre planète. Fort bien. Mais une présumée «marche», à près de 2000km des lieux des événements, a davantage des airs de parade pernicieuse dont les ressorts seront – je l’espère vivement – connus un jour. On a même retrouvé, parmi les marcheurs et aux avant-postes, des personnages ayant, lors des années dites de braise (1990 à 1992), ouvertement œuvré pour la solution du sang et des larmes contre le Cameroun et son président. De qui se moque-t-on ?

Comparaison n’est pas raison, mais souvenons-nous qu’à Paris, au lendemain du massacre de Charlie Hebdo et du Super-Cacher, en janvier dernier par des fondamentalistes, c’est sur le lieu des crimes que des milliers de gens courageux, soucieux de la préservation de la paix et des valeurs républicaines, ont battu le pavé, sur de longues distances avant que ce vent de protestation et cette mobilisation contre l’obscurantisme n’atteigne le reste du pays. Le vaudeville de Yaoundé, à côté, à mille lieues de Fotokol, d’Amchidé, de Magda, de Dabanga, de Kolofata, de Waza ou encore de Limani, ressemblait à une escroquerie intellectuelle. Un spectacle indécent de cris, de slogans creux avant de rejoindre les salons feutrés, les buvettes et autres restaurants après avoir donné l’impression de compatir aux meurtrissures d‘une guerre qu’on veut imposer au Cameroun.

Et, plutôt que de servir au peuple une mise en scène abjecte, les organisateurs de la «marche patriotique» de Yaoundé eurent été bien inspirés d’organiser un coup de cœur, comme ce fut le cas à la veille du Mondial de football 1990, cette fois en faveur de nos vaillants soldats au front, des milliers d’orphelins, de veuves et de veufs, d’élèves menacés par une année blanche, de centaines de milliers de réfugiés ou de déplacés, etc.

J’ai décidé de ne pas marcher, samedi à Yaoundé parce que non seulement les grandes douleurs sont dignes et silencieuses, mais surtout, nos dynamiques soldats, qui font preuve de patriotisme, d’efficacité, de détermination et de professionnalisme au front, ont plus besoin, tout comme les populations meurtries, de mieux c'est-à-dire du concret, que ces marches et slogans dont ils ne sont visiblement pas au fait. Nos forces de défense sont plus préoccupées à combattre, alors qu’en même temps les populations éprouvées se battent pour leur survie. J’ai décidé de ne pas marcher à Yaoundé parce que, pour ma part, la compassion est incompatible avec les faux-semblants. Parce que le patriotisme est une valeur trop importante pour le laisser entre les mains des manipulateurs de consciences. Parce que, par ces temps de grandes manœuvres politiciennes, la ligne entre la ferveur patriotique et la récupération est jonchée de non-dits et d’hypocrisie. Parce que la marche a eu lieu pas à Kolofata, à Magba ou à Fotokol, mais curieusement… à Yaoundé.

Mon amour pour mon pays, ma compassion pour les victimes des fous d’Allah, je ne les braderai à aucun moment, contre aucune forfanterie ni forfaiture.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:01

 

 

Cameroun,Concours d'entrée à l’IRIC : Transparence, mon œil ! :: CAMEROON

IRIC:Camer.beLe Cameroun dispose de grandes écoles qui ont en charge la formation de  l’élite administrative, technique et militaire. On peut citer à cet égard, l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), l’Ecole normale supérieure (Ens), l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), la Faculté de médecine et des sciences biomédicales (Fmsb), l’Ecole militaire inter-armées (Emia) et bien d’autres. La particularité de ces grandes écoles est qu’elles donnent un accès direct à la Fonction publique. Dès lors, dans un pays où le chômage est galopant, le trafic d’influence, les passe-droits, le favoritisme et le népotisme ont pignon sur rue. Le mérite et la transparence trinquent. 
  
