Magic system a vendu plus de 50 000 CD de son nouvel album ‘’Africainement Vôtre’’
© Autre presse par DR Magic System, groupe musical |
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Cameroun - Après l’incendie: Une partie du fret de l’aéroport de Douala paralysée |
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Les bureaux de fret de certaines compagnies aériennes (Air France, Sky Gabon, Eco-logistic, Transimex) installées à l’aéroport international de Douala ont été consumés par les flammes dans la nuit du mardi 11 novembre 2014. | |
C’est une ambiance morose qui prévalait ce mercredi 12 novembre 2014 au fret de l’aéroport de Douala. Des hommes assis devant les magasins fermés échangent autour de l’incendie qui s’est produit la veille. «C’est le préfet qui a demandé qu’on scelle les magasins» ; témoigne l’un d’eux. Au lendemain de l’incendie qui s’est produit dans la nuit du lundi à mardi 11 novembre 2014, au fret de l’aéroport international de Douala, les traces du passage des flammes sont encore visibles par endroits. Des tessons de vitres jonchent encore le sol trempé par les eaux ayant servi à éteindre le feu. La toiture du magasin abritant les bureaux fret des compagnies aérienne Eco-logistic, Air France, Sky Gabon, Transimex est endommagée. Du matériel réduit en cendres. Si aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, d’importants dégâts matériels ont été enregistrés. Des estimations font état de plusieurs millions de Fcfa. Selon certains témoignages, c‘est un vigile qui aurait aperçu les flammes s’échapper du magasin, aux environs de quatre heures du matin. Il aurait, a-t-on appris alerté les sapeurs pompiers qui sont arrivés un peu plus tard. A Eneo, l’on explique que la zone était alimentée normalement. Et que « l’incendie s’est déclaré dans un bureau. Les équipes techniques d’Eneo s’y sont rendues à l’appel des Adc aux fins de sécuriser le système. Elles ont constaté que la source de l’incendie est une défaillance dans les installations internes de la structure ». Informé, le préfet du Wouri Paul Naseri Bea est descendu sur le site accompagné des forces de maintien de l’ordre. Les magasins qui ont connu la furie des flammes ont été scellés. Une enquête a été ouverte afin d’établir les responsabilités. En attendant les compagnies aériennes sinistrées ont pris leurs quartiers ailleurs.
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Les Lions Indomptables ont rendez-vous ce samedi avec les Léopards de la République démocratique du Congo, à l’occasion de la cinquième journée des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN2015), dans le groupe D. Un match capital pour la sélection camerounaise qui n’a besoin que d’un match nul pour se qualifier.
L’entraîneur national, Volker Finke et ses hommes sont en stage depuis mardi, au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (CAF) de Mbankomo, une banlieue de Yaoundé. Stéphane Mbia et ses coéquipiers ont quelques jours pour préparer leur confrontation avec les Léopards. « Je pense que ça va être une semaine très difficile, explique Léonard Kweuke. Mais nous sommes des hommes », déclare l’attaquant camerounais, auteur du premier but camerounais lors de la précédente journée, contre la Sierra Léone. « On va travailler pour pouvoir avoir la qualification samedi contre la République démocratique du Congo ». Pour lui, comme bon nombre de ses coéquipiers, les Lions Indomptables n’ont pas droit à l’erreur. Il faut absolument se qualifier samedi, pour ne pas être sous pression quatre plus tard, face à la Côte d’Ivoire. « Il n’est pas question que la qualification se fasse contre la Côte d’Ivoire. Nous devons à tout prix passer samedi », crie-t-il.
Auteur de 2 buts en 9 matchs de championnat de première division de Turquie avec le Rizespor, Léonard Kweuke reste cependant sous ses gardes. Les Léopards eux-aussi ont envie de qualifier. Ils l’ont d’ailleurs démontré en allant battre les Eléphants de Côte d’Ivoire chez eux 4-3, lors de la précédente journée de ces éliminatoires. « Nous sommes tous conscients que la qualification ne sera pas facile. Mais sommes des professionnels. On va travailler dur. Nous avons l’avantage de jouer à la maison. Nous devons gagner d’entrée face à la RDC », conclue le joueur.
