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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 08:58

de : Le premier sommet Etats-Unis-Afrique au mois d'août 2014 :: UNITED STATES

Etars-Unis / Afrique ; Le premier sommet Etats-Unis-Afrique au mois d'août 2014Barack Obama a invité les dirigeants de 47 pays africains à participer à un sommet à la Maison Blanche les 5 et 6 août prochains, a annoncé mardi l’exécutif américain. «Le président Obama se réjouit d’accueillir des dirigeants venus de tout le continent africain dans la capitale (fédérale américaine) afin de renforcer encore les liens avec l’une des régions les plus dynamiques» du monde, a déclaré le porte-parole de Barack Obama, Jay Carney. 

Ce sommet «fera progresser les objectifs de l’administration en matière de commerce et d’investissement en Afrique (et) mettra en évidence l’engagement des Etats-Unis envers la sécurité de l’Afrique, le développement de la démocratie et de ses habitants», selon la même source. 

Le principe de ce sommet était acquis depuis la tournée africaine de Barack Obama en juin 2013 lors de son discours au Cap en Afrique du Sud


Le principe de ce sommet était acquis depuis la tournée africaine de Barack Obama en juin dernier. Un porte-parole de la Maison Blanche, Jonathan Lalley, a communiqué la liste des pays dont les dirigeants sont invités, de l’Angola à la Zambie. Parmi les pays notablement absents de cette liste: le Zimbabwe, le Soudan, la Guinée Bissau, mais aussi l’Egypte et Madagascar.

Renforcer la présence diplomatique américaine en Afrique
Jonathan Lalley a indiqué que la Maison Blanche avait invité les dirigeants de tous les pays africains, «sauf ceux qui n’ont pas de bonnes relations avec les Etats-Unis ou sont suspendus de l’Union africaine». La présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, est également conviée à Washington pour ce sommet, a précisé Jonathan Lalley.

Barack Obama, né aux Etats-Unis d’une mère américaine et d’un père kényan, avait lancé l’idée de ce sommet fin juin 2013 lors du volet sud-africain d’une tournée qui l’avait aussi mené au Sénégal et en Tanzanie. Lors d’un discours au Cap, il avait dit souhaiter « ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre les Etats-Unis et l’Afrique » en annonçant ce sommet, le premier du genre. Face à la percée de la Chine et d’autres puissances émergentes, les conseillers économiques de Barack Obama l’ont exhorté à renforcer la présence diplomatique américaine sur le continent. Au début de sa tournée, Barack Obama avait cependant cherché à minimiser les rivalités entre investisseurs étrangers en Afrique, estimant qu’il n’y avait pas de « guerre froide » en cours sur le continent.

«Aider l’Afrique»
«C’est une bonne chose que la Chine, l’Inde, la Turquie et d’autres pays, comme le Brésil, prêtent de plus en plus attention à l’Afrique,» avait-il assuré. «Il y a un marché mondial et, si les pays qui sont en train de devenir des pays à revenus moyens considèrent qu’il y a des opportunités pour eux en Afrique, cela peut potentiellement aider l’Afrique,» avait-il ajouté. Toujours lors de cette tournée, il avait tout de même invité les Africains à poser plus de questions aux investisseurs étrangers, estimant «important que les Africains s’assurent que ces interactions sont bonnes pour l’Afrique».

Barack Obama, qui n’avait visité l’Afrique noire qu’en coup de vent au début de son premier mandat, avec un arrêt au Ghana, avait accueilli en 2010 à la Maison Blanche plus d’une centaine de jeunes Africains lors d’un sommet informel. Lors de cette rencontre, destinée à marquer le 50e anniversaire de l’accession à l’indépendance de 17 pays d’Afrique sub-saharienne, Barack Obama avait exhorté ces jeunes à enraciner les principes démocratiques dans leurs pays, et à ne pas suivre les pas de la génération des indépendances qui s’est selon lui accrochée au pouvoir.

 

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 08:54

 

 

Brésil 2014 : Entre 45 000 et 550 000 FCfa pour vivre un match en direct

 

La procédure de paiement des billets est rigoureuse. Les délais de souscription sont fixés au 29 janvier 2014 pour pour les supporters organisés en groupes et au 7 février 2014 à 12h00 (heure de Zurich) pour les supporters individuels et les membres de la communauté du football. Les billets sont payables par carte bancaire, le 28 février 2014 au plus tard et la distribution commence le 15 mars 2014. Sylvestre Gwet Matip, le responsable de la Billetterie du Cameroun a donné tous les détails liés aux acquisitions au cours d’une conférence de presse à Yaoundé.

 
 
commentaires

La question de la billetterie du Cameroun pour la prochaine Coupe du Monde est préoccupante pour Joseph Owona, le président du comité de normalisation de la Fécafoot. Il l’a d’ailleurs fait savoir, le 8 janvier dernier, lors de la présentation du programme de préparation des Lions Indomptables. «  Il y a quelques années, le grand scandale de la Coupe du Monde était des billets vendus par le Cameroun. Ce grand scandale qui a souillé le Cameroun (…) Donc, nous ne voulons pas que des billets se vendent demain suivant les mêmes règles. Les billets seront vendus en toute transparence. Nous avons nommé un responsable, qui fera une conférence de presse pour publier toutes les règles pour vendre les billets et je dois vous dire que la Fifa a tenu elle-même des expériences du passé. Il faut que les billets permettent au public sportif camerounais qui veut aller au brésil, d’y aller calmement et en toute clarté », avait-il promis.

