Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 09:56

France:Un ex-ambassadeur interpellé avec 350 000 euros en liquide :: FRANCE

Boris Boillon:Camer.beBoris Boillon conseillait Nicolas Sarkozy à l'Elysée, avant de devenir ambassadeur de France en Irak puis en Tunisie.Il faisait partie de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy durant le précédent quinquennat. L'ancien ambassadeur Boris Boillon a été interpellé à Paris le 31 juillet, alors qu'il s'apprêtait à prendre un train pour Bruxelles, en possession de 350 000 euros et 40 000 dollars en liquide, révèle Mediapart vendredi 30 août.

Arrêté par des douaniers, Boris Boillon, qui se déplace ce jour-là sans papier d'identité et sans téléphone, nie d'abord transporter de l'argent. "Mais la fouille est concluante. Dans son sac, les douaniers découvrent des enveloppes contenant des billets de banque de 500 euros", rapporte Mediapart, qui précise avoir consulté le procès-verbal de l'arrestation. Or, le site internet rappelle que "la loi interdit le transfert dans un autre pays de l’Union européenne de sommes supérieures à 10 000 euros, sans déclaration préalable".

"J'ai été surpris et effrayé"

Durant son audition, Boris Boillon explique que ses bureaux sont installés à Paris, mais qu'il réside à Uccle, la banlieue huppée de Bruxelles. L'ancien diplomate, qui a créé sa propre entreprise de consulting après son éviction par François Hollande, ajoute que l'argent qu'il transporte doit servir à la création d'une filiale de sa société en Belgique.

"J'ai oublié mes documents d'identité en Belgique. Je suis venu ce matin à Paris, juste pour la journée parce que justement, je n’étais pas à l’aise avec cet argent, qui était stocké en partie dans mon bureau, et une autre partie dans une mallette qui était enterrée à côté de ma cave, et je voulais régulariser la chose au plus vite", se justifie encore Boris Boillon, selon un extrait du procès-verbal publié par Mediapart. Pourquoi, dans ce cas, avoir nié transporter de l'argent lorsque les douaniers le lui ont demandé ? "J'ai été surpris et effrayé, j'ai répondu par réflexe", explique-t-il.

Boris Boillon, 43 ans, a occupé jusqu'en 2009 les fonctions de conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Il a ensuite été nommé ambassadeur de France en Irak, où il a officié jusqu'en février 2011, avant de partir pour la Tunisie. Régulièrement présenté comme un "Sarko-boy", Boillon a été remercié par François Hollande en juillet 2012. Selon Mediapart, le service de police judiciaire de la Douane (SNDJ) a été saisi et une enquête a été ouverte. Objectif : déterminer l'origine exacte de ces 350 000 euros que transportait Boris Boillon le 31 juillet.

© Source : France TV Info
PDF
1
LOLYPOP(Tampa) UNITED STATES
1

lol

la france la douce et grande france l'un des pays les plus corrompu et corruptible au monde

entre l'argent du qatar et les allégences à israël...

un banal agent de sécurité (et espion à alger) qui se voit du jour au lendemain devenir ambassadeue sans le moindre diplome
que n'aurait-on pas entendu si il s'agissait d'un africain!

merci le petit nicolas

le pays des droits de l'homme juif, blanc et surtout gay (et oui ngadja f.)

la france 1er exportateur de guerre humanitaire alors que ses pauvres et ses chômeurs se comptent en dizaines de millions

Samedi 31 Août 2013 18:47:34
Pas encore enregistré ?
Enregistrez-vous

Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

Partager cet article
Repost0
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 20:23

Cameroun,Vie dans nos ministères:Les non-dits de l’enquête de l’ACDIC :: CAMEROON

Yaounde:Camer.bePour la deuxième phase d’évaluation de l’environnement de travail dans nos ministères, l’ACDIC (Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs) a commis les résultats de la phase 2 et c’est encore le MINADT qui a raflé la palme d’or. Mais loin d’avoir laissé certains responsables de ministères insensibles, cette évaluation a permis de constater beaucoup de bouleversement au niveau du classement final. Décryptage.

Alors que la gouvernance camerounaise enregistre chaque jour des scandales à n’en plus douter, voici arrivé une évaluation qui affiche encore le « je-m’en-foutisme » de nos dirigeants qui omettent parfois sciemment l’aspect salubrité pour consacrer leur colossal budget à des subterfuges pour détournement de deniers publics. Six mois après la première évaluation, l’ACDIC permet de constater que certains ministères conscients de l’intérêt de l’aspect propreté ont déployé des efforts dans ce sens, raison pour laquelle ils se voient aujourd’hui mieux classés. A l’instar du Mincommerce et du Mindcaf, ces deux départements ministériels enclin à la réception des critiques ont fait pour cette fois leur «toilette » avec des résultats à la clé ; deux bonds respectivement de 26 et 14 places.

Un concept innovateur

Né du constat du fait qu’un environnement de travail sale ne pourrait favoriser un bon rendement, en Octobre 2012 l’ACDIC lance une campagne baptisée « Ministères propres et accueillants ». Dans la procédure d’enquête 32 jeunes et 28 adultes dont 31 femmes et 29 hommes pour le respect du genre. Parmi ces derniers 20 étaient des paysans et 40 citadins triés dans tous les secteurs de la vie civile.

L’enquête pour la première année portera sur 29 ministères pour atteindre désormais 36.

Pour mieux élaborer le travail, 6 critères principaux et 49 sous critères ont été choisis. C’est ainsi que 2160 fiches seront mis à disposition pour les résultats connus aujourd’hui ; le visage hideux de nos édifices ministérielles. Cette saleté qui dénote en premier des comportements inertes de certains dirigeants est la résultante de la mal gouvernance tant décriée jusqu’ici.

Les résultats de l’enquête

Selon le rapport, les ministres les plus accessibles sont Gregoire Owona, Amba Salla Patrice et Dr Taïga. Ceux qui le sont le moins sont Edgar Abraham Alain Mebe Ngo’o, Pierre Moukoko Mbonjo et Henri Eyebe Ayissi. Pour Mebe Ngo’o, la multiplicité des révélations sur ses frasques et écarts de gestion ont fait en sorte de se renfermer sur lui-même avec le « fantôme » du feu Jules Koum Koum qui continu à hanter ses nuits jadis douces. Ce journaliste mort dans des conditions jusqu’ici non élucidées après un rendez-vous organisé par le Ministre porte à beaucoup de meurtre perpétré par le régime Biya sur le contre pouvoir mondiale (la presse). Dans la même voie, les ministres les plus propres sont Emmanuel René Sadi, Ama Tutu Muna et Abba Sadou. Pour le dernier, la simple observation de l’occupation d’une nouvelle bâtisse devrait mettre un bémol sur sa qualification au regard de l’enquête qui n’a duré que 6 mois. Attendons voir dans quelques années ce que ce ministère montrera avec une flopée de paperasse avenir suite à l’étude et le suivi des marchés car dans ce bâtiment pas grand endroit n’est prévu pour l’archivage ; véritable épine sous le pied des ministères jusqu’ici. Dans cette rubrique, les médiocres sont Cathérine Bakang Mbock, Louis Bapes Bapes et Alamine Ousmane Mey que l’on pourrait également qualifiés de « sales devant Dieu ».
Pour ce qui est des ministres les plus ouverts à la critique, Koung A Bessike Jacqueline rafle la palme d’or suivi de Robert Nkili et Laurent Serge Etoundi Ngoa. Alors que leurs homologues avec en tête Alamine Ousmane Mey, Catherine Bakang Mbock et Michel Ange Angouin déteste presque d’être critiqué.