Qui finira par organiser la CAN 2015 ? Alors que le coup d’envoi officiel de la compétition doit être donné le 17 janvier, cette 30e édition de l’épreuve peut d’ores et déjà être considérée comme celle qui aura fait -ou qui fera- couler le plus d’encre. Car depuis le bras de fer entamé par la Maroc avec la Confédération africaine de football au sujet du report de l’épreuve, ponctué par la destitution et la disqualification marocaine, les spéculations vont bon train pour savoir qui sera le nouvel hôte du tournoi.
De "fausses informations" pour le Qatar
Car sur ce point, la CAF se veut claire : il n’y aura ni report ni annulation de cette CAN décidément pas comme les autres et un plan B est à l’étude, avec le nom du nouvel organisateur attendu d’ici vendredi. Si la CAF se garde de donner des indications concernant les candidats, le président de la Fédération congolaise, Constant Omari a fait savoir qu’ils étaient de l’ordre de quatre à cinq pays à postuler.
Candidatures au sein desquelles ne figure pas celle du Qatar, Saïd al-Mouhannadi, vice-président de la Fédération qatarie de football, indiquant à l’AFP qu’il s’agissait de "fausses informations". Même son de cloche du côté de l’Angola. Annoncé comme candidat, le pays organisateur de la CAN 2010 a aussi démenti l’information par la voix de Lusa John Lusevikueno, vice-président de la Fédération angolaise. "Le pays va entrer dans une série de contraintes financières. Je ne vois pas en l’état comment nous pourrions organiser une CAN. Nous n’en avons pas l’intention", a-t-il affirmé avant de conclure : "L’information selon laquelle l’Angola souhaiterait organiser la CAN car étant susceptible d’être éliminé est fausse."
L’Egypte postule finalement, le Gabon aussi
Restent les pistes nigériane et égyptienne, qui sont les deux seules à pouvoir accueillir la compétition sans co-organisation, un argument apprécié par la CAF. Si l’intérêt du Nigeria ainsi que sa candidature étaient déjà connus, celle de l’Egypte, malgré les dires du ministre des Sports, nous a été confirmée à Afrik-Foot. Mais bémol pour les Pharaons, leurs soucis sécuritaires qui les forcent à organiser des rencontres dans des enceintes à capacité réduite. Autre candidature confirmée : celle du Gabon.
Hôte de la CAN 2012, conjointement organisée avec la Guinée Equatoriale, le pays des Panthères postule pour jouer les plans B. Sauf qu’avec deux stades seulement aux normes (le stade omnisports étant en construction), le Gabon doit compter sur un allié pour avoir un dossier solide. Chose faite non pas avec la Guinée Equatoriale comme envisagé dans un premier temps, mais avec... le Cameroun.
Les deux pays possèdent une frontière commune et les stades de Yaoundé et de Garoua, s’il est remis aux normes, pourraient venir appuyer les deux enceintes gabonaises. "Le Coton Sport joue dans le stade de Garoua et en deux mois il peut être mis en l’état pour accueillir des matchs", nous-a-t-on confié. Reste à savoir si la CAF saura se laisser convaincre.
Cameroun - Opération Epervier: Mendo Ze déferré à Kondengui |
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L’ex-directeur général de la Crtv a été auditionné jusqu’en début de soirée, hier, par le corps spécialisé des officiers de police judiciaire du Tribunal criminel spécial (Tcs), dans le cadre d’une enquête pour détournement de deniers publics avant d’être déferré à la prison centrale de Yaoundé. | ||||||||||||||||||||||||||
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Cameroun: Le film de l'incarcération de Gervais Mendo Ze ex DG de la CRTV en détention depuis cette nuit à la prion de Yaoundé-Kondengui |
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Sa gestion de la Crtv est la source de ses ennuis | |||||||||||||||||||||||||||||||
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africapress.com– Mardi 11 novembre 2014 – Une vidéo de feu Ibrahim Coulibaly dont koaci.com a eu copie démontre le rôle joué par l’ex président du Burkina Faso, Blaise Compaoré Rechercher Blaise Compaoré dans la crise survenue en Côte d’Ivoire le 19 septembre 2002, ayant fait des milliers de morts, mais curieusement ignorée par la Cour Pénale Internationale et l’ONU.