Et la promesse a été tenue mardi, dans la salle des conférences du siège de la Fécafoot, en sa présence et celle de Tombi A Roko Sikidi, le secrétaire général.
Sylvestre Gwet Matip a indiqué que les billets d’accès au stade pour les différents matchs de la Coupe du Monde au Brésil sont payables en dollars Us. « leurs prix varient entre 90 et 110 dollars USD (soit entre 45 000 et 550 000FCfa environ) selon les matchs et en fonction des catégories de places sollicitées », a-t-on appris.

Le responsable de la billetterie a précisé que cette variation des prix tient compte de la « catégorisation des places assises et du confort visuel du spectateur. L’angle de vue sur l’aire de jeu diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la ligne médiane du stade par rapport à laquelle sont positionnés les spectateurs de catégories 1 vers l’arrière des goals occupés par les spectateurs en catégorie 3 ».

La Fifa est stricte déjà sur la procédure de souscription de ces billets d’accès au stade. Les personnes qui seront hors-délais dans la souscription auront une dernière chance. Dès que la phase de souscription sera close le 7 février 2014, le stock de billets potentiels qui n’ont pas pu être souscrits sera considéré comme invendus. Et toute sollicitation ultérieure de billets se vendra aux premiers venus sur « une base probabiliste, par voie de tirage au sort ».

Il existe deux catégories de billets : ceux de la communauté du football et ceux des supporters individuels et groupes organisés. Il s’agit en effet de 700 billets (500 de catégorie 1, 100 de catégorie 2 et 100 en catégorie 3) pour la Fécafoot et 8035 billets potentiels dont 1975 pour le premier match, 1993 pour le deuxième match et 4067 pour le troisième, en vente pour les supporters de chaque pays. La souscription des billets se fait en ligne par carte bancaire et les billets sont personnalisés.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 08:49

Cameroun-Côte d'Ivoire:Saïd PENDA « Laurent GBAGBO s’est transformé rapidement en un des pires despotes que l’Afrique n’a connu » :: CAMEROON

Said Penda:Camer.beSaid Penda vient de commettre un film au titre évocateur, à la limite de la provocation pour les partisans de l’ancien président de la Cote d’Ivoire Laurent Gbagbo : " Laurent Gbagbo: despote ou anti-nécolonialiste...le verbe et le sang" Par ce titre, l’ancien Journaliste à la BBC vient de donner un coup de pied dans la fourmilière. Il est l’objet des tirs nourris des inconditionnels de Gbagbo qui se comptent par milliers au Cameroun. La police a interdit la projection du film destinée aux medias programmée dans un hôtel de Douala. Malgré tout, l’étau ne se referme pas encore sur le réalisateur Penda qui s’est prêté à notre entretien… dans un calme olympien.

Vous êtes connu comme journaliste à BBC, aujourd'hui, vous vous pressentez comme réalisateur. Comment s'est opérée la transition ?

Je tiens à préciser que je ne suis pas à ma première œuvre en tant que réalisateur-documentariste. Mes deux derniers documentaires – ‘Nous les Pygmées’ qui dénonce l’esclavage des Pygmées dans les forêts d’Afrique Centrale ; de même que ‘Hommes de Castes’ qui critique le système des castes en Afrique de l’Ouest- ont été sélectionnés au FESPACO et dans d’autres festivals à travers le monde. J’ai donc commencé à faire des documentaires -que j’ai toujours financés moi-même- depuis que je travaillais comme journaliste de la BBC et de l’Agence de presse américaine Associated Press. C’est donc tout naturellement qu’après avoir quitté la BBC, puis l’Union Européenne où j’occupais le poste de responsable de la communication pour 18 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans une de ses agences spécialisées, je me suis consacré pleinement à la réalisation de ce documentaire sur Laurent Gbagbo. Les documentaires c’est une vraie passion pour moi et je ne me suis pas autant épanouie que depuis que je me suis installé à mon propre compte, alors même que le salaire que j’ai actuellement est deux moins important que celui que j’avais à l’UE.  

Le titre de votre film est fort évocateur " Laurent Gbagbo: despote ou anti-nécolonialiste...le verbe et le sang" Quelles raisons vous l'ont inspiré ?

Le titre du documentaire illustre parfaitement à la fois la démarche de départ qui nous animait et la conclusion à laquelle nous sommes parvenus au bout de nos 12 mois d’investigation en Côte d’Ivoire. Au départ, nous avons essayé de comprendre si Laurent Gbagbo était un despote comme le présentait ses détracteurs ou plutôt un résistant à la volonté de la France de garder la mainmise sur les richesses de son pays. Les faits nous ont démontré que l’ancien président ivoirien était malheureusement pour l’Afrique et ses millions de partisans, plutôt un despote. Le verbe et le sang dans le titre parce qu’il y a eu beaucoup de paroles sous les dix années de règne de Laurent Gbagbo, mais aussi énormément de sang a été versé. 

Pour vous, Gbagbo est il despote ou anti-néocolonialiste ?

Si on s’en tient aux faits que nous montrons dans le documentaire à travers des discours de Laurent Gbagbo lui-même, on ne peut parvenir qu’à la conclusion que ce monsieur, qui représentait un grand espoir quand il est arrivé au pouvoir. Des chiffres consolidés des rapports des Nations Unies, des organisations des Droits de l’Homme de même que de différentes associations des victimes, prouvent que plusieurs dizaines de milliers de civils Africains (Burkinabé, Maliens, Guinéens, Béninois, Togolais et Sénégalais notamment) et d’Ivoiriens du Nord et du Centre de la Côte d’Ivoire ont été assassinés ou massacrés par des forces sous le contrôle direct de Laurent Gbagbo. J’ai admiré l’opposant Gbagbo, mais c’est avec beaucoup de regret que je dois avouer que l’homme d’Etat Gbagbo a déçu les panafricanistes et progressistes que nous sommes.  