Ceux des ministres si l’on pourrait dire « patriotes », qui prennent en considération les emblèmes de la République sont en pôle position le Dr Taïga suivi de Bello Bouba Maïgari et de Pierre Moukoko Mbonjo. Les mauvais exemples sont Laurent Esso, Youssouf Adjidja Alim et André Mama Fouda. Pour les emboiter le pas, ceux qui sont soucieux du patrimoine de l’Etat sont encore Koung Bessike Jacqueline suivi de Robert Nkili et d’Ama Tutu Muna. Ceux qui ne le sont pas : Nganou Djoumessi Emmanuel, Biyiti Bi Essam et Catherine Bakang Mbock.

Pour les visites, ceux des ministres qui sont le plus ouverts à la société civile sont Luc Magloire Mbarga Atangana, Zacharie Perevet et Grégoire Owona. Peut-être un résultat logique vu leurs porte- feuilles respectifs qui sont Commerce, Formation Professionnelle et Travail et Sécurité Sociale. Dans l’analyse, ces ministres ont beaucoup plus d’interlocuteurs « étrangers » qu’autre chose. Pour les médiocres on peu citer Laurent Esso, Basile Atangana Kouna et Edgar Alain Mebe Ngo’o. Dans la même lancée, les ministres qui sont ouverts aux usagers sont Robert Nkili (surnommé Mr Dialogue Social), Henri Eyebe Ayissi (traqueur de voleurs) et René Emmanuel Sadi (Champion du scellage d’églises illégales). Les mauvais exemples sont Emmanuel Bonde (vieille école), Madeleine Tchuinte et Ange Angouin Michel.

Enfin ceux des ministres qui sont soucieux du cadre de travail de leurs collaborateurs sont Bello Bouba Maïgari, Issa Tchiroma Bakary et Koung A Bessike Jacqueline. Les mauvais sont Bapes Bapes Louis, Alamine Ousmane Mey et Abena Ondoua née Obama Thérèse.

Auscultation

A l’observation, les magistrats qui sont au sein du gouvernement ne sont pas ouverts. N’aimant ni critique ni visites ni communication, c’est sans surprises que leurs ministères sombres dans l’inertie, la malgouvernance et la problématique. Pour les administrateurs civils, la particularité imprégnée dans leurs ministères est la propreté. Les autres catégories de ministres sont plus ouvertes à la population civile et aux collaborateurs qui semblent être le gage de leurs performances.

En définitive, le classement des ministres affiche ceci :
Meilleurs dans la gouvernance : Koung A Bessike Jacqueline (1ere), René Emmanuel Sadi (2e), Ama Tutu Muna (3e)
Mauvais dans la gestion globale : Laurent Esso (1er), Alamine Ousmane Mey (2e), Catherine Bakang Mbock (3e).

printer.png PDF
 
 
0
Pas encore enregistré ?
Enregistrez-vous

Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

 
© Camer.be 2005 - 2013 Camer.be
Partager cet article
Repost0
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 20:20

Cameroun : Les contours de la fermeture des églises dites du réveil :: CAMEROON

Cameroun : Les contours de la fermeture des églises dites du réveilRéligion, liberté du culte, le gouvernement camerounais répond aux allégations de la presse occidentale relatives aux mesures préfectorales fermant à Douala, Yaoundé et Bamenda, des lieux de cultes des églises dites de réveil. En cause, la citation par l’Agence France Presse, d’une source proche du ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, René Sadi. Lequel, estime que Le chef de l’Etat a instruit une mission d’assainissement visant la fermeture des Églises de réveil dans les grandes villes du Cameroun sus-mentionnées.

Et pourtant le Ministre de la Communication, il n’a jamais été question de fermeture discriminatoire, mais plutôt d’un simple retour à l’orthodoxie cher aux camerounais de tout bord. Contrairement aux allégations des médias occidentaux jugeant, la décision gouvernementale relative à la fermeture des églises pentecôtistes de mesure discriminatoire au grand dam des confessions n’étant pas acquise à la cause du régime de Yaoundé. Mieux, ne livrant pas leurs fidèles comme bétail électoral et de plus ayant attribué la paternité de ladite mesure au Président Paul Biya, la sortie du ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary démontre que le Cameroun reste un État laïc.

Respect de la loi

Pour le Mincom, cette vague de fermeture d’églises de réveil au Cameroun est du ressort des responsables des circonscriptions administratives à l’occurrence les sous-préfets. Qui plus est, le porte parole du gouvernement souligne qu’il ne s’agit point de fermeture définitive, mais de suspension. La fermeture relevant de la seule autorité du ministre en charge de  l’administration.

Pour le patron de la communication, cette fermeture temporaire de chapelles et autres lieux de cultes dans les trois villes du pays fait suite à l’absence d’existence légale et aux activités contraires à la loi et aux bonnes moeurs. Au total, la mesure des chefs de terre ainsi prise, siffle la fin de la tolérance administrative dont jouissaient ces églises dont le statut légal relève de loi de 1990 sur les associations religieuses. Et, c’est ce non respect des règles édictées par la loi de 1990 qui a suscité chez l’autorité administrative la décision de mettre un terme à leurs activités sous réserve qu’elles se mettent en règle . Aussi, il faut greffer aux mobiles de cette mesure gouvernementale les plaintes de nuisances diurnes et nocturnes, les drames familiaux, le proxénétisme entre autres.

A ce jour donc, seules 47 chapelles sont autorisées de culte et à l’observation, dans la seule ville de Yaoundé, près de 500 chapelles des églises dites du réveil évoluent dans l’illégalité.

PDF
 
 
0
Pas encore enregistré ?
Enregistrez-vous

Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

 
Partager cet article
Repost0
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 20:15

Cameroun,Ministère des Finances:Alamine Ousmane Mey met Hysacam à genou et « chasse » le DGA :: CAMEROON

Alamine Mey:Camer.beStupeur depuis des semaines déjà, des troubles frappent la société Hysacam au point de rendre la ville de Yaoundé « ville poubelle ». Les employés de la société Hysacam ayant décidé de grever devant plusieurs points du contrat non exécutés par les responsables de la société. Au centre de ce désordre un certain Alamine Ousmane Mey, Ministre des finances, qui refuserait catégoriquement de payer la dette de l’Etat auprès d’Hysacam au travers de la communauté urbaine de Yaoundé.