Les « grandes écoles » au Cameroun deviennent progressivement des moules de reproduction de l’élite dirigeante. Du coup, les déclarations d’intention sur l’équité et la transparence d’avant concours n’émeuvent plus personne. En réalité, quel crédit accorder aujourd’hui aux résultats à certains concours administratifs et professionnels au pays de Paul Biya ? Après cet autre scandale à l’Iric, quelle rhétorique va-t-on encore mobiliser pour convaincre que la transparence sera de mise à la police, à l’Ecole normale, à l’Enam, etc. 
  
Au vu de cette réalité, faudra-t-il encore s’étonner de la qualité par trop moyenne des diplomates, des officiers, des enseignants, des administrateurs civils, des ingénieurs formés au Cameroun ? Le Cameroun sera-t-il émergent en 2035 avec des jeunes recrutés (et formés) au rabais. 
  
Le scandale qui ébranle l’Iric invite finalement à questionner la qualité de l’élite camerounaise de demain. Il faut surtout en tirer prétexte pour s’alarmer de la violation de la Constitution s’agissant de l’égalité des chances des citoyens. Pendant qu’on y est, les pontes du régime n’ont qu’à décréter que seuls leurs mioches doivent se présenter à certains concours

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 16:59

Si le Nigeria a bouclé la CAN U17 Niger 2015 à une décevante 4e place, les Golden Eaglets se consolent avec le titre de meilleur buteur décroché par Victor Osimhen, auteur de quatre réalisations pendant la compétition, qui décroche la couronne grâce à son but lors de la petite finale (1-3 contre la Guinée). Il devance son compatriote Kelechi Nwakali, le Guinéen Aboubacar Touré, également buteur lors du match pour la 3e place, et le Malien Boubacar Traoré, vainqueur de la compétition mais resté muet en finale.

- Le classement des buteurs :

4 buts : Victor Osimhen (Nigeria)
3 buts : Aboubacar Touré (Guinée), Boubacar Traoré (Mali), Kelechi Nwakali (Nigeria)
2 buts : Nelson Maluleke et Khanyisa Mayo (Afrique du Sud), Christian Samuel Bayem (Cameroun) Idrissa Doumbia (Côte d’Ivoire), Abdoulaye Jules Keita (Guinée), Aly Malle (Mali), Patson Daka (Zambie).

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 16:56
Cameroun,Boko Haram : Dr Christopher Fomunyoh dans le septentrion :: CAMEROON

Fomunyoh:Camer.beParti de Washington, il est venu apporter tout son soutien aussi bien aux populations qu’aux hommes en tenue sur le front. Il envisage apporter à la fin de sa tournée, apporter une réponse à la dimension de sa visite.

Président-fondateur de la Fondation qui porte son nom, il entame un périple humanitaire qui va le conduire dans les 3 régions septentrionales du Cameroun. A Maroua, il rencontre dès ce jour les plus hautes autorités administratives au rang desquels le patron de la région, Midiyawa Bakari et militaires à l’instar du Commandant de la 4ème région militaire interarmées (Comremia4). Une séance de travail avec les Organisation non gouvernementale (Ong) locales et internationales ouvrant aux cotés des victimes des exactions de Boko Haram est aussi au menu de cette visite outre le coup de cœur qu’il effectuera au camp des réfugiés de Minawao et celui à l’égard des déplacés internes. Avec les jeunes leaders, il abordera le réarmement moral afin de leur faire comprendre qu’il est bon d’ailer son pays malgré les recrutements de Boko Haram auxquels ils sont désormais des proies faciles.

Comme depuis quelques mois à travers le pays, il remettra des dons dans de nombreux établissements d’enseignements secondaires de la ville de Maroua, dans la région du Nord et clôturera sa tournée en fin de semaine par la région château d’eau du Cameroun. Rejoint sur le terrain par l’artiste Idy Oulo en provenance de Toulouse en France et originaire de cette partie du pays, les deux travaillent déjà à l’organisation d’une tournée nationale à l’effet de lever les fonds en faveur des victimes de Boko Haram. La majeure partie des concerts devant avoir lieu dans les 3 régions septentrionales. Les indiscrétions laissent déjà entendre que la première sortie pourrait avoir lieu vers la 2ème quinzaine de ce mois, les deux étant très enthousiastes à l’idée d’assister ces milliers de déplacés du fait des exactions de la secte.