Les pro-Gbagbo vous accusent d'avoir été acheté par l'occident et le clan Ouatara pour commettre ce film dans le but d’influencer la justice internationale.

Vous savez, je ne saurais faire l’injure à tous ces millions de personnes qui soutiennent Laurent Gbagbo d’avoir été achetées par l’ancien président Ivoirien. L’argument selon lequel j’aurais été acheté ne fait pas sérieux. La vraie question qu’on devrait se poser à mon avis, plutôt que de ramener la question sur le réalisateur, c’est de savoir si les faits exposé dans ce documentaire sont faux. C’est là que devrait se trouver le débat. Je constate à ce sujet que quand j’expose les faits qui sont dans le documentaire personne ne m’attaque dessus, parce que tout simplement, ces faits sont irréfutables. Quand j’explique 90% des marchés de construction sous Laurent Gbagbo étaient concédés à Bouygues et que le port d’Abidjan a été cédé de gré à gré à Bolloré, personne ne remet en cause ces faits parce qu’ils sont avérés. Vous savez les faits qui sont exposés dans mon documentaire sont si forts que les partisans de Laurent Gbagbo que je considère comme ses premières victimes puisque c’est à eux qu’il a menti et qu’il a déshumanisé- ces partisans n’ont rien d’autres à dire qu’à attaquer le réalisateur, qui ne serait que la marionnette de lobby occidentaux et du pouvoir Ouattara. Mon prochain documentaire –‘Brazzaville capitale de la France libre’- va montrer le rôle joué par l’Afrique à la libération de la France pendant les deux guerres mondiales et appeler la France xénophobe et raciste d’aujourd’hui à plus d’humilité. Cette France des Sarkozi, Copé, Fillon et Marine Lepen, qui se dit décomplexée, mais qui pour moi n’est que la France qui n’a pas de mémoire et qui n’a aucune connaissance de son histoire. Pensez-vous que les Occidentaux et la France vont m’accuser d’avoir été acheté par des lobbies Africains et tiers-mondistes ?  Non, soyons sérieux. J’ai fait un travail indépendant et j’en ferais d’autres. 
Pour ce qui est de la CPI, je ne pense pas que ce soit sur un film que ses juges vont s’appuyer pour fonder leur intime conviction sur la culpabilité de Laurent Gbagbo. Mais si mon documentaire pouvait apporter aux juges des preuves irréfutables pouvant permettre la manifestation de la vérité, le militant des Droits de l’Homme que je suis n’en serait qu’heureux et c’est vraiment le genre d’héritage que je souhaiterais léguer à mes enfants. 

Au Cameroun ou la projection à la presse de votre film à été interdite, on est à majorité pro-Gbagbo. Avez-vous des inquiétudes pour la diffusion de votre film ?

Mon film est une mise en garde à tous les marchands d’illusions comme Laurent Gbagbo, qui devraient savoir, que quel que soit le bel habillage du mensonge qu’on peut servir aux Camerounais, il se trouvera toujours quelques hommes et femmes, dans ce pays des grands hommes, pour dévoiler la supercherie. C’est un appel du peuple à la vigilance face aux discours mielleux et à la manipulation de ceux qui nous gouvernent et cela pourrait déranger dans un contexte africain où la plupart des régimes reste très antidémocrates. Mais, je pense que la diffusion va être autorisée. Toute décision contraire serait pour moi la preuve de ce que la polémique Gbagbo au Cameroun est entretenue par le pouvoir Biya, qui en userait comme d’une espèce d’anesthésie administrée au peuple souffrant; une diversion pour empêcher que les Camerounais ne s’intéressent à un quotidien très difficile et à la gestion de leur pays, sur laquelle ils sont généralement très critiques

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 08:43

 

Cameroun - Présidence de la République : Paul Biya adresse une demande d’explication à l’intendant Foé Ndi :: CAMEROON

Cameroun - Présidence de la République : Paul Biya adresse une demande d’explication à l’intendant Foé Ndi::CameroonÇa y est du haut de son piédestal, Foé Ndi pourrait dégringoler et se retrouver dans la nasse. Ce dernier ne serait plus en odeur de sainteté avec le prince de Mvoméka’a. Le discours de Paul Biya du 31 décembre 2013 au cours duquel il fustigeait son gouvernement, était annonciateur que l’heure de l’impunité et du laisser-aller est terminé.

Une fois de plus, le goût à l’intérêt personnel avait été décrié par le premier citoyen Camerounais, et ceci dans un contexte où le pays se trouve à la crousée des chemins pour atteindre son émergence à l’horizon 2035. Cependant le plus regrettable dans cette sortie de ses gonds du chef de l’Etat étant les manœuvres de détournement des deniers publics orchestrés par son entourage.

Le cas du nommé Foé Ndi intendant principal du palais de l’Unité, en serait une parfaite illustration. L’intendant principal du palais résident du quartier Ahala 2 du côté de Nsam, où il bâti un domaine très important évalué à des milliards de FCFA, serait très populaire dans son quartier du fait de son pouvoir financier.