Après une réunion multipartite, des informations glanées çà et là avaient indiqué que le Ministre des Finances avait demandé à Hysacam de financer sur fonds propres son fonctionnement en attendant durant quelques jours que la situation se règle au niveau du trésor.  Aujourd’hui triste est de constater que déjà 6 mois se sont écoulés et rien n’a été fait pour régler le problème. A qui la faute ? Au Minfi avancent certains employés répercutant des informations de la « maison » qui font état de ce que le nouveau ministre Alamine Ousmane Mey pressentant le coup depuis des mois avait déclaré lors de cette fameuse réunion que l’Etat ne voulait plus passer par la communauté urbaine de Yaoundé pour payer les prestations d’Hysacam. Voulant payer directement, le Minfi pour cela mettra en branle toute la machine actuellement « inerte » de l’Etat et c’est le Ministère des marchés Publics qui s’est vu sollicité. Mais comme avec presque toutes les administrations actuellement ce Ministère (MINMAP) « balbutie » dans le traitement des dossiers, Hysacam n’a pas de beau jour devant elle. La population camerounaise devra donc s’attendre à un boycott général des agents Hysacam dans les prochains jours.

La crise s’installe

A ce jour le Directeur General Adjoint devant des pressions énormes a décidé de démissionné, laissant le Directeur General actuel, Ngapanou Tapamo, avec ce « bébé chaud ». Afin de palier à cette difficulté, ce dernier vient de demander à la Banque dans laquelle ses employés touchent régulièrement de faire des avances de soldes ou des crédits ; résultats des courses certains employés viennent de percevoir deux mois et certains un mois de salaire pour essayé de joindre les deux bouts. Qui va payer la note ?

Au regard de la situation, se sont ces mêmes employés qui rembourseront tous ses intérêts. Avec des salaires de « catéchistes » qui viennent certes d’être revalorisés car étant quittés de 28 000 Fcfa/mois pour plafonner à 42 000 Fcfa/mois pour le plus bas, qu’adviendra-t-il s’il faut rembourser des intérêts chaque mois à la banque ? Le chaos ou des grèves à répétitions seront certainement le quotidien des ménages devant ces éboueurs « récalcitrants ».

Au Sénégal, l’on se rappelle que les éboueurs de ce pays pour revendiquer une hausse conséquente de salaire avait seulement fait un bras de fer d’avec l’Etat de 2 semaines, mettant à mal tout le pays. Au finish, leurs salaires avaient été triplés ajouté à plusieurs autres avantages sociaux à ce jour. 

Qui est HYSACAM ?

Hysacam de sa dénomination Hygiène et Salubrité du Cameroun est une entreprise camerounaise avec certains actionnaires étrangers. Avec un capital qui vient d’être augmenté à ce jour à 5 milliards, elle a été créée en 1969 à Douala et a y logé son siège social. C’est par ailleurs dans cette ville qu’elle débutera ses activités dans des « balbutiements » de début d’exercice.

C’est en 1979, qu’elle décide d’élargir son « horizon » en ouvrant une agence à Yaoundé et signe son premier contrat avec la Communauté urbaine de Yaoundé. En 1987 l’application de la loi N°87/015 du 15 juillet 1987, votée des années auparavant, est faite ; celle-ci qui redéfinissait le cade légal des communautés urbaines en adjoignant l’hygiène et la salubrité à celles-ci réduira les parts de marché d’Hysacam.

A cette époque, il sera mis sur pied par l’Etat le Programme de Solidarité d’Urgence et naitront des associations telles que « les volontaires de Mvog-ada », etc. qui se spécialisaient, en partenariat avec les communautés et communes, à faire l’hygiène et l’assainissement dans les villes. Hysacam se voit ainsi fragilisé et arrêtera ses prestations en 1991.
Devant l’incapacité de l’Etat à gérer l’aspect des déchets ménagers et devant de nombreux scandales financiers résultant de celle-ci, Hysacam en 1998 est rappelé à la rescousse.

Depuis 1998, l’entreprise toujours aux mains de certains actionnaires camerounais et étrangers a signé des contrats avec certaines communautés et communes du Cameroun pour des prestations de collecte et gestion des déchets ménagers. 
6 ans plus tard, la loi N°2004/018 du 22 juillet 2004 portant règles applicables pour les communes et communautés dans la répartition des compétences dans la gestion des déchets ménagers vient permettre aux communes urbaines de négocier des  grés à gré avec la société d’hygiène et salubrité.

Hysacam contrairement à des déclarations de capital de 5 milliards a à ce jour un contrat de partenariat avec la CUY (Communauté Urbaine de Yaoundé) évalué à 6 milliards soit 80% payés par l’Etat et 20% par la CUY. Voilà donc où le bas blesse car le MINFI actuel, Alamine Ousmane Mey, voudrait bien connaitre comment est exactement géré cet argent alloué à cette entreprise lorsqu’on sait que des taxes doivent être appliquées.

Une manne sous-exploitée

Devant son incapacité à remplir certaines obligations sociales, l’Etat a fini par faire la concession selon laquelle la Société d’hygiène et Salubrité devait collecter des ordures et revendre à l’Etat du Cameroun à hauteur de 22 000 Fcfa/Tonne.
Hysacam installé au Cameroun depuis de longues années, avait d’abord en 1988 abandonné ses activités dans la ville de Yaoundé pour élire domicile à Douala. La capitale camerounaise avait alors revêtu jusqu’en 1995, date de retour de celle-ci, des habits de « saleté ». Entre ses deux intervalles, la recrudescence de certaines maladies hydriques, du paludisme, etc. résultant des immondices qui jonchaient nos rues avaient permis de faire comprendre aux autorités qu’il était impératif de remettre l’accent sur la collecte d’ordures.

De retour à Yaoundé et installer dans plusieurs autres villes aujourd’hui, Hysacam se fait beaucoup d’argent sur le dos de l’Etat certes, mais celui-ci en retour n’a mis aucun mécanisme pour revaloriser ses déchets.

Pour mieux comprendre, prenons l’exemple de la ville de Yaoundé. Sur une population estimée à 2 500 000 personnes (d’après les statistiques du BUCREP), les études disponibles actuellement font état de ce qu’un habitant consomme en moyenne  0,08 Kg/jour de déchet. Ce qui donne un total de 200 000 kg/jour pour la population de Yaoundé. Multiplié par 30 jours, nous avons un total de 6 000 000 Tonnes/mois de déchets produits par la population de Yaoundé seulement.

Le gain d’Hysacam est tout simple à calculer. En regardant son contrat avec la ville de Yaoundé actuellement, soit 22 000 Fcfa/tonne d’ordures, la société Hysacam perçoit au travers de ses prestations de collecte d’ordures la rondelette somme de 132 000 000 000 Fcfa/Mois (cent trente deux milliards de Fcfa).
 