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Les lions du Maroc Rechercher Maroc (ph)
africapress.com– Mardi 11 novembre 2014 – Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), à l’unanimité de ses 19 membres décidé ce mardi 11 novembre au siège de l’Institution au Caire, de disqualifier l’équipe du Maroc Rechercher Maroc pour la CAN Rechercher CAN 2015, après que le pays ait refusé d’organiser la compétition pour cause d’Ebola.
Le Ministère de la Jeunesse et des Sports du Royaume du Maroc Rechercher Maroc a réitéré samedi dernier, le souhait de voir reporter la compétition.
Le Comité Exécutif de la CAF, a également réaffirmé sa ferme décision d’organiser la CAN Rechercher CAN aux dates indiquées. Elle notifie qu’elle prendra des sanctions ultérieurement vue les dispositions règlementaires qui s’imposent, suite au non-respect par la Fédération Royale Marocaine de Football des clauses règlementaires et contractuelles, dont celles stipulées dans l’Accord Cadre signé entre la CAF Rechercher CAF et la Fédération Royale Marocaine de Football en avril 2014.
Aussi et suite au refus toujours de la partie marocaine, le Comité Exécutif décide que l’équipe nationale du Maroc Rechercher Maroc est automatiquement disqualifiée et ne pourra prendre part à la 30eme édition de la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015.
La CAF Rechercher CAF révèle sans donner de noms, que des pays ont marqué leur volonté de remplacer el Maroc Rechercher Maroc depuis ce lundi 10 Novembre.
Ces candidatures seraient actuellement à l’étude, et le Comité Exécutif finalisera la sélection de l’association nationale retenue sous peu, et confirmera le lieu et la date du tirage au sort de la phase finale par la même occasion.
Le Maroc Rechercher Maroc a souhaité le report de l’organisation de la CAN Rechercher CAN 2015 qu’il devrait organiser du 17 janvier au 8 février sur son sol, à cause de l’Epidémie Ebola Rechercher Ebola qui sévit dans certains pays africains.
Avec la décision de la Confédération Africaine de Football, C’est la page du dossier Marocain qui a tenu le public sportif en haleine qui est désormais tournée.
La CAN Rechercher CAN aura donc bel et bien lieu à la période indiquée soit dans 67 jours, sans les lions de l’Atlas du Maroc Rechercher Maroc qui ont pourtant déjà entamé la préparation avec de nombreux amicaux
Le parcours de Joël-Job MATIP avec les Lions Indomptables du Cameroun depuis ses débuts à Monaco le 3 mars 2010 contre l’Italie est loin d’être un long fleuve tranquille. Le jeune homme, bourré de talent, fait face à de nombreux malentendus et frustrations. On a le sentiment que l’on arrive pas à utiliser ses talents multiformes. Son envie de se reconstruire, après le gâchis de la coupe du monde, a fait le lit de nombreuses interprétations.
Repéré par le VfL Bochum en 1997, Joël-Job MATIP fait ses débuts en Bundesliga en novembre 2009 avec Schalke 04 contre le Bayern Munich, match dans lequel il marque le but égalisateur. Appelé pour la première fois en équipe du Cameroun en décembre 2009 par Paul Le Guen pour la CAN 2010 en Angola, il ne prendra finalement pas part au tournoi à cause des problèmes administratifs.