L’argent proviendrait de ses multiples forfaits au Palais de l4nuité où aucun contrôle ne serait prévu. En effet, chaque année, ce Mvog Atemengué accorde des dons en nourriture à toutes les familles qui habitent les environs de son domaine. A Ahala, en dépit de l’existence des autres personnalités du pays qui résident dans ce quartier, le jeu tribal et politique de l’intendant  consisterait à inculquer aux populations, l’idée selon laquelle il serait leur messie.

La seule personnalité généreuse apte à voler à leur secours en cas de nécessité. En contrepartie, tout le monde devrait lui faire allégeance. C’est ainsi qu’au mois de décembre 2013, à la veille des fêtes de Noel et de nouvel an, les populations d’Ahala auraient reçu au lieu des vivres comme d’habitude, mais des enveloppes contenant des fortes sommes d’argent. On parle de plus de 2 000 000 FCFA dans chaque famille. Un degré de générosité qui a surpris plus d’une personne a aussitôt suscité la peur et une série de questions sur les raisons de cette grande générosité.

L’information serait très rapidement arrivée auprès du chef de l’Etat par une source non encore identifiée.  Dans son retranchement à Mvoméka’a, Paul Biya aurait selon des sources proches du dossier, adressé une demande d’explication sur les origines de ce butin dans un contexte où l’opération épervier est en regain de vitalité. Ce « renard » des caisses comme certains l’appellent dans les couloirs du palais de l’unité, doté d’une passion financière, serait dans de sales draps.

Sa liberté et séjour au palais de l’unité, s’écrirait désormais en pointillé preuve que l’étau semble désormais se refermer autour de lui.
Dans son entourage direct, le moins que l’on puisse dire est que les exactions commises par ce dernier semble n’émouvoir personne d’autant plus qu’il  ne serait pas selon des sources proches du dossier à son premier coup. Administrateur civil principal, cet homme aurait été coopté par le feu René Owona ministre et conseiller spécial du chef de l’Etat pour intégrer la grande tour d’Etoudi.

Devenu intendant principal du Palais de l’unité, il va connaître une ascension politique fulgurante et sa puissante machine financière grâce non seulement aux marchés fictifs dont il serait le maître à l’intendance, mais aussi aux pratique peu catholiques dont il est généralement l’auteur.
Son fonctionnement

Sa résidence à Ahala serait semblable à une mosquée où de jours comme de nuit, le populations campent. Assises à même le sol, ces hommes et femmes à la quête d’une pitance affirment que le messie au moment de se rendre au travail, laissent généralement tomber quelques billets de banques qui leur permettent de se nourrir.

Les weekends seraient consacrés à des audiences selon la même source, l’intendant principal des palais reçoit tout le monde quel que soit votre provenance, votre origine ou votre état. Mais à une seule condition, être là entre 23h et 03 du matin. Ce concours de patience vous donne droit à une enveloppe de 50 000 FCFA, sans prendre en compte votre problème, une formule usuelle et caractérisée. Ses deux garçons extirpés du milieu parental seraient en Europe, tandis que ses deux filles, se seraient mariées précocement à des voyous.

Des situations qui donneraient du fil à tordre. Dans ses pratiques, il rentre à la maison, le plutôt à 23h, toute chose qui impose la suspicion et justifie la fébrilité inhabituellement  observée.

Poursuivant son enrichissement sans cause, Foé Ndi aurait acquis des hectares de terrain derrière l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Dans l’arrondissement de Mfou, il serait associé à une vaste activité d’élevage des bêtes à savoir : les porcs, bœufs, étangs piscicoles … etc. célèbre « papa noël » comme l’appellent ceux qui bénéficient de ses dons, ce proche collaborateur de Paul Biya est d’une générosité qui fait peur, même Jésus ne l’aurait jamais égalé. Toute chose qui cache beaucoup d’hallucinations entendues auprès de ses proches

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 09:33

Cameroun / RCA - Préséance en zone Cemac: Bozizé, l’arme fatale de Biya contre DébyIdriss Déby Itno a eu son instant de gloire. On l’a vu à l’œuvre lors du dernier sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) organisé les 9 et 10 janvier 2013. Le président tchadien qui conduisait ces assises de main de maître avait pu obtenir le départ de son filleul, Michel Djotodia, le chef des mercenaires de la Séléka arrivés au pouvoir en milieu d’année en Centrafrique. 

Ce départ analysé dans les chancelleries de la sous-région comme le point de départ de la pacification tant espérée en Rca était jusque là mis à l’actif du président tchadien qui ne cache plus ou cache mal sa volonté de se positionner comme tête de proue parmi ses pairs de la Cemac. 

Voilà que Paul Biya sort de sa poche la carte Bozizé. L’ex-général qui avait d’abord été en simple transit après sa chute à Bangui avait été installé dans le quartier résidentiel du Golf à Yaoundé avant de disparaître des radars puis… réapparaître en France et même au Kenya. Pourtant le secrétaire général de la présidence de la République camerounaise, Ferdinand Ngoh Ngoh affirmait que «le président Bozizé a trouvé refuge au Cameroun en attendant son départ vers un autre pays d’accueil».

Le Messager qui a appris de bonne source que Bozizé qui revient à Yaoundé à la suite d’un Ok donné à sa demande d’asile introduite auprès des autorités camerounaises avant son départ du Cameroun a également pu établir que le tombeur de feu le président Ange Félix Patassé, a été accueilli par les éléments de la Garde présidentielle et du contre espionnage camerounais. La nature et la composition de ce dispositif d’accueil et d’escorte laisse penser que l’hôte qui n’est pas n’importe qui devrait bénéficier des bons soins de la Princesse. Mais pour quelles fins.