Loin de ses 5 milliards de capital social qu’elle vient d’augmenter après son récent conseil d’administration et qu’elle a brandi à bout de bras à la face du monde pour justifier sa suffocation devant les factures impayées du gouvernement, HYSACAM semble tromper tout le monde. Cette société qui depuis des années a semblé jouer le jeu des déclarations mensongères de revenus, comme si le reliquat était utilisé à des fins obscures, déclare qu’elle est dos au mur sans compter sur la justesse du gouvernement camerounais en matière d’informations sûres. 

D’autres sources (Organisations à base communautaire) actives dans la pré-collecte d’ordures ménagers affirment, statistiques à l’appui qu’Hysacam ne collecte que 40% voire 50% au trop d’ordures ménagers sur le terrain. Eux vont pré-collecter à des endroits impossibles d’accès aux agents d’Hysacam pour revenir les reverser dans les bacs poubelles installés un peu partout. Aujourd’hui, ses organisations qui à n’en point douter participe valablement au tonnage de cette société voudraient la prise en compte de cette participation par une contribution pérenne de la part de la société Hysacam, seule contractuel de l’Etat, pour continuer à développer leurs activités. La bataille ne fait que commencer ! A suivre.

© Camer.be : Yannick Ebosse
printer.png PDF
 
 
1
LEPETROLIER
1

voilà ce qu on appelle journaliste. article parfait! bien écris. le lecteur a toutes les infos qu il souhaite avoir.
merci

Samedi 31 Août 2013 16:20:19
Pas encore enregistré ?
Enregistrez-vous

Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

© Camer.be 2005 - 2013
Partager cet article
Repost0
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 20:15

Cameroun,Ministère des Finances:Alamine Ousmane Mey met Hysacam à genou et « chasse » le DGA :: CAMEROON

Alamine Mey:Camer.beStupeur depuis des semaines déjà, des troubles frappent la société Hysacam au point de rendre la ville de Yaoundé « ville poubelle ». Les employés de la société Hysacam ayant décidé de grever devant plusieurs points du contrat non exécutés par les responsables de la société. Au centre de ce désordre un certain Alamine Ousmane Mey, Ministre des finances, qui refuserait catégoriquement de payer la dette de l’Etat auprès d’Hysacam au travers de la communauté urbaine de Yaoundé.

Après une réunion multipartite, des informations glanées çà et là avaient indiqué que le Ministre des Finances avait demandé à Hysacam de financer sur fonds propres son fonctionnement en attendant durant quelques jours que la situation se règle au niveau du trésor.  Aujourd’hui triste est de constater que déjà 6 mois se sont écoulés et rien n’a été fait pour régler le problème. A qui la faute ? Au Minfi avancent certains employés répercutant des informations de la « maison » qui font état de ce que le nouveau ministre Alamine Ousmane Mey pressentant le coup depuis des mois avait déclaré lors de cette fameuse réunion que l’Etat ne voulait plus passer par la communauté urbaine de Yaoundé pour payer les prestations d’Hysacam. Voulant payer directement, le Minfi pour cela mettra en branle toute la machine actuellement « inerte » de l’Etat et c’est le Ministère des marchés Publics qui s’est vu sollicité. Mais comme avec presque toutes les administrations actuellement ce Ministère (MINMAP) « balbutie » dans le traitement des dossiers, Hysacam n’a pas de beau jour devant elle. La population camerounaise devra donc s’attendre à un boycott général des agents Hysacam dans les prochains jours.

La crise s’installe

A ce jour le Directeur General Adjoint devant des pressions énormes a décidé de démissionné, laissant le Directeur General actuel, Ngapanou Tapamo, avec ce « bébé chaud ». Afin de palier à cette difficulté, ce dernier vient de demander à la Banque dans laquelle ses employés touchent régulièrement de faire des avances de soldes ou des crédits ; résultats des courses certains employés viennent de percevoir deux mois et certains un mois de salaire pour essayé de joindre les deux bouts. Qui va payer la note ?

Au regard de la situation, se sont ces mêmes employés qui rembourseront tous ses intérêts. Avec des salaires de « catéchistes » qui viennent certes d’être revalorisés car étant quittés de 28 000 Fcfa/mois pour plafonner à 42 000 Fcfa/mois pour le plus bas, qu’adviendra-t-il s’il faut rembourser des intérêts chaque mois à la banque ? Le chaos ou des grèves à répétitions seront certainement le quotidien des ménages devant ces éboueurs « récalcitrants ».

Au Sénégal, l’on se rappelle que les éboueurs de ce pays pour revendiquer une hausse conséquente de salaire avait seulement fait un bras de fer d’avec l’Etat de 2 semaines, mettant à mal tout le pays. Au finish, leurs salaires avaient été triplés ajouté à plusieurs autres avantages sociaux à ce jour. 

Qui est HYSACAM ?

Hysacam de sa dénomination Hygiène et Salubrité du Cameroun est une entreprise camerounaise avec certains actionnaires étrangers. Avec un capital qui vient d’être augmenté à ce jour à 5 milliards, elle a été créée en 1969 à Douala et a y logé son siège social. C’est par ailleurs dans cette ville qu’elle débutera ses activités dans des « balbutiements » de début d’exercice.

C’est en 1979, qu’elle décide d’élargir son « horizon » en ouvrant une agence à Yaoundé et signe son premier contrat avec la Communauté urbaine de Yaoundé. En 1987 l’application de la loi N°87/015 du 15 juillet 1987, votée des années auparavant, est faite ; celle-ci qui redéfinissait le cade légal des communautés urbaines en adjoignant l’hygiène et la salubrité à celles-ci réduira les parts de marché d’Hysacam.

A cette époque, il sera mis sur pied par l’Etat le Programme de Solidarité d’Urgence et naitront des associations telles que « les volontaires de Mvog-ada », etc. qui se spécialisaient, en partenariat avec les communautés et communes, à faire l’hygiène et l’assainissement dans les villes. Hysacam se voit ainsi fragilisé et arrêtera ses prestations en 1991.
Devant l’incapacité de l’Etat à gérer l’aspect des déchets ménagers et devant de nombreux scandales financiers résultant de celle-ci, Hysacam en 1998 est rappelé à la rescousse.

Depuis 1998, l’entreprise toujours aux mains de certains actionnaires camerounais et étrangers a signé des contrats avec certaines communautés et communes du Cameroun pour des prestations de collecte et gestion des déchets ménagers. 
6 ans plus tard, la loi N°2004/018 du 22 juillet 2004 portant règles applicables pour les communes et communautés dans la répartition des compétences dans la gestion des déchets ménagers vient permettre aux communes urbaines de négocier des  grés à gré avec la société d’hygiène et salubrité.

Hysacam contrairement à des déclarations de capital de 5 milliards a à ce jour un contrat de partenariat avec la CUY (Communauté Urbaine de Yaoundé) évalué à 6 milliards soit 80% payés par l’Etat et 20% par la CUY. Voilà donc où le bas blesse car le MINFI actuel, Alamine Ousmane Mey, voudrait bien connaitre comment est exactement géré cet argent alloué à cette entreprise lorsqu’on sait que des taxes doivent être appliquées.

