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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 10:30

EROUN::SOCIETE

Cameroun - Crime rituels à Yaoundé : Il était une fois Mimboman. :: CAMEROON

Cameroun - Crime rituels à Yaoundé : Il était une fois Mimboman::CameroonEntre le mois de décembre 2012 et janvier 2013, les corps de 7 jeunes filles âgées entre 15 et 30 ans ont été découverts mutilés dans les broussailles du quartier Mimboman.  Ces découvertes qui se font les unes après les autres créent l’émoi au sein de la population. Les moto-taximen opérant dans le secteur sont soupçonnés d’être de mèche avec les malfaiteurs. Le gouvernement entre dans la danse avec les enquêtes conjointes de la police et de la gendarmerie. Des suspects sont interpellés et passent aux aveux complets selon le ministre de la communication qui a une fois de plus réunis la presse à Yaoundé.

En septembre 2013, le ministre de la communication convie une fois de plus  la presse pour donner des informations d’une très haute importance pour le public camerounais et les familles des victimes. Dans son propos, Issa Tchiroma Bakary dévoile le nom du chef de gang : Ndeambou Bertrand. Son exploitation selon les dires du Mincom, aura permis de capturer deux autres suspects : NguegangKeumo Willy Thierry alias Doudou et TiotsopTsenou Landry alias Puyol. Un troisième suspect est cité au cours de leurs auditions, en la personne de Essama alias le Coq, toujours en fuite, mais activement recherché.

C’est à ce niveau de l’enquête que Ndeambou révèle, toujours selon le porte-parole du gouvernement, l’identité de son commanditaire, le nommé Nono Emmanuel, ancien Directeur général d’un concessionnaire automobile de renommée internationale, aujourd’hui en dépôt de bilan au Cameroun.  Nono Emmanuel se serait depuis reconverti dans les affaires et aurait choisi de résider à Bafoussam, au lieudit Carrefour le Maire.

L’enquête se transporte sur les lieux à Bafoussam, le domicile de Nono Emmanuel est localisé. Il s’avère cependant, aux dires du vigile en poste, que le propriétaire, le nommé Nono Emmanuel, est absent du Cameroun. En pareil circonstance, c’est un certain TahocMonghoFotso  Jean Luc qui gère la concession.

Ce dernier est à son tour interpellé et mis en exploitation. Ndeambou Bertrand expliquera par la suite aux enquêteurs qu’il avait rencontré TahocMonghoFotso Jean Luc pour la première fois, dans des agences de voyages à Bafoussam, alors qu’il exerçait lui-même la profession de moto-taximan.

Après plusieurs entrevues, le nommé TahocMongho propose à Ndeambou de lui faire livraison des organes humains provenant de jeunes filles âgées de 17 à 22 ans. Ces révélations du ministre de la communication créent une fois de plus l’émoi au sein de la population, mais aussi, le scandale au sein des familles des présumés responsables aujourd’hui incarcérés à la prison centrale de Kondengui.

L’avocat du présumé commanditaire a déjà engagé des actions contre le ministre de la communication qui, selon ses dires a jeté son client qui jouit de la présomption d’innocence, à la vindicte populaire, en violation du secret de l’instruction. Et depuis, pas grand-chose n’a filtré de l’affaire qui est pendante en justice.

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