Transit

Dans les allées du pouvoir, une explication revient. Celle du pied de nez à Idriss Déby voulu par le président Biya. Le président tchadien n’a jamais, en effet, voulu que l’ancien homme fort de Bangui séjourne tout près de la Rca et n’a pas manqué de le faire savoir à son homologue camerounais qui a accordé une «hospitalité exceptionnelle » à François Bozizé, violant même les usages diplomatiques au Cameroun qui veut qu’un acteur de premier plan dans un conflit dans un pays étranger ne puisse jouir que de transit en terre camerounaise.

L’autre déterminant du retour de Bozizé, fortement soutenu dans le sérail est la participation des cadres du parti du Nkwa na Nkwa dont Bozizé est le fondateur dans les discussions envisagés pour un retour à la stabilité en Rca après l’élection d’un nouveau président de la transition. En servant de porte avion à Bozizé et ses partisans, Yaoundé entendrait ainsi jouer sa partition dans le retour à une situation tout au moins moyennement normale en Rca. Surtout qu’ après le départ de Michel Djotodia vers les poubelles de l’histoire, François Bozizé redevient « fréquentable ». 

Ce projet aurait le don, d’après nos sources, de trouver une solution de fond au conflit centrafricain, mais aussi positionnerait Yaoundé comme une des destinations inévitables dans les pourparlers auxquels songent déjà l’ensemble des pays « amis » de la Centrafrique qui œuvrent en ce moment soit par des moyens diplomatiques soit par des voies militaires pour la pacification du pays.

Mais une analyse sérieuse de la situation ne peut éluder les risques encourus par le Cameroun dans cette nouvelle opération. Car jamais, une personnalité de premier plan dans un conflit ou un chef d’Etat déchu n’avait retrouvé une terre d’asile au Cameroun. Même le Général Malloum du Tchad, ami intime du président Ahidjo n’avait eu droit à ce privilège. 

Idem pour Hissène Habré, Ange Félix Patassé etc. Les différents appels des partisans de Bozizé qui pourraient être diversement interprétés chez les Seléka et leurs sympathisants ou chez les anti-balaka et Cie à travers le prisme de la présence de Bozizé à Yaoundé, n’auront-ils pas d’effets sur la sécurité des populations des régions de l’Est et de l’Adamaoua au Cameroun? Les nouveaux plans de Biya ont-ils intégré cette dimension?

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 09:31

Cameroun,Contradictions : Aba Sadou le ministre des marchés publics contredit publiquement Paul Biya :: CAMEROON

Aba Sadou:Camer.beDans son discours de fin d’année 2013, destiné à ses compatriotes, M. Paul Biya le chef de l’Etat Camerounais, au pouvoir depuis trente-un (31) ans, deux (02) mois et quatorze jours(14), à propos du budget d’investissement public (Bip), fustigeait l’incompétence des membres du gouvernement de l’équipe Yang Philémon II, en estimant que le taux d’exécution du budget d’investissement public n’atteignait dans aucune région 50% « Comment expliquer qu’aucune région de notre territoire ne puisse afficher un taux d’exécution du budget d’investissement public supérieur à 50 % » ? S’interrogeait le président Camerounais. Une accusation frontale que le chef du département ministériel en charge des marchés publics n’a visiblement pas digéré.

A l’occasion de la cérémonie solennelle, de lancement de la 7e conférence de programmation des opérations de passation et d’exécution des marchés publics au Cameroun, tenue ce lundi 20 janvier 2014, le ministre des marchés publics a répondu aux accusations d’incompétence du président de la République.

Ainsi, selon le ministre Aba Sadou pour l’exercice 2013, les commissions centrales avaient à passer 1345 marchés pour un coût de plus de 1 266 milliards FCFA. Les commissions ministérielles avaient à passer 741 marchés pour plus de 19 milliards FCFA.

Les commissions régionales avaient à passer 1109 marchés pour plus 47 milliards FCFA et les commissions départementales avaient à passer 2365 marchés plus de 36 milliards FCFA. Les commissions communales avaient à passer 1052 marchés pour 45 milliards FCFA. Enfin, les commissions spéciales 73 pour 34 milliards FCFA2. Le total global des marchés à exécuter 6685 marchés, pour une enveloppe globale de plus de 1482 milliards

Taux de passation et d’exécution supérieur à 50 %

Selon les chiffres fournis par le ministre des marchés publics, l’Adamaoua a un taux de passation et d’exécution de 100%. La région du Centre se situe à 94,7% ; l’Est est à 87% ; l’Extrême-nord lui est à 75,7% ; le Littoral affiche 84% ; le Nord a réalisé 84% de ses marchés. L’Ouest est autour de 95% ; le Nord-Ouest : 87% ; le Sud : 100% ; Enfin, le Sud-Ouest affiche fièrement 90%.

De deux choses l’une, soit M. Paul Biya a été induit en erreur par les services compétents chargés de l’évaluation notamment le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), soit c’est le ministère des Marchés Publics qui manipulent les chiffres et à quelle fin ?

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 09:29

DAKAR, Sénégal, 21 janvier 2014/African Press Organization (APO)/ — En Afrique, ibis est fort d’un réseau de 34 hôtels en Algérie, au Bénin, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée Equatoriale, à Madagascar, au Maroc, au Nigéria, au Sénégal, au Togo et en Tunisie.