Une manne sous-exploitée

Devant son incapacité à remplir certaines obligations sociales, l’Etat a fini par faire la concession selon laquelle la Société d’hygiène et Salubrité devait collecter des ordures et revendre à l’Etat du Cameroun à hauteur de 22 000 Fcfa/Tonne.
Hysacam installé au Cameroun depuis de longues années, avait d’abord en 1988 abandonné ses activités dans la ville de Yaoundé pour élire domicile à Douala. La capitale camerounaise avait alors revêtu jusqu’en 1995, date de retour de celle-ci, des habits de « saleté ». Entre ses deux intervalles, la recrudescence de certaines maladies hydriques, du paludisme, etc. résultant des immondices qui jonchaient nos rues avaient permis de faire comprendre aux autorités qu’il était impératif de remettre l’accent sur la collecte d’ordures.

De retour à Yaoundé et installer dans plusieurs autres villes aujourd’hui, Hysacam se fait beaucoup d’argent sur le dos de l’Etat certes, mais celui-ci en retour n’a mis aucun mécanisme pour revaloriser ses déchets.

Pour mieux comprendre, prenons l’exemple de la ville de Yaoundé. Sur une population estimée à 2 500 000 personnes (d’après les statistiques du BUCREP), les études disponibles actuellement font état de ce qu’un habitant consomme en moyenne  0,08 Kg/jour de déchet. Ce qui donne un total de 200 000 kg/jour pour la population de Yaoundé. Multiplié par 30 jours, nous avons un total de 6 000 000 Tonnes/mois de déchets produits par la population de Yaoundé seulement.

Le gain d’Hysacam est tout simple à calculer. En regardant son contrat avec la ville de Yaoundé actuellement, soit 22 000 Fcfa/tonne d’ordures, la société Hysacam perçoit au travers de ses prestations de collecte d’ordures la rondelette somme de 132 000 000 000 Fcfa/Mois (cent trente deux milliards de Fcfa).
 
Loin de ses 5 milliards de capital social qu’elle vient d’augmenter après son récent conseil d’administration et qu’elle a brandi à bout de bras à la face du monde pour justifier sa suffocation devant les factures impayées du gouvernement, HYSACAM semble tromper tout le monde. Cette société qui depuis des années a semblé jouer le jeu des déclarations mensongères de revenus, comme si le reliquat était utilisé à des fins obscures, déclare qu’elle est dos au mur sans compter sur la justesse du gouvernement camerounais en matière d’informations sûres. 

D’autres sources (Organisations à base communautaire) actives dans la pré-collecte d’ordures ménagers affirment, statistiques à l’appui qu’Hysacam ne collecte que 40% voire 50% au trop d’ordures ménagers sur le terrain. Eux vont pré-collecter à des endroits impossibles d’accès aux agents d’Hysacam pour revenir les reverser dans les bacs poubelles installés un peu partout. Aujourd’hui, ses organisations qui à n’en point douter participe valablement au tonnage de cette société voudraient la prise en compte de cette participation par une contribution pérenne de la part de la société Hysacam, seule contractuel de l’Etat, pour continuer à développer leurs activités. La bataille ne fait que commencer ! A suivre.

© Camer.be : Yannick Ebosse
printer.png PDF
 
 
1
LEPETROLIER
1

voilà ce qu on appelle journaliste. article parfait! bien écris. le lecteur a toutes les infos qu il souhaite avoir.
merci

Samedi 31 Août 2013 16:20:19
Pas encore enregistré ?
Enregistrez-vous

Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

© Camer.be 2005 - 2013
Partager cet article
Repost0
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 20:10

Après plus d’une décennie d’absence Guinness Cameroun S.A est de retour dans l’une des plus grande courses d’endurance du monde: La course de l’Espoir.

 Guinness® Mount Cameroon Race of Hope : tel est le vocable qui désignera désormais cette compétition mythique au coté de laquelle Guinness® se tiendra pour faire vivre aux amoureux de sport et de ses valeurs une expérience unique

Guinness® soutient l’aventure vers les cîmes du Chars des dieux et apportera désormais à cette grande compétition afin d’en faire le plus grand rendez-vous annuel  sportif et culturel du Cameroun.

Le Guinness® Mount Cameroon Race of Hope 2014 se distinguera par des innovations sans précédent qui contribueront à rendre encore plus unique le mythique défi de l’ascension du Mont Cameroun!

 

Historique:

 La première édition de l’ascension du Mont Cameroun a été organisée en 1973 sous l'impulsion de Guinness Cameroun SA. Elle a ensuite été baptisée "Guinness Rise of the Mont Cameroun» et a été uniquement réservé aux hommes. Cette première édition fut remportée par le Camerounais Jean Ekama en 5h47mn. Suite au succès et aux multiples répercussions générées, il fut décidé d’en faire un événement annuel qui a gagné en notoriété et a fini par attirer des participants venus des quatre coins du monde. Le premier vainqueur de ce nouveau challenge fut le britannique Walter Stifter (4h37 '00) en 1976.

 

Caractéristiques:

C’est une course mixte, qui propose aux concurrents de parcourir une distance d’une quarantaine de kilomètres avec notamment l’ascension du Mont Cameroun, baptisé, Char des Dieux par le navigateur carthaginois Hannon. La course de l’espoir c’est également un ensemble d’activités culturelles, sportives pour le plaisir des sportifs et des populations nationales et internationales rassemblées pour le spectacle.

 

 

4

La course de l’espoir:

Partager cet article
Repost0
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 20:03

Cameroun,Flash back sur la procédure de concession: Ce qu'il faut connaître avant tout investissement foncier :: CAMEROON

Le Droit:Camer.beBonjour.Prière de bien vouloir me donner certains renseignements que voici: Pour un terrain acheté à PK 43 juste après la Dibamba, et situé à près de 2 km de l'axe lourd Douala - Yaoundé où est ce que je dois m'adresser si je veux titrer ce terrain d'une superficie de 2 hectares et à utiliser comme une plantation ? Lors de l’achat, comment dois-je procéder pour savoir si ce terrain n'a jamais été titré? Quels sont les documents à demander à la vendeuse?

LA REPONSE DU CABINET

Cet espace que vos voulez solliciter relève, je le présume, du domaine national de deuxième catégorie, c’est à dire celui qui est constitué de terres libres de toute occupation effective. Si vous voulez le savoir, allez-vous informer auprès du conservateur du Département du Wouri qui va vous renseigner sur le statut juridique de ce terrain. Si c’est avéré que c’est le domaine national, C’est la procédure de concession qui est appropriée. Par cette procédure l’Etat autorise toute personne qui le désire et qui a un projet de développement à réaliser, sur un espace donné du domaine national de deuxième catégorie.

Le dossier

Vous produisez une demande en trois exemplaires sur des formulaires spéciaux. Vous y joignez la photocopie de la carte nationale d’identité, le croquis du terrain en quatre exemplaires, le programme de mise en valeur faisant ressortir les étapes de sa réalisation, un devis descriptif et estimatif des travaux à réaliser. Ce dossier est déposé auprès du chef de service départemental des domaines du Wouri contre récépissé.