En sus, il entend au cours de cette tournée, recueillir sur le terrain des éléments d’appréciation qui lui permettront d’ici peu, d’apporter une réponse efficace à quelques problèmes d’ordre humanitaire, de réarmement moral de la jeunesse septentrionale et des appuis multiformes aux organismes ouvrant aux cotés des victimes et des structures étatiques.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 16:54

Face à la menace Boko Haram, de nombreuses écoles des villes et villages frontaliers avec le Nigéria ont été déguerpis. La conséquence directe sur le plan éducatif est que les écoles et lycées des localités concernées de ont été délocalisés vers des zones plus sécurisées, gonflant ainsi les effectifs dans les établissements d’accueil. Ce sureffectif est la principale cause de déperdition scolaire dans la région car, de nombreux jeunes élèves par manque d’espace choisissent l’école buissonnière.

Selon les autorités en charge de l’éducation de base dans la région, cette situation concerne environ 33 000 élèves. Avec ce fond alloué par le président de la République, ces derniers trouveront, dans les meilleurs délais, un espace convivial pour mener à bien leur année scolaire. Ibrahim Joel Mahamat, le Délégué régional de l’enseignement de base se veut rassurant : « ce qui est sûr, au début du trimestre prochain ces élèves-là seront assis quelque part et prendront les cours dans de très bonnes conditions ».

Un délai de 40 jours a été donné à des opérateurs économiques pour construire salles de classe, dortoirs, latrines et points d’eau. Dès le début du troisième trimestre qui débutera le 20 avril 2015, 196 salles de classes équipées de 7 000 table-bancs seront prêtes à accueillir les élèves. 83 latrines, 79 forages, 20 dortoirs, ainsi que 10 cantines seront également disponibles pour un meilleur encadrement de la jeunesse scolarisée de la région de l’Extrême-nord.  Un fond spécial de 350 millions de francs CFA a également été débloqué par les pouvoirs publics et destiné à l’achat du paquet minimum.


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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 16:52

 

Le rapport 2014-2015 d’Amnesty international sur la situation des droits humains dans le monde ne devrait pas laisser indifférent dans les rangs des forces de défense nationales. L’organisation basée à Londres indexe le Bataillon d’intervention rapide (Bir) –présenté sans doute par erreur comme la « Brigade d’intervention rapide »- qu’il accuse en compagnie d’autres forces de sécurité, de multiples exactions. Les rédacteurs du rapport parlent d’homicides, d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et de détentions illégales pour la plupart dfans le cadre de la lutte contre Boko Haram.

=> Le Rapport de 2015 (PDF) <=

En employant souvent le conditionnel, Amnesty cite des exemples comme celui de ces deux négociants en route pour le village de Zigagué qui « auraient été tués par des membres du Bir dans le village de Dabanga » le 1er juin 2014. L’organisation n’est pas aussi prudente lorsqu’elle parle des morts violentes des nommés Malloum Abba ou Boukar Madjo. Elle affirme qu’ils ont été tués par le Bir. Elle n’oublie pas les exactions commises par la secte Boko Haram, à l’origine des dérapages dénoncés précédemment. Il y a aussi dans ce rapport la sempiternelle question des droits des homosexuels et les restrictions imposées à la liberté d’association et de réunion. Dans le rapport 2014-2015 sur l’état des droits de l’Homme au Cameroun qu’elle vient de publier, l’organisation dénonce notamment des homicides et exécutions extrajudiciaires qui auraient été commise par l’unité d’élite de l’armée camerounaise.

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