Pour prouver au plus grand nombre le confort absolu du Sweet Bed by ibis TM , ibis (http://www.accor.com) a imaginé le test suprême : dormir là où personne n’a réussi à dormir. C’est donc sur l’à-pic du mont Roraima, en plein cœur de la jungle amazonienne, qu’Aaron Chervenak, aventurier, a pris le pari fou de dormir. Ibis invite les internautes à vivre, via un site immersif imaginé et conçu par l’agence BETC, l’expédition qui emmènera Aaron et le Sweet Bed by ibisTM au sommet du Mont Roraima pour le « torture test » le plus ultime qu’un lit ait jamais connu.

Logo Accor : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Logo ibis : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Photo 1 : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Photo 2 : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Photo 3 : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Photo 4 : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

L’expédition

Au cœur de l’ibis expedition, une équipe menée par Aaron Chervenak et son ami Gareth Jones qui mettent au défi le Sweet Bed by ibisTM. L’enjeu ? Montrer que le Sweet Bed garantit un confort ultime et une qualité de sommeil incomparable, même dans un endroit des plus isolés et particulièrement incongru.

Ce lieu sera donc le Mont Roraima (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_R...), au Brésil, réputé pour être l’un des endroits les plus hostiles et inaccessibles de la planète. Pour cela, Aaron et Gareth se sont entourés d’une équipe de professionnels : un médecin, Joe Wiesenburger, une productrice, Hayley Edmonds et Sylla Saint-Guily, son assistant. Ils seront pour l’occasion entièrement équipés par Columbia, la référence mondiale de vêtements et accessoires techniques d’outdoor, partenaire de l’expédition. C’est donc un vrai reportage filmé au jour le jour par les équipes de Vice Productions qui est proposé sur le site. Une aventure qui, du départ de Manaus jusqu’à l’objectif final, réservera aux héros rebondissements, obstacles et de nombreuses surprises que les internautes pourront suivre grâce à la plateforme digitale spécialement développée par BETC Digital.

Une expérience digitale jamais vue

Cette aventure se vit donc au travers d’un site immersif et innovant. Développé en HTML 5, disponible en 11 langues, le site offre une expérience particulièrement saisissante sur PC/Mac mais aussi sur tablettes. Intuitif et ludique, il permet à l’internaute de vivre l’aventure, d’en découvrir les dessous, en toute liberté et richesse de navigation.

Tout au long de l’aventure, il sera donc proposé aux internautes des fonctionnalités et des contenus pour vivre de manière plus intense l’expédition :

- des scènes tournées en multi-caméra où l’internaute pourra choisir son angle de vue, notamment grâce à des Go-Pros

- des caméras aériennes

- une vue 360° au sommet du Mont Roraima, pilotable par l’internaute

- des contenus cachés tout au long de l’aventure : interviews, scènes insolites, scènes coupées au montage

- les réactions des cinq héros dont les comptes Twitter et instagram sont intégrés dans le site.

La plateforme ainsi que les contenus additionnels et à forte valeur émotionnelle sont partageables sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Google+). Tout a été pensé pour que chacun puisse s’approprier l’aventure.

Le confort ultime : le Sweet Bed by ibisTM

« Le réseau ibis, qui compte aujourd’hui 1000 hôtels répartis dans 58 pays (34 hôtels dans 11 pays en Afrique), s’engage auprès de ses clients avec la promesse suivante : « now, the best place to sleep is everywhere » ! Nous voulions concrètement illustrer cet engagement en mettant en scène la preuve tangible de ce confort absolu : le Sweet Bed by ibisTM. Cette expérience digitale a été imaginée et construite avec la volonté d’être audacieux et résolument moderne pour emmener ibis là où personne ne l’attendait.

Le Sweet Bed by ibisTM tiendra-t-il sa promesse ? Les aventuriers réussiront-ils à dormir paisiblement à la cime du Mont Roraima ?

Pour le savoir, il suffit à l’internaute de cliquer sur le lien suivant : http://www.ibis-expedition.com

Distribué par APO (African Press Organization) pour Accor.

Contact Presse :

Manoël PARRENT

manoel.parrent@accor.com

À propos d’ibis

Suite à la stratégie de dynamisation des marques économiques de Accor (http://www.accor.com), premier opérateur mondial présent dans 90 pays avec plus de 3 500 hôtels, ibis se modernise. Parmi les principales innovations de la marque, un concept de literie révolutionnaire Sweet BedTM qui assure un niveau de confort inédit dans l’hôtellerie économique et de nouveaux espaces communs modernes et chaleureux, qui traduisent l’esprit de service et les valeurs d’ibis : la simplicité, la modernité et le bien-être. Créé en 1974, ibis est aujourd’hui le leader européen de l’hôtellerie économique et la 4ème chaîne de sa catégorie au niveau mondial avec 1000 hôtels et plus de 124 000 chambres dans 59 pays.

En Afrique, ibis est fort d’un réseau de 34 hôtels en Algérie, au Bénin, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée Equatoriale, à Madagascar, au Maroc, au Nigéria, au Sénégal, au Togo et en Tunisie.

Toutes les informations concernant les hôtels ibis sont disponibles sur le site Internet http://www.ibishotel.com

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 09:25

LE CAP, Afrique du Sud, 20 janvier 2014/African Press Organization (APO)/ —

• La société a reçu plus de 20 prix externes en 2013 dans une vaste catégorie de fonctions professionnelles, allant des RH au service client

• Charles Brewer, directeur général, a déclaré : « Nous pouvons compter sur 3 500 employés prodigieux qui font de la clientèle leur première priorité, et cela est une excellente façon de récompenser leurs efforts »

DHL (http://www.dhl.com), leader mondial en services de livraison express à l’échelle internationale, renforce son titre de spécialiste international (« The International Specialists ») grâce à une reconnaissance extérieure sur tous les continents en 2013 à travers une large variété de disciplines fonctionnelles.