Procédure d’attribution

Sur convocation du préfet saisi par le chef de service départemental des domaines, qui a reçu votre dossier, la commission consultative descend sur le terrain et transmet au Ministre des Domaines un

procès verbal avec avis motivé sur le statut juridique du terrain et le faisabilité du projet sur cette parcelle.

L’Etat vous l’accordera pour cinq ans d’abord, période pendant laquelle vous êtes tenu de réaliser le projet selon le cahier des charges signé par le préfet. Au bout des cinq ans, l’administration constate la mise en valeur ou non selon les clauses du cahier des charges. Au vu du procès verbal de constat par la commission consultative, le préfet propose soit la prorogation de la durée de la concession provisoire, soit vous demande de quitter les lieux pour non respect des clauses.

Si en revanche la commission constate que vous avez respecté les clauses, le préfet propose la concession définitive comme vous êtes de nationalité camerounaise. Vous payez au trésor public un franc au mètre carré.

C’est la concession définitive qui vous donne droit au titre foncier. Cette procédure n’est pas incompatible avec les démarches que vous entreprenez auprès de celle que vous appelez la « vendeuse »

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

Décret n°76/165 du 27 Avril 1976 fixant les conditions d’obtention du titre foncier, modifié et complété par le décret n°2005/481 du 16 Décembre 2005.

Notes de la rédaction de Camer.be

Pour vos Conseils sur les procédures et formalités diverses au Cameroun, vous pouvez prendre attache avec nous à seumo@hotmail.com ou webmaster@camer.be  ou mieux encore à: info@atangana-eteme-emeran.com                           
Site web: http://atangana-eteme-emeran.com  . Nos consultations sont GRATUITES

PDF
0
Pas encore enregistré ?
Enregistrez-vous

Chers intervenants,
Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique.
Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données.

