A l’instant même, toutes les voies qui mènent au QG des armées à Yaoundé sont systématiquement bouclées par les pandores déployés en grand nombre par le commandant de la légion de gendarmerie du centre le colonel Francis Tantan. Du lieu-dit Montée Mess des officiers, en passant par le boulevard de la réunification jusqu’au camp de gendarmerie Goubdo Zoua sis en face du Lycée Général Leclerc, un impressionnant bouclier sécuritaire- constitué d’une centaine de gendarmes armés de fusils d’assaut- reste perceptible.
Autour de 15 heures, à la sortie des classes, l’accès a été interdit aux parents venus chercher leur progéniture à bord de véhicules personnels. Ceux-ci ayant été priés de respecter le cordon de sécurité.
En même temps et alors que plusieurs sources concordantes confirment la mise aux arrêts des frondeurs, Cameroon-Info.net a appris sur le théâtre des évènements, qu’une importante concertation serait entrain de se tenir, au ministère de la défense, en présence d’Alain Edgar Mebe Ngo’o, du chef d’Etat major des armées le général de corps d’armées René Claude Meka, du commandant de la brigade du quartier général le colonel Donatien Melingui Nouma, du secrétaire d’Etat à la défense Jean-Baptiste Bokam, ainsi que du général de brigade Baba Souley, commandant des forces terrestres.
En revanche, sur le terrain, le calme semble être revenu et une source sécuritaire joint au téléphone indique que la situation serait en ce moment sous contrôle total.
Entre-temps, une importante réunion de crise se tient au ministère de la défense sous la présidence du maître des céans entouré entre autres, du chef d’Etat-major des armées, du commandant des forces terrestres voire du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Bokam.