Logo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Photo Charles Brewer : http://www.photos.apo-opa.com/plog-... (Charles Brewer, directeur général de DHL Express Sub-Saharan Africa)

La dernière récompense, le prix Frost & Sullivan pour la pénétration de marché en Afrique subsaharienne, amène à plus de 20 le nombre de prix extérieurs remportés par DHL Express depuis janvier 2013.Ces prix ont été remportés dans de nombreuses catégories de fonctions professionnelles, incluant un service client supérieur, une grande qualité opérationnelle des efforts marketing de la société et un impact social sur les communautés locales.

« J’adore mes employés, et leur excellent travail. Ces prix attestent de leur passion, de leur vitesse, de leur attitude positive et de leur travail d’équipe », a déclaré Charles Brewer, directeur de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne.« Un prix au Mozambique, en Ouganda ou au Gabon n’est pas seulement significatif pour ce marché spécifique. Nous espérons que cela permet à nos clients de comprendre notre engagement envers l’Afrique ainsi que l’excellence de service que nous sommes parvenus à établir au fil des 35 dernières années. »

« Lorsque nous faisions des recherches dans le secteur Express et logistique, il est apparu évident que DHL assurait des processus majeurs en Afrique, à travers son programme d’expansion dynamique », a commenté Cornelis van der Waal, directeur d’unité commerciale pour l’énergie et l’environnement chez Frost & Sullivan, qui a récompensé DHL pour son programme d’expansion en Afrique.

« Son incursion dans le marché de détail informel, et son partenariat avec des opérateurs postaux, a vu la société plus que quadrupler son nombre de points de vente à travers le continent en seulement quelques mois. C’était une histoire impressionnante, et il fallait la récompenser. »

Et sa clé du succès ? »

« Nous sommes passés de 300 à plus de 2 000 points de vente parce que nos clients nous l’ont demandé. Nous avons de la chance que nos employés mettent la clientèle au premier plan dans tout ce qu’ils font, et lorsque vous associez l’attitude de nos employés aux compétences qu’ils acquièrent par le biais de notre programme mondial de spécialiste international certifié (Certified International Specialist, CIS), le résultat est forcément un succès », a déclaré Sumesh Rahavendra, directeur du Marketing de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne.

Distribué par APO (African Press Organization) pour Deutsche Post DHL.

Contact pour les médias :

Lee Nelson. Responsable senior du marketing et des communications, Afrique subsaharienne

DHL Express

Tél. : +27 21 409 3613 - Mobile : +27 72 361 0178

lee.nelson@dhl.com

DHL– La société de logistique du monde (The Logistics company for the world)

DHL (http://www.dhl.com) est le leader mondial du marché de la logistique et « La société de logistique du monde (The Logistics company for the world) ».DHL met son expertise dans le domaine des services express internationaux, du fret aérien et maritime, du transport routier ou ferroviaire, de la logistique contractuelle et du courrier international, au service de ses clients. Un réseau mondial composé de plus de 220 pays et territoires, et d’environ 285 000 salariés dans le monde entier, offre à ses clients un service de qualité de haut niveau et une connaissance du terrain, permettant de satisfaire aux exigences dictées par leurs chaînes d’approvisionnement.DHL assume sa responsabilité sociale en soutenant la lutte contre le changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles et l’éducation.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 08:00

MEROUN::POINT DE VUE

Cameroun : Un pays à l’arrêt ! :: CAMEROON

Cameroun : Un pays à l’arrêt !::CameroonDepuis le retour du Cameroun dans le cercle des pays à tendance démocratique en début des années 90, le président de la République a régulièrement constitué une nouvelle équipe gouvernementale à l’issue des consultations populaires. En 2013, le Cameroun a organisé les sénatoriales, les municipales et les législatives, cela signifie sans aucun doute que, fidèle à ses habitudes, le président de la République appellera à ses côtés de nouveaux collaborateurs. Mais en attendant que cela arrive, que se passe-t-il au sein de la nomenklatura et dans les administrations publiques de notre pays ? 

Le constat est triste, l’attente de plus en plus longue d’un gouvernement qui tarde à arriver a fini par plonger les administrations publiques dans la léthargie. Plus aucune initiative n’est prise, tout est figé, chacun attend son nouveau patron. Voila à quoi se résume l’ambiance dans nos services publics. On s’étonne de ce mode de fonctionnement des politiques et des agents publics qui se voient peu utiles pour leur nation s’ils ne sont pas nommés dans des cercles de pouvoir. 

Qui a dit que la vie connaîtra un arrêt si on n’est plus ministre, directeur général, président de conseil d’administration, etc. ? Pourquoi nos hommes publics oublient qu’en arrivant au pouvoir ou à la tête d’une administration ils ont remplacé quelqu’un à ce poste et qu’à un moment donné ils seront eux-mêmes remplacés par quelqu’un d’autre. 

Ce blocage psychologique plombe le développement de notre pays et retarde notre marche vers l’émergence fixée à l’horizon 2035. Un pays axé sur la voie de l’émergence peut-il se satisfaire d’une telle attitude qui paralyse toutes les activités et ne conduit sûrement plus les populations vers la prospérité ? Et le président alors, qu’attend t-il pour remobiliser les acteurs publics ? Pourquoi reste t-il silencieux ? Aucun ministre, aucun directeur n’est plus concentré à sa mission. 