Partager cet article
Repost0
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 19:58
Cameroun - AFFAIRE APM : La responsabilité de Meva’a M’Eboutou engagée :: CAMEROON Cameroun - AFFAIRE APM : La responsabilité de Meva’a M’Eboutou engagéeD’après les avocats de l’ex-secrétaire général de la présidence, Jean Marie Atangana Mebara, c’est à l’ancien ministre des Finances qu’il revient de s’expliquer sur le trop perçu de 1.4 milliards dont son client est accusé du détournement. Détruire les uns après les autres ce que la défense a appelé elle même des « affabulations poussées au vice », des « demi-vérités », des « mensonges » et des « contradictions ». C’est ainsi que la défense de l’ex-secrétaire général de la présidence de la République entendait donner de la réplique aux réquisitions du ministère public et aux observations de la partie civile (avocat de l’Etat du Cameroun). C’était ce lundi 26 août au tribunal criminel spécial, à Yaoundé. Me Assira Engoute a demandé l’acquittement pur et simple de son client, Jean Marie Atangana Mebara, sur la base des faits qu’il a mis près de 8h de temps à exposer. S’agissant du chef d’accusation du détournement du trop perçu d’environ 1.4 milliards de Fcfa qui est reproché à Atangana Mebara et à Inoni Ephraïm, Me Assira a indiqué que le 30 juin 2003, Atangana Mebara, sur ordre du chef de l’Etat, a instruit au directeur général de la société nationale des hydrocarbures (Snh), le déblocage d’environ 4 milliards de Fcfa pour le règlement partiel des loyers dus par la défunte compagnie aérienne Cameroon Airlines (Camair) au loueur d’avion Ansett. Le payement a été confirmé le lendemain, 1er juillet 2003, par la Snh. « MEVA’A M’EBOUTOU DOIT S’EXPLIQUER » Le même jour, le ministre des Finances de l’époque, Michel Meva’a M’Eboutou et pour la même cause, écrit à la Snh pour exiger d’elle le déblocage de plus de 3 milliards de Fcfa. Le trop perçu dont parle l’accusation a été déduit de ces deux virements cumulés. Mais pour Me Assira, c’est à Meva’a M’Eboutou qu’on doit exiger des comptes sur le trop perçu qui, selon lui, réside dans le virement des 3 milliards de Fcfa qu’il a exigé. Il s’est d’ailleurs demandé pourquoi l’accusation n’a pas appelé l’ancien Minfi à la barre comme son témoin. Par ailleurs, a-t-il expliqué, le terme « trop perçu », qui d’après lui ne pourrait en aucun cas être assimilé à un détournement de fonds public, ne relève pas du langage pénal mais d’une procédure civile. Selon la défense de Mebara, tant d’après ce qui ressort de l’exposé des responsables de cette société, lors de la réunion du 28 juin 2003 à la présidence, que des comptes de la Camair certifié par son commissaire au compte, Price Water House, la dette de la défunte Camair vis-à-vis de la société Ansett à cette période oscillait entre 10 et 13 millions de dollars US (soit environ 4 à 6 milliards de Fcfa). « LE PM AVAIT AUTORISÉ LE MARCHÉ DE GRÉ À GRÉ » S’agissant du détournement de 287 millions de Fcfa (fait reproché a Mebara, Inoni Ephraïm et Otélé Essomba), cette somme représente le montant du marché d’audit des contrats de location d’avion passé à la société anglaise Assets Portfolio Management (Apm), dont Otélé Essomba était le représentant au Cameroun et Inoni Ephraïm le Pca. En effet, selon l’accusation, c’est la Présidence de la République, dont l’ancien Sg/Pr Atangana Mebara, qui, par un message porté du 29 janvier 2003, avait imposé ce marché au ministère des Transports pour signature non sans soutenir que ce marché de gré à gré avait violé la réglementation en matière de marché public. Mais Me Assira a expliqué la genèse de ce contrat. D’après l’avocat de Mebara, tout est parti d’uneréunion présidée par Mebara le 3 décembre 2002 sur la situation de crise que traversait la Camair et qui menaçait sa survie. Les recommandations de cette réunion ont été transmises aux services du premier Ministre 6 jours plus tard. Le 3 janvier 2003, le marché de gré à gré a été autorisé par le Premier Ministre (comme l’exige la loi) et le ministre des Transports a entrepris des négociations avec Apm lesquelles ont abouti à la signature du contrat entre Apm et le Ministère des Transports le 30 janvier 2003. Fort de cette plaidoirie déroulée avec des documents à l’appui, Me Assira s’est retourné vers les membres de la collégialité pour leur dire : « il n y a rien qu’on puisse vous promettre qui dépasse votre serment…n’ayez pas peur ! ». Comme pour les inviter à rendre un verdict juste et de se soustraire de toute pression politicienne. Il a pris comme exemple le président du tribunal de grande instance de Yaoundé, Gilbert Schlick qui, en mai 2012, avait décidé d’acquitter Atangana Mebara dans une autre affaire. © Le Soir : Michel Biem Tong Paru le Vendredi 30 Août 2013 12:01:59 Lu : 892 fois [Imprimez] PDF 1 Réagissez à cet article 0 Pas encore enregistré ? Enregistrez-vous Chers intervenants, Depuis quelques temps, les débats sont devenus houleux dans les réactions sur votre site Internet Camer.be. Si votre site se veut un lieu de débats, cet espace n’est pas, et ne sera jamais, la tribune des injures à caractères tribales,racistes, antisémites et même des injures personnelles entre certains lecteurs qui se connaissent aussi bien de façon épistolaire que physique. Nous traquerons désormais des réactions comportant des injures et, à chaque réaction malveillante, nous n'hésiterons pas à bannir définitivement et sans recours les auteurs tout en les excluant sans réserve de notre base de données. Tous les champs précédés par * sont obligatoires. 1000 caractères maximum * Email * Mot de passe * Commentaire camnews24 en live Cameroun réclame réclame Camer-sport.be Cameroun: Les clubs ne payent pas les joueurs Cameroun: Les clubs ne payent pas les joueurs Devenez rédacteur Devenez rédacteur sur Camer.be Partenaires CAMEROUN::SOCIETE Cameroun - Veuve Françoise Mfédé : " ma belle famille veut me tuer pour l´argent des obsèques "1. Cameroun - Veuve Françoise Mfédé : " ma belle famille veut me tuer pour l´argent des obsèques " ... » Cameroun,Ekounou: pour une promesse de voyage en occident, elle sacrifie son fils de quatre ans.2. Cameroun,Ekounou: pour une promesse de voyage en occident, elle sacrifie son fils de quatre ans. ... » Cameroun : Une fillette de 10 ans meurt intoxiquée Bafou 3. Cameroun : Une fillette de 10 ans meurt intoxiquée Bafou ... » Cameroun - AFFAIRE APM : La responsabilité de Meva’a M’Eboutou engagée4. Cameroun - AFFAIRE APM : La responsabilité de Meva’a M’Eboutou engagée ... » Cameroun-USA,Affaire BBJ-2:La justice américaine abandonne les charges contre Paul Biya5. Cameroun-USA,Affaire BBJ-2:La justice américaine abandonne les charges contre Paul Biya ... » POINT DU DROIT Cameroun, Le changement de nom : procédures et conditions Le Droit:Camer.be débat Canada - Cameroun : L’hilarant des frasques de Paul Biya...Voyage privé avec une suite offiicielle ,qui paye la note? Canada - Cameroun : L’hilarant des frasques de Paul Biya...Voyage privé avec une suite offiicielle ,qui paye la note? réclame partenaires CAMEROUN :: les plus lus :: SOCIETE Cameroun : Yves Michel Fotso se tire une balle dans la tête1. Cameroun : Yves Michel Fotso se tire une balle dans la tête ... » Hits [ 68253 ] Cameroun, Georges Gilbert Baongla: «Je suis le fils aîné de Paul Biya - Et Jeanne Irène Biya fut ma mère adoptive»2. Cameroun, Georges Gilbert Baongla: «Je suis le fils aîné de Paul Biya - Et Jeanne Irène Biya fut ma mère adoptive» ... » Hits [ 54012 ] la météo brèves d'afrique CENTRAFRIQUE : Anicet-Georges Dologuélé BENIN : Nasser Yayi COTE D'IVOIRE : Jean-Jacques Bitty BENIN : Joseph Djogbenou TOGO : Pascal Bodjona TCHAD : Les fils d'Ibni entendus à Paris COTE D'IVOIRE : Ces familles qui règnent à Abidjan BURKINA FASO : La justice met Bolloré sous tension NIGER : Le russe ZBS prend l'eau à Kandadji NIGER : Washington cadeaute l'armée CAMEROUN : Paris freine-t-il le dossier Eyoum ? CONGO-B : Forbes : un forum entre amis (de Sassou) GABON : Accrombessi, le gourou à renverser ! GABON : Aphone, l'opposition s'affiche en "Une" CONGO-B : Omar est mort, vive le parrain Sassou ! AFRIQUE : Banque mondiale BURKINA FASO : ICG AFRIQUE : CEPS AFRIQUE : CIAN CONGO-B : DIEUDONNÉ STÉPHANE AWELLE-ODINGOU (Safricas) COTE D'IVOIRE : HASSAN HYJAZI (SNPC) COTE D'IVOIRE : MAMADOU KONATÉ nous écrit... et il a tort COTE D'IVOIRE : SGBCI change de tête COTE D'IVOIRE : Le Wafou change de propriétaire à Abidjan BURKINA FASO : Liza transport décolle à Ouagadougou COTE D'IVOIRE : SN Chocodi en règlement préventif SENEGAL : BNP Paribas gèle un compte d'Abdoulaye Wade MALI : Wassoul'Or sponsorise "IBK" au Mali COTE D'IVOIRE : LR Group cadeauté à Abidjan AFRIQUE : Journalistes en quête d'influence COTE D'IVOIRE : Insiders : La Lettre du Continent enquête sur Hamed Bakayoko AFRIQUE : Ghislaine Dupont, nouvelle conseillère éditoriale à RFI AFRIQUE : De Bournonville accueille l'université des CCE Afrique COTE D'IVOIRE : Guilhou en mission avec Soro COTE D'IVOIRE : Serre, le "nettoyeur" de la Lagune CAMEROUN : Robichon prend ses quartiers d'été à Yaoundé AFRIQUE : Pascal Cherki s'inquiète de l'aide française à l'éducation CENTRAFRIQUE : Jean-Christophe Mitterrand soigne ses réseaux à Bangui CONGO-B : Rentrée judiciaire à Brazza AFRIQUE DE L'OUEST : Fausse rumeur dans les couloirs de la BCEAO CENTRAFRIQUE : François Bozizé en France GUINEE EQUATORIALE : Teodorin globe-trotter BENIN : Explications à la béninoise CONGO-B : Chantier à l'arrêt à Oyo BENIN : Djotodia fait pression sur Boni Yayi COTE D'IVOIRE : ADO veut sa chaîne TV COTE D'IVOIRE : Travaux présidentiels à Assinie CAMEROUN : Eboutou à la manoeuvre MALI : Présidentielle : Voodoo prévoit un second tour IBK - Cissé COTE D'IVOIRE : Les miniers obtiennent la tête de Toungara réclame © Camer.be 2005 - 2013 Camer.be Webmastered by Jean Pierre Bouneck for CAMER GROUP
Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:31

LAGOS, Nigeria 28 août 2013/African Press Organization (APO)/ — L’initiative Power Africa, soutenue par les États-Unis et initiée par le président Barack Obama, d’une valeur de 7 milliards USD, a reçu un énorme coup de pouce avec l’annonce que le financement intégral de 300 millions USD a été complété pour l’acquisition de la centrale électrique d’Ughelli dans l’État du Delta, au Nigeria, par Transcorp Plc, le conglomérat coté en bourse géré par la société Heirs Holdings (http://www.heirsholdings.com) de Tony Elumelu, société d’investissement par actions panafricaine qui est le principal actionnaire de Transcorp.