Depuis la fin de la Coupe du monde au Brésil, il s’est dit beaucoup de choses sur son compte. Des expressions telles que : « Comme beaucoup d’autres, Matip prend sa retraite internationale », « Matip boude l’entraineur », « Matip décide de faire un break », « Matip pose des conditions pour revenir…. ». Et comme je l’ai fait lorsque Lauren Etame s’est fait traiter d’Equato-guinéen, lorsque Patrick Mboma s’est fait virer des Lions par un ministre trop zélé, à la suite du fameux pénalty de Pierre Womé, pour défendre Benoît Assou Ekotto dont le patriotisme a été remis en cause ou lorsqu’à la suite du Marrakechgate, Samuel Eto’o est devenu le bouc émissaire, j’ai enquêté pour comprendre quelle est la part de vérité sur l’absence depuis la coupe du monde de Joël Matip, 23 ans, 179 matchs avec Schalke, dont 40 matchs de Champions League, 25 sélections avec les Lions et 16 buts. Voici le contenu des entretiens que j’ai eus avec le clan MATIP.
Sur son absence depuis la fin de la Coupe du monde au Brésil
Sur son prétendu retrait de la sélection nationale, Joël-Job Matip regrette que la communication adéquate n’ait pas été faite sur le sujet, donnant lieu à beaucoup d’interprétations susceptibles de brouiller son image. Il précise : « A 19 ans, j’avais la possibilité de choisir entre le Cameroun et l’Allemagne. J’ai opéré un choix mûrement réfléchi qui a été de me consacrer désormais aux Lions indomptables. Même si tout n’a pas été parfait et qu’on aurait souhaité que beaucoup de choses se fassent autrement, à 23 ans, je viens de participer à ma deuxième coupe du monde et ma famille en est très fière. Les choses sont allées très vite dans ma carrière. A 19 ans je suis aussi devenu titulaire avec Schalke 04, club avec lequel j’ai raté très peu de matchs. J’ai eu la chance de ne pas gravement me blesser depuis 4 ans. L’accumulation de matchs m’a amené vers un état de fatigue générale.A la fin de la Coupe du monde, à la fatigue physique s’est ajoutée la fatigue psychologique liée au climat délétère et à tous les tracas qu’a connus l’équipe nationale au Brésil et sur lesquels il n’est pas important de revenir, surtout que le changement a été amorcé. J’ai expliqué à l’entraîneur Finke que j’avais besoin d’un petit break pour récupérer. Et malheureusement, je me suis blessé dès le début de la saison, laquelle blessure, selon les médecins de mon club est liée comme je le disais à mon état de fatigue. Il s’agit d’un mini fracture de fatigue, pour laquelle j’aurais pu être opéré, mais le repos est plus indiqué. D’ici deux semaines je devrais reprendre. J’ai donc été un peu surpris de lire pas mal de choses dans les journaux ces derniers mois, et c’est pourquoi je tenais à faire cette clarification. Dès ma guérison complète, je serais à la disposition du coach ».
Les confidences du père, Jean MATIP
Jean Matip, le père de Joël qui revient du Cameroun s’est dit très lui aussi surpris d’apprendre au Cameroun qu’on serait en train de mettre sur pied un petit comité pour aller en Allemagne rencontrer son fils afin de le convaincre de revenir avec les Lions Indomptables. Il clarifie qu’en 2010 lorsque Joël a choisi de porter le vert-rouge-jaune, il n’a posé aucune condition et ce sera toujours ainsi, tant que l’entraineur l’estimera capable de répondre à ses attentes. La fierté de porter les couleurs de son pays et d’appartenir à cette grande nation qui a vu naitre les Mbappé Léppé, Roger Milla, Théophile Abéga et Patrick Mboma lui suffit. Cependant, ce n’est un secret pour personne s’il concède que l’improvisation, l’amateurisme, les luttes d’influence, les pratiques douteuses et le management à la petite semaine qui ont fait le lit au sein des Lions depuis 2010 ne sont pas de nature à rassurer des gamins dont certains sont nés et ont grandi loin du Cameroun.