Dans un contexte où des individus ne croient plus en eux, dans un pays où le gain facile a pris le pas sur l’effort, l’on a trouvé une parade auprès des marchands d’illusions. Nous pouvons donc comprendre pourquoi ils sont presque tous chez les marabouts et les charlatans pour leur maintien au poste ou leur promotion. Un individu normalement constitué devrait savoir que si ce marabout avait tant de puissance, il ferait prioritairement de sa propre progéniture des ministres et autres hauts commis de l’Etat. C’est une vaste escroquerie. 

Une escroquerie qui a plongé malheureusement le pays dans les crimes rituels, l’inceste, la pédophilie et toutes les pratiques sataniques à la mode. Le pays est laissé à lui-même. Les usagers des services  publics sont aux abois. Aucun dossier n’est plus signé. Tout est en attente. Le combat pour l’émergence s’accommode mal de tous ces travers, le président devra rassurer en formant un nouveau gouvernement afin de libérer les énergies positives en vue de permettre la remobilisation. Si non, nous risquons regretter tout ce temps qu’on perd inutilement. 

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 07:56

MEROUN::MUSIQUE

Cameroun,Droits d’auteurs:Sam Mbende de retour au Cameroun :: CAMEROON

Sam Mbende:Camer.beL’artiste Musicien et auteur compositeur à succès qui vient de commettre un « Long Play » de 14 Titres qui s’est déjà vendu à ce jour à plus de 14 000 exemplaires, foule le sol camerounais via un Vol d’Air France qui atterrira à Douala Lundi 20 Janvier 2014 dans la soirée. Ayant décliné par deux fois les invitations de Ama Tutu Muna pour les « soi-disantes » concertations de sortie de crise, le désormais Président Afrique de la PACSA n’entend pas être distrait par les tumultes qui embrasent le droit d’auteur de l’Art Musical avec ses multiples dissonnances.

Fier de sa terre natale, le Cameroun, l’artiste de charme et amoureux de la gente féminine qu’il magnifie à souhait dans ses productions musicales, Sam Mbende vient en terre connue pour booster la promotion de son album qui a atteint un hit incroyable en terme de vente alors même que les vidéos de celui-ci viennent seulement d’être terminées. L’on parle, statistique brandi d’au moins 14 000 exemplaires vendus à ce jour. De quoi charmer et comprendre le désormais « recul » pris en ce qui concerne les interventions sur les questions de la gestion du droit d’auteur de l’art musical au Cameroun.

Décrépitude avancée

L’art musical se meurt, tel est le constat fait depuis l’arrivée d’Ama Tutu Muna à la tête du Minac. La protégée de Philémon Yundji Yang, qui serait son frère consanguin, n’a jamais lésiné sur les moyens pour entretenir la cacophonie même lorsque le choix des artistes de l’art musical a été clair ; sanctionner les fossoyeurs du droit d’auteur. Hélas ! avec la nomination à la tête d’un énième comité paritaire de l’artiste Esso Essomba, lige, administrateur de la liste battue aux dernières élections de la Socam et complice dans les détournements de deniers de Roméo Ndoumbè Dicka lorsque la SOCINADA existait, prouve à souhait qui tient ou veut tenir les rênes d’une société en « décrépitude » avancée.

Dans un interview receuillie dans un média camerounais, Roméo Ndoumbè Dicka affirme « qu’on a fait croire aux artistes que la Socam était en faillite alors que c’était faux ». De quoi parle-t-il alors que devant tous les artistes à l’Assemblée Generale elective il avait egalement déclaré qu’il se retirait de la gestion du droit d’auteur pour se consacrer à sa famille. « Le mensonge ayant de courtes jambes » comme dit le dicton, la Socam, bébé d’Ama Tutu Muna mal né mourra très certainement de sa propre mort au soir d’un remaniement qui l’a verra déguerpir du Minac la « queue entre les jambes ». 
Obnubilé par des promesses fallacieuses, plusieurs sources au sein même de la famille des artistes assimilent la raison de ce désordre à un potentiel versement de la redevance du droit d’auteur par la société MTN qui devrait selon leurs dires faire engranger à la Socam environ 200 millions sur 1 milliard qui devrait être officiellement payé. Le Gap de cette somme étant déjà partagé entre « copains et coquins » serait la véritable raison de cet acharnement à positionner le beau-frère d’Irène Ngwenang à la tête de la Socam.  

Approché pour recoupement d’informations, la société MTN Cameroun, succursale de MTN au Cameroun affirme ne rien comprendre de telles allégations car n’ayant à ce jour entamé aucune négociation avec qui que ce soit pour le paiement d’une quelconque redevance du droit d’auteur à hauteur d’1 milliard. Si paiement serait peut-être possible la somme évoquée ne pourrait l’être. En expliquant la célérité des traitements des dossiers au sein de MTN, une source qui a requis l’anonymat affirme que s’il fallait même le faire, Roméo Ndoumbè Dicka ne pourrait être un interlocuteur fiable. 

Le nouveau Directeur Marketing de MTN Cameroun étant de nationalité étrangère après le départ de Ngann Yonn pour d’autres horizons, la société de téléphonie mobile camerounaise a tenu à apporter ces éclaircis.

Quel avenir donc pour l’Art Musical ? Le Chef de l’Etat dans son discours a certes sonner le glas, mais tel un lion rugissant et qui ne fait plus peur à son alentour du fait de sa vieillesse, la sanction attendue pour regler définitivement le problème Droit d’Auteur est la mise au placard de Ama Tutu Muna. Affaire à suivre.

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