Logo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Photo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

Le mois dernier, Heirs Holdings s’est engagée à verser 2,5 milliards USD à l’initiative Power Africa, un partenariat à multiples parties prenantes entre le gouvernement des États-Unis et sept pays d’Afrique subsaharienne, dont le Nigeria ; et plus tôt cette année, Transcorp a signé un accord de coopération avec General Electric (GE) pour le développement du secteur de l’électricité au Nigeria.

Transcorp Ughelli Power Limited (TUPL) a annoncé la semaine dernière le versement de 225 millions USD au Bureau of Public Enterprise (BPE) du Nigeria, soit 75 % du solde du cours d’achat totalisant 300 millions USD pour la centrale d’une capacité de 1 000 mégawatts. TUPL a versé un dépôt initial de 75 millions USD (25 %) pour la centrale en février dernier.

TUPL, dont la société américaine Symbion Power est un investisseur privé dans le cadre du projet, projette d’accroître la production d’électricité de 300 MW à plus de 1 070 MW au cours des cinq prochaines années.

United Bank for Africa Plc (UBA) et Africa Finance Corporation (AFC) en tant que co-arrangeurs, et First City Monument Bank Plc (FCMB) et Fidelity Bank en tant que co-financiers ont fourni la facilité de financement de la dette pour l’acquisition de la centrale, qui est l’une des six sociétés de production d’électricité dégroupées dans le cadre de la privatisation de Power Holding Company of Nigeria (PHCN).

À propos de la finalisation de l’acquisition, M. Elumelu, président de Heirs Holdings et de Transcorp, a déclaré : « Il s’agit d’une avancée majeure, qui revêt une importance considérable pour le Nigeria, la région et l’administration Obama, car elle représente un progrès positif dans la réalisation de Power Africa. Nous nous engageons à développer efficacement le secteur de l’électricité au Nigeria pour répondre aux demandes de notre économie en plein essor et améliorer le niveau de vie de tous les Nigérians. »

L’initiative Power Africa menée par le président des États-Unis, Barack Obama, est un partenariat à multiples parties prenantes entre le gouvernement des États-Unis, six (6) autres pays d’Afrique subsaharienne et le secteur privé. L’objectif commun de cette initiative est d’accélérer l’investissement dans le secteur de l’électricité en Afrique au cours des cinq prochaines années.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Heirs Holdings.

Contact :

Moky Makura

Heirs Holdings

E-mail : moky.makura@heirsholdings.com

Téléphone : +234-1-277-4641

À propos de Heirs Holdings

Heirs Holdings est une société d’investissement par actions panafricaine dont la mission consiste à stimuler le développement de l’Afrique. Nous sommes des investisseurs actifs à long terme spécialisés dans le développement et les redressements d’entreprises. Nous visons à transformer les sociétés dans lesquelles nous investissons et à en faire des sociétés qui durent. Nous investissons en Afrique pour créer de la valeur pour nos actionnaires et partenaires, et pour assurer la prospérité économique et la richesse sociale du continent. Nos investissements dans l’électricité, les services financiers, le gaz et le pétrole, l’immobilier et l’hôtellerie, l’agro-industrie et les soins de santé aident à développer les économies, à créer des emplois, à accroître la prospérité et finalement à transformer la vie des Africains ordinaires en Afrique.

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:28

TUNIS, Tunisie, 28 août 2013/African Press Organization (APO)/ — La Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org/fr/) et le gouvernement djiboutien ont signé des accords de financement d’un montant total de 7,5 millions USD, pour un projet d’exploration géothermique dans la région du lac Assal.

logo : http://www.photos.apo-opa.com/plog-...

“L’exploitation du potentiel géothermique de la région du lac Assal permettra à la population djiboutienne d’accéder à une source d’énergie fiable, renouvelable et à bon marché”, a déclaré le directeur de la BAD chargé de l’Intégration régionale, Alex Rugamba, au nom du vice-président chargé de l’Infrastructure, secteur privé et intégration régionale, Gilbert Mbesherubusa.

L’enveloppe financière comporte un prêt et un don du guichet concessionnel du Groupe de la BAD, le Fonds africain de développement, d’un montant respectif de 5,3 et de 0,4 millions USD. Elle comporte également un don de 1,8 million USD du Fonds d’énergie durable pour l’Afrique (SEFA). Les contributions de la BAD et du SEFA permettront de lever d’autres financements. Elles serviront également de catalyseur pour rallier des producteurs indépendants d’électricité géothermique.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement organisée à Tunis, Ali Yacoub Mahamoud, le ministre djiboutien de l’Énergie, chargé des Ressources naturelles, a félicité la Banque africaine de développement pour avoir « redonné vie à un projet vieux de vingt ans ».

L’exploitation du potentiel géothermique de la région du lac Assal à travers ce projet devrait générer dans un premier temps quelque 50 MW d’énergie propre. Actuellement, Djibouti s’alimente en électricité essentiellement à partir de combustibles fossiles et de ses importations hydroélectriques en provenance de l’Éthiopie. La majorité de la capacité de production actuelle du pays se trouve dans la ville de Djibouti. Ces stations électriques sont vieilles et polluantes, avec des coûts d’exploitation exorbitants. En outre, les importations de fioul coûtent cher, obérant les précieuses recettes du pays en devises.

Lors de la première phase du projet, le gouvernement djiboutien initiera des forages exploratoires. Le secteur privé prendra le relais pour mener les forages de production, mettre en place les systèmes de collecte de vapeur, de production électrique et de transport vers le réseau national.

La géothermique connait un développement sans précédent en Afrique de l’Est depuis deux ans. Elle attire de plus en plus d’investisseurs privés grâce à de nouveaux schémas de financement élaborés par les institutions de financement du développement telles que la Banque africaine de développement.

« Ces modèles innovants permettent de surmonter les différents risques associés au développement géothermique, notamment le risque de forage exploratoire, avec la probabilité de tomber sur des puits secs lors de l’exploration du champ géothermique », explique Youssef Arfaoui, spécialiste en chef en énergies renouvelables. « En finançant sur une base concessionnelle la phase d’exploration du projet qui incluent les activités à risque élevé principalement liées au forage, et en endossant ainsi la plupart des risques, la Banque africaine de développement ouvre la voie à l’investissement privé pour les phases rentables du projet. »

Le projet d’exploration dans la région du lac Assal permettra également de renforcer le développement géothermique dans d’autres pays de la vallée du Rift oriental en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités des opérateurs à l’échelle régionale. Les pays tels que l’Éthiopie, l’Ouganda, la Tanzanie et le Rwanda recèlent, en effet, un potentiel géothermique considérable.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour la Banque Africaine de Développement (BAD).

Contact :Youssef Arfaoui, spécialiste en chef en énergies renouvelables, T. +216 71 10 23 08 / y.arfaoui@afdb.org


 
Partager cet article
Repost0