Au-delà du cas MATIP : Ce que je pense
Le séjour de Joël-Job MATIP au sein des Lions indomptables a commencé par une improvisation. En effet, le 4 janvier 2010, quand les Lions Indomptables s’envolent de Paris pour le Kenya, pour préparer la Coupe d’Afrique des nations, il n’est pas du voyage. A cette époque, Joël Matip n’a pas encore de contrat professionnel avec le club de la Ruhr. Felix Magath dès son arrivée le remarque et décide de le surclasser dans le groupe pro. Le 7 novembre 2009, il est titulaire pour la première fois, à l’Allianz Arena de Munich. Quarante trois minutes plus tard, il égalise de la tête pour ses débuts et devient Joël Matip, et non plus le petit frère de Marvin. Finalement, la procédure ayant été enclenchée trop tard, il ne sera pas en Angola. La liste officielle ayant été déposée à la CAF depuis le 31 décembre, le Cameroun se retrouvera finalement à la CAN avec 22 joueurs au lieu de 23. Et puis, à la dernière minute, on entendra que de toute façon, le passeport du petit n’a jamais été prêt avant la CAN.
Le bonhomme, qui est très réservé s’est bien gardé de rentrer dans les détails de tout ce qui a gangrené la tanière depuis 2010, mais personne n’est dupe. Tout le monde sait pourquoi l’échec au Brésil était écrit. On peut citer pêle-mêle le dépit de certains joueurs qui auraient très mal vécu les affrontements sans fin et les messes nocturnes dans la tanière, l’improvisation à tous les niveaux, l’affrontement permanent entre le ministère des sports et la Fécafoot, l’éternel problème des primes, les nombreux discours impromptus sur la patriotisme, les retards causés par la délégation pléthorique présente au Brésil et dont beaucoup n’avaient aucun lien avec le football, l’impression que les décisions techniques n’étaient pas toujours la compétence du seul staff technique, les choix douteux qui ont permis d’amener de nombreux blessés au Brésil et de titulariser des joueurs qui n’avaient joué aucun match de préparation, l’isolement de ceux des joueurs qui ne voulaient pas rentrer dans les luttes de clans, le fonctionnement archaïque dans lequel on remet des sacs d’argent aux joueurs quelques heures avant le voyage, et les frustrations qui ont régné au sein de l’équipe pendant la Coupe du Monde.
Au delà des cas personnels, c’est la gestion globale de l’équipe nationale qui a fait problème depuis deux décennies. On a longtemps demandé de circuler parce qu’il n’y avait rien à voir, émis des doutes sur le patriotisme des joueurs au lieu de comprendre la profondeur du mal-être général face au gâchis qui entoure la gestion des Lions Indomptables. Finalement, ce dédain nous a couté presque douze ans de retard. Le déclin des Lions a commencé par la grève de Paris en 2002, déjà pour les primes, le voyage de quatre jours pour rallier le Japon et la débâcle qui s’en est suivie. C’est à cette époque qu’on aurait du prendre le taureau par les cornes, mais qu’a-t-on fait ? On a décidé de fanfaronner sur les plateaux télé et d’exclure tous ceux qui avaient osé critiquer le mode de gestion. Comme à de nombreuses reprises, le football camerounais se retrouve à nouveau à la croisée des chemins. Et la violence du choc subi au Brésil a réveillé tout le monde. Le travail de réforme profonde, de restructuration, et de renouvellement qui a commencé par le rajeunissement complet de l’équipe et qui se poursuivra en vue de l’organisation de la coupe d’Afrique des nations 2019 ne peut faire que regretter encore plus qu’on ait attendu aussi longtemps. Mais à l’échelle d’une nation, quelques années, ça reste remédiable. Toutes les grandes victoires du Cameroun ayant été construites sur la grinta (Hemlè), on se doit d’être un peu plus attentifs à ceux qui manifestent une volonté inconditionnelle de servir la nation, plutôt que de courir après certains binationaux qui ne rêvent que de jouer en équipe de France. Le Cameroun ce n’est pas Fidji ou le Swaziland. C’est une grande nation de football.